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Les moments nucléaires et la structure du noyau
Jean-Claude Pecker
To cite this version:
EXPOSES
ET MISES
AU
POINT
BIBLIOGRAPHIQUES
LES
MOMENTS
NUCLÉAIRES
ET LASTRUCTURE
DU NOYAUPar JEAN-CLAUDE PECKER
(Institut d’Astrophysique, Paris).
Sommaire. -
Après
avoir brièvementrappelé
que les raies observées dans le domaineradio-électrique correspondent
à un rayonnement multipolaire, lié à l’existence de moments nucléaires(moment
magnétique dipolaire
etélectrique
quadrupolaire),
on montre que l’étude des spectrespermet la détermination de ces moments nucléaires.
Leur interprétation, qui rentre dans le cadre des théories de la structure du noyau, est actuelle-ment presque complète : les protons et les neutrons seraient
groupés
dans le noyau en couchessucces-sivement complétées; un fort couplage spin-orbite est nécessaire pour permettre de retrouver par la
théorie l’ordre observé des niveaux
d’énergie.
Cette théorie rend compte également du fait que certaines configuiations nucléaires,
possédant
unnombre déterminé de protons ou de neutrons (nombre
magique),
sont particulièrement stables.LE JOURNAL PHYSIQUE
12,
JUIN1951,
Les
techniques
nouvelles despectroscopie
auxradiofr6quences qui
se sontdeveloppees
conside-rablement ces dernièresann6es,
fournissent des informations nombreuses sur les structuresmole-culaires, atomiques,
nucl6aires.Certains
aspects
de cestechniques
ou de cesappli-cations ont 6t6
présentés
icimeme;
deplus,
des misesau
point bibliographiques
de laquestion
ont6t6
publides
dans de nombreuses revuesfrançaises
ouétrangères
(2). Enfin,
unCongres
international recent sur cettequestion
a donne lieu a de nombreuses Communications de mise aupoint.
Il ne nousparait
pas
cependant
inutile de montrer une fois de,plus
comment ces travaux ont pu contribuer a 1’6tude
de la structure du noyau et a la theorie des couches
nucl6a!res,
théorie dontl’importance woque
celle de la classification de Mendel6ev etqui,
bien quetres
sch6matique
encore, mais d’unesimplicite qui
en fait la
force,
contientprobablement
en germecertains des
progres
futurs de nos connaissances surla structure de la mati6re.
Introduction.
1. Comme il est bien connu,
I’absorption ou
remis-sion d’une raie
spectrale correspond
a une transitionentre deux niveaux
d’energie
de la molécule ou de(1)
Les travaux d’ensemble les plus importants sur cesquestions sont les suivants :
1° Livres sur la theorie du noyau. References
[22], [56],
[105].
21 Travaux d’ensemble sur les m6thodes nouvelles de
spectroseopie aux
radiofréquences :
en francais : references [54], [55], [113],
[114J;
en anglais : References [10], [39], [79],
[120].
L’article
[39]
a ete traduit en russe dans Progr. Sc. Phys.,1949,
39, no 2.-
30
Exposes
du Congr6s d’Amsterdam : Physica, ig5o.I’atome considéré. Si ces deux niveaux sont voisins l’un de
l’autre,
lafrequence
durayonnement
6misou absorbe sera
petite :
Par
suite,
dans le cas d’une transition entre niveauxFig. i. -
Spectroscopie
auxradiofréquences.
tres
voisins,
nous aurons lapossibilite
d’observer uneraie dans le domaine radio. A cette raie radio
corres-pondra
engeneral
une structurehyperfine
dans le domaine visible. On pourras6parer
des niveaux encoreplus
voisins en 6tudiant les structureshyper-fines dans le domaine radio et les eff ets
Stark
etZeeman dans ce domaine
(fig. i).
Les transitions
possibles
entre niveaux voisinssont de
plusieurs
sortes :a. Bandes mol6culaires de rotation ou de
rotation-vibration,
bien connuesd6jh
dansl’infrarouge
clas-sique (voir
Gordy),
bandes d’inversion(NH3)
dont 1’6mission ou1’absorption correspond
a la transitionentre
configurations m6caniquement équivalentes
etgéométriquement
symdtriques
mais non superpo-sables des atomes de 1’6difice mol6culaire. Ces bandesont 6t6
largement
étudiées(dans
le cas deNH3
etdes
dérivés)
par divers auteurs(Cleeton-Williams,
Good, Gordy
etKessler, Bleaney-Penrose, Strandberg
Dailey, etc).
L’etude de ces
spectres
mol6culairespermet
la determination des structures mol6culaires.b. Transitions entre niveaux
éleclroniques
très voisins. C’est parexemple
le cas del’hydrogène
atomique;
les niveaux 2S1
1 2P,
1qui,
selon la thdoriez
de
Dirac,
devraient etredégénérés
puisqu’ils
ontmemes nombres
quantiques principal
n etangulaire
total
j,
ont 6t6séparés
par Lamb-Retherford. Cefait r6sulte sans doute
(Bethe)
de l’interaction de}’électron avec le
champ
de radiation. Citons aussi les travaux sur1’hydrog6ne
atomique
de Nafe etNelson,
Prodell-Kusch, etc..
c. Les transitions entre des niveaux voisins dont la
separation
est due a l’interaction entre le noyau et l’édifice6lectronique
(structure hyperfine).
