Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.
P* /Quatorzième Année.— N018.
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s
Dimanche 5 Mars 1899.
B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 58L
A B O N N E M E N T S
Un a n : S i i moi*:
Suisse . . . . Fr. fi»— Kr. 3»—
Union postale » 12»— » 6»—
On s'abonne a tous les bureaux de posle
Paraissant Ie Jeiul et le Qimanehe à la Cta-de-Fonds
ANNON6ES
Provenant de la Suisse 20 et. la ligne λ?^!ϋ?
de l'étranger 2o » » Minimum d'une annonce 30 cent.
Les annonces se liaient d*a\ante.
O r n a n e «le I » S o v i e t * * i n t e r i - a i i U m a l e « l e * l i i c l u w i r i e * «lu J i n - n , «Je* C l i n m b r e w «le c o m m e r c e , «·<'* l l u r c i m x «le c o n t r ô l e e t t l e » S y n d i c a t » p r o t " c M * i o i i n c l * .
Une manière de forcer les affaires qui ressemble singulièrement à une escro- querie.
L'un de nos abonnés nous écrit : Voici un nouveau truc à signaler dans la Fédération horlogère, pour l'édifica- tion des négociants et industriels de notre Jura.
Voici les faits, je désigne les auteurs par X. et Y., nie contentant, pour celte fois, de signaler le fait sans donner de noms.
Il y a deux mois, une agence \ de Berne qui édite un indicateur commer- cial, nous envoyait, p o u r la seconde fois (le fait s'élant déjà produit l'année dernière)- un remboursement de Fr. 7.—
pour indication de notre raison sociale dans ledit indicateur q u e nous ne con- naissons d'ailleurs pas.
Nous avions, l'an passé, refusé ce rem- boursement. Sans autre avis, l'agence X. répèle la tentative : nous refusons encore, en l'avisant qu'en cas de réci- dive, nous porterons plainte contre elle.
Nous n'en avions pas fini :
Hier, nous recevons de l'agence Y. de Baie, un remboursement de F r . I i . — pour une annonce faite, toujours contre notre gré et sans notre ordre. Nous avons, naturellement, refusé ce rembour- sement, et avons écril q u e nous exigions la radiation de notre nom s u r leur livre d'adresses, vu q u e nous n'avions jamais d o n n é d'insertion, ni à Berne, ni à BAIe.
Il y a, dans cette manière de forcer les a fia ires, un vilain truc qu'il est utile de signaler et nous conseillons aux né- gociants qui en sont victimes, de refuser net le paiement et, en cas d'insistance de Ia part d e s a g e n c e s . de porter plainte.
Nous ne pouvons q u ' a p p u y e r le point de vue auquel se place notre correspon- dant.
Régime des voyageurs de commerce
e n R u s s i eUne nouvelle loi russe concernant la taxation d u commerce et de l'industrie, entrée en vigueur le Ie·' janvier 1899, contient entre autres des, prescriptions aux termes desquelles :
•1° L'emploi de commis-voyageurs n'est admis q u e p o u r les maisons de com- merce qui acquittent la taxe de 1" caté- gorie (500 roubles) :
2° Les commis-voyageurs qui achètent des marchandises ou p r e n n e n t des com- mandes et se livrent au commerce, pour le compte de la maison qu'ils représen- tent, doivent acquitter une taxe de 50 roubles.
Comme des doutes se sont élevés sur la question de savoir si effectivement les-maisons étrangères faisant voyager en Russie, doivent payer une patente de 500 roubles, indépendamment de celle de 50 roubles qui est réclamée aux voyageurs eux-mêmes, des renseigne- ments à cel égard ont été demandés à Sf-Pétersbourg. Les informations re- cueillies jusqu'ici ont l'ail connaître en particulier (pie le voyageur d'une maison de commerce suisse qui s'était présenté dernièrement au bureau des patentes de cette ville pour renouveler son certificat de commis-voyageur, a été provisoire- ment évincé. O n lui a répondu qu'il ne lui en serait délivré un nouveau, valable pour 1899, q u e lorsque la maison à laquelle il appartient aura acquitté la taxe de lr"e catégorie à laquelle les mai- sons de commerce sont assujetties.
On croit q u e l'application de Ia nou- velle loi donnera lieu à bien des diffi-
cultés et l'on ne sait encore si les règle- ments d'exécution ont prévu o u prévoi- ront ces difficultés.
Quoi qu'il en soit, nous tiendrons les intéressés au courant des renseignements qui pourraient nous parvenir et q u i se- raient de nature à élucider la question.
(Feuille off. naisse du commerce.)
