HAL Id: jpa-00208315
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Submitted on 1 Jan 1975
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Étude paramétrique de la structure hyperfine du xénon I
M.C. Coulombe, J. Sinzelle
To cite this version:
M.C. Coulombe, J. Sinzelle. Étude paramétrique de la structure hyperfine du xénon I. Journal de
Physique, 1975, 36 (9), pp.773-779. �10.1051/jphys:01975003609077300�. �jpa-00208315�
ÉTUDE PARAMÉTRIQUE DE LA STRUCTURE HYPERFINE DU XÉNON I
M. C. COULOMBE
(*)
etJ. SINZELLE
Laboratoire
Aimé-Cotton, C.N.R.S. II,
Bâtiment 505 91405Orsay,
France(Reçu
le 16 décembre1974,
révisé le 6 mars1975, accepté
le 11 avril1975)
Résumé. 2014
Après
une étudeparamétrique
de la structure fine de l’ensemble des 5 configurations5p5(6s,
7s, 5d, 6d et 7d) de Xe I, une étudeparamétrique
de la structurehyperfine
de l’isotope 129est
présentée.
Quatreparamètres
suffisent pourinterpréter
l’ensemble des résultatsexpérimentaux
et retrouver les constantes de structure
hyperfine
du c0153ur5p5.
Abstract. 2014 A
phenomenological
study of themultiplet
structures of the mixed odd-low configura-tions
5p5(6s,
7s, 5d, 6d and 7d) in Xe I is followed by aphenomenological
study of thehyperfine
structure of the levels of the
isotope
129. Four parameters are sufficient forinterpreting
the expe-rimental results and for finding the
hyperfine
structure constants of the core(5p5).
Classification Physics Abstracts
5.230
1. Introduction. - L’extension des mesures de structure
hyperfine
de Jackson et Coulombe[1]
dansle
spectre
d’arc del’isotope
129 du xénon apermis
dedéterminer de nouvelles constantes de structure
hyperfine
pour les niveaux suivants : 1 niveau de laconfiguration 5p5
5d2 niveaux de la
configuration 5p5
6d5 niveaux de la
configuration 5p5
7dUne formule établie par S. Liberman
[2]
dansl’hypothèse
d’uncouplage j-1
pur, ne donne des résul- tats en accord avec les mesures que pour les niveauxqui
ne sont pas tributaires ducouplage,
comme leniveau 7d
7/2
4qui
est le seul de J = 4 dans la confi-guration 5p5
7d(la
notation des niveaux est celleproposée
par Racah[3]) ;
ceci est dû au fait que lecouplage
réel esttrop éloigné
ducouplage j-1.
Une étude
paramétrique
de la structurehyperfine
du xénon a
déjà
été effectuée par S. Liberman[4]
en
1969,
sur lesconfigurations paires 5p5 6p
et7p
d’une
part
et lesconfigurations impaires 5p’
6s et 5dd’autre
part.
Les résultats pour lesconfigurations paires
sontexcellents;
ils sont un peu moins bons pour lesconfigurations impaires. (Voir
dans letableau IV les résultats
antérieurs.)
Pour
interpréter
l’ensemble des 19 constantes de structurehyperfine
maintenant connues dans les >configurations impaires,
nous avonsentrepris
l’étudeparamétrique
de la structurehyperfine
des 4configu-
rations
5p5(6s, 5d,
6d et7d),
enespérant
retrouverles constantes de structure
hyperfine
du coeur5p5
(*) Cet article recouvre en partie la Thèse de Doctorat ès Sciences
Physiques de M. C. Coulombe soutenue le 13 juin 1975 au Centre d’Orsay de l’Université Paris XI et enregistrée au C.N.R.S. sous
le n° 11642.
établies avec
précision
dans le cas desconfigurations paires [4].
2. Etude
paramétrique
desénergies
des niveaux. - Avant deprocéder
à l’étudeparamétrique
des struc-tures
hyperfines,
nous avons dûentreprendre
l’étudeparamétrique
desénergies
des niveaux de ces 4 confi-gurations impaires, auxquelles
nous avonsajouté
la
configuration 5p’
7s pour essayer d’en déterminer l’influence.Les
énergies
de ces niveaux sontcomprises
entre67 000
cm-’
et 103 400cm-’
au-dessus du niveau fondamental. Lesconfigurations
sont presquetoujours imbriquées
les unes dans les autres, cequi
laissesupposer de fortes interactions. Pour traiter l’ensemble des 5
configurations,
il faut introduire 52paramètres,
alors que nous ne connaissons que 38 niveaux. Il a
fallu
procéder
àquelques approximations
pour par-venir à déterminer selon les méthodes de Racah
[5], [6]
37
paramètres
effectifs dont seulement 28 sont libres.Pour construire les matrices de l’ensemble des 5
configurations,
nous nous sommes servis des matrices des coefficients desconfigurations 5p’(6s
et5d)
utilisées par S. Liberman.
