• Aucun résultat trouvé

basees sur les donnees disponibles sur la capacity _en etu&iante . !

(cf. texte par. 39)- Nombre des etudiants envoyes outre-mer inconnu*

2/ Base sur 1'estimation des besoins totaux, comme indique dans le

tableau 4. . ;

$/■ Les "productions" additionnelles necessaires sent pour la periods de

15 ans de 1971-1985. ,-=..'

4/ Le nombre d!etudiants envoyes aux autres pays africains pour se former (institutions inter-Etats) est inconnu. Les "productions1

additioh-nelles necessaires" devraient etre reduites en consequence.

5/ Congo-Brazzaville : une grande partie de^ la production poten-tielle- {

existante (55) est pour les besoins inter-Etats; le "besoin national ; '

est.estirae en moyenne a 12 p.a, - ! :- :

6/ Zambia : la production potentielle actuelle (14G) permettrait aux

-besoins estimes d'etre atteints vers 1981/82. :

j/ Chiffre'incomplet. ' . .

E/CN.14/WP.6/24

Page 20

les systemes d'enseignement agricole est clair,. d'apres une comparaison entre les productions actuelles et totales dans chaque cas. Les perspec tives dfobtention de cette expansion sont examinees dans la section D de la presente annexe, qui traite de la strategie de la main-d'oeuvre.

Institutions et niveaux existants de formation

41- Pour comparer jusqu'ici I1offre et la demande, nous avons fait appel seulement a. deux categories en gros, a savoir le personnel "confirme" et le personnel "sur le terrain". II est maintenant necessaire de mettre ces categories "en equation" avec les niveaux existants de formation que I1on rencontre dans les differents pays. Idealement, on pourrait esperer trouver tout le personnel "confirme'1 chez ceux qui ont une qualification professionnelle au niveau universitaire et le personnel "terrain" chez ceux qui ont une qualification de niveau intermediate, comprenant deux ou trois ans d'etudes, de preference au niveau general post-secondaire*

42. En fait, il y a des variations considerables au sein de la region : on est frappe de la diversite des etudes a travers toute l'Afrique et du grand nombre de denominations du personnel. Quand on essaye de preciser les etudes et les denominations aux differents niveaux de formation, inevitableraent des difficultes surgissent, d'autant plus que nous sommes en presence de deux systemes d!enseignement de base (francais et anglais)..

Des decisions qui peuvent etre discutables doivent parfois etre prises, par exemple de situer 1'ingenieur des travaux et I'ingenieur aflronome au niveau universitaire dans les pays francophones; egalement d'inclure le

"certifie", qui est du niveau au—dessus de lf intermediate, dans le per sonnel du niveau-terrain dans les pays anglophones, bien que la plupart d'entre eux soient affectes a un emploi de personnel confirme. Neanmoins ils constituent frequemment une partie importante des services agricoles et, a ce titre, on doit en tenir compte. Dans la section C, qui traite des aspects qualitatifs, nous examinons la question importante de la re lation des niveaux de formation avec les necessites de 1!emploi.

Taux de dechets dans la formation et le personnel

43- Dans le calcul des "productions" probables qui sont necessaires pen dant une certaine periode, on doit tenir compte de deux facteurs de pertes :

i) le taux d*abandon par les etudiants, ou de dechet, survenant entre I'inscription initiale (ou recrutement) et la production (ou sortie) eventuelle des diplomes qualifies; ii) le taux de "remplacement du per

sonnel" necessaire au maintien de la forme numerique de n'importe quel service. Les taux utilises dans la presente serie d'estimations ont ete respectivement de 30 et de 5 pour 100. Ces derniers pourraient etre soit au-dessus, soit au-dessous des niveaux existants. Ces deux facteurs me-ritent d'etre 1'objet d'une grande recherche dans l'avenir, a la fois pour les chiffrer et pour en determiner les causes.

