HAL Id: jpa-00207252
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Contribution a l’étude des niveaux de 165Er excités par désintégration du 165Tm
G. Marguier, R. Chery
To cite this version:
G. Marguier, R. Chery. Contribution a l’étude des niveaux de 165Er excités par désintégration du
165Tm. Journal de Physique, 1972, 33 (4), pp.301-314. �10.1051/jphys:01972003304030100�. �jpa-
00207252�
301
CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DES NIVEAUX DE 165Er
EXCITÉS PAR DÉSINTÉGRATION DU 165Tm
G. MARGUIER et R. CHERY
Institut de
Physique Nucléaire,
Université Claude Bernard deLyon 43,
bd du 11-novembre1918, 69, Villeurbanne,
Franceet Institut National de
Physique
Nucléaire et dePhysique
des Particules(Reçu
le 24septembre 1971)
Résumé. 2014 L’étude du spectre gamma de désintégration du 165Tm réalisée au moyen de détec- teurs Ge(Li), en coïncidence 03B3-03B3 et e-03B3, nous a permis de préciser le schéma des niveaux excités du 165Er. Nous avons montré qu’il comprend, entre autes, les niveaux de 62,7 keV ; 97,9 keV ; 519,1 keV ; 534,9 keV ; 1 416,8 keV ; 1 527,5 keV et que ses niveaux de parité négative peuvent être identifiés aux états prévus par le modèle des quasi-particules avec couplage quasi-particule- phonons.
Abstract. 2014 The 165Tm decay mainly studied in coincidence with Ge(Li) detectors reveals that
new levels of 165Er at 62,7 keV ; 97,9 keV ; 519,1 keV ; 534,9 keV ; 1 416,8 keV and 1 527,5 keV are
excited by radioactive process. The negative parity states of 165Er are found to agree well with the theoretical states calculated in the framework of the quasi-particle model in which quasi-particle- phonon interactions are taken into account.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 33, AVRIL 1972,
Classification : Physics Abstracts
12.17
1. Introduction. - L’étude des noyaux déformés de masse
impaire
de larégion
des terres rares, par réactions(a, xn) [1 ], [2]
ou par réactions de transfert[3],
a montré
l’importance
du rôlejoué
par diverscouplages
en
compétition
dans ces noyaux[4].
Enparticulier,
dansle noyau d’erbium
165,
il étaitprévu
de nombreux états collectifs dus aucouplage quasi-particle-vibrations [5].
En outre, l’étude de cet élément par réaction
164Dy(lX,
3n)165Er
révélait l’existence d’une bande de rotation
peuplée jusqu’au spin
I =25/2 [1],
bande reliée à l’or- bite5/2
+[642] perturbée
parcouplage
de Coriolisentre les orbites issues de la couche
sphérique il3/2.
Enfin, signalons
que l’étude du165Er
par réaction de transfert apermis
d’établir que ses états reliés auxorbites
1/2
+[400]
et1/2
+[660]
sont fortementmélangés
parcouplage
du type dN = 2[3].
Si les données essentielles fournies par de nombreux travaux sur la
désintégration
du165Tm [6]
à[11]
ontpu permettre l’identification des
premiers
niveauxde
165Er,
l’existence de diverses transitions deplace-
ment
incertain,
montraitqu’il
était souhaitable depréciser
son schéma.Compte
tenu de l’intérêt queprésente
la confrontation des résultats obtenus par divers modesd’excitation,
nous avons été conduits à étudier en détail ladésintégration du 165Tm,
en spec- trométriefl,
y et en coïncidence y-y ;p-y,
avant d’inter-préter
la structure du165Er
à la lumière des donnéesexpérimentales
etthéoriques
actuelles.II. Sources et
appareillage.
- Lessources fi
et y ont étépréparées
àpartir de l6sTm
formé par réaction(a,
4n)
sur cibles de 165Ho(pureté 99,9 %)
irradiéesen a
(Ea
= 54MeV)
ausynchrocyclotron
de l’Institutde
Physique
Nucléaire.L’énergie
desparticules
afavorise cette réaction mais n’exclut pas tout à fait la formation des thulium
166, 167,
168[12]. Après chaque irradiation,
nous avons laissé décroître durant au moins 24heures,
l’activitégênante
depériode
7 heures due au thulium 166. Les raies desthulium 167 et 168 dont les
périodes
sontrespecti-
vement
9,5 jours
et 86jours
ont pu être facilement identifiées. Pour l’étude des électrons deconversion,
des coïncidences e-y et du spectre y, des sources
purifiées
ont étépréparées
parséparation
chroma-tographique [13].
