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Modélisation stochastique des images texturées

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Academic year: 2021

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UNIVERSITÉ MOHAMMED V – AGDAL

FACULTÉ DES SCIENCES

Rabat

Faculté des Sciences, 4 Avenue Ibn Battouta B.P. 1014 RP, Rabat – Maroc Tel +212 (0) 37 77 18 34/35/38, Fax : +212 (0) 37 77 42 61, http://www.fsr.ac.ma

N° d’ordre 2662

THÈSE DE DOCTORAT

Présentée par

Ahmed DRISSI EL MALIANI

Discipline : Sciences de l’ingénieur

Spécialité : Informatique et télécommunications

Modélisation stochastique des images texturées

Soutenue le 20/07/2013

Devant le jury Président :

Driss ABOUTAJDINE PES Faculté des Sciences de Rabat, Maroc

Examinateurs :

Yannick BERTHOUMIEU PES Institut polytechnique de Bordeaux, France

Abdellah ADIB PES FST, Université Hassan II, Mohammadia, Maroc

M’hamed BAKRIM PES FST, UniversitéCadi Ayyad, Marrakech, Maroc

Mohamed EL MARRAKI PES Faculté des sciences, Rabat, Maroc

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(3)

`

A la m´emoire de mon p`ere, Les grands hommes ne meurent jamais, ils sont toujours pr´esents, ils nous hantent et on les prend comme r´ef´erence dans la vie.

(4)
(5)

R

EMERCIEMENTS

Les travaux pr´esent´es dans ce m´emoire ont ´et´e effectu´es au sein du Laboratoire de Re-cherche en Informatique et T´el´ecommunications Unit´e de Recherche Associ´ee au CNRST (URAC N 29) `a la facult´e des sciences de Rabat, sous la direction de M. Driss ABOUTA-JDINE et l’encadrement de M. Mohammed EL HASSOUNI.

D’abord, je tiens `a remercier M. Driss ABOUTAJDINE, le directeur de cette th`ese pour son soutien tout au long de ces ann´ees de travail, je lui en suis tr`es reconnaissant. Je suis ´egalement reconnaissant `a M. Mohammed EL HASSOUNI, Professeur `a la facult´e des lettres et sciences humaines-Rabat, pour son encadrement, son attention quotidienne et pour la gentillesse qu’il m’a communiqu´e depuis le d´ebut de mon chemin.

Je voudrais remercier les membres du jury, M. Driss ABOUTAJDINE, Professeur `a la Facult´e des Sciences de Rabat, qui m’a fait l’honneur de pr´esider ce jury. Je remer-cie ´egalement M. Mohammed EL MARRAKI, Professeur de l’enseignement sup´erieur `a la Facult´e des Sciences de Rabat, et M. M’hamed BAKRIM, Professeur de l’enseignement su-p´erieur `a l’universit´e Cadi Ayyad de Marrakech qui m’ont fait l’honneur d’examiner cette th`ese. J’adresse mes sinc`eres remerciements `a M. Yannick BERTHOUMIEU, Professeur `

a l’Institut Polytechnique de Bordeaux, et M. Abdellah ADIB Professeur de l’enseigne-ment sup´erieur `a la facult´e des sciences et techniques de Mohammadia de m’avoir fait l’honneur de rapporter ma th`ese. J’exprime mes vifs remerciements `a M. Mohammed EL HASSOUNI, Professeur Habilit´e `a la facult´e des lettres et sciences humaines-Rabat, qui m’a honor´e par examiner ma th`ese.

Je voudrais ´egalement remercier les membres du laboratoire LRIT, c’´etait un r´eel plaisir de les cˆotoyer et de faire leur connaissance. J’exprime aussi mes remerciements `a mes amis sans exception. En particulier un grand merci `a Abdelkaher, Brahim, Hassane et Noureddine pour leurs conseils et soutien.

Enfin, j’adresse ma profonde gratitude et mon immense reconnaissance `a mon d´efunt p`ere qu’Allah l’accueil dans son vaste paradis, ainsi qu’`a ma ch`ere m`ere qu’Allah la grade et b´enisse. `A mes ch`eres fr`eres Youssef et Zakaria pour leur soutien de tous les jours. `A toute ma famille et ma belle famille et particuli`erement mon cousin Adnan, mon beau p`ere et ma belle m`ere pour leur soucis et leur pr´eoccupation. Nulle expression ne pourra exprimer tout ce que je dois `a ma bien aim´ee ´epouse Dounia.

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(7)

T

ABLE DES MATI

`

ERES

Liste des abr´eviations ix

Liste des figures xiv

Liste des tableaux xvii

R´esum´e xvii

Abstract xix

Introduction g´en´erale 1

0.1 Contexte g´en´eral . . . 1

0.2 Contributions et organisation . . . 2

0.3 Bases d’images employ´ees pour les exp´erimentations . . . 4

Chapitre 1 : Caract´erisation des textures couleur . . . 9

1.1 La texture . . . 10

1.1.1 Les textures d´eterministes . . . 10

1.1.2 Les textures stochastiques . . . 11

1.2 La couleur . . . 11

1.2.1 Les espaces de r´ef´erences . . . 13

L’espace RGB : . . . 13

L’espace rgb . . . 15

L’espace XYZ : . . . 16

1.2.2 Les espaces luminance-chrominance . . . 16

1.2.2.1 Les espaces perceptuellement uniformes . . . 17

L’espace u∗v∗w∗ . . . 18

L’espace L∗u∗v∗ : . . . 18

L’espace L∗a∗b∗ : . . . 19

1.2.2.2 Les espaces perceptuels . . . 19

L’espace HSV . . . 20

(8)

1.3.1 Approche structurelle . . . 23

1.3.2 Approche statistique . . . 23

1.3.3 Approche par mod´elisation . . . 24

1.3.4 Approche par transformation . . . 26

1.4 Conclusion . . . 27

Chapitre 2 : Mod´elisation stochastique dans le domaine des ondelettes . 29 2.1 Le domaine des ondelettes . . . 30

2.2 Processus de mod´elisation . . . 33

2.2.1 Extraction des caract´eristiques . . . 33

2.2.2 Mesure de similarit´e . . . 36

Famille des m´etriques de Minkowski . . . 38

Distance quadratique . . . 39

Distance de Mahalanobis . . . 39

Divergence de Kullback-leibler . . . 40

Divergence de Jeffrey . . . 40

Tenseur m´etrique bas´e sur l’information de Fisher . . . 41

2.3 Mod`eles univari´es . . . 41

2.3.1 Distribution Gaussienne g´en´eralis´ee (GGD) . . . 42

2.3.2 Distribution de Rayleigh . . . 43

2.3.3 Distribution de Weibull . . . 46

2.3.4 Distribution Gamma . . . 47

2.4 Mod`eles multivari´es . . . 48

2.4.1 D´ependance entre les coefficients d’ondelettes . . . 50

2.4.2 Distribution Gaussienne g´en´eralis´ee multivari´ee (MGGD) . . . 57

2.4.3 Mod`ele SIRV . . . 58

2.5 Conclusion . . . 59

Chapitre 3 : Gamma g´en´eralis´ee univari´ee . . . 61

3.1 La loi Gamma g´en´eralis´ee (GG) . . . 62

3.2 Estimation des param`etres . . . 65

3.3 Mesure de similarit´e . . . 67

3.4 Exp´erimentation et r´esultats . . . 70

3.5 Conclusion . . . 73

Chapitre 4 : Gamma g´en´eralis´ee multivari´ee . . . 75

4.1 Mod`eles multivari´es bas´es sur la th´eorie des copules . . . 76

4.1.1 Les copules . . . 76

4.1.1.1 Familles de copules . . . 78

Copule produit . . . 78

Copule Archim´edienne . . . 78

Copules elliptiques . . . 79

(9)

vii

Maximum de vraisemblance . . . 82

M´ethode IFM (Inference Functions from Margins) . . . 82

M´ethode CML (Canonical Maximum Likelihood) . . . 83

4.2 Mod`ele multivari´e g´en´erique . . . 83

4.2.1 Choix de la copule . . . 84

4.2.1.1 Vari´et´e de lois bas´ees sur la copule Gaussienne . . . 88

4.2.2 Le mod`ele Gamma g´en´eralis´ee multivari´ee (M GΓD) . . . 88

4.2.3 Estimation des param`etres . . . 91

4.2.4 Mesure de similarit´e . . . 93

4.2.5 Exp´erimentation et r´esultats . . . 98

4.2.5.1 Protocole exp´erimental . . . 98

4.2.5.2 MGΓD vs litt´erature . . . 98

4.2.5.3 Mesure de similarit´e . . . 103

4.3 Conclusion . . . 104

Chapitre 5 : Une approche multi-mod`ele pour la caract´erisation des tex-tures couleur dans les espaces luminance-chrominance . . . 105

5.1 Observations sur les d´ependances . . . 106

5.1.1 La d´ependance intra-bande . . . 107

5.1.2 La d´ependance inter-bande . . . 107

5.1.3 La d´ependance inter-canal . . . 108

5.1.4 D´ependance totale . . . 108

5.2 L’approche multi-mod`ele . . . 109

5.2.1 Analyse exp´erimentale de la d´ependance . . . 109

5.2.2 Les mod`eles ML et MCr . . . 113

5.2.2.1 Mod`ele spatial multivari´e (ML) . . . 113

5.2.2.2 Mod`ele Circulaire/Lin´eaire bivari´e pour la chrominance (MCr) . . . 115

5.3 Distance Rao g´eod´esique entre deux lois bas´ees sur des copules . . . 116

5.4 Exp´erimentation et r´esultats . . . 119

5.4.1 protocole exp´erimentale . . . 119

5.4.2 Choix du multi-mod`ele . . . 121

5.4.3 Choix de l’espace LC . . . 123

5.4.4 Multi-mod`ele vs litt´erature . . . 124

5.4.5 Temps d’ex´ecution de la distance Rao g´eod´esique . . . 125

5.4.6 R´eduction de la dimensionalit´e . . . 126

5.5 Conclusion . . . 126

Conclusions et Perspectives 129 Annexe 6 : ´Evaluation des performances . . . 133

6.1 Evaluation des performances du processus de mod´´ elisation . . . 133

(10)

6.1.2 Classifieur Bay´esien . . . 134 Annexe 7 : Crit`eres d’´evaluation . . . 135 7.1 Crit`eres d’´evaluation . . . 135 Annexe 8 : Propri´et´e d’invariance de la structure de d´ependance pour

les copules . . . 137 Bibliographie . . . 139

(11)

L

ISTE DES ABR

´

EVIATIONS

AR Auto-r´egressif.