Ces transitionspermettent
1’6tude du noyauatomique.
2. La
plupart
de ces raies sont des raiesinterdites,
au sens des
règles
classiques
de selection. Enfait,
ce sont engeneral :
a. Des raies
correspondant
a unrayonnement
quadrupolaire 6lectrique
oudipolaire magn6tique,
etc. dont lesr6gles
de sélection different desregles
deselection
correspondant
aurayonnement
6lectrique
dipolaire (voir
Hertzberg,
Rubinowicz) :
Ces raies ont des effets
Zeeman,
Stark,
etc. diffe-rents les unes des autres. L’etude de 1’effet Zeemanpermet
donc de lesdistinguer
Ies unes des autres(Rubinowicz).
Les raies faisant intervehir un
couplage
entre les moments nucleaires et lecortege 6lectronique
rentrentdans cette
catdgorie.
b. Des raies renfore6es par l’influence d’un
champ
électromagnétique
(transitions dipolaires renforc6es)
(Rubinowicz).
’
Ces raies ont dans ces deux cas des
probabilités
de transition extremementfatbles; ic2013s
fois celle de la radiation6lectrique dipolaire
pour la radia-tionmagn6tique dipolaire
et i o-8 pour la radiationquadrupolaire 6lectrique (Hertzberg, Bowen).
I. -
Spectres : longueurs d’onde,
intensites. 3. Moments nucleaires. - En theorieclassique,
on
peut
ramener 1’etude durayonnement
a celle despotentiels
vecteurs et scalaires(voir
parexemple
deBroglie, Rosenfeld).
,Consid6rons une distribution d’électricité
(fig. 2)
variable au cours dutemps (Ie noyau).
Soit
o dv
lacharge
contenue dans unpetit
elementde volume. Les
potentiels
retard6s en P sontles
grandeurs
entre crochets etant fonction dutemps
retardé t
- f/ , t
etant Ietemps
de l’ observateur en P.c
En developpant r
enpuissances
successivesde R,
on obtient und6veloppement
de A et de V enpuis-Fig. 2.
sances successives
de 1
(rayonnement
mono,di,
etc.,polaire).
Les termespeuvent
etreexprimes
en fonc-tion des momentsmultipolaires
de la distribution d’electricite.Charge
(scalaire) :
.
Moment
dipolaire
(vecteur) :
Moment
magn6tique dipolaire :
of I est la densite de courant.
,.
En
posant v = dt
poursimplifier
l’ecnture,
onremarquera que A et V s’ecrivent
Aux termes successifs
correspondent
lesrayonne-ments
dipolaires, quadrupolaires.
On remarquera que- I. le terme
quadrupolaire depend
des d6riv6esde s
et de m par
rapport
autemps
(La
demonstration se trouve dans le trait6 de L. deBroglie.)
Seuls les termes fonctions du
temps
ont del’influence sur le
rayonnement :
donc pas lacharge,
et dans le cas d’un momentdipolaire
constant,
seule-ment les moments
quadrupolaires :
c’est en somme cerayonnement
du noyauqui
commande l’interaction du noyau avec lesyst6me
6lectronique
de l’atome.Naturellement,
les mesures ne nous fourniront pasdes vecteurs ou des tenseurs- mais certaines de leurs
composantes
(Rosenfeld) :
le moment
magnétique dipolaire
ou I
d6signe
levecteur-spin;
le momentquadrupolaire
Le moment
magnetique correspond
auxdeplacements
des
charges,
Ie momentquadrupolaire
a leurr6parti-tion. Le
signe
du momentquadrupolaire
est li6 a la formeg6n6rale
de la distribution d’electricite.Le
spin
I,
lie au momentmagn6tique,
caractérisele moment
angulaire
de rotation du nucl6on consid6r6.Le
rapport
entre le momentmagn6tique
et lespin
est le facteur de Lande nucleaire :
11 est
quelquefois possible
de determiner gdirecte-ment,
sansconnaÎtre [J.
ou I.4.
Couplage
moments nucléaires:molécules. -C’est par l’interm6diaire duchamp électromagnétique
du noyau que les moments nucl6aires et les électrons
peuvent interagir.
11 est
possible
de calculer cette6nergie
d’interactionet,
parsuite,
de connaitre la structurehyperfine
desraies
envisag6es
(Casimir,
Fano).
Nous n’entrerons pas dans le detail des calculs mais donnerons’seule-ment
quelques exemples (fig.
3 : cas deNH3)
et des references.Fig. 3. - Structures
hyperfines
dans le spectre d’inversion de l’ammoniac. Raies 11 (A), 22
(B),
33(C),
44 (D), 55 (E), 66 (F), 76(G),
21 (H). La raie 33 a ete utilis6e comme 6talon de
frequence
dans l’horloge a ammoniac (selon[135]).
a. Ainsi le
couplage
momenlquadrupolaire-charnp
moleculaire donne une
separation
De
1’expression
d6taill6ede p
onpeut
d6duire quepour toutes les molecules
ayant
un noyau au moins despin
>
on doit s’attendre a un effet notable.2
Dans le cas ou
I -- ,’on
aQ
= o, ce quel’expé-2
rience
permet
de confirmer(Dailey,
Townes).
