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Polarisation des neutrons de la réaction D(d, n)3He pour une énergie de deutons de 5,5 Mev

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HAL Id: jpa-00236501

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Submitted on 1 Jan 1961

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Polarisation des neutrons de la réaction D(d, n)3He pour une énergie de deutons de 5,5 Mev

Paul Avignon, Yvon Deschamps, Louis Rosier

To cite this version:

Paul Avignon, Yvon Deschamps, Louis Rosier. Polarisation des neutrons de la réaction D(d, n)3He pour une énergie de deutons de 5,5 Mev. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.563-565. �10.1051/jphys- rad:019610022010056301�. �jpa-00236501�

(2)

568 de Ayy qui est directement liée à la section efficace

singlet par

La dépendance de Ayu (9ÔO) en fonction de S et D est à peu près linéaire. Ceci est au fait que les valeurs de S envisagées sont voisines de 450 et

celles de D sont très faibles. La mesure de Ayy,

donne donc le déphasage S si on connait celle de D (on peut prendre la valeur donnée par la théorie

avec échange d’un pion) (fig. 4).

La mesure de Aaeae à 90° donne des recoupements supplémentaires. Mais il y a deux valeurs possibles ;

elles peuvent cependant être différenciées, parce que les solutions 1 et 4 donnent des valeurs nette- ment inférieures à celles des solutions 2 et 3. Le

premier cas ne donnerait aucune indication précise

(fig. 5) mais le deuxième peut permettre de déter-

miner simultanément S et D.

Le nombre de points expérimentaux et leur pré-

cision sont insuffisants, car l’erreur sur Ayy calculé

pour des valeurs de S et de D données correspond à

une erreur de 0050 pour S et Axx dans le cas des

solutions 1 et 4 n’est pas significativement diffé-

rent de - 1. Par conséquent des mesures précises

de Aw et de Axx pour déterminer les déphasages S

et D nécessitent des mesures plus précises de la

section efficace à la même énergie.

Je tiens à remercier M. Thirion, dont les expé-

riences sont à l’origine de ce travail et MM. Bloch

et Messiah qui m’ont aidé de leurs conseils. Les calculs ont été faits sur l’IBM 7090 du S. C. E. A.

de Saclay dirigé par M. Amouyal.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CLEMENTEL (E.) et VILLI (C.), Nuovo Cimento, 1955, 2,

1165. NOYES (H. P.) et MACGREGOR (M. H.), Phys.

Rev., 1958, 111, 223.

[2] RAYNAL (J.), Nuclear Physics (à paraître).

[3] MACGREGOR (M. H.), Phys. Rev., 1959,113,1559.

[4] JACOB (M.) et WICK (G. C.), Annals of Physics, 1959, 7, 404.

[5] WOLFENSTEIN (L.), Ann. Rev. Nuclear Sc.,1956, 6, 43.

POLARISATION DES NEUTRONS DE LA RÉACTION D(d, n)3He

POUR UNE ÉNERGIE DE DEUTONS DE 5,5 MeV

Par PAUL AVIGNON, YVON DESCHAMPS et Louis ROSIER,

Résumé. 2014 Dans le cadre de recherches destinées à obtenir des neutrons polarisés d’énergies

intermédiaires (5 à 30 MeV), on a commencé par déterminer la polarisation maximum des neutrons de la réaction D(d, n)3He pour une énergie de deutons de 5,5 MeV.

On utilise le faisceau de deutons du cyclotron d’Orsay (Ed = 6,7 MeV) et une cible de deutérium

gazeux pour la production des neutrons.

La mesure de la polarisation est déduite de l’asymétrie azimutale droite-gauche observée au

cours d’une diffusion sur 4He.

Abstract. 2014 In the research scheme aimed at obtaining polarised neutrons of medium energies (5 to 30 MeV), we started by determining the maximum polarisation of the neutrons of the

reaction D(d, n)3He for a neutrons energy of 5.5 MeV.

We used deuteron beam of the Orsay cyclotron (Ed = 6.7 MeV) and a target of gaseous deute- rium to produce the neutrons.

The measure of the polarisation is deduced from the right-left assymmetry observed in the

scattering on 4He.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 563.