CDF (Cumulative density function) fonction de r´epartition. CopGGD Gaussienne g´en´eralis´ee `a copule Gaussienne.

CML (Canonical maximum likelihood) m´ethode de maximum de vrai-semblance canonique.

DTCWT (Dual tree complex wavelet transform) transform´ee en ondelettes complexes `a arbres duals.

DWT (Discrete Wavelet Transform) transform´ee en ondelettes discr`ete. GGD (Generalized Gaussian distribution) distribution gaussienne g´en´

e-ralis´ee.

GG Gamma g´en´eralis´ee.

IFM (Inference function from margins) m´ethode d’inf´erence des fonc-tions marginales.

KL Kullback-leibler.

KNN (K nearest neighbor) k plus proche voisin.

MGGD (Multivariate generalized Gaussian distribution) distribution Gaus-sienne g´en´eralis´ee multivari´ee .

MWbl Distribution Weibull multivari´ee `a copule t-Student. MGam Distribution Gamma multivari´ee `a copule Gaussienne.

MGΓD (Multivariate genralized Gamma distribution) distribution Gamma g´en´eralis´ee multivari´ee.

MBKF (Multivariate Bessel K forms) formes K de Bessel multivari´ee. ML (Maximum likelihood) maximum de vraisemblance.

MC M´ethode de Mont´e-carlo.

PDF (Probability density function) fonction de densit´e de probabilit´e. SIRV (Spherically invariant random vectors) vecteurs al´eatoires `a

inva-riance sph´erique. VA Variable al´eatoire.

(12)
(13)

L

ISTE DES FIGURES

1 DB1 :40 classes de textures de la base Vistex . . . 6

2 DB2 : 24 classes de textures couleur de la base Vistex . . . 7

3 DB3 : 54 classes de textures couleur de la base Vistex . . . 7

4 DB4 :68 classes de textures couleur de la base Outex . . . 8

1.1 Exemples de textures d´eterministes . . . 11

1.2 Exemples de textures stochastiques. . . 11

1.3 Processus de formation de la couleur. . . 12

1.4 Fonctions colorim´etriques r(λ), g(λ) et b(λ). . . 14

1.5 Repr´esentation cubique de la couleur dans l’espace RGB. . . 15

1.6 Fonctions colorim´etriques x(λ), y(λ) et z(λ) . . . 17

1.7 Diagramme de chromacit´e de la CIE. . . 18

1.8 Espace couleur L∗a∗b∗. . . 20

1.9 Espace couleur HSV. . . 21

1.10 Espace couleur HSV. . . 21

2.1 D´ecomposition selon la transform´ee DWT. . . 30

2.2 Histogramme (trait bleu) des sous-bandes de fr´equence issues de la d´ ecom-position DWT selon les trois orientations, verticale (colonne 1), horizontale (colonne 2) et diagonale (colonne 3) ainsi que la pdf ajust´ee (trait rouge) de la distribution Gaussienne pour trois textures diff´erentes (une texture sur chaque ligne). . . 32

2.3 Analyse d’un Dirac plac´e au centre de l’intervalle (`a gauche) et d’un Dirac d´ecal´e vers la gauche (`a droite). De haut en bas : le signal, les coefficients ` a l’´echelle 4 de la partie r´eelle et de la partie imaginaire, le module des coefficients complexes `a l’´echelle 4 issus de la DTCWT. . . 34

2.4 Construction en arbre dual de la transform´ee DTCWT. . . 35

2.5 Extraction des caract´eristiques d’une image (mod´elisation univari´ee) . . . . 36

2.6 Extraction des caract´eristiques d’une image (mod´elisation multivari´ee) . . 37

2.7 Vari´et´e stochastique . . . 41

2.8 Ajustement des histogrammes (trait bleu) des sous-bandes issues de trois ´ech`elles (sur chaque ligne) de la DWT par des PDFs de la loi Gaussienne g´en´eralis´ee (trait rouge) . . . 44

(14)

2.9 Ajustement des histogrammes des amplitudes des coefficients issus de la DTCWT de diff´erentes sous-bandes par la distribution de Rayleigh (trait rouge). . . 45 2.10 Ajustement des histogrammes (trait bleu) des amplitudes des coefficients

issus de la DTCWT de diff´erentes sous-bandes par la distribution de Wei-bull (trait rouge). . . 47 2.11 Ajustement des histogrammes (trait bleu) des amplitudes des coefficients

issus de la DTCWT de diff´erentes sous-bandes par la distribution Gamma (trait rouge). . . 49 2.12 D´ependance inter-canal . . . 53 2.13 D´ependance inter-bande . . . 53 2.14 Test Chi-plot de la d´ependance entre les sous-bandes de diff´erentes

compo-santes couleur suivant une mˆeme orientation . . . 54 2.15 Test Chi-plot de la d´ependance entre les sous-bandes de diff´erentes

compo-santes couleur suivant diff´erentes orientations . . . 55 2.16 Exemple de pdf d’une distribution MGGD . . . 58 3.1 Cas sp´eciaux de la distribution Gamma g´en´eralis´ee . . . 62 3.2 Ajustement des histogrammes (trait bleu) des amplitudes des coefficients

issus de la DTCWT de diff´erentes sous-bandes de la composante couleur R par la distribution Gamma g´en´eralis´ee (trait rouge). . . 63 3.3 Ajustement des histogrammes (trait bleu) des amplitudes des coefficients

issus de la DTCWT de diff´erentes sous-bandes de la composante couleur G par la distribution Gamma g´en´eralis´ee (trait rouge). . . 64 3.4 Ajustement des histogrammes (trait bleu) des amplitudes des coefficients

issus de la DTCWT de diff´erentes sous-bandes de la composante couleur B par la distribution Gamma g´en´eralis´ee (trait rouge). . . 65 3.5 Ajustement de la Gamma g´en´eralis´ee en comparaison avec Weibull et Gamma 67 4.1 Allures des densit´es des copules Archim´ediennes (Frank, Gumbel et Clayton) 79 4.2 Allures de densit´es de copules Gaussiennes mod´elisant diff´erentes structures

de d´ependances. . . 80 4.3 Allures de densit´es de copules t-Student mod´elisant diff´erentes structures

de d´ependances. . . 81 4.4 Structure de d´ependance par diff´erentes copules avec les mˆemes marginales

normales : (a) Gaussienne ρ=0.7, (b) t-Student ρ=0.7, (c) Clayton α=1, (d) Frank α=8, (e) Gumbel α=3 . . . 85 4.5 Structure de d´ependance inter-bande de diff´erentes sous-bandes d’ondelettes 86 4.6 Ajustement de la structure de d´ependance inter-bande (points en rouge) en

utilisant la copule Gaussienne (points en bleu) . . . 87 4.7 Ajustement de la structure de d´ependance inter-bande (points en rouge) en

utilisant la copule t-Student (points en vert) . . . 87 4.8 Comparaison de la cdf des copules Gaussienne et t-Student avec la cdf de

(15)

xiii

4.9 Test Q-Q plot entre la copule empirique et la copule gaussienne (1 `ere colonne) et la copule t-Student (2 `eme colonne), en consid´erant diff´erentes valeur du coefficients de corr´elation ρ. . . 90 4.10 Construction d’une observation du vecteur al´eatoire X, illustrant la d´

epen-dance ´etudi´ee . . . 92 4.11 Ajustement des marginales Gamma g´en´eralis´ee univari´ee (trait rouge) `a la

densit´e empirique des sou-bande (trait bleu) : (a) sous-bande de la sante R, (b) sous-bande de la composante G, (b) sous-bande de la compo-sante B. . . 94 4.12 1re colonne : Ajustement de la structure de d´ependance g´en´er´ee par la

co-pule Gaussienne (points en rouges) `a la structure de d´ependance entre les coefficients des sous-bandes (points bleus) {R, G} , {R, B} et {G, B} res-pectivement de haut en bas ; 2me colonne : ajustement de la densit´e du M GΓD bivari´e (trait rouge) `a la densit´e empirique bivari´ee des coefficients des sous-bandes {R, G} , {R, B} et {G, B} respectivement de haut en bas (trait bleu). Les sous-bandes rouge, verte et bleue sont d’orientations ana-logues. . . 95 4.13 1re colonne : Ajustement de la structure de d´ependance g´en´er´ee par la

co-pule Gaussienne (points en rouges) `a la structure de d´ependance entre les coefficients des sous-bandes (points bleus) {R, G} , {R, B} et {G, B} res-pectivement de haut en bas ; 2me colonne : ajustement de la densit´e du

