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Mesure de la structure hyperfine des niveaux quadruplets 1s2 2s 2p(3P°)-3p 4D et -3d 4F° de 14NIII

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00208526

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208526

Submitted on 1 Jan 1976

HAL

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Mesure de la structure hyperfine des niveaux

quadruplets 1s2 2s 2p(3P°)-3p 4D et -3d 4F° de 14NIII

J.L. Subtil, P. Ceyzériat, A. Denis, J. Désesquelles

To cite this version:

J.L. Subtil, P. Ceyzériat, A. Denis, J. Désesquelles. Mesure de la structure hyperfine des niveaux

quadruplets 1s2 2s 2p(3P°)-3p 4D et -3d 4F° de 14NIII. Journal de Physique, 1976, 37 (11), pp.1299-

1305. �10.1051/jphys:0197600370110129900�. �jpa-00208526�

(2)

MESURE

DE

LA STRUCTURE HYPERFINE DES NIVEAUX QUADRUPLETS 1s2 2s 2p(3P°)-3p 4D ET -3d 4F° DE 14NIII

J. L.

SUBTIL,

P.

CEYZÉRIAT,

A. DENIS et J.

DÉSESQUELLES

Université de

Lyon I,

Laboratoire de

Spectrométrie Ionique

et Moléculaire

(*) Campus

de la Doua

69621

Villeurbanne,

France

(Requle

20 avril

1976,

révisé le

9 juin 1976, accepte

le

14 juin 1976),

Résumé. 2014 L’étude expérimentale de la structure hyperfine des niveaux de termes spectraux

3p 4D

et 3d 4F° de 14NIII a été réalisée par la technique du faisceau lame. Les résultats obtenus permettent de déduire les constantes de structure

hyperfine

AJ. Ainsi, pour le niveau 3p 4D :

et pour le niveau 3d 4F° :

et

Chacune de ces constantes est exprimée théoriquement au moyen des paramètres

monoélectroniques 03C822s(0),

r-3>

~2p et

r-3>

~3p

ou r-3 >3d. La comparaison des valeurs déduites de l’expérience

aux paramètres

monoélectroniques déterminés par calcul Hartree-Fock est satisfaisante sauf pour le terme de contact du niveau 3d 4F°. En effet, dans ce cas, la valeur

expérimentale

est

légèrement

supérieure à la valeur théorique (6,95 u.a.). Cet écart indiquerait la nécessité d’inclure la contribution due à la

polarisation

du coeur 1s2.

Abstract. 2014 The

hyperfine-structure

of the 3p 4D and 3d 4F° levels of 14NIII has been studied by the beam-foil technique using the zero-field quantum beat method. The

experimental

results

allow us to deduce the

hyperfine-structure

constants Aj :

2014 For the 3p 4D level

2014

For the 3d 4F° level

Each of these constants can be

expressed by

means of one of the electron parameters

03C822s(0),

r-3 >

~2p

and r-3

>3p or r-3 >3d. Comparison

between

experimental

and Hartree-Fock values shows good agreement except for the contact term of the 3d 4F°

level,

where the

expérimental

value

03C822s(0)

= 7.47 ± 0.13 a.u. is

slightly higher

than the theoretical value (6.950 a.u.). The dis-

crepancy would indicate the

non-negligible

influence of the

polarisation

of the core 1s2.

Classification

Physics Abstracts

5.230

(*) Associe au C.N.R.S.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197600370110129900

(3)

1300

1. Introduction. - Les

developpements

de la techni- que du faisceau-lame

(Beam-foil Spectroscopy)

ont

permis,

a

partir

de l’observation de battements

quantiques,

la mesure de la structure fine ou de la

structure

hyperfine

de divers ions.

Depuis

les

premiers

travaux sur

1’hydrogene [1],

1’helium

[2],

de nom-

breuses

experiences

ont fait

l’objet

de

publications

dont les references sont not6es dans

plusieurs

revues

bibliographiques [3, 4, 5].

L’observation des batte- ments

quantiques

en

champ nul, g6n6ralement

aisee

pour les elements

16gers,

devient tres souvent delicate pour des ions de masses

plus

6lev6es.

Cependant,

des

experiences

r6centes sur le carbone

13CII

et

III

[6]

ainsi que sur 1’azote

14NIV [7, 8],

tendent à

d6montrer que la

technique

utilis6e reste

applicable

pour la determination de structures fines ou

hyper-

fines dans le cas d’atomes de masses

importantes

fortement ionises. Dans ce

travail,

la m6thode des battements

quantiques

en

champ

nul a ete utilisee

en vue de la determination de la structure

hyperfine

des 6tats excites

1 s2

2s

2p(3P°) 3p 4D

et

1 sz

2s

2p(3P°)

3d 4F° de 1’atome d’azote doublement ionis6.

