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Mesure de la structure hyperfine de niveaux 6p, 7p, 4f et 5f du 129Xe et 131Xe

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00209138

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00209138

Submitted on 1 Jan 1979

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Mesure de la structure hyperfine de niveaux 6p, 7p, 4f et 5f du 129Xe et 131Xe

X. Husson, J.P. Grandin, H. Kucal

To cite this version:

X. Husson, J.P. Grandin, H. Kucal. Mesure de la structure hyperfine de niveaux 6p, 7p, 4f et 5f du 129Xe et 131Xe. Journal de Physique, 1979, 40 (6), pp.551-555. �10.1051/jphys:01979004006055100�.

�jpa-00209138�

(2)

Mesure de la structure hyperfine de niveaux 6p, 7p, 4f et 5f

du 129Xe et 131Xe

X. Husson, J. P. Grandin et H. Kucal (*)

Laboratoire de Spectroscopie Atomique (**), Université de Caen, 14032 Caen Cedex, France

(Reçu le 8 février 1979, accepté le 27 février 1979)

Résumé.

2014

Les auteurs ont mesuré les constantes de structure hyperfine de 5 niveaux des configurations 5p5(6p + 7p), de 1 niveau de la configuration 5p5 4f et de 1 niveau de la configuration 5p5 5f des xénon 129 et 131 par une méthode de croisement de niveaux.

Abstract.

2014

The authors have measured the h.f.s. of 5 levels of the 5p5(6p + 7p) configurations, 1 level of the

5p5 4f and 1 level of the 5p5 5f configuration of 129Xe and 131Xe by a level crossing technique.

Classification

Physics Abstracts

32.80B - 35.10F

Introduction.

-

Des mesures de constantes de struc- ture hyperfine des niveaux des configurations basses

du xénon ont déjà été réalisées au moyen de techniques

interférentielles par S. Liberman [1, 2] et par D. A. Jackson et M. Coulombe [3]. Il est intéressant de reprendre ces mesures par une autre technique qui

est celle des croisements de niveaux en champ fort

afin d’une part d’améliorer la précision des mesures

existantes et d’autre part de déterminer des constantes

non encore mesurées. L’utilisation d’un laser accor-

dable permet par une excitation sélective des niveaux

atomiques l’obtention de signaux avec un bon rap- port signal sur bruit. Cette méthode a déjà permis

à E. Giacobino [4, 5] d’étudier avec précision la

structure hyperfine des niveaux de la configuration 2p’ 3p du néon et à nous-mêmes de déterminer les constantes de structure hyperfine de 1 niveau du

néon [6] et de 3 niveaux du krypton (à paraître).

En utilisant un laser à colorant à Nile blue et Oxazine 750 nous avons pu mesurer des constantes de structure hyperfine de 7 niveaux dans chacun des

isotopes 129Xe et 13’Xe.

Dans une première partie nous décrivons le dis- positif expérimental utilisé et dans une seconde partie nous exposons et discutons les résultats obtenus.

l. Dispositif expérimental (Fig. 1). - Une cel-

lule C est remplie sous une pression de 0,3 torr de

xénon enrichi à 60 % soit en isotope 129 (1

=

1/2)

Fig. 1,

-

Montage expérimental.

[Experimental set-up.]

soit en isotope 131 (1 = 3/2). Une décharge continue, douce, permet de peupler les niveaux de la configu-

ration 5p5 6s à partir desquels nous excitons à l’aide

du laser accordable (L) les niveaux que noùs voulons étudier (seul le niveau 5f(3/2) 1 1 est excité à partir

du niveau Sd(1/2) 0 l. La cellule est placée au

centre de l’entrefer d’un électroaimant (Drusch

E. A. F. 16 H). L’homogénéité relative du champ magnétique Ho dans le volume occupé par la cellule est de 5 x 10- 5 environ. Le faisceau laser est issu d’un laser à colorant (CR 490) pompé par un laser à krypton ionisé (CR 750 K) dont l’alimentation est modulée à une fréquence v --- 300 Hz à l’aide d’un

générateur B.F. Le laser à colorant est accordé sur

la transition atomique voulue. La lumière de fluo-

rescence du niveau étudié est détectée perpendiculai-

rement à Ho en polarisation J et à l’aide de deux (*) Adresse actuelle : Institut Fisyki U.J., Ul Reymonta 4,

30059 Cracovie, Pologne.

(**) Associé au C.N.R.S.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01979004006055100

(3)

552

photomultiplicateurs PM, et PM2 (Hamamatsu R.

