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Analyse situationnelle du portage de l’antigène HBs à l’Hôpital de Zone d’ Abomey-Calavi/Sô- Ava : 2009-2014

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Réalisé et soutenu par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 1

REPUBLIQUE DU BENIN

°°°°°°°°°°

MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

°°°°°°°°°°

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI °°°°°°°°°°

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI °°°°°°°°°°

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE °°°°°°°°°°

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté et soutenu le 08 novembre 2014 par : M. S. Peggy ANATO & M. Aurore GAHOU

Devant le jury:

- Président: Pr. Honoré BANKOLE - Membre: Pr. Evelyne LOZES

- Membre: Dr. Julien SEGBO

Tuteur: Superviseur:

Jean-Eudes DEGBELO Pr. Evelyne LOZES Ingénieur Biotechnologiste Maître de conférences des universités du CAMES

ANNEE ACADEMIQUE : 2013-2014 7

e

promotion

Analyse situationnelle du portage de l’antigène HBs à l’Hôpital de Zone d’ Abomey-Calavi/Sô-

Ava : 2009-2014

Thème

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 2

7ème Promotion de Licence Professionnelle REPUBLIQUE DU BENIN

*******

MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*******

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*******

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*******

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

DIRECTEUR : Pr. Félicien AVLESSI

DIRECTEUR-ADJOINT : Pr. Clément BONOU

CHEF DEPARTEMENT/GBH : Dr. Julien A. G. SEGBO

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Réalisé et soutenu par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page i

(Années académiques 2011-2014) ENSEIGNANTS PERMANENTS NOM et Prénoms Matières enseignées

01 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie Générale et Microbiologie Médicale

02 AIKOU Nicolas Biochimie Microbiologie

03 AKPOVI D. Casimir Physiologie humaine et Biochimie 04 ANAGO Eugénie Biochimie Structurale et Métabolique

Biologie Moléculaire 05 ATCHADE Pascal Parasitologie

06 BANKOLE Honoré Bactériologie Appliquée 07 LOKO S. Frédéric Biochimie Clinique

08 LOZES Evelyne Immunologie Générale, Immunopathologie et Equipements biomédicaux

09 SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et Transfusion Sanguine, Esprit de leader ship

10 SEGBO A. G. Julien Biologie Générale, Biochimie Structurale, Biochimie Métabolique et Biologie Moléculaire

11 TOPANOU Adolphe Hématologie Générale et Hémostase

12 YOVO K. S. Paulin Physiologie Humaine, Pharmacologie et Toxicologie

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DU GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page ii

ENSEIGNANTS VACATAIRES NOM et Prénoms Matières enseignées 01 ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale 02 ADISSODA Cyrille* Anglais

03 ADOMOU Alain Physique

04 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

05 AGOSSOU Gilles Législation et Droit du Travail 06 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

07 ALITONOU Guy Chimie Organique

08 ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive 09 AVLESSI Félicien Chimie Générale

10 AVOGNON I. K. Jérôme Anglais

11 BINAZON Claude César Soins Infirmiers et Phlébotomie

12 DARBOUX Raphaël Histologie spéciale 13 DESSOUASSI Noël Biophysique

14 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

15 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

16 DOUGNON T. Victorien Méthodologie de recherche 17 FOURN Léonard Santé Publique

18 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

19 HOUNSOSSOU Hubert Biométrie et Anatomie Générale

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page iii

20 MASLOKONON Vincent Histologie Générale 21 SENOU Maximin Histologie Spéciale 21 SOCLO Henri Chimie Organique

22 YANDJOU Gabriel Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

* in memorum

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page iv

L’Eternel à qui cette œuvre a été confiée. Pour toutes vos merveilles et faveurs, recevez ce travail en signe d’actions de grâces.

DEDICACE

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page v

Nos sincères remerciements à :

 Notre superviseur, le docteur Evelyne LOZES. Votre disponibilité à diriger ce travail avec sollicitude et grande rigueur scientifique nous laissent muets d’admiration pour vous. Vos conseils et votre amour pour le travail bien fait ont été pour nous une source d’inspiration. Puisse l’Eternel vous accorder la longévité et faire de vous une référence pour les générations futures.

 Dr Victorien T. DOUGNON. Pour tous les conseils que vous nous avez donnés et pour toutes les orientations dont vous nous avez gratifiées pour la bonne marche du travail. Nous sommes fiers d’avoir été vos étudiants.

 Monsieur Parfait HOUNGBEGNON. Malgré le fait qu’on vous ait pris à la hâte pour nous aider dans notre rédaction, vous n’avez ménagé aucun effort pour nous gratifier de vos connaissances et de votre appréciation du travail. Que l’éternel exauce tous vos vœux les plus chers selon sa bienfaisante volonté.

 Notre tuteur, le doyen Jean-Eudes DEGBELO, Chef Service du laboratoire de l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava. Pour vos sages conseils d’aîné lors de notre stage et pour vos apports dans la réalisation de ce travail, nous vous en sommes éternellement reconnaissantes. Que l’Eternel vous bénisse à tous égards.

 Tout le personnel de l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava; en particulier celui du laboratoire. Merci pour l’accueil et la bonne ambiance de travail.

REMERCIEMENTS

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page vi

 Toutes les autorités de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, en particulier celles du département de Génie de Biologie Humaine : le Dr Julien SEGBO et ses collaborateurs, les enseignants du département pour la rigueur dans la formation.

 Tous les camarades de promotion.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page vii

Ma maman chérie Solange FANOU. Pour tes sacrifices, tes conseils, tes prières et tes grandes vertus, que le Seigneur inonde ta vie de ses grâces et te garde longtemps auprès de nous. Les femmes ont une conduite vertueuse, mais toi, tu les surpasses toutes.

Mon cher père Rémi ANATO. Pour tous tes efforts et sacrifices pour faire de moi une personne indépendante, reçois mes profondes gratitudes; j’espère que ce modeste travail fera ta joie. Puisse le Seigneur t’élever dans tes entreprises et te garder longtemps près de nous pour jouir des fruits des arbres que tu as plantés et soignés.

Mes frères et sœur. Puisse le Seigneur nous unir davantage pour toujours.

Peggy M. S. ANATO

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page viii

Mon père Valentin GAHOU, pour son soutien moral, matériel et financier. Trouvez ici les prémices de vos efforts et ma reconnaissance infinie. Puisse l’éternel vous garde longtemps près de nous.

A mes deux mamans Jeannette ALLOSSOUKPO et Geneviève FAVI pour vos conseils, vos prières et vos soins maternels ;

Tous mes oncles, tantes, cousins, cousines en particulier Messieurs Darius SOGLO et Jean-Marc AKPAKPO pour vos conseils, vous qui m’avez donné un modèle de labeur et de persévérance.

A mes sœurs Marina, Merrya, Prunelle, Gracia, Ingrid. Merci pour votre amour dont vous me témoignez. Puisse l’ambiance fraternelle reste éternelle.

Aurore M. GAHOU

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page ix

Nous rendons hommages:

 A son excellence, le Président du Jury. Pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury malgré vos nombreuses occupations, nous vous prions d’accepter l’expression de notre profonde gratitude.

 Aux honorables membres du Jury. Nous sommes très heureux de vous avoir dans notre jury. Recevez nos sincères considérations.

HOMMAGES

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page x

Ac : Anticorps

ADN : Acide Désoxyribonucléique

Ag HBe : Antigène soluble de la capside du virus de l’hépatite B Ag HBs : Antigène de surface du virus de l’hépatite B

AKOP : Amibes-Kystes-Œufs-Parasites ALAT : Alanine-aminotransférase ASAT: Aspatate-aminotransférase ASLO: Anticorps anti-Streptolysine O CHC: Carcinome hépatocellulaire CRP : Protéine C Réactive

ECBU : Examen Cytobactériologique des Urines

ECB-LCR : Examen Cytobactériologique du Liquide Céphalo-rachidien GE-DP : Goutte Epaisse Densité Parasitaire

GS-Rh : Groupage Sanguin - Rhésus HIV : Human Immunodeficiency Virus

HZ-AC/SA : Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava Ig M : Immunoglobuline M

OMS : Organisation mondiale de la santé PCR : Polymerase Chain Reaction

TS : Temps de Saignement TC : Temps de Coagulation SDW : Sérodiagnostic de Widal

TPHA : Treponema pallidum HemagglutinationsAssay VDRL : Venereal Disease Recherche Laboratory

ml: millilitre

LISTE DES ABREVIATIONS

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page xi

µl : microlitre

% : pourcentage

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page xii

Figure 1: Structure du Virus de l’Hépatite B... 4

Figure 2 : Description schématique du laboratoire... 11

Figure 3 : Répartition de la population de l’étude suivant l’année... 19

Figure 4: Evolution de la fréquence de l’Hépatite B suivant l’année... 20

Figure 5: Répartition des patients en fonction du sexe……… Figure 6 : Evolution de la fréquence de l’Hépatite B par sexe suivant l’année... 20 21 Figure 7: Fréquence de l’Hépatite B par tranches d’âge... 22

Figure 8: Répartition des patients suivant la connaissance de l’Hépatite B... 24

Figure 9: Répartition des patients suivant la connaissance des modes de transmission de l’Hépatite B………. 24

Figure 10: Répartition des patients suivant la protection au cours des rapports sexuels………. 25

Figure 11: Répartition des patients suivant l’utilisation d’objets tranchants……… 25

Figure 12: Répartition des patients suivant le partage de leurs vêtements ou objets de toilette……… 26

Figure 13: Répartition des patients suivant l’habitude de manger à l’extérieur de chez eux……….. 26

Figure 14: Répartition des patients suivant leur vie en promiscuité…. 27 Figure 15 : Répartition des patients suivant leur pensée de pouvoir contracter l’hépatite B par envoutement……… 27

LISTE DES FIGURES

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page xiii Tableau 1 : Fréquence de l’hépatite B suivant le sexe……….. 21 Tableau 2 : Répartition des patients par tranches d’âge……….. 22 Tableau 3 : Fréquence de l’hépatite B au sein de la population de l’étude

prospective………...

23 Tableau 4 : Répartition des patients en fonction du niveau

d’instruction……… 23

LISTE DES TABLEAUX

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page xiv

Le présent travail avait pour but d’effectuer une analyse situationnelle du portage de l’AgHBs à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi/Sô-ava sur la période 2009 à 2014 afin de trouver une éventuelle explication à la prévalence nationale élevée de porteurs, rapportée dans la littérature, de cet antigène.

Deux études, rétrospective et prospective ont été réalisées. Un échantillon de 2871 et 62 sujets ont respectivement été inclus dans ces deux études. Celles- ci ont concerné tous les patients de Janvier 2009 à Juillet 2014 et de Août à Septembre 2014, respectivement, auxquels une sérologie AgHBs avait été demandée. Pour l’étude prospective, le consentement écrit des personnes incluses a été recueilli, un questionnaire administré et un prélèvement de sang effectué en vue de l’analyse sérologique. Les mêmes renseignements ont été retenus dans les deux études. Les données ont été saisies au moyen des logiciels Epidata et Excel. La tabulation a été faite à l’aide du logiciel Stata pour la réalisation des graphes, le logiciel Excel a été utilisé.

Au terme de ce travail, il ressort de l’étude rétrospective que la fréquence du portage de l’AgHBs décroît d’année en année, de façon apparemment liée au niveau d’éducation particulièrement élevé de cette population, mais reste toujours élevée: 15,54% en 2009 à 9,1% au troisième trimestre de l’année 2014.

La fréquence de l’AgHBs en ce qui concerne l’étude prospective est 6,45% ; cette fréquence du portage est plus élevée chez les hommes, 4,84%, que chez les femmes, 1,61%. La majorité de la population a connaissance de l’existence de l’hépatite B mais une connaissance moindre sur ses modes de transmission.

La sensibilisation et la prévention primaire par rapport aux hépatites, liées au niveau d’éducation élevé de notre population d’étude pourrait expliquer la fréquence de portage de l’AgHBs plus faible que celle rapportée pour la moyenne nationale.

Mots-clés: AgHBs, fréquence, hépatite B, connaissances

RESUME

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page xv

The present work was designed to conduct a situational analysis of carriage of HBsAg in the Hospital of Abomey-Calavi/So-Ava area over the period 2009-2014 to find a possible explanation for the high national prevalence of carriers, reported in the literature of this antigen.

Both retrospective and prospective studies have been carried out. A sample of 2871 and 62 subjects were respectively included in these two studies.

These were all patients from January 2009 to July 2014 and from August to September 2014, respectively, to which an HBsAg serology had been requested.

For the prospective study, the written consent of the persons included has been obtained, a questionnaire administered and blood for serology. The same information was retained in both studies. The data were entered using Epidata and Excel software. The tab was made using Stata software for the realization of graphs, Excel software has been used.

At the end of this work, it appears from the retrospective study the frequency of HBsAg porting decreases from year to year, so apparently linked to the level of education particularly high in this population, but is still high:

15.54% in 2009 to 9.1% in the third quarter of the year 2014. The frequency of HBsAg in the prospective study is 6.45%; this frequency of the portage is higher in males, 4.84%, compared to females, 1.61%. The majority of the population has knowledge of the existence of hepatitis B but less knowledge about its modes of transmission.

Awareness and primary prevention against hepatitis, related to the high level of education of our study population could explain the frequency of

portage of the HBsAg-lower than that reported for the average national.

Keywords: HBsAg, frequency, hepatitis B, knowledge

ABSTRACT

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page xvi

Introduction……… 1

Première partie : synthèse bibliographique………. 3

Deuxième partie : Matériel et méthode ……….. 8

Troisième partie : Résultats et commentaire………. 18

Conclusion………. 30

Suggestions……… 32

Références bibliographiques……….. 34

Annexe……….. 39

Table de matières……… 42

SOMMAIRE

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Réalisé et soutenu par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 1

Introduction

L’infection au virus de l’hépatite virale B est un problème de santé publique au plan mondial (Ahizechukwu, 2011). Près de neuf pour cent de la population mondiale sont porteurs chroniques du virus et cela constitue un réservoir permettant la transmission virale (Colin et al., 2006). Principal facteur de risques du carcinome hépatocellulaire en Afrique, l’hépatite B est devenue la 3ème priorité de santé publique dans le monde (Barbare, 2009). Au Bénin, des auteurs ont étudié le sujet et ont ainsi révélé une prévalence variant entre 6 et 8,35% dans certains groupes à risque de la population et de 17% dans le groupe des femmes enceintes (Bigot et al.,1992). Une étude faite au Bénin portant sur 603 sujets de la population générale a montré une fréquence de l’antigène HBs de 6,0% (Linhard et al., 1973). Bigot et al., (1992) ont par ailleurs rapporté que cette maladie était l’une des infections virales à forte prévalence au Bénin.

Malgré l’alerte que devrait normalement susciter la forte prévalence de cette maladie, force est de constater que peu de travaux scientifiques existent au Bénin. En dépit des tentatives éparses des chercheurs au Bénin, il était opportun de produire des données scientifiques sur l’évolution de cette maladie au cours de plusieurs années. Ceci permettrait de mieux comprendre la forte prévalence soulignée par les études antérieures et de se rendre compte d’une évolution dans un sens ou dans l’autre. C’est ainsi que l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/ Sô- Ava a été choisi pour servir de cadre à la présente étude. En effet, Abomey- Calavi est l’une des plus grandes villes du Bénin par rapport à sa population, et tout comme Cotonou, est une ville cosmopolite (Afrique Conseil, 2006). De plus, cette ville abrite une des universités du Bénin. Ce sont toutes ces raisons qui ont motivé la recherche intitulée : « Analyse situationnelle du portage de l’antigène HBs à l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava : 2009-2014 ».

Elle vise à analyser l’évolution des chiffres de l’infection à virus de l’hépatite B à l’Hôpital de Zone d’ Abomey-Calavi/Sô-Ava tout au long des cinq dernières années.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 2

Plus spécifiquement, il s’est agi de :

- Evaluer la fréquence du portage de l'antigène HBs à l'Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava de Janvier 2009 à Août 2014.

- Evaluer le niveau de connaissance des sujets par rapport aux modes de transmission du virus de l’hépatite B.

- Etablir la courbe de fréquence du portage entre 2009-2014

Le présent document, en dehors de l’introduction et de la conclusion, comporte trois parties essentielles. La première est consacrée à la synthèse bibliographique sur l’hépatite B. La deuxième aborde la méthodologie utilisée. Enfin, la troisième partie présente les résultats et la discussion.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 3

Première partie :

Synthèse bibliographique

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 4

CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1.1 HEPATITE VIRALE B

1.1.1- Définition

L’hépatite virale B est une maladie nécro inflammatoire du foie.

Lorsqu’elle n’est pas vite diagnostiquée, elle évolue vers la chronicité pouvant entraîner la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire (Fattovichet al., 2004). Elle est caractérisée par une atteinte prépondérante du système réticulo-endothélial et du parenchyme hépatique. L’hépatite virale B est due à un virus à ADN hépatotrope, appartenant à la famille des Hepadnaviridae, et au genre Orthohepadnavirus (Pasquier et al., 2005).

1.1.2- Structure du virus de l’hépatite B

Le virus de l’hépatite B est un petit virus à ADN enveloppé. Son génome est l’un des plus petits génomes connus parmi les virus à ADN, avec seulement près de 3200 nucléotides. L’ADN du virion est sous forme circulaire relâchée, partiellement bicaténaire, composé d’un brin complet long, ou brin (-), et d’un brin court, ou brin (+). Le brin long est le brin codant, de longueur constante (Kann et al., 1998).

Figure 1:Structure du Virus de l’hépatite B (Konaté,2012)

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 5

1.1.3- Virologie moléculaire du virus de l’hépatite B

Le génome viral et l’organisation génotype ont été étudiés dans les moindres détails.

A l’heure actuelle, huit génotypes du virus de l’hépatite B avec une distribution géographique distincte ont été identifiés. Les génotypes A (sérotype adw) et D (sérotype ayw) sont les plus courants aux Etats-Unis et en Europe. Les génotypes B (sérotype adw) et C (sérotype adr) sont courants en Chine et en Asie du sud. Les génotypes du virus de l’hépatite B ont un impact sur l’évolution naturelle de l’infection par le virus de l’hépatite B, le développement d’un carcinome hépatocellulaire, ainsi que sur la réponse au traitement antiviral.

Plusieurs études ont montré que le virus en lui-même est non cytopathogène. La cytotoxicité de l’infection à virus de l’hépatite B semble être essentiellement à médiation immunitaire (Grimm et al., 2011).

1.1.4- Modes de transmission du virus

Le virus de l’hépatite B se transmet par voie parentérale par l’intermédiaire du sang. La transmission sexuelle et la transmission de la mère à l’enfant, au moment de l’accouchement, constituent les deux autres modes majeurs de la transmission du virus (Pasquier et al., 2005). Toutefois, des travaux ont révélé que la transmission est aussi possible par le lait maternel (Bloquel, 2010).

1.1.5- Infectiosité du virus de l’hépatite B

Le virus de l’hépatite B comme tous les hépatovirus a la capacité d’infecter les cellules du foie. Il s’agit des cellules parenchymateuses, qui comprennent les cellules endothéliales sinusoïdales du foie, les lymphocytes intra-hépatiques, les cellules de Kupffer, les cellules biliaires, les cellules étoilées du foie et les cellules dendritiques résidentes. Il faut préciser que les hépatocytes sont les cellules les plus largement infectées (Attolou, 2012).

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 6

1.1.6- Cinétique d’apparition des anticorps du virus de l’hépatite B Un à trois mois après l’exposition de l’organisme au virus, l’antigène HBs apparaît dans le sérum. Sa détection précède parfois de deux à quatre semaines les signes biologiques ou cliniques.

L’AgHBs persiste généralement un à deux mois, disparaissant plusieurs semaines après la normalisation des transaminases. Les Ac anti HBc apparaissent deux à quatre semaines après l’AgHBs. Ils témoignent d’une réponse de l’organisme à l’infection, mais sans signification quant à l’évolution.

Ils sont présents dans la fraction IgM durant la primo-infection. La présence de l’AgHBe signe la réplication virale ; il disparait avant l’AgHBs. L’évolution favorable est annoncée par la normalisation des transaminases, par la disparition de l’AgHBs et de l’AgHBe, enfin par l’apparition successive des Ac anti-HBe et anti-HBs.

La plupart des hépatites aigües sont spontanément révolutives avec l’apparition des marqueurs de guérison. Certaines évoluent néanmoins vers la chronicité. L’hépatite B chronique est définie par la persistance de l’AgHBsau- delà de six mois.

1.1.7- Diagnostic et traitement (Attolou, 2012) 1.1.7.1- Diagnostic

Il s’agit du diagnostic :

- Direct, soit par la recherche du génome viral grâce à la technique de la PCR, la séquence grâce à des techniques spécialisées ; ou soit par la recherche d’antigènes spécifiques.

- Indirect par la recherche d’anticorps spécifiques ou par la recherche d’une cytolyse hépatique avec élévation des transaminases (ALAT>ASAT) parfois très importantes. Les recherches d’une hyperbilirubinémie et d’une hyperlymphocytose modérée sont tout aussi importantes.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 7

1.1.7.2- Traitement

Les hépatites chroniques à virus de l’hépatite B sont traitées soit par interféron-α pégylé ou non (traitement de six mois), soit par des inhibiteurs nucléotidiques de la transcriptase inverse du virus de l’hépatite B (lamivudine, emtricitabine, entécavir, telbivudine, adéfovir, ténofovir) (traitement prolongé).

La rémission thérapeutique (environ 40% des cas) se caractérise par une normalisation des ALAT, la réduction de l’ADN viral sérique, souvent en dessous de la limite de détection des tests moléculaires. Une transplantation hépatique est envisagée en cas d’hépatite fulminante ou de cirrhose. Il existe également des vaccins obtenus par génie génétique, qui sont administrés pour la prophylaxie.

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Deuxième partie :

Matériel et Méthodes

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 9

CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODES 2.1. CADRE

Les stages se sont déroulés essentiellement dans le laboratoire de l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/ Sô-Ava, du 05 Juin au 11 Septembre 2014.

2.1.1. Historique de l’HZ-AC/SA

Au Bénin, selon la pyramide sanitaire, chaque zone sanitaire doit être dotée d’un centre de référence. C’est dans cette optique, que la construction de l’hôpital de zone d’Abomey -Calavi /Sô-Ava a démarré au cours de l’année 2000 pour couvrir les communes d’Abomey-Calvi et de Sô-Ava. Il a été inauguré le 12 Mai 2003, et mis en service le 18 Août 2003.

L’HZ-AC/SA est une structure périphérique de la pyramide sanitaire. Il est placé sous la tutelle administrative du Ministère de la Santé et dépend directement de la DDS de l’Atlantique et du Littoral.

2.1.2. Situation géographique de l’HZ-AC/SA

L’HZ-AC /SA est situé à environ 30km de Cotonou dans la commune d’Abomey-Calavi. Il fait face à la station terrienne de l’ex-Office des Postes et Télécommunications et s’étend sur une superficie de six (06) hectares soixante- dix-sept (77) ares.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 10

2.1.3. Structure de l’HZ-AC/SA

L’HZ-AC/SA est subdivisé en deux blocs: le bloc administratif et le bloc technique.

2.1.3.1- Le bloc technique

Ce bloc regroupe les services cliniques et para cliniques.

Services cliniques Ils comprennent:

 la médecine

 la pédiatrie

 la chirurgie + bloc opératoire

 la maternité

 l’ophtalmologie

 la stomatologie

 le service des urgences

 le service d’ORL

Services para cliniques

Ils aident les services cliniques dans leurs tâches. Nous dénombrons les services suivants :

 la kinésithérapie

 l’imagerie médicale

 la pharmacie

 le service social

 le laboratoire d’Analyses Médicales, lieu de notre stage.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 11

Laboratoire de l’HZ-AC/ SA Le laboratoire comprend :

 une salle de prélèvement ;

 une première salle de manipulation qui regroupe les sections d’hématologie, d’immuno-hématologie, de bactériologie, de parasitologie;

 une deuxième salle de manipulation qui regroupe les sections de biochimie, de sérologie.

Le laboratoire dispose d’une banque de sang pour le stockage et la cession des poches de sang, d’une salle de garde, d’une salle de toilettes, d’un bureau pour le responsable, d’un vestiaire et d’un hall d’attente

.

Description schématique du laboratoire

Entrée

Salle de Banque de Salle de Bureau du Hall Garde sang toilettes Responsable d’attente

Couloir

Salle de Salle de Salle de

Prélèvement manipulation manipulation Vestiaire N°1 N°2

Figure2 : Description schématique du laboratoire

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 12

2.1.4. Déroulement du stage

Après avoir pris connaissance du fonctionnement du laboratoire, toutes les sections ont été parcourues en passant par la salle de prélèvement.

Poste du prélèvement

Tout examen du laboratoire nécessite généralement un prélèvement de liquides biologiques (sang, LCR, urines, crachats, …) ou autres matières comme les selles. Pour une bonne traçabilité et un travail soigneux, un cahier de prélèvement est dûment rempli par le technicien de laboratoire avant le prélèvement, comme suit : numéro d’ordre, nom et prénoms, âge, sexe, service demandeur, examens à faire. Sur les tubes qui servent au prélèvement, sont aussi inscrits : nom, prénoms et numéro d’ordre. Le choix des tubes adéquats est très indispensable pour le technicien selon les examens à effectuer.

En ce qui concerne les prélèvements des selles et des urines, les tubes sont remis aux patients la veille, suivis des instructions à l’appui afin que les prélèvements soient faits dans de bonnes conditions.

Quant au prélèvement de LCR, il se fait par les médecins dans des tubes stériles et aussitôt acheminés au laboratoire. Celui-ci est étiqueté de la même manière que les prélèvements du sang.

Après le prélèvement, les échantillons sont répartis dans les différentes sections à savoir : la section hématologie, la section immuno-hématologie, la section parasitologie, la section bactériologie, la section biochimie et la section sérologie.

(31)

Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 13

Hématologie et Immuno-hématologie Les examens suivants ont été réalisés :

Numération Formule Sanguine : pour signaler une anémie ou une infection.

Test d’EMMEL: pour la recherche des hématies falciformes dans le diagnostic de la drépanocytose.

TS et TC : pour connaitre les temps de saignement et de coagulation du patient afin de prendre les précautions nécessaires avant toute intervention chirurgicale.

GS-Rh : pour la recherche du groupe sanguin dans le système ABO et du facteur rhésus.

Bactériologie et Parasitologie

Dans cette section les examens les examens suivants ont été effectués :

ECBU : pour le diagnostic des infections urinaires.

ECB-LCR : pour le diagnostic de la méningite

AKOP : pour la recherche des Amibes, Kystes, Œufs et Parasites intestinaux dans les selles.

GE/DP : pour le diagnostic biologique du paludisme

Biochimie

Les dosages suivants ont été réalisés:

La glycémie : elle est dosée pour connaitre le taux de glucose dans le sang et permet de diagnostiquer le diabète.

L’azotémie ou l’urémie : dosage de l’urée dans le sang; il permet de diagnostiquer les troubles rénaux. L’azotémie est souvent demandée conjointement à la détermination de la créatininémie.

La créatininémie : elle est demandée spécifiquement pour observer les cas des troubles rénaux.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 14

Les transaminases : elles sont dosées pour explorer le cœur et le foie.

Les cholestérols : ils permettent d’explorer l’hypertension artérielle en particulier, et en général les maladies cardio-vasculaires.

Les triglycérides : ils rentrent en ligne de compte dans le bilan de surveillance de l’hypertension artérielle.

Les bilirubines : elles sont demandées chez les nouveaux nés et bébés du service de pédiatrie, pour diagnostiquer les cas d’ictère ; il s’agit d’une urgence analytique.

La magnésémie: elle est dosée au cours d’une diarrhée chronique et d’insuffisance rénale.

La calcémie : elle est dosée en cas de soupçon d’insuffisance rénale et de surdosage en vitamine D.

Sérologie

Dans cette section, les examens ci-après ont été réalisés:

TPHA: pour le dépistage de la syphilis.

VDRL: pour le dépistage de la syphilis.

CRP : pour déceler la présence d’un foyer infectieux ou d’un syndrome inflammatoire chez le patient.

SDW : pour le diagnostic de la fièvre typhoïde.

AgHBs: pour le dépistage de l’hépatite B.

Sérologie HIV : pour le dépistage du Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (SIDA).

ASLO : pour le diagnostic des affections post streptococciques comme le rhumatisme articulaire aigu.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 15

2.2. MATERIEL

2.2.1- Matériel biologique

Il est constitué des échantillons sanguins prélevés sur tube sec.

2.2.2- Consommables - Cônes

- Micropipettes - Tissu compresse - Gants en latex - Coton hydrophile - Pissette d’alcool iodé - Garrot

- Aiguilles

- Tubes sec stérile - Portoir

- Boite de sécurité 2.2.3- Autre matériel

Une centrifugeuse a été utilisée pour séparer le culot sanguin du sérum.

2.2.4- Réactif

Des tests rapides en cassette de marque Intec ont été utilisés.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 16

2.3. METHODES

Cette étude s’est déroulée en deux étapes complémentaires : une phase rétrospective prolongée d’une phase prospective.

2.3.1- ETUDE RETROSPECTIVE

Les registres communs à toutes les analyses sérologiques ont été consultés.

Ces registres comportent les informations suivantes : codes, nom et prénom du patient, âge, sexe, provenance, examen demandé, résultats et observations. De Janvier 2009 à Juillet 2014, le nombre de patients recensés est de 2871.

2.3.2- ETUDE PROSPECTIVE

Les travaux ont été exécutés d’Août 2014 au Septembre 2014 et se sont effectués en deux étapes :

2.3.2.1- Critères d’inclusion

De façon systématique, les patients se présentant à l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/ Sô-Ava pour le dépistage de l’hépatite B ont été inclus dans l’étude. Un questionnaire a été administré à chaque patient éligible.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 17

2.3.2.2- Analyses au laboratoire

Soixante deux (62) échantillons ont été traités. Pour chaque individu, un prélèvement a été fait dans un tube sec de 5 ml préalablement identifié au nom du patient. Après coagulation, l’échantillon de sang a été centrifugé à 3000 tours pendant trois minutes. Le sérum a été utilisé pour la réalisation du dépistage de l'antigène HBs. Cinquante microlitres du sérum ont été prélevés à l’aide d’une micropipette et déposés dans le puits de la cassette Le résultat a été lu après une quinzaine de minutes. Une validation des tests a été réalisée en utilisant des contrôles positifs et négatifs.

2.3.2.3- Analyses statistiques

Les données ont été saisies au moyen des logiciels Epidata et Excel. La tabulation a été faite à l’aide du logiciel Stata. Pour la réalisation des graphes, le logiciel Excel a été utilisé.

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Troisième partie :

Résultats et Commentaires

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2009 2010 2011 2012 2013 2014

296

362 374

489

702 648

Effectis

Années

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET COMMENTAIRE 3.1- RESULTATS

3.1.1-Répartition de la population de l’étude rétrospective

.

Figure 3 : Répartition de la population de l’étude suivant l’année

Une croissance du nombre de patients venant au laboratoire du centre hospitalier pour le dépistage de l’hépatite B passant de 296 patients en 2009 à 702 patients en 2013 a été remarquée. L’étude n’a pas pris en compte toute l’année de 2014, mais de Janvier à Juillet 2014.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 20

2009 2010 2011 2012 2013 2014

15,54

14,09

13,1

10,63

8,4 9,1

Fréquence (%) de l'hépatite

Années

59,68%

40,32%

Féminin Masculin

Figure 4 : Evolution de la fréquence de l’hépatite B suivant l’année

La positivité de l’hépatite B décroît avec les années. Elle est passée de15,54% en 2009 à 9,1% en 2014. Il faut souligner qu’une fréquence globale de 11,01% a été répertoriée pour la période allant de 2009 à Juillet 2014.

Figure 5:Répartition des patients en fonction du sexe

L’analyse de la figure 8 montre la répartition des patients en fonction du sexe. Le sexe féminin prédomine avec un pourcentage de 59,68% contre 40,32%

pour le sexe masculin. La Sex-ratio (F/M)= 1,48.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 21

2009 2010 2011 2012 2013 2014

11,3

9,41 9,73

7,45 7,35 7,16

21,85

20

18,24

14,98

10

12,35

Fréquence en %

Années

Féminin Masculin

Tableau 1 : Fréquence de l’hépatite B suivant le sexe

AgHBs Positif AgHBs Négatif Total

Sexe n % n % %

Masculin 3 4,84 22 35,48 40,32

Féminin 1 1,61 36 58,07 59,68

Total 4 6,45 58 93,55 100

4,84% des patients de sexe masculin et 1,61% de sexe féminin ont une antigénémie HBs positive.

Figure 6: Evolution de la fréquence de l’hépatite B par sexe suivant l’année En dépit d’une décroissance de la positivité de la fréquence de l’Hépatite B, il est à souligner que cette positivité est plus élevée au niveau du sexe masculin qu’au niveau du sexe féminin.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 22

<15 15 - 24 25 - 34 35 - 44 45 - 54 55 - 64 ≥ 65 5,34

12,42

14,06 15,02

9,89

3,97 4,55

Fréquence en %

Tranches d'âges

Tableau 2: Répartition des patients par tranches d’âge

Tranches d'âge Effectif Fréquence en %

<15 3 4,84

15 Ŕ 24 13 20,97

25 Ŕ 34 17 27,42

35 Ŕ 44 14 22,58

45 Ŕ 54 7 11,29

55 Ŕ 64 8 12,9

Total 62 100

Les tranches d’âge les plus représentées sont celles comprises entre 25 et 44 ans.

Figure 7: Fréquence de l’hépatite B par tranches d’âge

Les classes d’âge les plus touchées sont celles comprises entre 25 et 44 ans.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 23

Tableau 3: Fréquence de l’hépatite B au sein de la population de l’étude prospective

Résultat du test d'hépatite B Effectif fréquence en %

Positif 4 6,45

Négatif 58 93,55

Total 62 100,00

Il ressort de l’analyse du tableau 5 que 6,45% des patients ont une antigénémie HBs positive.

En cumulant les patients de Janvier 2014 à Septembre 2014, on enregistre une fréquence de 8,87%.

Tableau 4: Répartition des patients en fonction du niveau d’instruction Niveau d'instruction Effectif Fréquence en %

Aucun 9 14,52

Primaire 6 9,68

Secondaire 22 35,48

Universitaire 25 40,32

Total 62 100

La majorité de la population rencontrée a un niveau d’instruction universitaire.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 24 90,32%

9,68%

Oui Non

58,06%

41,94%

Oui Non

Figure 8: Répartition des patients suivant la connaissance sur l’Hépatite B La majorité de la population a une connaissance sur l’existence de l’Hépatite B.

Figure 9: Répartition des patients suivant la connaissance sur les modes de transmission de l’Hépatite B

58,06% des patients ont une connaissance des modes de transmission du VHB. La plupart d’entre eux connaissent seulement les modes de transmission parentérale et sexuelle.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 25 25,81%

74,19% Oui

Non

48,39%

51,61%

Oui Non

Figure 10: Répartition des patients suivant la protection au cours des rapports sexuels

74,19% des patients ne se protègent pas au cours des rapports sexuels.

Figure 11: Répartition des patients suivant l’utilisation des objets tranchants D’après la figure ci-dessus, près de la moitié de la population, soit une fréquence de 48,39%, partage des objets tranchants avec d’autres sujets tels que les rasoirs, les lames, taille-ongles etc.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 26 59,68%

40,32%

Oui Non

81,97%

18,03%

Oui Non

Figure 12: Répartition des patients suivant le partage de leurs vêtements ou objets de toilette

Selon le résultat de cette figure, 59,68% des patients partagent leurs vêtements ou objets de toilette avec d’autres sujets.

Figure 13: Répartition des patients suivant l’habitude de manger à l’extérieur de chez eux

81,97% des patients mangent à l’extérieur avec les fourchettes ou cuillères.

(45)

Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 27 24,19%

75,81% Oui

Non

50%

50%

Oui Non

Figure 14: Répartition des patients suivant leur vie en promiscuité

Dans la présente répartition de la figure 14, il ressort que 24,19% des patients interrogés vivent en promiscuité contre 75,81% des patients.

Figure 15: Répartition des patients suivant leur pensée de pouvoir contracter l’hépatite B par envoutement

Dans la population rencontrée, il y a une répartition égale des patients.

Soit 50% de cette population pensent qu’un sujet peut contracter l’Hépatite B par l’intermédiaire de l’envoutement.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 28

3.2- COMMENTAIRE

Notre étude révèle que la positivité de la sérologie par rapport à l’AgHBs a décru de 15,54% en 2009 à 9,1% en 2014. Adouani et al. (2011) ont montré que la prévalence de l’AgHBs au Maroc est passée de 1,70 % en 2000 à 1,04 % en 2011. De nombreux facteurs peuvent avoir contribué à la diminution de la fréquence dans notre étude comme dans la leur. Il pouvait s’agir de la généralisation du programme de vaccination contre le virus de l’hépatite B et d’une meilleure connaissance de la maladie par la population. L’étude rétrospective comme celle prospective réalisées de notre travail a également montré que la fréquence de l’Hépatite B était plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Ce résultat est semblable à celui de Le Viet et al. (2012) qui ont rapporté que la fréquence de l’Hépatite B est plus élevée chez les hommes que les femmes. Une étude menée à Douala, au Cameroun sur les étudiants en médecine et en pharmacie, a montré que l’antigène HBs était présent chez 5,6%

des étudiants dont 3,6% chez les hommes contre 2,0% chez les femmes (Bagnaka et al.,2014). Une autre étude réalisée au Bénin, a montré que le portage de l’Ag HBs est plus faible chez la femme (Dakou et al., 1993). Dans l’étude rétrospective de notre travail, la fréquence de l’Hépatite B s’est révélée plus élevée dans la tranche d’âge de 25 à 44 ans. Cela pourrait s’expliquer par le fait que la population de cette tranche d’âges est sexuellement la plus active et s’exposerait plus que les autres tranches à des comportements à risques. Une étude au Bénin réalisée sur des donneurs de sang, a trouvé que dans la tranche d’âges comprise entre 18 et 44 ans, la fréquence de l’hépatite B est de 13%

(Monlade et al., 1998). En Inde, une étude réalisée en 2005 a mentionné que la séroprévalence de l’AgHBs est plus élevée dans la tranche d’âge comprise entre 15 et 45 ans. Les facteurs comportementaux impliqués dans les résultats de cette étude indienne sont: le nombre de partenaires sexuels, le sexe extraconjugal, le sexe prénuptial, la visite aux travailleuses du sexe, l’homosexualité, et le non usage des préservatifs (Kurien et al., 2005). Dans l’étude prospective de notre

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travail, 62 patients avaient reçu une demande de sérologie HBs. Quatre (04) d’entre eux avaient une antigénémie HBs positive, soit une fréquence de 6,45%.

Ces résultats sont en-dessous des donnés de l’OMS pour l’Afrique au sud du Sahara, zone endémique, où 8 à 15% de la population sont porteurs de l’antigène HBs. Par contre, ces résultats sont proches de ceux de l’étude réalisée au Bénin par Gnonhoué et Hounkanrin (2013). Ces derniers ont rapporté que 6,87% des sujets dépistés au cours de leur étude étaient porteurs de l’antigène HBs. La plupart des patients soumis à notre questionnaire ont admis avoir des comportements à risque tels que la non utilisation du préservatif au cours des rapports sexuels ; l’utilisation partagée d’objets tranchants tels que rasoirs ; taille-ongles ; lame etc. ; le partage de vêtements et ou objets de toilette avec d’autres personnes ; l’habitude de manger avec des fourchettes ou cuillères en dehors de chez eux. Ces comportements de la population pourraient être des facteurs favorisant la fréquence toujours élevée de l’hépatite B au Bénin comme c’est le cas au Cameroun (Bagnaka et al.,2014). 90,32% des patients de la présente étude sont informés de l’existence de la maladie liée au virus de l’hépatite B. Parmi eux, 85,48% sont des personnes instruites, même de niveau universitaire. Ce niveau élevé d’instruction des personnes fréquentant l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava pourrait expliquer que chaque année, un nombre de plus en plus élevé de sujets se fasse dépister spontanément (statistiques du laboratoire de l’Hôpital de Zone d’Abomey-Calavi/Sô-Ava, non publiées). Il ressort aussi, entre autres, de la présente étude que les 62 patients soumis au questionnaire ont seulement une connaissance des modes de transmission parentérale et sexuelle du virus de l’hépatite B. Une enquête de l’OMS réalisée en 2014 montre que dans la région africaine, il y a une absence de sensibilisation du public et une insuffisance de prévention primaire par rapport aux hépatites virales (OMS, 2014). Notre observation semble être en concordance avec les résultats de cette enquête.

