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Nombres complexes

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Academic year: 2022

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(1)

NOMBRES COMPLEXES

Table des matières

I Introduction 1

I.1 Le nombrei . . . 1

I.2 L’ensemble des nombres complexes . . . 1

II Forme algébrique 2 II.1 Définition . . . 2

II.2 Premiers calculs . . . 3

II.3 Représentation graphique . . . 4

II.4 Conjugué d’un complexe . . . 5

II.5 Inverse d’un complexe . . . 5

III Forme trigonométrique 6 III.1 Module d’un nombre complexe . . . 6

III.2 Argument d’un complexe non nul . . . 7

III.3 Forme trigonométrique . . . 8

⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆

I Introduction

Tous les nombres positifs ont une racine carrée. Par exemple, 9a pour racines carrées 3 et−3 Par contre, aucun réel négatif n’a de racine carrée (réelle)

C’est pour pallier à cette discrimination que furent créer les nombres complexes

I.1 Le nombre i

Le nombre iest un nombre dont le carré vaut −1. Ainsi,i2 =−1

De plus, son opposé −ia aussi pour carré −1. En effet : (−i)2 = [(−i)×(−i)]2 =i2 =−1 Les deux racines de −1sont deux nombres irréelsi et−i

Un peu d’histoire : La notation ifut introduite parEuler en1777, puis reprise parGauss au début du XIXème siècle. Cependant, le premier à parler de nombre imaginaire fut le très cartésien Descartes en 1637

I.2 L’ensemble des nombres complexes

On connait déjà 5 ensembles permettant de "ranger" les nombres : il s’agit deN,Z,D,QetR:

(2)

N 0

1

√9 103

6 3

Z −1

−√

−37 4

−10025

D 0.008

−1.2

3 25

1 106

Q 0.333

1319

1 6

q4 9

R π

1236π

√2

3

Définition 1

On définit l’ensembleC qui a les caractéristiques suivantes :

Ses éléments sont appelés nombres complexes

Il contient le nombreivérifianti2 =−1

Remarque 1

C est alors un ensemble encore plus grand que tous les autres, et on a :N⊂Z⊂D⊂Q⊂R⊂C

II Forme algébrique

II.1 Définition

Définition 2

Chaque élément zde l’ensemble Cs’écrit de manière uniquez=a+ib,aetbétant des réels

➤ aest appellé partie réelle dez et est noté Re(z)

➤ best appellé partie imaginaire de zet est noté Im(z)

Remarque 2

Nombres particuliers :

• sib= 0, on a z=a, zest donc réel

• sia= 0, on az=ib, on dit que z est un imaginaire pur

(3)

Exemple 1

Donner la partie réelle et imaginaire dans chacun des exemples suivants :

z= 2 + 3i a= 2 b= 3

z=1 +12i a=1 b=12

z=i a= 0 b=1

z=π a=π b= 0

z= 4i13 a= 13 b= 4

Propriété 1

Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie réelle et même partie imaginaire :

z=z ⇔a+ib=a+ib ⇔a=a et b=b

II.2 Premiers calculs

Propriété 2

On posez=a+ib,z =a+ib etkun réel, on a :

♦ z+z = (a+a) +i(b+b)

♦ z−z = (a−a) +i(b−b)

♦ kz=ka+ikb

♦ zz = (aa−bb) +i(ab+ab)

Démonstration de la dernière propriétés : zz = (a+ib)(a+ib)

= aa+iab+iab+i2bb

= aa+iab+iab−bb

= (aa−bb) +i(ab+ab)

Exemple 2

Soitz= 2 + 3ietz=i5. Calculer et écrire sous la forme algébrique les nombres suivants :

z+z = 2 + 3i+i5 =3 + 4i

zz = 2 + 3i(i5) = 2 + 3ii+ 5 = 7 + 2i

2z3z = 2(2 + 3i)3(i5) = 4 + 6i3i+ 15 = 19 + 3i

zz= (2 + 3i)(i5) = 2i10 + 3i215i= 2i10315i=1313i

z2= (2 + 3i)2= 22+ 2×2×3i+ (3i)2= 4 + 12i+ 9i2= 4 + 12i9 =5 + 12i

(4)

II.3 Représentation graphique

Définition 3

On se place dans le plan rapporté à un repère orthonormal direct(O;−→u;−→v)

Au pointM de coordonnées(a;b) on peut associer le nombre complexe z=a+ib On dit que z=a+ibest l’affixe du point M

Au vecteur−→w de coordonnées(a;b) on peut associer le nombre complexe z=a+ib On dit que z=a+ibest l’affixe du vecteur −→w

Lorsqu’on repère un point ou un vecteur par son affixe dans un repère orthonormal direct, on dit qu’on se place dans le plan complexe

0 −→u

→v

→w

M(z=a+ib)

a

b b

Exemple 3

Placer dans le plan complexe les pointsMi d’affixeszi :

z1= 2 + 3i

z2= 3 +i

z3=1 + 2i

z4= 2i

z5=i

z6=2i

z7=2

z8=i3

bM1

bM2

bM3

bM4

bM5

bM6

bM7

bM8

b

0

b

1 i b

Propriété 3

SiM a pour affixez=a+ibet si M a pour affixez =a+ib, alors :

♦ Le vecteur −−−→

M M a pour affixe z−z= (a−a) +i(b−b)

♦ ||−−→OM||=√ a2+b2

♦ ||−−−→

M M||=p

(a−a)2+ (b−b)2

♦ Le milieu I de [M M]a pour affixe zI = z+z 2

(5)

II.4 Conjugué d’un complexe

Définition 4

On appelle conjugué du nombre complexez=a+ible nombrez=a−ib

Géométriquement, siM est le point d’affixez, le pointM d’affixez est le symétrique deM par rapport à l’axe des abscisses