928) placés derrière deux monochromateurs à réseaux

Mi et M2. Les signaux d’anode des photomultipli-

cateurs sont opposés à l’entrée d’une détection syn- chrone (D.S.), dont le signal de référence est fourni

par le générateur basse fréquence. Le champ magné- tique est balayé de façon répétitive autour de la position de croisement et, pour améliorer le rapport signal sur bruit, le signal à la sortie de la détection

synchrone est accumulé dans les mémoires d’un

analyseur multicanal (A.M.). En fin d’accumulation le contenu des mémoires est transcrit sur une table X. Y La mesure du champ magnétique se fait à l’aide

d’un magnétomètre à protons avant et après chaque

série d’expériences. La stabilité du champ magnétique

s’est révélée bonne et la précision sur la mesure du champ magnétique est évaluée à 0,03 G. (Pour obtenir

une bonne stabilité du champ magnétique, en dépit

de l’hystérésis, il était nécessaire, à chaque change-

ment de croisement étudié, d’amener le champ magné- tique à sa nouvelle valeur moyenne et de la faire

balayer répétitivement, dans les conditions de l’expé-

rience proprement dite, pendant plusieurs heures

avant de commencer les mesures.)

2. Résultats expérimentaux.

-

2.1 POSITION DES

CROISEMENTS.

-

Le dispositif expérimental décrit ci-

dessus permet la détection de signaux de croisement de niveaux hyperfins AMF

=

2. Dans le cas du

xénon 129 (1

=

1/2) on prévoit un croisement pour les niveaux de J

=

1 et trois pour les croisements de J

=

2, dans le cas du xénon 131 (1

=

3/2), deux

croisements pour les niveaux de J

=

1 et 7 pour les niveaux de J = 2.

Nous avons déterminé la position d’un certain nombre d’entre eux (Tableau I) en faisant un ajuste-

ment par ordinateur, sur les enregistrements expé- rimentaux, d’une courbe symétrique de Lorentz

superposée à un fond linéaire. La figure 2 montre

le résultat d’un tel ajustement pour le croisement le

Tableau I.

-

Position des croisements de niveaux en

gauss.

Fig. 2. - Exemple de courbe obtenu pour le niveau 7p(3/2) 1.

[Typical experimental curve for the 7p(3/2) 1 level.]

plus intense du niveau 7P(3/2) 1 ] du 131Xe. Une

telle courbe est obtenue au bout de 10 à 15 accumu-

lations environ de 52 s chacune. Les croix ( + ) repré-

sentant les points théoriques ajustés. La pente sur

laquelle apparaissent les courbes de croisement peut être due à l’influence du champ magnétique sur la décharge ou à un effet de balayage magnétique des

niveaux étudiés. Elle est représentée sur la figure 2

par des tirets.

Dans la plupart des cas nous avons enregistré

pour chaque croisement un nombre égal de courbes,

10 en champ croissant et 10 en champ décroissant, afin d’éliminer les effets dus aux constantes de temps instrumentales. L’incertitude L1l que nous avons

pris sur la dispersion des mesures a été déterminée de la façon suivante. La valeur moyenne des mesures en champ croissant donne une valeur Ac, en champ

décroissant Ad. Nous avons ajouté la quantité Ad - Ac

Ad - Ac /2 à chacune des valeurs obtenues en champ

croissant et retranché cette quantité aux valeurs

obtenues en champ décroissant. Puis nous avons

calculé l’écart quadratique ô à la dispersion de

ces dernières valeurs. Et nous avons pris comme

incertitude A, = b.

