HAL Id: jpa-00207315
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Submitted on 1 Jan 1972
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Étude à priori de l’influence des effets relativistes sur la structure hyperfine de 129Xe et 131Xe
E. Luc-Koenig
To cite this version:
E. Luc-Koenig. Étude à priori de l’influence des effets relativistes sur la structure hyperfine de 129Xe et 131Xe. Journal de Physique, 1972, 33 (10), pp.847-852. �10.1051/jphys:019720033010084700�.
�jpa-00207315�
ÉTUDE A PRIORI DE L’INFLUENCE DES EFFETS RELATIVISTES SUR LA STRUCTURE HYPERFINE DE 129Xe ET 131Xe
E. LUC-KOENIG
Laboratoire Aimé
Cotton, CNRS, 91-Orsay,
France(Reçu
le 9 mai1972)
Résumé. 2014 Nous avons déterminé à l’ordre zéro dans
l’approximation
duchamp
central les fonctions d’onde relativistes 5 p, 6 p, 7 p, 6 s et 5 d du xénon. Ceci nous apermis
de calculer apriori
la structure
hyperfine
des niveaux lesplus
bas des spectres desisotopes
129 et 131. Lacomparaison
de nos résultats avec ceux d’un traitement
empirique
permet deséparer
l’influence des effets rela- tivistes de celle des interactions deconfigurations
lointaines.Abstract. 2014 We determine to zero order in the central
potential approximation,
the relativistic wavefunctions 5 p, 6 p, 7 p, 6 s and 5 d of XeI. This allows us tostudy
apriori
thehyperfine
structure of the lowest levels of 129Xe and 131Xe.
Comparison
of our treatment and aparametric study
shows the relativeimportance
of relativistic effects and farconfiguration
interactions.33, 1972,
Classification : Physics Abstracts
13.20
Introduction. - Dans un
précédent
article[1]
nousavons
exposé
une méthodepermettant
de déterminer des fonctions d’onde relativistes dansl’approximation
du
champ
central et nous avons montré sur le casparticulier
de CsIquelques exemples d’application
decette méthode - calcul des niveaux
d’énergie
d’unspectre,
de constantes de structurehyperfine
et deprobabilités
de transition. Legain
obtenu parrapport
à un traitement non relativiste nous a conduit à étendrecette étude à des
spectres plus complexes
d’atomesmoyennement
lourds. Le cas de XeIparaissait parti-
culièrement
intéressant,
d’unepart
à cause de lasimplicité
relative duspectre
de cet atome -spectre
à un trou et un électron - d’autrepart
à cause dugrand
nombre de donnéesexpérimentales
concernantla structure
hyperfine
desspectres
desisotopes
129 et131.
L’interprétation théorique
de ces structureshyper-
fines effectuée par S. Liberman
[2], [3], [4]
a montrél’influence des effets relativistes et des interactions de
configurations
lointaines. Nous avons doncessayé
dejustifier
ces résultats par un calcul apriori
de la struc-ture
hyperfine
de XeI.I.
Rappels théoriques.
-L’opérateur
relativistequi apparaît
dans l’étude des structureshyperfines
est un
opérateur monoélectronique
dont on connaîtles éléments de matrice entre états relativistes à une
particule,
cequi
conduit à décrire les étatsatomiques
sur une base
jj.
Pour éviter les difficultés que cela entraîne dans l’étude despectres
àplusieurs
électronsoptiques,
Sandars et Beck[5]
ont montré dans lecadre d’un modèle à
potentiel
central que l’onpeut
trouver un
opérateur équivalent qui, pris
entre desétats non
relativistes 1
>, conduit aux mêmes élémentsde matrice que
l’opérateur
relativistepris
entre étatsrelativistes ).
Les états relativistes ont pour
expression :
où
1
=2 j - 1,
et les états non relativistes :Nous donnons
l’expression
del’opérateur
effectif de structurehyperfine
et nousrappelons
la méthodequi permet
d’obtenir les fonctions radiales relativistesGnlj(r)
etFnlj(r)
nécessaires à une étude apriori.
1)
OPÉRATEURS EFFECTIFS. - L’étude détaillée de l’hamiltonien de structurehyperfine
a étéexposée
dans
plusieurs
ouvrages[6],
nous nous contentons d’en donner le résultat.L’opérateur
de structurehyperfine dipolaire magné- tique
s’écrit :la sommation est étendue à tous les électrons de
l’atome, /(1) désigne l’opérateur spin
nucléaire etArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019720033010084700
848
MN moment
magnétique
nucléaire enmagnétons nucléaires,
I
spin nucléaire,
flN magnéton
de Bohrnucléaire,
e
charge
de l’électron.L’opérateur
relativistemonoélectronique
de rangun :
a pour
opérateur équivalent
w(Kk)(nl; n’ l’)
estl’opérateur
tensoriel double défini par son élément de matrice réduit[7]
Quant
aux coefficientsAKk
ils sont définis par :et
s’expriment
au moyen desgrandeurs
radialesSi on
néglige
les interactions deconfiguration Oj(1)
se réduit à :
expression qui peut
s’écrire sous la formeéquivalente :
Dans un traitement non relativiste le terme de contact
anl S(1) n’apparaît
que pour les électrons s, enoutre pour les électrons de nombre
quantique
1 = 0on a
bnl =
Cnl.L’opérateur
de structurehyperfine quadrupolaire électrique
a pourexpression :
K(2)
estl’opérateur purement
nucléaire :et
où Q
est le momentquadrupolaire électrique
dunoyau.