L’interpr6tation th6orique

des r6sultats est faite

en calculant la structure

hyperfine

des niveaux

d’6nergie

au moyen des constantes

mono6lectroniques

relatives aux electrons

2s, 2p, 3p

ou 3d. Les contri- butions

majeures proviennent

des couches incom-

pletes

2s et

2p.

La contribution faible due aux effets de correlation entre

electrons,

telle que la

polarisation

du coeur

1 s2

n’a pas ete introduite. La

composante quadrupolaire

a ete calculee mais donne une contri- bution

n6gligeable

dans tous les cas.

2. Considerations

th6oriques.

- Les battements

quantiques caract6ristiques

de la structure fine ou

hyperfine

du niveau

sup6rieur

d’une transition radia- tive se traduisent par une somme de fonctions tri-

gonom6triques superposees

au declin

exponentiel

de 1’etat excite

produit

par l’interaction faisceau- lame. Plusieurs

descriptions th6oriques

des batte- ments

quantiques

ont ete

expos6es,

en

particulier

par Macek

[9],

mais les memes r6sultats

peuvent

etre obtenus de

faqon plus

condens6e en utilisant le formalisme de la matrice

densit6,

sur une base

d’op6-

rateurs tensoriels irreductibles dans

1’espace

de Liou-

ville

[2, 10].

2.1 INTENSITP DE LA LUMIERE tmise. - L’intensité lumineuse emise par les atomes

excites,

par unite

d’angle

solide dans une direction donnee et pour une

polarisation

i

s’exprime

par :

ou la constante

No depend

des conditions

exp6rimen-

tales. L’6volution de

l’op6rateur

densite

a(t)

fait

intervenir la duree de vie i =

ilr

du terme

sup6rieur

et le Hamiltonien

JCo

en 1’absence du

champ

de

rayonnement :

a est la matrice d’excitation resultant du passage des ions au travers de la feuille. Afin d’utiliser les

sym6tries

de

1’experience, 1’operateur

densite est

d6velopp6

sur la base des

op6rateurs

tensoriels

irreductibles { Tq(k’) } :

La matrice de detection

D(g)

est d6finie au moyen des

composantes

standards de la matrice densite du

photon 03A6kq(e).

La th6orie est

d6velopp6e

dans

1’hypothese

d’une

excitation

ind6pendante

des

spins

S et I de l’atome.

A la suite de 1’excitation

impulsionnelle

des

ions,

les sous-niveaux de 1’6tat excite sont

peuples

s6lec-

tivement :

L’expression

de l’intensit6 est 6tablie en

supposant :

- le

couplage (LS) respect6,

- le transfert

d’alignement

par cascade

nul,

- aucun

m6lange

entre structure fine et

hyperfine.

Ainsi,

il vient :

K ,

avec les fonctions

M(t)

d6finies par : FF’J

Le nombre

quantique Lo

définit le niveau inferieur de la transition. La consideration des

sym6tries simplifie beaucoup

cette

expression.

En

effet,

par rotation autour du

faisceau, 6

reste

inchangé,

ce

qui implique

que seuls les

LQO

sont diff6rents de 0. De

plus,

la

sym6trie

de reflexion pour tout

plan passant

par le faisceau d’ions se traduit par :

(4)

Ainsi seules les fonctions

co

avec n =

0, 1,

..., L

ne sont pas nulles. Les fonctions

0’(g)

sont d6finies

pour K

=

0,

1 et 2. n reste donc dans

1’expression (3)

les

produits

La

partie

modul6e

M(t)

est obtenue a

partir

de

(6)

avec F = F’ pour une valeur de J donn6e.

Ainsi,

en

polarisation

lin6aire suivant un axe

parall6le

à

1’axe du faisceau

d’ions,

l’intensit6 lumineuse s’6crit

en calculant

num6riquement

les coefficients

figurant

dans les

equations (5)

et

(6).

a)

Pour le niveau

3p

4D :

avec

b)

Pour le niveau 3d

’F’

avec

La somme des coefficients des

expressions

de

M(t)

est dans chacun des cas

prise 6gale

a 100. Les

quantit6s OFF,J correspondent

aux 6carts de structure

hyperfine

pour le niveau

superieur

de la transition. Ces ecarts

se d6duisent de

1’6nergie

des niveaux du

multiplet exprim6s

par :

avec

La connaissance des

frequences

de battement

permet

de d6duire les constantes de structure

hyperfine.