Introduction." - L’étude de la polarisation des

neutrons issus des réactions D(d, n)3He et T(d, n)4He, présente le double intérêt d’apporter

des renseignements sur les forces nucléons-nucléons et due- permettre éventuellement l’utilisation de ces

réactions

comme sources de neutrons polarisés.

Si l’on dispose de résultats expérimentaux relati-

vement nombreux pour une énergie des deutons

Ed 2 MeV [1] on possède encore peu de rensei- gnements pour des énergies supérieures [2]. Nous

avons entrepris de mesurer la polarisation des

neutrons issus de ces réactions dans le domaine

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010056301

(3)

564

5 MeV .Ea 6,7 MeV. La présente note concerne

les résultats obtenus dans le cas de la réaction

D(d, n)3He à une énergie Ed = 5,5 MeV.

Principes de l’expérience. -- A) Les neutrons

sont produits en envoyant un faisceau de deutons

sur une cible de deutérium. Les mesures actuelles

ont été faites à un angle 61 d’émission des neutrons dans le laboratoire tel que 61 = 400. Cet angle correspond sensiblement à la polarisation maxi-

mum théoriquement prévue [3].

B) L’analyse de la polarisation est effectuée par diffusion sur 4He. La section efficace différentielle pour celle-ci peut s’exprimer :

e : est l’angle de la direction des neutrons diffu-

sés avec la direction des neutrons incidents.

cp : l’angle entre les plans de réaction et de diffusion.

a"(0) la section efficace de diffusion dans l’angle 0

de neutrons non polarisés.

P1 : la polarisation des neutrons incidents.

P2 : la polarisation au cours de la diffusion.

D’où l’on déduit une asymétrie azimutale

Si l’on choisit cp = 0, en utilisant l’équation (1)

il vient :

k est un facteur géométrique nécessité par les di- mensions finies des détecteurs. On le calcule en

utilisant les travaux de Seagrave sur la diffusion

n-4He [4].

La détermination expérimentale de e et le calcul

de k et P2 permettent donc d’obtenir Pl. Prati- quement on se place à un angle 02 correspondant

à P2 max. et l’on obtient P2 en utilisant les dé-

phasages de Seagrave.

Dispositif expérimental. - Il est schématisé

sur la figure 1.

A) Les neutrons sont produits en envoyant le

faisceau de deutons du cyclotron d’Orsay sur une

cible de deutérium gazeux. Le faisceau de deutons a une énergie de 6,7 MeV et une intensité de 0,2 {iA.

La cible, isolée du cyclotron par une feuille de Ni

mince, contient du deutérium sous une pression de

3 atmosphères. La mesure de l’intensité du faisceau et celle de la pression du deutérium sont enre-

gistrées.

B) L’hélium se trouve à l’intérieur d’un récipient

en fer à une pression de 50 atmosphères. Pour

améliorer le rendement lumineux on ajoute 10 %

de Xe. Les scintillations provoquées par le recul des atomes d’He, sont vues par un photoinulti-

plicateur à fenêtre de quartz. (E. M. I. ou 55 UVP.)

Une source de Po, de faible intensité, placée à

l’intérieur du scintillateur à gaz permet de vérifier

le fonctionnement de l’appareil et, en particulier,

de l’étalonner en énergie. La résolution obtenue

FIG. 1. - Schéma du dispositif expérimental.

A : Cible gazeuse. B : Scintillateur gazeux. Ci, C2 : Seintil-

lateurs liquides. D _: Blindage (paraffine et plomb).

Fie. 2. - Rayonnement oc du Po dans le scintillateur à gaz.

pour le rayonnement oc du Po est 14 % (fig. 2).

L’appareil s’est révélé stable durant au moins sir mois.

Après diffusion les neutrons sont reçus à droite et à gauche par deux scintillateurs liquides. Les im- pulsions de ces derniers sont mises en coïncidence

(4)

565 avec celles du scintillateur gazeux. Les deux sélec-

teurs de coïncidence sont du type « avalanche » [5) ;

nous les avons utilisés avec un temps de résolution

de 2T = 6.10-9 s.

