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Texte intégral

(1)

Chapitre 4 Dérivation, convexité et continuité 105

© Hachette Livre 2020 – Guide pédagogique, mathématiques Terminale Spécialité, collection Barbazo

82 Partie A

1. a. g’( )x = −6x2 +2x=2x(−3x+1).

g’( )x est un trinôme dont les racines sont 0 et 1

3 et dont le coefficient de x2 est négatif.

On en déduit que g’( )x est négative sur ]−` ; 0]¯13 ; +`

⎣ ⎡

et positive sur ⎡0 ;  13 ⎣

⎣ ⎤

⎦.

La fonction g est donc décroissante sur ]−` ; 0] et sur 1 3 ; +`

⎡⎣ ⎡

⎣ , et croissante sur ⎡0 ;  13

⎣ ⎤

⎦. b. Par produit de limites,

x→−lim`g x( )= lim

x→−`−2x3 1− 1 2x + 1

2x3

( )

= +`,

car lim

x→−`−2x3 = +` et lim

x→−`1− 1 2x+ 1

2x3 =1. De même, lim

x→+`g x( )= lim

x→+`−2x3 1− 1 2x+ 1

2x3

( )

= −`.

2. Sur l’intervalle [0 ; +`[, la fonction g admet comme maximum g 1

( )

3 , qui est égal à −26

27, donc il n’existe pas de solution à l’équation g x( )=0 appartenant à l’intervalle

0 ; +`

[ [.

De même, sur l’intervalle ]−` ; −1], la fonction g admet comme minimum f( )−1, qui est égal à 2, donc il n’existe pas de solution à l’équation g x( )=0 appartenant à l’intervalle

−` ; −1

] ].

La fonction g est continue (car c’est une fonction polynôme) et strictement décroissante sur l’intervalle [−1 ; 0].

g( )−1 =2 . 0 et g( )0 = −1 , 0.

D’après le cas particulier du théorème des valeurs inter- médiaires appliqué aux fonctions strictement monotones, l’équation g x( )=0 admet une unique solution α apparte- nant à [−1 ; 0].

3. En tenant compte des variations de g, on déduit le tableau de signe de g x( ) suivant.

x –` α +`

g + 0 –

Partie B 1. lim

x→−`(−2x+1)= +` et lim

X→+`eX = +`, donc, par composi- tion de limites, lim

x→−`e−2x+1= +` .

x→−lim`

(

1+x+x2+x3

)

=x→−lim`x3

→–8{ 1+ 1 x+ 1

x2 + 1 x3

( )

14442→14443= −`. Par produit de limites, lim

x→−`f x( )= −`. 2. a. Soit un réel x tel que 1 , x.

Comme x est strictement positif, en multipliant chaque membre de 1 , x par x, on a :

x , x2, puis x2 , x3. On a donc 1 , x , x2 , x3.

b. Si 1 , x, alors 1 , x , x2 , x3 et donc 4 , 1+x+x2+x3 , 4x3.

Or e−2x+1 . 0, donc

4e−2x+1 , 1+

(

x+x2 +x3

)

e−2x+1 , 4x3e−2x+1.

Finalement, si 1 , x, alors 0 , f x( ) , 4x3e−2x+1. c. • e

2( )2x3e−2x =4ex3e−2x=4x3e−2x+1.

• lim

x→+`2x= +` et lim

X→+`X3e−X =0, donc lim

x→+`( )2x3e−2x =0.

Donc lim

x→+`

2e( )2x3e−2x=0, soit lim

x→+`4x3e−2x+1=0.

d. Pour tout nombre réel x . 1, 0 , f x( ) , 4x3e−2x+1. D’après le théorème des gendarmes, lim

x→+`f x( )=0.

Ainsi, l’axe des abscisses est une asymptote à la courbe #f en +`.

3. f’( )x =

(

1+2x+3x2

)

e−2x+1+

(

1+x+x2+x3

) (

−2e−2x+1

)

= −2x

(

3+x2−1

)

e−2x+1.

4. f’( )x est du signe de −2x3+x2−1, c’est-à-dire de g x( ). On en déduit le tableau de variation suivant.

x –` α +`

f ’(x) + 0 –

f

–`

f (α)

0 83 1. f( )x =ex(x+1)

f”( )x =ex(x+1)+ex=ex(x+2) 2. f( )3 ( )x =ex(x+2)+ex=ex(x+3)

3. a. Il semble que, pour tout entier naturel n, on ait : f( )n ( )x =ex(x+n).

b. Pour tout entier n, on pose P n( ) : f( )n ( )x =ex(x+n).

• Initialisation : f( )0 ( )x =ex(x+0)=xex. Ainsi, P( )0 est vraie.

• Hérédité : soit n un entier naturel, supposons que P n( ) soit vraie.

On a f( )n ( )x =ex(x+n).

f(n+1)( )x =ex(x+n)+ex=ex(x+n+1) Donc P n( ) implique P n( +1).

Conclusion : P( )0 est vraie et la propriété est héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel n, f( )n ( )x =ex(x+n).

(2)

Chapitre 4 Dérivation, convexité et continuité 103

© Hachette Livre 2020 – Guide pédagogique, mathématiques Terminale Spécialité, collection Barbazo

5.

testalpha renvoie « True » si x , α et « False » si x . α.

721. a. Pour tout entier n, on pose P n( ) : un<un+1<3.

• Initialisation : u0 =1 et u1= f u

( )

0 =2, donc P( )0 est vraie.

• Hérédité : soit n un entier naturel, supposons que P n( ) est vraie.

un<un+1<3, donc un +3<un+1+3<6, puis

un+3< un+1+3< 6, car la fonction racine carrée est strictement croissante sur [0 ; +`[.

Comme 6 , 3, on a donc bien un+1<un+2<3.

Donc P n( ) implique P n( +1).

• Conclusion : P( )0 est vraie et P n( ) est héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, pour tout entier n, un<un+1<3.

Donc la suite

( )

un est croissante et majorée par 3.

b. D’après le théorème de la convergence monotone, toute suite croissante et majorée converge, donc la suite

( )

un est convergente.

2. a. La fonction v : xax+3 est continue sur [0 ; +`[ et a ses images dans [3 ; +`[.

La fonction w : xa x est continue sur [0 ; +`[, donc aussi sur[3 ; +`[.

Ainsi, la fonction composée w°v, c’est-à-dire la fonction f, est continue sur [0 ; +`[.

b. Pour tout entier naturel n, un+1= un+3= f u

( )

n .

n→+lim`un+1= <[ 0 ; +[ `[ et, comme la fonction f est continue sur [0 ; +`[, lim

n→+` un+3= lim

n→+`f u

( )

n  = f( )< = <+3.

Par unicité de la limite, on a <+ 3= <, soit f( )< = <.

c. <+ 3= <⇒ <+ 3= <2. Or <+ 3= <2⇔ <2 −<− 3=0.

Le trinôme <2−<−3 a pour discriminant Δ =13.

Il admet donc deux racines réelles : <1=1− 13

2 et <2=1+ 13 2 . Or <>0, donc 1+ 13

2 est la seule valeur possible pour <, donc <=1+ 13

2 .

73 1. a. Pour tout entier n, on pose P n( ) :un<16.

• Initialisation : u0 =1, donc P( )0 est vraie.

• Hérédité : soit n un entier naturel, supposons que P n( ) est vraie.

un<16, donc 1

4un +12< 1

4×16+12, puis un+1<16.

Donc P n( ) implique P n( +1).

• Conclusion : P( )0 est vraie et P n( ) est héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, pour tout entier n, un<16. Donc la suite

( )

un est majorée par 16.

b.Pour tout entier n, on pose P n( ) : un<un+1.

• Initialisation : u0 =1 et u1=12,25, donc P( )0 est vraie.

• Hérédité : soit n un entier naturel, supposons que P n( ) est vraie.

un<un+1, donc 1

4un+12< 1

4un+1+12, puis un+1<un+2. Donc P n( ) implique P n( +1).

• Conclusion : P( )0 est vraie et P n( ) est héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, pour tout entier n, un<un+1.

Donc la suite

( )

un est croissante.

c. D’après le théorème de la convergence monotone, toute suite croissante et majorée converge, donc la suite

( )

un est convergente.

2. a. La fonction f est la restriction d’une fonction affine à 0 ; +`

[ [, donc elle est continue sur [0 ; +`[. b. Pour tout entier naturel n, un+1= f u

( )

n .

n→+lim`un+1= <[ 0 ; [ +`[ et, comme la fonction f est continue sur [0 ; +`[, lim

n→+`un+1= lim

n→+`f u

( )

n  = f( )< .

Par unicité de la limite, on a f( )< = <.

c. f( )< = <⇔ 1

4 <+12= < ⇔ <=16.

74 f( )x =4ax3+3bx2+2cx+d et

f”( )x =12ax2 +6bx+2c=2 6ax

(

2 +3bx+c

)

.

Or 6ax2+3bx+c est un polynôme du second degré (a≠0), qui admet, en fonction du signe de son discriminant Δ, zéro, une ou deux racines.

• Si Δ , 0, 6ax2+3bx+c n’admet pas de racine, le signe de f”( )x est toujours celui de a et la courbe représentative de la fonction f n’admet pas de point d’inflexion sur R.

• Si Δ =0, 6ax2+3bx+c admet une racine x0 = − b 4a et le signe de f”( )x est celui de a. f”( )x s’annule en x0 sans changer de signe, donc la courbe représentative de la fonc- tion f n’admet pas de point d’inflexion sur R.

• Si Δ . 0, 6ax2+3bx+c admet deux racines distinctes : x1= −3b− Δ

12a et  x2 = −3b+ Δ

12a . f”( )x s’annule et change de signe en x1 et x2, donc la courbe représentative de la fonc- tion f admet deux points d’inflexion distincts sur R.

Finalement, il n’existe pas de réels a, b, c, d et e avec a≠0, tels que la courbe représentative de la fonction f admette un unique point d’inflexion sur R.

751. a.h( )0 = f( )0 −g( )0 − f( )0 +g( )0 =0

b.h’( )x = f’( )xg’( )x et, comme f’>g’, h’est à valeurs positives et donc la fonction h est croissante.

Ainsi, si x>0, h x( )>h( )0 =0, d’où f x( )− f( )0 >g x( )−g( )0 . Et si x<0, h x( )<h( )0 =0, d’où f x( )− f( )0 <g x( )−g( )0 . 2.f x( )= 1+x pour x>−1

f’( )x = 1

2(1+x)21

f”( )x = −1

4(1+x)32

f’’’( )x = 3

8(1+x)52

3.La fonction f’’’ étant décroissante sur [0 ; 3], on a : f’’’ 3( )< f’’’( )x < f’’’ 0( ), soit 3

256< f’’’( )x <38.

4. a.En appliquant la question 1 à la fonction f” et en partant de l’inégalité précédente, comme x>0, on a :

2563 x< f”( )xf” 0( )<38x, soit 3

256x− 1

4< f”( )x <38x−1 4.

b.En réitérant ce processus aux fonctions f’ et f, on obtient : 1+ x

2−x2 8 + x3

512< f x( )<1+x 2− x2

8 + x3 16.

5.Soit e1 l’erreur commise dans la 1ère approximation, on a : x3

512<e1< x3 162.

Soit e2 l’erreur commise dans la 2e approximation, on a :

x2 8 + x3

162 <e2<−x2 8 + x3

512. 6. 1,01≈1+0,01

2 −0,012

8 ≈1,0049875 et 1,002 ≈1+0,002

2 ≈1,001.

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