• Aucun résultat trouvé

Paraissait le Mercredi et le Samedi a la Cta-de-Fonds

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Paraissait le Mercredi et le Samedi a la Cta-de-Fonds "

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

Vingt-sixième Année. — N° 103 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

Jeudi 28 Décembre 1911 Bureaux: R u e d e l a S e r r e , 5 8

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissait le Mercredi et le Samedi a la Cta-de-Fonds

On s'abonne à tous les nureaux d"e poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 26 centimes Ta ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Dans la boîte or

La convention entre patrons et ouvriers de la boite or vient d'être renouvelée pour une période de quatre ans et demi, après de laborieux pourparlers, desquels nous avons jugé utile de ne pas parler jusqu'ici.

La situation des p e r m u t a n t s , soit des ouvriers qui quittent la boite argent pour travailler à la boîte or, comme aussi celle jdes ouvriers désireux de changer de pa-

tron, a été régularisée et une procédure stricte admise, mettra fin à certaines diffi- cultés antérieures.

Le point capital, celui qui donna le plus de fil à retordre aux délégués et suscita les plus grosses discussions parmi les patrons, fut celui de la diminution du temps de tra- vail, réclamée par la Fédération ouvrière.

Au début, les ouvriers paraissaient dispo- sés à accepter soit la journée de 9 '/g heu- res, soit la semaine dite anglaise. Puis leur choix se porta définitivement sur la se- maine anglaise, soit la suppression de tout travail d'atelier le samedi après midi. Fi- nalement les patrons ont consenti.

Cette innovation fera parler d'elle. Dans certains milieux on ne verra pas avec sa- tisfaction cette nouveauté qui, par la con- tagion de l'exemple, risquera d'être reven- diquée successivement par les ouvriers d'autres parties de la montre : on en vou- dra aux fabricants de boites or, d'avoir d o n n é l'exemple.

D'une façon générale, on mettra en doute l'utilisation rationnelle et vraiment utile de cette demi-journée de loisir forcé et l'on se demandera si notre population ouvrière est préparée à en pouvoir jouir sans dommage pour elle-même et pour les autres. On ne manquera pas n o n plus d'en- visager que s'il peut être agréable d'avoir, dans la belle saison, le samedi après midi à sa disposition, il n'en est pas de même en hiver, où la meilleure manière de tuer le temps et d'éviter des tentations, consiste à le passer au travail.

Chez les patrons, les avis furent natu- rellement partagés. Mais plusieurs, et non des moindres, paraissaient en fin de compte enchantés d'une décision qui permettait de

faire chaque semaine, en y mettant le temps voulu, la toilette des fabriques et la cueil- lette des déchets d^or, tout en leur don- nant à eux-mêmes la faculté de pouvoir procéder, en toute tranquillité, à certains travaux de correspondance, d'écritures et de combinaisons techniques et commer- ciales. <

Un avenir rapproché nous dira si tout le m o n d e s'en trouvera ftien. Mais il n'est pas inutile que l'on sache q « p 1«^K»«V&5U grou- pement des organisations ouvrières, la Fé- dération industrielle, sera appelé à exa- miner la question de la généralisation de la semaine anglaise, et que l'application qu'on en va faire dans l'industrie de la boîte or contribuera, sans aucun doute, à fixer l'opinion des dirigeants ouvriers.

H â t o n s - n o u s de dire que la semaine an- glaise s'introduit en douceur et comme su- brepticement dans nos horaires de travail.

L'industrie de la boite or se l'adaptera seu- lement quatre mois l'an, quatre mois choi- sis parmi les plus beaux de la saison du soleil et des fleurs. Les négociateurs ne pouvaient faire montre de plus de sens pratique allié à plus de goût.

Dès le le i janvier 1912, et jusqu'à l'expi- ration de la convention le travail journalier sera de 9 '/2 heures dans les mois de jan- vier, février, mars, avril, septembre, oc- tobre, novembre et décembre. De 10 heures avec fermeture des fabriques le samedi après midi, dans les mois de mai, juin, juillet et août.

Contentons-nous donc, p o u r le moment, de saluer chaleureusement le renouvelle- ment de l'entente et attendons de voir ce que donnera, dans le m o n d e de l'horloge- rie, l'apparition du samedi après midi libre.

