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La désintégration des éléments par les protons de grande vitesse

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publics ou privés.

La désintégration des éléments par les protons de grande

vitesse

J.-D. Cockcroft

To cite this version:

(2)

I.E JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET

LE

RADIUM

LA

DÉSINTÉGRATION

DES

ÉLÉMENTS

PAR LES PROTONS DE GRANDE VITESSE

Par J.-D. COCKCROFT

(1).

SÉRIE

VII.

TOME IV. AOUT

4933.

N, 8.

Rutherford et Chadwick ont découvert en 1919

qu’un

certain nombre d’éléments

légers

émettent des

protons

quand

on les bombarde avec des

particules

x; on doit en conclure

qu’une

petite

fraction des

particules a pénètrent

dans le noyau de l’élément

bombardé,

pro-duisant

l’éjection

d’un

proton

et la transmutation de l’élément en un autre

ayant

un

poids

atomique plus

élevé de trois unités. Voici

quelques exemples

de cette transmutation.

Oa a trouvé que la

probabilité

d’entrée de la

particule

a et de transmutation décroît

rapidement

quand

la vitesse de la

particule

diminue ;

les

particules

a

d’énergie

inférieure à 3 millions de volts

produisent

trop peu de

transmutations pour que Inobservation de la

désin-tégration

soit

possible.

Bien

qu’un

courant d’ions hélium

transportant

un

microampère

soit

équivalent

aux

particules

émises par 180 g de

radium,

il n’était pas

encourageant d’essayer

alors la

production

artificielle d’ions hélium pour la

désintégration.

D’autant

plus

que les

idées classiques

alors courantes auraient

permis

au Professeur Rutherford de calculer

qu’un

proton

devait avoir une

énergie

d’au moins un million de volts pour franchir la barrière de

potentiel

qui

entoure le noyau des atomes même les

plus légers ;

ce calcul aurait naturelle-ment suffi à

décourager

toute tentative dans ce sens.

La

position

du

problème

fut

complètement changée

par la théorie du noyau de Gamow et par les idées de la mécanique ondulatoire au

sujet

du francliissement des barrières de

potentiel

par les

particules.

A cause des

propriétés

ondulatoires de la

particule,

il y a

tou-jours

une

probabilité

finie de

pénétration.

Peu

après

la

publication

de la théorie de

Gamow ;

nous avons calculé la

probabilité

de

pénétration

d’un

proton

dans le noyau des éléments

légers

et trouvé que, pour des protons de

quelques

centaines de mille

volts,

elle était environ

un millième

(1,i1000 )

après

collision avec le noyau.

A peu

près

au même

moment,

le travail de

Coolidge

avait montré

qu’il

était

possible

d’obtenir des électrons de 300 000 à 60U 000 volts. Il semblait clair

qu’on

pourrait produire

des courants de

protons d’énergie

analogue

et d’une intensité de

plusieurs

mieroampères.

Comme un

microampère

correspond

à 5.101~

protons

à la

seconde,

nous avons

supposé que,

si la

pénétration

d’un

proton dans le noyau

produit

un effet

observable,

on devait constater un nombre

important

de

désintégrations.

La

principale

incertitude de

l’expérience

était

l’impossibilité

de prédire quelle

réaction aurait

lieu ; quelques

personnes, Gamow et Feather

.en

particulier,

avaient

suggéré

l’émission de

particules

a.

(~) Conférence aux réunions de Pâques de la Société de Physique.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. - SÉRIE

VII. -

T. IV. - N° 8. -

AOUT 1933. 29.

(3)

422

Nous décidâmes donc que

l’expérience

valait la

peine

d’être tentée et nous *

entreprîmes

de construire un

générateur

à haut

voltage

pouvant

produire

un

potentiel

constant de 700 000 volts. Ce

générateur

fut choisi à cause de ses nombreux

avantages.

