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QUALITE DE L’EAU DE PUITS CONSOMMEE DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

i QUALITE DE L’EAU DE PUITS CONSOMMEE DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI : CAS DE L’ARRONDISSEMENT

DE ZINVIE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

***********

DEPARTEMENT DU GENIE DE L’ENVIRONNEMENT

***********

OPTION: AMENAGEMENT ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

***********

THEME

Réalisé par :

FALADE Yémalin Elodie Gloria

Année académique : 2017-2018

Superviseur Pr Elisabeth YEHOUENOU A. PAZOU

Maître de conférences des Universités (CAMES), Enseignante-chercheure à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC

)

Maître de stage

M.ADANDEDJAN Constant Cossi Biochimiste, Ingénieur en Management Environnemental et Qualité des Eaux

(2)

ii

CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été réalisé sous ma supervision par FALADE Yémalin Elodie Gloria étudiante au Département de Génie de l’Environnement (GEn) à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), à l’issue de son stage de fin de formation en Licence Professionnelle.

Le superviseur

Professeur Elisabeth YEHOUENOU A. PAZOU Biologiste – Environnementaliste- Ecotoxicologue

Maître de Conférences des Universités (CAMES) Enseignante Chercheure à l’EPAC

Département de Génie de l’Environnement (EPAC)

(3)

iii

SOMMAIRE:

IN MEMORIUM ………...v

DEDICACE ... ix

REMERCIEMENTS ... x

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... viii

RESUME ... x

ABSTRACT ... xii

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE 1: CADRE THEORIQUE ... 3

CHAPITRE 2 : CADRE D’ETUDE,MATERIEL ET METHODES ... 14

CHAPITRE 3: RESULTATS ET DISCUSSION ... 27

RESULTATS ... 28

DISCUSSION ... 50

CONCLUSION ... 53

SUGGESTIONS ... 54

ANNEXES ... 60

(4)

iv

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Les usages de l’eau (Bigler ,2005)……….……….8

Figure 2 : Carte de l’arrondissement de Zinvié………..………...16

Figure 3 : Fréquentation des ouvrages d'approvisionnement en eau……….….. ....28

Figure 4:Usage de l’eau par la population……….……...29

Figure 5: Proportion des puits ayant ou non de couvercle………..… .29

Figure 6 : Proportion de puits traités……….………...….. ...30

Figure 7: Taux d’utilisation des différents produits de traitement………..…..30

Figure 8: Fréquence de traitement des puits……….. ...31

Figure 9:Proportion de traitement de l’eau de boisson à domicile dans les villages de Zinvié….………..31

Figure 10: Proportion des puits fournissant de l’eau en saison sèche………...32

Figure 11: Proportion des ménages suivant la distance des latrines par rapport aux puits………...32

Figure 12 : Proportion de récipients de transport de l’eau de boisson utilisés dans les villages de Zinvié………..34

Figure 13 : Proportion des récipients de stockage de boisson utilisés dans les villages de zinvi. ... 34

Figure 14: Problème de santé dans les villages de zinvié………..………...35

Figure 15: Proportion des ménages disposant de latrines ... …35

LISTE DES TABLEAUX Tableau I : Normes microbiologiques en vigueur en république du Bénin……….10

Tableau II: Répartition des ménages enquêtés………...…….……22

Tableau III: Les résultats des températures des eaux des puits des ménages croisé avec leurs sources……….36

Tableau IV : Les résultats du pH des eaux des puits des ménages croisé avec leur source………...37 Tableau V: Les résultats de CE des eaux des puits des ménages croisé avec leur source 38 Tableau VI: Les résultats des TDS des eaux des puits des ménages croisé avec leurs

(5)

v

sources ... 39

Tableau VII: les résultats des turbidités des eaux des puits des ménages croisé avec leur source ... 40

Tableau VIII: Résultats des analyses microbiologiques des échantillons de puits ... 41

Tableau IX: Résultats du dénombrement des germes banals ... 44

Tableau X: Résultat du dénombrement des Coliforme fécaux ... 45

Tableau XI: Résultat du dénombrement des Escherichia Coli ... 46

Tableau XII: Résultat du dénombrement des Entérocoques fécaux ... 47

Tableau XIII: Résultat du dénombrement des staphylocoques ... 48

LISTE DES PHOTOS Photo 1 : Ensemencement des germes……….………..…………25

Photo 2:Lecture des germes……….…..……25

Photo 3: Un puits non couvert à proximité d’une brousse……….33

(6)

vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AEV : Adduction d’Eau Villageoise

AFNOR : Association Française de normalisation

AFWA : l’Association Africaine de l’Eau

BF : Bonne Fontaine

°C : : Degré Celsius

CAMES : : Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement supérieur

CE : Conductivité Electrique

D/Gen : : Département Génie de l’environnement DG Eau : Direction Générale de l’eau

DH : Direction de l’Hydraulique

DNSP : : Direction Nationale de la Santé Publique EPAC : : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

GIEC : : Groupe Intergouvernemental d’Expert sur l’Evolution du climat

INSAE : : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique

INSD : Institut National de la Statistique Démographie

INSEE : Institut national de la statistique et des études économique

LCQEA : : Laboratoire de Contrôle de la Qualité des Eaux et des Aliments

MS : : Ministère de la Santé

NTU Unité de Turbidité Néphélométrique

(7)

vii

OMS : : Organisation Mondiale de la Santé

ONU : Organisation des Nations Unies

PEA : Poste d’Eau Autonome

pH : : Potentiel d’hydrogène

PTFs Partenaires Techniques et Financiers SONEB : : Société Nationale des Eaux du Bénin

TDS : Total Solides Dissout

UAC : : Université d’Abomey-Calavi

UFC : Unité Format Calorie

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture

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viii

IN MEMORIUM

A ma très chère mère FEUE HOUNWANOU Ahouèni Cécile, je te dédie ce rapport pour l’obtention d’une licence universitaire qui représente l’un des fruits dont tu aurais souhaité jouir, socle de l’éducation que tu nous as donnée. Reconnaissance éternelle à toi.

(9)

ix

DEDICACE

Ce mémoire, je le dédie :

A mon très cher père FALADE Djima Alain, toi qui n’as jamais cessé de consentir d’immenses sacrifices depuis ma naissance jusqu’à ce jour, merci beaucoup pour ton amour et tes précieux conseils. Puisse l’Eternel t’accorder une longue vie et qu’il bénisse tes projets.

