ÉTUDE EN COÏNCIDENCE DE LA DÉSINTÉGRATION 177W [MATH] 177Ta

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Submitted on 1 Jan 1968

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ÉTUDE EN COÏNCIDENCE DE LA DÉSINTÉGRATION 177W [MATH] 177Ta

B. Ader, J.P. Husson, N. Perrin

To cite this version:

B. Ader, J.P. Husson, N. Perrin. ÉTUDE EN COÏNCIDENCE DE LA DÉSINTÉGRA- TION 177W [MATH] 177Ta. Journal de Physique Colloques, 1968, 29 (C1), pp.C1-173-C1-175.

�10.1051/jphyscol:1968164�. �jpa-00213396�

ÉTUDE EN COINCIDENCE DE LA DÉSINTÉGRATION 177W 3 17TTa

FIG. 1.

. . corrélation

/3 384 keV-;r 113 keV

de 177Lu.

X x

corrélation /3

352 keV-y 114 keV de

175Yb.

-- corrélation théorique pour

^177Lu et 175Y b.

avons conservé l'élément de matrice relativiste comme un paramètre.

L'accord obtenu avec l'expérience est satisfaisant

à

condition de prendre pour J

ia/J r une valeur

supérieure à 20 pour 1 7 7 L ~ et une valeur supérieure

A

25 pour '"Yb.

Il faut remarquer que les valeurs des log

fi

calculées dans le modèle de Nilsson

141 sont inférieures h

celles trouvées expérimentalement. Le fait que l'accord des résultats expérimentaux et des calculs théoriques soit

FIG. 2.

. . Facteur de forme expérimental

du

spectre

/3 de 384 keV de

177Lu

(les barres d'erreur sont

de l'ordre de

grandeur des points).

--

Facteur de forme théorique.

satisfaisant pour la corrélation angulaire et la forme de spectre vient de ce que ces ,observables ne sont fonction que du rapport des éléments de matrice P,

tandis que la valeur

^fi'

dépend de la grandeur des éléments de matrice eux-mêmes.

Références

[Il

Nuclear Data Sheets

A

-

¹⁷⁵

^et

^{A = 177,}

^juin

^1965.

[2]

BERTHIER (J.), LOCARD (P.), HOCQUENGHEM (J.

C.)

et GOIN

(G.),

Rapport C.

E.

A.

R. 2901, 1966.

[31

ANDRB (S.), Thèse, Grenoble,

1965,

no

565.

[4]

BERTHIER

(J.)

et

LIPNIK

(P.),

NUCI. Physic.~, 1966, 78, 448.

B. ADER, J. P.

HUSSON

et N. PERRIN Faculté des Sciences, Orsay

Résumé. - On a réalisé des expériences de coïncidence temps-amplitude avec des détecteurs silicium, germanium et INa(T1). Ces coïncidences permettent

de

donner une première indication sur les niveaux et les vics moyennes de 177Ta.

Abtract.-

177Ta has been studied by the time-to-amplitude coincidence method using Si, Ge and NaI(T1) detectors. Information is given on the first levels of 177Ta.

L'étude de la désintégration 177W

-+

177T a (période 2'2 heures)

['.']

a permis de mettre en évidence plus de 120 transitions entre les niveaux d'énergie de '77Ta.

Trois d'entre ces niveaux ont des périodes, respective- ment, de valeur

T l 2

⁼

2,6

f.

0,2 x _s

;

5,3 f 0'2 x 10-'s

;

3,5 4 0,3 x

^{S .}

Les énergies de certaines transitions, rassemblées dans le tableau

1, ont été étudiées par :

1) leurs élec-

Moyenne pondérée keV -

186,42& 0,03 223,23&0,03 224,99& 0,03 367,52&0,04 377.35% 0,05 417,16&0,05 426,98 f 0,05

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1968164

C 1

-

^{174 B. ADER, J.} P. HUSSON ET N. PERRIN

trons de conversion

à

l'aide

: a)

de spectromètres plats (180°)

à

aimants permanents

; b) d'un spectromètre n

45 sans fer (Laboratoire du Pr Moussa)

;

2) leurs rayonnements y, avec un détecteur

à

jonc- tion au Ge(Li)

[3].

Les erreurs systématiques dues

à

l'appareillage ont ainsi été éliminées. La précision relative atteinte est de l'ordre de 1 0 - ~ .

La détermination des périodes des niveaux retardés a été faite

à

l'aide d'un circuit de coïncidences « temps- amplitude » et de cristaux INa(T1) permettant d'obte- nir une bonne résolution en temps, mais une résolution

1

^{1 1 1} t

5 IO 15 20 25 30

Conol

FIG. 1.

-

A gauche, spectre direct d'électrons de conversion. A droite, spectre d'électrons en coïncidences avec la raie y de 417 keV.

I

1 2 5

l

L a X

10 50 'Oo Cano l

FIG. 2.