Le spectre y du
16 5Tm
a été étudié au moyen d’un détecteurGe(Li)
de3,8 cm’
depouvoir
de résolution1,2
keV pour desphotons
de 100 keV et2,4
keV à800 keV. En outre, nous avons utilisé ce détecteur pour réaliser des
expériences
en coïndicence y-y, soitavec un scintillateur
NaI(Tl)
de7,6
cm x7,6
cmcouplé
à unphotomultiplicateur
56AVP,
soit avec undétecteur
Ge(Li)
de 66cm’.
Un détecteurSi(Li)
de50
mm’
x 3 mm nous apermis
d’étudier les raiesd’électrons de conversion
d’énergie supérieure
à350 keV. L’étude du spectre y en coïncidence avec
la raie eL de la transition de
47,2
keVqui dépeuple
lepremier
niveau excitédu 165Er
a été réalisée au moyen d’unspectromètre magnétique
de type Gerholméquipé,
dans la voie y, du détecteur
Ge(Li)
de 66 cm’[14].
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01972003304030100
III.
Spectre
gamma. - Lesfigures
1 et 2 montrentquelques
raies du spectre y du165Tm,
enparticulier,
les raies de
62,7
keV et238,6
keV. Un spectreplus complet
est donné dans la référence[14].
Nous avonsFiG.1. - Spectre y partiel du 165Tm.
FIG. 2. - Spectre y partiel du l6sTm.
déterminé les
énergies
des raies y étudiées(Tableau I) d’après
les raies y du168Tm [15]
et du 6°Co. Cetteétude nous a
permis
de déceler les raies y de :62,7 keV ; 162,5 keV ; 238,6 keV ; 409,9 keV ; 480,4 keV ; 485,1 keV ; 492,6 keV ; 495,1 keV ; 535,3 keV ; 537,2 keV ; 882,1 keV ;
921keV ; 981,5 keV ; 999,2 keV ; 1 417,2 keV,
et d’observer les doublets de :413,3-414,8 keV ; 557,4-558,9 keV ; 608,6-610,9 keV ; 746,7-748,5 keV ; 932,9-938,8 keV ; 950,0-953,6 keV ; 1 284,9-1 288,8
keV. L’existence des doublets de292,6
et
346,9
keV estsuggérée
par l’étude du spectre y en coïncidence avec la raie y de837,5
keV(para- graphe V. 4).
IV. Electrons de conversion.
Multipolarités.
-Quelques précisions
sur le spectre des raies de conver- sion du165Tm
situé au-dessus de 350keV,
ont étéobtenues au moyen du détecteur
Si(Li)
dont la courbed’efficacité relative était déterminée à
partir
des raiesdu
207Bi
et du56Co.
Les intensités des raies K des transitions de389,4 keV ; 564,3 keV ; 665,4
keV et1 311,3
keV nous ontpermis d’ajuster
les intensités des raies observées(tableau I)
aux intensités mesurées par B. Harmatz et al.[16]. Quelques
zones du seectresont
représentées
par lesfigures
3 et 4. Lesprécisions apportées
par cette étude sont les suivantes : nous avons établi que la valeur du rapportK/L
relatif à latransition de 590 keV est de
4,5
±1,1.
Ce résultatest en accord avec la
multipolarité E2 (K/L
théo-FIG. 3. - Spectre partiel des raies de conversion interne du 165Tm. L’intensité de la raie K 790,7 a été estimée par rapport
à l’intensité de la raie K 837,5.
303
305
E
ite)
t5à
BLE
à
307
FIG. 4. - Spectre partiel des raies de conversion interne du l6sTm. L’étude détaillée du spectre donne K/L = 4,5 + 1,1
pour la transition de 590 keV.
E2
=5,2) proposée
par W. Kurcewicz et al.[10].
Nousconfirmons
aussi, d’après
son rapportK/L
=3,9
±1,5,
lamultipolarité E2
de la transition de442,9
keV[10].
Diverses raies ont été mesurées ou
précisées,
entre autres, la raie K relative à la transition de790,7
keVpour
laquelle
nous proposons lamultipolarité E2.