Informations

Livraisons à Anvers

Les intéressés sont invités de se rensei- gner sur les maisons

G . - A . R o g o w i n , M o s c o u , et

T h é o d o r e E r b e r i e h , V e r r i e r s , au Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, à La Chaux-de-Fonds.

M. D. Steinmann-Haghe, consul suisse à Anvers, nous envoie la lettre suivante avec prière d'en donner connaissance aux fabri- cants d'horlogerie :

« J e reçois fréquemment des demandes d'intervention de la part d'horlogers qui sur commande ont livré à des gens, sans connaître leur genre d'affaire, ni leur si- tuation financière, d'assez fortes quantités à termes, sans pouvoir obtenir le paiement ou avec grandes difficultés seulement.

« Il me parvient de temps à autre égale- ment des demandes de renseignements sur des maisons anversoises, lesquels sont toujours fournis le plus p r o m p t e m e n t pos- sible et avec ma meilleure attention.

«Il est dans l'intérêt même des fabri- cants d'horlogerie de d e m a n d e r des ren- seignements sur une firme avant de faire des livraisons et à cet effet, je me tiens entièrement à leur disposition. »

Communiqué par la Chambre cantonale du commerce et de l'industrie, à Bienne.

Un point d'histoire

A qui revient l'honneur de l'abaissement des droits sur les viandes congelées, les viandes sé- chées ou fumées, le lard, — abaissement offert en cadeau de nouvelle année aux consommateurs suisses ?

Le doyen du Conseil fédéral, M. Deucher, s'est appliqué à démontrer au Conseil national, la se- maine passée, que nul n'avait le droit de se van- ter d'avoir fait marcher l'autorité suprême du pays. Ce ne sont pas les socialistes qui lui en ont imposé; pas davantage les auteurs des inter- pellations déposées dans l'une et l'autre Cham- bres ; et pas non plus la requête des Sociétés de consommation. C'est le Conseil fédéral qui, de lui-même, c'est convaincu de la nécessité de ten- ter quelque chose en vue de parer au renchéris- sement continuel de la vie. En septembre déjà, des enquêtes furent ordonnées; et quand tous les éléments du problème furent réunis, on cons- tata en haut lieu qu'en effet les circonstances pouvaient justifier une réduction temporaire de certains droits, celui particulièrement dont sont frappées les viandes congelées.

Il n'existe aucun motif quelconque de mettre en doute les affirmations de M. Deucher.

Le Neuchâtelois,

(2)

666 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE Chronique des assurances

Le D Laur à Glaris.

On écrit de Glaris à la Suisse Libérale : Invité par l'Union agricole et forestière gla- ronnaise à venir faire une conférence sur les as- surances, le Dr Laur, secrétaire de l'Union suisse des paysans, nous a récemment exposé ce sujet.

Le XIXme siècle, a-t-il commencé par dire, a surtout été caractérisé par des luttes politiques, tandis que le temps où nous vivons est celui des dissensions économiques et sociales, de l'antago- nisme entre le consommateur et le producteur.

Dans cette époque agitée, le projet des assuran- ces est une vraie œuvre de paix. ; aussi tous les groupements politiques y ont-ils collaboré. Il n'y a qu'un seul parti qui s'y soit opposé et qui es- père de le faire tomber, cette fois encore. Les paysans ne s'y prêteront pas, puisqu'il a été tenu compte leurs revendications.

Dans la suite de son exposé, l'orateur s'est borné à des indications très générales, sans s'ar- rêter au vrai nœud du débat : le monopole con- féré à la Caisse nationale, l'incorporation des ac- cidents non-professionnels et les avantages con- cédés aux ouvriers étrangers.

Deux industriels glaronnais lui ont donné la réplique.