L’opérateur équivalent
àl’opérateur
relativiste1 1-1
les coefficients
AKk(nl, n’ l’) s’exprimant
en fonctiondes
intégrales
radiales :Si on s’intéresse aux éléments
diagonaux
l’opérateur w(02)2(nl; nl)
estproportionnel
àl’opéra-
teur
C(2) qui
est le seulprésent
dans un traitementnon relativiste.
2)
TRAITEMENT DE LA PARTIE RADIALE DES OPÉRA-TEURS. - Les constantes de structure
hyperfine
d’unniveau aJ de fonction
d’onde 1 03A8
> ont pour expres- sion :Ces deux
grandeurs s’expriment
comme des combi-naisons linéaires d’éléments de matrice
d’opérateurs w(xk)K(nl ; n’ l’)
calculés entre fonctions d’onde nonrelativistes ;
les coefficients x des combinaisons linéaires font intervenir les fonctions radiales relativistes. Dans le cas de XeI lapartie angulaire
décrite par lesopéra-
teurs
W(Kk)K
se calculesimplement
àpartir
des fonctionsd’onde en
couplage intermédiaire,
déterminéesempi- riquement
par S. Liberman[2].
Ce traitementempi- rique
tientcompte explicitement
des interactions deconfigurations proches
5p’(6
p + 7p)
et 5p’(6
s + 5d),
les interactions de
configurations
lointaines étantpartiellement prises
encharge
parl’opérateur
effectifaL(L
+1).
S. Liberman a traité les coefficients xcomme des
paramètres ajustables
par une méthode de moindres carrés où les valeursexpérimentales
sontAaJ
et
BaJ.
Pour évaluer a
priori
la valeur des coefficients xnous avons déterminé les fonctions radiales relati- vistes F et G par la méthode du
potentiel
centralparamétrique [1],
dont nousrappelons
lespoints
fondamentaux.
Si on ne tient pas
compte
des interactionshyperfines,
et si on traite le terme de Breit comme une
perturbation
du
premier ordre,
l’hamiltonien de l’atome s’écrit :où
H°
est la somme d’hamiltoniens de Dirac mono-électroniques correspondant
aupotentiel U(r)
etLe
potentiel U(r)
est une formeanalytique dépen-
dant d’un nombre réduit de
paramètres ok ;
ceux-cisont obtenus en minimisant soit
l’énergie
totale duniveau
fondamental,
soit l’écartquadratique
moyen entre lesénergies
observées et calculées aupremier
ordre d’un
petit
nombre de niveaux choisis dans lespectre.
Dans le cas de
XeI,
c’est lapremière option
que nousavons retenue, car il y a très peu de niveaux en cou-
plage jj
pur dans cespectre. L’expression U(r) dépend
de
cinq paramètres :
un par couche du coeur de nombrequantique
n.Nous donnons dans le tableau 1 la valeur de
l’énergie
totale
ET
du niveaufondamental,
ainsi que la contri- butionEB
des interactionsmagnétiques
au terme deBreit. Nos résultats sont en accord avec ceux de J. B. Mann et W. R. Johnson obtenus par la méthode de Hartree-Fock-Dirac
[8].
TABLEAU 1
Energie
totale et terme de Breit(Hartree)
du
niveau fondamental de
XeIII. Structure
hyperfine dipolaire magnétique
duxénon 129. -
L’isotope
du xénon de nombre demasse 129
possède
unspin
nucléaire I= 2
et unmoment
magnétique
nucléaire :(en magnétons nucléaires).
Nous donnons dans le tableau II les valeurs des
paramètres
de structurehyperfine de 129XeI,
obtenuespar notre calcul à
priori AP,
ainsi que cellesTE,
résultant du traitement
empirique
de S. Liberman[3].
Il y a trois
paramètres
par orbitale et desparamètres supplémentaires correspondant
à l’interaction entre lesconfigurations
5p5(6 p
+7 p)
d’unepart
et 5pl(6
s + 5d)
d’autrepart.
Nous avons vérifié que lesparamètres correspondant
auxopérateurs
ont une valeur
négligeable ;
nous ne les avons donc pasmentionnés.