M GΓD bivari´e (trait rouge) `a la densit´e empirique bivari´e des coefficients des sous-bandes {R, G} , {R, B} et {G, B} respectivement de haut en bas (trait bleu). Les sous-bandes rouge, verte et bleue sont d’orientations diff´ e-rentes. . . 96 5.1 Densit´es empiriques marginales d’une sous-bande des composantes L, a et b 112 5.2 Densit´es empiriques marginales d’une sous-bande des composantes H, S et V112 5.3 Densit´es empiriques marginales d’une sous-bande des composantes R, G et B113 5.4 Intra- et inter-d´epdendance pour la lumiannce . . . 114

(16)
(17)

L

ISTE DES TABLEAUX

2.1 Coefficients de corr´elation lin´eaire (Pearson), de Spearman et de Kendall pour les d´ependances entre composantes couleurs de 40 textures de Vistex consid´erant diff´erentes sous-bandes de mˆeme orientations . . . 55 2.2 Coefficients de corr´elation lin´eaire (Pearson), de Spearman et de Kendall

pour les d´ependances entre composantes couleurs de 40 textures de Vistex consid´erant diff´erentes sous-bandes d’orientations diff´erentes . . . 56 2.3 Coefficients de corr´elation lin´eaire (Pearson), de Spearman et de Kendall

pour les d´ependances entre composantes couleurs de 40 textures de Vistex consid´erant diff´erentes sous-bandes d’orientations diff´erentes . . . 56 2.4 Coefficients de corr´elation lin´eaire (Pearson), de Spearman et de Kendall

pour les d´ependances entre composantes couleurs de 40 textures de Vistex consid´erant diff´erentes sous-bandes d’orientations diff´erentes . . . 56 3.1 KLD entre les distributions empiriques et les distributions param´etriques

pour diff´erentes textures. . . 64 3.2 Pourcentage de classification pour diff´erentes valeurs de Q en consid´erant

les sous-bandes des composantes de couleur une `a une (RGG, GGG, BGG) et

toutes les trois de mani`ere s´epar´ee (RGBGG), sur l’ensemble DB1 . . . 72

3.3 Pr´ecision de classification pour diff´erentes valeurs de Q en consid´erant les sous-bandes des composantes de couleur une `a une et toutes les trois de mani`ere s´epar´ee, sur l’ensemble DB1 . . . 72 3.4 Pourcentage de classification pour diff´erentes valeurs de Q, pour les mod`eles

GG, Weibull, Gamma et GGD en consid´erant les trois composantes (RGB) sur l’ensemble DB1 . . . 73 3.5 Pr´ecision de classification pour diff´erentes valeurs de Q, pour les mod`eles

GG, Weibull, Gamma et GGD en consid´erant les trois composantes (RGB) sur l’ensemble DB1 . . . 73 3.6 Pourcentage de classification consid´erant les mod`eles GG, Weibull, Gamma

et GGD sur les ensembles DB1, DB2, DB3 et DB4 . . . 73 3.7 Pr´ecision de classification consid´erant les mod`eles GG, Weibull, Gamma et

GGD sur les ensembles DB1, DB2, DB3 et DB4 . . . 74 4.1 Moyenne de la distance entre la copule param´etrique et la copule empirique

(18)

4.2 Moyennes des pourcentages de classification en utilisant un classifieur KNN, sur les trois ensembles DB2, DB3 et DB4 en consid´erant le mod`ele MGΓD. 99 4.3 Pourcentage de classification en utilisant les mod`eles MGΓD, MWbl, MGam,

MGGD et GGD sur les 24 classes de textures couleur de DB2. . . 101 4.4 Pr´ecision de classification en utilisant les mod`eles MGΓD, MWbl, MGam,

MGGD et GGD sur les 24 classes de textures couleur de DB2. . . 102 4.5 Moyennes des pourcentages de classification sur les ensembles DB1, DB2,

DB3 et DB4. . . 102 4.6 Moyennes des pr´ecisions de classification sur les ensembles DB1, DB2, DB3

et DB4. . . 103 4.7 Moyennes des pourcentages de classification pour diff´erents mod`eles, en

utilisant la divergence KL bas´ee sur l’approximation par m´ethode de Mont´ e-carlo et la divergence KL propos´ee sur DB3. . . 104 4.8 Temps d’ex´ecution (en minutes) pour le calcul des mesures de similarit´e

entre les ´el´ements de l’ensemble d’apprentissage et les ´el´ements de l’en-semble test pour DB2, DB3 et DB4, en utilisant le mod`ele MGΓD . . . 104 5.1 Moyenne des coefficients de corr´elation Pearson, Kendall, Spearman et

d’in-formation mutuelle sur diff´erents sous-bandes de 40 textures de la base Vistex109 5.2 Moyenne des param`etres (consid´erant les sous-bandes de 40 textures

cou-leur de la base Vistex), en supposant que les sous-bandes des composantes L, a et b sont mod´elis´ees par le mˆeme mod`ele (Weibull ou Gamma) . . . . 111 5.3 Moyenne des param`etres (consid´erant les sous-bandes de 40 textures

cou-leur de la base Vistex), en supposant que les sous-bandes des composantes R, G et B sont mod´elis´ees par le mˆeme mod`ele (Weibull ou Gamma) . . . 111 5.4 Moyenne des param`etres (consid´erant les sous-bandes de 40 textures

cou-leur de la base Vistex), en supposant que les sous-bandes des composantes H, S et V sont mod´elis´ees par le mˆeme mod`ele (Weibull ou Gamma) . . . . 111 5.5 Notations, descriptions et expressions des pdf des mod`eles de luminance et

chrominance utilis´es . . . 122 5.6 Performances de diff´erents multi-mod`eles sur l’espace de couleur L∗a∗b∗. . . 122 5.7 Performances de diff´erents multi-mod`eles sur l’espace de couleur HSV. . . . 122 5.8 Performances des meilleurs multi-mod`eles sur les espaces L∗a∗b∗ et HSV. . 123 5.9 Moyenne du pourcentage de classification en utilisant les meilleurs

multi-mod`eles en comparaison avec les approches existantes dans la litt´erature. . 124 5.10 Moyenne du pourcentage de classification ainsi que le temps d’ex´ecution

(en minutes) sur l’ensemble DB3, en utilisant la distance Rao, la KLML et

la KLMC comme mesure de similarit´e pour les multi-mod`eles Lab1 et HSV1. 125

5.11 Performances du classifieur en consid´erant une d´ependance totale sur les espace LC. . . 126

(19)

ESUM

´

E

Cette th`ese porte sur la caract´erisation des textures couleur par des mod`eles sto-chastiques dans le domaine des ondelettes. Les d´ecompositions en ondelettes offrent une repr´esentation spatio-fr´equentielle semblable au syst`eme de perception humaine. Le travail dans cette ´etude concerne, dans un premier lieu, la description des statistiques marginales des sous-bandes des textures, en proposant des mod`eles univari´es s’ajustant au mieux au caract`ere non-Gaussien des sous-bandes d’ondelettes. Dans cette optique, nous introdui-sons le mod`ele Gamma g´en´eralis´ee afin d’assurer plus de g´en´ericit´e et de faire face `a la grande h´et´erog´en´eit´e dans les bases d’images.

Dans un second lieu, nous nous int´eressons `a la caract´erisation jointe par des mod`eles mul-tivari´es d´ecrivant les d´ependances entre les sous-bandes des composantes couleur d’une texture. Nous proposons un mod`ele g´en´erique multivari´e nomm´e Gamma g´en´eralis´ee mul-tivari´ee dans le cas ou les textures couleur sont repr´esent´ees dans l’espace de r´ef´erence RGB, ainsi qu’une approche multi-mod`ele dans le cas ou les textures couleur sont repr´ e-sent´ees dans un espace de type luminance-chrominance.

Les performances des mod`eles propos´es sont ´evalu´ees exp´erimentalement en se basant sur le probl`eme de la classification des textures. Ceci impose que le processus de mod´elisation consid`ere une mesure de similarit´e sur l’espace du mod`ele utilis´e. Pour ce faire, nous pro-posons des expressions analytiques de m´etriques pour les mod`eles que nous proposant, ce qui repr´esente une autre contribution de cette ´etude.

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A

BSTRACT

This thesis focuses on the characterization of color textures by stochastic models in the wavelet domain. The wavelet decomposition provides a spatial frequency representa-tion that is similar to human perceprepresenta-tion system. The work in this study concerns firstly the description of the marginal statistics of the subband textures, offering univariate best fitting to the non-Gaussian nature of the subband wavelet. In this context, we introduce the generalized Gamma model to provide more genericity and deal with the heterogeneity in image databases.

In a second step, we are interested in the joint characterization by multivariate models describing the dependencies between sub-bands of color components of a texture. We pro-pose a generic multivariate model called generalized multivariate Gamma in case the color textures are represented in the reference space, RGB and a multi-model approach in case the color textures are represented in a luminance-chrominance spaces.

The performance of the proposed models are experimentally evaluated based on the pro-blem of texture classification. This requires that the modeling process considers a simila-rity measure on the space of the model. To do this, we propose analytic expressions metrics for the models that we offer, which represents a further contribution of this study.