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x

REMERCIEMENTS

Au terme de la rédaction du présent rapport, j’exprime mes profonds remerciements :

- au Professeur Daniel CHOUGOUROU, Chef de Département du Génie de l’Environnement (GEN) pour les sacrifices consentis dans mon encadrement ; - au Professeur Elisabeth YEHOUENOU A. PAZOU, Maître de Conférences des

Universités (CAMES), Enseignante-chercheure à l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), pour avoir accepté de diriger le présent travail en dépit de ses multiples occupations ;

- à tous les enseignants du Département de Génie de l’Environnement pour avoir donné le meilleur d’eux – mêmes tout au long de notre formation ;

- à Monsieur POGNON Eliasse Ingénieur chimiste, responsable du laboratoire de contrôle de qualité des Eaux et des Aliments de la DNSP ;

- à mon maitre de stage, Monsieur ADANDEDJAN Constant Cossi, Biochimiste, Ingénieur en Management Environnemental et Qualité des Eaux qui m’a permis tout au long de mon stage d’acquérir au laboratoire, de nouvelles compétences très constructives pour mon expérience personnelle;

- à messieurs AFLE Cyr, M. AHOUNOU Daniel, M. SIANOU Antoine et mesdames DOMINGO Alohimi et MEDO Judith, du laboratoire de contrôle de la qualité des eaux et des aliments pour l’aide qu’ils m’ont apportée tout au long de mon stage ; - à tout le personnel de la Direction Nationale de la Santé Publique pour leur

contribution;

- à son excellence Monsieur/Madame le président du jury et aux honorables membres du jury pour l’honneur qu’ils me font en acceptant d’apprécier ce travail malgré leur multiples occupations ;

- A mon très aimable frère FALADE Désiré Salomon et son épouse AGASSOUNON Thècle, pour l'intérêt qu'ils attachent à mon avenir. Leur bonté, leur amour, leur disponibilité, leurs dévouements sont autant de riches qualités que je ne pourrais oublier. Qu’ils daignent trouver ici, le fruit de toutes leurs sollicitudes.

- mes frères et sœurs Urbain, David, Émilienne, Evelyne, Rébecca, Armelle, Jeanine FALADE ;

- A tous les étudiants de la onzième promotion de Génie de l’Environnement pour les joies, les peines et l’ambiance dans laquelle nous sommes restés durant ces trois années académiques;

- à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la réussite de ce travail.

(11)

xi

RESUME

L’approvisionnement en eau potable de qualité constitue un défi majeur pour tous les pays en général et en particulier pour les pays en voie de développement. Au Bénin, malgré les maintes efforts entrepris dans cette filière, la population en peine encore a recours à des puits d’approvisionnement en eau naturelle de puits. Ces eaux étant très utilisées par les populations, il importe de s’enquérir de leur qualité afin d’éviter des risques de maladies hydriques. C’est dans cette optique que s’inscrit le présent travail dont l’objectif a été d’évaluer la qualité des eaux. Pour ce faire, une enquête a été réalisée dans onze villages de l’arrondissement de Zinvié à l’aide de questionnaires. 346 ménages ont été enquêtés et 17 échantillons d’eau de puits prélevés ont été analysés au laboratoire. Les résultats des analyses physiques ont révélé que presque tous les paramètres mesurés ne répondent pas aux normes béninoises. Quant aux résultats des analyses bactériologiques, ils révèlent la présence, de coliformes fécaux, de germes banals, des Escherichia Coli, de staphylocoques et d’entérocoques dans les eaux de puits et de ménages de dix villages. La qualité de ces eaux n’étant pas conforme aux normes de potabilité des eaux de consommation en vigueur en République du Bénin, il serait souhaitable de sensibiliser, de former la population sur d’éventuelles méthodes de traitement des eaux pour leur permettre d’utiliser et de consommer des eaux de qualité.

Mots clés : Qualité de l’eau, puits, germes, zinvié, Bénin

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xii

ABSTRACT

The supply of quality drinking water is a major challenge for all countries in general and in particular for developing countries. In Benin, despite the many efforts taken in this sector, the population is still suffering and uses natural purveyance of water such as wells. As these waters are widely used by the populations, it is important to inquire about their qualities in order to avoid the risks of waterborne diseases. It is in this context that the present work was introduce in order to evaluate the quality of these waters. To do this, a research was conducted in eleven villages in the district of zinvié with questionnaire .346 households were investigated and 17 samples of well water taken have been analyzed in the laboratory. The results of the physical analyzes revealed that almost all the measured parameters do not meet the Beninese standard.

For the results of the microbiological analyzes, they revealed the presence of feacal coliforms, common germs, Escherichia coli, staphylococci and enterococci in the spring and household waters of ten villages. As the quality of these waters does not comply with the current drinking water standard in the Republic of Benin, we recommend to sisitize, to educate the population on eventual water treatment’s to enable them to use and consume water of quality.

Keywords: water quality, well, seeds, Zinvie, Benin

(13)

1

INTRODUCTION

L’eau est source de vie (Kahoul et Touhami, 2014). Elle répond à l’essentiel des besoins fondamentaux de l’homme. Son inégale répartition sur la surface de la terre entraine d'importantes disparités entre les différentes régions du monde (Odoulami, 2009). On estime que l'ensemble des populations des pays riches y ont accès et que la consommation en eau y dépasse largement les besoins vitaux (SONEB, 2006). La difficulté liée à l’accès à l’eau et surtout à l’eau potable a pour corolaire la consommation d’eau impropre et a pour conséquence la survenue des maladies. Selon Louis Pasteur 1978, « nous buvons 90% de nos maladies ».

L’OMS abordant dans le même sens estime que la consommation d’eau impropre est l’une des causes de morbidité et de mortalité dans le monde. En effet, selon le rapport de l’OMS (2006) sur la santé, environ 5 millions de décès étaient imputables aux maladies hydro fécales comme le choléra, la fièvre typhoïde et les autres diarrhées. Selon le Rapport mondial des Nations Unies sur l’eau de 2006, 1,1 milliard de personnes, soit 20 % de la population mondiale, n’ont pas accès à une eau potable, et 40 % ne disposent pas de services d’assainissement ce qui aggrave la situation des populations.

Le continent africain recèle 660 000 kilomètres cubes de réserves d’eau selon le rapport du Forum Mondial de l’Eau, 2006 rédigé par FAUCHON (2006), président du conseil mondial de l’eau). Et pourtant selon un rapport publié au cours du 13e congrès de l’Association Africaine de l’Eau tenu en Algérie sous le thème : «Eau et assainissement : quelles stratégies pour relever les défis du millénaire?», un tiers de la population africaine, soit 330 millions, n’a pas accès à l’eau potable et presque la moitié des africains souffre de problèmes de santé dus au manque d’eau potable. Malgré son immense réservoir d’eau, il constitue le continent où l’accès à l’eau est plus difficile et plus limité selon le 4e rapport ONU-UNESCO sur l’eau (2006). Cette situation touche beaucoup plus les pays africains ainsi que plusieurs pays en voie de développement dans le monde.

Au Bénin, l’ampleur de la situation a conduit à plusieurs activités menées par le Gouvernement avec le soutien des Partenaires Techniques et Financiers (PTFs), surtout dans les zones rurales et péri urbaines pour améliorer la couverture en eau potable en vue de mieux servir la population. Malgré ces différentes interventions, le défi demeure encore car il reste des gaps à combler du fait de l’insuffisance des ressources financières. La population a donc recours à divers puits d’approvisionnement en eau telle que les puits. C’est le cas des populations de l’arrondissement de Zinvié dans la commune d’Abomey-Calavi au sud Bénin.

(14)

2

La présente étude permettra de connaître les éventuelles altérations que subissent l’eau de puits jusqu’au moment de sa consommation dans le ménage et de faire le lien avec la santé des populations et enfin de proposer des solutions adéquates pour l’amélioration de leur qualité.

Le document s’articule autour de trois chapitres, le premier chapitre s’intitule cadre théorique, le second, le cadre d’étude et méthode puis le troisième chapitre s’intitule résultat et discussion.

