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Une étude des électrons Auger du niveau L émis dans la désintégration de 199Au

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235234

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235234

Submitted on 1 Jan 1955

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Une étude des électrons Auger du niveau L émis dans la désintégration de 199Au

S.K. Haynes, W.T. Achor

To cite this version:

S.K. Haynes, W.T. Achor. Une étude des électrons Auger du niveau L émis dans la désintégration

de 199Au. J. Phys. Radium, 1955, 16 (7), pp.635-637. �10.1051/jphysrad:01955001607063500�. �jpa-

00235234�

(2)

635.

UNE ÉTUDE DES ÉLECTRONS AUGER DU NIVEAU L ÉMIS DANS LA DÉSINTÉGRATION DE 199Au Par S. K. HAYNES et W. T. ACHOR.

Summary.

-

The L Auger yield of 199Au has been studied in

a

03B2-ray spectrometer. The ratio of L

Auger electrons to L vacancies

was

0.629± 0.035. Insufficient resolution and uncertain L1 ~LIII Coster-Kronig yield prevented determination of precise L subshell Auger-yields. Approximate

values of 0.577 ± 0.09 and 0.658 ±

0.01

were obtained for the LII and LIII shushells respectively.

Note.

2014

This work was partially supported by

a

contract with the United States Atomic Energy Commission.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, JUILLET 1955,

Dans les études des noyaux qui désintègrent par

l’absorption d’un électron du cortège électronique,

il est très important de connaître le rapport entre

le nombre des trous dans les couches K, L., Lu, LIII, etc. produit dans la désintégration et les

intensités des autres rayonnements émis’. Pour déter- miner le nombre des trous vides il faut mesurer ou

les rayons X ou les électrons Auger et aussi il faut connaître le facteur de fluorescence des rayons X.

Fig.

1. -

Spectromètre lentille magnétique

de l’Université Vanderbilt.

Beaucoup d’études ont été faites sur le rapport

entre les rayons X et les électrons Auger de la

couche K mais il n’y a que très peu d’études sur les couches L,, LI, et L,,i [1]. Ayant réussi de compter,

l’efficacité du compteur étant connue, les électrons

Auger de 7 keV qui suivent la désintégration

de 65Zn [10], nous avons voulu déterminer le ren-

dement Auger des couches LI, Lu et Lui par une étude des rayonnements de 199Au de 5 keV jus- qu’à 5oo keV dans le spectromètre à lentille magné-

tique de l’Université de Vanderbilt (fig. I). Comme

nous avons voulu comparer avec précision l’inten-

sité des électrons de 5 à 5oo keV, nous n’avons pas pu jusqu’à présent obtenir une résolution assez

grande pour séparer les composants LI, Lu et Ljjj des électrons de conversion interne. Cependant le rapport entre ces composants a déjà été mesuré par Mihelich [7], [8] et bientôt pourra être obtenu des calcules de Rose et al. [11J. Mihelich [9] a aussi

mesuré les intensités relatives des électrons Auger

de la couche K de 199Au.

Fig.

2. -

Décroissance de 199 Au.

La figure 2 montre le schéma de désintégration

de lssAu selon Sherk et Hill [12] qui est en assez

bon accord, avec d’autres chercheurs [3], [13]. Il

y a trois groupes de rayons p (460, 302 et 251 keV.)

et trois rayons y (gog, 159 et 5o keV) dont les élec- trons de conversion donnent les couches vides K, L., LII, LIII, etc.

La figure 3 montre un graphique Fermi de notre spectre de l9sAu aussi bien que pour chaque

groupe fi. La courbe expérimentale est en accord avec

la somme des trois groupes jusqu’à environ 20 keV.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001607063500

(3)

636

Cela indique que la source qui était faite de 199 Au presque pur par évaporation dans le vide comportait

très peu de matière. Nous évaluons l’épaisseur à moins

de

1

pg/cm2. L’intensité des groupes de rayons p (251 : 302 : 460 : : o,243 : o,6g3 : o,o64) est d’ailleurs

en bon accord avec les intensités trouvés aupa- ravant.

