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Structure hyperfine du spectre basse fréquence de H2CO

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00207443

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207443

Submitted on 1 Jan 1973

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Structure hyperfine du spectre basse fréquence de H2CO

J.C. Chardon, D. Guichon

To cite this version:

J.C. Chardon, D. Guichon. Structure hyperfine du spectre basse fréquence de H2CO. Journal de

Physique, 1973, 34 (10), pp.791-803. �10.1051/jphys:019730034010079100�. �jpa-00207443�

(2)

STRUCTURE HYPERFINE DU SPECTRE BASSE FRÉQUENCE DE H2CO

J. C. CHARDON et D. GUICHON

Laboratoire de

Spectroscopie

Hertzienne et

Electronique,

Faculté des

Sciences,

La

Bouloie,

25030

Besançon Cédex,

France

(Reçu

le 26 mars

1973)

Résumé. 2014 On étudie la structure

hyperfine magnétique

des transitions basse

fréquence

du

formol

(100

kHz à 300

MHz).

Les

expériences

sont réalisées à l’aide d’un spectromètre à

jet

molé-

culaire. Les

largeurs

de raies sont de l’ordre de 1 kHz. La

comparaison

des résultats

expérimentaux

à la théorie permet de déterminer les constantes de

couplage hyperfin.

On obtient :

Des

expériences

d’effet Zeeman en

champ

fort confirment les résultats. Par

ailleurs,

on observe

quelques

nouvelles raies du spectre de dédoublement K.

Abstract. 2014 The

magnetic hyperfine

structure of low

frequency

transitions of

formaldehyde (100

kHz to 300

MHz)

is studied with a molecular beam spectrometer. The linewidths are mea-

sured to be about 1 kHz. The

theory

of the

magnetic hyperfine

interaction is

developed

to

analyse

the

experimental

results. The

coupling

constants are determined as

Experiments

on the Zeeman effect in

high

field are in agreement with the results. Some new

K-type doubling

lines are observed.

Classification

Physics Abstracts

05.30 - 13.30

1. Introduction. - La molécule de formol

H2CO

a la forme d’une

toupie légèrement asymétrique

dont

les niveaux

d’énergie

sont

groupés

par

paires (dou-

blets

K).

La

configuration [1]-[2]

en est donnée

figure

1. Elle

possède

un moment

dipolaire électrique

FIG. 1. - Structure et orientation des axes principaux d’inertie

de la molécule H2CO.

assez

grand

J1 =

2,33 debye dirigé

suivant son axe

de

symétrie.

La mise au

point

d’un

spectromètre

à

jet

moléculaire

[3]-[4]-[5]

nous a

permis

d’étudier

les transitions

dipolaires électriques

basse

fréquence

de la branche

Q

entre les

composantes

d’un doublet K de cette molécule dans une très

large

bande de fré- quence.

Récemment, ayant

amélioré la sensibilité et la résolution de

l’appareillage (les largeurs

des

raies sont de l’ordre de 1

kHz),

nous avons pu observer et étudier la structure

hyperfine magnétique

des niveaux

de rotation due au

spin

des 2

protons.

Cet effet

hyperfin

a pour

origine

d’une

part

une interaction

spin-rotation :

dans leur mouvement de

rotation,

les

particules composant

la molécule créent un faible

champ magnétique qui agit

sur les moments

magné- tiques

des 2

protons :

il est d’autre

part

à une interaction

dipolaire spin-spin

entre les moments

magnétiques

des 2

protons.

En

fait,

l’écart

hyperfin

des molécules dans l’état

lE

est très

petit (de

l’ordre

de

quelques kHz).

Il a été observé en

particulier

sur le formol à l’aide de

spectromètres

du

type

maser

sur

quelques

raies

[6]-[7]-[8]-[9]-[10].

Nous avons

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019730034010079100

(3)

observé la structure

hyperfine

sur une série de tran-

sitions basse

fréquence (de

100 kHz à 300

MHz)

à l’aide d’un

spectromètre

à

jet

dont la détection

s’opère

par dénombrement des molécules.

Après

avoir donné

quelques

indications sur

l’ap- pareillage utilisé,

nous

présentons

le calcul des

énergies

des 3

composantes hyperfines F = J + 1, J, J -

1

d’un état de rotation J et nous calculons les intensités relatives des transitions observées. Puis nous

présen-

tons les résultats

expérimentaux ; enfin,

nous montrons

que des

expériences

réalisées en

présence

d’un fort

champ magnétique

nous ont

permis

d’observer la structure

hyperfine

en confirmant les résultats obtenus.

2.

Dispositif expérimental.