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3

CHAPITRE 1: CADRE THEORIQUE

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4

1.1. Problématique

L’eau constitue un élément indispensable pour la vie des hommes, des animaux et des plantes. Environ 97% des eaux douces liquides du globe sont souterraines (Bosca,2002), et offrent des propriétés de régularité, de qualité et de protection souvent bien supérieures à celles des eaux de surface, plus vulnérables (Dole-olivier et al., 2005). Elles présentent aussi une importante valeur socio-économique en tant que ressource naturelle inestimable, pour les besoins agricoles, industriels et domestiques dans les pays développés et sans doute plus encore dans les pays en voie de développement (Danielopol et al., 2003). L’accès à une eau de boisson saine est incontestablement bénéfique pour la santé (Degbey et al., 2011).

Mais l’eau peut être source de certaines maladies du fait de sa contamination par des déchets ménagers, industriels, agricoles, par des excréta et divers déchets organiques, et garantir aux pauvres une eau de bonne qualité est une mesure efficace de protection de la santé (OMS, 2003). La majorité des problèmes de santé manifestement liés à l’eau résultent d’une contamination microbienne (bactéries, virus, protozoaires, et autres). Les conséquences de certaines contaminations, en l’occurrence celles bactériologiques, font de la prévention, une importance capitale (OMS, 2008). Près de 90% de décès d'enfants causés par les maladies diarrhéiques sont directement liées à une eau contaminée, un manque d'assainissement, ou une mauvaise hygiène (Santé Canada, 2013). Plusieurs enfants meurent de maladies hydriques et d’innombrables personnes souffrent d’une mauvaise santé et manquent des opportunités d’emploi et d’éducation à cause de l’eau (CAWST, 2013).

En république du Bénin, les maladies hydriques évitables sont toujours enregistrées dans les annuaires des statistiques sanitaires du ministère de la santé. Dans la population béninoise en général et selon les statistiques du Ministère de la Santé, les maladies d’origine hydrique représentent 54 % de l’ensemble des maladies. L’assainissement de l’eau apparaît primordial, en particulier l’accès à l’eau potable en milieu rural (Ministère de la santé, 2006). En outre, la ville de Cotonou et la commune d’Abomey-Calavi sont confrontées à de fréquentes inondations.

De ce fait, par l’intermédiaire des eaux de ruissellement et d’infiltration, diverses espèces de germes peuvent contaminer l’eau de puits. Les puits étant très utilisés par la population de Zinvié, il importe donc de s’enquérir de la qualité des eaux qu’ils contiennent afin de préserver la santé des uns et des autres. C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente étude intitulé « Qualité de l’eau de puits consommée dans la commune d’Abomey-Calavi :

(17)

5

cas de l’arrondissement de Zinvié ». Ainsi, la maîtrise de l’état sanitaire de ces eaux pourra contribuer à la réduction des infections bénignes ou graves liées à l’eau.

1.2 Objectifs et hypothèses

1.2.1Objectifs de recherche 1.2.1.1 Objectif général

L’objectif général de la présente étude est d’évaluer la qualité de l’eau de puits consommée à Zinvié dans la commune d'Abomey Calavi.

1.2.1.2 Objectifs spécifiques

Pour mener à bien ces travaux, les objectifs spécifiques que nous nous sommes fixés sont les suivants :

- faire un état des lieux de la situation de consommation d’eau de boisson dans les villages de Zinvié ;

- mesurer les paramètres physico-chimiques de l’eau de puits ;

- mesurer les paramètres bactériologiques des eaux de puits consommées dans les villages de Zinvié.

1.2.2 Hypothèses de recherche

Pour atteindre les objectifs, des hypothèses suivantes sont formulées :

- la non distribution des réseaux de SONEB à Zinvié impose à la population la consommation de l’eau de puits ;

- la qualité physique de l’eau de puits consommée à Zinvié respecte les normes ; - l’eau est contaminée par des germes pathogènes.

1.3 Synthèse bibliographique

1.3.1 Définition de quelques concepts

Poste d’Eau Autonome public : Système d’alimentation en eau potable constitué d’un forage équipé d’un système de pompage motorisé, d’un réservoir de stockage et d’une rampe de distribution au pied ou à proximité du réservoir. Le PEA public est géré par un délégataire sous contrat avec la commune.

(18)

6

Poste d’Eau Autonome privé : Système d’alimentation en eau potable constitué généralement de puits (plus rarement d’un forage) équipé d’un système de pompage motorisé, d’un réservoir de stockage et d’une rampe de distribution au pied ou à proximité du réservoir. Le PEA privé est installé chez un particulier qui vend l’eau ainsi produite. Comme les autres ouvrages destinés à produire et à vendre l’eau de consommation, le PEA privé est soumis aux réglementations en vigueur concernant l’autorisation préalable de prélèvement et le suivi de la qualité de l’eau.

Adduction d’eau villageoise : Terme employé au Bénin pour désigner les adductions d’eau potable qui desserve le milieu rural.

Borne Fontaine : Dispositif de desserte publique en eau à partir d’un réseau d’eau potable comprenant deux(02) têtes de robinet, un compteur d’eau et une aire de récupération des eaux perdues communiquant à un système d’infiltration.

Qualité de l’eau : Ensemble des propriétés physiques, chimiques, biologiques et organoleptiques qui rendent l’eau apte à l’utilisation à laquelle elle est destinée. (Loi n°2010- 44 du 24 Novembre 2010 portant la gestion de l’eau en république du Bénin, chapitre premier, session 4 article 5).

Eau potable

L'OMS définit l'eau potable comme étant celle que l’on peut boire sans risque pour la santé.

Toujours selon OMS c’est une eau ayant les caractéristiques microbiennes, chimiques et physiques qui répondent aux directives à la qualité de l’eau de boisson. En clair, une eau potable est une eau qui ne contient pas d’agents chimiques à des concentrations pouvant nuire à la santé.

L’INSD définit l’eau potable comme une eau dont la consommation n'a pas de danger pour la santé humaine à court, moyen et long termes (INSD, 2009).

Ménage

L’INSD considère le ménage comme « une unité socio-économique de base au sein de laquelle les différents membres apparentés ou non vivent ensemble dans la même maison ou dans la même concession, mettent en commun leurs ressources et satisferont à l'essentiel de leurs besoins alimentaires et autres besoin vitaux »

Selon INSEE d’une manière générale, un ménage, au sens statistique du terme, désigne l'ensemble des occupants d'un même logement sans que ces personnes soient nécessairement

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7

unies par des liens de parenté (en cas de cohabitation, par exemple). Un ménage peut être composé d'une seule personne.

Environnement

L’environnement est « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines » (l’article Environnement : homonymie).

Notions de puits

Un puits est un trou vertical cylindrique d’un diamètre assez important permettant d’atteindre à partir du sol de la nappe d’eau souterraine (l’aquifère) la moins profonde ou «nappe pHréatique» (DG Eau, 2008). Il se compose de trois parties :

- le captage : partie du puits située sous le niveau de l’eau qui permet à l’eau de l’aquifère de pénétrer l’intérieur du puits ;

- le cuvelage : c’est la partie située au-dessus du niveau de l’eau ;

- les équipements de surface : margelle, trottoir, système de puisage et aire assainie autour du puits. (DG Eau, 2008).

