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Besoins et politiques concernant la main-d' oeuvre instruite aux niveaux professionnels et techniques pour le développement agricole en Afrique au sud du Sahara 1985

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

Distr.

LIMITEE

E/CN.14/WP-6/24

21 octobre 1968

Original : FRANCAIS*/

ANGLAIS

COMMISSION ECONOKIQUE POUR. L'AFRlQjOE Groupe de travail de la maln^d'oeuvre

et de la formation Deuxieme session

Addis-Abe*bar 28 octobre - 1er novembre 1968

BESOINS ET FOLITIQUES CONCERNANT I*A MAIN-D!OEUVRE INSTKUITE AIJX NIVEAUX PROFESSIOKWELS ET TECHNIQUES POUR

£ UBVELOPPESIIENT AGRICOLE EN AFRIQUE AU 5UD DU SAHARA 1985 (et traduotion) present^s par

Note s Ce: document est un projet de chapitre de l!etude "Plan indicatif mondial de la FAO" pour l'Afrique au. sud du Sahara* L!§tude dans

sa presentation provisoire actuelle n'est qu'un projet en vue de discussion avec les gouvernements de la sous—region. Le document est sounds a la seconde session du Groupe de travail de la main- d'oeuvre et de la formation de la CEA uniquement dans le "but d'en permettre une plus ample discussion*

* Traduction provisoire soumise par la FAO.

M6&VI353

(2)

DES MATIERES

Pages

A. INTRODUCTION . ,,;- ... • • * / * , ' 1

B. EVALUATION,QUANTITATIVE DB5 BESOINS EN,MIN-DIOEUV.EE INSTRUJTE , . 2 f Me"thode d'.estimation du nombrevde personnel requis, •.. ,• «, , ...- 3

a) Servipes.generaux d1-agriculture sur le;terrain - sec-

| ■""" teurs public et prive • • • • 3

by^Besoins du projet "concentration de l'effort" . . • o Comparaison et incidences des estimations des deux besoins . . 9 Aptitude des systemes d'enseignement agricole a satisfaire les

besoins i^uantitatifs . f '-•''••'• • • i • • . '4

a) Satisfaifre les besoins des: services generaux

d1 agriculture' •'. .*."• ... •• . *15 ' b) Satisfaire les besoins des projets "concentration de

r , l'effort" ... . • - -.•■■ • • • •, • • 15

Incidences sur: les systemes d'enseignement agricole -». "produc-

tionl1 annuelle necessaire •-•.-,.•,•# : •--. * ^

Institutions et niveaux existants de formation . . • • • 20 Taux de dechets dans la formation et le personnel . • . • 20 C. PROGRAMS,D'ENSEIGNEMENT ET TE FORI^IATION.AG^ICOLES DESTINES A

. REMPLIR LES OBJECTIFS QUALITATIFS DES BESOINS EN MAIN-D'OEUVRE . 22 lypes d'equipement en personnel et de formation 22

Normes du recrutement - ce qui est important 23

Nombre d1etudes 24'

Ne"cessitedfavoir des systemes de formation dynamiques . ■■: . 24

RSle'des facultes universitaires d*agriculture . . . . • ■• £6

Recherebre et enseignement apres l'obtention des grades

universitaires. ' . . - • . • . • . • ■-»■ > ■ "• 2o , Formation a, la gestibn de niveau plus eleve . : . . .' • • 27

Institutions de. formation de niveau intermediate • . • • 27

Experience- pratique de. I1 agriculture et autres formations ' ,

essentielles . ., :» ;* , * * *.. * *

Les services qui ont a. travailler ayec leg femmes en milieu rural 30

^m T ^m

(3)

E/CN.14/WP.6/24

TABLE DES MATIERES (suite)

Pages

B. CREER UHE STRATSGIS DE LA MAIN-D'OEUVRE . ... . . . 31 * . Echelonner la demands -• . . . . . . . . , . 32 .

Ajuster l'offre 33

Elements "d^une strategie de la main~d?oeuvre. . • • , . 34 a) Une meilleure utilisation du personnel ... 34

b) Promotion et formation dans les services d'agriculture • 35

c) Structure du service -35

d) Echelles de salaires et stimulants • • . . . . 36 e) Augmenter.la "production" des systemes de formation

internes ... 37

f) Formation a l'etranger • 40

g) Recrutement de l'etranger . • • .. • • .41

h) Mecanisme de planification et de strategie de la

main-d!oeuvre . o . ... , . . 42

E. INCIDENCES PINANCIERES DES BESOBIS EN EUIN-DfOEUVRE . . . .43 Services agricoles - Gouts periodiquement renouvel^s de personnel 43 Depenses de l'enseignement et de la formation agricoles ... 45 La formation consideree comme un investissement 48

LISTE DES TABLEAUX go.

1 Population agricole — Taille et nombre estime des families . 5 2 Couverture a densite elevee de population et nombre de secteurs

de projets 1985 . 10

3 Persoriii'el instruit reclame par secteur de pro jet. . .12 4 Comparaison du total des besoins estimes du personnel agricole

en 1985 • 13

5 Personnel agricole instruit : estimation des dxsponibilites par

rapport aux besoins d'ensemble. ... 16

6 Productions annuelles de personnel' instruit :

i) productions potentielles des facilites de formation

existantes

ii) productions necessaires au programme de developpement

jusqu!en 1985 ■ 1^

- ii -

(4)

LISTE DES TABLEAUX (suite)

No.

7 Estimation annuelle du total des depenses en personnel,

pour 1975 et 1985, et leur rapport avec le PHB total . • • *4

8 Enseignement agricole :

a) moyenne des depenses annuelles par etudiant,

b) total des depenses par etudes, , _

c) depenses estimees par gradue

9 Estimation des depenses annuelles de,formation du personnel ^ ^

agricole . • . • • e *

10 "Investissament" represent par le personnel agricole demande . 51

APFENDIC3S (tableaux)

A/1.A Afrique occidentale - population agricole, families agricoles

et besoins en personnel J

A/LB Afrique centrale - population agricole, families agricoles ^ ^

et besoins en personnel .

A/LC Afrique orientale - population agricole, families agricoles ^ ^

et besoins en personnel •

A/2 Total des zones de projets et de personnel instruit recpiis

en 1975 et en 1985 J

A/3 Personnel agricole insfcruit : estimation des disponibilites g en relation avec les besoins des services agricoles ...01 A/4 Personnel agricole instruit ; effet de ladisponibilite

a) sur le nombre de projets CDE possibles,

b) sur les families agricoles couvertes par les projets . . op en 1985

- 111 -

(5)

E/CIU14/WP.6/24

BESOINS ET POLITIQUES CONCERNANT LA MAIN-D'OEUVRE INSTRUITE AUX NIVEAUX PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES ^_.