0 −→u

→v

M1(z)

M4(z) M3(−z)

M2(−z)

a b

− a

− b

Exemple 4

Soitz= 3 + 5ietz=2 + 3i, calculer :

z+z = (3 + 5i) + (2 + 3i) = 1 + 8i

z×z= (3 + 5i)×(2 + 3i) =6 + 9i10i+ 15i2=6i15 =21i

z= 35i z=23i

z+z = (35i) + (23i) = 18i z+z= 18i

z×z = (35i)×(23i) =69i+ 10i+ 15i2=6 +i15 =21 +i z×z=21 +i

Propriété 4

Soitz etz deux nombes complexes, alors :

♦ z+z =z+z

♦ z×z =z ×z

♦ z=z

♦ z∈R⇐⇒z=z ♦z∈iR⇐⇒z=−z

♦ Re(z) = 12(z+z) ♦Im(z) = 2i1(z−z)

II.5 Inverse d’un complexe

Soit z=a+ib, on a :zz= (a+ib)(a−ib) =a2−(ib)2 =a2+b2 qui est un nombre réel Ainsi, on a :

1 z = z

zz = z

a2+b2 = a−ib a2+b2

(6)

Exemple 5

Calculer l’inverse des nombres suivants :

1

1 +i = 1i

(1 +i)(1i) = 1i 2 = 1

2 1 2i

1

23i = 2 + 3i

(23i)(2 + 3i)= 2 + 3i 13 = 2

13+ 3 13i

1

3 +i = 3i

(3 +i)(3i) =3i 10 =3

10 1 10i

2

i = 2× −i i× −i = 2i

1 =2i

Propriété 5

Soitz etz deux nombes complexes, alors :

♦ (1 z) = 1

z ♦(z

z) = z z

III Forme trigonométrique

III.1 Module d’un nombre complexe

Définition 5

Le module du complexez est le réel positif noté|z|tel que|z|=√

z z =√ a2+b2

Remarque 3

Si aest un réel,|a|=√

a a=√

aa=√

a2 car a=a

La notion de module dans Cgénéralise donc celle de valeur absolue dans R Exemple 6

Calculer le module de chacun des nombres complexes suivants :

|3 + 4i|=

32+ 42=

9 + 16 = 25 = 5

|1i|=p

12+ (1)2=

1 + 1 = 2

|−52i|=p

(5)2+ (2)2=

25 + 4 = 29

|−5|= 5

|9i|=

02+ 92= 81 = 9

Propriété 6

♦ |z|= 0⇔z= 0

♦ |−z|=|z|=|z|

♦ |z×z|=|z| × |z|

♦ 1 z

= 1

|z|

z z = |z|

|z|

(7)

III.2 Argument d’un complexe non nul

Définition 6

Soitz=a+ibnon nul et M le point d’affixe z

On appelle argument dez tout nombre réelθtel queθ= (−→u ,−−→OM)[ 2π]

On noteθ= arg(z)

➤ θvérifie :





cosθ = a

√a2+b2 sinθ = b

√a2+b2

Exemple 7

Trouver un argument des nombres complexes zi suivants :

z1= 2 + 2i:

cosθ = 2

22+ 22 = 2 2

2 =

2 2 sinθ = 2

22+ 22 = 2 2

2 =

2 2

θ=π

4 arg(2 + 2i) =π 4

z2= 1 +i 3:

cosθ = 1 q

12+ 32

= 1

4 =1 2 sinθ =

3 q

12+ 32

= 2

4 =

3 2

θ=π

3 arg(1 + 3i) =π

3

Propriété 7

Propriétés algébriques des arguments :

♦ arg(zz) = arg(z) + arg(z) [2π]

♦ arg(1

z) = arg(z) =−arg(z) [2π]

♦ arg(zz) = arg(z)−arg(z) [2π]

Exemple 8

D’après l’exemple précédent, on obtient :

arg(z1z2) = arg(z1) + arg(z2) =π 4 +π

3 = 7π 12

arg(1 z1

) =argz1=π 4

arg(z1

z2

) = argz1argz2= π 4 π

3 =π 12

(8)

III.3 Forme trigonométrique

On se place dans un plan muni du repère (O;−→u;−→v)

Définition 7

Tout nombre complexe non nulz peut-être écrit sous la formez=r(cosθ+isinθ)avec :

➤ arg(z) =θ∈R est l’argument de z

➤ |z|=r∈R+ est le module dez

cette écriture s’appele la forme trigonométrique dez

0 −→u

→v

r=√ a2+b2

M(z)

θ

a=rcosθ b=rsinθ

Pour trouver la forme trigonométrique d’un nombre z, il faut donc calculer successivement le module et l’argument de z

Exemple 9

Déterminer la forme trigonométrique des nombes suivants :

z1= 1i:

|1 +i| = 2 cosθ = 1

2 sinθ =1

2

r=

2etθ=π

4 1i= 2h

cos

π 4

+isin

π 4

i

z2= 3 +i :

3 +i = 2 cosθ =

3 2 sinθ =1

2

r= 2etθ=π

6

3 +i= 2h cosπ

6

+isinπ 6

i

Remarque 4

Dans certains cas, il est inutile de faire tous les calculs : la forme trigonométrique se "voit" :

• 1 = cos 0 +isin 0donc |1|= 1etarg(1) = 0

• i= cosπ 2

+isinπ 2

donc|i|= 1 etarg(i) = π 2

Pour conclure, on peut dire que :

• Les formes trigonométriques sont adaptés aux produits de complexes

• Les formes algébriques sont adaptées aux sommes de complexes

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