Pollution

C’est une modification défavorable du milieu naturel qui apparaît comme le sous-produit d'une action humaine, au travers d'effets directs et indirects. Selon le dictionnaire de l’environnement, un polluant est défini comme un agent physique, chimique ou biologique qui provoque une gêne ou une nuisance dans le milieu liquide ou gazeux. Les substances polluantes de l’eau sont celles qui la rendent impropre à la consommation ou qui dégradent certaines de ses propriétés (Bliefert C. &Perraud R., 2001).

1.3.2 Généralités sur l’eau

L’eau est un chimique ubiquitaire sur la terre. Le terme ‘’eau’’ est dérivé du mot latin aqua. L’eau est essentielle pour tous les organismes vivants. Sa formule chimique pure est H2O.

L’eau dite « courante » est une solution d'eau, de sels minéraux et d'autres impuretés. Pour cela, l’eau que l’on retrouve sur terre est rarement un composé chimique pur. L’eau existe sous trois

(20)

8

(3) états: l’état liquide dans les océans, l’état gazeux (vapeur d’eau) et l’état solide (la glace) (KPAKO, 2016).

L’usage et l’exploitation de la ressource eau se déploient dans de multiples domaines.

(figure1).

Figure 1: Les usages de l’eau (Bigler ,2005)

L’eau est une commodité première sans laquelle aucune vie n’est possible. Elle est indispensable à la vie de l’homme, des plantes et des animaux (Kahoul et Touhami,2014). Elle est un important facteur de progrès qui conditionne l’évolution des communautés quand l’approvisionnement est adéquat pour permettre aux habitants de vivre sainement et confortablement (Odoulami, 2009). Ce nutriment indispensable est le principal composant du corps humain puisqu’il représente environ les 2/3 du poids corporel. Pour un adulte de 80 kg, son corps renferme 50 à 60 litres d’eau. L’eau permet tous les échanges nutritifs à l’intérieur des cellules et aussi entre les cellules présentes dans nos différents organes ; même les influx nerveux ont besoin d’un milieu aqueux pour que les échanges d’ions et de particules électriques puissent avoir lieu (Vermande, 2002).

1.3.3. Contamination bactériologique de l’eau de boisson

GOUNON (2016), dans son mémoire intitulé l’étude de la qualité des eaux consommées dans les villages de Fanto et d’Agongbé dans l’arrondissement de Golo-Djigbé : Commune d’Abomey-Calavi amontré que les 25 échantillons prélevés et analysés sont tous contaminés

(21)

9

par les coliformes totaux, de coliformes fécaux, de germes banals et des Eschéricha Coli dans les eaux à la source et dans les ménages.

KPINSSOTO (2016), dans son mémoire intitulé l’étude de la qualité de l’eau de puits consommée dans la Commune d’Abomey-Calavi : Cas du village Togba Maria-Gléta stipule que les analyses bactériologiques des eaux révèlent que 100% des échantillons sont contaminés par des germes banals, des coliformes totaux, des coliformes fécaux et des Eschéricha Coli.

C. Dégbey, et al (2008) ont réalisé dans un article une étude descriptive sur l’alimentation en eau de boisson sur une populationde30 puits et ménages dans la commune semi-urbaine d’Abomey-Calavi, jouxtant la capitale économique du Bénin. Les résultats obtenus au cours de ce travail ont montré que : 100 % des puits prélevés présentent une température comprise entre 28,3 °C et 29,9 °C avec une moyenne de 28,5 °C en comparaison à la norme qui est de 25 °C ;13,3 % des puits prélevés contiennent des nitrites, du fer total et 16,7

% du manganèse, témoins d’une pollution chimique avec une teneur dépassant la norme qui est de 0,2 mg/L pour le fer, de 0,1 mg/L pour les nitrites et de 0,05 mg/L pour le manganèse ; 100

% des eaux de puits étudiées présentent une pollution bactériologique par des Escherichia coli, streptocoques fécaux, salmonelles, shigelles, Clostridium perfringens et des staphylocoques.

Ceci expose la population à des risques de maladies d’origine hydrique qui représentent 54 % de l’ensemble des maladies au Bénin et demeurent les principales causes de morbidité (diarrhées, 7 % et affections gastro-intestinales, 8 %) et de mortalité (12,5 %), en très grande majorité des enfants de moins de 5 ans. Sur la base des résultats obtenus, il est important non seulement de mettre à la disposition des populations des équipements d’approvisionnement en eau potable mais aussi de promouvoir l’éducation sanitaire pour éviter la pollution de l’eau. Ce manque d’infrastructures montre à quel degré et avec quelle acuité le problème de l’eau potable se pose dans la commune.

La dégradation de la qualité des eaux de puits a été confirmée à partir des analyses physico-chimiques et bactériologiques de quelques 15 puits de Cotonou. Après l’expérimentation du traitement par la chloration de quelques puits, la technique de chloration par pot diffuseur pour le traitement des eaux de puits de Cotonou a été proposée (COMLANVI, 1995).

Il est indispensable de toujours contrôler la qualité de l'eau après son traitement et avant sa consommation parce que cette dernière peut être défaillante ou que la qualité de l'eau peut

(22)

10

s'altérer avant son arrivée au robinet du consommateur. L’objectif visé est de déceler l’absence ou la présence de coliformes dans 100 ml d’eau. Toutefois, puisqu’on ne peut pas toujours, en pratique, atteindre cet objectif, le règlement sur l’eau potable a proposé les limites maximales suivantes: chaque échantillon doit être exempt de bactéries coliformes fécales, d’autres organismes d’origine fécale et d’organismes parasites. Dans le cas où on prélève plus de 10 échantillons au cours d’une période de 30 jours consécutifs, au moins 90% des échantillons doivent être exempts de toutes bactéries. Les normes microbiologiques appliquées au Bénin se résument dans le tableau suivant.

Tableau I : Normes microbiologiques en vigueur en république du Bénin

Paramètres Unités Normes Méthodes

Eau non

désinfectée

Eau

désinfectée

Staphylocoques Nbre/100ml 0 0 Dénombrement

par filtration sur menbrane cellulosique 0,45µm et un ensemencement sur milieu solide

Germes banals ou autochtones

Nbre/ml 50 20 Dénombrement

direct par numération de colonies isolées après

ensemencement sur milieu solide.

Schigella Nbre/ml 0 0 Dénombrement

par filtration sur membranes

(23)

11

cellulosiques de 0,45 µm et ensemencement sur milieu solide.

Streptocoques fécaux Nbre/100ml 0 0 Dénombrement

par filtration sur membranes cellulosiques de 0,45 µm et ensemencement sur milieu solide.

Clostridium perfingens Nbre/20ml 2 0 Dénombrement

direct par numération de colonies isolées après

ensemencement sur milieu solide.