Mesures. - Pour éliminer les dissymétries systé- matiques (défauts d’alignement ; efficacité des dé-

tecteurs) on fait subir à l’ensemble du polarimètre

une rotation périodique de 1800 autour de la direc-

tion des neutrons incidents.

Par ailleurs, pour tenir compte de l’important

fond de neutrons parasites (notamment les neu-

trons (d, n) sur le Ni de la feuille d’entrée de la

cible) on a effectué des mesures croisées avec et

sans gaz dans la cible.

Pour chaque position du polarimètre la statis-

tique porte sur 1 000 coïncidences dues à la réaction

D(d, n)3He. Les coïncidences dues au fond de neutrons parasites sont 30 à 40 % des coïncidences

comptées. Les phénomènes « fortuits » restent de l’ordre de 10 %. Finalement on obtient e =13,4 % soit, compte tenu des valeurs calculées de k et P2-

Conclusions. - Ce résultat s’accorde avec ceux

de Baicker, Jones [2]. Ces auteurs n’avaient pu faire de mesures pour des énergies de deutons supé-

rieures à 4,5 MeV, à cause de l’importance du fond

de neutrons parasites. Nous sommes parvenus à obtenir un résultat pour une énergie de

Ed = 5,5 MeV moyennant quelques sacrifices sur

la précision. La seule valeur expérimentale pour

une énergie plus élevée (Ed = 8,4 MeV) est encore

moins précise. Toutefois de ces trois travaux, il semble bien que l’on puisse déduire la variation

énergétique de la polarisation maximum, celle-ci passant par un maximum vers Ed = 2 MeV, puis

décroissant lentement pour des énergies croissantes.

Il serait évidemment intéressant de préciser la

variation de la polarisation en fonction de l’angle

d’émission des neutrons, mais nous avons préféré apporter préalablement quelques améliorations

techniques au dispositif expérimental afin de di-

minuer la durée des mesures.

Nous remercions M. le Pr J. Teillac, Directeur du

Laboratoire de Physique Nucléaire, et exprimons

notre reconnaissance à l’équipe du cyclotron pour

son aide amicale et dévouée.

BIBLIOGRAPHIE « [1] PASMA (P. J.), Nuclear Physics, 1958, 6, 141. MEIER

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Acta, 1954, 27, 577. LEVINTOV (I. I.), MILLER (A. V.)

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1008.

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FIERZ (M.), Helv. Phys. Acta, 1952, 25, 629. , [4] SEAGRAVE (J. D.), Phys. Rev., 1953, 92,1222.

[5] ARTIGES (J. C.) et BRUN (J. C.), J. Physique Rad., supplément 2 (février 1961), 22, 53 A.

ÉTUDE DE CERTAINES RÉACTIONS (d, 03B3)

DANS LA RÉGION D’EXCITATION DES RÉSONANCES GÉANTES

Par M. SUFFERT, Mme D. MAGNAC-VALETTE et J. YOCCOZ, Département de Physique Corpusculaire, C. R. N., Strasbourg.

Résumé. 2014 On observe des photons 03B3 d’environ 20 MeV de désexcitation de certains noyaux excité par des deutérons. On a pu ainsi effectuer la mesure des sections efficaces des réactions

9Be(d, 03B3)11B, 11B(d, 03B3)13C, 14N(d, 03B3) 16O et 19F(d, 03B3)21Ne à des énergies de deutérons variant de 1 à

5,6 MeV. On donne une brève description du dispositif expérimental ainsi que les résultats préli-

minaires des mesures effectuées.

Abstract. 2014 Using direct observation of 03B3-transitions in nuclei excited at about 20 MeV by deuterons, we have measured the cross-sections of the reactions 9Be(d, 03B3)11B, 11B(d, 03B3)13C, 14N(d, 03B3)16O et 19F(d, 03B3)21Ne at incident energies varying from 1 to 5.6 MeV. After a short des- cription of the experimental arrangement the first results of the measurements are given.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961 PAGE 565.

Introduction. - L’étude des réactions inverses des réactions photonucléaires a été entreprise ces

dernières années par un certain nombre d’auteurs

et a donné de bons résultats, surtout dans le cas

des réactions induites par protons [1], [2]. En parti- culier, la bonne résolution en énergie du faisceau de

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