Lorsque pour des raisons des temps d’accumula- tions longs nous avons enregistré un nombre plus

faible de courbes (3 à 4 dans chaque sens du champ magnétique), nous avons pris pour incertitude L1l l’écart entre les valeurs extrêmes obtenues.

L’incertitude L1 que nous avons portée en face de chaque position de croisement tient compte en outre d’un certain nombre d’erreurs systématiques pos- sibles qui ont été étudiées en détail par E. Giaco- bino [5] et que nous rappelons ci-dessous :

- Effets liés à la courbure graphique représentant

la variation en fonction de Ho de l’énergie des sous-

niveaux.

-

Cette courbure entraîne un déplacement

et une asymétrie de la courbe de croisement. Pas

plus que dans le cas du néon 21 le déplacement lié

à cet effet n’est appréciable à notre précision. Par

contre nous avons tenu compte de l’asymétrie de la

courbe de croisement dû à cet effet qui entraîne une

erreur L12 dans le dépouillement des courbes expéri-

mentales.

(4)

-

Effet lié aux directions de détections.

-

Si la direction de détection n’est pas rigoureusement per-

pendiculaire à la polarisation excitatrice, il apparaît

une partie antisymétrique dans les courbes de croi- sements ; un calcul d’ordre de grandeur nous a

montré que dans notre cas, compte tenu de la pré-

cision avec laquelle nous pointons le centre des

courbes de croisement, cet effet pouvait être négligé.

-

Déplacement aux transitions virtuelles [7]. - Lorsque la raie de pompage n’est pas centrée sur la raie d’absorption il risque de se produire, par pom- page optique, un déplacement des niveaux. Nous

avons vérifié qu’il n’y a pas de variations détectables de la position de croisement avec la puissance laser.

Nous pouvons donc négliger cet effet.

-

Effet dû à la superposition accidentelle de courbes de résonance de saturation.

-

Dans un champ magné- tique Ho, un même atome peut interagir à la fois

avec la composante r+ d’un mode et avec la compo- sante J- d’un autre mode, si l’écart en fréquence

entre ces modes est égal à 2 gj pHo et si le laser

fonctionne en modes bloqués, il apparaît alors en champ fort une résonance de saturation. Il arrive dans notre cas que, sans qu’on en connaisse la raison,

les modes de notre laser se synchronisent et nous

avons observé des résonances de saturation dans des

champs allant jusqu’à 1 000 G. Nous avons évité ce

genre d’erreur entraînée par la superposition d’une

courbe de croisement de niveau et de résonance de saturation en mesurant, lorsqu’il y avait un doute, la position du croisement étudié pour différentes

longueurs de la cavité laser ce qui a pour effet de modifier l’intervalle entre modes et donc la position

des résonances de saturation.

D’autre part, à titre de précaution, nous avons

vérifié qu’il n’y avait pas de corrélation, entre l’in- tensité du courant de décharge dans la cellule et la position du croisement de niveaux observé.

-

Nous avons pris enfin une incertitude d3 liée

à un léger défaut de linéarité de balayage du champ magnétique. Nous avons évalué cette incertitude en

calculant le déplacement b’ d’une courbe Lorentzienne

théorique à ce défaut de linéarité. Nous avons

corrigé chaque position de croisement de la valeur b’

et pris comme incertitude sur cette correction Li 3

=

ô’/2.

-

Une dernière remarque concerne les niveaux de J = 1 du xénon 131. Nous détectons le croise- ment Cl des sous-niveaux F = 5/2, MF

=

± 5/2 >

et F’

=

3/2, ml = ± 1/2 ) (signe + ou - suivant

que le signe de la constante de structure hyperfine dipolaire magnétique A est négatif ou positif). Or

on prévoit un autre croisement C2 qui est beaucoup plus faible et plus large que le croisement Cl et qui

est plus ou moins voisin de celui-ci suivant la valeur de B, constante de structure hyperfine quadrupolaire électrique. Pour B = 0, Cl et C2 sont confondus.