On
peut
calculerrigoureusement
1’expression
íFldans certains cas
particuliers
(2)
moleculeslinéaires,
rotateurs
sym6triques, asym6triques, etc.).
Ainsi
Gordy,
Smith,
Simmons(CH3I) :
avec
(2) En raison de certaines differences dans les nutations
des auteurs cites, il faut considerer que les formules ici citées .
pour ’Pt ne sont exacts
qu’a
une constantemultiplicative
Dailey, Kyhl, Strandberg,
V.Vleck,
Wilson(NH3) :
Watts,
Williams(NH3) :
Feld;
Ring, Edward,
Kessler,
Gordy (CH3CN) ;
Coles,
Good(NH3);
V. Vleck :Les effets du second ordre ont ete aussi etudies en
detail :
Gordy;
BardeenTownes; Gilliam,
Edwards,
Gordy
(expressions
dey,).
Bardeen,
Townes[effets
dus a deux noyaux(fig. 10)].
Bragg; Bragg-Golden; Knight
et Feldcas
des rota-teursasymetriques :
deux termesQx,
Qx d2 V5;-I
d Y
Dans les
cristaux,
onpeut
6galement
6tudier lecouplage quadrupolaire (Pound).
Signalons 6galement
que dans1’expression
de Av,figurent
aussi des termesdependant
du momentquadrupolaire
de la distribution6lectronique
et donton doit tenir
compte
par uneinterpretation
correcte de la structurehyperfine (Ramsey).
Les notations des differents auteurs sont souvent contradictoires. On trouvera une
comparaison
deces notations dans l’article de mise au
point
de Feld.b. Interaction entre le moment
magnetique
nucleaireet le
champ magnétique (Simmons
etGordy,
Jauch,
Henderson). -
Pourinterpreter
la structurehyper-fine du
spectre
d’inversion deNH3
il faut tenircompte
de l’interaction du moment
magn6tique
du noyau d’azote avec lechamp magn6tique
du 4 larotation,
qui
se superpose aucouplage quadrupolaire classique.
5. Effets Stark et Zeeman. - Dans un
champ
électromagnétique,
les raiespeuvent
etre d6doubl6es.Dans le cas de
1’effet
Stark(fig. 4),
on a(voir Gordy,
Dakin-Coles-Good,
Jauch) :
Pour des molecules lineaires :
Pour des molecules rotateur
sym6trique :
Pour des molecules rotateur
asym6trique,
1’6tude aete faite par Golden-Wentink-Golden-Wilson et pour
l’ammoniac,
par Jauch.Dans le cas de
1’ellet
Zeeman(voir
Coles-Good,
Jen)
on aou les fonctions YJL et m2 sont des fonctions des
spins
6lectroniques
et nucl6aires et ou g,, et g,n sont lesfacteurs de Lande nucléaire et mol6culaire
(fig. 5).
On
peut dgalement
utiliser1’effet
Paschen-Back(Jen) (fig.
6).
Mais ces differents effets sont surtout utilises pour la determination des constantes
mol6culaires.
Ainsi dans le cas de 1’effet Zeeman on a engénéral
gm gn.Fig. 4. - Effet Stark.
Transition J = I --> 2 dans le spectre de OC S. Courbe sup6-rieure : E =
o; courbe intermddiaire : 5o Y : cm; courbe inférieure : 1 o70 V : cm (selon
[36]).
Fig. 5. - Effet Zeeman.
Effet Zeeman de la structure hyperfine des transitions
representent les raies calcul6es; la courbe, le spectre
observ6. H = 370o gauss; AV = 2,25 MC: s (selon
[42]).
Fig. 6. - Effet Paschen Back
(selon
[74J).
Transition J = o ->- i du spectre de rotation de 14N ’,IN 0.
Dans le seul cas ou g,,, o, on
peut
utiliser 1’effet, Zeeman pour calculer les moments nucléaires.6. Resonance
magnetique
nucleaire. - Onmagn6-tique
lesméthodes
de resonancemagn6tique nuel6aire,
qui
sont en fait desgénéralisations
etperfectionne-ments de
l’expérience
classique
de Stern et Gerlach(paramagnétisme).
Comme 1’ont remarque
Kellogg
etMillmann,
cetteFig. 7. - Effet Zeeman et resonance
magn6tique.
m6thode est l’inverse des m6thodes ordinaires de la
spectroscopie;
celles-cianalysent
lerayonnement
6mis par atomes et molécuIes. Ici aucontraire,
nousana-lysons
les modificationsd’energie produites
par lerayonnement
dans lesyst6me atomique
lui-m6me. Onpeut
considerer les méthodes de resonancemagn6tique
nucléaire et celles de laspectroscopie
Zeeman commecomplémentaires (fig. 7).