Staphylocoques Nbre/100ml 0 0 Dénombrement

par filtration sur membranes cellulosiques de 0,45 µm et ensemencement sur milieu solide

(24)

12

Escherichia coli Nbre/100ml 0 0 Dénombrement

par filtration sur membranes cellulosiques de 0,45 µm et ensemencement sur milieu solide

Coliformes totaux Nbre/100ml 0 0 Dénombrement

par filtration sur membranes cellulosiques de 0,45 µm et ensemencement sur milieu solide

Vibrions cholériques Nbre/100ml 0 0 Identification

par microscope optique

Source : Décret n°2001-094 du 20 février 2001 fixant les normes de qualité de l’eau potable 1.3.4. Conséquences de la consommation d’une eau de boisson contaminée sur la santé humaine

Selon Festy et al. (2003), les risques sanitaires liés à l’eau destinée à la consommation humaine peuvent survenir de manière directe ou indirecte. Dans le premier cas, ils résultent d’un contact avec l’eau contaminée elle-même (eau de boisson, eaux usées, eau de loisirs). Dans le second cas, ils surviennent par l’intermédiaire d’aliments ou d’air contaminés par une eau de mauvaise qualité. Les conséquences d’une exposition à des bactéries, des virus et des parasites pathogènes présents dans l’eau sont très variables. Les maladies entériques caractérisées par la nausée, les vomissements et la diarrhée sont les symptômes les plus couramment rencontrés qui sont en association au problème de la qualité microbienne de l’eau potable (Verhille, 2013).

(25)

13

Les enfants en bas âge, les personnes âgées, ainsi que les personnes dont le système immunitaire est affaibli, peuvent avoir des symptômes plus graves. Dans les cas extrêmes, la présence d’un large éventail de contaminants chimiques et microbiens dans l’eau destinée à la consommation humaine peut induire des effets sanitaires importants incluant une rupture prolongée, du cancer, des troubles gastro-intestinaux, des troubles du foie, des problèmes de reproduction et des troubles de fonctionnement du système nerveux (Villanueva et al. 2014).

(26)

14 CHAPITRE 2 : CADRE D’ETUDE, MATERIEL ET

METHODES

(27)

15

2.1 CADRE D’ETUDE

2.1.1 Présentation du milieu d’étude 2.1.1.1 Situation géographique

Zinvié est un arrondissement de la commune d’Abomey-Calavi dans le département de la république du Bénin. Il couvre une superficie de 4,127km ² avec une population de 18157 habitants (INSAE, 2016) .Il est limité au Nord par l’arrondissement Kpanroun, au Sud par les arrondissements d’Akassato et de Golo-Djigbé, à l’Est par la commune de So-Ava et à l’Ouest par la commune de Zè. L’arrondissement de Zinvié contient les villages tels que Zoumè, Kpotomey, Zinvié-Centre, Adjogansa,Dangbodji, Dokomey, Gbodjè, Gbodjoko, Sokan, Wawata, Yevié.

2.1.1.2 Cadre physique

Climat, température et pluviométrie

Zinvié est caractérisé par un climat subéquatorial marqué par deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches. Quant à la température elle varie en moyenne entre 27°C et 31 °C. Il est enregistré dans cette localité une pluviométrie moyenne annuelle qui est de 1200mm (INSAE, 2004).

Relief et hydrographie

La commune d’Abomey Calavi a un relief peu accidenté. Les principaux traits caractéristiques sont : une bande sablonneuse avec des cordons littoraux, un plateau de terre de barre et des dépressions. Le réseau hydrographique est constitué essentiellement de deux plans d’eau que sont le lac Nokoué et la lagune côtière. Par ailleurs, la commune dispose d’une façade maritime juxtaposée à la lagune côtière, des marais, des ruisseaux et des marécages. Tout cela lui offre des potentialités touristiques et halieutiques.

Sols et végétation

Comme toute la plus grande partie du territoire de la commune d’Abomey Calavi est occupée par des sols ferrugineux tropicaux et des sols sablonneux peu propices à l’agriculture.

Zinvié est situé sur le plateau argilo-sableux de terre de barre » à sol ferralitique du continental terminal. Un vaste marécage occupe sa partie orientale. Avec un couvert végétal de la commune variant selon les faciès traversés. Ainsi, on y rencontre la mangrove à palétuviers

(28)

16

dans la zone côtière, une savane dégradée sur le plateau, des cultures maraîchères le long des marais et un groupement herbeux dans les marécages et le long des berges du lac Nokoué.

Commune d’Abomey–Calavi, Plan de développement communal (2005-2009), version finale 02/05 13.

Milieu humain

L’ethnie dominante dans l’arrondissement de Zinvié est le Aïzo, mais les migrations récentes ont permis l’installation d’autres ethnies comme les Fon, les Toffin, les Yoruba, les Nagot, les Goun et autres. Les religions les plus pratiquées sont le christianisme, les religions traditionnelles, l’islam.

Figure 2 : Carte de l’arrondissement de Zinvié Source : Fond topographique IGN 1992

2.1.1.3 Présentation de la structure d’accueil

La Direction Nationale de la Santé Publique (DNSP) est l’organe de coordination, de suivi et d’évaluation des mesures collectives et individuelles de prévention, de prophylaxie et de promotion pour la santé ainsi que de la consolidation du processus de réformes de la base de

(29)

17

la pyramide sanitaire. La DNSP est placée sous l'autorité d'un directeur assisté d’un adjoint. Ils sont nommés par décret pris en conseil des ministres, sur proposition du Ministre de la Santé, parmi les cadres de la catégorie A (Echelle1) ayant au moins dix années d’ancienneté et titulaire d’un diplôme en Santé Publique. Selon l'arrêté portant attributions, organisations et fonctionnement de la DNSP, elle a pour rôle de :

- élaborer les politiques, normes et réglementations dans les différents domaines de la santé et conformément au Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) ;

- élaborer les programmes et projets de santé conformément au PNDS ;

- promouvoir la santé, l’hygiène individuelle et publique ainsi que l’assainissement de base;

- coordonner, suivre et évaluer les programmes et projets en cours d’exécution ; - développer des mécanismes de partenariat public-privé dans le secteur de la santé ; - coordonner, suivre et évaluer les interventions des secteurs privé confessionnel et

libéral ;

- faire la surveillance épidémiologique et sanitaire.

2.1.1.3.1 Les organismes sous-tutelle et les différents services de la DNSP

Selon l'arrêté portant attributions, organisations et fonctionnement de la DNSP, la DNSP comprend :

- un secrétariat ;

- un Service de la Règlementation Sanitaire (SRS) ;

- un Service National de la Protection et de la Promotion Sanitaire (SNPPS)

- un Service de l’Epidémiologie et de la Surveillance Sanitaire des Frontières, Ports et Aéroports (SESS) ;

- un Service de la Décentralisation et du Partenariat Public et Privé (SDPPP) ; - un Servie de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base (SHAB).

Dans le cadre de notre recherche, nous avions eu à effectuer nos stages au laboratoire de contrôle de la qualité de l’eau et des aliments affilié au service d’hygiène et d’assainissement de base de la DNSP.

2.1.1.3.2 Laboratoire de Contrôle de Qualité des Eaux et des Aliments (LCQEA)

(30)

18

Situé dans l’enceinte de la Direction Départementale de la Santé du Littoral à Xwlacodji et au sein du Service d’Hygiène et d’Assainissement de Base (SHAB) de la DNSP, il a pour rôle de :

- veiller à l’application des normes et règlements en matière de traitement et de rejet des eaux usées industrielles en liaison avec le ministère de cadre de vie ;

- la surveillance de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et des denrées alimentaires en collaboration avec les Directions et autres structures concernées

;

- élaborer et mettre en œuvre des programmes d’amélioration des comportements dans la chaine de manipulation de l’eau de boisson, en milieu urbain, péri urbain et rural ; - mettre en place un mécanisme de planification et de suivi évaluation de toutes les actions

menées par le service et en particulier celles visant à l’amélioration de la qualité de l’eau de boisson, en matière d’infrastructures publiques et privées d’assainissement de qualité.