Enquête concernant les traités de commerce
Le conseil fédéral suisse a, en date du 28 février, décidé de faire procéder à une enquête sur les effets découlant de nos traités de com- merce avec tarifs el sur les vœux des produc- teurs et des consommateurs suisses au sujet des prochains tarifs douaniers de notre pays et de l'étranger.
Cette enquête ne doit pas se faire, pour le·
moment, sous la direction uniforme d'une commission, mais bien par l'organe du dépar- tement fédéral du commerce, de l'industrie el de l'agriculture. Celui-ci s'adressera tout d'a- bord à la société suisse du commerce et do l'industrie, à celle des artisans et à la fédéra- tion des paysans, les priant de faire, chacune dans sa spliére, les relevés nécessaires et de lui présenter ensuite, jusque vers la mi-mars Ii)OO environ, un rapport sur ces recherches, avec des propositions précises sur les modifi- cations que les intéressés désireraient voir ap- porter à notre tarif général actuel et aux tarifs des traités qui lions lient.
Délais de poursuite
Le S octobre 1S9T, l'assemblée fédérale a décidé de ne pas entrer en matière sur le pro- jet de loi du conseil fédéral du 25 février 1890, concernant la demeure dans le paiement d'une créance exigible. C'est la motion Favon qui a donné lieu à ce projet de loi. Celte motion demandait qu'on insérât dans la loi une dispo- sition protégeant les employés ou ouvriers créanciers de leurs patrons, pour salaires en souffrance, contre des procédés tracassiers touchant les délais de la poursuite. L'assem- blée fédérale avait, à cetle occasion, «invité le conseil fédéral à examiner s'il y avait lieu de remédier aux inconvénients signalés, par une revision partielle de la loi sur la pour- suite ».
100 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E
L'enquête entreprise par le département fé- déral do justice et police n'a pas abouti à prouver que les inconvénients signalés par la motion Favon dans la procédure de la pour- suite pour relard de paiement de salaires existent réellement dans une notable mesure Il ne parait, dès lors, pas nécessaire de revi- ser la loi dans le sens d'une réduction des délais de poursuite pour faire rentrer le mon- tant de salaires en souffrance, même en né- gligeant d'examiner s'il serait opportun d'ad- mettre des délais spéciaux pour certaines créances déterminées dans le système adopté par la loi actuellement en vigueur.
En conséquence, le conseil fédéral a pris la décision suivante : Le postulat du 8 octo- bre 1897, invitant le conseil fédéral à étudier, s'il y a lieu de remédier, par une revision partielle de la loi sur la poursuite, a u x incon- vénients signalés par la motion Favon, doit être considéré comme liquidé, attendu qu'il n'est pas opportun de procéeer à celte revision, l'enquête ayant démontré que ces inconvé- nients ne se présentent pas dans une mesure exigeant une disposition législative spéciale.
La nouvelle politique américaine
De l'impérialisme ! tel est le titre d ' a u article publié par M. Franklin JI. Gid- dings, dans le Political Science Quar- terly. C'est dit-il, le produit de l'é- n o r m e et bouillante énergie qui s'accu- mule depuis longtemps et qui a déjà accompli des merveilles dans l'ordre de la civilisation matérielle, de l'organisa- tion gouvernementale, de l'éducation et des découvertes scientifiques. Lisez
Wonderful Century (Siècle Etonnant) de M. Wallace, vous aurez une idée de l'œuvre réalisée par les Américains, vous assisterez à une révélation plus mer- veilleuse que l'Apocalypse. Dans leur totalité, les Américains sont les descen- dants d'aventuriers courageux. Il y a trois cents ans, les colons devaient tra- vailler quoique exposés tout le temps aux attaques des sauvages. Il y a cent cinquante ans. les pionniers des vallées de ï'Ohio et du Mississipi défrichaient les forêts tout en se battant à mort. Il y a cinquante ans, les pionniers des gran- des plaines traversèrent les déserts en caravanes qui marquaient leur passage vers la nouvelle Eldorado de l'ouest par une ligne d'os blanchis. Les descendants de ces hommes n'ont pas si vite perdu l'instinct qui les portait à préférer des entreprises exigeant du courage physi- que et la capacité de se créer des res- sources. Les petites affaires parfaitement sûres, et de tout repos, ne sourient guère aux Américains.