Nous avons effectué une
première
recherche des raies eL de la transition de62,7
keV décelée en spec- trométrie y, au moyen d’unspectromètre magnétique
n
avÎ2 [17].
Au cours de cetessai,
nous n’avons pu estimerqu’une
limitesupérieure
de leur intensité.Celle-ci nous permet néanmoins d’admettre la multi-
polarité El
pour cette transition.La
multipolarité M i
+E2
pour la transition de15,45
keV n’est pasincompatible
avec les résultatspubliés
par B. Harmatz et al.[6].
Dans le tableauI,
nous
signalons
cettepossibilité
à côté de celle retenue(F-2)
par ces auteurs. Lesmultipolarités
dominantesdes transitions déduites des coefficients de conversion interne que nous avons calculés sont données dans le tableau I.
V.
Spectres
y en coïncidence. - V .1 SPECTRE yEN COINCIDENCE AVEC LA RAIE eL DE LA TRANSITION DE
47,2
keV. - Ce spectre,représenté
enpartie
par lafigure 5,
permet de vérifier que les transitions de806,2 keV ; 699,1 keV ; 542,7 keV ; 460,3
keV et430,6
keV alimentent le niveau de47,2
keVdu l6sEr [6], [10].
Le taux des coïncidencesfortuites,
inférieur à8
%,
a été estimé àpartir
de la raie de 590 keV abou- tissant sur le niveau fondamental du165Er [6], [10], [11 ].
Les transitions de542,7
keV et 590 keV dont lesmultipolarités
sontrespectivement M1
etE2,
définissent donc bien deux niveaux trèsvoisins,
deparités
oppo- sées :589,9 (-)
et589,8 (+),
niveaux mis en évidencepar W. Kurcewicz et al.
[10].
Parmi les autres raies encoïncidence,
nous remarquons la raie de487,5
keVqui
définit un niveau à534,9
keV et celle de421,2
keVFIG. 5. - Spectre y en coïncidence avec la raie eL de la transition de 47,2 keV du l65Er.
que nous situons entre les niveaux de
519,1
keV et97,9
keV. Divers spectres en coïncidence prouvent par ailleurs l’existence de ces deux niveaux(para- graphes
V. 3 et V .4).
Le gamma de
471,9
keV que nous situons entre les niveaux de519,1
keV et47,2
keV est observé en coïncidence. Ceux de623,7 keV ; 606,4
et610,9 keV ; 574,2 keV ; 564,3 keV ; 527,3 keV ; 513,8 keV ; 448,5 keV ; 442,9
keVproviennent
de coïncidences indirectes.V. 2 SPECTRE y EN COINCIDENCE AVEC LES RAIES y SITUÉES AUTOUR DE 460 keV. - Dans cette
expérience,
les raies y
comprises
dans la zoned’énergie
de460 + 30 keV étaient sélectionnées par le détec- teur
NaI(Tl).
Le spectre des coïncidences(Fig. 6)
FIG. 6. - Spectre y en coïncidence avec les raies y du 165Er situées autour de 460 keV.
montre que la raie de
527,3
keV n’est pas en coïncidenceavec la raie de
460,3
keV contrairement auplacement proposé
par W. Kurcewicz et al.[10].
Parailleurs,
nous observons que la raie de
442,9
keV est en coïnci-dence avec une raie du domaine
d’énergie
sélectionné.Nous supposons que cette raie est celle de
477,8
keV.Nous
interprétons
la raie de513,8
keV comme étant due aux coïncidences indirectes avec les raies de456,5
keV et471,9
keVqui dépeuplent
le niveau de519,1 keV (Fig. 9).
V. 3 SPECTRE y EN COINCIDENCE AVEC LES RAIES y SITUÉES AUTOUR DE 806 keV. - La
figure
7représente
FIG. 7. - Spectre y en coïncidence avec les raies y du 165Er situées autour de 806 keV.
le spectre des coïncidences obtenu au moyen du détec- teur
Ge(Li)
de 66 cm3 et du détecteurNaI(Tl).
Nousremarquons que les intensités relatives des
pics
de542,7 keV ; 527,3 keV ; 471,9
keV et456,5
keV du spectre des coïncidences et du spectre decomparaison
sont sensiblement
proportionnelles.
