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ÉTUDE DES NIVEAUX EXCITÉS DE L'INDIUM-115

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00213389

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213389

Submitted on 1 Jan 1968

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ÉTUDE DES NIVEAUX EXCITÉS DE L’INDIUM-115

R. Moret, P. Odru

To cite this version:

(2)

ÉTUDE DES NIVEAUX EXCITÉS DE L'INDIUM-115 C 1

-

165

ÉTUDE DES NIVEAUX EXCITÉS DE L'INDIUM-115

par R. MORET et P. ODRU

Laboratoire de Chimie Nucléaire, Faculté des Sciences, Grenoble

Résumé.

-

Par spectrométrie gamma directe et en coïncidence, on étudie la désexcitation des niveaux de l'indium-1 15 entre 900 et 1 600 keV, qui peuvent être considérés comme des états vibra- tionnels.

Abstract.

-

De-excitation of indium-115 levels, between 900 and 1 600 keV, has been studied using gamma-ray spectrometers and coincidence techniques. These levels might be considered as vibrational States.

Introduction.

-

Malgré un nombre important de TABLEAU I

publications (les plus récentes sont données en réfé-

rence [I à 7]), une certaine confusion subsiste en ce Energie et intensité relative des rayonnements y qui concerne les niveaux excités de yindium-1 15 dans la désintégration de 115mCd, d'après nos mesures. nus par désintégration de liSrnCd (43 jours). Aussi Energie (keV) Intensité relative

avons-nous décidé d'étudier ce nuclide en utilisant

-

-

plusieurs méthodes expérimentales afin de réduire 130 f 4 0,08 f 0,03

les possibilités d'interprétations erronées des résultats. 157 f 2 0,6 f 0,3

Appareillage et méthodes expérimentales.

-

Nous avons utilisé deux spectromètres à détecteurs Ge(Li) de 5 et 2 cm3, un spectromètre à scintillations à cristal NaI(T1) de 1 " 314 x 2 " étalonné en efficacité, un compteur 47cp proportionnel et un ensemble 471 P-y pour la détermination des intensités des diverses branches et transitions y [SI.

Deux ensembles nous ont permis d'étudier les coïncidences y-y : l'un utilisant des détecteurs NaI(Tl), l'autre un détecteur NaI(T1) et un détecteur Ge(Li) [9]. De nombreuses précautions ont été prises pour diminuer l'influence des diffusions Compton produites autour des cristaux. Notamment, les détecteurs à scintillation sont placés à 900 Sun par rapport à l'autre, et, entre eux, est disposé un écran de 5 cm de plomb recouvert de cuivre et d'aluminium. En modifiant la géométrie, on a pu déterminer la position des pics parasites dus aux diffusions sur l'environnement, et leur importance a été évaluée par comparaison avec des spectres de nuclides connus.

Résultats.

-

a) Nous avons déterminé l'intensité des divers rayonnements y dans la désintégration de l15"Cd. Ces intensités sont rapportées (tableau 1) à

100 photons de 935 keV. Puis, nous avons mesuré l'intensité de cet embranchement y :

I,,, = 1,95

+

0,05 pour 100 désintégrations de 11 5mcd

b) Nous avons mis en évidence les rayonnements suivants :

1. Le rayonnement y de 1-30 keV (transition entre les niveaux -de 1 420 e t 1-290 %eV -de -l.'xh) ~ a ~ . - c o ~ n - cidences y-y avec les photons de 1 290 keV.

2. Par coïncidences y-y avec les photons de 935 keV, outre les rayonnements bien connus de 158 et 485 keV (transitions entre les niveaux de 1 290 et 1 133 keV d'une part, et 1 420 et 935 keV d'autre part), les rayon- nements y de 198 keV (transition 1 133-935 keV) et 355 keV (transition 1 290-935 keV). Ce dernier est évidemment distinct du rayonnement de 336 keV (transition isomérique) qui ne peut être en coïncidence avec celui de 935 keV.