' A. Introduction

1» II n'est pas besoin d'insister sur l'importance qvo presente une fourniture appropriee de main-d'oeuvre, a la fois en nombre et en qua- lite", pour le developpement agricole de" 1' Aftfique • -'...Pourtarit,,on. ne saurai*-e££irmer qua le personnel instruit et experiments sera automa- tiijuenient dispohible quand on en aura bosoin. Les mesures propres a

assurer cette disponibilite doivent faire integralement partis de -tout

plan de developpement agricole. .

2. L1experience montre que, dans beaucoup de pays, la prihcipale con tribution au developpement agricole est venue des ressources et des pos-- sibilite"s humaines : la "constitution de capital humain" - a'par'-eir des investissements dans l'enseignement, la recherche et la formation agri-- , col^s - peut ne pas etre inferieurs comme importance aux autres irivestis- sements, Ceci s^appliquera suremont aussi a l'Afrique. Dans les gbu-';■

vernements et ailleurs, on reconnait de plus en plus I1exceptionnelle" • importance du facteur humain pour entreprendre des changemehts 'techniques et progresser. Le developpement agricole, au sens le plus largej exige des methodeB dlapproche aupres de la population qui fassent appel a seignement et a la formation, a la demonstration et au leadership ^ qu'a l'exercice de l*autorit^ et a I1application de reglements, bien que ceux_ci aient et continueront d!avoir leur place.

3. Cette notion a une valeur particuliere si 1'on considere les plans de developpement re^ionaux et nationauxo Inevitablement, ces derniers doivent etre exprimos en termes de produit national brut, en hectares, en rendements eJj en unices? maisr a moins d'etre traduits en termes hu- mains, dans ce qu'ils signifient pour chaque cultivateur individuelle- ■ ment,.et jusqu'a ce qu'ils soient compris, acceptes et mis 'en oeuvre par ,les cpmmun,autes a^ricoles et rurales, il est probable que les objectifs demeurerbnt sur le papiei- - dans "touis 1'acception du:termev: Ceci est particulierement exact la ou 11 existe de vastes ensembles ruraux dont le taux d1 analpliabotisme est non seulernent eleve, mais qui' sont frequem- men^, divises entre populations, cotnme vis-a-vis du gouvernement, par des'

differences de dialectcs et de coutumes*

.4.» Parpe que, & l^avenir, les services agricoles sur le. terrain doivent s'intere'sser autant, sinon dav&ritage, au:c gens qu1 aux cultures et^aux, hectares, les besoins en main-dVoeuvre instruite necessaires au develop pement agricole ont ete avant tout determines sur la base de la popula

tion agricole, exprinioe en'families de 'Cultivateurs _i/« Lfutilisation

\j FAO : Agricultural Develc-pment in Nigeria, 19^5 - 19^0 - Chapitre XVIII.

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de la famille agricole comme unite de planification garantit que, avec le temps, un service equitable sera dispense a. toutes les communautes, Men que, a court terme, il soit essentiel de concentrer au debut sea efforts sur les zones a potentiel le plus eleve.

5. Definition et portee de 1'etude : II serable utile, maintenant, d'e- tablir brievement les limites d'une etude de ce genre, qui couvre tant de payg:~eirde conditions si diverses. Tout d'abord, les besoins en main- d'oeuvre instruite dont il est question se limitent aux necessites, pour le developpement agricole, du personnel aux seuls niveaux professionals et techniques, ou intermediates. On ne touche pas ici a la notion de main-dfoeuvre pour I'ensemble du secteur agricole, pas plus qu'a la pro- ductivite au niveau de 1'exploitation. C!est ailleurs que nous traitons plus corapletement de la question importante de la formation des cultiva- teurs et des travailleurs agricoles. Deuxiemement, si, tout au long de notre methodologie pour estimer les besoins dans les deux categories prin—

cipales, nous utilisons un type specifique de main-d'oeuvre, il ne s'en- suit pas que les services gouvernementaux doivent etre necessairement or ganises sur cette base dans aucun pays. Ces questions d1organisation sont examinees dans lfannexe 1 sur les problemes institutionnels. Icif notre propos est de determiner l'ordre de grandeur de la demande possible, en relation avec l'offre potentielle de personnel instruit, et les incidences du resultat. Moyennant ces parametres, les problemes de main-d'oeuvre ont ete examines sous quatre angles differents : quantitativement, qualitati- vement, strategiquement et economiqueraent. Bans les pages suivantes, nous

traitons selon cet ordre de chaque aspect. -

B. Evaluation quantitative des besoins en main-d'oeuvre instruite 6. De nombreuses difficultes s'opposent a une evaluation precise des besoins en main-d'oeuvre a long tenne, particulierement dans les pays en voie de developpement. Les donnees statistiques manquent, la methodo logie applicable a I1 agriculture commence seulement a, apparaxtre, les far-' cilites pour rassembler et analyser les donnees requises sont limitees, sinon absentes* Neanmoins, la, ou les ressources en main—d'oeuvre sont limit«es, il faut de toute evidence donner des conseils pour etablir les priorites et les objectifs.

Deux approches : Dans I'estimation des besoins quantitatifs, on peut considerer non seulement ceux des programmes de concentration deja mention—

nes, mais aussi la mise & la disposition de l'ensemble de I1agriculture, de services gouvernementaux moins specifiquement orientes, en meme temps que les necessites de I'entreprise privee et des interets commerciaux au service des cultivateurs. C'est pourquoi, nous avons prepare deux series d'estimations. La premiere couvre les besoins de ce que nous avons appele les services generaux dfagriculture sur le terrain. Nous y avons essaye d!evaluer as^ez largement le nombre de personnel necessaire pour fournir des services raisonnables a tout le pays, que celui-ci soit engage ou non dans un programme de "concentration de 1Jeffort".

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Page 3

8. La second© serie a trait aux besoins plus .specifiques.d'un programme complet de "concentration de l'effort" au.niveau operatiqnnel. Celui-ci

comprend quelques groupes de personnel (par, exemple, pour.les cooperatives

et 1'economie menagere) qui n'apparaissaien^pas dans la premiere serie,

mais eet moins complet dans la couverture totale. Ceci.mis ajpart, la seconde serie, en termes de personnel pureraent agricole,\represente seu- lement une^intensification des services au niveau du terrain. En conse quence i'le nombre de personnel requis ne s'additionne pas en totalite a

la~ premiere serie, bienque, comme on le verea plug tar'd, °®la entraine

une augmentation dans beaucoup de cas. Comme nous l'expliquons mieux dans V annexe 1, le programme de concentration de I1effort incorporera graduellement et pourra meme remplacer les services generaux d.'.agricul-T ture, ce qui determine plutot un re-deploiement de la main-d^euvre dis-

ponible mais certainements pas un double emploi des services. A la fin

de ce chapitre (cf. paras 26-28) nous prSsentons une comparaison des deux

estimations. '

