HAL Id: jpa-00235000
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235000
Submitted on 1 Jan 1954
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Énergie du premier niveau excité de 8036Kr
Jeanne Laberrigue-Frolow, Nadine Marty
To cite this version:
Jeanne Laberrigue-Frolow, Nadine Marty. Énergie du premier niveau excité de 8036Kr. J. Phys.
Radium, 1954, 15 (7-9), pp.584-585. �10.1051/jphysrad:01954001507-9058401�. �jpa-00235000�
584
cette droite coupe aussi l’axe des ordonnées vers
logv, 10 (c’est-à-dire A = 1010), l’énergie d’acti- vation correspondante est encore d’environ o, I o eV.
Les mélanges Fe2O3 - Fe3O4 et FeO - Fe304 présen- teraient donc une valeur de l’énergie d’activation de 0,1 eV dont l’origine est peut-être un défaut dû à la présence de Fe304. Soulignons que des mesures de la conductivité de F301 [4] avaient donné également
U = o, i eV.
b. A compris entre 1015 et Io25 (fig. 2). - Le phé-
nomène pourrait être d’origine électronique [5].
L’énergie d’activation correspondante est comprise
entre o,5 et o,g eV. Cette valeur est présentée par,
plusieurs mélanges Fe0-Fe304 et un mélange Fe203 - Fe304.
2. L’énergie d’activation de l’oxyde fer- rique Fe203. - Variété oc. - L’oxyde Fe203oc chi- miquement pur, préparé par déshydratation de l’hydroxyde colloïdal présente une faible absorption
avec un maximum Debye vers 2oooK pour
vc = 100o kHz, qui disparaît par cha,uffage à haute température sous une faible pression d’oxygène :
on pourrait, sous toutes réserves, attribuer ce maxi-
mum à un défaut d’oxygène. Une droite log vc - I/T
a pu être tracée pour cet oxyde. L’énergie d’activation obtenue ainsi par l’absorption hertzienne est 0,4 eV, valeur voisine de celle que nous avons calculée (o,5 eV)
à partir des courbes de conductivité données par Mar- tinet [2].
Variété y. - L’énergie d’activation obtenue
est 0,07 eV; c’est justement celle que l’on peut calculer à partir des courbes de Martinet [2].
Manuscrit reçu le 3 mai 1954.
[1] FREYMANN R., ROHMER R. et HAGÈNE B. - J. Physique Rad., I953, 14, I3o; Ann. Inst. Polytechnique de Gre-
noble (Ondes hertziennes et Magnétisme), janvier I953.
[2] MARTINET J. 2014 G. R. Acad. Sc., I952, 234, 2I67.
[3] KAMIYOSHI K. I. - Sc. Rep. R.I.T.U., I95I, A3, 7I6
et un Mémoire en japonais.
[4] FAIRWEATHER A., ROBERTS F. F. et WELCH A. J. E. -
Rep. Progr. Physics, I952, 42.
[5] FREYMANN Mme M. et FREYMANN R. - C. R. Acad. Sc., I953, 236, I256.
ÉNERGIE DU PREMIER NIVEAU EXCITÉ DE 8036Kr
Par Mmes Jeanne LABERRIGUE-FROLOW et Nadine MARTY,
Collège de France.
L’analyse du spectre fi- du f gBr conduit [1], [2] à l’hypothèse de la complexité de ce spectre; la décom- position par la méthode de la droite de Fermi indi-
quant que le premier niveau excité du 8" 3 6 Kr se trouve
à 900 keV du niveau fondamental, l’énergie maximum
du second spectre p- est alors N I, I MeV.
L’existence d’un rayonnement y de 620 keV accom-
pagnant cette désintégration [3], [4] place, en bon
accord avec les prévisions sur les états excités des
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9058401
585 noyaux pair-pair [5j, ce premier niveau excité de ggKr
à 620 keV au-dessus du niveau fondamental (fig. i).