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I

NTRODUCTION G

´

EN

´

ERALE

0.1 Contexte g ´en ´eral

Les derni`eres ann´ees t´emoignent d’un progr`es technologique in´edit et incessant, cou-vrant plusieurs aspects de notre vie. Allant des avanc´ees en mati`eres des t´el´ ecommunica-tions, du multim´edia, jusqu’au domaine de la sant´e, les innovations scientifiques n’arrˆetent de nous surprendre. Cependant, dans le domaine de la vision, le cerveau d’un enfant arrive toujours `a interpr´eter une image mieux que le plus performant des syst`emes. La facilit´e et l’intuitivit´e du syst`eme de perception humain sont pour la machine, une tˆache extrˆ eme-ment complexe. L’enjeu principal de n’importe quel syst`eme de vision par ordinateur, de reconnaissance d’objets ou de reconnaissance de formes est donc de reproduire la capacit´e du cerveau humain `a comprendre le contenu des images en interpr´etant des attributs tels que la forme, la couleur et la texture.

Grˆace `a sa nature tr`es discriminante, des chercheurs de diff´erentes disciplines s’int´eressent `

a l’attribut texture. Ceci fait en sorte que la caract´erisation des textures jouit d’une riche production scientifique, et de diff´erentes m´ethodes d’extraction de ses caract´eristiques. Ces derniers, sont primordiaux dans le processus de la caract´erisation, puisqu’ils servent `

a identifier une texture et la distinguer des textures diff´erentes, sans avoir recours `a l’in-t´egralit´e de l’information que contient cette derni`ere. Toutefois, des ´etudes ont montr´ees que le cerveau humain se base aussi sur la couleur lors du processus de la perception. Deux images avec une mˆeme texture mais des couleurs diff´erentes doivent ˆetre caract´ eri-s´ees diff´eremment. Dans cette th`ese, nous nous int´eressons `a la caract´erisation des textures couleur par le biais de mod`eles stochastiques probabilistes dans le domaine transform´e des

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ondelettes. L’int´erˆet vient, d’une part, du fait que la repr´esentation spatio-fr´equentielle des ondelettes est semblable au m´ecanisme de la perception humaine, et d’autre part, du succ`es que rencontre la mod´elisation stochastique dans plusieurs applications comme le d´ebruitage (Pizurica et al. (2002), Kivanc Mihcak et al. (1999), Malfait et Roose (1997), Romberg et al. (1999)), le tatouage (Briassouli et al. (2005)), la segmentation (Kim et Kang (2007), Choi et Baraniuk (2001)) et la recherche d’images par leur contenu (Vas-concelos et Lippman (2000)).

La nature parcimonieuse des tranform´ees en ondelettes se traduit par des sous-bandes dont les histogrammes sont d’une allure leptokurtique, i.e histogramme `a queues lourdes et `a pics prononc´es. Ces derniers sont non-ajustables par le mod`ele normal (Gaussien). C’est pour cette raison que les mod`eles utilis´es dans ce contexte sont de nature non-Gaussienne (ou sur-Gaussienne). Partant de cette observation, nous distinguons entre deux types de mod´elisation. La mod´elisation univari´ee d´edi´ee `a l’´etude des statistiques marginales des sous-bandes d’ondelettes par le biais d’un mod`ele univari´e ad´equat, et la mod´elisation multivari´ee d´edi´ee `a la description des statistiques jointes, i.e les d´ependances entre les coefficients des sous-bandes. Dans les deux cas, des mod`eles sont propos´es afin de s’ajuster au mieux `a la nature des donn´ees.

Pour ´evaluer les performances des mod`eles propos´es dans cette ´etude, nous avons choisi le probl`eme de classification. Ainsi pour pouvoir classifier une image en se basant sur l’ensemble des descripteurs (param`etres du mod`ele), une mesure de similarit´e devra ˆetre d´efinie pour chacun des mod`eles propos´es. Nous notons que les mod`eles propos´es pourront ˆ

etre utilis´es dans n’importe quelle application se basant sur une phase de mod´elisation.

0.2 Contributions et organisation

L’objectif principale de cette ´etude est la proposition de nouveaux mod`eles afin d’am´ e-liorer la pertinence de l’analyse des images, et ce en se basant sur les deux attributs texture et couleur de mani`ere s´epar´ee ou jointe. Dans le premier chapitre nous pr´esentons les diff´erentes approches de caract´erisation `a savoir l’approche structurelle, l’approche statis-tique, l’approche bas´ee sur les mod`eles et l’approche bas´ee sur les transformations. Nous concluons, qu’il est pr´ef´erable que la caract´erisation soit effectu´ee en utilisant des mod`eles

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0.2. CONTRIBUTIONS ET ORGANISATION 3

stochastiques dans l’espace transform´e des ondelettes. Cette approche hybride consid`ere les deux approches par mod´elisation et par transformation. En se basant sur cette conclu-sion, nous pr´esentons dans le deuxi`eme chapitre, la mod´elisation stochastique dans le domaine des ondelettes. Nous discutons les deux cas de mod´elisation univari´ee et multi-vari´ee. Dans la premi`ere les mod`eles utilis´es sont d´edi´es `a la description des statistiques marginales des sous-bandes des composantes de couleur d’une texture. La mod´elisation multivari´ee s’int´eresse `a l’´etude des d´ependances entre les coefficients de ces sous-bandes. Dans les deux cas, nous rappelons diff´erents mod`eles d´ej`a propos´es dans la litt´erature, dans les deux domaines des ondelettes orthogonales discr`etes (DWT, Discret Wavelet Transform) et des ondelettes complexes `a arbres duaux (DTCWT, Dual Tree Complex Wavelt Transform). Les sous-bandes r´esultantes de ces deux transformations sont de na-ture leptokurtique (allure `a queue lourde et `a pic prononc´e). Par cons´equent, le mod`ele utilis´e devra ˆetre non-Gaussien.

Dans le contexte de la mod´elisation univari´ee, nous introduisons, dans le troisi`eme cha-pitre le mod`ele Gamma g´en´eralis´ee (GG) comme premi`ere contribution de cette ´etude. En effet, malgr´e leur ajustement au comportement leptokurtique des coefficients d’onde-lettes, la plupart des mod`eles univari´es propos´es manquent de flexibilit´e, i.e la capacit´e `a mod´eliser diff´erentes formes de densit´es. Ceci est un probl`eme crucial, en sachant la na-ture tr`es diversifi´ee des images dans les bases de donn´ees. Le mod`ele que nous proposons permet plus de flexibilit´e grˆace `a son param`etre de forme additionnel et grˆace aussi `a sa g´en´ericit´e puisqu’il englobe diff´erents mod`eles comme cas sp´eciaux.

Le quatri`eme chapitre s’int´eresse `a la mod´elisation multivari´ee, en consid´erant les d´ e-pendances entre les coefficients d’ondelettes, en cherchant toujours `a garder la flexibilit´e et la g´en´ericit´e de la mod´elisation. Pour ceci, nous introduisons un autre mod`ele que nous appelons Gamma g´en´eralis´ee multivari´ee (MGΓD), comme prolongement du mod`ele GG. Le mod`ele propos´e associe la mod´elisation du comportement marginale (GG) avec la des-cription de la structure de d´ependance en se basant sur la th´eorie des copules. Apr`es la pr´esentation des diff´erentes familles des copules pouvant ˆetre utilis´ees, nous nous basons sur diff´erents tests d’ajustement pour le choix de la copule la plus adapt´ee `a notre struc-ture de d´ependance, `a savoir la d´ependance entre les sous-bandes des composantes couleur

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dans l’espace de repr´esentation RGB. Le mod`ele MGΓD pr´esente l’avantage de consid´erer l’information de d´ependance de mani`ere flexible et g´en´erique. Cependant, malgr´e le fait que l’espace RGB est le plus utilis´e en tant qu’espace d’acquisition de r´ef´erence, les espaces luminance-chrominance pr´esentent plus d’intuitivit´e grˆace `a leur repr´esentation semblable `

a la perception humaine de la couleur. Ces espaces offrent une s´eparabilit´e entre la struc-ture spatiale (composante de luminance) et l’information de pure chrominance. Partant de cette observation, nous proposons dans le cinqui`eme chapitre, une approche multi-mod`eles pour la caract´erisation des textures couleur dans ce genre d’espaces de couleur. Un sous-mod`ele multivari´e de luminance et un sous-mod`ele bivari´e de chrominance sont utilis´es afin de tenir compte de la nature s´eparable de ces deux informations. Les deux sous-mod`eles sont bas´es sur des copules Gaussiennes. Dans ce contexte, nous introduisons une nouvelle mesure de similarit´e sur la vari´et´e des lois `a copules Gaussiennes, `a savoir la distance Rao g´eod´esique. Contrairement `a la divergence de Kullback-leibler, qui est la plus utilis´ee comme m´etrique entre les mod`eles probabilistes, la mesure propos´ee est une vrai distance car elle satisfait les propri´et´es de sym´etrie et de triangularit´e.