M€thode d'estimation du nombre de Taersonnel requis

a) Services generaux d1agriculture sur le terrain - secteurs public

et prive

-9. Une famille agricole de taille moyenne a ete determinee pour chaque

pays, soit directement, soit en reliant le nombre estirae de families agri-^

coles ou d1exploitations au total estime de la population agricole. Chaque fois' que ee fut possible, le chiffre utilise pour chaque pays procede d une recherche reelle oud"etudes demographiques# . Le resuitat peut ne pas^cor- respondre toujoufs a la taille de la faraille indiquee dans les hypotheses des plans de developpement nationaux. Pour la Tanzanie, par exemple, _nous

avons pris un chiffre de 6 personnes par famille agricole, au lieu te 5* ^ Pour la Gambie et le Ghana, nous n1avons pas pu trouver de chiffres publies

et, sur, la base des pays voisins, nous avons pris comme postulat six per sonnes pour une famille agricole !\J *

10^ II faut se rendre compte que ces chiffres sont des moyennes qui peuvent dissimuler des, variations entre tribus comme entre.provinces a 1'ihte'rieur dlunpays. Par exemple, les donnees publiees par le Dahomey

font etat de moyennes provinciales allant de 5t5 ^ 12,5 personnes par fo

Evidemment., les autoritee locales de planification doivent se preoccuper de ces variations au moment d'elaborer des projets dans des zones individuelles.

i/ Soulignons 1!importance de l'hypothese, dans ce calcul, pour la taille moyenne d!une famille^ Si on utilise, par exemple, un chiffre de 5 personnes au lieu de 7, l'effet final sera d!augmenter les besoins to-

taux en personnel de presque 40 pour 100. Ce qui met en valeur lfim

portance des donnees precises de recensement de la population rurale.

2/ Cote-d!lvoire 1965 - Population, Ministere du Plan, Abidjan 1967*

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11. Un autre aspect concerne la mesure selon laquelle ties groupes fami- liaux font marcher une unite Sexploitation : par exemple, la "concession"

dans plusieurs pays francophones, ou "la famille etendue11 selon la deno mination du sociologue. Au Dahomey, la raoyenne dans le nord est de 2,1 foyers et 10 personnes par."concession" et, dans le sud, de 3»2 foyers

et 13 personnes i/.

12* L'existence de ces unites multiples simplifie le travail sur.le ter rain des services de vulgarisation, car elle reduit le nombre de "ceux qui~prenneTit les decisions" avec qui ils doivent prendre contact. Toute—

fois, les temoignages des etudes demographiques et autres montrent que la plupart de ces systemes traditionnels sont sur le declin et que la ten dance est du cote des tenures individuelles, cultivees par le paysan, sa ou ses femmes et ses enfants. C'est pourquoi, pensant que cette tendance continuera de s'accelerer avec le developpement, les besoins en main-d'oeuvre instruite ont ete bases sur le nombre estime de families agricoles indivi duelles. Ceci n'est pas pour nier que, dans beaucoup de pays, moyennant des encouragements appropries, des systemes modernes de culture par groupes travaillant en cooperative ne puissent se developper. Toutefois, cela n'affeetera pas la base des estimations que nous avancons ici#

13- Quant aux projections sur le nombre de families agricoles, nous avons suppose que la taille moyenne de ces dernieres restera constante. Les don—

nees sur les families agricoles sont presentees dans le tableau 1♦ Elles soulignent un point deja signale, a savoir que, en depit de lfinfluence de 1'urbanisation et de I1industrialisation, une grosse augmentation de la population agricole est prevue pendant longtemps dans l'avenir. Pour les pays considered, I1augmentation totale estimee de 19&2 a 1985 se monte a environ 52 pour 100 (Afrique centrale, 29 pour 100; Afrique orientale, 45 pour 100; Afrique occidentale, 66 pour 100).

14. Proportions utilisees : Dans l!etat actuel de nos connaissances, il n'y a pas alternative acceptable pour utiliser certaines proportions empiriques de personnel sur le terrain par rapport aux families agricoles, ou de personnel confirme par rapport aux jeunes, comme base d'estimation des besoins. La PAO considere que, pour le travail de vulgarisation agri- cole dans la plupart des pays africains en voie de developpement, un ob-

jectif "general d'un vulgarisateur a plein temps (au niveau du terrain)

pour 1 .000 families agricoles est realisable et donnera une couverture raisonnable, en tenant compte aussi des ressources de la plupart des pays.

En meme temps, dans les zones rurales a forte densite relative de popula

tion et ou se pratiquent des formes d*agriculture intensive (par exemple

sur les terres irriguees), le besoin et I1etendue des services agricoles augmentent considerablement. Bans ces zones, une proportion d'un vulgari sateur au niveau du terrain pour 500 families agricoles peut etre un^ob- jectif plus approprie. En fait, quelques pays africains ont d'eux-memes pris des objectifs de cet ordre. En lTabsence de donnees plus specifiques,

i/ Donnees de base sur la situation demographique au Dahomey en IWSEE, Paris 1962.

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Tableau 1

Pays

: Population agricole ■*

1962

Africrue occidentale Cote-d'Ivoire Dahomey

Gamble Ghana

Haute-Volta Mali

Mauritanie.

Niger Nigeria

Senegal Togo

Africrue centrale Cameroun

Congo

Brazzaville Congo1 - ■■■■ ■ - —

Kinshasa Gabon

Rep- centra- fricaine iTchad

Afrique orientale Ethiopie

Kenya Madagascar Malawi Ouganda Tanzanie Zambie

2-935

■1.870 270 4.430 4.OO5

3.875 2.841775 42.811 2-470 1.220

" 4.178 , 536 IO.655

385

1.088

■3.035

:19-350 7.305

4.895

' 2.990

6.455 9.431 2.820

Population agricole

1975 ('000)

3*804 2,351 338 5-804 5,004 4-903 985 3.765

58-449

2.965 1.556

4.882 582

11.963 385

1.186

3.673

. 22.836

■ , 9.868 5-958 . 3-971.

8.048 12.161 , 3-626

1/

1985

4.465 2.884 7-195391 6.090 6.212 1.198 4-813

73.070

3-535 1 -993

5-661 635

13-361

385

1.269

.4.320

,26.015 : 12.411 . 6,682 4-946 9-434 14.710

4.385

;Taille et i

Nombre de ;

en moyenne

nombre estime des

personnes par

famille agricole

6,5 4,56,0 .: 6,0

' 6,7

4,5 4,54,1 5,2 6,0

; 6,3

- 5,0 4,7 4,54,6

4,04,6-

6 6 ,4,7.