L’écart entre les valeurs ainsi obtenues pour l’énergie
du premier niveau excité étant supérieur à l’erreur que l’on peut admettre, à première vue, dans la décom-
position par la méthode des droites de Fermi du
spectre g - (fig. 2), il nous a paru intéressant d’observer
Fig. 2 (en haut). - Droite de Fermi du spectre B- total de 8 0 Br.
Fig. 3 (en bas). - Droite de Fermi du spectre B- de 30 Br
en coïncidence avec le y de 620 keV.
directement la composante du spectre p- qui se trouve en coïncidence avec le rayonnement y de 62o keV.
Nous avons utilisé, dans ce but, un spectromètre g type Slâtis-Siegbahn associé à un spectromètre à
scintillations dans un montage pour mesures en
coïncidences, effectué par l’un de nous [6] et testé
à l’aide de 198Au.
Le cristal de INa utilisé, de 1,8 cm de diamètre
et 2 cm de hauteur, était placé i cm derrière la source.
La source était du 7 ,5 "Br enrichi isotopiquement
(96 pour 100 de 7 ’Br; 4 pour 100 de gBr), sous forme
de BrNH4 placé sur une feuille de polystyrène
de 1 mg/cm2 (dimension du dépôt : N I cm de dia- mètre) et irradiée pendant i h dans le flux de neutrons de la pile de Châtillon fonctionnant à 150 kW.
L’activité du polystyrène irradié dans les mêmes conditions est tout à fait négligeable en et très faible, avec une période inférieure à 10 mn, en y.
La sélection en y permettait de ne compter que les électrons secondaires (Compton et photoélectriques)
du y de 62o keV, d’énergie comprise entre 200
et 62o keV.
Le taux de comptage, dans ce domaine d’énergie,
dû aux y du 82Br, est dans nos conditions de mesure
de l’ordre de 5o pour 100 du taux de comptage total.
Le diaphragme du spectromètre était à l’ouverture
maximum, le pouvoir de résolution étant alors de 6 à 7 pour 100.
Nous commencions nos mesures i h après la fin
de l’irradiation et comptions le nombre de coïncidences
g-y par y, pour des énergies g comprises entre 600
et I 200 keV. (Le nombre de coïncidences comptées
était de 3o à 60 pour des mesures de l’ordre de i h,
et en moyenne, il dépassait de cinq fois le nombre
des fortuites.)
Il était ainsi possible, connaissant la forme du
spectre p- total, d’éliminer la correction due au temps
et d’obtenir la forme de la composante p- en coïn-
cidence avec le y de 620 keV.
La figure 3 reproduit la droite de Fermi de cette
composante. Les extrapolations possibles permettent
de situer son énergie maximum entre 13oo et 1450 keV, nettement au-dessus de la valeur de I I00 keV, obtenue
à partir de la décomposition du spectre p- total et
en accord avec l’énergie de 620 keV pour le premier
niveau excité du gKr.
Il semble donc que dans les cas où la seconde compo- sante d’un spectre g a une énergie maxima relati- vement élevée et une intensité relative inférieure à 20 pour I oo, il soit difficile de déterminer avec
précision l’énergie du niveau excité auquel aboutit
cette composante en utilisant la décomposition par la méthode des droites de Fermi.
Manuscrit reçu le 6 mai 1954.
[1] LABERRIGUE-FROLOW J. - C. R. Acad. Sc., I952, 234, 2599.
[2] FULTZ S. C. et POOL M. L. - Phys. Rev., I952, 86, 347.
[3] SHARF GOLDHABER G. - Phys. Rev., I953, 92, 356.
[4] LABERRIGUE-FROLOW J., LANGEVIN H. et BERNAS R. - C. R. Acad. Sc., I954, 238, 677.
[5] SHARF-GOLDHABER G. - Phys. Rev., I953, 90, 587.
[6] MARTY N. - Communication à la Société française de Physique du I4 mai I954.
QUELQUES CONSIDÉRATIONS
SUR LA RÉALISATION PRATIQUE D’UN THERMOMÈTRE
A BRUIT DE FOND Par MM. Roger AUMONT
et Jacques ROMAND,
Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue (Seine-et-Oise).
La mesure de la températures thermodynamique