Ce n'est pas l'idée même des assurances que nous combattons, a dit le premier, mais bien la façon dont le problème est résolu. Nous nous élevons contre le monopole et contre l'incorpo- ration des accidents non-professionnels. Le mo- nopole, en particulier, nous vaudra, à coup sûr, des primes sensiblement supérieures à celles que nous payons actuellement sous le régime des so- ciétés privées. L'orateur prévoit une augmenta- tion du 20°/<>- En cas de rejet du projet actuel, dit-il, l'industrie sera la première à travailler à l'élaboration d'une autre loi, basée sur des prin- cipes plus libéraux. On sait, du re9te, que la Chambre de commerce de Zurich a présenté au Conseil fédéral un projet tout fait, qui prévoyait l'institution d'une caisse nationale, mais en con- currence avec l'industrie privée.

Ces déclarations ont été appuyées par un autre industriel, ancien membre du gouvernement. Il a observé que le système de la libre concurrence entre les sociétés privées et une caisse d'Etat a fait ses preuves aussi à Glaris, dans le domaine de l'assurance-incendie. L'Etat ne doit pas re- douter la concurrence, mais prouver qu'il peut travailler à des conditions aussi avantageuses que les entreprises privées. L'orateur pose en- suite la question : « Qu'en est-il de la réciprocité avec l'étranger? Cette réciprocité est absolument illusoire. L'Allemagne seule pourrait l'accorder et encore, l'Etat allemand ne paye des rentes qu'à ceux qui demeurent en Allemagne, tandis que la Suisse servirait aussi des rentes à l'étran- ger ! »

Dans sa réponse, le Dr Laur a nécessairement dû suivre les deux opposants sur le terrain — hasardeux pour lui — des questions controver- sées. Et, franchement, là, il a dit des choses bien peu convaincantes.

Il a allégué que la preuve n'a pas été fournie que la Caisse nationale (avec le monopole) tra- vaillerait à moins bon compte que les sociétés privées (l'industrie en pense différemment). Quant au reproche que la loi favoriserait la bureaucra- tie, le Dr Laur estime qu'un employé travaillant dans un établissement privé ne se distingue pas essentiellement d'un futur employé d'Etat de la Caisse nationale : des deux côtés, il y a bureau- cratie ! L'opposition contre la loi, prétend-il, vient de la part des sociétés d'assurance (le refus pres- que unanime de l'industrie n'entre-t-il pas en li- gne de compte?) L'industrie ne contribue pas pour un centime aux primes pour les accidents non-professionnels (mais n'est-ce pas la Confédé- ration, c'est-à-dire les deniers publics qui en sup- porteront un quart?) L'orateur n'a pas soufflé mot du traitement des ouvriers étrangers et de la prétendue réciprocité des grands pays voisins.

Finalement, M. Laur a jugé préférable de ne pas soumettre au vote de l'assemblée une de ces résolutions qui font si bien dans le paysage et dont les communiqués à la presse font souvent toute l'importance.

La population de l'Allemagne On connaît aujourd'hui les résultats du dernier recensement de l'empire allemand, qui a eu lieu le 1°'' décembre 10'lu. L'accroissement de la po-

pulation est vraiment formidable. En cinq ans, l'Allemagne a gagné 4 millions 262.009 habitants et pendant la précédente période quinquennale l'augmentation avait été sensiblement la même : 4.274.000 âmes. De 1896 à 1911; la population de la France s'est accrue d'à peine un demi-mil- lion d'habitants, tandis que l'Allemagne en ga- gnait plus de 12 millions.

Au lendemain de (a funeste guerre de 1870-71, la population allemande ne l'emportait que de peu sur la population française: 41 millions con- tre 36 millions. Quarante ans plus tard, au début de 1911, l'Allemagne comptait tout près de 65 millions d'habitants et la France moins de 40 millions. L'écart est ainsi de 25 millions et la population allemande dépasse la population fran- çaise de plus de 60 °/o-

L'empire d'Allemagne couvrant 540 mille 577 kilomètres carrés, la densité de sa population est de 120 habitants par kilomètre carré. La France qui a presque exactement la même superficie que l'Allemagne, puisqu'elle s'étend sur 536.000 ki- lomètres, n'a, au contraire qu'une densité de 74 habitants au kilomètre.

La dynamite en Californie Le syndicalisme' révolutionnaire.

