• Aucun résultat trouvé

cessaire dans chaque cas de creer de nouveaux centres de formation (est-ce que ceux qui existent peuvent etre developpes ?) Dans quelle mesure est-ce

que le groupement des stagiaires de differents services est possible, en

economisant sur les immeubles, le personnel et les services de base (comme

par exemple I1agriculture, la sante animale, la foresterie, l'^conomie me-nagere) ?

101. Quel role les facultes dfagriculture dans les universites, ainsi que leurs departements de 1!enseignement et de la vulgarisation agricoles, jouent dans un tol programme ? Est-ce qu*ils ont les possibilites phy siques et le personnel necessaire pour entreprendre une partie de la for mation interme"diaire ? Pourraient-ils aider, associes aux employeurs, aux etudes a.mi-temps et en service, aux cours de rafraichissement, qui sont indispensables au developpement et a. lfavancement du personnel a tous les niveaux ? Quel role 1 Industrie de 1!agriculture elle-meme joue—t-elle dans le programme total de formation ?

102. Le bssoin d'i?n programme total, d'un effort total : Les questions qui precedent peuvent etre posees dans le cadre d'une strategie de la main-d'oeuvre. On ne saurait y repondre que pour et dans chaque pays, indivi-duellement. L!objectif doit etre un programme total de formation, a la fois officiel et continu, utilisant le plus completement les ressources existantes avant d'en creer de nouvelles, ayant le maximum de flexibilite pour faire face aux demandes nouvelles et qui evoluent, integre etroitement

au developpement d1ensemble du pays*

E/CU.14/WPJ5/24

Page 40 '

'-103, Niveau- de l'miveraitg : L»expansion des facultls universitaires pour faire face, a ^augmentation de la demande prevue ne doit pas sVope-"

rer aux depens dc la qualiteo ...Ceci entrainera la

replanification.pro-fessionnel.le de be.aucoup.d'.etudes, une competence bien supSrieure, dans

^**^t&pdes^p5dc.gogiques, une utilisation -plus eclairee. des pratiques'". ; ■".

agricoles a'neliorees ei; des pussibilite"s d1 etude sur le. terrain., une re

vision .complete du>ontenu par matieres. . Ces changements d1 accent, et de me"thode, en vue do praduire'; le type de gradue" reclame par le develpppement -.,:

national nVimpliquerrt; ^uouno reduption des norraes universitaires.

104* Etant donne les frais elevec dTinvestissement que represenie chaque

place, .d^etudiant,, particulierement dens les raatieres.a.base scientifique

comm^ I1 agriculture, il faodrt; u^iliser au maximum toutes les salles, de. , conferences el do lab.oratoirec. Ava.it. d'en ajouter, de nouvelles, onL

etu-diera le temps d!utilisaticn rt'^lle des facilites existantes. Les possi-bilit^.s de^ "aysteities par roulemeuts" pour aboutir a, I1 utilisation maximum.,

devraient etre explores's denrj tcutss les institutions de formation,

105* Le deficit le plus import^-!; a cs nivoau de la, main-d'oeuvre est dans

le domaine du. personnel df.ense:gja3ment/r,echerohe de haute qualite. II s'agit ,1a dfun" personnel'clfi danc Is programme tout entier de la main- ■ d^oeuyre, car l?e,nelioration de la qualite des gradues a tous les niveaux

depend a la Icngao de celle.du personnel ens.eignant. Pour obtenir ce der

nier,,?.! faut dava^ago e-c de. rr.cilleures- possibilitss ouvert.es, au; travail de larecherche apres l;'obtention du diplomej dans lee facultes agricoles

d'Afrioug (cf par. 59) ""'

106. La question de _l^ fornatioia a 1'etraiiger est etroiteraent liee, a la politique de formation interne (p. 96) '» Dans le sens ou cela signifie

une formation; outre^tner. c'ent-;V--dir3 hors de lfAfrique, la politique:

devr^ait.conaisto^.a f&,,i;:e do tccir.s en moins u^age de cette methode de

formation, autrenont q_w■ d.an.s. .d^n ,.domaines .tres specialises, ou-au plus .

haut nivea,u ?t apr^r;. .soulement qvw I'interesse aura regu une formation . complete dc.rrB son. ?i"0f;re pcyc et y. aura connu plusieurs :ann^es d'experience et, de travail rsel. Tl y, a totr; a^g.-igner a partir d!une formation et d'une.

experience initialec" obtonu^n dr-r.s les conditions et 1 • environnement fami-liers da l:etudi.3nt et ou il -ircvaillora lorr.qu':.! sera qualifi^.