E/CN.14/WP.6/24

Page 21

i) Dechet en cours de formation : On dispose de peu de donnees precises, mais on connait :des.exemples de.taw? de.deciiets depassant 50 et meme 70 pour 100 au niveau intermediate et att.eignant 25 a 40 pour 100 a celux:—^

de 1'universite. Un tel gaspillage.de I.1 effort et des ressources dans les institutions de formation peut arriver a doubler le "prix de revient" de chaque diplome reel; il pourrait indiquer aussi, entre autres, que des occasions de carriere attirent ailleurs les etudiants apres qu'ils ont

commence des etudes agricdles et/ou que le systeme de recrutement (ou de

selection) est impropre* Si l'on appliquait des normes appropriees au recrutement et si lfon guidait convenablement les etudiants, il semble qu!il ne devrait pas y avoir de raison pour que le dechet en cours de

formation depasse 25 pour 100,

ii) Be3_pi"E de renrolacement dumpersonnel : De nouveau, ici, on dispose de peu de renseignements positifs sur les taux courants de remplacement du personnel. Des pertes anormalement hautes a I1echelon du hatrt per- , sonnel sont survenues ces recentes annees dans la plupart des pays afr.i-cains, en raison du depart des expatries, Cela a necessite leur rempla-cement urgent, quand c*etait possible, au titre des programmes dfassis-tance technique ou par recrutement direct. Pendant tres longtemps encore, cette situation continuera vraiserablablement d'etre le trait dominant des problemes drequipement en personnel pour les niveaux les plus eleves.

Dans la section D, a propos de la strategie de la main-d'oeuvre, nous discutons plus a fond de la question. Meme aux niveaux moins eleves, le taux peut se monter a 10 pour 100 par an, soit plusieurs fois celui que I1on attend de services gouvernementaux fonctionnant bien. Independam-ment de 1'incidence que cela entraine sur le cout initial de la formation, de tels taux rendent difficile la creation de services de haute qualite professionnelle, competents, integres et experimentes. Cela risque d'handicaper serieusement tout le developpement economique, en agricul

ture et ailleurs. '■ - ---——

44. Ceci termine I'analyse des aspects quantitatifs des besoins en main-d'oeuvre instruite, plus particulierement pour les services

agri-coles. Nous n'abordercns les elemen-bs de la strategie propre a, faipe^

face aux serieux deficits que nous venons de faire apparaitre, qufapres avoir examine les facteurs qua!itatifs et quelques autres dans la section G Nous traitons plus loin dans cette annexe, ou dans le cadre des chapitres.

correspondant aux differences matieres, des besoins en main-d'oeuvre dans certains autres domaines import?rits tels que le genie rural et le raachi-nisme agricote-i la production forestiere et les industries qui.en derivent

l'economiejnenagsre, la teclmologie laitiere et alimentaire et l'art

veterinaire.

E/0N^14/WP.6/24

Page 22

C. Programmes d'enseigtiement et de formation agricoles : destines a remplir les objectiffs cmalitatifs

des besoins en main—d'oeuvre

-45« Dans une etude tres large comme cellerpi, il serait impossible d'en-trer dans les details des normes et du content! fie l'enseignement et de^la.

formation agricoles dans chaque pays, individuellement.' Tout ce que l?on.

peut essayer de faire, c'est attirer 1'attention sur quelques principes importants-d^drctre general, sur des caracteres qui sont propres a l'Afrique et qui intir^ssent la situation aotuelle de ces pays,

Ijypes d'equipement en personnel et de formation "

46V Quand on etu&ie les types de personnel des services agricoles d'Etat

en Afrique, on est frappe par le nombre de categories et, a l'interieur de celles—ci, par le nombre de grades. II y a des motifs historiques a cette.situation, qui provient du developperaent de l'enseignement general..

Quand la production des ecoles secondaires etait tres faible, et e"tant donne la necessite pour les services agricoles d'avoir des homines "sur.le!

terrain", on ne pu^fc en trouver au debut en nombre suffisant qu'a la sortie des 6co3.es primaires. On donna a ces hommes autant de formation qu'ils . pouvaient en absorber — frequemment, seulement "sur le tas" — suffisamment en tout cas pour leur permettre d'executer des besog3ies de routine sous la surveillance, en general, de techniciens expatries et de fonctionnaires

professionnels. . Geux qui avaient recu une instruction meilleure et/ou qui

avaient manifeste une certaine aptitude suivirent des cours de formation, plus avances destines a leur conferer des responsabilites de surveillants.