Le tableau 1 donne la liste des 37
paramètres qui
ont été déterminés.
Le tableau II
donne,
pour les 44 niveauxthéoriques,
les
énergies
et facteurs de Landécalculés,
enregard
des
énergies
et facteurs de Landéexpérimentaux quand
ils sont connus.Les
paramètres
sont classés en différents groupes.1)
Paramètres internes à laconfiguration 5p’
6s.S* donne la différence des hauteurs moyennes de
5p’
6s et5p’ 5d,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01975003609077300
774
TABLEAU 1 Valeurs des
paramètres.
Ecart
quadratique
moyen AE =31,6
cm-1G1(Sp, 6s) paramètre électrostatique, 5p*, paramètre
despin-orbite.
2)
Paramètres internes à laconfiguration 5ps
7s(même notation).
3)
Paramètres internes à laconfiguration 5ps
5d.A donne la hauteur moyenne de la
configuration, F2(5p, 5d), G1(5p, 5d)
etG3(Sp, 5d), paramètres
TABLEAU II
Energies
etfacteurs
de Landéélectrostatiques
d’interaction entre les électrons5p et 5d,
(Sd’ paramètre
despin-orbite
de l’électron5d,
(sp, paramètre
despin-orbite
des électrons5p.
4)
Paramètres internes à laconfiguration 5p’ 6d,
indicés
prime.
5)
Paramètres internes à laconfiguration 5p’ 7d,
indicés seconde.6)
Paramètre d’interaction entre5p5
6s et5p5
7s.7)
Paramètres d’interaction entre5p’
6s et5p’
5d.8)
Paramètres d’interaction entre5p’ 5d, 5p’
6det
5p’
7d.9)
Paramètres effectifspermettant
de tenircompte
des interactions avec lesconfigurations
lointaines(a, a’).
Les autres
paramètres
n’ont pu êtredéterminés ;
ce sont
principalement
ceuxqui
doivent rendrecompte
des interactions entre lesconfigurations 5p5
ns et5p5
n’d. En effet lesconfigurations 5p5 bs
et 6s ne
possèdent
que 8 niveaux en tout, alorsqu’elles
sont
déjà
intéressées par 6paramètres internes;
seuls les 2
paramètres
d’interaction entre5p5
6set
5p’
5d ont pu êtredéterminés,
avec toutefois uneprécision
très médiocre pour K.Nous avons pu lier les
paramètres Rl
etR3
d’inter-action
électrostatique
entre les 3configurations 5p5 nd,
ainsi que le
paramètre Ri (6s, 7s)
d’interaction électro-statique
entre les 2configurations 5p5
ns enutilisant,
à l’instar de S. Liberman
[4],
lespropriétés
des fonc-tions d’onde radiales dans la
région
du coeur del’atome.
Les
paramètres Gk(5p, nd)
etRk(nd, n’d)
se mettentsous la forme des
intégrales
suivantes :avec
où
RSp(r)
est la fonction d’onde radiale des élec- trons5p,
R,,d(r)
est la fonction d’onde radiale de l’électron nd.De même les
paramètres
despin-orbite
des électronsd ont
l’expression
Nous en avons tiré les relations suivantes :
Nous les avons
imposées systématiquement,
saufen ce
qui
concerne leparamètre R1(5d, 6d), qui,
laissé
libre,
se fixait à une valeurtrop
différente.De
plus
nous avonsposé :
ces
paramètres, qui
traduisent l’intervalle entre les 2 niveaux du coeur5p5
dans lesconfigurations 5p’
6det
5p5 7d, prenant,
comme il étaitprévisible,
la mêmevaleur, compte
tenu des écartstypes.
Ce
jeu
deparamètres permet d’interpréter
l’ensembledes 38 niveaux connus des 5
configurations réparties
sur 36 000
cm-’
avec un écartquadratique
moyen,au sens de Racah
[7],
de31,6 cm-1
soit0,088 %
de l’étendue du domaine des niveaux
interprétés.