- C’est un

spectro-

mètre à

jet

moléculaire

[3].

Deux focaliseurs élec-

trostatiques

à

symétrie

axiale

(distants

de 75

cm)

éliminent les molécules

appartenant

aux états

d’énergie

inférieurs des doublets K. Ces molécules sont

pié- gées

sur une enceinte refroidie à l’azote

liquide.

Entre deux

focaliseurs,

la cellule d’irradiation est

constituée d’un condensateur

plan.

La détection

du

jet s’opère

à l’aide d’un

capteur

à ionisation du

type Bayard-Alpert.

La

pression

dans l’enceinte est de l’ordre de

10-6

mm de mercure. Le formol est obtenu par

décomposition thermique

du

trioxymé- thylène.

Sur l’un des

plateaux

de la cellule d’irradia-

tion,

on

applique

une tension alternative de

fréquence v

et sur l’autre

plateau

une tension créneau à 2 Hz

(modulation Stark) qui permet

une détection syn- chrone du

signal.

On fait varier v et la résonance se

traduit par une diminution d’intensité du

jet.

Les

fréquences

sont mesurées au

compteur électronique.

Puisque

la

largeur

des raies

dépend

du

temps

de transit des molécules dans la

cellule,

la résolution du

spectromètre

est d’autant meilleure que la cellule est

plus longue. Toutefois, lorsque

la distance entre

les deux focaliseurs

augmente,

le

rapport signal

sur

bruit diminue. Nous avons choisi une cellule de 48 cm de

longueur

pour conserver un bon

rapport signal

sur bruit. Sans

blindage

de la cellule on obtient

des raies de résonance dont la

largeur

est

plus grande

que celle

prévue :

les raies sont en fait

élargies

par les effets Zeeman et Stark dus aux

champs parasites

au niveau de la

cellule,

car les niveaux

d’énergie

de

la molécule sont très sensibles à des

champs magné- tiques

et

électriques.

Pour minimiser l’effet Stark dû essentiellement au

champ

des focaliseurs

portés

à une tension de 10

kV,

on isole la cellule par des écrans

électrostatiques placés

entre les focaliseurs

et celle-ci. En outre, on s’est assuré que la tension résiduelle du créneau de modulation est

négligeable

et n’a pas d’effet observable. On minimise les effets des

champs magnétiques

en entourant la cellule

d’une o tôle » en fer doux. L’efficacité des

blindages

sera discutée dans la

partie expérimentale.

3. Théorie de l’interaction

hyperfine

de la molé- cule

H2C0. -

Dans

l’approximation

du rotateur

rigide,

l’hamiltonierc de rotation s’écrit

[11 ] :

Jg

et

L,

sont

respectivement

en unités h les compo- santes du moment

angulaire

total J

l’exclusion des

spins nucléaires)

et du moment

angulaire

orbital

électronique

L dans le

système

d’axes

(g =

x, y,

z) principal

d’inertie.

A9 - h2/8 rc2 I.

sont les cons-

tantes de rotation. Dans

l’approximation considérée,

l’état de la molécule est

représenté

par une fonction d’onde à l’ordre zéro

qui

est le

produit

d’une fonction

électronique 1 n

>

(ne

faisant intervenir que la dis- tance des noyaux

supposés

fixes et les

positions

relatives des

électrons)

et d’une fonction de rotation

1

Je > telle que :

1

Ji > est la fonction d’onde d’une

toupie asymé- trique ;

c’est une combinaison linéaire des fonctions d’onde de la

toupie symétrique JK’

> on a :

7: =

K- 1 - K1, K_

1 et

KI

sont les notations de

King,

Hainer et Cross

[12],

un niveau se note

JK_iKl’

En

fait,

à cause du mouvement de rotation de la

molécule,

il y a un

couplage ( Ag Jg

g

Lg

/ des

moments

angulaires

de rotation et

électronique

de

telle sorte que l’état

électronique

étudié

(de plus

basse

énergie)

de la molécule tournante

possède

une

petite

contribution d’états excités. La fonction d’onde de l’état fondamental s’écrit au 1er ordre :

Dans

l’approximation

de

Pauli,

l’hamiltonien d’inter- action

hyperfine

d’une molécule du

type H2CO

(symétrie C2v

état

1 I)

s’écrit

[13] :

(4)

Les indices K

(et L)

sont relatifs aux noyaux K de

coordonnées rK, de vitesse

vK, de

masse MKI de

charge eZK,

de

spin IK

et de moment

magnétique

fl

est le

magnéton

nucléaire. Dans le cas de

H2CO,

les indices K se

rapportent

aux 2

protons

de la molé- cule. Les indices i sont relatifs aux électrons de

charge - e,

de coordonnées ri et

vitesse vi

par

rapport

au centre de

gravité

de la

molécule,

rKL est la distance des noyaux K et L.