3. Le rayonnement de-336 keV qui apparaît sur le spectre direct obtenu à l'aide d'un détecteur Ge(Li),

(3)

C l - 1 6 6 G. BASSANI, M. CONJEAUD, S. HARAR, J. PICARD ET G . SOUCHÈRE et qui, par séparation cadmium-indium sur colonne

échangeuse d'ions a pu être identifié comme étant dû à la transition isomérique de 4,4 heures de l'indium-1 15. La source de "5mCd utilisée pour cette séparation pro- venant d'une irradiation ayant eu lieu 4 mois plus tôt, la possibilité de fisCd (2,3 jours) résiduel est exclue.

4. Les rayonnements de 1 420 et 1 450 keV. Par variation de distance source-détecteur Ge(Li), nous avons contrôlé I'existerice des transitions directes sans effets de sommation.

c) Sur les spectres en coïncidence y-y avec la région 460-500 keV, le rayonnement de 106 keV, issu du niveau de 935 keV de "'In, n'apparaît pas de façon certaine, contrairement aux résultats donnés par Graeffe et coll. [7].

d ) La transition entre les niveaux de 1420 et

1 133 keV (y de 292 keV mentionné par Van der Kooi [2]), doit, si elle existe, avoir une intensité très faible.

e) Nous avons éliminé la possibilité d'existence du niveau de 650 keV (cascade 890-650) encore confirmée par Sastry et Coll. [5], mais déjà mise en doute par Bornemeier [6] et Graeffe 171. Seule la présence de IloIllA g, que nous avons constatée dans certaines de nos sources, peut faire apparaître une telle cascade.

Conclusion.

-

La présence de photons de 198 keV interdit d'affecter l'état 13'12 au niveau de 1 133 keV, par contre, l'état 11 '12 semble correct. La mise en évidence de 115mIn (4,4 h) confirme certains résultats de Graeffe et coll. [7] sans correspondre exactement aux intensités prévues par ces auteurs, la possibilité d'existence de la transition isomérique t15mCd-"5Cd n'étant pas entikrement exclue.

Bibliographie

[l] Nuclear Data Sheets, Washington D. C., 1964.

[2] VAN DER KOOI (J. B.), VAN DEN BOLD (H. J.) et ENDT ( P . M . ) , Plgvsica, 1963, 29, 140.

[3] RAO (V. V.), LAKSHMINARAYANA (V.) et JNANANANDA (S.), Nucl. Physics, 1964, 51, 442.

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[5] SASTRY (V. V. G.), LAKSHMINARAYANA (V.) et JNANA- NANDA (S.), Znd. J. Pure Appl. Physics, 1965, 3,

178.

[6] BORNEMEIER (D. D.), Thèse, Kansas State University, 1965.

[7] GRAEFFE (G.), TANG (C. W.), CORYELL (C. D.) et GORDON (G. E.), Phys. Rev., 1966, 149, 884. 181 ODRU (P.), Thése 3" Cycle, Grenoble, 1967. 191 SIGAUD (J. ), Thèse 3' Cycle, Grenoble, 1967.

REACTION

(3He, d) SUR TOUS

LES

ISOTOPES PAIR-PAIRS

DE

L'ETAIN

Service de Physique Nucléaire à Basse Energie

Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay

Résumé. - Les états des isotopes de l'antimoine ont été excités au moyen de \a réaction ('He, d) sur les isotopes de l'étain. Les niveaux, jusqu'à environ 2 MeV d'énergie d'excitation, ont été ana- lysés. Les distributions angulaires obtenues ont permis, par comparaison avec le code (( Julie )),

de déterminer des moments angulaires de transfert et d'en déduire des facteurs spectroscopiques. Abstract. - Antimony is&opes were excited by (3He, d) rcactions on tin isotopes. Levels up to 2 MeV of excitation energy are analyzed. From cornparison of angular distributions and D. W. B. A. calculations (« Julie Code »), transfer angular momenta are determined and spectroscopie factors extracted.

L'étude des noyaux à une seule couche complète de l'étain E ( ~ H ~ ) = 18 MeV (*). Nous supposons que plus ou moins un nucléon présente un grand intérêt la réaction utiliséc est bien décrite par un stripping théorique car elle permet de suivre l'évolution de classique; ainsi, on mesure les composantes à une l'influence des nucléons extérieurs au cœur (doubles seule particule des fonctions d'ondes ,des états (fac- couches complètes) sur le nucléon célibataire. Nous teurs spectroscopiques). Les moments angulaires avons étudié les niveaux des isotopes de l'antimoine,

Références

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