Des méthodes de resonance
6lectrique peuvent
aussi
etre utilisdes(Hughes, Grabner, Trischka).
’
Il faut
signaler qu’il
estpossible
des6parer
lesatomes de moments
magn6tiques
différents,
nonseule-ment au moyen d’un
champ
magn6tique
mais aussi enutilisant
le faitqu’un
rayonnement
polarisé
de telle outelle
façon
induit des transitions entre tels ou tels ni-veauxmagn6tiques (Kastler,
Brossel, Sagalyn, Bitter).
7. Intensités des raies. - Pourpermettre
lacomparaison
desspectres th6oriques
etexp6rimentaux,
il faut non seulement
disposer
de formulesfournis-sant les
positions
des raies mais aussi de formulespermettant
le calcul de leurs intensités : on les d6ter-mine au moyen despoids
des differents niveaux(Gordy, 48).
L’influence de lapression
et les effets de saturation ont 6t6 étudiés par de nombreux auteurs(Van Vleck-Weisskopf, Townes,
Bleaney-Penrose,
Carter-Smith,
Karplus,
Snyder-Richards).
II. - R6sultats.
8.
Interpretation
desspectres. -
De cequi
précède,
on d6dult les méthodes de mesures des momentsQ,
g, I.L’examen d’un reseau de structure
hyperfine
fournit lespin
I(fig.
8 et9)
(voir
Gordy-Gilliam-Livingston, Townes-Mays-Dailey,
Townes-Aamodt).
2
La donnée de Av fournit
eQ
-r2013
(coefficient
dedZ2
couplage
quadrupolaire) (fig. io).
ð2V
Le calcul foumit
d2V
(Bethe-Bacher, Townes).
dZ2
Toutefois,
ce calcul est hautementimpr6cis
engeneral;
le calcul exact n’a 6td fait que pour
l’hydrogène
(Nordsieck).
On
peut
alorsobtenir
Q.
Souvent,
onpeut
obtenir lesigne
deQ
meme si l’on nepeut
avoir une valeurnum6rique précise,
cequi
est rare en raison de lagrande
incertitude
surd2 V
Z2 2
La mesure
de g
peut
etre faite apartir
de 1’effetZeeman;
la mesurede li A partir
desexperiences
deresonance nucl6aire ou de 1’effet Stark.
11 faut aussi noter la relation
empirique
utilisée parGordy
pour determiner les momentsquadrupo-laires de certains
isotopes
d’elements dont on connait Ie momentmagn6tique :
Fig. 8. - Determination de
spin (selon
[121]).
Toutefois,
Townes discute sur desexemples
la validité d’une tellem6thode,
meme dans le cas favorable ou les deux noyaux different de deuxprotons
et ont le memespin.
Brix a montr66galement
que lar6gle
deGordy
ne convient pastoujours.
Les rdsultats ont 6td rassemblés par
Bitter, Poss,
etplus
r6cemment encore, dans la table excellente de Mack ou dans celle deB6n6,
Denis,
Extermann.Les mesures effectudes actuellement sont
d6jA
assez nombreuses pour
permettre
une dtude de la structure ’du noyaupuisque
Q,
l-l, gdependent
del’arrangement
descharges
et de leurs mouvements dans le noyau. Nous verrons dequelle façon à
lafin de cet article.
Auparavant,
nous noteronsqu’un
grand
nombre de faits tendentddjh A
montrer la stabilit6particulière
de certains édiflces nucléaires : commel’atome,
le noyau a une structurestratifi6e,
les noyaux
poss6dant
une couchecomplete
6tantplus
stables que les autres. C’est cette structure quenous allons maintenant 6tudier.
9. Stabilit6 de certains edifices nucl6aires. -Nous passerons d’abord en revue
quelques arguments
en faveur de la stabilite de certains édifices nucleaires
(Mayer).
Les édifices de 2,6,
8, 14, 20,28,
50,
82,
126 neutrons ou
protons
sont en effetparticulière-ment stables.
Ces différents nombres
magiques
n’ont pas tous les memespropriétés.
Les nombres 8 et 20 ont une situa-tionparticuli6re
(Townes-Low).
Les autres nombres(les
différences troisièmes du tableauqui
les groupe 6tant6gales A
2) peuvent
etrerepr6sentds
par lesdeux formules
équivalentes :
Les nombres 8 et 20 sont les sommes des autres nombres
magiques
2 et6,
6 etig.
Fig. 9. - Determination de spin (selon
[42]).
Structure de la transition J = 2 --).- 3deCHa 921 I.