Etant donne le deficit actuel de personnel confirme, beaucoup de ces hommes exercent des taches que devraient remplir des diplomes universitaires en agriculture.

47* Avec 1 • extraordinaire amelior|ttion des facility's de I1 education se—

condaire qu'a cpnnue^ I1 Afrique au cours de ces dernieres ann^es, la si tuation est en train de changer rapidement. Au fur et a mesure que pro—

gresse le niveau de I1instruction dans les pays, une pression s'exerce pour elever les.niyeaux de recrutement et de formation du personnel des services agricoTes« II en resulte que les categories infeVieures de per sonnel peujjU-pas instruit deviennent superflues et sont graduellement . remplacees. Cela affecte la nature du travail des categories restant§s._- — dans un service : les programmes de formation doivent refle"ter ces chan—

gements et meme anticiper sur eux. Aussi, devrait-il y avoir une poli-tique active de recyclage des plus bas niveaux, en particulier, de telle sorte que leur experience valable du terrain soit retenue et developpee dans le service* C'est ce qui est en train de se passer deja dans plu—

sieurs pays d1Afrique.

E/CN.U/WP.6/24

Page 23

Wormes du recrutement - ce cpii est important

48. ..Bans cette elevation;■ constants des normes du recrutement, il y a deux<dangers qui sont, peuji-^re propres a :1? agriculture et dont on ne-^___

serend^pas^ toujoups cpmpie- L .Preraierement', parce que, dans la plupart des pays, en.yoie.iii;deyeloppement, les facilites de 1*education secon-daire ne .spn't...encore accessibles qufa une petite portion du groupe d'age qut..y pourrait pretendre; et tendent a se concentrer dans les centres ur-bains .plutot que dans les^onesrurales, I1 elevation des conditions d1inscription dans les institutions de formation agricole peut limiter les possibility des enfants du milieu rural pour poursuivre leur instruc tion. II faut se souvenir que, selon les moyennes actuelles dans cette partie de_HA£rique, pour chaque enfant qui entre dans une e"cole sec.on-daire, il y en a dix-huit ou dix-neuf qui restent a la porte, II s'en-suit que ceux qui entrent dans les services agricoles ont tendance a con-nartre de raoins enmoins la pratique de la culture et les conditions d!existence des ruraux : une fois qufils ont recu leur formation, ils auront d'autant plus de repugnance a travailler dans les zones rurales.

49. Un second danger provient de ce que le gros de la population rurale en. Afrique est; analphabete et que beaucoup de communautes locales sont encore <ie caractere largement tribal. II est essentiel, notamment pour le travail de. vulgarisation, qu'il n?y ait pas, sur le plan de 1'instruc tion,, un.fosseVtrop profond entre les paysans et le vulgarisateur; d'autre partf il.faut que celui-ci ait un f,ond $.e culture analogue et puisse s.Ven-tretenir avec les gens dans leur. langae.. Par consequent, pour le person-;

neX sur le.terrain qui a fait.ses etudes au-dessous du niveau universitaire, il faudra chercher en premier lieu a recruter des gens possedant au depart ces avantages et non pas en se basant sur leurs resultats scolaires* Enfin, on devra se pr^occuper davantage de tester leurs aptitudes potentielles et leur bonne volonte a travailler et vivre parmi des ruraux, ainsi que leur

experience pratique de.I1 agriculture. -—--.

50. Statut des etudiants : Dans quelques pays africains, les eleves qui entrent. dans les ecolesd*agriculture, forestieres ou de zootechnie* sont d^ja. des fonctioiuiaires salaries, Cette habitude n'aboutit pas aux Jneil^-leures performances de la part des eleves et devrait etre changee contre une,pratique qui stimule I1effort a. soutenir pendant toutes les etudes de la formation. Aussi est-il recommande que i) tous les eleves entrant dans des e"coles de, formation, soient places sur une base norraale d1 etudiants, aid^s, par dgf bourses;; ii) les bourses ne devraient continuer a leur etre

accord^es que si leur travail est conforme aux normes; iii) la nomination