Les transitionscorrespondantes
semblent issues d’un même niveau.Ce
point
estprécisé
auparagraphe
suivant. Lestransitions de
558,9
keV et574,2
keVqui
alimententle niveau de
853,5
keV sont en cascade directe avec le gamma de806,2
keV[10].
Une étudecomplémentaire
du spectre y en coïncidence avec la raie de
806,2 keV,
réalisée au moyen des deux détecteursGe(Li),
nousa
permis
d’observer des coïncidences d’unepart,
avecla raie de
250,1
keV du doublet(248,9-250,1 keV),
d’autre part, avec la raie de
558,9
keV du doublet(557,4-558,9 keV).
V. 4 SPECTRE y EN COINCIDENCE AVEC LA RAIE y DE
837,5
keV. - Dans cetteexpérience
réalisée aumoyen des détecteurs
Ge(Li)
de3,8
cm’ et 66cm’,
les
impulsions
relatives aupic
de837,5
keV étaientcomprises
dans une zoned’énergie
de 5 keV.D’après
W. Kurcewicz et al.
[10],
la transition de837,5
keV alimente le niveau589,8 (+).
Laprésence
dupic
de542,7
keV dans le spectre des coïncidences(Fig. 8)
estdue à cette cascade. L’absence de coïncidences avec le
pic
de 590 keV confirme l’existence des niveaux589,8 (+)
et589,9 (-).
Le schémapartiel (Fig. 9)
danslequel
nous avons introduit les niveaux de62,7 keV, 97,9
keV et519,1 keV,
résume notreinterprétation
des autres
pics
observés. Cetteexpérience qui complète
la
précédente
nous apermis,
en outre, de déceler la naturecomplexe
des transitions de292,6
keV et346,9
keV. Une étude des intensités relatives de cesraies
[14]
laisse supposer en effet que les transitionscorrespondantes
sontdisposées
suivant le schémareprésenté
par lafigure
9.V. 5 SPECTRE y EN COINCIDENCE AVEC LA RAIE y DE
242,8
keV. -Quelques
résultatscomplémentaires
sur le schéma de
désintégration
dul6sTm
ont étéétablis
grâce
à l’étude du spectre gamma en coïnci-FIG. 8. - Spectre y en coïncidence avec la raie y de 837,5 keV du 165Er.
309
FIG. 10. - Spectre y en coïncidence avec la raie y de 242,8 keV du 165Er.
dence avec la raie y de
242,8
keV. Diverses zones du spectre sontreprésentées
sur lafigure
10. Cetteétude,
réalisée au moyen de deux détecteursGe(Li)
nous apermis,
notamment, d’observer lespics
en coïncidence de1 284,9 keV ; 1 231,3 keV ; 610,9 keV ; 238,6 keV ; 162,5
keV et de vérifier que la transition de790,7
keV n’alimente pas le niveau de242,8
keV.VI. Schéma de
désintégration
du165Tm. -
Leschéma de
désintégration du l6sTm (Fig. 11)
construità
partir
des donnéesgroupées
dans le tableau 1confirme l’essentiel des schémas
proposés
antérieu-rement
[6]
à[11 ].
Ilcomprend
en outre les niveauxde
62,7 keV ; 97,9 keV ; 519,1 keV ; 534,9 keV ; 1416,8
keV et1 527,5
keVqui jusqu’ici
n’avaient pas été décelés par radioactivité. Lesmultipolarités
destransitions relatives au niveau de
62,7
keVindiquent
que les
spins possibles
de ce niveau sont5/2+
ou7/2+
avec une
préférence
pour lespin 7/2+.
Lamultipo-
larité
E2
de la transition de421,2
keV laisse supposer que lespin
du niveau de97,9
keV est9/2+ plutôt
que l’un desspins 5/2+
ou7/2+ possibles également.
Les
multipolarités
des transitions de70,55
keV et471,9
keV déterminent lespin 5/2+
du niveau de519,1
keV. Nous attribuons lespin 3/2+
au niveaude
534,9
keVd’après
la valeur de sonlog
ft etd’après
la
multipolarité M1
de la transition de487,5
keVqui
le définit.L’énergie
dedésintégration du l6sTm
que nous avonsadoptée
pour calculer leslog
ftportés
sur lafigure 1l,
résulte d’un
compromis
entre deux valeurs deQ,,,,
possibles :
d’une part,Sec
= 1 565 keV si nous sup- posons que le faible embranchementfi’
dul6sTm
d’énergie
maxima : 300 ± 30keV,
observé par-- L. 1 1
Er
FIG. 11. - Niveaux du 165Er excités par désintégration du 165Tm.
