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accord^es que si leur travail est conforme aux normes; iii) la nomination a un: Service: d'Etat deyrait dependre d'une aptitude attestee en premier

par de bonnes etudes etr en second, par l!accomplissement egalement,sa-tisfaisant d'une periode d'essai sur le terrain. Bien des pertes qui

s'en-suivent dans le cours de la formation seraient evitees si ce travail d*e"s^

sai -sur le terrain etait demande avant de commencer les etudes cohventionr-nelles de la formation. De tels changements radicaux ne devraient pas etre

introduits unilaterelement dans un pays par le Ministre de I1agriculture, seul : les differences mesures devraient etre prises par le gouvernement agissant au nom de tous, pour faire adopter uniform^ment un element de competition dans toute la fonction publique.

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51 • Changer les fo^mules : Idealement il ne devrait y avoir qu'un seul niveau d'entree dans tous les services generaux d1 agriculture. Par la suite, l'avancement et la promotion devraient dependre avant tout dela capacite, des aptitudes et de I1experience du terrain que 1'etudiantaS ra demontrees, plutSt que des qualifications supplementaires quf11 aura acquises sur le papier. Si ce principe d'un seul niveau d'entree gene ral est a present accepte dans les pays plus developpes, il sera proba-blement impraticable en Afrique pendant lontemps. Mais on devrait ad-mettre d'y arriver un jour et que la formule actuelle de niveaux et dfetudes multiplies ne represonte qu'une phase dans le developpement de l'enseignement agricole.

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52.~~Par exemple, on peut s'attendre qu!avec l'expansion de l'enseigne-ment universitaire, les institutions du niveau intermediaire le plus ele-ve puissent, &ele-vec le temps, avoir une capacite inemployee, Au fur et a mesure qufaugmentera le nombre de gradues universitaires, ils auront ten dance a, occuper les postes precedemment tenus par les detenteurs du cer-tificat. La ci on envisage une expansion rapide des facilites universi taires, or, devra par consequent faire tres attention a augmenter en meme temps les facilites d^ formation au niveau du certificat- L'objectif de vrait etre de reduire a un le nombre des niveaux officiels de formation au-dessous des normes universitaires, et cela le plus tot possible. D'au-tre part, ce niveau devrait eD'au-tre destine specifiquement a l'emploi a rem-plir,' qui est avant tout un emploi pratique au niveau du terrain dans les services ftn wilsari -.-aticn p.gricole et autres, avec des etudes paralleles poiu? les bssoins teis qu1assistants veterinaires, techniciens de

labora-"toiror, assistants a la recherche sur le terrain,etc.

Wecessite dfavoir der sys-teniea de formation dynamicrues

53- Si, dans ceroains pays, il existe des signes encourageants d'une evo lution vcrs un systeme dynsmique dfenseigtiement agricole, dans beaucoup d1autres il y a encore trop pou d*indices d'un desir d'adapter, ou d'ima-giner, des cystamas et dec metliodes de formation appropries aux besoins de 1'Afrique* Dezis cer'taines parties de l'Afrique orientale, par exemple, il "semblora?.t qu!il y ait danger de voir le ■ systems "se. geler" sur le mo-dele actuel a +rois echelons : certificatj diplome, grade _i/. Les inves-tissemeiits etanb fait^ sur ohaoun de ces niveaux selon la formule actuelle, cela ne peuJLa long terme qu!apport3r moins, plutot que plus, de flexibi-lite et rendre plus'difficiles ?,as inevitables changements. En meme temps, on ^e^lain't' du cout el eve de la

formation-1/ Rappelons que cetto terminologie, comme celle du paragraphe precedent,

■ s'applique aux pays anglophones (N. du T.)

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54. La base est commandee par l'emploi : L'education et la formation agricoles sont de caractere essentielleraent professionnel : les gens sont forme's pour un emploi particulier dans I1 agriculture- La premiere mesure a prendre dans la planification de I'enseignement agricole est done de determiner la nature et le contenu du travail a faire par les gens apres formation* En d'autres termesi des descriptions detaillles de 1'emploi sont necessaires et, a cet egard, les employeurs - e'est-a-dire les ministeres de I1agriculture, les commissions des services pu blics et aussi le secteur prive - doivent etre plus specifiques qu'il ne se sont montre"s dans le passe. C'est seulement eux qui peuvent four-nir les renseignements, selon le detail necessaire. II faut constamment reagir contre la tendance, qu'on observe dans I'enseignement et la fortnar- . tion agricoles a tous les niveaux, a s'orienter vers la "pedagogic" plu- ■ tot que vers "1'emploi".

55* Lfe"tape suivante consistera a decider comment satisfaire au mieux ces besoins. Les employeurs et les educateurs doivent determiner ensemble, d^abord, la formation totale requise; ensuite, la part qui en est distri-buee dans les institutions officielles et celle qui ne peut etre donne"e

que "but le ias". La responsabilite de "sortir" du personnel completement forme ne peut pas reposer seulement sur les institutions de formation. Dans le passe", les employeurs avaient tendance a se plaindre des de"ficiences de l'enseignement officiel, sans accepter leurs propres responsabilites dans .

la formation de oe personnel. Les pays en voie de developpement ^deyraient prendre pour ob.jectif d1 avoir des hommes au travail avec une formation ini-tiale minimum, dans le temps le plus court et moyennant le prix par tete le plus bas possible. A la suite de quoi la formation devrait se pour^

suivre grace a un systeme organise dfetudes en cours de service, a" la fois officielles et non-officielles, pour ceux qui auraient demontre des apti tudes a en tirer benefice, pour eux et leur pays. .

56. '.Cela ne sigaifie pas simplement offrir ce qu'on appelle "lVechelle des examens", ou la personne qui reussit dans ses etudes du certificat du

■1er cycle secondaire, par exeraple, peut aller jusqu'au diploffie de fin d'6-tudes-secondaires et de la au grade universitaire. Cette sorte de progree—

sion peut determiner une perte 6norme de temps et d!efforts, aussi bien pour l'individu que pour les institutions interessees, et se reveler couV teuse pour le pays. Dans 1!organisation actuelle, chaque e"tude~est une unite autonome, rarement adaptee a ce que l^tudiant a fait auparavant, soit sur le terrain, soit en classe, ni a ce qu'il pourra faire plus tard.

En:consequence, il y a beaucoup de repetitions sans necessite quand un Studiant passe dfun sujet a un autre.

57. Un programme total : Ce qui est necessaire, e'est un prbgramme total d'enseignement agricole planifi^, comportant une se"rie de parties ou de stades convenablement gradues, chacun dormant la formation adequate a 1'emploi qufun individu doit remplir. De preference, il devrait y avoir une pe"riode de service actif sur le terrain, apres chaque stade de la formation. Si un homme est juge apte a acceder au niveau suivant, il constatera que ses etudes sont la suite logique de sa formation prece"dente

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et tiennent compte aussi de 1'experience but le terrain qu'il a acquise