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ET ÉTUDE DE LEURS DÉCROISSANCES
ÉLECTROMAGNÉTIQUES
S. Gorodetzky, C. Gehringer, P. Chevallier, R. Drouin, R. Manquenouille, G.
Sutter
To cite this version:
S. GORODETZKY, C. GEHRINGER, P. CHEVALLIER, ETC.
SUR LES ÉTATS
EXCITES
DE
61Ni
R. BERAUD, 1. BERKES, J. DANIÈRE, M. LEVY G. MAREST et R. ROUGNY
Institut de Physique Nucléaire, Lyon
Résumé.
-
Nous avons réétudié le spectre de décroissance de 61Cu de période 3,3 h avec un détecteur solide Ge(Li). Nous avons ainsi pu identifier 22 transitions faisant intervenir les niveaux excités suivants de 61Ni : 0 ; 67,4 ; 283,O f 0,4 ; 656,O f 0,4 ; 909,s f 0,5 ; 1 100,6 f 0,6 ; 1 132,O f 1,O ; 1 185,s f 0,5 ; 1 609,9 f 1,O ; 1 729,9 3~ 1,O et 2 124 1 keV. Tous ces niveaux ont déjà été observés à partir de réactions de stripping 6ONi(d, p) et sont classés comme états de particule unique.Nous avons déterminé la vie moyenne du niveau excité à 283 keV par une mesure de coïnciden- ces retardées: z = 32 f 6 ps et obtenu une limite supérieure pour la vie moyenne du niveau excité à 656 keV : z < 30 ps.
Le schéma de décroissance 61Cu 61Ni avec une analyse plus complète des intensités des transitions et des valeurs de spin sera publié ultérieurement.
Abstract.
-
We have reinvestigated, using a Ge-Li detector, the spectrum of the 3.3 h decay 61Cu -+ 61Ni. We identified 22 transitions between the foiiowing levels : 0 ; 67.4 ; 283.0 1 0.4 ; 656.0 f 0.4 ; 909.8 3Z 0.5 ; 1 100.6 f 0.6 ; 1 132.0 i 1.0 ; 1 185.5 & 0.5; 1609.9 f 1.0; 1 729.9 i 1.0 and 2 124 5 1 keV. The levels involved in the decay scheme are al1 known as single particle levels from oONi(d, p) stripping reactions. The lifetime of the 283 keV level is determined by a direct lifetime-measurement : z = 32+
6 ps, and for the 656 keV level : z < 30 ps. The decay scheme and a more detailed analysis of transition intensities and spin values will be published elsewhere.DETERMINATION DE NIVEAUX EXCITÉS DE
58C0ET ÉTUDE DE LEURS DÉCROIS SANCES ÉLECTROMAGNÉTIQUE
s
S. GORODETZKY, C. GEHRINGER, P. CHEVALLIER, R. DROUIN, R. MANQUENOUILLE et G . SUTTER
Centre de Recherches Nucléaires, Strasbourg Département de Physique Nucléaire
Résumé.
-
Le noyau 58C0 a été étudié par la réaction 58Fe(p, n)58C0. En observant les seuils de production de rayons gamma, sept niveaux ont été mis en évidence. Les rapports d'embranche- ment de leurs désexcitations électromagnétiques sont donnés.Abstract.
-
Using the 5 8Fe(p, n)s sCo reaction, the 58Co nucleus has been investigated by observing the thresholds of gamma-ray production. Seven new levels have been found and the branching ratios of their electromagnetic decay are given.1. Introduction.
-
Le noyau 5 8 C ~ possède 27 mée. L'étude d'un tel noyau semble intéressante protons et 31 neutrons, ce qui correspond à un trou puisqu'elle est susceptible de fournir des informations d e proton et de neutron par rapport à une couche fer- sur l'interaction effective proton-neutron.Au début de ce travail seuls étaient connus, dans le directe et plus précise consistant à faire toujours la noyau 58Co, son état fondamental (J" = 2+) et un courbe d'excitation en fonction de l'énergie de bom- état isomérique à 25 keV (J" = 5 ' ) [Il. bardement des protons, mais en observant la produc- tion de seuils de rayonnements gamma d'énergie bien
2. Méthode expérimentale de recherche des niveaux. - Pour l'étude du noyau 58Co nous avons choisi la réaction 5 8 ~ e ( p , n) 58Co.
Dans une première étape on a tenté de mettre en évidence d'éventuels niveaux dans ce noyau par la méthode du seuil de neutrons lents appliquée à la réac- tion 58Fe(p, n) 58Co [2]. Une telle courbe d'excitation du rapport des neutrons lents aux neutrons rapides mesurée entre O et 1'45 MeV d'excitation dans 58Co met en évidence trois seuils correspondant au niveau fondamental et à deux niveaux excités éventuels. La présence de nombreuses résonances dans cette courbe ne permet pas de conclure à la présence d'autres niveaux. Nous avons alors pensé à une méthode plus
déterminée.