Ces nombres
magiques
permettent
1’interpretation
de nombreusespropriétés
nuel6aires. En effet :oc, Les abondances des
isotopes (noyaux
ayant
meme nombre Z de
protons)
et des isotones(noyaux
ayant
le meme nombre de neutrons N = A -Z)
Fig. I o. - Structure
hyperfine
due aucouplage quadrupolaire
de deux noyaux(selon [120]).
donnent certaines indications
(Mayer) :
Si Z estpair,
lesisotopes
de dinerents N ont engeneral
desproportions
relatives assez6quilibrdes (le plus
abon-dant de cesisotopes
constitue au maximum 60pour i oo de la masse de
1’element)
sauf s’il estpossible
que N soit6gal
a 50 ou a 82. Defaqon g6n6rale,
lesisotopes
pauvres en neutrons sont peuabondants,
sauf si le nombre
correspondant
de neutrons est 50Fig. I . -
Isotopes
les plus abondantsdes elements
chimiques
(selon[50]).
ou 82 :
a ceci,
onpeut
rattacher le fait que la limiteinf6rieure de stabilite des
isotopes
pauvres en neutrons estpr6cis6ment,
pour differentes valeurs deZ,
unmeme nombre N
6gal
a 82 ou 50. Dem6me,
la limitesup6rieure
de stabilité desisotopes
riches en neutronsest,
pour differentsZ,
ce meme nombre N = 50ou 82.
Par
suite,
pour les noyauxposs6dant
50 ou 82neu-trons
(c’est
vrai aussi pour N =20),
il existe ungrand
nombre d’isotones : enparticulier,
ce sont les seules valeurs de N pourlesquelles
il existe deux noyauxayant
un nombreimpair
deprotons.
Entre
l’isotope
leplus 16ger
et leplus
lourd de certainselements,
il y a engeneral
peu dedifference,
sauf
quand
l’un d’entre eux a un nombre N de neutrons6gal
a 82 ou a 5 0 : c’est le cas du xenon(N
= 82pour 136Xe
qui
differe de 12 neutrons de soniso-tope 124Xe)
du samarium(N
= 82 pour 144Smqui
diff6re de I o neutrons de
154Sm) (voir
aussiKowarski).
Les noyaux
ayant
20 ou 5oprotons,
6tant tr6sstables,
ontbeaucoup
d’isotopes
(Mayer,
Ellis).
Ce fait estanalogue
auphenomene
deja signal6
pour lesnoyaux a 20, 50 ou 82
neutrons,
riches en isotones. C’est le cas du calcium(Z
=20)
(5 isotopes
differant de 8neutrons,
cequi
est inusuel dans cette zone dutableau des
éléments)
et de 1’6tain(Z
=50)
qui
a I o
isotopes.
Ces dinerents
aspects
d’un memephenomene
sautent aux yeux sur des courbes telles que celles
qui
sont trac6es par Harkins(fig.
I I).
p.
Les élémentsayant
des nombres de neutronsou de
protons égaux
a50,
82,
126 sontparticuli6re-ment abondants dans l’Univers
(ce qui
se manifeste par despics
sur la courbed’abondance) (Goldschmidt,
Bronievski).
C’est le cas pour Zr(N
=50) ;
Ba(N=
82)
W,
Pb(N
=126,
Z =82),
Sn(Z = 50)
et,
dans lecas des terres rares pour
Pr,
La,
Nd,
Ce(N
==82).
y.
L’inergie
de liaison(Elsasser, Berthelot) présente
des diseontinuités pour N = 126
(discontinuite
de2,2MeV
aumoins)
Z = 82(1,6 MeV).
L’étudede cette
6nergie,
calcul6e apartir
des masses par la méthode deWigner (Smart)
met en evidence lesnombres N = 10 et N = 16
(fig. 12).
C’est une sorted’exception
dont1’interpretation (Mayer)
semblepossible
seulement par un fortcouplage
spin-orbite.
L’6tude de la «
packing-fraction
»(Duckworth)
met aussi en evidence les noyaux pour
lesquels
N = 50. 8. Les chaines detransformations
radioactives abou-tissent a des noyauxparticulièrement
stables. Ainsi leplomb qui
apr6cis6ment
82protons
et dontl’iso-tope
leplus
lourd a 12 6 neutrons.La fission
asym6trique
de 235U(Mayer)
aboutit a desfragments
d’au moins 82 et5o
neutrons(1’V
=43
= 82 + 5 0 +11).
Cette stabilite a 6t6observée par
Glendelin, Coryell,
Meitner. Dans le meme ordred’id6es,
le dernier neutron des édifices N =5 1,
N =83,
est facilement extrait : les élé-ments87Kr,
13?Xe sont donc les seuls bons 6metteurs de neutrons : ces corps sont desproduits
des resultats de fission 8?Br(N
=52)
et 13’1(N
=84).
Dans les
transitions p
(Feenberg-Hammack,
Nord-heim),
lespin
et lesparit6s
des noyaux initial etfinal sont une fonction de la structure du noyau et
donnent donc des indications sur cette structure.
Les sections de choc
d’absorption
des neutrons,lents ou
rapides
sontexceptionnellement
faibles pour N =50, 82, i26,
cequi
confirme encore ce quenous savons
(Mayer, Griffiths, Mescheryakov,
Hughes-Sherman).
ê.
Enfin, signalons
que les isomirismes sontparti-culi6rement abondants pour des couches presque
Fig. 12. -
Energie
de liaison (selon[110]).
completes :
elles sont en effet peuattractives;
lenucléon
supplémentaire
pourra donc fournir unenouvelle couche ou bien
compl6ter
une couchedeja
existante.