0.3 Bases d’images employ ´ees pour les exp ´erimentations

Les exp´erimentations r´ealis´ees dans cette ´etude utiliseront principalement deux bases d’images universelles `a savoir la base Vistex (vistex (1995)) et la base Outex (Ojala et al. (2002a)). De ces deux bases sont construits 4 ensembles parmi les plus utilis´es dans la litt´erature :

– DB1 consid`ere 40 classes de textures couleurs (figure 1). Chaque texture de taille 512 × 512 est divis´ee en 16 imagettes, non chevauch´ees, de taille 128 ×128 ce qui g´en`ere 640 textures couleur. Cet ensemble de donn´ees a ´et´e utilis´e par plusieurs travaux (Do et Vetterli (2002), Verdoolaege et Scheunders (2011), Kwitt et al. (2011))

– DB2 : consid`ere 24 classes de textures couleurs de taille 512 × 512 de la base Vistex (figure 2). Cet ensemble de donn´ees suit le protocole de (Qazi et al. (2010), Permuter et al. (2006)). Chaque texture couleur est divis´ee en 256 imagettes de taille 32 × 32 , g´en´erant ainsi une base de 6144 texture couleur. Cet ensemble ´evalue la robustesse

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0.3. BASES D’IMAGES EMPLOY ´EES POUR LES EXP ´ERIMENTATIONS 5

du processus de caract´erisation dans le cas des structures spatiales tr`es localis´ees (petites imagettes).

– DB3 : consid`ere 54 classes de textures couleur de taille 512 × 512 de la base Vistex (figure 3). Chaque texture couleur est divis´ee en 16 imagettes de taille 128 × 128 (Do et Vetterli (2002)), g´en´erant une base de 864 texture couleur. Cet ensemble est disponible sur le site Outex (Ojala et al. (2002a)) sous le nom de ”Contrib TC 00006”.

– DB4 : consid`ere 68 classes de textures couleur de tailles 746 × 538 de la base Outex (figure 4). Chaque texture couleur est divis´ee en 20 imagettes de taille 128 × 128. La base Outex se montre comme un test difficile pour nos mod`eles puisque dans cette derni`ere il n’est pas facile de distinguer entre la couleur et la texture.

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0.3. BASES D’IMAGES EMPLOY ´EES POUR LES EXP ´ERIMENTATIONS 7

Figure 2 – DB2 : 24 classes de textures couleur de la base Vistex

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Chapitre

1

C

ARACT

´

ERISATION DES TEXTURES COULEUR

Sommaire

1.1 La texture . . . 10 1.2 La couleur . . . 11 1.3 M´ethodes d’analyse des textures couleur . . . 22 1.4 Conclusion . . . 27

L

pr´e cerveau humain se base essentiellement sur la texture et la couleur, pour l’inter-etation du message visuel lors de la perception d’une image. La caract´erisation des textures couleur se pr´esente alors comme ´etant primordiale dans plusieurs domaines de reconnaissance de formes et de vision par ordinateur. Nous pr´esentons, dans ce cha-pitre, ces deux attributs ainsi que les principales approches d’analyse utilis´ees dans la litt´erature.

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1.1 La texture

D’apr`es Gagalowicz (Gagalowicz (1983)), la texture est une structure spatiale consti-tu´ee de l’organisation de primitives ayant chacune un aspect al´eatoire. En se basant sur l’´etude de Gagalowicz, Unser (Unser (1984)) a d´efinit la texture comme une r´egion d’une image pour laquelle il est possible de d´efinir une fenˆetre de dimensions minimales, telle qu’une observation au travers de celle-ci se traduit par une impression visuelle identique pour toutes les translations possibles de cette fenˆetre `a l’int´erieur de la r´egion consid´er´ee. La texture a dans ce cas certaines propri´et´es spatiales homog`enes et invariantes par trans-lation. Selon Haralick (Haralick (1979)), une texture est compos´ee de deux dimensions. La premi`ere concerne la description des ´el´ements qui forment la texture, et la deuxi`eme d´efinit les interactions entres ces primitives. Germain (Germain (1997)) a ´etendu cette d´efinition d’une mani`ere plus concise, en consid´erant que la texture est d´efinit par une combinaison entre l’agencement spatial et les statistiques de la population des objets qui constituent la texture. La notion de l’´echelle d’observation a ´et´e ensuite ajout´ee `a la d´efinition de la texture. Une texture, d´efinie `a une ´echelle donn´ee n, est une r`egle d’arrangement spatial des niveaux de gris des pixels qui, appliqu´ee `a une r´egion R de taille sup´erieure `a l’´echelle n, se traduit par l’obtention de r´esultats identiques lors de la r´ealisation d’une exp´erience (visuelle ou math´ematique) limit´ee `a n’importe quelle fenˆetre de taille n incluse dans la r´egion R.

Lors du processus de caract´erisation, nous pouvons distinguer entre deux types de tex-tures, les textures d´eterministes et les textures stochastiques :

1.1.1 Les textures d ´eterministes

Dans ce cas, la r´egion textur´ee est constitu´ee par la r´ep´etition d’un motif de base suivant un r´eseau bidimensionnel. Ce dernier est caract´eris´e par sa direction et sa p´eriode. La texture pourra alors, ˆetre compl`etement d´ecrite par la description du motif de base et par les dimensions et orientations du r´eseau. Cependant, cette description n’est conve-nable que pour des textures parfaitement r´eguli`eres comme le cas d’un mur de briques, cas rarement ´etudi´e dans la r´ealit´e. Il est ´evident que les textures naturelles pr´esentent

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1.2. LA COULEUR 11

beaucoup plus d’irr´egularit´e dans la disposition g´eom´etrique des motifs.

Figure 1.1 – Exemples de textures d´eterministes

1.1.2 Les textures stochastiques

A l’inverse des textures d´eterministes, les textures stochastiques sont constitu´ees par un arrangement al´eatoire de plusieurs motifs. Ces derniers ne sont d´efinis que par les propri´et´es statistiques de la population `a laquelle ils appartiennent. En plus, la r´epartition spatiale de ces motifs suit une grille irr´eguli`ere, ce qui rend la d´efinition de la texture totalement stochastique. Dans ce cas, les caract´eristiques de la texture seront les propri´et´es

Figure 1.2 – Exemples de textures stochastiques.

statistiques des niveaux de gris de ses pixels ou les param`etres du mod`ele stochastique `a partir duquel elle est r´ealis´ee.

1.2 La couleur

La couleur peut ˆetre d´efinie comme la propri´et´e perceptuelle correspondante `a ce que les humains appellent les cat´egories rouge, jaune, verte, bleue, etc, ... . Elle correspond `a l’interpr´etation c´er´ebrale du spectre visible incident `a l’oeil. La couleur est alors fortement

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Source lumineuse Lumière émise Lumière réfléchie Mécanisme visuel Objet observé

Figure 1.3 – Processus de formation de la couleur.

li´ee `a la lumi`ere, l’objet per¸cu et le m´ecanisme visuel. La figure 1.3 montre le processus de formation du stimulus de couleur d’un objet. L’´emission de la lumi`ere, premi`ere ´etape du processus, est ind´ependante de l’objet observ´e. La lumi`ere peut ˆetre ´emise par une source lumineuse naturelle (soleil) ou artificielle (lampe). Cette source est caract´eris´ee par sa r´epartition spectrale d’´energie relative S(λ), telle que λ est la longueur d’onde. Vient apr`es l’objet per¸cu. Ce dernier est caract´eris´e par sa reflectance spectrale β(λ). Le stimulus de couleur form´e est alors, la partie de la lumi`ere ´emise par la source et non absorb´ee par l’objet ; i.e la lumi`ere r´efl´echie par l’objet. Le stimulus de couleur form´e s’exprime par la relation :

C(λ) = β(λ) × S(λ) (1.1)

Ce stimulus atteint, ensuit, l’oeil, se focalisant plus sp´ecifiquement sur la r´etine. cette der-ni`ere est ´equip´ee de photor´ec´epteurs appel´es cˆones, responsables de la perception d’une couleur `a condition que l’intensit´e de la lumi`ere ´emise soit suffisante. La r´etine comporte trois types de cˆones distingu´es par leurs sensibilit´es `a la longueur d’onde de la lumin`ere incidente. Le premier type est sensible `a la longueur d’onde 570 nm (nomm´e L pour

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Long-1.2. LA COULEUR 13

wavelength), le deuxi`eme `a 540 nm (nomm´e M pour Medium-wavelength) et le troisi`eme `a 440 nm (nomm´e S pour Short-wavelength). Enfin, les cˆones traduisent l’´energie lumineuse incidente en un signal ´electro-chimique compr´ehensible et interpr´etable par le cerveau. Il s’av`ere alors que pour l’ˆetre humain, la perception de la couleur se porte sur deux as-pects, un aspect physique (relation lumi`ere-oeil) et un aspect psychologique (relation oeil-cerveau). L’aspect physique de la couleur est caract´eris´e par la nature tri-dimensionnelle issue de l’existence de trois types de cˆones, responsable de percevoir la lumi`ere incidente `

a l’oeil. Ceci a donn´e lieu `a la th´eorie trichromatique appel´ee aussi trivariance visuelle. Cette th´eorie montre que la quasi-totalit´e des couleurs sont reproduites `a partir de trois couleurs (C1, C2 et C3) appel´ees primaires.

C = αC1 + βC2+ λC3 (1.2)

Les primaires doivent ˆetre les plus proches des zones de sensibilit´e des trois cˆones, et chacune d’elles ne devra ˆetre reproduite par un m´elange des deux autres.