En effet, la comparaison entre l'énergie d'excitation de 58Co correspondant au seuil gamma ainsi trouvé et l'énergie, ou les énergies, des rayonnements gamma y apparaissant permet à la fois de déterminer de façon précise l'énergie du niveau et ses modes de décrois- sance électromagnétique.
Dans ce but nous avons utilisé des détecteurs gamma
à Ge(Li) (résolution en énergie de 5 à 9 keV).
3. Résultats. - Les figures 1 et 2 montrent les résultats ainsi obtenus respectivement entre O et 900 keV [3] et 900 keV et 1 500 keV d'excitation dans 5 8 ~ o , comparés à la courbe du rapport des neutrons mentionnée plus haut.
FIG. 1.
-
58Fe(p, ny) 58Co. Courbes d'excitation entre Ep = 3 140 keV et Ep = 3 870 keV.S. GORODETZKY, C. GEHRINGER, P. CHEVALLIER, ETC.
FIG. 2. - 58Fe(p, ny) 58Co Courbes d'excitation entre Ep = 4 200 keV et Ep = 4 650 keV.
Energie d'excitation dans 58Co (keV)
(seuils gamma)
-
118
+
3Energies gamma (keV)
- 88 f 3 115 f 3 365 f 3 433 f 3 935
+
5 1050+
5 1125+
3 1238 f 3 328+
3 1 378+
3 1438 f 3 des seuils correspondants, et après normalisation, n'ont pas été trouvés gênants pour l'étude des seuils présents dans 58Co. Un rayon gamma de 695 keV attribué préa- lablement à un niveau à 717 keV [3], a été identifié comme provenant de la réaction 72Ge(n, nt).4. Conclusion. - Les très bons accords (tableau 1) obtenus dans nos mesures entre les énergies d'excita-
tion de 58Co correspondant aux seuils gamma et les énergies des rayons gamma y apparaissant nous ont donc conduits à la mise en évidence de sept niveaux excités dans ce noyau. La figure 3 montre l'ensemble de ces niveaux ainsi que leurs modes de désexcitation électromagnétique.
Des mesures récentes par J. B. Bal1 et F. A. Sweet [5]
utilisant la réaction 57Co(d, p) 5 8 C ~ ont amené ces auteurs à conclure à l'existence de niveaux excités dans 58Co situés à (90
+
15) keV, (350+
15) keV, (440+
15) keV et (1 030+
15) keV. On peut noter pour ces niveaux la bonne concordance entre ces résultats et ceux du présent travail.Sur la base du modèle en couche simple, le noyau 58Co doit avoir un trou proton dans la couche 1 f7/, et
un trou neutron dans la couche 2p3/,. Les premiers niveaux de ce noyau seront supposés provenir du cou- plage entre le trou proton et le trou neutron. Ce cou- plage permet les quatre possibilités : 2+, 3+, 4' et 5'.
ÉTUDE DE 70Ga
ET
72Ga PAR GAMMA
DE
CAPTURE DE NEUTRONS LENTS
I L 38 k e v donc très proche de celle de 58Co, et en appliquant le
-
w
-
-
1378 modèle de de-Shalit [8, 91 sur l'interaction résiduellepar J. VERVIER
Centre d'Etude de 1'Energie Nucléaire, Mol (Belgique)
oe-
et H. H. BOLOTIN
Argonne National Laboratory, Argonne, Illinois (U. S. A.)
ap
-
Résumé. - Les spectres à haute énergie des gamma de capture de neutrons lents dans 7oGa et 72Ga ont été étudiés au moyen d'un détecteur Ge(Li) installé devant un canal tangentiel du réacteur CP-5 d'Argonne. Les schémas des niveaux à basse énergie dans ces deux isotopes impairs- impairs ont été obtenus.
Abstract. - The high energy parts of the slow neutron capture gamma-ray spectra in 7oGa and 72Ga have been investigated using a Ge(Li) detector installed in front of a through-hole at the Argonne CP-5 reactor. The low-lying level schemes of these two odd-odd isotopes have been obtained.
entre le proton et le neutron impair.
f-8
T calculs théoriques concernant les configurations des
op op
O r- niveaux trouvés, nous avons commencé des mesures de
ln
T
-
-
-
1050 corrélation angulaire et de polarisation des désex&--tions électromagnétiques, en vue d'étudier les spins et parités des niveaux trouvés.
op
s
Nous remercions Monsieur M. Croissiaux pour BOUSln ln
P- N avoir proposé ce problème et pour l'intérêt constant
qu'il y a apporté.
Bibliographie
[1] Nuclear Data Sheets compiled by WAY (K.) et al.
[2] CROISSIAUX (M.), DALLY (E.), DISTELZWEY (H.),
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r,
ln