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Submitted on 1 Jan 1955
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Une étude des électrons Auger du niveau L émis dans la désintégration de 199Au
S.K. Haynes, W.T. Achor
To cite this version:
S.K. Haynes, W.T. Achor. Une étude des électrons Auger du niveau L émis dans la désintégration
de 199Au. J. Phys. Radium, 1955, 16 (7), pp.635-637. �10.1051/jphysrad:01955001607063500�. �jpa-
00235234�
635.
UNE ÉTUDE DES ÉLECTRONS AUGER DU NIVEAU L ÉMIS DANS LA DÉSINTÉGRATION DE 199Au Par S. K. HAYNES et W. T. ACHOR.
Summary.
-The L Auger yield of 199Au has been studied in
a03B2-ray spectrometer. The ratio of L
Auger electrons to L vacancies
was0.629± 0.035. Insufficient resolution and uncertain L1 ~LIII Coster-Kronig yield prevented determination of precise L subshell Auger-yields. Approximate
values of 0.577 ± 0.09 and 0.658 ±
0.01were obtained for the LII and LIII shushells respectively.
Note.
2014This work was partially supported by
acontract with the United States Atomic Energy Commission.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, JUILLET 1955,
Dans les études des noyaux qui désintègrent par
l’absorption d’un électron du cortège électronique,
il est très important de connaître le rapport entre
le nombre des trous dans les couches K, L., Lu, LIII, etc. produit dans la désintégration et les
intensités des autres rayonnements émis’. Pour déter- miner le nombre des trous vides il faut mesurer ou
les rayons X ou les électrons Auger et aussi il faut connaître le facteur de fluorescence des rayons X.
Fig.
1. -Spectromètre ià lentille magnétique
de l’Université Vanderbilt.
Beaucoup d’études ont été faites sur le rapport
entre les rayons X et les électrons Auger de la
couche K mais il n’y a que très peu d’études sur les couches L,, LI, et L,,i [1]. Ayant réussi de compter,
l’efficacité du compteur étant connue, les électrons
Auger de 7 keV qui suivent la désintégration
de 65Zn [10], nous avons voulu déterminer le ren-
dement Auger des couches LI, Lu et Lui par une étude des rayonnements de 199Au de 5 keV jus- qu’à 5oo keV dans le spectromètre à lentille magné-
tique de l’Université de Vanderbilt (fig. I). Comme
nous avons voulu comparer avec précision l’inten-
sité des électrons de 5 à 5oo keV, nous n’avons pas pu jusqu’à présent obtenir une résolution assez
grande pour séparer les composants LI, Lu et Ljjj des électrons de conversion interne. Cependant le rapport entre ces composants a déjà été mesuré par Mihelich [7], [8] et bientôt pourra être obtenu des calcules de Rose et al. [11J. Mihelich [9] a aussi
mesuré les intensités relatives des électrons Auger
de la couche K de 199Au.
Fig.
2. -Décroissance de 199 Au.
La figure 2 montre le schéma de désintégration
de lssAu selon Sherk et Hill [12] qui est en assez
bon accord, avec d’autres chercheurs [3], [13]. Il
y a trois groupes de rayons p (460, 302 et 251 keV.)
et trois rayons y (gog, 159 et 5o keV) dont les élec- trons de conversion donnent les couches vides K, L., LII, LIII, etc.
La figure 3 montre un graphique Fermi de notre spectre de l9sAu aussi bien que pour chaque
groupe fi. La courbe expérimentale est en accord avec
la somme des trois groupes jusqu’à environ 20 keV.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001607063500
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Cela indique que la source qui était faite de 199 Au presque pur par évaporation dans le vide comportait
très peu de matière. Nous évaluons l’épaisseur à moins
de
1pg/cm2. L’intensité des groupes de rayons p (251 : 302 : 460 : : o,243 : o,6g3 : o,o64) est d’ailleurs
en bon accord avec les intensités trouvés aupa- ravant.
Fig. 3.
-Diagramme de Fermi.
La figure 4 montre les électrons de conversion
après la soustraction des spectres continus. Les
superficies des sommets en prenant en considération les intensités relatives des composants de Mihelich donnent les nombres des trous dans les couches K,
Fig. 4. - Raies de conversion.
Li, Ln, Lm, etc. produits directement par les élec- trons de conversion. On peut calculer le nombre
des trous dans LI, Ln, Lni produit par les trous dans les couches K, en utilisant le facteur de fluo-
rescence des rayons X pour le numéro atomique 80,
les intensités relatives des rayons Koc, et K«2 de
Voth [14], et les intensités des composants des élec-
trons Auger du niveau K de Mihelich [9] et de
Ellis [5] pour le numéro atomique 83. Enfin on a
le nombre total de vides VL1, V Ln et VLIII des
couches Lj , L,I et Lm sauf ceux produits par le processus Coster-Krônig [2]. Pour ce dernier pro-
cessus il s’agit surtout des transitions entre Li
14,8 5 keV et LIII, i2,2keV.
Fig. 5.
-Courbe de transmission. Fenêtre de 7 U. G.
La figure 5 montre l’efficacité du compteur. La figure 6 montre le spectre des électrons Auger de
la couche L corrigé du facteur d’efficacité. Les
quatre sommets représentent de droite à gauche
Fig. 6.
-Raies Auger.
les électrons Ll,
lI-+ A, B, où A et B représentent
les couches au-dessus de M, LI,
lI-+ M, A, et LUI -+- A, E, LI,
II-+ MIv, v, MIv, v, et LUI ->- M, 49
et LUI -+ M1V, v, MIv,
y,avec LI, il -+ MI, II, III,
,M.
La superficie A1 à gauche représente les transitions LUI - Mi, il, il,, M. Malheureusement la résolu- tion n’est pas assez grande pour séparer les 45 lignes,
mais si l’on dit que les intensités relatives des compo- sants qui ont leurs origines dans les couches Li et Li,
sont les mêmes que celles qui ont leurs origines dans
la couche Lm, on peut diviser la superficie en parties appartenant aux couches Li, n et LIII·
Le nombre des trous Li est assez petit. Ces couches
637 sont remplis par trois processus [1] : émission des
rayons X; émission d’électrons Auger d’une énergie
7,7 à I4,85 keV [3]; émission d’électrons Coster-
Krônig d’une énergie très basse. Kinsey [5] donne
pour la probabilité relative de ces trois processus, o,og pour les rayons X, o,z5 pour les électrons
Auger et o,66 pour les électrons Coster-Krônig.
Si l’on accepte ces valeurs on peut obtenir l’intensité des électrons Auger de la couche Lu par l’expres-
sion I LII
-I GILII
-ILI. L’efficacité d’émission des
.