■ 55 6 .7

2/ 3/

j/ 5/

l/

6/

12/ 9/

•12/ 11/

All u/

15/

48/

n/,

12/,

20/

21/

22/

23/ 24/

25/

: famine '-

Estimation du

!S

nombre de faraiU^es agrieoles

1962

452 416 73845 598861 693172 8.170 412 194

835 ■ 114 2.368 84

272 660

3-225 1.218 1.042 598 1.291 1.572

4P3

1975 (fooo)

585

522

.96756

1.090747 918219 11.154 494 247

976 124 2.658 . 84 296798-

3.806 1.644

1.268 794..

1.609 2.027 518

1985

' ■ /* /"I 0-W

687641

1.200

65

1.380909 166 1.174 13*944 589316

1.132

135 2.969 ...84 317 939

4.335 2.068

1.422

1.887

989

2.452 626 Hote : II est a. noter que tous les chiffres de la population agricole sont des

devis <iui sont sujets a cfcangement et revision considerable. A cet egard, les chiffres pour 1'Afrique de.lfest sur le tableau ci-dessus sont derives d'une serie differente que oeux utilises dans le texte

■ principal de I1etude et dans le volume II tableau 1/2.0.

(10)

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Page 6

Notes du tableau 1 Sources ;

Estimations PAO/PIM de la population et projections. Aout 1967

(en milliers)

2/ Sources locales

V Enquete demographique au Dahomey 1961. INSEE, PARIS, 1964 4/ Chiffre postule

5/ Chiffre postule

6/ La situation demographique en Haute-Volta - Enquete 196O-61, INSEE, PARIS

1/ Enquete agricole au Mali 1960, INSEE, PARIS, 1964

8/ Republique islamique de Mauritanie, Bull, Stat. et Econ. N° 3, 1964 2/ Etude demographique du Niger, 2eme fasc. Donnees individ. INSEE, PARIS.

22/ Rural economic survey of Nigeria 1963/64, 1964/65, LAGOS, 19661963

V\J Enquete agricole au Senegal 1960/61, resultats provisoires, INSEE, PARIS

12/ Annuaire demographique, ONU, 1965

13/ Sources locales

W Enquete demographique 1960/61, Republique du Congo, INSEE, PARIS 1^/ Annuaire demographique, ONU, 1965

26/ Recensement et enquete demographique 1960/61, ensemble du Gabon,

resultats definitifs, INSEE, PARIS

Vj/ Enquete agricole en Republique centrafricaine 1960/61, INSEE, PARIS, 1965 1^8/ Enquete demographique au Tchad 1964, INSEE, PARIS

23j Agricultural education and training in Ethiopia. PAO, Rome, 1967

20/ Republic of Kenya Development Plan 1966/70 (chapitre 6) 21/ De sources nationales

22/ Report on agricultural staffing and education requirements in Malawi,

1966-1974, IBRD/ADS, 1966 ~~"

23/ Uganda's second 5 year Plan, 1966/71 24/ De sources nationales

/ De sources nationales

on suppose ici qu'une population rurale a densite elevee (ce que nous definirons plus loin) est synonyme dfagriculture intensive• Pour simpli- fier, nous supposons aussi que le taux en personnel du plus haut niveau dont ces zones doivent etre pourvues sera identique a celui que nous mentionnons ci-dessous pour les projets de concentration de I1effort, c'est-a-dire tous ceux couverts en 19^5* mais seulement un petit nombre en 1975.

15* Nous discutons plus loin de la me"thode pour determiner la proportion des zones a forte densite et le nombre de families agricoles qui s'y trouvent. Entre-temps, disons qu'en utilisant des deux proportions comme base pour nos objectifs, moyennant quelques autres ajustements signales ci-dessous, nous pouvons estimer le volume approximatif total du person nel forme qui sera probablement necessaire. A partir de quoi, nous pour—

rons determiner les inputs et la "production" annuels voulus pour atteindre les objectifs main-d!oeuvre, y compris quelque flexibility pour tenir compte des fluctuations raisonnables de la demande*

(11)

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Page 7

16. Services autres que de vulgarisation : Sur la base de temoignages"—-- limites, on considere que, pour les besoins des services generaux, la demande en personnel instruit pour ies principaux services -agricoles d'appui (c'est-a-dire, des services gouvemeraentaux autres que de vul garisation) pourrait se mbnter, en 19751.a environ 40 pour 100 de ce qui est requis par la vulgarisation,et, en 1985V & 6*0 pour 100. Ces chiffres spnt peut-etre statiques et insuff.isants pour ies pays qui, d'apres les normes adoptees, ont peu ou pas du tout.de zones h forte densitypfnais^qui, par contre, adopteront completement un programme de . contitjntrateon de lfeffort. Nous reviendrbns plus tard sur ce point.

17, Provisions pour le secteur prive : En ce qui concerne les besoins probables dujsecteur cojpmercial ou prive en agriculture, on peut prevoir que dans une 6conomie en expansion il y aura une croissan'ce rapide de ce secteur qui, dans les services techniques, pourvoiera a la communaute agricole. Si le poids principal du developpement. continuera de peser en core pendant quelque temps sur les services agricoles du gouvernement, il faut neanmoins prevoir les besoins prives et commerciaux* C'eBt ce que nous avons fait, de nouveau de facon empirique, en ajoutant 10 pour 100 aux besoins des services sur le terrain de la vulgarisation au to tal pour 1975 et en ajoutant 20 pour 100 pour 1985* Dans plusieurs pays africains, du personnel agricole instruit est dej& employe dans le sec teur prive*; dans ies pays individuals, les previsions pour cette cate"go- rie pourront. devour etre augmentees. .

1B». Personnel confirme : Pour la surveillance a niveau elev6 et le per sonnel spe"cialiste, une indication utile a la planification est.'donn^e pari:*xitiiiBation d^une-personne confirmee pour 5 a*1 niveau du terrain.

^Pres approximativement, cela aboutit a reserver la nioitie du-personnel ■-.

de categorie confirmee pour les taches de surveillance (c'est-a-diire une proportion de 1 : 10 du personnel sur le terrain), l'autre moitie

eHant du personnel de direction au siege et des specialistes par matiere.

La proportion d^nsemble de 1a 5 a ete pappliquee: uniformement a tous les services• Nous discuterons plus loin des niveaux de formation des priricipales categories de personnel et de leur interciiangeabilit^.'

19*. Les estimations pays par pays fa^tes sur les bases d^finies au para-

graphe~;44>ci-dessus sont donnees dans le. tableau A/i de 1! appendibe. Ce

tableau ne comprend pas le nombre considerable de personnel forml recla me par les societes a; buts multiples dont on escompte le developpement dans les zones principales. Nous traitons plus loin de cette question ainsi que de certains autres services plus specialises. II faut egale- ment souligner que les estimations sont ba,sees sur les besoins dfun rai-

nistere de 1'agriculture completement integre(ou de son equivalent),

couvrant tous les Aspects de la production vegetale et animale et.de la commercialisation, aciionnant les besoins du developpement agricole dans sa totalite. Ces estimations ne sont pas basees sur les Ipesoins d'admi- nistrations agricoles "fragmentees" et dispersees parmi plusieurs minis—

teres qu qrganismes pfficiels et semi-officiels, qui peuvent frequemment empi#ter les uns sur les autres et se coricurrencer pour l'obtention de

maigres credits- , .