L’aspect psychologique est plutˆot en relation avec la mani`ere avec laquelle le cerveau interpr`ete le message fourni par l’oeil. Cette interpr´etation peut ˆetre, ou non, uniforme avec la th´eorie trichromatique. Pour cela la couleur a ´et´e repr´esent´ee utilisant plusieurs espaces ; chacun refl`ete une mani`ere d’interpr´eter le stimulus de couleur. Nous distinguons entre deux grandes familles d’espaces couleur :

– les espaces de r´ef´erences,

– les espaces luminance-chrominance.

1.2.1 Les espaces de r ´ef ´erences

L’espace RGB : L’espace RGB (Red, Green , Blue) ou RVB (Rouge, Vert, Bleu) se base essentiellement sur le caract`ere physique de la perception humaine de la couleur et donc sur la th´eorie trichromatique d´ej`a cit´ee pr´ec´edemment. En effet, les exp´erimentations montrent que la partie du spectre de lumi`ere qui stimule le cˆone L(λ = 700nm) correspond au rouge, elle correspond au vert pour le cˆone M et au bleu pour le cˆone S.

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Figure 1.4 – Fonctions colorim´etriques r(λ), g(λ) et b(λ).

rouge, verte et bleue. La couleur s’exprime alors, par un vecteur de coordonn´ees (R,G,B) tel que :

C = αR + βG + λB (1.3)

Les quantit´es de chacune des primaires n´ecessaires pour repr´esenter un stimulus de couleur de longueur d’onde λ, sont d´efinies par les fonctions colorim´etriques r(λ), g(λ) et b(λ) (figure 1.4). La repr´esentation de la couleur sur cet espace est de nature cubique (figure 1.5). Le sommet O (coordonn´ees (0,0,0)) correspond au noir, le point de coordonn´ees (1,1,1) correspond au blanc, et la droite passant par les points noir et blanc est l’axe achromatique qui repr´esente les nuances de gris. Quand la couleur est repr´esent´ee sur l’espace RGB, la luminance est d´efinie par la somme des composantes primaires :

L = R + G + B (1.4)

A partir de l`a, nous d´eduisons que mˆeme avec des composantes primaires diff´erentes, nous pourrons avoir la mˆeme luminance. L’espace RGB n’est pas robuste fasse aux changements

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1.2. LA COULEUR 15

Figure 1.5 – Repr´esentation cubique de la couleur dans l’espace RGB.

des conditions d’´eclairage. Consid´erons par exemple deux images repr´esentant un mˆeme objet avec la mˆeme source de lumi`ere mais avec des intensit´es d’´eclairage diff´erentes. Dans l’espace RGB, cet objet sera repr´esent´e par des composantes trichromatiques diff´erentes `

a cause de la diff´erence de leur luminance.

Un autre inconv´enient de l’espace RGB, est la partie n´egative de la courbe r(λ). Ceci montre que toutes les couleurs ne peuvent pas ˆetre cr´e´ees en se basant sur les composantes RGB, puisque la synth`ese additive ne permet pas qu’une composante soit n´egative. La couleur pourpre par exemple introduira des composantes n´egatives.

L’espace rgb Afin de palier aux probl`emes de la d´ependance entre la luminance et les composantes trichromatiques, il faut d´efinir de nouvelles composantes primaires, normali-s´ees cette fois en divisant chaque composante primaire de l’espace RGB par la luminance qui est repr´esent´ee par la somme des trois :

r = R

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g = G R + G + B

b = B

R + G + B

Les composantes normalis´ees sont moins sensibles aux variations des illuminants et aux degr´es de r´eflectance des objets observ´es.

L’espace XYZ : XYZ est un espace cr´ee par la CIE (Commission International de l’Eclai-rage) suite aux exp´eriences de Wright et Guild (Guild (1932), Wright (2002)). L’espace XYZ vient pour r´esoudre le probl`eme des composantes n´egatives de l’espace RGB. Les nouvelles fonctions colorim´etriques x(λ), y(λ) et z(λ) sont obtenues par transformation lin´eaire de r(λ), g(λ) et b(λ) :          x(λ) = 2.7688r(λ) + 1.7515g(λ) + 1.1301b(λ) y(λ) = 1.000r(λ) + 4.5907g(λ) + 0.0601b(λ) z(λ) = 0.001r(λ) + 0.0565g(λ) + 5.5942b(λ)

La figure 1.6 montre que les fonctions colorim´etriques sont toutes positives dans l’espace XYZ.

1.2.2 Les espaces luminance-chrominance

L’aspect physique de la vision a men´e a l’´elaboration des espaces de primaires en se basant sur la th´eorie trichromatique. Cependant, cette th´eorie n’est pas en uniformit´e avec l’aspect psychologique de la perception humaine. Si l’œil per¸coit la couleur via trois cˆones, il transmet le message visuel au cerveau qui lui ne se base pas sur la th´eorie trichromatique pour l’interpr´eter. En effet, une nouvelle repr´esentation autre que la repr´esentation cu-bique, doit ˆetre mise en oeuvre pour que la formation du stimulus de couleur soit faite de la mˆeme mani`ere que le syst`eme visuel humain. De plus, l’inconv´enient avec les espace de r´ e-f´erence r´eside aussi dans la non uniformit´e de la distance entre deux couleurs repr´esent´ees dans un espace de r´ef´erence quelconque, avec la distance que percevra un observateur hu-main entre les mˆemes couleurs. Cela m`ene `a mettre en œuvre deux sous familles d’espaces

(39)

1.2. LA COULEUR 17

Figure 1.6 – Fonctions colorim´etriques x(λ), y(λ) et z(λ)

luminance-chrominance. La premi`ere (espaces perceptuellement uniformes) est d´edi´ee `a r´esoudre le probl`eme de la non uniformit´e de la distance entre les couleurs, et la deuxi`eme (espaces perceptuels) est d´edi´ee `a imiter l’interpr´etation du cerveau humain du message visuel.

1.2.2.1 Les espaces perceptuellement uniformes

MacAdam (MacAdam (1942)) a ´et´e le premier `a montrer, exp´erimentalement, la non uniformit´e des espaces de r´ef´erence avec le system visuel humain en terme de distance colorim´etrique. L’exp´erience des ellipses de MacAdam consiste `a consid´erer un ensemble de points du diagramme de chromacit´e sur l’espace XYZ (figure 1.7), puis de construire le placement des points qui correspondent aux couleurs similaires `a chaque point (points `a l’int´erieur de l’ellipse) selon l’observateur humain. Ainsi, le contour de l’ellipse correspond `

a la petite diff´erence per¸cue par l’œil humain entre les deux couleurs. Nous remarquons une grande diff´erence entre les tailles et les orientations des ellipses. Ceci veut dire que la distance diff`ere selon l’endroit des points sur l’espace XYZ. Sur un espace perceptuellement uniforme, les ellipses de MacAdam devront se transformer en cercles. Ceci est acquis en

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Figure 1.7 – Diagramme de chromacit´e de la CIE.

utilisant des transformations non-lin´eaires des composantes primaires XYZ.

L’espace u∗v∗w∗ L’espace u∗v∗w∗ est le premier espace perceptuellement uniforme, mis au point par la CIE en 1964, en se basant sur le diagramme de MacAdam. La composante w∗ porte l’information de clart´e qui apr`es fera intervenir la luminance, et les composantes u∗ et v∗ portent l’information de chrominance.

         u∗ = 4X (X+15Y +3Z) v∗ = (X+15Y +3Z9X w∗ = 116(Y Yn) − 16

(Xn, Yn, Zn) sont les coordonn´ees du blanc de r´ef´erence.

L’espace L∗uv: Fond´e sur l’espace uvw, l’espace Luv(1976) vient pour donner

plus d’uniformit´e que son ant´ec´edent. Les composantes de clart´e et de chrominance sont d´efinies par :

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1.2. LA COULEUR 19          L∗ = 116(YY n) − 16 u∗ = 13L∗(u∗− u∗ n) v∗ = 13L∗(v∗− v∗ n)

u∗n, v∗n et Yn se r´ef´erent au blanc de r´ef´erence.

L’espace L∗ab: Cr´ee en 1976 par la CIE, cet espace a ´et´e une vrai r´evolution dans le

domaine de la repr´esentation de la couleur. Il est actuellement un standard de r´ef´erence dans plusieurs applications de traitement d’images tel que Photoshop. L’espace L∗a∗b∗ (fi-gure 1.8) est uniforme avec la perception humaine grˆace aux transformations non-lin´eaires de ces composantes `a partir des composantes de l’espace XYZ :

         L∗ = 116(YY n) − 16 a∗ = 500[f (XX n) − f ( Y Yn)] b∗ = 500[f (YY n) − f ( Z Zn)]

(Xn, Yn, Zn) repr´esentent les coordonn´ees du blanc de r´ef´erence. Et la fonction f est d´efinie

par : f (x) :    x13 si x > 0.008856 7.787x +11616 sinon

1.2.2.2 Les espaces perceptuels

Les espaces perceptuels se focalisent sur l’aspect psychologique de la perception hu-maine. Ils ont pour objectif d’imiter l’interpr´etation du stimulus de couleur par le cerveau humain. Ce dernier ne per¸coit pas la couleur comme ´etant une addition ou une soustrac-tion d’un ensemble de couleurs primaires, mais il la per¸coit en se basant sur trois attributs `

a savoir :

– La teinte (Hue en anglais) : Notion de ”rouge”, ”vert”, ”bleu”, ”orange”, ... . Elle correspond `a la longueur d’onde dominante du stimulus de couleur.

– La luminosit´e : Notion de clair ou fonc´e. Elle correspond `a l’intensit´e du stimulus de couleur.