10. Moments et nombre de diverses
parti-cules dans le noyau. - Nous pouvons alors
joindre
A ces faits assez isol6s et peu
quantitatifs
lecompor-tement des diff6rents moments nucleaires.
a. Moments
magnefiques
etspin (Nordheim,
Feen-berg, Rosenfeld, Bitter). -
Pour les atomes pourlesquels
A estpair,
on a p. = o.On observe pour les atomes
impair,
pair-impair,
despoints
groupes
suivant deux courbes pourP.
Momentsquadrupolaires. -
Pour les atomes à nombreimpair
de neutrons et nombrepair
deprotons,
ou bien A nombre
pair
de neutrons et nombreimpair
deFig. 13. - Moments
magn6tiques
et spins nucl6aires (selon
[105]).
protons,
on observe des courbes assez curieusement differentes d’un auteur(Townes)
a l’autre(Gordy),
suivant lafaqon
dont lediagramme
a ete construitFig. 14. - Moments
quadrupolaires
en fonction du nombre de protons (selon
[41]).
Q est en unites de I 0-24 cm2. 0
représente
les noyaux avec unproton depareille; 0
les noyaux avec Un neutrond6pa-reilJe;
Q9
les moments calcul6s selon la méthodeindiqu6e
dans le texte.
Fig. I@ bis. - Valeur absolue des moments
quadrupolaires
en fonction du nombre de neutrons
(voir 16gende
figure 13) (selon[41]).
Fig. 15. - Moments
quadrupolaires,
divises par carr6 du rayon nucl6aire (selon
[123]).
Les filches
indiquent
les couchescomplètes
de nucléons.III. -
Interpretation.
Mod6les nucl6aires. - L’existence certaine d’édi-fices nucleaires
stables,
les valeursnum6riques
abon-dantes dont nousdisposons
pour les momentsnucl6-aires,
nouspermettent
de poser leproblème
de1’interpretation
de cesphénomènes.
Des modeles nucl6airespeuvent-ils permettre
d’en rendrecompte ?
Depuis longtemps (Barkas,
Bartlett,
Elsasser),
l’id6e semblait
s’imposer
d’uner6partition
despro-tons et neutrons en couches successivement
complétées
a
partir
des noyauxlégers jusqu’aux
noyaux lourds. Cette id6e est en somme unegeneralisation
au noyau de nos connaissances sur la structureatomique
etles couches
électroniques.
Leprobl6me
est toutefoisplus
difficileici,
en raison de l’intervention de deuxesp6ces
departicules
(3).
Une autre difficult6 vient(3) Pour simplifier
1’expose
et la discussion desquestions
ou interviennent les deux
esp6ces
de particules(neutrons,
protons),
onpeut
introduire une notation commode : auxtrois nombres
quantiques
(azimutal, total, despin)
on peutde ce que le
potentiel
n’est pas connu comme celuiqui regit
les niveauxénergétiques
des électrons dansI’ atome. Ce
potentiel
danslequel
se meut le nucl6on 6tudi6 r6sulte d’une combinaisoncomplexe
entre lespotentiels
d’interaction A
faible distancenucl6on-nucl6on,
eux-memes mal connus.Plusieurs cas ont 6t6
envisagés
par les auteurs :trou carr6 de
potentiel
(Mayer,
Wilson),
potentiel
d’oscillateur
harmonique
(Jensen, Haxel, Suess),
potentiel
en « bouteille de vin a a élévation centrale(Elsasser, Feenberg),
potentiel
m6sonique (Schiff),
etc.ou encore
potentiel
interm6diaire entre certaines deces formes
simples
etplus
ou moinsempirique
(Nordheim, Mayer :
potentiel
interm6diaire entretrou carr6 et
potentiel
d’oscillateurharmonique;
Rainwater,
Bohr :potentiel
«spheroidal »).
Toutefois,
il semble que lepotentiel
utilisé n’aitFig. 16. -
Rdpartition
des niveaux selon divers auteurs (selon[48]).
pas une influence tres
grande
sur les résultats : toutes choses6gales d’ailleurs,
les différents modèlescons-truits en choisissant dinerentes formes de
potentiel
ne conduisentpas A
des résultats essentiellement dinerents.En
fait,
ce sont surtout lescouplages
int6rieurs au noyau et les interactions entre nucléonsqui
jouent
un r6le dans la determination des niveaux et
qui
r6gissent
leur ordre(4).
11 semble
(Mayer, Nordheim) qu’un
fortcouplage
dans celui du
proton
(Feenberg-Wigner,
Wigner)
si bienqu’on
est ramené à unproblème A
une seuleespèce
departicule.
Cette convention
purement
formelle ne doit pascependant
faire oublier
qu’entre
neutron etproton
l’interactiondepend
fortement de lacharge;
au contraire, l’interaction entre leselectrons
plandtaires
de l’atomedepend
extremement peudes nombres quantiques des electrons
interagissants.
Ce faitexplique que dans le cas des atomes, ce sont les couches
complètes
dl6lectrons qui déterminent lespropridtds
de1’atome; tandis que dans le cas nucléaire, les
propridt6s
du noypu sont déterminées non seulement par Ildtat deremplis-sage des couches de nucléons, mais aussi par cel1Bi des couches de protons et de neutrons.