Z. Preibisz et al.
[8],
alimente le niveau de242,8 keV,
d’autre part,6ec
= 1 619 keV si nous supposons que l’embranchementfi’
alimente le niveau de297,2 keV,
niveau
qui
serait dans notreschéma,
leplus
fortementalimenté par capture. Le niveau fondamental du
165Tm
est caractérisé par l’orbite1/2+ [411].
Lamesure du
spin I = 1/2
de ce niveau réalisée par C. Ekstrôm et al.[18]
est en accord avec cette iden-tification, longtemps
admise. Il en résulte que lesspins
des niveaux de
534,9
keV : 1103,4 keV ;
1 412keV ; 1416,8
keV et1 527,5
keV sont limités à3/2.
La transition
Ml
de234,8
keV ainsi que la tran- sitionE2
de442,8 keV,
deplacement
nouveau, déter- minent lespin 5/2
pour le niveau de477,7
keV dontle
spin
et laparité
étaient connus comme étant5/2-
ou
7/2- [10]. Signalons
enfin que les transitionsMi
de
513,8
keV et250,1
keVindiquent
que laparité
duniveau de 1
103,4
keV estpositive.
VII. Identification des niveaux de
parité négative
du 165Er. - VII.l NIVEAUX RELATIFS A L’ORBITE
5/2- [523].
- Le niveau fondamental dul6sEr
despin 5/2 [19]
a été associé à l’orbite5/2- [523] [20].
Sa bande de rotation
comprend
le niveau de77,2
keV[6].
Son niveau rotationnel despin 9/2
a étémis en évidence par réactions
[1], [3]
à 176 keV et leniveau de
spin 11/2
a été décelé à 296 keV[1].
Dans l’erbium
165,
l’orbite5/2- [523]
est vraisem-blablement peu
mélangée
parcouplage
deCoriolis,
notamment avec l’orbite
3/2- [521] représentée
par le niveau de242,8
keV car sa bande de rotation estassez bien décrite par la loi :
avec A = 11 keV.
D’après
V. G. Soloviev[5],
l’état fondamental du165Er comprend
l’état à unequasi-particule
associé àl’orbite
5/2- [523],
de composanteSo,
et d’autres composantes dues auxcouplages
entre cet état et lesétats vibrationnels du noyau. La valeur moyenne de
Sô
déduite de la relation :et des sections efficaces relatives aux niveaux de
spin 5/2- ; 7/2-
et9/2-
pour les réactions(dt)
et(dp) publiées
par P. 0.Tjom
et B. Elbek[3],
est de0,93,
en bon accord avec la valeur
théorique : 86
=0,96 [5].
Cet état
pourrait
donccomprendre
aussi une compo- sante de l’état vibrationnel :[521 ] 1
+Q(22)
car ilest
prévu
que lecouplage correspondant possède
ungrand
élément de matrice[4].
311
Nous avons effectué le calcul de
S20
avec lesproba-
bilités V2 et
U2
estimées àpartir
des relations :où
p(v) représente l’énergie
du niveau relatif à l’or- bite v,E(v) l’énergie
du niveau à unequasi-particule correspondant, A l’énergie
du niveau deFermi,
etA le gap
d’énergie
du noyau. Nous avons choisi :Divers résultats nous permettent de supposer que le niveau
589,9 (-)
despin 1/2
ou3/2 correspond
àl’état collectif issu du niveau vibrationnel y :
prévu
vers 910 keV par V. G. Soloviev[5].
Ce niveause désexcite en effet vers le fondamental par la tran- sition intense de 590 keV de
multipolarité E2,
confor-mément à
l’hypothèse proposée.
En outre, la structure de l’étatprévu
à 910 keV[5] :
montre que la composante
(Sô)
de l’état à unequasi- particule
dans cet état collectif doit être de 9%.
L’esti-mation de
Sô
que nous avons effectuée àpartir
des résultats établis par réaction(d, p) [3]
donne unevaleur du même ordre de
grandeur : S20
=0,1.
VII. 2 NIVEAUX RELATIFS A L’ORBITE
3/2 [521].