3. Etude
paramétrique
des structureshyperfines.
-L’isotope
129 du xénon a unspin
nucléaire1= 1 /2
et n’a donc pas de moment
quadrupolaire.
L’hamiltonien effectif de structure
hyperfine magné- tique, qui
tient compte des effetsrelativistes, peut
s’écrire
[8] :
avec :
soit 3
paramètres
par orbitaleélectronique.
L’étude de la structure fine a montré que les para- mètres
’Sd’ b6d et Ç7d
sont trèspetits (40, 12
et 2cm- 1)
devant
’sP’ (’,p
et5p N
7 000cm-1.
Comme lesquantités r -3 > ni
et’nl
sont liées[9],
nous en dédui-sons que nous pouvons
négliger
l’influence des élec- trons5d,
6d et 7d sur la structurehyperfine.
Nous sommes alors ramenés à un
système
de13
paramètres,
à savoir un ensemble asp,b_,P,
c5p pour chacune des 4configurations
intéressantes et leparamètre
a6s, pourinterpréter
19 niveaux. Onpourrait
penser, àpremière
vue,qu’il
estpossible
de déterminer sans difficulté 13
paramètres
avec19 niveaux par la méthode de moindres carrés. En
fait,
dans notre cas, il n’en est rien. Laconfiguration 5p5
6s n’a que 3 niveaux de J 0 0 pour déterminer 4paramètres.
Nous ne connaissons que 2 niveaux de J #= 0 de laconfiguration 5p’
6d pour déterminer 3paramètres.
La situation n’est satisfaisante que dans lesconfigurations 5p’
5d et 7d.Le niveau 5d
1/21
semélange appréciablement
avec la
configuration 5p’
6s etpourrait
fournir le 4e niveau nécessaire à la détermination des 4 para-mètres,
mais leparamètre K
d’interaction entre lesconfigurations 5ps
6s et5p’
5d est de loin leplus
mal déterminé
(K
= 466 ± 146cm-1).
Les propor- tions dumélange
de ces deuxconfigurations
par l’intermédiaire des niveaux 5d1/2 1
et 6s’1 /21
estdonc assez mal déterminé et il serait
préférable
deremplacer
ces 2 niveaux par leurdemi-somme,
cequi
ne laisse que 3 niveaux pour 4
paramètres.
En
théorie,
les valeurs de a.,P,bsp
et csp, aupremier
ordre où ils ne sont pas nuls
(le
2e pour asp et le 1 er pourb5p
etcsp),
sontindépendantes
de laconfigura-
tion choisie. De
plus
lesparamètres 5p,
dans lesconfigurations impaires
comme dans lesconfigura-
tions
paires,
sont touségaux
à 7 000cm-1
à2,5 % près,
dans le
pire
des cas. Comme lerapport ’sp/ r-3 >
est constant dans tout le
spectre,
il semble raisonnable776
d’essayer d’interpréter
les résultatsexpérimentaux
avec un seul ensemble asp,
b.,P,
c5p commun aux 4configurations,
cequi
ramène à 4 le nombre total deparamètres,
etpermettra
unecomparaison
avecle même ensemble déterminé pour les
configurations paires.
Pour
pallier
des défauts locaux decouplage
dansla
configuration 5p’ 7d,
nous avons été amenés àremplacer
les constantes de structurehyperfine
desniveaux 7d
1/2 1
et 7d3/2 1
ainsi que des niveaux 7d3/2 2
et 7d5/2 2
par leurdemi-somme,
cequi
revient à
prendre
comme nouvelles fonctions d’onde :Mais les résultats de ce
système
de 4paramètres interprétant
17 niveaux furent décevants :- l’écart
quadratique
moyen[7]
AA restait élevé :3,7 mK,
- les constantes de structure
hyperfine
du coeur,A(2P1/2)
etA(2P3/2),
que l’on en déduisaitgrâce
aux
expressions
restaient trop
éloignées
des valeurs trouvées par S. Liberman avec lesconfigurations paires.
- Le
paramètre
ap était mal déterminé etprenait
une valeur très
grande :
96 ± 20 mK.- Mais surtout le
rapport bp/Cp
valait1,15
alorsque les effets relativistes conduisent à une valeur inférieure à 1
[10].