(4)
Je remercie bien sincèrement C. Blochqui
a attire monspin-orbite (5) permette
uneinterprétation
correctedes nombres
magiques.
Un tel mod6le
« quasi atomique » (Hund,
Feenberg-Wigner, Wigner),
ouchaque
nuel6on sed6place
dansle
champ
des autres sans lemodifier,
est bon pourles noyaux peu
excites,
ou les niveaux sont tr6s distants les uns des autres. Pour les noyaux forte-ment excités(par exemple
les noyauxcomposés),
un mod6le en «
goutte
d’eau » tel que celui deBohr,
rend
compte
(Hill)
deI’interdépendance
6troite des diflerents nucléons et de leur mouvement(analogie
avec le
couplage
de Russell-Saunders dans le casatomique) (6).
D6s que l’on s’est défini un
potentiel
nucl6aire etun mode d’interaction entre
nucl6ons,
onpeut
calculer les valeurs propres de l’hamiltoniencorrespondant
d’une
fagon
parfois
tressimple
et en ddduire lastructure stratifi6e du noyau et les
positions
respec-tives des niveaux. Dans lafigure
16(selon Feenberg),
on
peut
se rendrecompte
des résuItats obtenus dans certains cas.Les nombres
magiques
sont convenablementinter-prétés
parplusieurs
de ces modèles.La
plupart
des faits ci-dessus ont 6t66galement
interprétés
defaçon
satisfaisante : Fisomerisme par le mod6le deFeenberg
(Feenberg, Hill,
Axel);
lestransitions p
parun,fort
couplage spin-orbite
(Nord-heim),
etc. .12. Moments
magnétiques. -
Le calcul desmoments
magn6t!ques peut
6tre fait pour un mod6ledonne.
Cherchons a
interpreter
la relationobserv6e,
moment
magnétique-spin
(fig.
13),
dans le cas d’un modèle a fortcouplage
spin-orbite.
Si l’on
appelle gi
et gs
les facteurs de Lande orbitalet de
spin,
onpeut
dcrireattention sur l’importance de ce fait et dont les amicales
critiques m’ont 6t6 fort utiles.
(b) Le fort
couplage spin-orbite
qui est essentiel dans latheorie des couches nueldaires, peut 6tre justifié
dgalement
dans la theorie du meson vectoriel(Rosenfeld, 50).
Dem6me,
par 1’etude de la diffusion pp et
pj
(casparticulier
d’unnuel6on dans le
champ
d’un seul autrenueldon),
Case et Pais ont ete amends a une conclusion identique.(6) Bien
qu’un
tel module soit actuellementd6pass6,
nousdevons citer pour mémoire le modele en
particule
a qui,interm6diaire entre les modèles à forte
interdépendance
entrenuel6ons et les mod6les
quasiatomiques,
attribue auxgroupe-ments de deux protons et de deux neutrons une coherence
particulière,
existant au sein du noyau(Inglis,
Rosenfeld,Harkins-Popelka).
Ce modèle permet de rendre compte de
1’exceptionnelle
abondance de l’hélium dans
l’Univers,
du fait que dans 99 pour ioo descomposés
nuc)6aires,
le nombre deprotons
soit 6gal au nombre de neutrons(Harkins,
Harkins-Popelka).
Inglis a pu aussi montrer que ce modèle
permettait
d’inter-pr6ter
la relation momentmagndtique-spin
(fig. 13) etdgale-ment de calculer convenablement les moments
quadru-polaires,
enparticulier
pourZ i otL
ceux-ei ont de grandesOn connait
Sgs
=UPN : c’est le moment du
proton
(dans
le cas ou le nucl6ond6pareiII6
est unproton)
ou du neutron
(dans
le cas ou ce nucl6on est unneutron),
a condition de supposer bien entendu quele nucléon
dépareillé
contribue seul auspin global
et que l’on a
On en ddduit donc deux courbes pour p. en fonction de I
qui dependent
de la valeur de 91.a. Seul le nuel6on
dépareillé
contribue au momentorbital. On a
C’est le module
quasi atomique
de Schmidt. b. Tous les nucléons contribuent6galement
au moment orbital :C’est le mod6le de
Margenau-Wigner (modele
uni-forme).
L’hypothèse Us
==
. a 6t66galement
faite par MissWay,
mais ne semble pasIégitime.
En toute
rigueur,
il nes’agit
que d’uneapproxi-mation,
car pour deux noyaux de memeJ,
onpeut
avoir deux facteurs de Lande diff6rents.c. En
fait,
les deux courbes observéescorrespondent
convenablement àLldcart serait du en fait A un
couplage
entre le nucléondépareillé
et les groupes de nucldons assoc!6s.Cependant,
presque tout le moment orbital estconcentr6 sur un seul nucléon.
De
plus,
lemagndtisme
nucleaire
a un certain volume. Certains auteurs ontpu
montrerqu’il
faut en tenircompte
(Bitter,
A. Bohr etWeisskopf)
etque les observations ne
peuvent
s’interprdter
par undipole
magn6tique ponctuel.