-Le niveau de
296,0
keV a été associé au niveau de rotation despin 5/2-
relié à l’orbite3/2- [521]
baséesur le niveau de
242,8
keV[6], [20].
Ses niveaux rota-tionnels de
spin 7/2
et9/2
ont été décelésrespecti-
vement à 372 keV et 469 keV par réaction de trans- fert
[3].
Ces niveaux convenablement décrits par la relation(1)
avec A =10,8
keV neparaissent
pas êtreperturbés
parcouplage
de Coriolis.Nous avons estimé à
partir
des sections efficaces relatives au niveau de242,8
keVpeuplé
par réaction(d, p) [3],
au moyen de la relation(2),
que0
1avec
u2
=0,5.
Conformément auxprévisions
deV. G. Soloviev
[5],
les niveaux considérés correspon- draient donc à un état peumélangé
parcouplage quasi-particule-vibration.
VII.3 NIVEAUX RELATIFS A L’ORBITE
1/2 [521].
-Les
niveaux
de297,2 keV ; 356,5
keV et384,3
keVfont
partie
de la bande de rotation associée à l’or- bite1/2- [521] [6].
Son niveau rotationnel despin 7/2
a été décelé par P. 0.
Tjom et
al.[3]
à 514 keV. Leparamètre
dedécouplage
et leparamètre
d’inertiede cette bande calculés au moyen de la relation
(1)
sont
respectivement : a
=0,56 ;
A =12,6
keV. Ilest
prévu
que l’état vibrationnel :[523] 1
+Q(2-2)
LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 33, N° 4, AVRIL 1972
doit
représenter
24%
de l’état considéré[5].
L’affai-blissement du
paramètre
dedécouplage
par rapport à sa valeurthéorique [21]
pour e =0,30 ;
a;nd =0,9,
nous a
permis d’estimer,
àpartir
de la relation(4) :
que
S2
=0,62,
en admettant que a;nt = aexp. La valeur moyenne deSô
déduite des résultats fournis par P. 0.Tjom et
al.[3]
pour la réaction(d, p)
donneune estimation du même ordre :
S5
=0,75 (U2
=0,64).
Ces résultats sont en bon accord avec la valeur :
0
=0,71 prévue
par V. G. Soloviev[5].
VII.4 NIVEAUX RELATIFS A L’ORBITE
5/2- [512].
-Nous avons établi que le
spin
du niveau de477,2
keVest
5/2.
En outre, comme lesuggèrent
les rapports deprobabilités
relatifs aux transitions de477,8
keVet
400,4
keVpeuplant
les niveaux rotationnels du fondamental :si
Ki
=5/2 : 0,4 calc,
siKi
=3/2 : 1,9
±0,8
exp,ce niveau est vraisemblablement caractérisé par K =
5/2.
Nous sommes donc conduits à lui associer l’état de nombrequantique K
=5/2- prévu
vers670 keV par V. G. Soloviev
[5],
état reliéprincipa-
lement à l’orbite
5/2- [512].
Dans diverses études
publiées jusqu’ici,
cet état étaitassocié au niveau de
608,3
keV[6], [10], [5]. Cepen-
dant P. 0.
Tjom et
al.[3]
ont établi par réaction(d, p)
que le niveau de rotation de
spin 7/2
relatif à l’or-bite
5/2- [512]
se situe à 575keV,
en contradictionavec
l’interprétation qui
avait été admise.Bien que l’identification du niveau de
477,7
keV quenous proposons soit
compatible
avec cerésultat,
ilest à noter que le
paramètre
d’inertie de la bande de rotation calculéd’après
la relation(1)
avec les niveauxde
477,7
keV et 575 keV est de l’ordre de13,9 keV,
endésaccord avec la valeur A =
12,2
keV déterminéepar P. 0.
Tjom et
al.[3]
àpartir
des niveaux despin 7/2 ; 9/2 ; 11/2
situésrespectivement
à 575keV ;
684 keV et 820 keV. Une
hypothèse plausible
permet-tant de lever ce
désaccord,
serait d’admettre que les niveaux rotationnels despin 9/2
et11/2
sont les niveauxde 700 keV et 846 keV mis en évidence par P. 0.
Tjom et
al.[3].
Cettehypothèse
est confrontéedans le tableau II aux données relatives à l’orbite
5 j2- [512].
