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souligne la position cle qu'elles occupent ct combi^n le developpement futur, aussi fcien que lfelevation des niveaux de vie, peuvent dependre des femmeS| selon qurelles tent v ^ force de pro^rSs ou de reaction.

72. Les reactions ei resistances les plus tort.ee avx ohangements se rencontrent au niveau de rc-venu lo piuu ba-r,. coirnie oq en brouve dans

les seciaurs agricoles les plun ^raditicnnolr .. Ljs populations qui vivent auniveau de subsistence, ou tout r»reu do oelui-ci, ne peuvent pafif prendre de risques avec leurs rossourcej l:irfite3^; 1'ignorance, la superstition, la peur de 1'inconnu meitent des obstacles particu—

lierement tenaces sur la voie du progres. Une grandc partie de 1'atti tude des populations, dcins ces oircon^tances, provieat du bas niveau de leur instruction. II eet. dono important que, pour toa4; developpement rural, lfinstruction des femmes progrssse de pair avsc cello des hommes : ceci s'applique a l'instruction en general, tusant qu'a la formation des femmes dans leurs domaines particuliirs de respcnsabiliteo ,

73» La recherche.pour le developpement ; II est encourageant de noter que. beaucoup de ministeres de 1°agriculture, en offront un nombre crois sant de possibilites de formation aux femraes, reconnaissent lfetendue de leurs responsabilites vis-a-vis des families rurales et pas seulement vis-a—vis des cultivateurs eux-m3mes. Des renseignements de valeur sur la place des femmes dans la communaute rurale sont deja disponibles,

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en provenance de differentes etudes socic—economiques ad hoc. II est tout a fait justifie* de mettre au programme des recherches, sur une base, plus permanente et continue, le role joue par les femmes rurales dans I'e'boriomie.

74. Un tel travail de recherche est le corollaire necessaire d'un ensei-;

gnement bieri compris, qui fournira une. base rationnelle aux programmes de vulgarisation. On a egalement trouve que ces etudes sont necessaires dans

les phases initiales des projets de developpement rural d'ensemble, comme ceux de colonisation agraire, qui voht ne"cessairement en travers de bien des modeles_§±_ju.sages traditionnels. La facon dont les femmes, aussi bien que ies homines, s'adapteront correctemeht a des changements parfois radi--caux, ct3mrnent~elles profiteront des occasions que ces pro jets offrent pour augmenter les revenus familiaux, mieux se loger et ameliorer en general i1existence, jusqu'a quel point enfin les femmes sont preparees a j.quex——

completement et activement leur role dans ces projets : tout cela peut fort bien etfe un facteur determinant pour faire du projet une reussite ou un echec.

75. 'Problemes speciaux de formation : La situation exceptionnelle dee

femmes en Afrique cree h, son tour des probleraes exceptionnels a la forma tion du personnel qui doit travailler avec elles. Ces problemes sont ana lyses ailleurs plus completement; mais, dans le 'contexte de cette annexe, disons qu'il est necessaire (et difficile) d1^laborer des etudes de for mation qui, a. tous les niveaux, refletent le type de travail des femmes rurales en Afrique. Pour satisfaire a cette necessite, la formation doit

etre une corabinaison d1agriculture et d'economie menagere, sans pour au-Joant faire deux programmes d'etude differents, comme cfest sbuvent le cas actuellement. Aucun pays nrest en mesure de perdre du temps ou de I1argent dans des periodes de formation aussi longues pour ces niveaux de personnelo 76. Em£l.oi : Nous n'avons fait allusion ici qu'a I'aspect "developpement agricole" pour la formation des femmes. II y a, bien entendu, beaucoup d'autres cotes de ce vaste sujet qui sont hors du champ de cette etude* : Nous avons donne precedemment une breve indication sur le nombre de femmes

instruites dont on aurait besoin dans la section quantitative qui trait'e

des projets'toncentratibn de Veffort'^cf. paragraphe 25 et tableau a/2

de 1'apperidice). Pour un programme complet de developpement agricole, il faut 1'integration la plus etroite entre les services de vulgarisation agri

cole et ceux d!economie menagere. . .

D. Creer une strategie de la main^'oeuvre

77. Jusqu'a present,, ce que nous avons fait a ete de determiner les be-soins totaux en personnel agriople professionnel et technique. Dans quelles mesures ces besoins deviennent une demande effective, cela depend entierement de la politique et des priorites dont decide individuellement chaq^Jie gouvernement• Ce n'est absolument pas la peihe qu'un pays decide de faire des changements importants dans son systeme d'enseignement agri cole, a l!echelle que nous venons d'indiquer, si, dans le meme temps, il

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est incapable d'etablir et d'executer les programmes sur lesquels serait employe le personnel instruit. C'est seulement aux Etats souverains qu'il appartient de decider jusqu'a quel point ils ont 1'intention ou s'estimeat.

en mesure d'aller sur la route tracee par le Plan indicatif mondial- Evi-demment, ce qu'ils depenseront pour le developpement agricole ne pourra pas l'etre dans un autre secteur de lfeconomie. Cela est typique des dif—

ficultes qui se presentent aux pays en voie de developpement pour decider des affectations de credits les plus efficaces.