2.2 DETERMINATION

THTORIQUE

DE LA STRUCTURE HYPERFINE. - Le calcul de la structure

hyperfine

d’un

systeme atomique

a

cinq

electrons tel que NIII

1 s2

2s 2

pnl

devient

rapidement

fastidieux

lorsque

le nombre d’interactions

prises

en consideration augmente. De

plus, lorsque

structures fines et

hyper-

fines sont du meme ordre de

grandeur,

la

diagonali-

sation du Hamiltonien devient n6cessaire. Dans le cas

contraire,

les elements non

diagonaux peuvent

etre

negliges

et

1’6nergie WF

d’un niveau F

s’ecrit,

en

omettant les

Wj :

Cette

expression

est

diagonale

en J et

n6glige

les

interactions de

configurations.

Le Hamiltonien de structure

hyperfine XF repr6sente

la somme des

op6rateurs

d’interaction

dipolaire magn6tique

et qua-

drupolaire electrique.

a)

Interaction

magngtique dipolaire

uB est le

magn6ton

de

Bohr,

PN le

magn6ton nucl6aire,

JlI la valeur du moment

magn6tique

nucl6aire donne par les tables.

I est le

spin

du noyau

6gal

a 1 pour 14N.

En notant

symboliquement ri- 3 > l’int6grale

radiale d’un 6lectron i avec

li :0

0 et

g/f(0)

la

probabi-

lite de

presence

au noyau d’un electron ns

(li

=

0),

Ni

l’ecriture tensorielle de

Ni est

la suivante :

r3i

Les

composantes

de

l’op£rateur

tensoriel

C(2)

sont

proportionnelles

aux

harmoniques spheriques

de

rang 2 pour 1’electron i. En

supposant

J et I bons nombres

quantiques,

il vient :

ou y

repr6sente

tous les electrons de la

configuration.

La m6thode habituelle de reduction d’un element de matrice r6duit

permet

d’obtenir pour

WF

une somme

de termes dont les elements de matrice r6duits

dependent

seulement des nombres

quantiques

de

chaque

electron.

(5)

1302

b)

Interaction

quadrupolaire électrique. - L’ex- pression

de l’interaction

quadrupolaire 6lectrique

peut etre ecrite sous la forme d’un

produit

scalaire

de deux

operateurs tensoriels,

l’un

electronique Ce(2)

et 1’autre nucl6aire

C.(2) [11] :

En

remplaçant re3 >

par la valeur en unite

atomique

foumie par un calcul Hartree-Fock avec

Q

=

10-26 cm’ [12],

le calcul montre que 1’effet de l’interaction

quadrupolaire

sur les diff6rents 6carts de structure

hyperfine

ne conduit

qu’a

des

d6pla-

cements de l’ordre du

MHz,

faibles devant l’incerti- tude sur les r6sultats

exp6rimentaux.

c) Expressions

des constantes

Aj.-

- La réduction de

1’6quation (18)

au cas des 6tats excites consid6r6s introduit les

param6tres mono-electroniques

- Pour le niveau

3p

4D

dans

laquelle

les seules valeurs a donner a J sont

5/2

et

7/2 (formule (9)).

aj et

3J

ne

dependent

que des nombres

quantiques

orbitaux et de

spins

des electrons de la

configuration.

Ces

quantit6s

sont donn6es

dans le tableau I.

TABLEAU I

Coefficients

aJ et

Bj

de la

formule (20) exprimés

en

MHz/u . a.

- Pour le niveau 3d

4F°

avec J =

3/2, 5/2, 7/2

et

9/2.

Les coefficients calcul6s sont classes dans le tableau II.

Remarquons

leurs

variations

lorsque

J diminue : alors que

flj

et yj augmentent, le

phenomene

inverse se

produit

pour aj

qui prend

une valeur tres faible pour J =

5/2

et

devient meme

n6gatif lorsque

J =

3/2.

Cette

parti-

cularite se traduit par un

rapprochement

des niveaux de structure

hyperfine

pour J =

5/2

et une inversion

dans l’ordre des valeurs de F pour J =

3/2 (Fig. 2).

TABLEAU II

Coefficients

aJ,

PJ

et YJ de la

formule (21) exprimés

en

MHz/u.

a.

3.

Dispositif experimental.