Nous n’avons réussi à observer C2 pour aucun des niveaux de J

=

1. Un calcul d’ordre de grandeur du

déplacement de Cl entraîné par la présence de C2

nous montre qu’il est tout à fait négligeable à notre précision.

Pour les niveaux des configurations 5p’(6p + 7p)

les largeurs des croisements sont comprises entre 5

et 12 G. L’approximation qui consiste à considérer

que les courbes de croisements se présentent sur un

fond linéaire semble raisonnable et nous prenons

comme incertitude sur la position des croisements :

Pour les niveaux 4f(3/2) 1 et 5f(3/2) 1 la largeur

des croisements est de plusieurs dizaines de gauss.

L’approximation précédente n’est plus justifiée. Il est

dans ce cas difficile de donner a priori une incertitude

sur la position des croisements. Nous verrons,

néanmoins, au paragraphe suivant qu’une incerti-

tude prise arbitrairement au dixième de la largeur

rend compatibles nos mesures.

La position des croisements et les incertitudes cor-

respondantes sont portées dans le tableau 1.

2.2 DÉTERMINATION DES CONSTANTES DE STRUCTURE HYPERFINE. - Dans le cas du xénon 129 la position

des croisements dépend principalement du rapport

AIgJ où gJ est le facteur de Landé du niveau étudié.

Dans le cas du xénon 131 la position des croisements

dépend principalement de Algj et B/gj. De façon plus précise, la position des croisements dépend également de gl facteur de Landé nucléaire. En outre, elle peut être modifiée par les interactions

hyperfines et Zeeman entre le niveau étudié et les

autres niveaux voisins. A notre précision ces interac-

tions ne sont pas négligeables et sont prises en compte dans un calcul de perturbation au second ordre.

Pour faire ce calcul nous avons utilisé les fonctions d’onde de couplage intermédiaire calculées, suivant

une étude paramétrique des niveaux d’énergie, par S. Liberman [2], pour les configurations 5p5(6p+7p).

D’autre part nous avons calculé les fonctions d’onde de couplage intermédiaire des configurations 5p5 4f

et 5p5 5f par cette même technique. Pour cela nous

avons fait l’approximation simplificatrice que cha-

cune de ces configurations est isolée. En fait elles sont vraisemblablement perturbées par les voisines.

Néanmoins les résultats que nous avons obtenus quant aux énergies des niveaux sont relativement satisfaisants. Nous avons utilisé ces fonctions d’onde pour calculer les corrections au second ordre.

Pour les niveaux de J

=

1 du xénon 131, la position

du croisement Cl dont nous avons déjà fait mention

dépend principalement des valeurs A/g J. Pour déter-

miner ce rapport nous avons donné à B les valeurs

théoriques calculées par Liberman [2] pour les niveaux de configurations 5p5(6p + 7p) et par nous- mêmes pour les niveaux 4f (3/2) 1 et 5f(3/2) 1 1

pour lesquels nous avons obtenu B = 0,84 mK.

Nous avons négligé l’incertitude sur B dans la déter-

(5)

554

mination de l’incertitude sur A car on calcule qu’une

erreur de 10 % sur ces valeurs de B n’entraîne pas de variation notable sur la détermination de A.

Ainsi pour les niveaux de J

=

1 et 2 du xénon 129 et les niveaux de J

=

1 du xénon 131 l’incertitude relative sur la valeur de Algj sera la même que celle

sur la position des croisements de niveaux.

Pour les niveaux de J = 2 du xénon 131, la position

des croisements dépend à la fois de A/g, et B/gj.

Nous avons mesuré la position de quatre croisements pour le niveau 6p’(3/2) 2 1 et de trois croisements pour le niveau 6p(3/2) 2 1. Par ajustement de A/gj

et B/gj nous avons dans les deux cas pu rendre compte de la position des croisements. Les incertitudes A.

et Ab sur les valeurs de AIgJ et Blgj sont prises telles

que, si on augmente AlgJ de Aa ou B/gJ de db, on ne puisse plus rendre compte simultanément des posi-

tions des divers croisements observés compte tenu des marges d’incertitude sur ces positions.