En se servant de

potentiels

constants,

on

produit

des ions de vitesse uniforme et leur nombre est

beaucoup

plus grand

que celui des ions

produits

par des sources comme les bobines de Tesla ou les

générateurs

à

impulsion

dans

lesquels

le

voltage

maximum est

appliqué

seulement

pendant

un

temps

très court. Notre

générateur

à haut

voltage

se compose d’un

transformateur,

quatre

redresseurs à deux électrodes et

quatre

condensateurs

disposés

dans un circuit tel que le

voltage

du transformateur est

multiplié par 4 ;

on

produisait

ainsi un

potentiel

constant allant

jusqu’à

700 000 volts. Les redresseurs dont chacun doit

supporter

un

potentiel

de 400 000 volts sont

disposés

en forme de tour

composée

de 4

cylindres

de verre d’un mètre de hauteur

chacun;

la tour est vidée à l’aide d’une pompe à huile à

diffusion,

les

joints

entre les

cylindres

de verre étant faits avec du

plasticène.

Cet

appareil

constitue une source à haut

voltage digne

de toute confiance. Les

protons

sont

produits

dans

l’hydrogène

par une

décharge

dans un tube à rayons canaux. Ils

pénètrent

à travers la cathode tubulaire dans deux tubes

plus larges

où on maintient un vide élevé et ils descendent suivant l’axe des

tubes d’acier. Le

générateur

à haut

potentiel

es t relié aux deux

tubes,

la moitié du

potentiel

étant maintenue sur

chaque

tube de sorte que les protons sont accélérés en deux

fois ;

les

protons

atteignent

une vitesse de 109 cm : sec et arrivent dans la chambre

d’expérience

où ils

frappent

une cible du métal à étudier. Dans ces

premières

expériences,

une cible de lithium était

placée

en face d’une

petite

fenêtre de mica sur le côté du

tube,

la fenêtre de mica

ayant

une

épaisseur

suffisante pour

empêcher

la sortie des

protons

diffusés. De l’autre côté de la fenêtre de mica était

placé

un écran à scintillation et un

microscope. Quand

le

potentiel

accélérateur était élevé à 100 000 volts

environ,

on

voyait

de suite des scintillations du

type

de celles

produites

par les

particules

a. Une chambre

d’expansion

de Shimizu étant

placée

en face de la

fenêtre,

on a observé les traces des

particules

et trouvé que leur

par-cours était d’environ 8 cm. Des observations

plus précises

ont été faites ensuite avec une

chambre

d’ionisation,

un

amplificateur

et un

oscillographe, appareillage

mis au

point

par

°

Wynn-Williams.

La

grandeur

de la déviation de

l’oscillographe

est une mesure de l’ionisa-tion

produite

par les

particules

et on a vu que l’ionisation croît en même

temps

que

l’épais-seur d’adsorbant contenue dans le

trajet

de la

particule

c’est-à-dire que l’ionisation croît

quand

la vitesse décroît. Si on

porte

sur un

graphique

la déviation

oscillographique

en

fonc-tion de

l’épaisseur

d’absorbant,

on obtient la courbe de

Bragg

de la

particule.

En

comparant

cette courbe avec celle donnée par des

particules

a, nous avons pu démontrer que les

parti-cules

projetées

par le lithium étaient bien des

particules

a. En mesurant la variation de leur nombre avec

l’épaisseur d’absorbant,

nous avons obtenu des courbes

d’absorption, qui

montrent que

l’énergie

maximum des

particules

est

8,6

millions

de

volts,

correspondant

à

un parcours de

8,4 cm.

L’énergie

des

particules

ne

change

pas d’une

façon

appréciable quand

l’énergie

des

protons passe de 200 à 450 kilovolts.

Nous avons en

conséquence proposé

la réaction suivante :

Nous supposons que

quelques

protons

pénètrent

dans le noyau de

l’isotope

Li’,

que le nouvel élément BeR formé est instable à cause de l’excès

d’énergie qu’il

contient et

qu’il

se

décompose

alors en deux

particules

a.