Ici, puisque

mK = MI, MI masse du

proton,

on a

YK = 1 -

1/gH

Les termes

(5a)

et

(5b) correspondent

aux

énergies (spin-orbite)

d’interaction entre les moments de

spin

nucléaire avec les courants dus aux mouvements

respectivement

des noyaux et des électrons. On trouve par

exemple l’expression (5b)

en calculant

l’énergie - l

PK

Bi

d’un

proton

K dans le

champ

i

magnétique

créé par les électrons i à l’endroit du

proton.

YK est le facteur de

précession

de

Thomas ;

il a pour

origine

un effet

cinématique

relativiste du même

type

que celui

qui

intervient dans le

couplage spin-orbite

des atomes. Le terme

(5c)

est l’interaction

(spin-spin)

entre les moments

magnétiques

des

2

protons (1

et

2)

distants de r.

Les termes

(5a)

et

(5b)

de l’hamiltonien

Kh comportent

une

partie diagonale Hh(1)

et une

partie

non

diagonale

Hh(2)

par

rapport

à la fonction d’onde

électronique.

A

partir

de

(4)

on trouve que

Hh(2) apporte

la contri- bution suivante :

Celle-ci

peut

être du même ordre de

grandeur

que la contribution de

Jeh 1)

soit

On montre en

appendice

1 que les

expressions

et

(8)

se mettent sous la forme :

En

prenant

en considération les

symétries

de la

molécule,

il est facile de montrer que les termes non

diagonaux

du tenseur

MKgg1

s’annulent. L’hamiltonien

hyperfin

s’écrit donc :

On calcule ensuite

l’énergie hyperfine

au 1 er ordre

(par rapport

à la fonction d’onde de

rotation)

en

tenant

compte

du

couplage

des moments

angulaires

J

et de

spins

nucléaires

Il

et

12

des 2

protons (Fig. 2).

On considère le

couplage

des moments

angulaires

suivant :

FIG. 2. - Diagramme vectoriel représentant le couplage des

moments angulaires.

on pose

I1 - - 11, 12

= -

12, I = -

1 pour

respecter

la cohérence des relations de commutation des moments

angulaires

dans le

système

d’axes xyz

[6]-[14].

Nous calculons

l’énergie hyperfine

dans la

représentation

définie par les nombres

quantiques

suivants :

On

appelle u

> les vecteurs propres associés à cette

représentation ; l’énergie hyperfine

au 1 er ordre

s’écrit :

En ce

qui

concerne le ler terme de

(10) (nous

calcu-

lons en

appendice

II

ut IK9 Jg u > )

sa contri-

bution à

l’énergie

est :

B. 1. "t )

Jg 2

> =

Ji 1 Jg 2 1

J1: > est la moyenne de

Jg, 2

relatif à l’état de rotation considéré. Pour la molécule de formol 1= 1 ou

0,

donc F

peut prendre

les valeurs

J +

1, J,

J - 1. En ce

qui

concerne le 2e terme de

(5)

(10),

l’examen des

symétries

de la molécule de formol montre que tous les termes de la forme

h 9 12g’

avec

g # g’

sont nuls. On obtient :

En

appendice

II on

indique

la manière de calculer les éléments de matrice

ut 1 I1g I2g u

>. En

remplaçant

dans

l’expression (15)

on trouve la contribution

correspondante

à

l’énergie hyperfine

Le facteur r

dépend

des nombres

quantiques IJF ;

son

expression

est donnée en

appendice

II.

Dans le cas de la molécule de

formol ry

= r, rx = rZ =

0, le

facteur entre crochets devient :

Par suite les

énergies hyperfines

d’un état de rotation s’écrivent :

Les valeurs de

J2g >

sont données par les

expressions [15] :

E(x)

=

E(l,

x, -

1)

est

l’énergie

réduite

(tabulée

en réf.

11 16 est

le

paramètre d’asymétrie 11 .

Sachant que la fonction d’onde résultant du

produit

de la fonction de rotation par celle de

spin

doit

être

antisymétrique

dans

l’opération

de

permutation

des deux

protons,

on montre que seules les transitions

correspondant

à

K_ 1 impair présentent

une structure

hyperfine.

A

partir

des fonctions de

spin CfJ(l)

et

CfJ¡(2)

des

protons

on obtient trois combinaisons linéaires

symétriques (correspondant

à un

spin

résul-

tant I =

1)

et une

antisymétrique (correspondant

à I =

0).

On classe

[12]

les niveaux

d’énergie

d’une

toupie asymétrique

suivant les

représentations

irré-

ductibles du groupe de

symétrie D2

dont le tableau

de caractères est donné ci-dessous

(Tableau I).

Les

fonctions d’onde de rotation

appartiennent

donc

aux

quatre représentations A, Bx, By, Bz,

de ce groupe,

leur classement

dépend

de la

parité

des indices

K _ 1, K1

comme il est

indiqué

dans le tableau I. Les sym-

e et o boles

précisent

la

parité

de

K_ 1

et de

K1 :

TABLEAU I

Classement des niveaux de rotation d’une molé- cule

asymétrique

en

fonction

des

représentations

du groupe

D2

e

(pair) o (impair).

Dans

l’opération C2 qui échange

les deux

protons (l’axe

z est l’axe de

symétrie

molé-

culaire),

les fonctions de rotation ont la

parité

de

K _ 1. Puisque

la fonction résultante doit être anti-

symétrique,

les états

correspondant

à

K_ 1 pair

auront donc une fonction de

spin

telle que 1 = 0

(6)

et n’auront pas de

décomposition hyperfine.

On

observe des transitions

JK _

1 entre les deux compo- santes d’un doublet

K,

du

type :

Il en résulte que seules les transitions

correspondant

à

K- 1 impair présentent

une structure

hyperfine.

En

première approximation,

l’intensité d’une tran- sition est

proportionnelle

au carré de l’élément de

matrice de

l’opérateur

d’interaction V = -

J.1& pris

entre les 2 états

étudiés ; 6

est le

champ électrique

associé au

champ électromagnétique

induisant la

transition ;

il est

petit,

c’est-à-dire que la transition n’est pas saturée. Dans

l’approximation dipolaire, l’opérateur

d’interaction V s’écrit

[17] :

oc est un facteur

qui

mesure en fait le

champ

corres-

pondant

à 1

photon, a

et

a+

sont les

opérateurs

d’annihilation et de création de

photons ;

ils

opèrent

sur les

vecteurs n >, n

est un nombre

quantique qui

définit le nombre moyen de

photons.

La

pola-

risation du

champ

est définie par le vecteur e

dirigé

suivant l’axe F. Pour des transitions entre 2 niveaux

hyperfins,

l’élément de matrice s’écrit :

Sachant que le moment

dipolaire g

est

dirigé

suivant

l’axe z de

symétrie

de la

molécule, l’opérateur

pie = y cos Fz. On calcule

(21)

à

partir

des éléments

de matrice des cosinus directeurs

[18], [19] lesquels

connectent des états AI = 0. En outre, on observe des transitions

(AF

=

0,

±

1)

entre les

composantes supérieures (s)

et inférieures

(i)

de doublets K du

FIG. 3. - Transitions permises (au ler ordre) entre les compo- santes d’un doublet JK _ , 1 présentant une structure hyperfine.

(J = 5, K- 1 = 3)

type

AJ =

0,

AT = - 1

(Fig. 3).

En

fait, puisque

les

niveaux

d’énergie

sont

dégénérés

en

MF,

on calcule

le carré moyen des éléments de matrice de

l’opérateur

V en admettant que toutes les directions sont

équivalentes ;

on trouve :

avec

Les

expressions précédentes (22) donnent,

à condition

de les

multiplier

par 2 F + 1 pour tenir

compte

de la

dégénérescence,

les intensités des différentes raies AF =

0,

+ 1. On constate

l’égalité

des intensités

des transitions : F -+> F:t

1 et F +

1 - F.

Les intensités des

composantes hyperfines

corres-

pondant

aux différents doublets K étudiés sont

reportés

dans le tableau III.

Puisque

d’une

façon générale

toutes les

composantes

AF = 0 sont confon-

dues,

nous avons

indiqué

la somme des

pourcentages

des 3 transitions AF =

0 ;

par

exemple,

dans le

cas du doublet

43

on obtient pour F =

5,

4 et 3

respectivement 39,1 %, 30,1 %

et

24,3 %

dont la

somme est

93,5 %.

Les

composantes

AF = ± 1 ont une intensité très faible dont la valeur décroît

lorsque

J

augmente.

4. Résultats

expérimentaux.

- Nous avons

commencé par étudier l’efficacité des

blindages

en

(7)

observant des raies entre

doublets

K ne

présentant

pas de structure

hyperfine.