Enfin, pour déterminer les valeurs de A et B, nous

avons utilisé des valeurs de facteurs de Landé mesu-

rées par interférométrie Fabry-Pérot (Huet et al., à

paraître) et par double résonance (X. Husson et

J. P. Grandin, ,à paraître) nous avons de plus pris g(4f(3/2) 1)

=

g(5f(3/2) 1) ,

ces deux niveaux étant homologues dans les confi-

,

gurations 5p5 4f et 5ps 5f. Le signe de A et B est

déterminé par comparaison avec d’autres valeurs

exnérimentales et théorioues-

Tous ces résultats sont portés dans les tableaux II

et III. Ils y sont comparés à d’autres valeurs expéri-

mentales obtenues par interférométrie. L’incertitude relative que nous avons prise sur les valeurs des

constantes de structure hyperfine est la somme de

l’incertitude d’ sur le facteur de Landé et de l’incer- titude A ou Aa ou Ab définie au paragraphe précédent.

On constate que, dans la plupart des cas, A’ » A

ou Aa. Donc si on peut, dans l’avenir, obtenir une amélioration sensible sur les valeurs de facteur de Landé, nous aurons plus de précision sur A. En dépit de cela, la précision sur les valeurs de constantes

hyperfines a été amélioré d’un facteur variant de 1,5

à 16. De plus nous avons mesuré quatre constantes

de structure hyperfine qui, à notre connaissance, ne

l’avaient pas été antérieurement. Il s’agit de

pour le xénon 131.

Dans le tableau IV nous avons porté les valeurs

I129 x A129//13l X A131, rapports connus avec une bonne précision puisque l’incertitude sur gJ s’élimine.

Ces rapports sont très voisins du rapport des moments

magnétiques nucléaires Ù1l291/1l3l) qui vaut

A notre précision, nous ne détectons donc pas d’ano- malie de structure hyperfine. Par ailleurs, une mesure

Tableau II.

-

Xénon 129.

Tableau III.

-

Xénon 131.

(*) Ce travail. A et B sont exprimés en mk.

(**) Jackson et Coulombe [3].

(***) Liberman [1].

(****) A. Bohr, J. Koch, E. Rasmussen [9].

(6)

Tableau IV.

-

Rapport 11129 X A 129 /I131 A 131 1 1.

·

Rapport des moments magnétiques nucléaires

très précise du rapport 129 x A 129l h 31 X A131 a déjà été faite par Faust et McDermott [8] sur le

niveau métastable 6s(3j2) 2 1 et a été trouvée égale

à - 1,125 09 ± 0,000 01 soit une valeur très légè-

rement différente du rapport /11291/1131. Pour la

configuration 5p5 6s cette anomalie de structure hyperfine est de l’ordre de grandeur de la précision

de nos meilleures mesures. Comme on peut s’at- tendre à une anomalie plus faible pour une confi-

guration 5p’ np, il n’est pas étonnant que nous n’en ayons pas décelée expérimentalement.

En conclusion l’utilisation d’un laser accordable excitant sélectivement des niveaux du xénon, nous a permis d’obtenir des signaux de croisement de niveaux,

avec un bon rapport signal sur bruit, aisément exploi-

tables pour déterminer des constantes de structure

hyperfine. La précision sur ces valeurs a pu être ainsi sensiblement améliorée. Nous pensons étendre ces mesures à d’autres niveaux du xénon et du krypton

en utilisant un laser accordable à Coumarine.

Remerciements.

-

Les auteurs tiennent à remercier Monsieur le Professeur J. Margerie pour les nom- breux conseils et l’aide efficace qu’il n’a cessé de leur

prodiguer.

Bibliographie [1] LIBERMAN, S., J. Physique 30 (1969) 53.

[2] LIBERMAN, S., Thèse Orsay (1971).

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[5] GIACOBINO, E., Thèse Paris VI (1976).

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[8] FAUST, W. L. and McDERMOTT, M. N., Phys. Rev. 123 (1961)

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[10] BRUN, E., OESER, J., STAUB, H. H., TELSCHOW, C. G., Phys.

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Références

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