-

Coïncidences X

x

Y (128

x

32 canaux).

A gauche, en coordonnées (X, N ) , spectres y, en coïncidences A droite, en coordonnbes (Y, N ) , spectre temps amplitude, retardées, correspondant aux retards des canaux = 13, 19, 22, correspondant à la coupe AB de la surface (X, Y, N) _{au canal}

25. 1 X = 102, soit à E, = 417 keV. Sur la courbe, en bas à droite,

lire TI,^ (2,6 & 0,2)10-8.

ÉTUDE 9 E LA STRUCTURE NUCLÉAIRE A L'AIDE D'EXPÉRIENCES C l - 175

insuffisante, en énergie, pour séparer les raies de 417- 427 keV et 367-377 keV. On a donc remplacé les cristaux INa(TI), d'un côté, par une jonction au Si détectant les électrons de conversion (Fig. l), de l'autre, par une jonction au Ge(Li) détectant les rayons

7.

O n a ainsi montré (Fig. 2) que les transitions de 156, 186, 270, 417 keV suivent la désexcitation du niveau de T,,,

=

2,6 x

^S.

On a mis enfin en évidence, par coïncidence bipa- ramétriques entre électrons et rayons

y

les deux cas- cades de transitions (Fig. 2)

:

377,35 + 417,16

=

794,51 367,52 + 426,98

=

794,50

qui semblent réunir deux niveauxdistants de 794,5 keV.

Références

[l]

SANTONI

(A.),

CARUETTE

(A.),

VALENTIN

(J.), J . Phy- sique. Rad.,

juin 1963,

24, 407.

[2]

ADER

(B.),

PERRIN

(N.),

VALENTIN

(J.), C. R. Acad.

Sci.,

1965,

260,

865.

[3]

TREHERNE (J.), Thèse

(à

paraître).

ÉTUDE DE LA STRUCTURE NUCLÉAIRE A L'AIDE D'EXPÉRIENCES SUR CERTAINES CASCADES BÊTA-GAMMA lg8Au, 86Rb, 170Trn

Laboratoire M. de Broglie

à

Brétigny-sur-Orge et C. E. A., Centre dYEtudes de Bruyères-le-Châtel

Résumé. - Les expériences de corrélation angulaire

b y

et l'étude du spectre /-? conduisant au premier niveau excité du noyau final permettent de déterminer les éléments de matrices nucléaires caractéristiques de cette transition. Dans les trois cas étudiés (transitions une fois interdites)

:

IToTm, 86Rb, 198Au, ces éléments de matrices ne peuvent être retrouvés

à

l'aide du modèle en couches et

^à

particules indépendantes. D'autres hypothèses sont alors émises

et

discutées.

Abstract.

- 8-y

directional angular correlations and shapes of inner beta spectra leading to the first excited level of the final nucleus enable one to determine the nuclear matrix elements typical of the

/-?

transition. In the three observed first forbidden cases

:

170Tm, 86Rb, 198Au, these matrix elements do not confirm the independent shell mode1 theory. Other hypotheses are then suggested and-&scussedr--

^{-- - -- ..}

Une transition est totalement définie par la con- alors d'admettre d'autres hypothèses que nous allons naissance des éléments de matrices nucléaires. Ceux-ci discuter ici.

mesurent le recouvrement des fonctions d'onde des Les éléments de matrices de la transition 1-

+

2' nucléons induit par l'interaction faible. Dans I'appro- de I7OTrn ont été déterminés

à

partir des données ximation non relativiste, les transitions une fois inter- expérimentales suivantes (notations de Kotani)

:

dites (AJ

⁼

0, 1 ou 2 ; Ax

= -

1) sont définies de

la manière la plus générale par les éléments de six ma- C(W)

=

(4,61 * 0,20) 10-'[l - (0,125

f

0,010) W +

trices. Nous avons tenté de déterminer expérimenta- + (0,010 + 0,003) w Z

^-

(0,655 + O,015)/W] (1) lement ceux-ci en relevant la fonction de forme du

spectre intérieur p en géométrie 4 n et en déterminant la variation avec l'énergie de la fonction de corrélation angulaire directionnelle P-y. Trois cascades

fi-y

ont été ainsi étudiées

:

l7'Trn, 86Rb, Ig8Au. Les groupes de solutions obtenues rendent compte, de plus, des mesures précédemment publiées de la polarisation longitudinale des électrons et de la corrélation entre l'électron et le photon polarisé émis

à

sa suite.

Dans le cas des trois cascades étudiées ces Cléments de matrices ne peuvent être retrouvés

à

l'aide du modèle en couches et

à

particules indépendantes. 11 importe

Les valeurs de

x, zt,

y et z ont été calculées

à

l'aide

de l'ordinateur IBM 1620 de 1'Ecole Normale Supé-

rieure. Deux groupes de solutions ont été trouvés

: