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Étude des niveaux excités du 21484Po (Bac)

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(1)

HAL Id: jpa-00235760

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235760

Submitted on 1 Jan 1958

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Étude des niveaux excités du 21484Po (Bac)

G.R. Bishop, F. Madaule

To cite this version:

G.R. Bishop, F. Madaule. Étude des niveaux excités du 21484Po (Bac). J. Phys. Radium, 1958, 19

(1), pp.41-43. �10.1051/jphysrad:0195800190104100�. �jpa-00235760�

(2)

41.

ÉTUDE DES NIVEAUX EXCITÉS DU $$21484Po (BaC)

Par G. R. BISHOP et F. MADAULE,

E. N. S., Laboratoire de Physique.

Résumé. - Par mesures

en

coïncidences 03B2-03B3 et 03B3-03B3

on a

pu établir le schéma de désexcitation du $$21484Po. On

a

mesuré les corrélations angulaires de plusieurs cascades de rayons gamma. En

conjuguant les résultats de

ce

travail

avec

ceux d’autres auteurs,

on a

pu déterminer le spin et la parité de la plupart des niveaux excités.

Abstract.

2014

Coincidence measurements

on

the 03B3-rays and 03B2-rays of $$21484Po lead to

a

decay

scheme. Spins and parities of the excited states

are

proposed

on

the basis of angular correlation studies, internal conversion coefficients and 03B2-ray lifetime determinations. There is evidence of collective model effects for this nucleus.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE RADIUM TOME

19, JANVIER 1958,

1. Introduction.

-

Lie schéma de désintégration

duradium CI(214po ) a fait l’objet de plusieurs études

à cause de sa complexité. Le radium C’ provient

de la désintégration p du radium C et se désintègre

lui-même par émission oc. Or il existe de très nombreux rayons p provenant de la désintégration

du radium C, tous mènent à des états excités ou l’état fondamental du RaC’ : le schéma des niveaux en comporte donc un grand nombre qui disparaissent par émission y et émission

oc

en con- currence.

Ces niveaux ont été étudiés : d’une part par les

mesures de structure fine du spectre rJ.,1 : d’autre part, par les mesures précises sur les électrons de conversion interne des divers rayons y2.3.

Ces séries de mesures donnent des résultats con-

cordants et permettent de connaître les énergies

d’excitation des niveaux. Mais elles ne donnent que dea renseignements insuffisants sur les divers rayons y émis : elles ne décèlent pas les diverses cascades. Nos mesures en eoïncidence ont pour but d’obtenir le maximum de renseignements sur

les niveaux excités et la façon dont ils se

désexcitent. Dans beaucoup de cas, on a réussi à déterminer le spin et la parité du niveau considéré.

2. Montage et appareils utilisés.

-

Le montage

utilisé en électronique est en gros resté le même pour les diverses séries d’expériences. Il consiste

en un circuit de coïncidence lent-rapide dont une description apparaîtra sous peu. Les compteurs

utilisés étaient des compteurs à scintillation com-

portant des cristaux de NaI(TI) de dimensions

diverses, pour les rayons y, ou des scintillateurs

organiques pour les rayons g. Dans tous les cas ces

scintillateurs étaient montés sur des photomul- tiplicateurs Du Mont 6292.

Pour les coïncidences y

-

y on a employé une

source de 34 microcuries de chlorure de radium en

équilibre, disposée dans un cylindre d’aluminium.

Pour les coïncidences g

-

y on a employé un dépôt

du même sel renfermé dans des feuilles minces

d’aluminium, le tout ayant une épaisseur totale

de 2 mg/cm 2. Le montage électronique permettait

une sélection en énergie dans chaque voie, par kicksorter ou par discriminateur, et les spectres en

coïncidence étaient envoyés à un analyseur d’im- pulsions multicanaux à travers un circuit-porte.

3. Établissement du schéma de désexeitation.

-

Spectres en coïncidence y

-

y et p

-

y :

La courbe montre, en coïncidence avec le rayon de 609 keV, des pics d’énergies : 0,77

-

0,93

-

1,12

-

1,15

-

1,24

-

1,4

---

1,5

-

1,9 MeV.

L’identification des valeurs de ces énergies avec les

valeurs beaucoup plus précises trouvées par Slatis [2], nous permet d’attribuer à ces rayons les

énergies (en MeV) : 0,7687

-

0,9348 -1,1204 - 1,1554 - 1,2383 -1,4080 -1,5093 et 1,85.