Nous avons étudié les

largeurs

à mi-hauteur de ces raies en

champ

d’irra-

diation faible. En admettant une

répartition

des

vitesses

[20]

dans le

jet en V3

exp -

v2/a2,

l’intensité de la raie passe par un maximum

[21] ] lorsque

2

RL%a

=

1,2

Te, sa

largeur

à mi-hauteur est alors Av =

1,072 oc/L,

R étant l’élément de matrice de

l’opérateur

d’interaction

pris

entre les deux états

concernés,

oc =

B/2 kT/m.

La

figure

4 montre une

raie

enregistrée

dans ces conditions avec une cellule de

longueur

L = 48 cm. Sa

largeur

à mi-hauteur de l’ordre de

1,1

kHz est en bon accord avec la

largeur

calculée

0,92

kHz

(dans

nos

expériences

a N 410

ms-1).

FIG. 4. - Enregistrement de la raie 22.

Les effets des

champs parasites

au niveau de la cellule

sont donc

négligeables.

On constate par contre

qu’en

l’absence de

blindage,

les raies sont fortement

élargies

par ces

champs électriques

et

magnétiques parasites.

On

peut

évaluer la valeur du

champ électrique parasite

moyen

Ep

en

remarquant

que l’effet

Stark,

inverse-

ment

proportionnel

à l’écart du doublet

K,

est d’au-

tant

plus grand

que la

fréquence

du doublet est

petite :

par

exemple,

la

largeur

à mi-hauteur de la raie

64 (224,5 kHz)

est de l’ordre de

1,8

kHz donc

supérieure

à celle de la raie

22

de

0,7

kHz.

Puisque

l’effet Zeeman sur ces transitions est du même ordre de

grandeur, g(64) - 1,2

et

g(22) -

2

(même supérieur

pour la raie

22)

on

peut

admettre que l’élar-

gissement supplémentaire

de la raie

64

est dû à l’efi’et Stark

parasite ;

on obtient

Ép N

14

mV/cm.

La

pré-

cision des mesures de

fréquence

relatives aux transi-

tions dont la

fréquence

est inférieure à 2 MHz

dépend

de cet effet

parasite.

Nous avons ensuite étudié les doublets K suscep- tibles de

présenter

une structure

hyperfine (K_1

1

impair).

En

champ

d’irradiation

faible,

la raie est

unique ;

elle

correspond

aux transitions dF = 0.

Ceci

provient

du fait que leur écart est

proportionnel

à la différence des carrés moyens de

Jg

dans l’état

supérieur

et inférieur

J9 >s - 9 >¡.

Cette différence est très

petite

pour toutes les raies

étudiées ;

l’écart des transitions OF = 0 calculé à

partir

des

constantes

hyperfines

est au maximum de l’ordre de 100 Hz

(transition 835-836).

C’est la raison pour

laquelle,

à

partir

des relations

(19),

nous avons

calculé

(Tableau II)

L’amélioration de la résolution de

l’appareillage

nous a

permis

de mesurer les

fréquences

des tran-

sitions AF = 0 avec

précision (colonne

2 du tableau

III).

Dans la 2e

colonne,

nous avons

également reporté

les valeurs calculées par la méthode de Kivel-

son

[22], [23],

en

prenant

les constantes de rotation suivantes

[1] ] (en MHz) :

Lorsque

le

champ

d’irradiation

croît,

les compo- santes

hyperfines

AF = ± 1

apparaissent.

Confor-

mément aux résultats

théoriques,

elles sont

symé- triques

par

rapport

à la raie centrale

qui s’élargit

sous

l’effet d’un début de saturation. Les

figures

5 et 6

montrent les

spectres

des raies

431-432

et

532-533.

Pour l’ensemble des

spectres,

les écarts

hyperfins (d’une composante

AF = ± 1 aux AF =

0)

relatifs

aux transitions F = J + 1 - F’ = J et TABLEAU Il

Valeurs de

j2

> =

1/2 j2 > S + j2

>

i]

calculées à

partir

des relations

( 19)

X = -

0,96103

(8)

FIG. 5. - Structure hyperfine de la raie 43 (9 = 2mV.cm-1).

F = J ---> F’ = J - 1 sont relevés dans le tableau III.

On a :

.

FIG. 6. - Structure hyperfine de la raie 5 3 (FI = 2,5 m V . cm-l).

avec

Chaque composante hyperfine

d’un

spectre

est attri- buée à une transition F -+ F’ déterminée de manière à obtenir des résultats cohérents pour l’ensemble

TABLEAU III

Valeurs observées et calculées de la

fréquence

centrale et des écarts

hyperfins

pour les transitions basse

fréquence

de la branche

Q

de

H2CO.

On donne

également

les intensités calculées

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 34, N" 10, OCTOBRE 1973

(9)

des mesures effectuées.