L’affaiblissement de la section efficace du niveau despin 7/2
par rapport à sa section efficacethéorique indique
que l’état considéré n’est pas pur.Le calcul donne :
S2
=0,66 avec u2
=0,72.
La valeurprévue
par V. G. Soloviev[5]
est0,86.
Divers résultats
indiquent
que les niveaux de920,8
keV et962,8
keV dont lesspins
sontrespecti-
vement
1/2
ou3/2
et3/2
fontpartie
de la bande derotation construite sur l’état vibrationnel
Ko-2
relatif à l’orbite5/2- [512].
21
TABLEAU II
Caractéristiques
des niveaux rotationnels associés à l’orbite5/2 - [512]
(a)
Réf.[3] ; (b)
Les sections efficaces des niveaux de 700 keV(du/dQ
=6)
et 846 keV(du/dQ
=5)
sonttirées de la référence
[3]
Les
énergies
et lesspins
de ces niveaux peuventcorrespondre
en effet aux niveaux rotationnels associés à l’état de structurecomplexe
issu de l’état vibra-tionnel relié à l’orbite
5/2- [512] prévu
vers 1 300 keVpar V. G. Soloviev
[5] :
[512] 1
+Q(2-2)
62% ; [S 10] t 32 % .
Cette
interprétation
est en accord avec les résultats établis par réaction de transfert[3] groupés
dans letableau III. Dans cet état
complexe,
l’état à unequasi-particule,
de composanteSo
est relié à l’orbite[510] 1 (S5 théo
=0,32).
Le calcul de la valeur moyenne deS5
àpartir
des niveaux despin 3/2 ; 5/2
et
7/2 (relation 2)
donne 37%,
avecU2
=0,84.
Lesparamètres
de cette bande de rotation calculés àTABLEAU III
Caractéristiques
des niveaux rotationnels reliés à l’orbite1/2-[510]
(mélangée
à l’état vibrationnel5/2- [512]
+Q(2-2))
(a)
Réf.[3 ].
FIG. 12. - 165Er : Schéma partiel de désexcitation des niveaux rotationnels associés à l’état collectif : 5/2-[512] + Q(2-2);
1/2-[510] ; 167Er : Schéma partiel (22) de désexcitation des niveaux analogues dans l’erbium-167 : ligne 1 : numéro de la transition
(1 à
6) ; lignes 2 et 3 : énergies ; lignes 4 et 5 : intensités.313
partir
des troispremiers
niveaux(relation 1)
sont :a =
0,067
et A =13,1
keV. Leparamètre
de décou-plage
étant trèsdépendant
desénergies
des deuxderniers
niveaux,
le calcul deS2
àpartir
de la rela-tion
(4)
ne serait passignificatif
d’autantplus
que la valeur de aind pour l’orbite1/2- [510]
variebeaucoup
avec la déformation du noyau autour de e =
0,30 [21].
Le schéma
partiel
de désexcitation des niveaux consi- dérés estcomparé
sur lafigure
12 au schémaanalogue du 16’Er
étudié récemment par W. Michaelis et al.[22].
Dans le cas du
167Er,
nous ne rapportons que les composantesprincipales
des états relatifs auxpremiers
niveaux. Les composantes des états du
165Er
sont tirées de la référence[5].
Les valeurs des rapports d’intensités :I2/Is , I1/I2 ; I3/I6 ; I4lI3
dans le167 Er : (4,1 ;
>15 ; 10 ; 0,15)
et dans le16’Er : (2,9 ; 11,5 ; 3,9 ; 0,5) soulignent l’analogie
quepré-
sentent les états mis en cause dans ces
isotopes.
VIII. Identification des niveaux de
parité positive
du
l6sEr. - VIII.1
NIVEAUX RELATIFS A L’ORBITE5/2+ [642].
- Le niveau de47,2
keV associé à l’orbite5/2+ [642] [6] était, jusqu’à
ces dernièresannées,
le seul niveau connu relié à cette orbite dans le noyau considéré. Nous avons montré que la désin-tégration
du165Tm
alimente aussi les niveaux voisins de62,7
keV(7/2+)
et97,9
keV(9/2+).
Ces niveauxont été décelés
également
par réaction(a, 3 n) [1].
En outre, le niveau de
97,9
keV estpeuplé
par réaction de transfert[3].