Connaissant

les masses de

Li7,

du

proton

et de la

particule

a, on

peut

calculer la variation de masse dans la transformation

z

(4)

Massue

équivalente

à

l’énergie

de deux

particules

a

0,0184.

On voit que cette

énergie

est en accord raisonnable avec la

perte

de masse dans la trans-formation.

La

figure

suivante montre une

expérience

où l’on a cherché à vérifier

l’hypothèse

d’une

décomposition

du lithium en deux

particules

x.

Fig. i . - Expérience de coïncidence.

Le courant de

protons

frappait

une

petite

cible de lithium assez mince pour que les

particules,% provenant

de la

désintégration puissent

la traverser facilement. Deux écrans de scintillation étaient

placés de ~chaque

côté de la cible et deux observateurs notaient les scintillations sur un ruban mobile. On a trouvé

qu’il

se

produisait

environ 25 pour 100 de

coïncidences, à peu

près

ce

qu’on

devait trouver

d’après

la

disposition géométrique

de

l’expérience,

si les

particules

étaient émises par

paires

dans des directions

opposées.

Une

confirmation,

plus

certaine de cette

hypothèse

vient d’être donnée par des

expé-riences conduites par Kirchner avec une chambre de Wilson

(Bayerische

Akad. p. t ~9

(i933)

"

et par Dee dans le Cavendish

Laboratory.

La

figure

suivante

(fig.

2,

Planche)

montre les

trajectoires

des

particules

(J.

provenant

des

désintégrations

produites

dans une couche mince

de lithium. On voit

qu’une

paire

de

particules

est émise dans deux directions

opposées.

Après

ces

expériences,

on a examiné de

plus près

la courbe

d’absorption

du lithium pour les faibles parcours en utilisant des fenêtres de mica

beaucoup

plus

minces sur le

tube;

les résultats

indiqués

sur la

figure

3 ont été obtenus. On voit

qu’il

y a deux groupes

prin-Fig. 3. - Courbe

d’absorption du Lithium.

cipaux cle particules

ri, le

premier

ayant

un parcours de moins de 2 cm. Les

énergies

des deux

groupes sont ainsi

respectivement

3 et

8,6

millions de

volts,

les nombres de

particules

dans les deux groupes étant

approximativement égaux.

Il

apparaît

comme

probable

que la

(5)

424

n’ayant

d’ailleurs pas encore été déterminée. Il est naturellement

possible

que ces groupes

soient

complexes ;

des

expériences

plus

détaillées seront nécessaires pour élucider ce fait. On a déterminé seulement

approximativement

le nombre des

désintégrations produites,

à différents

volcages,

à cause de l’incertitude dans les nombres relatifs des

protons

et des ions moléculaires dans nos faisceaux et du

degré d’oxydation

de la cible. Si on suppose que

celle-ci est couverte en

pratique

d’une couche

d’hydroxyde

de

lithium, et que la

pénétration

des

protons

est seulement le

quart

de celle obtenue dans le lithium pur, on trouve

qu’une

désintégration

est

produite

approximativement

par i0’ protons à 500 kilovolts pour une

cible

épaisse

de lithium pur.

Le travail de Lawrence en Californie à étendu la courbe à

1, 2

million de

volts;

le travail de

Rutherford,

Oliphant,

Kirchner,

et

autres,

a montré que les

désintégrations

pouvaient

être

produites

par des

voltages

aussi bas que

vingt

kilovolts. La courbe

complète

de variation avec le

voltage

est montrée sur la

figure

4. Cette courbe est en accord satis-faisant avec la théorie de Gamow. Au-dessus de 700 K.

V.,

la courbe suit une loi en

puis-sance

3/2,

montrant que

l’augmentation

du nombre au-délà de ce

voltage

est dûe

principa-lement à la

plus grande pénétration

des

protons

dans la cible de lithium.

1"1 1. ,i. - Variation avec le

voltage.

Nous avons étudié ensuite

soigneusement

la

désintégration

du bore. En

employant

des

fenêtres minces de mica sur notre

tube,

nous avons

trouvé,

à notre

grande surprise,

que pour des

voltages

de 250 à 500 K.