L’analyse

des résultats conduit

aux valeurs des constantes

hyperfines

suivantes :

Il est difficile de calculer

séparément Mxx

et

Myy

avec

précision

à

partir

de nos mesures. En

prenant Mxx - Afyy = - 9,1 ± 0,6

kHz

[6], [9]

déterminé

à

partir

des

spectres hyperfins

des transitions

ll

et

31

nous obtenons :

Nous avons pu améliorer les

précisions

concernant

Mxx

et

Myy :

nous avons utilisé les résultats

expéri-

mentaux d’autres auteurs sur les doublets

Il

et

21 (raies indiquées

par un * dans le tableau

IV),

et nous

avons résolu le

système

surdéterminé

d’équations

linéaires du

type (23)

en faisant fluctuer les

positions

des

composantes hyperfines

dans les intervalles déter- minés à

partir

des erreurs

expérimentales.

Les cal-

culs effectués au Laboratoire de calcul

numérique

de

la Faculté des Sciences de

Besançon

donnent alors les résultats suivants :

A

partir

de ces constantes, on calcule les écarts

hyper-

fins

lesquels

sont

reportés

dans la 5e colonne du tableau III. Dans le tableau IV on compare les valeurs

expérimentales

des écarts

hyperfins

observés par dif-

férents auteurs

[6]-[7]-[8]-[9]

aux valeurs déterminées à

partir

des constantes ci-dessus.

Pour

quelques

raies les

plus intenses,

nous avons

mesuré les intensités relatives des transitions AF = + 1 par

rapport

aux transitions AF = 0 en dessous de la saturation. On trouve par

exemple

50

%,

85

%

res-

pectivement

pour les transitions

43, 53

ce

qui

est en

accord avec les valeurs

calculées,

57

%,

88

%.

De la valeur de

b,

on déduit la distance moyenne des deux

protons : 1,90

+

0,02 À.

A

partir

de la struc-

ture moléculaire

[2]

on obtient

1,898

3

Á. Mg9 (expres-

sion

9.I)

est la différence de 2 termes,

qui peuvent

être

grands :

l’un

Mgg(n)B négatif dépend

des coordon-

nées des noyaux, l’autre

Mgg(e) positif dépend

de la

répartition

des o nuages »

électroniques

dans la

molécule.

Puisque

les constantes

Mxx

et

Mzz

sont

négatives,

les effets nucléaires excèdent donc les effets

électroniques

dans la rotation autour des

axes x et z ; par

contre,

les effets

électroniques

sont

prédominants

lors de la rotation autour de

l’axe y

car

Myy

est

positif.

Connaissant la structure molé- culaire

(Fig. 1)

on

peut

calculer la contribution

Mgg(n) ;

on obtient

14,13 Â-i, 6,41 Á -1

et

7,52 Â-1 respectivement

pour x, y, z. On en déduit la contribu- tion

Mi;)

et la valeur de :

on trouve

3,10 Â-’, 1,90 Â-’, 1,80 A-1 respective-

ment pour g = x, y, z. Pour ces

calculs,

on ne tient

pas

compte

des électrons 1 s des atomes de carbone et

d’oxygène

en admettant

qu’ils

neutralisent les effets des

charges

nucléaires

correspondantes.

TABLEAU IV

Structure

hyperfine

observée par

plusieurs

auteurs.

Comparaison

des écarts

hyperfins

observés et calculés

(à partir

des constantes

hyperfines ci-dessus)

(10)

A

saturation,

l’intensité

[5]

maximale des

signaux

observés avec un tel

spectromètre

est

proportionnelle

à 2

JK21/(2

J +

1)3

pour des

populations identiques

des doublets

JK-1"

Ce résultat est obtenu en tenant

compte

des effets de la

focalisation ;

il

signifie

que pour une même valeur de

K_ 1, l’amplitude

des

signaux

décroît très vite

lorsque

le nombre

quantique

J

augmente.

L’amélioration de la sensibilité nous a

permis d’observer,

avec un bon

rapport signal

sur

bruit,

de nouvelles transitions

(Fig. 7)

du

spectre

de rotation

correspondant

à de

grandes

valeurs de J

(124, 134, 185, 19.).

Les valeurs

expérimentales

des

FIG. 7. - Spectre de la raie 195.

fréquences

observées et calculées sont

indiquées

dans le tableau V. Nous avons de

plus

amélioré la

précision

des mesures de

fréquence

de transitions

déjà

observées

(raies indiquées

par un * dans le tableau

V).

En outre,

grâce

aux faibles

largeurs

des

raies,

nous avons résolu les raies

33

et

125

distantes

de 2

kHz ;

cette

dernière, qui

a une intensité

beaucoup plus

faible que la

33

est en

général masquée

par celle-ci.