Il a semblé raisonnable
d’imputer
ce désaccord àune mauvaise détermination du
mélange
entre lesconfigurations 5p’
6s et5p’ 5d,
ce que laissait sup- poser l’étude de la structure fine. Cette étude a montré que cemélange
deconfigurations
ne se fait defaçon appréciable
que par l’intermédiaire des fonctions d’onde 6s’1 /2 0
avec 5d1 /2 0
et 6s’1/2 1
avec 5d1/2 1.
Comme les niveaux de J = 0 n’ont pas de structure
hyperfine,
pour nous affranchir de cecouplage douteux,
il nous a suffi deremplacer
les fonctionsd’onde des niveaux 6s’
1/2 1
et 5d1/2 1
par la combi- naison :Les résultats sont considérablement améliorés :
- l’écart
quadratique
moyen 4A tombe à2,4 mK,
- le
paramètre
a6sprend
une valeurtrès voisine de la valeur
théorique
déduite de la formule deGoudsmit-Fermi-Segré [9] ( - 148,1 mK),
- les valeurs des constantes
hyperfines
du coeurse
rapprochent
de celles déterminées pour les confi-gurations paires.
Il reste
cependant
deuxpoints qui
ne sont passatisfaisants :
- le
rapport bp/cp, quoique
devenu inférieur à 1(bplcp
=0,92)
restetrop éloigné
de la valeur(0,74)
obtenue par E.
Luc-Koenig [11]
dans un calcula
priori,
- le
paramètre
ap reste mal fixér
Pour résoudre ces dernières
difficultés,
nous avonssuivi
l’exemple
de E.Luc-Koenig [11] qui
a fixé leparamètre
ap à la valeur14,81
mK calculée apriori,
alors que S. Liberman n’avait pas pu obtenir de valeur pour ce
paramètre.
Nous avons donc
pris
la valeur calculée par E. Luc-Koenig, qui
estuniquement
la contribution des effetsrelativistes,
et nous lui avonsajouté
la contri-bution due à la
polarisation
despin (1,6 mK)
obtenuepar la méthode S.U.H.F.
(Spin-Unrestrieted-Hartree- Fock)
non relativiste[12].
Le fait de fixer le
paramètre
ap à16,41
mK ne détériore presque pas lespoints positifs
et amélioreconsidérablement le
rapport bplcp qui
tombe mainte- nant à0,76.
Le Tableau III donne les valeurs des constantes de structurehyperfine calculées,
enregard
des valeurs
expérimentales
et des résultats de calculs d’autres auteurs.Les évaluations a
priori
des troisparamètres a,p, bsp
et csp montrentqu’en
valeur absolue les deux derniers sont environ dix foissupérieurs
aupremier.
Par ailleurs nous avons pu constater que les coeffi- cients de ces
paramètres
dans lesdéveloppements
des constantes A des niveaux sont en moyenne un peu
plus importants
pourbp
ou cp que pourap.
Ces deux remarquespermettent
dejustifier
notredémarche, qui
a consisté à fixer la valeur duparamètre
de moindreimportance (ad
et à laisser libres celles des deux autres.4. Discussion. - Les
conséquences
de lafixation
du
paramètre
ap à16,41
mKparaissant positives,
il nous a semblé intéressant
d’appliquer
le mêmeprocessus aux
configurations paires 5p’(6p
et7p).
S. Liberman
[4]
n’avait pu obtenir de valeur pour leparamètre ap
et l’avait fixé à zéro. E.Luc-Koenig [ 11 ]
avait calculé a
priori
et fixé ceparamètre
à14,81
mK.Nous avons
repris
cescalculs,
en fixant le para- mètre ap successivement à 0 mKpuis
à14,81
mKet enfin à
16,41 mK,
et en incluant de nouvelles valeursexpérimentales
des constantes de structurehyperfine
desniveaux,
dont le nombre passe ainsi de 8 à 13.Le Tableau IV donne les valeurs des
paramètres,
TABLEAU III
Constantes de structure
hyperfine
des niveaux en mKle
rapport bp/cp
et l’écartquadratique
moyen obtenus dans les différents calculs.Le résultat est
remarquable, lorsque
l’on fixe leparamètre
ap à16,41
mK :- les
paramètres bp
sontidentiques
pour toutes lesconfigurations paires
etimpaires,
- les
paramètres cp
sont eux aussiégaux, compte
tenu des
écarts-types,
- les
rapports bplcp
s’accordent tous avec la valeurthéorique (0,74)
déterminée par E. Luc-Koenig.