V.,

nous obtenions

beaucoup

plus

de

particules

x

qu’avec

une cible de lithium dans les mêmes conditions. La

figure 5

montre la courbe

d’absorption

des

particules *.

On voit que la

plupart

des

particules

ont un parcours de 1.8 centimètre

environ;

mais il en existe de toutes vitesses

jusqu’à

celle

correspondant

à un parcours de

4,t

cm.

Ceci est en accord avec

l’hypothèse

que le noyau de

l’isotope

bore onze se

décompose

en trois

particules

a. Dans ce cas toutes les directions relatives sont

possibles

pourvu

qu’elles

soient en accord avec la conservation de la

quantité

de mouvement. La

particule

d’énergie

maximum sera

produite lorsque

la direction d’une

particule

est

opposée

à celles des deux

autres,

et dans ce cas une des

particules

prendra

deux tiers de

l’énergie

totale.

Quand

les

particules

sont émises à 120

degrés

l’une de

l’autre,

chacune d’elles aura un tiers de

l’énergie

totale,

c’est-à-dire une moitié de

l’énergie

des

particules

du

plus grand

parcours.

(6)

’La courbe

d’absorption

montre en effet que les

particules

les

plus

nombreuses

possèdent

presque

exactement la moitié de

l’énergie

maximum. La distribution à 120

degrés

semble donc être là

plus

probable.

Fig. 5. - Courbe

d’absorption

du Bore.

La courbe de la variation du nombre des

particules a

avec le

voltage

est du même

type

:que celle du

lithium,

commençant par

une montée

approximativement

exponentielle

et

continuant par une loi en

puissance approximativement

3/2

jusqu’à

1.2 million de volts.

Pour un

voltage

de 500 K. V.

environ,

une

particule a

est

produite

par 2.5 X ~06

protons, de sorte que si

nous supposons 3

particules

pour une

désintégration

une

désinté-gration

est

produite

par 7.5 X 10h

protons.

La

probabilité

d’une

désintégration,

n’est donc ,pas sensiblement différente de celle observée par le

lithium ;

on observe un

plus grand

nom-bre de

particules

pour le bore à cause du

plus

grand

nombre de

particules

émises dans une

désintégration

et à cause de

l’oxydation

de la cible de lithium

qui

diminue le rendement. Lord Rutherford et

Oliphant

ont étudié la variation du nombre des

particules a

avec le

-voltage

pour une couche monomoléculaire de bore et de lithium. La courbe obtenue

donne,

pour des

particules

de vitesse

variable,

la fonction d’excitation pour un noyau de bore,

c’est-à dire le

produit

de la

probabilité

de

pénétration

du noyau par la section

droit,

-efficace;

si on trace en même

temps

la courbe

théorique

calculée à

partir

de la fonc-tion de

Gamow,

on obtient un accord satisfaisant

jusqu’à

deux cent mille volts.

Pour les autres éléments du

type

4n

+

3 que nous avons

étudiés,

nous avons observé des

particules

a dans le cas du

fluor,

et il semble

probable

que la

désintégration

suivante a

lieu :

Fia

+

p=

(11s +

a. Parcours des

particules a

2.9 cm.

Dans ce cas, le

type

de transformation

proposé

résulte de la valeur des masses

nucléaires et de

l’énergie

associée à la

particule

a. A 500 K. V.

environ,

on observe avec le fluor 6 fois moins de

désintégrations

qu’avec

le lithium dans les mêmes condition.

La

désintégration

de l’aluminium n’a pas encore été étudiée avec le

compteur

électrique

à des

voltages supérieurs

à 200 K. V. Au-dessous de 200 K.

V.,

Rutherford et

Oliphant

n’ont pas trouvé trace de

désintégration.