2.1.1.3.3 Activités menées au cours du stage

Notre stage au LCQEA s’est effectué en trois grandes phases :

La phase de familiarisation

Cette phase a consisté à faire la connaissance du personnel, du matériel du laboratoire, leurs rôles et des différentes sections du LCQEA.

La phase de technique

Durant le stage, le responsable du laboratoire a introduit des séances de mise à niveau capitales notions capitales par des séries d’exposés présentés par chaque stagiaire. Après la maîtrise des notions, nous sommes passés à l’étape de manipulation, de recherche et de lecture de quelques paramètres d'analyse de l'eau.

Analyses physico-chimiques :

Pour les analyses physico-chimiques de l’eau de consommation, nous recherchons habituellement le nitrate (NO3-), le nitrite (NO2-), l’ammonium (NH4+), les sels majeurs, le calcium (Ca2+), le magnésium (Mg²-), le sodium (Na+) et le potassium (K+), la dureté totale (TH), l’ortho-phosphate (PO43), le sulfate (SO42-), les fluorures (F-), les carbonates (CO32-), les bicarbonates (HCO3-), le chlorure (Cl-), le fer (Fe²+), le manganèse (Mn). Notons également,

(31)

19

que certaines personnes en apportant leurs échantillons précisent déjà les paramètres à effectuer et dans ce cas, seuls ces paramètres souhaités seront recherchés.

Analyses bactériologiques :

Pour les analyses bactériologiques, sont constituées: le contrôle réduit : on recherche les germes banals et les présumés -coliformes ; le contrôle sommaire : on recherche les germes banals, les présumés coliformes et les entérocoques fécaux ; le contrôle complet : toute la gamme de contrôle prévue par la loi est faite. (Germes banals, streptocoques fécaux, Escherichia Coli, présumés coliformes, staphylocoques aureus, Clostridium perfringens, salmonella/shigella, champignons, vibrions cholériques). Cependant la recherche des vibrions cholériques et des champignons n’est que circonstancielle, c’est-à-dire en cas d’épidémie de choléra ou de contamination.

Dans le cadre de la surveillance des eaux de consommation, c’est le contrôle réduit qui se fait habituellement.

Analyse des eaux usées

Paramètres de pollutions fécales à savoir : les coliformes thermo tolérants ; les Escherichia coli ; les entérocoques fécaux ; les sulfito-réducteurs anaérobies pour la physico- chimie ; l’azote total (NTK) ; les phosphores totaux (PO43-) ; la Demande Chimique en Oxygène (DCO). On peut les pousser plus loin les recherches en recherchant les éléments traces comme le mercure, le Plomb, le Cadmium et l’arsenic sont les plus recherchés.

La phase de recherche

Cette phase est consacrée aux activités de terrain et de recherche qui ont porté notamment sur la problématique des eaux conditionnées en sachets pour laquelle la qualité microbiologique et les risques sanitaires ont été évalués.

En outre l’analyse de plusieurs échantillons d’eau apportés par des entreprises, des sociétés et des étudiants de fin de formation a été dans le but de déterminer de déterminer et de suivre la qualité de l’eau du milieu où ils ont été prélevés. Les travaux du présent mémoire sont été aussi faits dans cette phase.

(32)

20

2.2. Matériel

2.2.1. Matériel de prélèvement Le matériel de prélèvement est constitué de :

- un appareil pour prendre la température

- des bouteilles de sérum 250 ml pour le prélèvement

- un appareil photo numérique pour la prise de différentes vues ;

- une glacière et des morceaux de glace pour la conservation des échantillons;

2.2.2. Matériel de laboratoire

Le matériel de laboratoire utilisé dans le cadre de ces travaux est constitué de : - une balance pour peser le milieu de culture ;

- un réfrigérateur pour la conservation des milieux de culture préparés;

- un bain-marie pour maintenir la température du milieu de culture préparé - un autoclave pour la stérilisation des milieux et des matériels ;

- papier Aluninium pour emballer le matériel à stériliser ; - une étuve pour l’incubation des germes ;

- des boîtes de pétri pour y couler les milieux de culture préparés ; - une plaque chauffante pour préparer les milieux de cultivé;

2.2.3 Réactifs et consommables Les réactifs et consommables utilisés sont :

- Les boîtes de pétri - Seringues

- Le milieu de culture (chromogène ; slanetz et BartleyRedium,Plate-Count-Agar) ; - Coton

- Alcool - Flamme

2.3. Méthodes

La démarche méthodologique comprend adoptée dans le cadre de cette étude est subdivisée en trois phases à savoir: la recherche documentaire, la collecte des données et le traitement des données.

(33)

21

2.3.1. Recherche documentaire

Cette phase a consisté à réunir des documents (mémoires, publications, rapports, livres, thèses, des informations sur le net etc.) disponibles sur le sujet de recherche et à les lire afin de mieux cerner et maîtriser le sujet. Elle a été effectuée, dans les centres de documentation de l’EPAC (Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi), et du département de génie de l’environnement, de la mairie d’Abomey-Calavi, l’arrondissement de Zinvié et sur l’internet.

2.3.2. Collecte des données 2.3.2.1 Echantillonnage

D’après les données du recensement dernier, l’échantillonnage a permis de déterminer le nombre de ménages à enquêter et le nombre de prélèvement d’eau à faire. L’arrondissement de Zinvié compte au total 3468 ménages. L’échantillonnage des ménages ici, a été fait suivant la formule pour calculé la taille de l’échantillon ; SS=(Z-score)²*p*(1-p)/(marge d’erreur)²pour les populations infinies, pour une population finie il faut encore ajuster: SSadj =(SS)/1+((SS- 1)/population )avec SS= sample size, P= proportion pour un niveau de confiance de 95% le Z- score=1,96 gratuitement sur le site www.chekmarket.com. Après avoir inséré le nombre total de ménages de l’arrondissement de Zinvié à savoir 3468, le site a permis de déterminer et afficher le nombre représentatif de ménages qui est de 346. Ce nombre a été déterminé avec une confiance de 95% et une marge d’erreur de 5%. Pour une répartition homogène, de l’échantillon de ménages, le PAS c’est-à-dire le nombre de ménages entre deux séparant deux ménages consécutifs enquêtés a été déterminé comme suit :

PAS= nombre total de ménages/nombre de ménages à visiter soit 3468/346=10. Donc le PAS est égale à 10 c’est-à-dire en un ménage est chaque fois enquêté après neuf (9) ménages consécutifs et ainsi de suite.

Le nombre de ménages par village est proportionnel à sa taille. Le tableau II ci-dessous illustre la répartition des ménages enquêtés.