(12)

E/CN.14/WP.6/24

Page 8

b) Besoins du pro .jet "concentration de I1 effort"

20. Echelonnement des phases : Deux hypotheses sont faites dans 1*esti mation des besoins de main—d'oeuvre instruite pour les zones de projets

"concentration de I1effort" : i) que tous les projets auront demarre en 1985; ii) en supposant un debut positif dans chaque pays vers 1970,

pour lais£flr-_du temps a la formation et a la creation des equipes ini- tiales du projet, on a admis que, a part les exceptions notees ci—des—

sousV pasTptuS de 10 secteurs de projets ne seraient etablis dans chaque pays en 1975 et le reste en 1985- Que ces hypotheses soient, en fait, realisables du point de vue des disponibilites en personnel, nous l'exa- minons plus loin. Les exceptions auxquelles nous venons de nous referer ooncernent le Kenya, ou les progres considerables accomplis avec une me—

thode tres comparable pourraient justifier un objectif initial de 20 sec teurs de projets; le Nigeria, ou, en raison de ses dimensions et de son experience passee, on peut prevoir que le pays serait capable de suppor ter un programme de 40 secteurs de projets en 1975J dans le cas de la Gambie, il semblerait que,. vu ses besoins totaux, 3 zones de projets se raient suffisantes au debut.

21 • Types de projets : Avant de determiner les besoins en personnel plus intensifs que necessiteraient les "assortiments" de projets integres dans chaque pays, il serait utile de connaitre la taille approximative, en nombres de families agricoles, d!une zone homogene-type qui constituerait un projet. Faute de ce renseignement pour aucun pays, cependant, il faut faire des hypotheses, simplement pour illustrer la technique de planifi- cation a suivre et pour dormer quelques indications sur les genres et sur le nombre de personnel instruit requis, a, la fois sur un projet et sur . une base nationale.

22. A cette fin, on a suppose que les zones de projets seraient de deux types principaux : i) a "densite de population agricole elevee", la zone contenant environ 6.000 families agricoles et ii) a, "densite de popula

tion agricole moyenne a basse", contenant rarement plus de 3*000 families de cultivateurs. Le premier type embrasserait, par exemple, les zones a etablissement dense, avec une production vegetale plus ou moins intensive sur "(ie petites proprietes, comme on en rencontre en Afrique prientale, dans les regions centrales et meridionales du Malawi, dans les provinces centrales et du 'Nyanza au Kenya, dans certaines parties de Tanzanie et de l!0uganda en bordure du lac Victoria-Nyanza; ce type serait aussi re- presentatif dfune grande partie des pays cotiers de lr0uest-Africain.

Le second type couvriraxt non seulement les exploitations individuel3.es et les terres tribales, plus dispersees et plus vastes, mais aussi les populations nomades et semi-nomades vivant surtout de l'elevage, qui ca- racterisent le pays de savanes que I1on trouve sur de vastes superficies en Afrique de l'est, du centre et de lfouest. :

23. Le type ii) n'est pas necessairement d'une priorite inferieure au type i). Les besoins des gens ne sont certainement pas moindres, mais, la. ou les ressources en personnel et en credits sont limitees, des decisions

(13)

■E/CJUU/WP.6/24

Page 9

w*^**v« —..— . - .flrisefl* C'est ainsi. .quVellesIdependront .de .] ^ portance de la production de betail dans l^conomie^ du,.pays,.; pour le .pre sent et pour lfavenir. Les principes qui s!appliquent aux deux zones sont.les niemesf mais-les methodes pour chacune~seront. tout..4^fait^differ- . rentes, qui,. a leur tour, se refleteront dans la.composition des equipes qui. sVen occuperont respectivement et dans la formation du personnel in-

. ..teresae. ■■ ■ -

' 24* Jtombre de pro.lets.: La difficult^ consiatea-determiner., meme appro-r- - ximativement, combien il pourra y avoir de projets de chaque type dans un pays. Celui-ci ne peut en decider qu'a la lumiere de 1'experience lo- ...

cale et de bien d'autres facteurs. On pourra fort bien estimer que des:..; ^ . criteres entierement diffe>ents conviendront mieux^que ceux qui suivent...

Pour.les fins de cette etude, toutefois, on a suppose que tbutes les zones,- .

rurales ayant une densite de population de 74/75 et; plus par mille carre" ...

(ce.qui correspond a 28/30 par km2), a I'epoque du dernier, recensement

disppnible, appartiendraient aux projets de type i<)« Le reste serait du

type ii). Ayant ainsi determine les proportions de la population, ces dernieres furent appliquees au nombre de families agricoles estime" en 1975 et 1985t a partir de quoi on evalua le nombre de projets de chaque , :type.;., Le tableau 2 indique lesresultats de ces calculs, ; -

25. Equipement des pro.iets en personnel I On prevoit que le personnel necessaire aux deux types de zones sera de l'ordre montre dans le ta bleau 3« En se servant de cette base et du nombre possible de secteurs de projets (tableau 2), les besoins totaux en personnel pour les projets - "concentration de I'effort" ont ete calcules pour chaque pays, ce qui

est presente dans le tableau a/2 de l!appendice. Pour simplifier^le calcul, on a suppose que, jusqu'en 1975, tous les projets commences se- raient du type i) - cfest-a~dire des zones a production intensive -

sauf au Kenya dont la moitie est supposes etre du type .ii)* ... ;

Comparaison et incidences des estimations des deux besoins ..-:■■■

26. Les deux series de besoins en main-d'oe.uvre ppur 1985. correspondant '" aux services purement agricoles (c'est-a-dire, excluant le personnel d'e-

conomie menagere et les sooietes cooperatives) peuvent maintenant etre

comparees. Pour faciliter les references, les totaux des tableaux de il'appendice A/i et a/2 sont reunis dans le tableau 4* Celui-ci montre:

.* que |>our plus^eurs pays, notamment la Cote-d!lvoire, le Mali, la Mauritania

! et ip, Niger en Afrique occidentale; pour tous les pays d'Afrique centrale , saul'/le Cameroun; pour la Zambie et, a un moindre degre, ppur Madagascar

, et la-Tanzanie.en Afrique orientale, les besoins totaux (colonne 4) pour

• les.projets "concentration de I1effort" sont beaucoup plus eleves que les,

; totaux correspondants (colonne 7) pour les services, generaux d1agriculture '.... sur. le terrain. Pour la plupart des pays precites, ces besoins. sont en

gros superieurs d'un tiers, tandis que pour le personnel confirme" (colon-

nes 2 et 5) les besoins sont presque doubles*

(14)