On peut vérifier l’existence des cascades en com-

parant la somme des énergies des rayons en cascade

(stop-over) avec l’énergie du rayon direct (cross-

over).

,

L’étude du spectre simple a permis de mettre en

évidence des rayons de 0,850

-

1,76

-

2,2

-

2,44 MeV, qu’on ne retrouve pas en coïncidence

avec celui de 609 keV. Ce sont donc probablement

des transitions directes à l’état fondamental.

D’autre part la structure fine du spectre

a

indique

les énergies des niveaux avec une précision de quelques keV. Il y a un bon accord avec ce schéma, figure 1, pour neuf des niveaux.

On a ensuite étudié les spectres y en coïncidence

avec les rayons p diyersement discriminés. En

effet, lorsqu’on met une polarisation sur le comp- teur P on coupe les rayons g de plus,basse énergie, qui correspondent aux niveaux excités de haute

énergie. En les supprimant on supprime les rayonsy désexcitant ces niveaux : on peut donc savoir avec quelque certitude quels sont les rayons y issus de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195800190104100

(3)

42

ces niveaux. Ces mesures ont confirmé le schéma

proposé, en particulier l’existence des transitions directes mises en évidence par les spectres simples

de rayons y.

On a aussi, pour des mesures de coïncidences

«

rapides » 3

-

y, mesuré une limite supérieure des

vies moyennes des états excités.

4. Corrélations angulaires en eoineidenee Y - y.

--

Une fois établi le schéma de désexcitation, il

(4)

43 faut déterminer les spins et parités des divers

niveaux. Une étude de la corrélation angulaire des

nombreux rayons en coïncidence avec le rayon de 609 keV peut apporter des renseignements, puisque ce rayon doit être une transition quadru- pole électrique pure.

Un compteur était fixé à 12 cm de distance de la

source et l’autre compteur pouvait tourner autour d’un axe passant par la source, à la même distance.

Un kicksorter à un canal permettait de sélec-

tionner le pic de 609 keV du spectre du compteur fixe, et le spectre total en coïncidence dans le

compteur mobile était envoyé à l’analyseur. On a

vérifié que le montage n’introduisait pas d’aniso-

tropie parasite en mesurant la corrélation angu- laire de la cascade y

-

y du 6 °Ni suivant la désin-

tégration p du 6°Co.

Les spectres sont constitués par la superposition

des photopics et des spectres Compton de chaque

rayon, la corrélation angulaire doit être mesurée

sur le photopic de chaque rayon, pour éviter des

anisotropies parasites dues àla diffusion des rayons.

Pour connaître la répartition Compton des rayons

envisagés, on est parti de la connaissance des

spectres de rayons de sources standards. La pré-

cision de cette séparation était environ 3 %, cet

ordre de grandeur très bon ayant été obtenu grâce

au fait que souvent les pics se plaçaient dans le

«

creux » situé entre le photopic et le pic Compton

du rayon suivant.

5. Spins et parités des niveaux.

-

Les spins et parités des nombreux niveaux ont pu être déter-

minés avec une grande probabilité d’exactitude en utilisant les indications données par les rensei- gnements suivants : a) Les coefficients de con- version interne

oc

é, tirés des rapports ele 1109des

intensités d’électrons de conversion interne mesurées par Slatis [2] et par Ellis [3] et des rapports le 11609 des intensités relatives des rayons y mesurées par nous. b) Les vies moyennes Ty tirées des vies moyennes par la formule

où les Toc ont été calculés par extrapolation de la

valeur mesurée pour l’état fondamental de RaC’.

c) La limite supérieure des vies moyennes Tr déduites des mesures en coïncidences rapides p

-

y.

d) Les mesures de corrélation angulaire. e) L’exis-

tence ou la non-existence des transitions

«

stop-

over

»

ou

«

cross-over

»

en concurrence. f ) Le f a.it qu’il y ait ou non émission de particules a.

En combinant toutes les indications fournies et

en tenant compte des règles de sélection, on arrive

à un faisceau convergent de preuves qui ne

laissent plus qu’une seule possibilité de spin et parité. Le schéma finalement obtenu est montré

sur la figure 1.

BIBLIOGRAPHIE [1] LORD RUTHERFORD, LEWIS (W. B.) et BOWDEN (B. V.),

Proc. Roy. Soc., 1933, 142, 347.

[2] MLADJENOVIC (M.) et SLATIS (H.), Ark. Fysik, 1954, 8, 5, 65.

[3] ELLIS (C. D.) et ASTON (G. H.), Proc. Roy. Soc., 1930,

129,180.

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