Ces trois niveaux fontpartie
de labande de rotation reliée à l’orbite
5/2+ [642]
etcorrespondent
en fait à des étatsmélangés
par cou-plage
de Coriolis entre les orbites issues de la couchesphérique i13/2 [1].
VIII.2. NIVEAUX RELATIFS AUX ORBITES
3/2+ [402]
ET
3/2+ [651].
- L’orbite3/2+ [402]
a été associée auniveau de 534 keV mis en évidence par réaction de transfert
[3].
Nous avons décelé ce niveau despin 3/2+
à
534,9
keV. Ses sections efficaces par réaction(d, t) [3]
indiquent
que cet état est peumélangé.
L’orbite3/2+ [651 ] a
été associée au niveau de853,5
keV[6], [5].
L’existence de la transition
EZ
de790,7
keV situéeentre les niveaux de
853,5
keV et62,7
keV est en accordavec cette
interprétation
car les transitionsMl
etE2
entre les orbites
3/2+ [651]
et5/2+ [642]
doivent êtrefavorisées par les
règles
de sélection. La faible section efficace du niveauconsidéré,
pour la réaction(d, t) [3],
confirme par ailleurs l’identification
proposée.
VIII.3 NIVEAUX RELATIFS AUX ORBITES
1/2+ [400]
ET1/2+ [660].
- P. 0.Tjom
et B. Elbek[3]_ont
montréque le niveau de
507,4
keV despin 1/2+ [6], [3]
etcelui de 746 keV de même
spin [10], [3], correspondent
à des états
mélangés, composés
des orbites1/2+ [400]
et
1/2’ [660] couplées
par interaction AN = 2. Nousavons estimé à
partir
des résultats établis par réaction(d, t) [3]
que l’élément dematrice 1 VN 1
dû au cou-plage
AN = 2 entre ces orbites est de l’ordre de100 keV
[14]. D’après
l’étude ducouplage
AN = 2réalisée par B. L. Andersen
[23],
nous avons étéconduits à considérer V
négatif
et àadopter
lesvaleurs suivantes : orbite
1/2+ [400] :
ço
(90°)
= 640gb/sr
pourQ
= - 2 MeV(3) C01/2=0,78
pourô = 0,3 ; x = 0,05 ; lÀ = 0,45 (26)
orbite
1 /2 + [660] :
(fJo
(90°)
= 1 120gb/sr
pourQ
= - 2 MeV(3) C01/2= -0,076
pourÔ = 0,3 ; x=0,05 ; ,u=0,448 (26)
Dans ces
conditions,
et contrairement àl’hypothèse
admise par P. 0.
Tjom et
al.[3]
le niveau de 746 keVproviendrait
de l’orbite1/2+ [660].
Il y a là une situa- tionambiguë
à éclaircir. Les niveaux rotationnels reliés à ces états étant fortementperturbés,
il n’estpas déraisonnable de supposer, comme le
suggèrent
des considérations
plus
détaillées[14],
que l’état relatif au niveau de589,8 (+)
keVprovient
de l’état3/2+ 1/2+ [400]
et que les niveaux de1 103,4
keV et519,1
keV sont reliésrespectivement
aux états despin 3/2
et5/2
associés à l’orbite1 j2+ [660].
Signalons
enfin que l’état à troisquasi-particules
de
spin 3/2+ prévu
vers 1 400 keV par V. G. Solo- viev[24]
a été associé au niveau de1 427,5
keV[8].
Comme
attendu,
ce niveau fortement alimenté pardésintégration de l6sTm
n’est paspeuplé
par réactions de transfert[3].
TABLEAU IV
Composantes principales
des états non rotationnels deparité négative du l6sEr
l lrV’ V ‘ V’ V y L’
(a)
Réf.[1 ] ; (b)
Réf.[5] ; (c)
Réf.[14].
IX. Conclusion. - Les résultats
groupés
dans letableau IV et la
figure
13 montrent que les niveaux deparité négative du l6sEr
peuvent être associés aux états collectifsprévus
par le modèle desquasi-par-
ticules prenant en compte les interactions du type
quasi-particule-vibrations.
On peut noter, enparti- culier,
que lespositions
relatives des états non rota-tionnels,
bien queplus resserrées, correspondent
auxpositions escomptées.
FIG.13. - Niveaux non rotationnels du l6sEr identifiés aux états collectifs attendus. a) réf. [5] ; b) réf. [24].
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