- L’acc&16rateur Van de Graaff

2,5

MeV du Laboratoire a ete utilise pour

produire

les ions

14N+.

Ces

particules

acc6l6r6es

sont doublement ionis6es et excit6es en passant a tra-

vers une feuille de carbone

d’6paisseur 10 ± 2 Jlg/cm2 plac6e perpendiculairement

au faisceau.

L’6nergie

des ions acc6l6r6s est calibr6e au moyen de reactions

A121(p, y).

La vitesse des

particules

est reduite a cause

de la perte

d’6nergie

dans la feuille

qui

peut

etre evaluee,

a

partir

des tables de L. C. Northcliff et R. F.

Schilling [13].

La

pression

r6siduelle dans la chambre

d’experience repr6sent6e

sur la

figure

1

doit etre maintenue a

quelque

10-6 torr. A cet

effet,

un

piege

refroidi est

place

entre la pompe à diffusion d’huile et la chambre. Ce

dispositif

ralentit

le

vieillissement

des feuilles de carbone en

pi6geant

la

plupart

des

impuret6s

telles que les

composes organiques provenant

des pompes secondaires et

prinaaires.

Le

deplacement

sous vide du support des lames minces est assure par un moteur pas a pas à commande

6lectronique.

Au

total,

12 cibles solides

minces peuvent etre

plac6es

sur le parcours du faisceau

ionique

d’intensit6 3

uA.

Le

systeme optique,

le

syst6me

de detection et

1’electronique

de

comptage

utilises sont

repr6sent6s

sur le schema

general

de la

figure

1. Le temps de comptage des

photons

pour

chaque position

de la

FIG. 1. - Dispositif experimental.

(6)

cible est normalise sur l’intensit6

ionique

du faisceau

d’ions ou sur le nombre total de

photons

6mis au

voisinage

imm6diat de la cible.

4. R6sultats

experimentaux.

- Les transitions 2s

2p

3s ’P’-2s

2p 3p

4D

(4

515

A)

et 2s

2p 3p

4D-

2s

2p

3d 4F°

(4

861

A)

de NIII sont intenses en spec-

troscopie

de faisceaux d’ions entre 1 et 2

MeV;

leurs dur6es de vie sont relativement

longues,

voisines

de 20 ns

[14].

A cause de la

presence

de cascades de niveaux

atomiques plus

6lev6s de vies moyennes courtes, les courbes de declin se

pr6sentent

comme la

diff6rence de deux

exponentielles

et tournent leur concavite vers le bas. Comme le montre la

figure 2,

les 6carts entre niveaux de structure

fine,

donn6s

par les tables de C. Moore

[15] atteignent plusieurs

dizaines de cm-1 pour les niveaux 3d 4F° et

3p 4D.

FIG. 2. - Representation schematique des niveaux atomiques 6tu-

di6s dans NIII. La structure fine indiquee en cm -1 est très grande

vis-A-vis de la structure hyperfine. Pour le niveau 3d4 F°, l’ordre des nombres quantiques F est inverse lorsque J = 3/2. La structure hyperfine du niveau 3p 4F est mesuree seulement pour J = 7/2

et 5/2.

4.1 ETUDE DU NIVEAU

3p

4D. - La

figure

3

repr6-

sente la modulation obtenue pour le niveau

3p

4D.

La lame

mince, deplacee

de 450 Nm entre

chaque point

de mesure, est traversee par le faisceau d’ions 14N+

d’cnergie

2 MeV. Les resultats

exp6rimentaux

deduits de

1’analyse fr6quentielle

de la modulation sont

groupes

dans le tableau III. La relative

simplicite

de la transformee de Fourier de la

figure 4,

ou appa- raissent trois

frequences

vers

970, 1 390

et 1 760

MHz,

peut etre

expliqu6e.

En

effet,

les formules

(8)

et

(9)

FIG. 3. - Battements quantiques pour le niveau 3p 4D. La modu-

lation obtenue après soustraction de la courbe de declin est ajustee

par une methode de moindres carres a une somme de cosinus repr6-

sentant les composantes de plus fortes intensites. Au voisinage de

la feuille, le porte-cible masque une partie du faisceau lumineux,

ce qui rend impossible 1’observation du d6but de la modulation.

FIG. 4. - Analyse de Fourier de la modulation pour le niveau 3p 4D de NIII. Les deux composantes principales du signal ont comme frequences 1 390 ± 15 MHz et 1 760 ± 20 MHz. La partie hachu-

ree represente la puissance spectrale obtenue au moyen de la methode

d’entropie maximum pour les memes donnees. La resolution en

frequence est bien superieure dans la deuxi6me analyse mais il

n’est pas possible de distinguer deux battements a 1 390 MHz.