(34)

22

Tableau II: Répartition des ménages enquêtés

Village Nombre total de

ménage

Nombre de ménages enquêtés

Adjogansa 252 25

Dangboji 146 15

Dokomey 370 37

Gbodjè 76 8

Gbodjoko 218 22

Kpotomey 141 14

Sokan 454 45

Wawata 392 39

Yevié 582 58

Zinvié 583 58

Zoumè 254 25

Total 3468 346

Quant au nombre de ménages dont les eaux de consommation ont été prélevées et analysées, il a été déterminé par choix raisonné. Ce choix tient compte du nombre d’ouvrages fréquentés et du regroupement autour des ouvrages. Il a été estimé à 5% des ménages enquêtés.

Nombre de ménages prélevés = nombre de ménages à visités X 5% soit 346X0.05=17

Les échantillons d’eau ont été prélevés donc dans dix-sept (17) ménages dans les villages de Zinvié.

2.3.2.2 Enquête de terrain

La phase de terrain elle a pris en compte 346 ménages, 02 centres de santé, l’arrondissement de Zinvié. Les fiches d’enquêtes établies ont été utilisées pour recueillir des

(35)

23

informations au sein des ménages et des centres de santé. L’enquête a permis entre autres de connaitre le type d’eau consommée par les habitants, de connaitre les conditions d’approvisionnement en eau, l’usage qu’ils font de chaque type d’eau et les maladies liées à l’eau les plus fréquentes observées dans le milieu.

2.3.2.3 Méthode de prélèvement

Le prélèvement a été fait dans les ménages et au niveau des puits de prélèvement des ménages. Pour chaque prélèvement de l’eau de puits, un à deux voire trois ménages qui utilisent ce même puits, ont été prélevés. Au total trente-deux (32) échantillons ont été prélevés pour l’analyse microbiologique dans le LCQEA.

Les échantillons d’eau ont été prélevés dans des bouteilles préalablement stérilisées à l’autoclave à la vapeur humide à la température de 121°C et à la pression d’une atmosphère.

Au niveau des puits (puits d’eau), le prélèvement a été fait à l’aide des puisettes habituellement utilisées par la population. Les échantillons sont ensuite conservés dans une glacière comportant des morceaux de glace puis transportés au Laboratoire de Contrôle de Qualité des eaux des Aliments (LCQEA). Les analyses ont été effectuées le même jour du prélèvement.

2.3.2.4 Méthode d’analyse

Analyse bactériologique des échantillons d’eau

Cette phase comporte quatre partie : la préparation des milieux de culture et du matériel, la mise en culture, la lecture des résultats et leur report puis la destruction des boites de pétris.

La préparation des milieux de culture et du matériel

Préparation de milieu PCA (Germes banals)

Pour un volume de 580 ml de milieu PCA, il a été dissoudre 13,63g dans 580ml d’eau distillée, ensuite porter le milieu à ébullition pendant 1 à 2 minutes sur une plaque chauffante, laisser le milieu refroidir jusqu’à 50-60ºc puis autoclaver (15 min à 121ºc) ; le milieu est disposé après autoclavage dans le bain-marie à une température de 45 à 50ºc pour le maintenir en surfusion avant usage.

Préparation du milieu SLANETZ et BARTLEY (Entérocoques)

Pour un volume de 580 ml de milieu SLANETZ et BARTLEY, il a été dissoudre 24,36g dans 580ml d’eau distillée, ensuite porter le milieu à ébullition dans un bain-marie jusqu’à dissolution complète, éviter un chauffage excessif ; après dissolution complète ramener le bain- marie à une température de 45 à 50ºc pour maintenir le milieu en surfusion avant usage.

(36)

24

Préparation du milieu REC (Coliformes)

Pour un volume de 580 ml de milieu REC, il a été dissoudre 21,46 g dans 580 ml d’eau distillée, ensuite porter le milieu à ébullition pendant 1 à 2 minutes sur une plaque chauffante, laisser le milieu refroidir jusqu’à 50-60ºc puis autoclaver (15min à 121ºc) ; on dispose le milieu après autoclavage dans le bain-marie à une température de 45 à 50ºc pour le maintenir en surfusion avant usage.

Préparation du milieu Baird-Parker(BP) agar (Staphylocoques)

Pour un volume de 580 ml de milieu BP, il a été dissoudre 35,41 g dans 580 ml d’eau distillée, ensuite porter le milieu à ébullition pendant 1 à 2 minutes sur une plaque chauffante, laisser le milieu refroidir jusqu’à 50-60ºc puis autoclaver (15min à 121ºc) ; le milieu est disposé après autoclavage dans le bain-marie à une température de 45 à 50ºc pour le maintenir en surfusion avant usage., y ajouter stérilement 50ml d’émulsion de jaune d’œuf-tellurite.

Mise en culture

L’ensemencement de l’échantillon a été fait par la méthode d’incorporation. Après la préparation des milieux de cultures, ils sont placés dans un bain mari pour éviter leur solidification avant ensemencement (surfusion). La paillasse est nettoyée et assainie à l’eau de javel et à l’alcool après avoir mis les échantillons. Avant l’ensemencement, nous avons étiqueté les boîtes de pétri. Sur chaque boîte de pétri a été inscrite :

- Numéro d’ordre de l’échantillon (code laboratoire) ; - Code du milieu de culture (ex : PCA) ;

- Température d’incubation (37°C) ;

- Volume d’échantillon (1 ml) et date de manipulation.

L’ensemencement a été fait par les seringues avec lesquelles 5ml d’eau de puits ont été prélevés et déposés dans les boîtes de pétri et les tubes. Ensuite est coulé le milieu de culture puis l’ensemble est homogénéisé en décrivant un huit(08) sur la paillasse et en faisant de sorte que le milieu ne se verse pas ni le contenu dans le couvercle. Laisser solidifier pour ensuite incuber à température adéquate et à durée recommandée en fonction du germe recherché. Soit à 37°C ou 44° pendant 24h (Coliformes fécaux, E.coli), et à 37°C pendant 24h-48h (germes banals).

(37)

25

Photo 1 : Ensemencement des germes SOURCE : KPINSOTON, 2016

Lecture des résultats

A cette étape, il est question de compter le nombre de colonie de germes qui ont poussé après l’ensemencement à une température donnée et pendant une durée déterminée. Sur le milieu chromogène après incubation à 37°C pendant 24 h, il a été dénombré les Coliformes fécaux qui ont une couleur rose et les E.coli bleu. Sur le milieu PCA après incubation à 37°C pendant 24 h à 48h, il a été dénombré des germes banals qui s’identifient par un point incolore.

Le comptage se fait en utilisant un marqueur pour identifier chaque colonie jugée comptable pour le type de germe recherché

Photo 2: La lecture des germes SOURCE : KPINSOTON, 2016

(38)

26

Destruction des boîtes de pétri

Après le dénombrement, on met les boîtes de pétri dans l’autoclave qu’on règle à 121ºc

Analyse physique des échantillons d’eau

Les paramètres physiques (Température PH Conductivité électrique et TDS et Turbidité) ont été mesurés au laboratoire à l’aide du pH-mètre pour la température et le pH, du conductimètre pour la conductivité et le TDS puis du turbidimètre pour la turbidité.