Ces résultats
apparaissent déjà lorsqu’on
fixe leparamètre
asp à la valeur14,81 mK, négligeant
ainsih faible contribution de la
polarisation
despin.
L’excellent accord sur les
paramètres
entraînel’accord sur les constantes
hyperfines
du coeur.Impaires
PairesNous devons maintenant nous intéresser aux trois
paires
de niveaux : 7d1/21-7d 3/2 1,
7d3/2
2-7d5/2
2et 6s’
1/2 1-5d 1/2 1, qui
ont ététraitées,
dans lescalculs,
de manière à ne former que trois niveaux distincts.Nous n’obtenons ainsi que les demi-sommes des constantes de structure
hyperfine
dechaque paire.
En
pratique,
l’étudeparamétrique
desénergies
desniveaux nous fournit la
décomposition
de la fonction778
TABLEAU IV
Valeurs des
paramètres
de structurehyperfine
du Xe129,
en mKd’onde
’Pi
associée àchaque niveau Ei
sur les vecteursde base du
couplage
Russell-Saunders.Soit 2 niveaux
Ei
etE2 auxquels
sont associées les fonctions d’ondesY’1
ety2.
Si les facteurs de Landé g., et Y’P2’ calculés avec
ces fonctions
d’onde,
sont différents des facteurs de Landéexpérimentaux
qlep et 92..P, alors que larègle
des sommes estrespectée :
on est sûr que la fonction d’onde
1 { ’P 1
+’F2 }
2
de l’état moyen
1 /2(Ei
+E2)
est meilleure quechaque
fonction d’onde
"1
etY2.
Il faut alors déterminer de nouvelles fonctions d’onde
Y1
etY2 qui
donnent les facteurs de Landéexpérimentaux :
M ..&. M
L’opérateur qui permet
de calculer le facteur de Landé est :-’-J
Cette dernière
équation permet
de déterminer ocet
fl,
sachant quea2 + p2
= 1.Il ne reste
plus qu’à
déduire les valeurscorrigées
des constantes de structure
hyperfine
A Y’i = a2 A(V’ 1) + 2 A(Y’2)
+ 2cxPA(V’ l’ V’ 2) ,
1A(V’ l’ ’F2)
étant la constante de structurehyperfine non-diagonale
entre les niveaux associés aux fonc- tions d’ondeV’ 1
et’F2 -
Les valeurs ainsi trouvées pour les niveaux 7d
figurent
dans le Tableau III.Il n’en est pas de même pour les niveaux 6s’
1/21
et 5d
1/2 1
pourlesquels
larègle
des sommes sur gj n’est pasrespectée.
Nous ne pouvons que comparer les valeurs moyennes des constantes de structurehyperfine
calculée(- 137,15 mK)
etexpérimentale (- 137,17 mK).
5. Conclusion. - Nous avons réussi à
interpréter,
dans le même cadre que les travaux
déjà
effectuéssur les niveaux
impairs
duspectre
d’arc duxénon,
les valeurs des constantes de structure
hyperfine magnétique
pour 8 niveauxsupplémentaires.
Lesvaleurs des constantes de structure
hyperfine
desélectrons
5p
ainsi déterminées sont maintenant enaccord avec celles trouvées dans les mêmes conditions pour les niveaux
pairs.
Pour obtenir ces
résultats,
il nous a fallu fixer leparamètre
asp(représentant
le terme de contact deFermi pour les électrons
5p)
à la valeur calculéea
priori
comme somme de la contribution relati- viste[11]
et de la contribution depolarisation
despin.
Nous avons obtenu dans cesconditions,
pour lerapport bsp/csp
des deuxparamètres dépendant
desmoment orbitaux des électrons
5p, précisément
lavaleur calculée a
priori
dans un modèle relativistesans interaction de
configurations [11].
En
conclusion,
nosrésultats, qui
concernent lecoeur
5p’
de l’atome dexénon, présentent
les mêmescaractères que ceux obtenus très récemment par Morillon et
Vergès
dans laconfiguration 5p4
duspectre
d’arc du tellure[15].
D’unepart,
les effets demélange
deconfigurations
lointaines sur lesparties
de la structure
hyperfine dépendant
des momentsorbitaux des électrons
5p
semblentnégligeables;
d’autre
part,
ceux sur lapartie
terme de contact deFermi
(polarisation
despin)
ne semblent pas en contradiction avec les évaluations apriori
venantde la méthode
Spin-Unrestricted
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