Fig. 3.

-

Diagramme de Fermi.

La figure 4 montre les électrons de conversion

après la soustraction des spectres continus. Les

superficies des sommets en prenant en considération les intensités relatives des composants de Mihelich donnent les nombres des trous dans les couches K,

Fig. 4. - Raies de conversion.

Li, Ln, Lm, etc. produits directement par les élec- trons de conversion. On peut calculer le nombre

des trous dans LI, Ln, Lni produit par les trous dans les couches K, en utilisant le facteur de fluo-

rescence des rayons X pour le numéro atomique 80,

les intensités relatives des rayons Koc, et K«2 de

Voth [14], et les intensités des composants des élec-

trons Auger du niveau K de Mihelich [9] et de

Ellis [5] pour le numéro atomique 83. Enfin on a

le nombre total de vides VL1, V Ln et VLIII des

couches Lj , L,I et Lm sauf ceux produits par le processus Coster-Krônig [2]. Pour ce dernier pro-

cessus il s’agit surtout des transitions entre Li

14,8 5 keV et LIII, i2,2keV.

Fig. 5.

-

Courbe de transmission. Fenêtre de 7 U. G.

La figure 5 montre l’efficacité du compteur. La figure 6 montre le spectre des électrons Auger de

la couche L corrigé du facteur d’efficacité. Les

quatre sommets représentent de droite à gauche

Fig. 6.

-

Raies Auger.

les électrons Ll,

lI

-+ A, B, où A et B représentent

les couches au-dessus de M, LI,

lI

-+ M, A, et LUI -+- A, E, LI,

II

-+ MIv, v, MIv, v, et LUI ->- M, 49

et LUI -+ M1V, v, MIv,

y,

avec LI, il -+ MI, II, III,

,

M.

La superficie A1 à gauche représente les transitions LUI - Mi, il, il,, M. Malheureusement la résolu- tion n’est pas assez grande pour séparer les 45 lignes,

mais si l’on dit que les intensités relatives des compo- sants qui ont leurs origines dans les couches Li et Li,

sont les mêmes que celles qui ont leurs origines dans

la couche Lm, on peut diviser la superficie en parties appartenant aux couches Li, n et LIII·

Le nombre des trous Li est assez petit. Ces couches

(4)

637 sont remplis par trois processus [1] : émission des

rayons X; émission d’électrons Auger d’une énergie

7,7 à I4,85 keV [3]; émission d’électrons Coster-

Krônig d’une énergie très basse. Kinsey [5] donne

pour la probabilité relative de ces trois processus, o,og pour les rayons X, o,z5 pour les électrons

Auger et o,66 pour les électrons Coster-Krônig.

Si l’on accepte ces valeurs on peut obtenir l’intensité des électrons Auger de la couche Lu par l’expres-

sion I LII

-

I GILII

-

ILI. L’efficacité d’émission des

.

ILII

électrons Auger de la couche Lu est 3. II

·

Pour

obtenir l’efficacité Auger pour la couche Lm il faut ajouter les couches vides produites par le pro-

cessus Coster-Krônig de la couche. L;. Enfin on obtient pour l’efficacité Auger de la couche LI,,

0,577 ± 0,086 et pour la couche LuI, o,658 ± o,ogg.

Ou si l’on veut les rendements de fluorescence, ils

sont pour Lu, 0,423 z-- 0,086 et pour LUI; o,342, ± 0, I .

Par comparaison Kinsey [5] a obtenu o,4i et o,26

et Küstner et Arends ont obtenu o, 268 et o, 2 g5.

Les valeurs données ne sont pas définitives mais le rapport entre la superficie complète des électrons

Auger de la couche L et le nombre total des places

vides dans les couches L vides, o,62g ± o,035 est

assez précis. Il faudrait faire une étude des électrons Auger de la couche L seule avec une résolution très é!evée et il faut continuer ces études sur d’autres substances radioactives comme RaD et 198Au pour

pouvoir évaluer l’importance du processus Coster-

Krônig.

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Références

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