Dans son étude
empirique
S. Liberman avait fixé à zéro lesparamètres anp,
pourlesquels
lesécarts-types
étaient nettement
plus grands que 1 anp 1,
ainsi que lesparamètres
relatifs à l’électron 5 d. Parailleurs,
il avaitégalé
pour les différentes orbitales np lesrapports
desparamètres analogues
de structurehyperfine
auxrapports Çnp correspondants.
La valeur obtenue a
priori
pour leparamètre asp
n’étant pas
négligeable,
nous avons effectué une étudeempirique TE2 analogue
àTE,
mais fixant ce para- mètre à la valeur obtenue apriori.
Cette valeur n’estqu’une
valeurapprochée qui
ne tient pascompte
des interactions deconfigurations,
et lacomparaison
de
TE,
àTE2 permet
dejuger
de l’influence dans uneétude
empirique
duparamètre
a5p sur les autresTABLEAU Il
Paramètres de structure
hyperfine magnétique
de129XeI (mK)
850
paramètres.
Les résultatsTE,
etTE2
sontvoisins ;
l’accord entre les valeurs des
paramètres bsp
ou a6sest bon. Par contre, la
dispersion
des valeurs duparamètre
csp estplus importante,
les valeursTE2
étant nettement inférieures aux valeurs
TE1.
L’accord entre les résultats AP et TE est satisfaisant.
La valeur AP du
paramètre b5p
est intermédiaire entreTE,
etTE2,
aussi bien pour lesconfigurations paires qu’impaires.
La valeur AP duparamètre csp
est
comprise
entre les valeursTE1
etTE2
obtenuesdans l’étude des
configurations impaires,
mais estinférieure à celles des
configurations paires.
La diffé-rence entre les valeurs c5p obtenues dans l’étude des
configurations paires
etimpaires
montre l’influencesur ce
paramètre
des interactions deconfigurations
lointaines dues à des excitations de l’électron externe.
Le calcul AP conduit à une valeur
trop
faible de a6s.Notons que ce
paramètre
est sensible au choix dupotentiel central,
les valeurs que nous avons obtenues étantcomprises
entre -125,7
et -138,8 mK. De plus,
l’étude
empirique
desconfigurations
5p5(6
s + 5d)
conduit à un écart
quadratique moyen
de 73cm-1,
donc à une détermination moins
précise
des para- mètres desconfigurations impaires
que de ceux desconfigurations paires. L’importance
de l’écart entre les valeurs TE et AP duparamètre
a6 S montre que les interactions deconfigurations
lointaines ont uneinfluence notable sur ce
paramètre.
A titred’exemple
nous avons évalué au second ordre la contribution au
paramètre
a6s des excitations 5p5
6 s - 5p 5
ns et5
P5
6 s ->ns-
5p5
6 sn’s ;
la valeur obtenue-
9,1
mK confirmel’importance
des interactions deconfigurations.
Dans le tableau III nous donnons la valeur du
rapport csp/b5p qui
estégal
à 1 dans le casclassique.
Un traitement relativiste
approché [9]
conduit à lavaleur
1,22.
Nous constatons que les valeursTE2
etAP sont voisines aussi bien pour les
configurations paires qu’impaires.
Le
rapport a5plb,p
est nul dans le casclassique
etvaut -
0,04
dans le traitement relativisteapproché [9],
valeur nettement inférieure à la valeur AP -
0,12.
Les
approximations
faites par Casimir pour évaluer lesintégrales Pnlj,n’l’j’
conduisent donc dans le cas du xénon à une sous-estimation de cerapport.
Notre traitement a
priori
de la structurehyperfine
de
129Xe permet
donc de mettre en évidence defaçon quantitative l’importance
des effets relativistes maisne
permet
pas de traiter les effets des interactions deconfigurations
lointaines. Lesparamètres
que nousavons déterminés
interprètent
defaçon
très satisfai- sante les constantes de structurehyperfine
mesuréespour les niveaux de
129XeI ;
l’accord est dequelques
pour cent.
III. Structure
hyperfine quadrupolaire électrique
duxénon 131. -
L’isotope 131Xe possède
unspin
nucléaire
I = 3/ 2
et un momentquadrupolaire
La structure
dipolaire magnétique
de cetisotope
estdéduite de l’étude
de 129Xe
et de la valeurprécise
durapport
des momentsmagnétiques M1291Ju131;
cecipermet
d’accéder aux valeursexpérimentales
des cons-tantes
quadrupolaires électriques BaJ
deplusieurs
niveaux. La
précision
sur les constantesBaJ
est parconséquent
moins bonne que celle sur les constantesdipolaires magnétiques AaJ,
cequi
rendplus
délicateune étude
empirique
de la structurequadrupolaire électrique.