Dans l'Est, et partiellement dans l'Ouest aussi, la petite agriculture, les petites boutiques, et la petite industrie offrant toute sécurité sont abandonnées aux immigrés canadiens-français, alle- m a n d s et italiens. Les Américains, dans les fabriques de la Nouvelle-Angleterre o n t été remplacés par des Irlandais, des Canadiens français et des Polonais. Les Américains préfèrent en effet des affaires plus profitables, qui d e m a n d e n t plus d'esprit d'entreprise, plus d'initiative
personnelle et tout en exposant aussi à plus de risques. Aucune autre nation ne s'est soumise à des risques aussi grands du chef de constructions de chemins de fer. Aucune n'a su, comme les Améri- cains, organiser des combinaisons et des trusts. Il y a une génération, l'aristocra- tie de Boston se composait, pour la plus grande partie, de familles qui avaient gagné leur fortune dans le commerce avec les Indes, c'est-à-dire dans des affaires qui demandaient autant de cou- rage et d'ampleur de vues qu'autrefois les expéditions militaires d'où est née la vieille aristocratie d'Europe. L'aristocra- tie américaine d'aujourd'hui a réelle- ment pour origine des services et des entreprises du même caractère.
Une force, cependant, contient, dans certaines limites, cet instinct d'aventure, cette soif de la lutte, du risque et du danger. Cette force, c'est l'esprit puri- tain qui domine la morale et la religion.
Les Américains n'aiment pas à commen- cer une guerre ou une spéculation com- merciale s'ils ne peuvent pas offrir des excuses plausibles à Ia conscience puri- taine. C'est pourquoi on n'a pas fait la guerre à la suite du conflit avec le Chili ou avec l'Angleterre lors des troubles du Venezuela. La situation particulière de Cuba offrait au contraire une pre- mière excuse plausible. Tous les jour- naux religieux proclamaient le devoir d'intervention. Ainsi certains sentiments de sympathie p o u r les Cubains se trou- vèrent associés au goùl héréditaire pour les entreprises dangereuses.
Les événements qui ont eu lieu ont déjà détruit le viel esprit de séparatisme qui conduisait notamment à ces graves erreurs, en matière monétaire, consistant à réclamer l'étalon d'argent ou le papier- monnaie.
C'est aussi, par absence de solidarité nationale, ( p i o n en était arrivé à de- mander qu'on sacrifie le commerce exté- rieur à l'industrie nationale. Déjà l'ima- gination va plus loin et tout le monde comprend qu'il faut chercher au dehors des débouchés pour les produits de l'in- dustrie de même (pie de l'agriculture.
Le commerce extérieur a déjà pris un caractère et un intérêt vraiment drama- tiques.
La possession des Philippines est pro- bablement nécessaire soil pour assurer le respect des intérêts américains en Chine par son maître futur, la Russie, soil p o u r y maintenir le régime de la
« porte ouverte ». Les pays tropicaux ont en général une grande importance pour le commerce extérieur. Le traiic avec ces pays était pour la Grande-Bre- tagne, en 18915, de 138 millions de livr.
st. sur un total de 738 millions; pour les Etats-Unis, en 189;i, de 34(5 millions de dollars sur un total de 1Γ538 millions.
Or ce commerce peut être porté à un chiffre supérieur. Il est nécessaire que
ces pays soient gouvernés par les nations du nord, non pas d'après l'ancien sys- tème d'exploitation par des plantations, mais, dans l'intérêt de loul le m o n d e , par une administration telle cpie celle qu'a créée l'Angleterre avec succès p o u r des populations de 381 millions d'âmes sur un territoire de 11 millions un tiers de milles carres. 11 sera, au commence- ment, dillicile d'éviter une certaine cor- ruption et IaIlIuX d'aventuriers, analogue à celui des car/>el-bai>gers dans les Etals du Sud après la guerre, mais l'Angleterre n'a-l-elle pas su s'arracher à sa vieille corruption, au temps de W a l p o l e ! Déjà, les affaires extérieures aux Etats-Unis ont réussi à attirer, sitôt (pie cela l'ut nécessaire, une tout autre classe de fonc- tionnaires. L'alliance de l'Angleterre et des Etats-Unis garantira le monde contre les conséquences d'une combinaison russo-chinoise et tons les inconvénients de la politique d'exclusion, des traditions d'autoritairisme et d'irresponsabilité de la Russie. L'union anglo-américaine pro- pagera la civilisation anglaise avec ses principes de liberté, de gouvernement pour le peuple, et de traitement égal pour tous. Peut-être son rôle providen- tiel est-il même de protéger l'avenir de la civilisation occidentale comme autre- fois Aétius et Théodoric repoussant l'at- taque de 700.000 Huns assurèrent le triomphe de la civilisation latine et la religion chrétienne. Voilà ce que nous dit le professeur de sociologie à Γ Uni
versité de Colombie, à New-York.
(Le Monde économique). F.
La production de l'or dans le monde en 1898
Voici, d'après l ' E n g i m e e r i n g and Mining Journal de New-York, la production de l'or en kilogrammes et en dollars dans les princi- paux pays producteurs et d a n s le monde en- tier :
1 8 9 7
Valeur en dollars 50,74 8,679 59,210,795 52.095,338 v'1,538,490 (»,190,000 7,299,554 7,121,189 0,041,190 Trmisvaal
Ktals-Unis Australie . Kussie . . Canada
Kilos 85,342 84,87(1 77,130 32,408 9,164
Inde 10,983 Mexique
Chine .