E/CW-14/WP.6/24

Page 10

tableau 2 : Couyerture a densite elevee de population et nombre de secteurs de pro.jets.1985 (en milliers)

Couverture de secteurs a densite

elevee \J Nombre de secteurs

de projets,1985. 3/

Pays

terre % pop. Nbre families agric.2/ types (i) (ii) Total

Africrue

occidentale Cote—d'lvoire Dahomey

Gambie Ghana

Haute-Volta Mali

Mauritanie Niger Nigeria Senegal Togo Africrue '

centrale Cameroun Congo

Brazzaville Congo

Kinshasa Gabon

Rep. centra- fricaine Tchad Africrue

orientale Ethiopie Kenya Madagascar Malawi ' 0Uganda Tanzanie Zambie

%■ 4/

10/ 2/

2/ 12/

13/ 23/

15/

16/

12/ w 12/

20/

21/

22/

23/ 24/

22/

22/

25/

163 44 2631

_

7116 30

9

_

1,6

-

21

97 59 355

10 5956 56 54

_

89 6237

52

_

12

-

4362 29

■ 8363 24

(•000)

378

69

36 672 491

12.410 218 196

589

356

.864.282 412 821 .189 588

6312 6 112 82

_

-

2.068 36 33

98

-

59

311 214 69 137198 98

■—

206 88 10 176 460139 89 391 511 124

40

181 45 871 28 106 313

824262 33756 233621 209

218 15116 288 ' 221

460 39189 2.579 160 73

279

45

930 28 106 313

1*135 476406 193 431 209719

(15)

E/CNO4/WP.6/24

Page 11

Notes, du tableau £, Sources :

1/ Zones rurales ayant 74/75 habitants par mille carre et au-dessus

(28/30 hab./W ei.+)' .." . ■ ' '

2/ Proportion des totaux de 19&5 (voir tableau 1)

$/ Ainsi que defini dans le texte, paragraphs 19 et suivants

Sources des donnees sur la densite de la population etc.

4/ Inventaire economique de la Cote-d'Ivoire (1942-1956)

5/ Enquete demographique au Dahomey, 1961, INSEE, PARIS, 1964

6/ Report of the census of population of the Gambia* 1963

7/ Statistical'Yearbook Ghana, 1961

8/ La situation demographique en Haute-Volta, enquete 1960/61, INSEE, PARIS 2/ Annuaire statistique, Mali, 1963

10/ Bulletin statistique et economique, n° 4/5» Mauritanie, 19^5 (p* 55) ■ Vj Etude demographique du Niger 19^0, INSEE, PARIS, 1963

12/ Annual abstract of statistics, Nigeria, 19^4

13/ Situation economique du Senegal, 1962 (tableau 1, page 11)

14/ Inventaire economique du Togo, 1962/63 (tableau 3, page 20), 1964

15/ Economie et plan de developpement, Republique federale du Cameroun, 19^5

16/ Donnees fondamentales sur 1'economie du Congo (Brazzaville), sans date

17/ Rapport sur I1administration du Congo beige, 195&

18/ Economie et plan de developpement du Gabon, 1962

19/ Economie et plan de developpement de la Republique centrafrioaine, 19^3 20/ Enquete demographique au Tchad

21/ Ethiopia Statistical abstract 1965. tables A.1 et A.3

22/ East African Royal Commission Report, 1953-55* Appendix VII 23/ Inventaire socio-economique de Madagascar, 196O-65, pp. 44-47 24/ Economic Report 1966, Appendix 1, Table III

25/ Second Report of the May/June 1963, Census of Africans, 1964

27 • Ceci provient de deux faits : i) ces pays nfont pas ou tres peu de

zones a densite elevee de population agricole, selon les termes definis

plus haut (cf« tableau 2) et ii) les zones de projets sont relativement

mieux equipees en personnel, meme dans les categories a densite moyenne

ou basse. Le point ii) s'applique notamment au personnel confirme, dont, afin dfassurer une surveillance adequate au niveau du projet, la propor tion par rapport au personnel sur le terrain est plus serre"e (de 1:3,5 &

1:4,4 - moyenne 1:4,0) que celle utilisee en calculant les besoins des services generaux (1?5jO) . Dans la pratique, il sera peut-etre possible

d'utiliser des proportions plus larges, bien que cela depende du nombre, de la qualite et de I1experience de tout le personnel employe sur les programmes de developpement agricole.

28. ' II convient de souligner de nouveau que, en ce qui concerne I1aspect quarititatif de ce type de planification de la main-d'oeuvre a long terme, nous ne pouvons pas esperer faire mieux qu'indiquer des ordres de grandeur du nombre et du niveau de personnel instruit qui seront probablement demandes,

(16)

*

. i

E/CN*14/WP.6/24

Page 12 •;-. ■■■■

Tableau 3 : Personnel instruit

^^"*""s—*^^ Services Types de projets ^***">"^<.

i) A densite Sieves'de

population a^ricole ; ■ Personnel niveau terrain

Confirme/specialistes-

.."■■"■ • ■ Totaux '

ii) A densite de oop. agric.

moyenne/basse : : Personnel niveau terrain

Confirme/specialistes

..Totauz

Serv.

Agric

121/

■■■"2.:_...

14

1

4-

reclame par

de vulgaris.

secteur de pro

agric Economie Travail . menagere Jeunesse

2 ■ = '

■ . . 1 ' . ■

3

1 1

2

1

1

.1

1

9

.jet

Personnel Services Societe"s agric• 'Cooperat•

i/

■ 25-

7

3 1

4

. 1...;.

23

HO. - ...-.

1 '

11 '

Total f

42 6 48

ia

4

22

Proportion de 1:500 pour'6.000 families agricoles. ;

2/ Proportion de U1.000 pour 3-000 families agricoles. ■ . - . :':' y Couvre tous les services autres que de vulgarisation': c.a d. utilisation

du sol, conservation des sols, exploitation des pa"tufra£e.s, sant6 ani-

raale, etudes agricoles, fourhitures agricoles- ■ ■■• : ■ •

4/ On suppose qu'en 1985, touted les cooperatives sur les secteurs de prpjets "'-

ne seront pasdeveloppees au point de reclamer le maximum d'un travailleur au niveau du terrain par 300 families.