Nous avonsrepris
l’étudeempirique
effec-tuée par S. Liberman
[4]
en améliorant ses résultats.Nous donnons dans le tableau IV les valeurs des
paramètres
de structurehyperfine quadrupolaire
élec-trique correspondant
auxconfigurations
5p5(6 p + 7 p)
et 5
ps(6
s + 5d)
obtenues dans notre traitement àpriori
AP et dans l’étudeempirique
TE. Nous avonsvérifié que le
paramètre
associé àl’opérateur
a une valeur
négligeable.
Dans le traitement TE lesparamètres
de l’électron 5 d sont fixés à zéro et commedans l’étude
précédente
lesrapports bnp (Kk)’/b5p (Kk)
sontégalés
àçnp/ ç 5p.
L’étude
empirique
desconfigurations
5p5 (6
s + 5d)
est assez délicate étant donné le nombre réduit de résultats
expérimentaux
concernant laconfiguration
5
p5
5 d et les incertitudes de ces mesures. Ceci se traduit par un écartquadratique
moyen élevé dans l’étude desconfigurations impaires.
Le calcul AP montre la faible valeur des constantes de l’électron 5 d. Le
paramètre b5p(11)
se fixe maldans l’étude TE et
prend
des valeurs différentes pour lesconfigurations paires
etimpaires.
Si on introduitdeux
paramètres b5p(11)
différents pour lesconfigura-
tions 5
p5
6 s et 5p5
5d,
lesparamètres
se fixentmieux ;
leparamètre
de laconfiguration
5p5
5 dprend
une valeur nettementplus grande,
tandis que celui de laconfiguration
5p5
6 s serapproche
de lavaleur obtenue pour les
configurations paires.
CeciTABLEAU III
TABLEAU IV
est sans doute lié à l’incertitude
expérimentale
sur lesconstantes
B aJ.
Cette incertitude est
peut-être
aussi enpartie
respon- sable de l’écart entre les différentes valeursempiriques
du
paramètre bsp(02) ;
notons que l’introduction de deuxparamètres bsp(11)
différents dans l’étude desconfigurations impaires
conduit pour leparamètre
b5p(02)
à une valeurplus proche
de celle obtenue dansl’étude des
configurations paires.
Les interactions deconfiguration
ont sans doute une influence nonnégli- geable
sur ceparamètre
et enparticulier
les corrections de Sternheimer[6] pourraient peut-être
rendrecompte partiellement
des écarts entre les différentes valeursempiriques
et àpriori
duparamètre bSp(02).
Nous donnons dans le tableau V les valeurs des constantes
B(2p 3/2)
du coeur 5p’.
Les résultats TEsont en accord avec ceux d’autres auteurs
[10], [11 ]
etavec ceux de
AP ;
ils diffèrent peu selon lesconfigura-
tions étudiées.
TABLEAU V
Le tableau VI
présente
la valeur durapport
b5p(ll)lb,,(02) ;
les calculs TE et AP donnent des résultats nettementsupérieurs
à la valeur du traitementrelativiste
approché [9].
L’écart entre les valeurscorrespondant
auxconfigurations paires
etimpaires
est lié à l’incertitude de la détermination de
b5p(11)
à
partir
des résultatsexpérimentaux,
ainsiqu’aux
interactions de
configurations lointaines, qui
là aussisont
importantes ;
parexemple,
nous avons évalué à0,038
mK la contributionapportée
auparamètre bsp(11)
par les excitations 5p5 nl
--> 5p4 nl 6
p.L’étude à
priori
desparamètres
de structurequadru- polaire électrique permet
de montrer defaçon précise l’importance
des effetsrelativistes ;
à côté de ceux-ciles effets des interactions de
configurations
lointaines ne sont pasnégligeables ;
leur étudeapprofondie permet-
trait d’atteindre avec une meilleureprécision
lemoment
quadrupolaire électrique
du noyau.Conclusion. - L’étude a
priori
de la structurehyperfine
desisotopes
129 et 131 de XeI conduit à des résultats en bon accord avec l’étudeempirique
deS. Liberman. La méthode de détermination des fonc- tions d’onde relativistes
déjà
utilisée avec succès dansl’étude de CsI
peut
donc s’étendre auxspectres
àplusieurs
électronsoptiques.
Notre traitement desTABLEAU VI
852
structures
hyperfines permet
dedistinguer
les effets relativistes de ceux descorrélations,
et d’évaluer defaçon approximative l’importance
de ces derniers.L’étude
quantitative
des interactions deconfigurations
lointaines soulève de nombreuses difficultés
théoriques
mais serait souhaitable.
Bibliographie [1]
KOENIG(E.),
Physica(à paraître).
[2]
LIBERMAN(S.),
J.Physique, 1969, 30,
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LIBERMAN(S.),
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LIBERMAN(S.),
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Wiley-Interscience,
NewYork,
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