Total p. le monde
Transvaal Etats-Unis Australie . Russie . . Canada Inde . . . Mexique . Chine . .
10,715 9,992 351,486
Kilos 115,844
95,200 91,024 37,217 22,071 11,479 11,354 9,992 Total p. le monde entier. 425,338
237,332,456 1 8 9 8
Valeur en dollar»
78,220,950 64,300,000 61,480,763 25,130,994 14.190,000 7.753,150 7,668,866 6,641,190 286.318,954 Le dollar vaut fr. 5,18. Cela fait donc pour le monde entier 1500 millions de francs contre 1200 milllions l'année précédente. Le Trans- vaal, puis l'Australie et le Canada (grâce au Klondyke) fournissent la plus grande partie de cette énorme augmentation, qui se répar- tit, du reste, s u r tous les centres producteurs
!
L A F Ë D E f i A T i O N H O K L O O E R E S U I S S E 101
Droits de douanes
D'après le rapport de gestion du Conseil fé- d é r a l , le produit total des drois de douanes
«'est élevé en 1898 à 48,807,812 francs. En 1897, il était de 47 millions 898,510 francs.
L'augmentation de celle aimée est donc de 909,002 francs. P a r rapport a u x évaluations
•du budget, qui fixaient le produit des douanes à 46 millions, il y a une plus-value de2,800,000 francs environ. A ces recettes correspond un chiffre de dépenses de 4,384,333 francs en
•1898. Le produit net des douanes a donc été l'année dernière de 44,423,000 francs.
Nouvelles diverses
T r o p v r a i . — On écrit au Journal de F ri bout· g :
« U n liabilant de notre ville, ayant eu be- soin l'autre jour d'un m a n œ u v r e pour un tra- vail facile d'un jour, s'adressait dans ce but.
par une journée fraîche et ensoleillée à un groupe de ces lasaroni qui se chauffaient au soleil, adossés à la façade du Gonvict s u r les
Places, en attendant l'heure de la s o u p e . . . gratuite.
« Après le refus de l'un de ces sans-travail, il reçut d'un autre l'apostrophe suivant : « Ce n'est pas de l'ouvrage que nous deman- dons, c'est de l'argent!»
« Comme cette réponse est bien l'expression
•des sentiments de la plupart de ces fainéants- robustes, bon pour g a r n i r tout l'été les bancs
•de nos promenades publiques de leur paresse
•et souvent de leurs saletés. Ajoutons, juste retour des choses d'ici-bas, que le triste per- s o n n a g e qui tint le propos relaté ci-dessus, a
•endossé depuis une huitaine de j o u r s , pour un
méfait quelconque?, la livrée de notre maison de correction, poujr une période de 4 mois !
« Quand débarrassera-t-on la population travailleuse et hoijnèle de notre ville du spec- tacle écœurant dejces sans-travail paresseux, s a n s moyen d'existence et refusant la plupart du temps l'occupation qu'on leur offre?»
— Nous avonstfait nous m ê m e celte triste expérience, dit l'Artisan, et pourrions signa- ler maintes réponses insolentes de ces pares- seux auxquels nous nous étions adresse pour servir de modèles à nos cours de peinture et de dessin. Les uns, alléchés sans doute par la perspective de gagner sans rien faire, sont venus poser quelques heures, mais après, que de réclamations, que de plaintes n'avons-nous pas entendues s u r la fatigue excessive qu'ils en éprouvaient! Ils voulaient être payés pour plusieurs séances d'avance, et surtout être payés beaucoup. Nous appuyons donc fort l'article qui précède. Ce n'est pas du travail que demandenlcps hommes, mais de l'argent, et en attendant ils abandonnent à leur femme le soin d'abuser île la bonne foi des personnes charitables qui ainsi, sans s'en douter, favo- risent ces fainéants-robustes.
Le Léman n'ira pas à Paris. — On lit sous ce titre dans la Revue :
« La commission technique chargée d'étu- dier les moyens d'alimenter Paris en eaux potables a émis l'avis qu'il n'y avait pas lieu de donner suite au projet d'adduction des eaux du Léman a P a r i s . Le coût et l'imprévu de l'entreprise justifient celle résolution, qui sera bien accueillie s u r les bords du Léman, à Genève surtout.
« La commission parisienne a décidé qu'il convenait de poursuivre les études s u r les sources et les nappes souterraines des bassins de la Seine et de la' Loire ».
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Argent fin en grenailles . fr. 1 0 5 . — le kilo.
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