5/ Approximativement, un cinquieme de ce personnel serait au niveau de sur-

veillants.

sur.lesquels on basera les besoins a 1'entree et a la sortie du systeme

d'enseignement agricole.- Pour;les pays auxquels nous nous referons ci- ...

dessus,.les deux series de demandes seront done regardees comme 6tant

des ordres ,de grandeur inferieurs et superieurs. A condition d'intro- duire un certain degre de flexibility dans leurs systemos d'enseignement ■

agricole, les ajustements au-dessus et au~dessousa l'interieur de cette fourchette ne devraient pas presenter de probleraes graves. A court terme, bien entendu, on peut faire des previsions plus precises et plus detai'1-r.

lees, une fois qu'ont ete prises au niveau du gouverneraent certaines de cision^. ;politiques des. Dans une;,autre section, nous etudierons les in-, cidenc.es des besoins a long terme sur la."production" annuelle des insti tutions pedagogiques. ■ ':

(17)

E/CN.14/WP.6/24

Page 13

Tableau 4 : Comparaison du total des besoins estimes du personnel agricole en 1985

Total des besoins pour le projet "concentration de

I1effort" 1/

Total des besoins pour services generaux d1agri

culture 2/

Sous—region Pays :

1

Confirme"

2

Terrain

3

Total

4

Confirme

5

Terrain

6

..Total

7

Afrique occidentale Cote-d'Ivoire Dahomey

Gambie Ghana

Haute-Volta Mali

Mauritanie Niger Nigeria

Senegal Togo

Africrue centrale Cameroun

Congo

Brazzaville Congo

Kinshasa Gabon Republique

c ehtrafri caine Tchad.

Africrue orientale Ethiopie

Kenya

Madagascar,,^

Malawi Ouganda Tanzanie

Zambie _

1/ Extrait du tableau

460 428 80044 606 920 178 782 9.294 392 212

754 90 1.978 56

212 626

2.892 1.380 950660 1.258 1.634 418 A/2 de

I.658 1.750 3.248170 2.449 3.220

623 2.737 40.801 1.516 874

3.031 315 7.159.

196

742

2.191

11.366 5.686 3-601 2.858

5.195 6.111 1.463

2.118 2.178

222 4.048 3.055

4-140

31519

801 50.095 1.908 1.086

. 3.785 405 9.137 252

2.817954

14*258 7.O66 4.551 3.518 6.453 7.745 1.881 1 * appendice, colonne

272

36736 674

504 49796

9.487423

290

154

620 48 1.197 30

114 339

2.232 1.206 660 652 1.108 1.095

22*7

1.361 1.834 182 3.369

2.520

2,484 2.113479 47.437 1.452 771

3.098 243

5.985 151

570 1.690

11.158 6.030 3.301 3.258 5.537 5.472 1,127

1.633

2.201 218 4.043 3.024 2.981 2.536575 56.924

1.742

925

3.718 291 7.182

^-181 684 2.029

13.390 7.236 3.961 3.910

6.645

6.567

1.V52

5 (personnel agricole au total)

2/ Ertrait du tableau A/i de l'appendice, points 5-7) 6.7 et 7

(18)

Page 14

Aptitude des systemes d'enseignement agricole a satisfaire les besoi&E (Tuantitatifs

•29!« Au stadej suivantr :nous devons examiner,, d'abord, si le nombre po- tehtiel.de personnel instruit satisfera lesbesoihs estimes, puis nous assurer de l'effet probable de la fournitufe de main-d'oeuvre sur le H;aux possible-d! installation-des secteurs de projets "concentration".-

Nous n'avons pas toujours pu disposer immediatement de renseignements a- jou^-otarire^nombre de-personnel agricole instruit qui- existe dans las-services gouvernementaux ou para-gouvernementaux, ni sur la "produc tion1'-courantedes-institutions-de formation-. ■De-memejil-n'a pas ete- possible de donner des details sur le grand nombre d'Africains qu* etu- dient I1agriculture a l'etranger; pour beaucoup de pays, ceux-ci repre- sentent des ressources supplementaires considerables de main-d'oeuvre instruite, eri plus de celles que nous examinons ici.

30.' Ce dernier point s'applique particulierement aux pays francophones, ou les institutions (ie formation peuvent desservir plusieurs pays voi- sins. Malheiireusement, on ne sait pas Corabien dfetudiants sont enyoyes axi dehors chaque annee, pour parfaire leur instruction, par les pays qiii ne disposent,'pas de moyens pedagogiques propres, ce qui conduit inevita- blem'ent a une distorsidn des chiffres presentes ici. Par exemple, d'apres .

le tableau a/3 de 1'appendice, il "apparaitrait cpie au Dahomey, en Gambie, enMauritanie, au Niger, au Togo, au Congo-Brazzaville et au Gabon, le personnel confirme disponible diminuera de maniere continue depuis l'an- nee de base jusqu'en 1985. La ou ces pays maintiennent leurs programmes de formation-a l'etranger, cependant, les deficits reels seront probable- ment alors tres inferieurs a ceux que nous indiquons.

31. Inversement, pour un pays qui dispose a l'int^rieur de ses frontieres d'une institution de formation "inter-Etats", il semble qu'il n'y a pas d'autre alternative cpie de le cr^diter de la "production" totale de cette institution (a I1 exception du Coll&ge universitaire de Makerere, en Ouganda,

dont la repartition des etudiants est exactement connue). Cecx, naturel-

lement, gorifle pour ce pays le "nombre disponible" dans la categorie par- ticuliere, bien que, comme on peut le voir dans les tableaux, c'est seule- ment dafift-ie cas de la Republique centrafricaine et du Congo-Bra2zayille quJ.Gn._a_abouti a des "excedents" en 19^5• En dfautres termes, ces pays pourraient.ut'iliser eux-memes la pleine, capacite de l'institution inter-

Etats. . - ' .

32..* Bien que'les resultats des simplifications ainsi adoptees puissent apparaitre comme trompeurs, ils n'affectent pas le total des besoins en tant que tels pour chaque pays,, ni, ce qui est plus important, le nombre annuel de"'gen's instruits n^cessaire a chaque pays pour satisfaire-cesb soins. Elles tendent plutot a souligner ce chiffre cle. Nous traitoris plus loin et plus a fond de cette question des "productions" annuelles.

(19)

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Page 15

33. Nous examinons aussi_plus.loin la raethode utilisee et les facteurs'■

dont on a tenu compte pour calculer la "fourniture" totale de main^d'.beuvre agricole instruite en 19^5• Ici, nous considerons seulement lee totaux en relation ayec les besoins .estimes, dVabord pour les services.. ge"neraux ..d1 agriculture, puis pour les projets "concentration de 1 •effort".

a) Satisfaire les besoins des services generaux. d1agriculture

34* Les besoins des services agricoles sont exposes en detail dans le

tableau A/i de l'appendice. Les totaux pour 1975 et 19&5 ont ete compa

res avec le total estime de la fourniture de personnel instruit pour ces annees. Les details essentiels sont presentes sous forme de pourcentage dans la premiere partie du tableau 5• Ees details numeriques complets ■

sont donnes dans le tableau A/3 de l'appendice. Le tableau 5 montre quo,

en 1975» environ la moitie des pays sera dans une situation raisonnable- ment satisfaisante pour le total du personnel agricole, bien que cela soit du plus frequemment a un excedent dans une categorie qui equilibre plus ou moins un deficit dans une autre : par exemple, au Ghana, Cote- d'lvoire, Gabon, Kenya, Malawi et Tanzanie, L'autre moitie, c'est-a-dire Dahomey, Mali, Niger, Nigeria, Togo, Haute-Volta, Tchad, Congo Kinshasa, Ethiopie, Madagascar et Ouganda montre deja dessignes d!un s^rieux de ficit en personnel confirme et du niveau sur le terrain.