Procédure de mesure des paramètres physiques

Il est introduit dans l’eau préalablement prélevée dans un bécher, une sonde qui est laissée dans l’eau pour permettre à l’appareil de se stabiliser pour la lecture de la valeur. Il est à noter que ce n’est pas le même appareil qui permet de mesurer les paramètres mais des appareils différents muni chacun d’une sonde à l’exception de l’appareil de mesure de la turbidité. La mesure de la turbidité s’effectue à l’aide d’une cuve cylindrique servant à contenir l’échantillon d’essai. Dans la cuve, on verse l’échantillon d’essai jusqu’au traire de jauge.

Ensuite, on l’introduit dans l’appareil précédemment mise sous tension et calibré. Après, on appuie sur ENTER pour effectuer la mesure affichée à l’écran.

2.3.3. Traitement des données

Les données collectées ont fait l’objet d’un dépouillement manuel. Les résultats des analyses physiques et bactériologiques ont été saisis et traités avec un micro-ordinateur au moyen de divers programmes et logiciels notamment Word qui a permis la rédaction et la mise en forme du texte manuscrit et Excel pour la réalisation des graphes.

(39)

27

CHAPITRE 3: RESULTATS ET DISCUSSION

(40)

28

RESULTATS

3.1.1. Etat des lieux de la situation de consommation de l’eau de boisson dans les villages de Zinvié

•Nature des puits d’approvisionnement en eau

Les puits d’approvisionnement en eau rencontrées dans la zone d’étude sont: les puits, des citernes, les bonnes fontaines, eau de pluie, forage et le réseau de la SONEB. La figure 1 ci-dessous illustre le taux de fréquentation des ouvrages d’approvisionnement en eau par les ménages.

Figure 3 : Fréquentation des ouvrages d'approvisionnement en eau

En effet les puits sont les plus fréquentés par les ménages visités. Parmi eux, 50%

utilisent l’eau de puits, 4% s’approvisionne, à la SONEB, 2% vont aux bonnes fontaines ,36% s’approvisionne en eau de forage et 2% pour utilise les citernes.

Usages faits de l’eau de puits par la population

Selon les déclarations recueillies au cours de l’enquête de terrain, l’eau de puits est presque toujours utilisée pour la consommation directe. La Figure 3 ci-dessous illustre les différents usages faits de cette eau par les ménages.

2%

36%

50%

4% 2% 6%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

pourcentage de fréquentation

Type d'ouvrage

(41)

29

Figure 4:Usage de l’eau par la population

L’eau de puits est utilisée comme eau de consommation dans 95%des ménages visités dans la zone d’étude. Il est donc important que la qualité de cette eau soit maîtrisée.

Le terme « tout usage » englobe la lessive, la vaisselle, la toilette, la cuisine et la consommation

Entretien et traitement des puits

L’eau de puits étant utilisée dans une grande proportion pour la consommation, il est important de protéger, d’entretenir et de traiter les puits. Cette protection passe aussi par la couverture du puits, ce que tous les ménages ne respectent pas.

La figure 5 ci-dessous montre que moins de la moitié des puits sont couverts.

Figure 5: Proportion des puits ayant ou non de couvercle

95%

5%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Tout usage Sauf consommation

pourcentage

Usage de l'eau

55%

45%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

Puits non couvert Puits couverts

pourcentage

Couverture

(42)

30

De notre enquête, il ressort que 55,29% c’est-à-dire plus de la moitié des puits ne sont pas couverts. Les puits non couverts sont exposés à la poussière qui pourrait favoriser leur contamination.

Malgré ce constat, très peu de puits sont traités comme le montre le Figure 6 ci-dessous.

Figure 6:Proportion de puits traités

De notre enquête, il ressort que seulement9% des ménages visités traitent leurs puits alors que ces puits sont en majorité exposés à la poussière par l’absence de couvercle. Il est à remarquer aussi que les produits de traitement révélés par l’enquête de terrain sont de deux types : l’eau de javel pour la désinfection et l’alun pour la décantation. Aucun des ménages enquêtés n’a déclaré utiliser les deux produits ; ils utilisent l’un ou l’autre. La Figure 6 montre parmi les ménages qui traitent leurs puits, les pourcentages d’utilisation de chaque produit de traitement.

Figure 7: Taux d’utilisation des différents produits de traitement

De notre enquête il ressort que parmi les 9% de ménages qui traitent leurs puits, 87%

effectuent une désinfection à l’eau de javel. Quant aux autres, ils font un traitement à l’alun. Ce

87%

13%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Eau de javel Alun

pourcentage

Produit de traitement 91%

9%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Non oui

pourcentage

Puits traités

proportion de traitement de puits

(43)

31

traitement se fait avec une périodicité très variée d’un ménage à l’autre. Les fréquences de traitement des puits par les ménages sont représentées par la figure 8.

L’enquête faite sur le terrain nous a permis de constater que 43% des ménages traitent leur puits tous les trois mois.

Traitement de l’eau à domicile

En dehors du traitement des puits, certains ménages traitent l’eau à domicile avant la consommation. 44% des ménages déclarent utiliser l’alun ou l’aquatabs pour ce traitement.

Figure 9:Proportion de traitement de l’eau de boisson à domicile dans les villages de Zinvié

Il ressort de notre enquête dans les ménages de Zinvié que la partie de la population qui utilise les eaux de puits la traite avec du aquatabsdans 30% des cas ou avec de l’alun dans 14% des cas.

14%

30%

66%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Alum Aquatab Pas de traitement

pourcentage

Traitement 19%

43%

5%

29%

0% 5%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

1mois 3mois 4mois 6mois Si ver

pourcentage

Fréquence de traitement

Figure 8: Fréquence de traitement des puits

(44)

32

Environnement des puits et hygiène Proximité des latrines

Le Graphique ci-dessous montre la distance des latrines par rapport aux puits.

Figure 10: Proportion des ménages suivant la distance des latrines par rapport aux puits De l’enquête il ressort que dans71% des cas, les latrines sont à une distance de plus 15m par rapport aux puits. On peut donc conclure que les latrines ne pourront pas autant influencer la qualité de l’eau.

Etats des puits en saison sèche

Le Graphique ci-dessous montre le pourcentage de puits fournissant de l’eau en saison sèche.

Figure 11:Proportion des puits fournissant de l’eau en saison sèche

De l’enquête, il ressort que 87% des puits des ménages visités fournissent de l’eau en saison sèche.

29%

71%

0%

20%

40%

60%

80%

Moins de 15m

Plus 15m

pourcentage

Distance puit-latrine

13%

87%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Non Oui

pourcentage

Fourniture d'eau

(45)

33

Hygiène autour des puits

Il a été constaté lors des enquêtes que la majorité des puits sont surtout mal entretenus.

Les puisettes sont déposées par terre avant et après utilisation au bord des puits. Elles sont mal entretenues et ne sont pas régulièrement lavées.

On note également l’existence de puits non couverts près des tas d’ordures et à proximité de la brousse servant donc de refuge aux germes. Aussi nous avons la présence des animaux tels que les moutons, les cabris, les cochons, les poules et surtout de leurs fèces aux alentours des puits.

Photo3: Un puits non couvert à proximité d’une brousse Source ; FALADE Elodie

Transport et stockage de l’eau de puits

La chaîne de transport peut aussi influencer la qualité de l’eau selon le type de récipient et son entretien.

Transport de l’eau

La figure ci-dessous montre les récipients utilisés pour le transport de l’eau de puits.

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