Notons que l’intensit6 des composantes pour le spectre d’entropie

maximum n’est pas donnee par la hauteur du pic mais par 1’aire de la partie hachuree.

indiquent

que le nombre de

frequences

observables

se réduit t a 4 a cause de la nullit6 des

amplitudes

des

modulations

correspondant

a J =

1/2

et J =

3/2 (nullite

accidentelle pour ce dernier

cas).

En outre, le calcul montre que deux de ces quatre

frequences

sont tres voisines et de l’ordre de 1 390 MHz. Une

analyse plus

fine des donnees a ete tent6e par la m6thode

d’entropie

maximum

d6velopp6e

en Geo-

physique [16, 17].

Caracterise par une meilleure resolution que la transform6e de Fourier et par un

rapport signal/bruit élevé,

le

spectre

de

puissance

obtenu ne permet pas

cependant

de trouver deux

composantes vers 1 390 MHz. A 2 300 et 3 100

MHz,

deux battements de tres faibles intensites

emergent

du bruit de fond dans le spectre de Fourier et peuvent etre relies aux modulations

Qg S 7

et

Q7 3 S d’amplitudes

222 -2-2i

tres faibles.

De

1’experience

ainsi

realisee,

il est

possible

de

d6duire les valeurs absolues des constantes

A5/2 et

A7/2

tres voisines l’une de 1’autre. Les coefficients

(7)

1304

TABLEAU III

Risultats

expirimentaux

obtenus pour le niveau

3p

4D. La dernière colonne est diduite de

1’expression

de l’intensiti de la lumière émise

( formules (8)

et

(9)).

L’abreviation T.f.

indique

une intensite très

faible.

figurant

dans le tableau I 6tant tous

positifs,

les

constantes

A5/2

et

A7/2

sont n6cessairement

positives.

Dans le tableau

V,

les valeurs

exp6rimentales

de

param6tres mono-6lectroniques

sont

compar6es

aux

valeurs

th6oriques

d6termin6es par un calcul Hartree- Fock. Les commentaires concernant les valeurs obte-

nues sont donn6s dans la discussion.

4.2 ETUDE DU NIVEAU 3d

4po.

- La modulation observ6e a 4 860

A (Fig. 5) d’apparence plus compli- qu6e

que

pr6c6demment

a ete

analys6e

en effectuant

la transform6e de Fourier

presentee

sur la

figure

6.

Il

apparait

nettement sur cette

figure

huit

frequences

de battement

correspondant

aux

composantes

spec- trales les

plus

intenses

parmi

l’ensemble des douze

pul-

sations donn6es par la th6orie

(formule (11)).

Le

tableau IV rassemble les r6sultats

experimentaux

fournis par 1’etude du niveau 3d

4F°.

L’identification

propos6e

repose

principalement

sur la

comparaison

du

spectre

de Fourier

(Fig. 6)

avec

1’expression

FIG. 5. - Representation des battements quantiques du niveau

3d 4F’ de NIII. L’exp6rience a 6t6 realisee a une 6nergie de 2 MeV

et la distance entre deux points successifs est 150 pm.

FIG. 6. - Analyse de Fourier de la modulation repr6sent6e sur

la figure 5. Les huit principales composantes correspondent aux

battements quantiques entre niveaux hyperfins F et F’ de chacun des niveaux de structure fine J.

th6orique

donn6e par h formule

(11).

Afin de confir-

mer les r6sultats

obtenus,

des mesures ont 6t6 r6alis6es a

plusieurs energies

du faisceau incident ainsi que pour diff6rents pas de translation de la feuille de carbone. Les marges d’erreur affect6es aux

frequences

mesur6es du tableau IV tiennent compte de l’incer- titude sur

1’analyse

de Fourier ainsi que sur la vitesse des ions. Entre 200 et 700

MHz,

l’incertitude

d’analyse

est

pr6pond6rante. L’exploitation

des r6sultats

exp6-

TABLEAU IV

Résultats

expérimentaux

obtenus pour le niveau 3d

’F’.

La dernière colonne est déduite de

l’expression

de l’intensite de la lumière imise

( formules (10)

et

(11)).

(8)

rimentaux met a

profit

les variations des coefficients aJ,

BJ

et yj des

expressions (21).