Nous avons ainsi observé des

particules

dans le bombardement d’éléments des

types

4n et 4n

+

1. Par

exemple

une

plaque

de

graphite

Acheson donne 40 000

particules

par

(7)

426

cible de

glucinium

donne à peu

près

le même nombre. Si ces

particules x proviennent

d’une transmutation du carbone et du

glucinium,

il semble nécessaire que les réactions suivantes aient lieu :

Cependant,

comme le nombre des

particules

observées dans ces deux cas est très

faible, environ le millième de celui observé pour le bore,

il est

possible

que ces

particules

proviennent d’impuretés

dans les cibles

utilisées;

1/1000

de bore suffisant à

expliquer

les résultats

obtenus,

il faudra donc veiller attentivement à l’élimination de cette

impureté.

La même difficulté se rencontre pour les éléments

plus

lourds. Nous avons trouvé que,

sous l’influence d’un bombardement de

protons,

on obtenait des

particules a

avec

l’alumi-nium,

le

calcium,

le

cuivre,

le

nickel,

le

cobalt,

l’argent,

le

plomb

et

l’oxyde

d’uraninm,

mais en

quantité

si faible

qu’une

faible trace de bore suffisait à

expliquer

les résultats

obte-nus. Etant donné le caractère

surprenant

de ces

résultats,

Lord Rutherford et

Oliphant

ont étudié

soigneusement

la

possibilité

de

désintégration

de l’uranium et du thallium par des protons

d’énergie

inférieure à 200 KV.

Ils ont obtenu d’abord une

augmentation marquée

du nombre des

particules

a

émises,

sous l’influence du bombardement

protonique.

Mais le nombre des

particules

varie selon

que la cible a été ou non

exposée

à une

décharge

dans le

tube,

comme le montre le cliché suivant

qui représente

des

inscriptions oscillographiques

obtenues dans différentes condi-tions. La

première

montre les

particules

a émises naturellement par

l’oxyde

d’uranium.Les suivantes montrent l’émission

pendant

le bombardement

protonique,

la cible

ayant

été

exposée

à une

décharge

dans le gaz

pendant

le

dégazage

du tube. La dernière

inscription

était

prise

avec une nouvelle cible dans le

tube;

dans ce cas on n’a constaté aucune

augmen-tation par

rapport

à l’émission naturelle et on en a conclu que les

augmentations

observées tenaient à des

impuretés déposées

sur la cible

pendant

le

dégazage.

On ne

peut

donc s’attendre à obtenir très

rapidement

des résultats dans cet ordre de

recherches,

le

plus

grand

soin devant être

apporté

à

l’élimination

des

impuretés.

Je me

permettrai

pour conclure de

présenter

quelques

spéculations

d’un caractère

astrophysique.

Nous avons vu que les protons

ayant

des

énergies

à

peine supérieures

à 30 liv .

pouvaient produire

un nombre

appréciable

de

désintégrations.

En un

point

d’une étoile où

la

température

est 50 millions de

degrés,

l’énergie

moyenne des protons est 6 000 volts et 1

proton

sur 1000

possède

une

énergie

entre 30 000 et 40 000 volts. Par

conséquent

des

désintégrations

doivent être

produites

en

quantités

énormes à l’intérieur d’une

étoile;

nn

calcul

simple

montre que, à une

température

de 5.107

degrés,

le lithium et le bore doivent

disparaitre complètement

en des

temps

de l’ordre de 1 million

d’années,

s’il

n’y

a pas des

processus de

synthèse correspondants.

Tant que nous n’aurons pas une connaissance

beaucoup plus complète

de tous les diffé-rents

types

de

désintégration

et de

synthèse,

il nous sera difficile de nous faire une idée exacte des processus qui ont lieu à l’intérieur d’une

étoile;

dès maintenant il semble cepen-dant clair que le

proton

doit

jouer

un rôle très

important

dans la détermination de

(8)

Fig.2.

Fig. U. - L30~, particules naturelles

Fig. 6. -

U.0, bombarde il 160 KY, 10 p.~i, après décharge

Fig. 6. - Tl, bombardé à 9t~11 KY, 10 tJ _B,

aprl’s décharge.

Fig. 6. -

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