TABLEAU V

Fréquences

observées et calculées

de

quelques

raies de dédoublement K du

formol

Les

fréquences

ont été calculées à l’ordre

(K

+

2)

en

prenants

=

0,098

369 9

[1],

par la méthode de Kivelson

[22].

La correction à l’ordre

(K

+

4)

est

très inférieure aux erreurs

expérimentales.

Les cor-

rections de distorsion

centrifuges

sont calculées par la méthode de Kivelson et Wilson

[23]

à

partir

des _

résultats de Oka et Morino

[24].

5. Structure

hyperfine

en

champ magnétique

fort.

- Les mesures sont faites à l’aide d’un

spectromètre analogue

à celui décrit dans le 2e

paragraphe,

la

cellule d’irradiation est

placée

dans l’entrefer

(7 cm)

d’un

électro-aimant (31

cm

0

des

pièces polaires)

de

façon

à ce que le

champ magnétique

soit perpen- diculaire au

jet.

La cellule d’irradiation a une lon- gueur de 8 cm pour que les raies ne soient pas

trop

élargies

par les

inhomogénéités

du

champ magnétique :

les

largeurs

des raies observées sont de l’ordre de 8 kHz.

En

présence

d’un fort

champ magnétique

B

(dirigé

suivant l’axe

Z)

le

couplage

IJ est très

petit

par rap-

port

à

l’énergie

Zeeman des

protons ;

on calcule donc

l’énergie

dans la

représentation

définie par les bons nombres

quantiques

suivants :

T T

Les

énergies

Zeeman et

hyperfines

des états rotation- nels de la molécule de formol s’écrivent :

Le 1 er terme

représente l’énergie

Zeeman due au

moment

magnétique

de rotation de la molé- cule

[25]-[26].

Le 2e terme est à l’interaction des moments

magnétiques

des 2

protons

avec le

champ appliqué.

Il n’affecte pas le

spectre puisqu’on

observe

des transitions

AM,

= 0. Les 2 derniers termes sont

respectivement

les

énergies hyperfines (spin-rotation

et

spin-spin)

en

champ

fort calculées à

partir

de

l’hamiltonien

(10).

Dans la

représentation envisagée,

les éléments de matrice

diagonaux

de

l’opérateur IK9

sont aussi ceux de

IKZ

cos

Zg qui

sont bien connus

[11 ]- [18].

On trouve alors :

On calcule

l’énergie hyperfine dipôle-dipôle E]1 (hamiltonien 15)

à

partir

des éléments de matrice

diagonaux

de

I1g I2g,

on obtient :

Pour les

champs

utilisés

(quelques

centaines de

Gauss)

nous

négligeons

les effets de

susceptibilité,

les effets d’écran

magnétique [27],

l’effet Stark

au mouvement des molécules dans le

champ magné- tique [20].

Le

champ

d’irradiation 6 est

linéaire, perpendi-

culaire au

champ B ;

au 1 er

ordre,

seules les transitions

dipolaires électriques

entre 2

composantes

Zeeman d’un doublet K du

type AMJ = ±

1 sont

permises.

Le spectre

est

composé

de 2 raies situées de

part

et

_ d’autre

de la

fréquence

centrale du

doublet ;

sur cha-

cune

d’elles,

on n’observe pas de

décomposition

(11)

hyperfine qui

est bien inférieure à la

largeur

des raies.

Lorsque

le

champ

d’irradiation

augmente,

il

apparaît

de nouvelles résonances

AMj =

±

(2 k

+

1) (k entier),

mettant en

jeu plusieurs photons

de même

énergie [28].

Ces transitions sont de l’ordre de

JlS(/lS/gpB)2k,

elles sont rendues

permises

par suite

du

couplage

résonnant entre 2 sous-niveaux Zeeman de la molécule « habillée de

photons »

par l’inter- médiaire de 2 k autres niveaux

d’énergie

différente.

Ces résonances

apparaissent lorsque

en

négligeant

les

déplacements

radiatifs. Les meil- leures conditions d’observation de ces transitions sont

remplies lorsque l’amplitude 8

du

champ

d’irradiation est telle que :

et que

R(2k+

1) est l’élément de matrice de la transition

Sur les

expressions (25)

et

(26)

on constate que

EI, « Ejj, l’énergie hyperfine

est de la forme

aM, Mj

par suite l’écart entre les

composantes hyperfines

des résonances

AMj

= ±

(2 k

+

1)

est

(2 k

+

1)

a.