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 30

Conclusion

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Au terme de ce travail, les résultats obtenus dans notre population d’étude sont les suivants :

 La fréquence de l’Ag HBs est de 6,45%.

 La fréquence de l’AgHBs décroit d’année en année, de façon apparemment liée au niveau d’éducation particulièrement élevé de cette population, mais reste toujours élevée : 15,54 en 2009 à 9,1% en 2014

 La fréquence de l’AgHBs est plus élevée chez les hommes, 4,84% que chez les femmes, 1,61%.

 La tranche d’âge la plus touchée est celle comprise entre 25 et 44 ans.

 La majorité de la population a connaissance de l’existence de l’hépatite B mais pas assez sur ses modes de transmissions.

Le taux toujours élevé de l’AgHBs est en relation avec les comportements à risque de la population et un déficit de sensibilisation.

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Suggestions

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A l’endroit du ministère de la santé :

- Faire des campagnes de sensibilisation sur l’hépatite B - Organiser des journées de dépistage de l’hépatite B - Subventionner le vaccin de l’hépatite B

- Renforcer la lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST)

- Subventionner les agents antiviraux efficaces et sûrs contre l’hépatite B

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Références bibliographiques

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(57)

Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 39

Annexe

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FICHE D’ENQUETE

Numéro : [___][___][___][___] CODE :

[___][___][___][___]

Date [__][__][__][__][2][0][1][4]

No. Questions et filtres Réponses - Codes Q01. Quel âge avez-vous actuellement ? Non- réponse =

99 [__|__]

Q02. Quel est votre sexe ? Féminin = 1

Masculin =2 [___]

Q03. Quelle est votre provenance ? Urbain = 1

Rural =2 [___]

Q04. quel est votre niveau d’étude ? Aucun = 1 Primaire =2 Secondaire =3 Universitaire =4

[___]

Q05. Quel est votre fonction/métier ? Q06. Etes-vous au courant de l’existence d’une

maladie appelée Hépatite B ?

Oui = 1

Non =2 [___]

Q07. Si oui à quoi est elle due selon vous ?

Q08. connaissez-vous ses modes de transmission ?

Oui = 1

Non =2 [___]

Q09. Si oui citez en quelques uns :

Q010. Vivez-vous maritalement avec quelqu’un ? Oui = 1

Non =2 [___]

Q011. Sur les six derniers mois, combien de

partenaires sexuels avez-vous eus ? [__|__]

Q012. Avez-vous des rapports sexuels non protégés ?

Oui = 1

Non =2 [___]

(59)

Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 41

Q013. Utilisez-vous des objets tranchants déjà utilisés par d’autres personnes ?

Oui = 1

Non =2 [___]

Q014. Partagez-vous vos vêtements, serviettes, brosses etc… avec d’autres personnes ?

Oui = 1

Non =2 [___]

Q015. Avez-vous l’habitude de manger dehors ? Oui = 1

Non =2 [___]

Q016. Quand vous mangez dehors, avez-vous l’habitude de manger avec des fourchettes ou cuillères ?

Oui = 1

Non =2 [___]

Q017. Vivez-vous en promiscuité ? Oui = 1

Non =2 [___]

Q018. Pensez-vous qu’il soit possible d’être envoûté par l’hépatite B

Oui = 1

Non =2 [___]

Voici la fin de notre questionnaire. Merci beaucoup pour le temps mis à répondre à ces questions. Nous apprécions votre aide.

(60)

Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 42

Table des matières

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 43

Introduction ... 1

Première partie : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE………3

Chapitre 1 : Synthèse bibliographique ... 4

1.1- Hépatite virale B………..4

1.1.1- Définition ... 4

1.1.2- Structure du virus de l’hépatite B ... 4

1.1.3- Virologie moléculaire du virus de l’hépatite B ... 5

1.1.4- Modes de transmission du virus ... 5

1.1.5- Infectiosité du virus de l’hépatite B ... 5

1.1.6- Cinétique d’apparition des anticorps du virus………..6

1.1.7- Diagnostic et traitement ... 6

1.1.7.1- Diagnostic ... 6

1.1.7.2- traitement ... 7

Deuxième partie : MATERIEL ET METHODES D’ETUDE ... 8

Chapitre 2 : Matériel et méthodes d’étude ... 9

2.1- Cadre ... 9

2.1.1- Historique de l’HZ-AC/SA ... 9

2.1.2- Situation géographique de l’HZ-AC/SA………9

2.1.3- Structure de l’HZ-AC/SA ... 10

2.1.3.1- Le bloc technique ... 10

2.1.4-Déroulement du stage ... 12

2.2Matériel ... 15

2.2.1- Matériel biologique ... 15

2.2.2-Consommables ... 15

2.2.3- Autre matériel ... 15

2.2.4- Réactif ... 15

2.3- Méthodes d’étude………16

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Réalisé par Peggy M. S. ANATO et Aurore M. GAHOU Page 44

2.3.1- Etude rétrospective………16

2.3.2- Etude prospective ... 16

2.3.2.1- Critère d’inclusion ... 16

2.3.2.2- Analyses au laboratoire ... 17

2.3.2.3- Analyses statistiques ... 17

Troisième partie : RESULTATS ET COMMENTAIRE ... 18

Chapitre 3 : Résultats et commentaire ... 19

3.1- Résultats ... 19

3.1.1- Répartition de la population de l’étude rétrospective ... 19

3.1.2- Répartition de la population de l’étude prospective ... 21

3.2- Commentaire ... 28

Conclusion ... 30

Suggestions ... 32

Références bibliographique ... 34

Annexe ... 39

Tables de matières ... 42

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