78, Sur la longue duree couverte par le Plan indicatif, il n'est ni pos sible ni sage d'essayer de faire autre chose que de vastes generalisations.

C'est ainsi__qnlil est impossible de prevoir ce qui pourra resulter des technologies qui progressent rapidement sur tous les plans, ou quels chan-geraeir&s~ revbTutionnaires pourront venir des nouveaux systemes de communi cation : comme on ne saurait prevoir quels effets ceux—ci et ceux-la au-ront sur les besoins et le deploiement futurs de la main—d'oeuvre instruite en agriculture. Neanmoins, il reste vrai que tout ce qui se fait dans le domaine du developpement agricole doit s'accompagner de mesures paralleles dans l'enseignement et la formation agricoles, et vice—versa. En meme temps, on devra savoir que la disposition de tout le personnel instruit requis n'est pas une assurance automatique d'une augmentation de la produc tion industrielle. Independamment des facteurs tels que la qualite et 1'utilisation du personnel, dont nous parlerons plus tard, il y a bien d'autres choses en jeu : dans aucun pays ou secteur de l'economie, la productivite nrest directement liee aux qualifications soit profession-nelles, soit de lfenseignement general. Mais il est egalement evident que si le developpement agricole doit etre entrepris a. l'echelle voulue, il entrainera un programme massif d1instruction et de formation qui inte-ressera chaque membre de la communaute agricole. Autrement dit, la main-d'oeuvre instruite est une question cle*

Echelonner la demande

79- Ayant ces facteurs presents a, I1esprit, quelles autres directives peut—on offrir a propos du nombre de personnel instruit ? La premiere chose consiste a regarder une fois de plus sur les besoins totaux. Comme nous 1'avons dit precedemment, le nombre de personnel relativement modeste qui sera necessaire au programme recommande "concentration de l'effort"

jusqu'en 1975 ne devrait presenter aucun probleme serieux dans aucun pays, pour autant que nous puissions en juger, pourvu que toutes les institutions existantes de formation fonctionnent a pleine capacite. Au dela de cette date, "il'ne"serait pas du tout realiste, pour bien des raisons, d*esperer que chaque pays pourra atteindre, ou essaiera meme dfatteindre une

cou-verture a 100 pour 100 de ses populations en 19^5• Quelles etapes peut—on

done introduire qui etabliraient neanmoins un programme efficace, en terme de production d1ensemble, et qui, en meme temps, rendraient la demande en main—d'oeuvre instruite moins onereuse ?

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80, Si on se refere aux estimations du tableau A/2 de 1'appendice, onverra que si, par example., des pays comme.le Cameroun, l'Ethiopie et le Sen'figal^.

decidaient dans une premiere phase de limiter leur objectif^de 1985 a la ' couverture'des zones a densite e"levee (c'est-a-dire.aux'"projets de type

i) et de maintenir, dans'.l^s autres secteurs de la conmunaute rurale,les

services agr'icoles._aux seuls niveaux existants, cela aboutirait plus ou moins a avoir la production additionnelle de personnel i:;struit que &es pays reclameraient_T|. .comrae le mpniire 1g tableau 6 (eolonnes 2 et 5.). .Avec des pays comme le Congo-Kinshasa, la Cote-d'Ivoire, Madagascar et la Tanzaniej la^reduction possible serai$ plus grande; avec d'autres comme le Dahomey, la Gambie, le Kenya, "le Togo."'1'Ouganda et la Haute-Volta, le "resulta,1r~5erait moindxe, donnant une reduction d1 environ uri tiers. Pour quelques pays du dernier groupe, I33 besoins restants pourraient etre encore

trop importants,

81 • Pour deux autres groupes d3 paysf un indice reposant. sur :1a meme base

est plus difficile a ^etorminei' a cette distance. Pr.emierement, il y a dee pays comme le Malawi et le Nigeria, qui pat une moyenne de densite e*levee de la population, rurale plus., ou.moins uniforme s pratiquement toutes les zones de projets seront du type i)a Deuxiemement, le groupe oppose, compose notamment de la Fiepublique centrafricaine, du Tchad, du

Gabon, du Mali, de la. Mauritenie et du Niger, qui ont des populations re—