Comme il est

indiqué

en référence

[28]

il est alors

possible

de résoudre la structure

hyperfine

sur les

transitions pour

lesquelles k

= J - 1 alors que les

largeurs

des raies ne

permettent

pas de l’observer

sur les transitions

AMj

= ± 1. C’est ainsi que pour la raie

431-432’

bien

que

les écarts

hyperfins

soient

de l’ordre de 2

kHz,

nous avons pu observer la struc- ture

hyperfine

sur les transitions

Ami

= - 7 pour des

champs magnétiques compris

entre 70 G et 230

G, l’amplitude

du

champ

d’irradiation étant

comprise

entre

0,7 V.cm-1

et 2

V.cm-1.

Les

spectres [28]

présentent

trois

composantes MI

=

1, 0, - 1,

de même

intensité,

distantes de 27 ± 4 kHz. On trouve donc :

ce

qui

est en accord avec la valeur obtenue à

partir

des résultats

précédents.

6. Conclusion. - Pour étudier la structure

hyper-

fine

magnétique (de

l’ordre de

quelques kHz)

des

transitions basse

fréquence

du

formol,

nous avons

été conduits à améliorer la sensibilité et la résolution d’un

spectromètre

à

jet

moléculaire.

On observe les

composantes hyperfines

AF = ± 1

situées de

part

et d’autre de la raie centrale

qui

cor-

respond

aux transitions AF = 0 non résolues. La finesse des raies nous a

permis

de mesurer les

fréquences

des transitions avec une

grande précision.

Des résul-

tats

expérimentaux,

nous déterminons en outre les constantes de

couplage hyperfines

avec une

précision

encore non atteinte. En améliorant la sensibilité de

l’appareillage,

nous avons pu observer de nouvelles transitions du

spectre

de rotation. Nous montrons enfin comment nous avons observé la structure

hyper-

fine en

champ magnétique

fort sur les transitions

AMj

= -

7,

les écarts

hyperfins

sont en accord avec

les observations et déterminations

précédentes.

Remerciements. - Nous remercions M. le Pr. Theo- bald J.

G.,

Directeur du

Laboratoire,

et M.

Genty

C. pour l’aide efficace

qu’ils

ont

apportée

au cours

de ce travail.

APPENDICE 1

Les

parties diagonale Jeh1)

et non

diagonale Je¡2)

par

rapport

à la fonction d’onde

électronique

s’écrivent

[29], [30] :

On a vK = co 1B rK

(w

étant la vitesse

angulaire

de

rotation).

(12)

On

développe

le double

produit

vectoriel comme suit :

Par suite la

partie diagonale Hh(1)

se met sous la forme :

Avec :

Quant

à

l’expression (2.I)

en tenant

compte

de

(7)

elle s’écrit

également

sous la forme :

avec :

Par suite les termes

(5a)

et

(5b)

s’écrivent :

avec

Flygare [31] ]

a montré

qu’en posant :

on trouve pour

composantes

du tenseur :

La transformation

(8 . I)

revient à définir les moments

angulaires électroniques

par

rapport

au K-ième noyau.

Le ler terme de

(9.I)

est

indépendant

de la fonction d’onde

électronique

et ne

dépend

que de la

position

des

noyaux. Le 2e terme

dépend

des états

électroniques

excités.

APPENDICE II Calculons

Les éléments de matrice

u ) J9 ( u’

> et

u I IK9 1 u’ >

sont obtenus à

partir

des résultats de Posener

[32]

(avec

l’identification suivante :

J2 Ji J12 Jo J - 12 Il IFJ).

Les éléments de matrice de

J9

sont

diagonaux

en

(13)

Il 12 IJF ; Jg

ne connecte que des états AK =

0,

±

1,

par

suite u’

> ne

peut

différer

de u

> que par i. Les éléments de matrice

ut 1 ¡Kg u’

> se mettent sous la forme d’un

produit

de 3 éléments de matrice réduits

[32] :

Chaque

élément de matrice réduit

indique

une

dépendance

de l’élément de matrice en des nombres

quantiques

déterminés. On doit avoir I’ =

I,

F’ =

F,

J’ = J.

Lorsque Il

=

12

on trouve :

et finalement :

Cherchons les éléments de matrice

diagonaux de 119 I29

dans la

représentation (12).

Ils s’écrivent :

Lorsque h

=

12,

en tenant

compte

de

(1.II)

et

après

avoir

explicité

les éléments de matrice réduits

on obtient :

On a les relations suivantes

[12] :

Par suite D se met sous la forme :

où l’ est L1

dépendent

de

F, J,1.

En

prenant

I = 1 on obtient pour

T,

les

expressions

suivantes :

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