– La saturation : Notion qui permet de mesurer le niveau de coloration d’une teinte, ind´ependamment de la luminosit´e.

(42)

Figure 1.8 – Espace couleur L∗a∗b∗.

La notion de subjectivit´e de la couleur est plus garantit en utilisant cette repr´esentation. La subjectivit´e de la couleur qui veut dire que l’interpr´etation de la couleur d´epend de la fa¸con dont l’ˆetre humain apprend les couleurs, et donc, cette derni`ere est diff´erente d’un individu `a l’autre. Il est donc difficile de donner un aspect universel `a la d´efinition de la couleur. Mais comme d´ej`a introduit par Maxwell (Maxwell (1860)), la couleur peut ˆetre d´efinie de mani`ere subjective et intuitive `a l’aide des trois attributs d´ej`a cit´es.

L’espace HSV Diff´erents espaces perceptuels existent, tel que HSL (Hue, Saturation, Lightness), HSB (Hue, Saturation, Brightness) ou HSV (Hue, Saturation, Value). Nous pr´esentons juste l’espace HSV du fait qu’il y a une forte ressemblance entre les trois. HSV diff´ere du RGB par sa repr´esentation cylindrique est non cubique des couleurs (fi-gures 1.9 et 1.10). La teinte (Hue) est la forme pure de la couleur. Elle est repr´esent´ee sur le cercle chromatique (figures 1.9). Pour cela elle est consid´er´ee comme une compo-sante angulaire (circulaire). La saturation et la luminosit´e (Value) sont deux composantes lin´eaires qui repr´esentent respectivement, le niveau de coloration de la teinte repr´ esen-t´ee par l’´eloignement de la couleur de l’axe achromatique, et l’intensit´e lumineuse valant

(43)

1.2. LA COULEUR 21

z´ero pour le noir et allant jusqu’`a une valeur maximale d´ependant de la clart´e que peut atteindre une couleur donn´ee.

Figure 1.9 – Espace couleur HSV.

(44)

Les composantes H, S et V sont obtenues `a partir des composantes primaires R, G et B comme suit :          H = arctan √ 3(G−B) 2R−G−B  S = max(R, G, B)

V = max(R,G,B)−min(R,G,B)max(R,G,B) si max(R, G, B) 6= 0 sinon V = 0

1.3 M ´ethodes d’analyse des textures couleur

Pour un syst`eme automatique, caract´eriser une image revient `a en extraire un en-semble de param`etres assez pertinents pour la repr´esenter, et la discriminer par rapport aux images diff´erentes. Pour ce faire, les syst`emes de vision par ordinateur ou de recon-naissance de formes, s’inspirent de la perception humaine qui se base essentiellement sur les attributs texture et couleur. Ces deux attributs sont caract´eris´es selon deux grandes familles de m´ethodes (M¨aenp¨a¨a et Pietik¨ainen (2004)) :

– Les m´ethodes qui traitent la texture et la couleur s´epar´ement. Ces m´ethodes consi-d`erent que la structure spatiale de l’image et sa couleur sont ind´ependantes (Kato et Pong (2006), Permuter et al. (2006)).

– Les m´ethodes qui consid`erent la texture et la couleur de mani`ere jointe. Ces m´ e-thodes proposent souvent des versions multi-canal des m´ethodes de caract´erisation de la texture (Paschos (1998)).

Dans les deux cas, la caract´erisation des textures couleur repose sur des extensions des approches de caract´erisation des textures, qui se divisent en quatre cat´egories (Materka et al. (1998)) :

– L’approche structurelle – L’approche statistique

– L’approche bas´ee sur les mod`eles

– L’approche bas´ee sur les transformations

Il est `a noter que les descriptions de ces quatre approches ne sont pas toujours parfaitement distinctes, et qu’une m´ethode consid´er´ee peut appartenir `a plus d’une de ces cat´egories.

(45)

1.3. M ´ETHODES D’ANALYSE DES TEXTURES COULEUR 23

1.3.1 Approche structurelle

Les m´ethodes structurelles de caract´erisation (Haralick (1979), Levine et Levine (1985)) repr´esentent la texture par ses primitives (motifs de base) appel´ees ”microtextures” et par l’agencement (hi´erarchie spatiale) de ces primitives. La texture est alors d´efinit suivant deux ´etapes. La premi`ere est l’identification des primitives, et la deuxi`eme est la d´efinition de la r`egle de positionnement, autrement dit la probabilit´e que chacune des primitives soit positionn´ee en un lieu donn´e. La morphologie math´ematique est consid´er´ee comme un ou-til tr`es puissant pour l’analyse des textures par approche structurelle (Serra (1982) , Chen et Dougherty (1994)). L’inconv´enient de cette approche est qu’elle n’est efficace que dans le cas des textures fortement structur´ees. Quand les motifs de base ne sont pas tr`es dis-cernables, comme dans le cas des textures naturelles, les m´ethodes structurelles peuvent mener `a de fausses analyses de la texture ´etudi´ee. Toutefois, l’avantage de cette approche est qu’elle est plus appropri´ee aux applications de synth`ese d’images, en se basant sur la description hi´erarchique des structures des textures. Afin d’inclure la couleur, des travaux tels que Chen et al. (2005) et Ershad (2011), tentent de d´ecrire les primitives locales de chaque canal couleur au lieu de le faire uniquement pour la composante `a niveaux de gris.

1.3.2 Approche statistique

Cette approche exploite les statistiques de diff´erents ordres pour repr´esenter la tex-ture. Cette derni`ere est consid´er´ee comme ´etant la r´ealisation d’un processus stochastique stationnaire et est d´efinie `a partir de la distribution des niveaux de gris de ces pixels. Cette approche pr´esente une grande uniformit´e avec le syst`eme visuel humain, qui `a son tour arrive `a reconnaitre la texture dans une image `a partir des statistiques d’ordre un ou deux (Julesz (1975), Victor (1994)). Contrairement `a l’approche structurelle, cette approche est plus adapt´ee `a des fins de classification que de synth`ese.

Les m´ethodes statistiques repr´esentent la texture par un ensemble de param`etres (carac-t´eristiques spatiales) extraits en se basant sur une multitude de techniques :

– La technique des matrices de co-occurrence (Grey Level Co-occurrence Matrices : GLCM) (Haralick et al. (1973))

(46)

– La technique utilisant les filtres de Laws (Laws (1980))

– La technique des matrices de longueur de plages (Galloway (1975))

– La technique LBP (Local Binary Pattern) (M¨aenp¨a¨a et Pietik¨ainen (2005), Ojala et al. (2002b))

– La technique bas´ee sur l’histogramme (Amadasun et King (1989))

Les descripteurs statistiques peuvent ˆetre bas´es sur la relation entre l’intensit´e et/ou la couleur des pixels et la distribution de ces derniers (L´opez et al. (2008)). Certains descripteurs statistiques sont mˆeme plus d´edi´es `a la caract´erisation de la couleur que de la texture, comme l’histogramme qui ne caract´erise pas efficacement la structure spatiale de l’image, puisque ce dernier ne donne qu’une estimation de la distribution des pixels. Cependant, il repr´esente un bon descripteur pour d´ecrire la pure couleur de la texture. En se basant sur l’histogramme, la texture peut ˆetre d´ecrite par la distribution des couleurs de ses pixels (M¨aenp¨a¨a et Pietik¨ainen (2004), Pietikainen et al. (2002), Vandenbroucke et al. (2003)). La caract´erisation se basant sur les matrices de co-occurence a ´et´e aussi ´

etendue au cas de la couleur dans plusieurs domaines (Palm (2004), Burks et al. (2000), Arvis et al. (2011)).

1.3.3 Approche par mod ´elisation

Dans cette approche, la texture est consid´er´ee ˆetre une variable al´eatoire (VA) issue de la r´ealisation d’un processus stochastique al´eatoire. Un mod`ele math´ematique le plus ad´ e-quat est ainsi choisi pour repr´esenter la distribution de la variable al´eatoire en question. Les param`etres estim´es du mod`ele sont ensuite utilis´es comme descripteur de la texture. Cette approche traite plus en d´etail l’aspect anarchique des distributions des motifs dans les textures irr´eguli`eres (naturelles). Parmi les diff´erents mod`eles propos´es dans la litt´ e-rature (Cross et Jain (1983), Pentland (1984), Chellappa et Chatterjee (1985), Derin et Elliott (1987), Strzelecki et Materka (1997)), nous citons :

– Les champs al´eatoires de Markov :

Ils consid`erent la texture d’une image comme une r´ealisation d’un champ al´eatoire mod´elisant les interactions locales au voisinage d’un pixel selon une loi de distri-bution de probabilit´e donn´ee. Cette derni`ere est souvent de forme exponentielle.

(47)

1.3. M ´ETHODES D’ANALYSE DES TEXTURES COULEUR 25

Un des int´erˆets majeurs du champ de Markov est sa capacit´e `a fournir un mo-d`ele math´ematique simple qui tient compte, uniquement, des interactions locales au voisinage d’un pixel. D’autre part, le th´eor`eme de Hmmersley-Clifford (Geman et Geman (1984)) permet de simplifier l’´ecriture des probabilit´es conditionnelles et faciliter la d´etermination des param`etres du mod`ele.