107. Kn Afriqne, to-xU.^. 1'CX' $co:\u:v.'iz cltvrejer.-i tendre a utiliser le plus-completcment I03 ponsibil^Cj, r.o;iitr3v.-jjs et rzccllentcs,' qui existent., maintenant, particuliere^ciit ar niveru. universi-taire et dans une gamme.

^tendue de.Gucets agricolts' et cennexor,.. Ceoi-ci coutent clier a dispenser

et exigent du personnel.: tovt double e-r^loi qui n'est pas

necessaire.de-vrait etre evito, D'autr-j p^.?^.au niveau int'jrmaJiaire., le nombre de

per-sonnel requis maim;onant of- v, l:c;rcn:b:- ent tel qu'il y,a"peu de pays,'sinon aucun, qui ne puisue justifiei Id, possession de ses propres facilites de formation pour* cette categoric de personnel agricoleo Etant donne les

E/CN.14/WP.6/24

Page 41

differences de coutumes locales, de dialectes et de conditions de culture, il est fortement recpmmande a chaque pays de controler compl&temeat la formation de son personnel a. ce niveau.

g) Recrutement de l'etranger

108. Le deficit en personnel cle dans un pays en voie de developpement signifie generalement l'une des deux conclusions suivantes : ou bien les plans-de developpement dependant de ce personnel doivent etre differes -^tsqu'a. ce que des nationaux suffisamment formes soient disponibles, ou^

bien les connaissances necessaires doivent etre importees. Ceci determine une decision politique d1importance considerable. La plupart des pays en voie de developpement se sont efforces de satisfaire a de tels beeoins en main-d'oeuvre de haut niveau, d'aborcl par recrutement direct, et ensuite . par I1 intermediate des nombreux programmes d1assistance technique offerts par des organismes bilateraux ou internationaux.

109. <Au cours des dernieres annees, tout le caractere de ce probleme a enormement change. La poussee du developpement economique et de la tech-. nologtech-.iescientiftech-.ique dans tous les domaines a cree une enorme demande a

travers le monde entiar en personnel hautement qualifie. Comparativement, par consequent, les contrats a court terme dans les pays en voie de deve loppement sont maintenant beaucoup moins seduisants pour les personnels etrangers, a moins"qae ces contrats s'identifient completement avec leur metier dans leur pays d'origine et n'entrainent aucune rupture dans la

continuity de leur propre travail, pas plus que dans leur securite et dans leurs perspectives a long terme« Tout ceci converge vers une extension des accords du genre "c,ppui'\ d1 "association" entre deux institutions analogues e^ d!assistance technique de ce type. Ces facteurs demandent a etre refletes dans la strategie de la main-d'oeuvre a la fois_des_pays

de-veloppes et des autres.

11O.Kn utilisant au maximum co personnel etranger comme formateurs

(cf. par- 86)j on■peut driver a couvrir assez rapidement bien des besoins en formant le personnel dt centre-part "sur le tas". Toutefois, on con state aujourdUaui qu7il existe un noyau de besoins en main-d'oeuvre de haut niveau, qui reclame une formation scientifxque et une recherche tres avancees, associeeS a one experience considerable d'apres formation. Ce qui caracterise ce personnel, e'est le tempe qui est necessaire pour les produire. Si le personnel local est forme convenablement et si, en meme temps,7les plans do dGvolcppsncnt du pays se poursuivent, il est evident que les ressources exbbrieui-es devront etre utilisees pendant la periode intermediate, qui peut etre considerable. Ceci montre aussi clairement que I1accent, en matiere d1assistance technique en agriculture, doit etre mis a 1'aver.ir sur 1'enueignoment, la formation et la recherche.^ Ces ope rations a long terme eont fondamentalement essentielles au progres dans tous les pays en voie d? developpement : dans leurs requetes en assistance technique, les Btats devraient dormer la priorite la plus elevee a ces

emplois cles*

E/CN.14/WP.6/24

Page 42