Dans le schemapropose
par cesauteurs,
lesequations
6crites au ddbut de ceparagraphe
ne sontplus
valables et Iemodèle de Schmidt semble rendre
compte
convena-blement des moments
magn6tiques.
Les mod6les en couches
nucléaires,
enparticulier
ceux de Nordheim
(Wangness),
de Rainwater oude A.
Bohr,
donnent de bons résultats etpermettent
un calcul assezprécis
des momentsmagn6tiques.
13. Momentsquadrupolaires. -
L’interpréta-tion des moments
quadrupolaires
conduit a desActuellement, les modèles en couches permettent d’obtenir
des rdsultats au moins aussi bons. 11 n’est done pas n6cessaire de s’6tendre plus longuement sur les mod6les en particule a
resultats similaires a ceux
qu’on
a pu obtenir parailleurs. Les moments
quadrupolaires
positifs,
dus a une formeallong6e
du noyau, éliminent le mod6le engoutte
d’eau. Deplus,
l’aplatissement
du a la rotation esttrop petit
pour rendrecompte
des valeursnégatives
des momentsquadrupolaires (Way).
Un modèlequasi
atomique
donne au contraire de bonsrésuItats
(Welles)
pour les noyauxlégers.
En
particulier,
les mod6les en couches nucl6airesont pu etre retouchds pour rendre bien
compte
des valeursnum6riques
des moments : Le modèlesph6-rique
deMayer
transform6 par Rainwater en mod6le«
sphéroidal
»(c’est-h-dire
dont les moments d’inertiene sont pas les m6mes par
rapport A
des axesquelconques,
mais dont lasym6trie
restesph6rique)
donne de tr6s bons résultats
(voir
aussi A.Bohr).
11 reste encore certaines difficult6s :
plusieurs
éléments ont des moments encoreimpossibles h
expliquer
convenablement. Ainsi 7Li(voir
Present-Feenberg, Present) l5lEu, 153FU,
1?3Yb(Rosenfeld).
Mais les résuItats obtenus avec deshypotheses
extrê-mementsimples
sont suffisamment bons pour queces
exceptions
nepuissent
nous amener A modifierde
fagon
importante
le schema actuel.14. Conclusion. - Les diff brents faits connus
permettent
donc de conclurequ’un
mod6lequasi
atomique
en couches de nuel6ons successivementcompl6t6es,
admettant un fortcouplage spin-orbite
permet, grace
a l’introduction d’unpotentiel
en trou carr6(sch6matique
maissimple),
ou s’en6loignant
un peu,
d’interpr6ter
laplupart
des faits liés à 1’exis-tence des nombresmagiques,
comme de calculerquantitativement
les momentsquadrupolaires
et les momentsmagn6tiques
de différents noyaux.Toutefois,
ce mod6le ne vaut que pour les 6tatspeu excités du noyau. Dans le cas des noyaux
excités,
le modèle K en
goutte liquide
» leur resteprdfdrable.
Enfin ces deux sch6mas
opposés,
s’ils r6ussissent bien dans le cas des noyauxlourds,
sont moins bons dans le cas des noyaux16gers.
Sans
doute,
l’unification despoints
de vue est-elleencore
embryonnaire
et la th6orie des forces nucleairestrop
schématique
pourpermettre
unereprésentation
coh6rente etcomplete
desph6nom6nes.
Il fautcependant
considerer comme tresimportants
lesprogr6s accomplis pendant
ces derni6res ann6es et voir en eux une base solide pour tous les travaux futurs sur la theorie du noyau.Manuscrit reçu le 12
janvier 1951.
(1) Depuis
que ce compte rendu a 6t6 mis sous presse, uncertain nombre de M6moires importants ont 6t6
publi6s
parIvanenko, Born, etc. Ces travaux constituent des tentatives
en vue d’un calcul a
priori
des valeursnumeriques
desnombres magiques. Il faut, de
plus,
signaler
un assez grandnombre de Mémoires r6cents sur les
sujets
trait6s ici. Mais laquestion 6tant toujours en évolution, il n’a
pasparu
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[39] GORDY. 2014 Spectroscopie aux
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[50]
HARKINs.2014 Ibid. Phys. Rev., I949, 76, I539.[51] HARKINS et POPELKA. 2014 Ibid. Phys. Rev., I950, 77,
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Phys.Rev.,
I947,
72, 6I4.(1)
Le texte qui suit le nom de 1’auteur n’est pas le titredu
Mdmoire,
mais une indication aussi succincte quepossible
du contenu de l’article, rddig6e de fagon A permettre au lecteur[64] HUGHES. 2014 Ibid. Phys. Rev., I947, 72, I265.
[65]
HUGHES et GRABNER. 2014 Ibid. Phys. Rev., 1950, 77,3I4, 8I9, 829.
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[73]
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[75] KARPLUS et SCHWINGER. 2014 Effets de saturation. Phys.
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[76]
KARPLUS. 2014 Ibid. Phys. Rev., I948, 73, II20.[77] KARPLUS.2014 Ibid. Phys. Rev., I948, 74, 223. [78] KASTLER. - Excitation
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