Ce

syst6me

de quatre

equations

est

compatible

dans la mesure ou la cons-

tante

A312

est

negative

et il

permet

de determiner les trois

param6tres ql2.(O), 2 r- 3 >2p

et

( r- 3 > 3d

avec

une

precision

meilleure que dans le cas

precedent,

comme le montre le tableau V.

5. Discussion. - Les r6sultats rassembl6s dans le tableau V montrent tout d’abord que les

parametres mono-6lectroniques

des electrons 2s et

2p

ont des

valeurs

comparables. N6anmoins,

pour le niveau

3p 4D,

la contribution du terme de contact de Fermi

(electron 2s)

est

pr6pond6rante (85 %

de la valeur

de

A7/2

et 75

%

de la valeur de

A5/2).

Cette

remarque

est

6galement

vraie pour le niveau 3d

4F°,

sauf pour J =

5/2.

Dans ce cas la contribution

pr6pond6rante

est celle due a l’interaction

dipolaire

pour 1’electron

2p, qui

atteint

approximativement 76 %

de la valeur

de

AS/2.

Cette

particularite permet d’obtenir ( r-3 >2p

avec une

precision

meilleure que 10

%.

Les deux

valeurs

exp6rimentales

obtenues pour le

parametre

§§22s(0)

sont

coh6rentes,

avec une

precision

meilleure

que 2

%

dans le cas le

plus

favorable. La

comparaison

des

param6tres mono-6lectroniques exp6rimentaux

et

th6oriques

pour les electrons 2s et

2p

sont en bon

accord,

a

1’exception

de la

probabilite

de

presence

au noyau

ql 2s(O)

d6duite de 1’6tude du niveau 3d ’F’

qui

est

superieure

a la valeur calculee d’environ 7

%.

Cette diff6rence

signifie peut-etre

que dans la valeur

th6orique,

il faut inclure une contribution non

n6gli- geable

telle que la

polarisation

du coeur

1 s2,

donc une

TABLEAU V

Les

paramètres mono-electroniques relatifs

aux élec-

trons

2s, 2p, 3p

et 3d sont

exprimés

en unites

atomiques.

correction du second ordre due aux effets de corr6- lations entre electrons.

Les interactions

dipolaires

pour les electrons 3d et

3p

sont toutes deux a la limite des effets non

n6gli- geables, compte

tenu de la

precision

des r6sultats.

Ainsi les valeurs

exp6rimentales

des

int6grales

radiales

r-3 > 3d et r-3 >3p

donnent seulement un ordre de

grandeur

de ces

quantit6s.

Les r6sultats auraient sans doute ete

am6lior6s,

pour le niveau

3p 4D,

par la connaissance des cons- tantes de structure

hyperfine A1/2 et A3/2.

La mesure

de ces constantes devrait etre

possible

par cette

r technique,

mais en modifiant la

geometrie

de

1’exp6-

rience. En

effet,

si on incline la cible par rapport a la direction du faisceau

d’ions,

on fait

apparaitre

dans

1’expression

de l’intensit6 en

plus

des composantes tensorielles de rang k = 0 et k = 2 les tenseurs de

rang k

= 1

[18-21].

6. Conclusion. - L’etude des battements

quanti-

ques obtenues par la

technique

du faisceau lame a

donc

permis

la mesure de la structure

hyperfine

des

etats excites

1 s22s 2p(3P°)3p4D

et

1 s22s2p(3pO)3d4FO

de 1’atome d’azote doublement ionis6. Une telle etude montre que les 6carts

hyperfins

sont de l’ordre du

gigahertz,

soit environ 33 mK. Ainsi pour des

longueurs

d’onde voisines de 5 000

A,

une etude

spectroscopique

des raies par les m6thodes conven-

tionnelles avec un

pouvoir

de r6solution R = 500 000

ne

permet

pas de mesurer la structure

hyperfine.

Il serait necessaire de

multiplier

par un facteur 100 cette valeur de R pour obtenir des resultats compa- rables. Notons

cependant

que les raies observ6es et en

particulier

celle a 4 515

A pourrait

certainement etre reetudiee avec une

precision

sans doute

superieure,

au moyen d’une excitation selective du faisceau d’ions par un

rayonnement

laser. La difficult6 essentielle d’une telle

experience

reside dans l’obtention de 1’azote doublement ionise

prepare

dans un 6tat

propice

a 1’excitation laser.

Remerciements. - Les auteurs tiennent a remercier tout

particulierement

M.

Dufay

pour de fructueuses discussions tout au

long

de ce travail.

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