– Les mod`eles de pr´ediction lin´eaire 2D :

L’id´ee de base des mod`eles de pr´ediction lin´eaire deux dimensionnels (2D) est que la valeur du niveau de gris de chaque pixel est consid´er´ee comme une combinai-son lin´eaire de celles des pixels voisins. Diff´erentes mod´elisations lin´eaires peuvent ˆ

etre employ´ees (Jain (1989)). Parmi celles-ci, on trouve le mod`ele ”Auto- Regres-sive”(AR) (Cariou et Chehdi (2008), Randen et Husoy (1999)) dont le principe est bas´e sur la mesure de la d´ependance lin´eaire d’un point de texture par rapport `a ses voisins (McCormick et Jayaramamurthy (1974)). Les coefficients de la combinaison lin´eaire permettent au mod`ele AR de caract´eriser la texture. Pour d´eterminer les coefficients du mod`ele, il existe un grand nombre d’algorithmes, parmi lesquels on peut citer l’auto-corr´elation (algorithme de Yule-Walker), la covariance modifi´ee, la corr´elation partielle (algorithme de Burg Collomb (2010), Burg (1967)) et le maximum de vraisemblance.

– Les mod`eles stochastiques probabilistes :

Dans ce cas, nous supposons que la donn´ee observ´ee (pixels de la texture) est g´en´er´ee `a partir d’un mod`ele math´ematique P, consid´er´e comme une collection de fonctions de densit´e de probabilit´e (ou ”distribution” tout simplement) responsables de g´en´erer cette donn´ee. Formellement, le mod`ele est d´efini par la paire (X, P), avec X l’ensemble observ´e et P l’ensemble des distributions plausibles.

Le mod`ele P est dit param´etrique s’il est d´ecrit ainsi : P = {Pθ : θ ∈ Θ}, avec θ un

param`etre, et Θ la r´egion des param`etres possibles. Si nous supposons par exemple que la donn´ee provient d’une distribution gaussienne, alors nous consid´erons un mod`ele gaussien tel que :

P = {P (x; µ, σ) = √1

2πσexp{− 1

2σ2(x − µ)

(48)

1.3.4 Approche par transformation

L’approche par transformation consiste `a caract´eriser la texture dans un domaine autre que le domaine spatial. Le domaine spectral (fr´equentiel) permet une caract´erisation moins sensible au bruit, et dans certains cas il permet aussi une description sur diff´erentes ´

echelles de la texture ´etudi´ee. La m´ethode la plus classique pour passer du domaine spatial au domaine spectral est la transform´ee de Fourier. Cependant, celle-ci ne permet pas une ´etude locale de l’image trait´ee. Une solution est la transform´ee de Fourier `a fenˆetre glissante qui consiste `a d´eplacer une fenˆetre le long de l’image (dans son domaine spatial), puis `a effectuer une transform´ee de Fourier en chaque point dans les limites de cette fenˆetre. Cette transformation en domaine spatio-fr´equentiel est avantageuse, mais souffre d’une limitation importante du fait qu’une seule fenˆetre de taille fixe est utilis´ee pour toutes les fr´equences, la r´esolution de l’analyse est la mˆeme en tout point de l’image (Bow (2002)). Utiliser une ´echelle fixe ne permet pas de tenir compte des variations locales au tour de chaque pixel de l’image en fonction de la r´esolution. Une alternative serai d’opter pour une transform´ee en ondelettes. Le principe de la transform´ee en ondelettes d’une image consiste `a d´ecomposer cette derni`ere en plusieurs niveaux de r´esolutions. Ceci est acquis en utilisant une base de fonctions obtenues par translation et dilatation d’une fonction de base (ondelette m`ere) ψ(x) d´efinie par :

ψa,b(x) = 1 √ aψ( x − b a ); (a, b) ∈ < 2 et a > 0 (1.7)

Le param`etre a, appel´e facteur d’´echelle, est relatif `a la dilatation et permet de caract´eriser la fonction ondelette ψa,b en fr´equence. Le param`etre b est relatif `a la translation, et

per-met de positionner l’ondelette dilat´ee `a diff´erentes positions. La transform´ee en ondelette est ad´equate pour le traitement des images contenant des d´etails d´ecisifs pour la carac-t´erisation mais qui sont en mˆeme temps difficilement repr´esentables par des fonctions. Ces d´etails peuvent ˆetre r´ev´el´es par translations et dilatations de diff´erentes versions de l’ondelette m`ere Bow (2002).

Quand il s’agit des textures couleurs, la transformation est appliqu´ee sur chaque compo-sante couleur (Permuter et al. (2006), Drimbarean et Whelan (2001)). Plus sp´ecifiquement,

(49)

1.4. CONCLUSION 27

dans Hiremath et al. (2006), les auteurs se sont int´eress´es `a ´etudier les caract´eristiques ba-s´ees sur la transform´ee en ondelettes des textures couleur dans le domaine de la recherche d’images par le contenu (CBIR, Content Based Image Retrieval).

1.4 Conclusion

La texture et la couleur sont les deux attributs les plus discriminants dans une image. C’est pour cela que plusieurs travaux se sont int´eress´es `a l’´etude s´epar´ee et jointe de ces deux attributs et ceci selon quatre approches, structurelle, statistique, par transformation et par mod´elisation. Mais malgr´e cette cat´egorisation, les fronti`eres entre ces approches ne sont pas parfaitement visibles, car une m´ethode pourra se situer parmi plusieurs de ces approches. Le domaine des ondelettes offre une repr´esentation multi-´echelle en uni-formit´e avec le syst`eme visuel humain, et les mod`eles stochastiques sont connus par leur pertinence dans l’´etude de plusieurs ph´enom`enes physiques puisque la plupart de ces ph´ e-nom`enes sont souvent formul´es comme des probl`emes d’inf´erence statistique. `A partir de ces observations, dans la suite de cette ´etude, nous nous basons sur une approche hybride bas´ee sur la caract´erisation des textures couleur par des mod`eles stochastiques proba-bilistes dans le domaine transform´e des ondelettes. Notre objectif est la proposition de nouveaux mod`eles pour d´ecrire au mieux les textures couleur, et ce en tenant compte de la nature de l’espace couleur sur lequel ces derni`eres sont repr´esent´ees.

Avant de pr´esenter nos contributions (chapitres 3, 4 et 5), le chapitre suivant d´ecrit la caract´erisation des textures couleur par des mod`eles stochastiques dans le domaine des ondelettes.

(50)
(51)

Chapitre

2

M

OD

´

ELISATION STOCHASTIQUE DANS LE DOMAINE DES ONDELETTES

Sommaire

2.1 Le domaine des ondelettes . . . 30 2.2 Processus de mod´elisation . . . 33 2.3 Mod`eles univari´es . . . 41 2.4 Mod`eles multivari´es . . . 48 2.5 Conclusion . . . 59

P

t´artant des conclusions tir´erisation des textures couleur dans le domaine des ondelettes et ce par des mod`ees du chapitre pr´ec´edent, nous nous int´eressons `a la carac-eles stochastiques probabilistes. Apr`es avoir choisi la transform´ee en ondelettes ad´equate, le processus de mod´elisation consiste alors en une phase d’extraction des caract´eristiques (mod`ele) et une phase de choix d’une mesure de similarit´e entre ces caract´eristiques. Dans un premier temps, nous pr´esentons le domaine transform´e des ondelettes. Nous d´etaillons ensuite les deux phases du processus de mod´elisation. Enfin, nous distinguons entre la mod´elisation univari´ee et la mod´elisation multivari´ee. Dans la premi`ere, des mod`eles uni-vari´es sont utilis´es pour d´ecrire les statistiques marginales des sous-bandes d’ondelettes, tandis que dans la deuxi`eme, des mod`eles multivari´es caract´erisent les d´ependances entre les coefficients de ces sous-bandes.

(52)

2.1 Le domaine des ondelettes

Parmi les diff´erentes transform´ees en ondelettes, la transform´ee en ondelettes discr`ete (DWT) trouve des applications dans plusieurs domaines, tels que l’analyse des signaux, la compression d’images, le traitement du son et la g´eologie. La DWT retourne 4 sous-bandes de fr´equence dans chaque ´echelle de d´ecomposition. Une sous-bande d’approximation et 3 sous-bandes de d´etails (Figure 2.1). Grˆace `a cette repr´esentation, la DWT permet de mon-trer, `a la fois, les grandes variations et les d´etails de l’image analys´ee. Cette repr´esentation est aussi tr`es proche de la mani`ere dont le syst`eme visuel humain traite l’information de l’image, chose qui permet plus de pr´ecision dans la phase de mod´elisation.

La DWT permet aussi une ´etude temps-fr´equence appel´e aussi localit´e. En effet, l’ana-lyse de Fourier permet de connaˆıtre les diff´erentes fr´equences excit´ees dans un signal, c’est-`a-dire son spectre, mais ne permet pas de savoir `a quels instants ces fr´equences ont ´

et´e ´emises. Cette analyse donne une information globale et non locale, car les fonctions d’analyse utilis´ees sont des sinuso¨ıdes qui oscillent ind´efiniment sans s’amortir.

Figure 2.1 – D´ecomposition selon la transform´ee DWT.

Cette perte de localit´e fait que l’analyse de Fourier ne permet pas l’´etude des signaux dont la fr´equence varie dans le temps. De tels signaux n´ecessitent la mise en place d’une analyse temps-fr´equence qui permettra une localisation des p´eriodicit´es dans le temps et indiquera donc si la p´eriode varie d’une fa¸con continue, si elle disparaˆıt puis r´eapparaˆıt par

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