35» Vers 19^5» la situation drensemble est bien plus mauvaise. Pour sept pays seulement, les perspectives de satisfaction des besoins to

taux atteignent ou depassent 80 pour 100, a savoir au Ghana, Cote-d'Ivoire, Republique centrafricaine, Congo—Brazzaville, Congo-Kinshasa, Tanzanie et

Zambie. Dans cinq pays seulement (Ghana, Cote-d'Ivoire, Senegal, Repu—

blique centrafricaine et Zambie) le nombre de personnel confirme sera pro—

bablement superieur a 80 pour 100 des besoins. Dans plusieurs pays, 1'e- quipement en personnel pourrait presenter une situation extremement se~

rieuse, notamment au Dahomey, Niger, Nigeria, Togo, Haute-Volta, Tchad, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, ou les besoins totaux estimes ne

seront probablement couverts qu'a 50 pour 100 seulement, ou moins. II faut se souvenir des reserves faites dans les paragraphes 30-32 ci-des—

sus, nSanmoins, pour ce qui concerne les pays francophones d'Afrique oc- cidentale et centrale. Nous discutons plus loin des "productions" sup- plementaires en personnel instruit qui seront necessaires pour surmonter

ces deficits (cf. paragraphe 38 et suivants).

b) Satisfaire les besoins des projets "concentration de I1effort"

36. Les besoins comparativement modestes que reclament les projets C.D.E.

jusqu'en 1975 ne presentent pas de problemes. Longtemps avant 19&5» tou—

tefois, les programmes de ce genre seront probablement handicapes forte- ment par des deficits.en personnel instruit, generalement aux deux niveaux et dans tous les pays, sauf en Zambie et peut-etre aussi au Oiana si la situation pour ce dernier pays est exactement connue. Les resultats at—

tendus, exprimes en proportion du total des families agricoles qui seront

(20)

E/CN.14/WP-6/24

Page 16

Tableau 5 : Personnel agricole instruit par rapport aux

S ous—r e tri on Pays

Africme

occidentale : Cote-d'Ivoire Dahomey

Gamble Ghana

Haute-Volta Mali

Mauritanie Niger Nigeria Senegal Togo Afrique

centrale : Cameroun C ongo

Brazzaville Congo

Kinshasa Gabon

Rep. centra- fricaine Tchad

Africfiie

orientale : Ethiopie Kenya Madagascar Malawi 0Uganda Tanzanie Zambie

besoins id1ensemble

Nombre de personnel en %

Confirme

146 1922

194 47 32

29

12 10837 15

62 49 2980

10418

50 42 61 47 35 33 113

des besoins des

1975

Terrain

%

87

42 100 86 54 74

102

5638 91 50

99 316 117

89'

96 58

19

107 81 102 10647

100

Total

9738 88 104 5367

90 48 38 94 44

92

272

79

111

98 52

24 96 78 93 45 18594

instruit services

Confirme

139 58 150

58 35 13 5

21

846

34 23 34 40

183 24

43 23 4928 23 25 172

disponible agricoles

1985

Terrain

i

26 6675

30 61 76 54

6319 43

64 326 102 85 80 49

15 53 50

59

30 78 180

l Total

86 2364

80 35 6557 45 6719 37

59 276 90 77 97 45

20

48 50 54 6929 178

Families agric.

dans Ies projets

CDE en % du total

des families agric.

1985

%

66 21 -60

* 78

32 41 47 33 22

5828

53 100 70 54 70 33

4617 38 58 28 56

100 CDE ~ Projet "concentration de 1!effort".

(21)

E/CN.14/WP.6/24

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probableraent incluses dans les projets CDE en 1985 % son-fc indiques au tableau 5 (derniere colonne). Les calculs plus detailles sont donnes

dans le tableau a/4 de 1'appendice. ^

37. Avant d'en finir avec les evaluations, il faut noter deux points importants : i) faire servir toute la "production" des institutions de

formation aux besoins des programmes gouveraementaux suppose que ces

gens voudront et pourront etre employes par I1administration agricole de l'Etat; ii) affecter tout le personnel disponible aux projets CDE

suppose que chaque gouvernement donnera la priorite absolue a oes pro grammes. Ces deux hypotheses ne sont pas realistes dans la pratique- II pourra arriver ulterieurement que les systemes d'enseignement agri- cole doi3£©R%7--d-ans certains pays, assurer une "production" plus eleve"e que qelle__i^diquee dans les estimations actuelles *

Incidences sur les systemes d'enseignement agricole - "production" annuelle necessaire

38. La fourniture potentielle de personnel instruit et le nombre estime qui sera necessaire pour les programmes de developpement agricole ont ete exprimes en termes de "production" annuelle en provenance de l'enseigne- ment agricole et des institutions de formation. C'est ce qu'indiquent

les chiffres du tableau 6, plus la "production" annuelle requise (colonnes 2 et 5), si les besoins totaux (colonnes 3 et 6) doivent etre satisfaits en 1985.

39. II faut comprendre clairement ce que sont ces chiffres et quelle est leur base- La "production11 potentielle des facilites existantes en ma-

tiere de formation dans chaque pays (colonnes 1 et 4) est basee sur la

capacite totale en etudiants de chaque institution, pour autant qu'on la connaisse, et tient compte d'un dechet ou d'un abandon de 30 pour 100

pendant la p.eriode de formation. En raison de ces deux facteurs variables^

- 1*inscription des etudiants et le dechet - ces productions potentielles ne correspondent pas necessairement aux productions reelles d'aujourd'hui.

On suppose que les "productions" indiquees sur le tableau 6 continueront plus ou moins a ces niveaux pendant toute la periode de 1968 a 19^5 • En calculant les supplements de "production" necessaires (colonnes 2 et 5)1 on

suppose qu'une legere expansion physique des facilites de formation sur—

viendra probablement avant 19^9/70, si ces dernieres ne sont deja plani-

fiees et en cours. Cette "production" a done ete estimee seulement sur

une period.e-4e--.15 anra, c^.st-a-dire de 1971 a 1985- Le total de la pro duction requis (colonnas 3r 6 et 8) est celui qui est necessaire pour couvrir le plus eleve des doux besoins totaux donnes au tableau 4- C'est le chiffre-cle, qui doit etre regarde comme la production moyenne annuelle du personnel instruit necessaire pendant toute la periode 1971-1985*

40. Ci—dessous, nous definissons quelques—uns des facteurs intervenus dans ces calculs. Bien que sur des points de detail la methode puisse preter a discussion, l'ordre de grandeur de I1expansion necessaire pour

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