La grande et belle ville de Los Angeles, située dans une région de la Californie méridionale bénie du ciel et qui porte un nom si mystique et si doux, avait vu dé terribles choses le 1" oc- tobre 1910. Le bâtiment du journal le Times avait explosé dans un attentat aussi atroce que mystérieux, causant la mort de 21 personnes.

Le directeur de ce journal, M. Olis, comptait parmi les plus fervents apôtres de la doctrine de la «porte ouverte» contre les syndicalistes, qui prétendent imposer au patron l'emploi des seuls ouvriers syndiqués. N'y aurait-il pas eu là un acte de vengeance de' la part des ouvriers ? Mais des ouvriers faisant'sauter d'autres ouvriers et parmi ceux-ci des h dm mes dévoués aux revendi- cations des travailleurs, cela semblait pourtant bien fort. ."£-

Grâce à l'activité d'un excellent limier, le dé- tective -Bupns, la-Jpoticfr Téussit-à-amenerenfin • devant la cour d'assises de Los Angeles deux frères c'u nom de James et John Mac Namara, nés à Cincinnati, encore jeunes avec des figures d'enfant» souriants et rêveurs. Burns avait été pris à partie par les organes ouvriers socialistes qui lui reprochaient tout simplement d'avoir in- venté de toutes pièces un drame où il faisait jouer le rôle principal aux deux frères précités et dans lequel la destruction du bâtiment du Times se trouvait liée à un autre attentat à la dynamite contre une usine métallurgique. Ce se- cond incident n'était qu'un fait banal si l'on veut, puisque, à cette heure même, le gouvernement des Etats-Unis poursuit ses recherches sur le transport illégal d'envois de dynamite ayant servi dans plus de cent (nous disons bien cent) explosions de ponts du de fabriques au cours de conflits industriels.

Les frères Mac Namara étaient considérés comme de bons syndicalistes, mais non point comme des hommes de violence. «Dites aux ca- marades, avait déclaré l'un d'eux à Samuel Gompers, président de la Fédération du travail, que nous sommes innocents de tout délit. » L'af- faire était devenue bientôt comme un duel entre les forces capitalistes et les forces ouvrières. Les unions ouvrières avaient réuni, assure-t-on, de 2 à 5 millions de francs pour assurer la défense de leurs amis.

Les préliminaires du procès comprenaient sur- tout la formation du jury. Ce dut être plus aisé, jadis, de construire lès pyramides d'Egypte que de former aujourd'hui un jury en Amérique.

Pour être dans les conditions voulues, le juré doit pouvoir déclarer, qu'il n'a aucune opinion faite sur la cause, autrement dit qu'il est incapa- ble de lire les journaux ou de réfléchir sur ce qui forme le sujet de toutes les conversations.

Avec le droit de récusation illimité dont les deux parties usent libéralement, au bout de 18 jours il n'y avait encore que deux jurés d'acceptés. Le mot a été redit cent fois en ces derniers temps dans tous les journaux : le mémorable procès de Los Angeles a été surtout celui de L'institution du jury.

Les frères Mac Namara plaidèrent d'abord non coupables. Cependant, à la suite d'une confes- sion faite à leurs côtés, ils demandèrent à leurs avocats de pouvoir changer d'attitude et, en

plein tribunal, plaidèrent coupables. Ce fut com- me un coup de tonnerre dans un ciel clair.

Le plus jeune des deux Mac Namara, James, qui avait placé 16 paquets de dynamite dans le bâtiment du Times, fut condamné à la réclusion perpétuelle, et son frère à 15 ans de la même peine. Les deux coupables, a dit le juge, ont bé- néficié du fait qu'ils avaient avoué leur forfait, ce dont il devait, estime-l-il, leur être tenu compte.

Ils déclarent l'un et l'autre qu'ils ont agi pour le bien de la classe ouvrière, en combattant les patrons qui entendent rester libres d'embaucher des ouvriers non syndiqués. «Je suis coupable, a convenu James, mais ce que j'ai fait, c'est par >, principe». Il raconte en outre qu'il n'a jamais eu l'intention de faire périr personne, que la dyna- -•

mite ne devait faire explosion que sur le matin, une fois tous les employés du Times rentrés chez eux, mais que le mouvement d'horlogerie a m'ai fonctionné. Il regrette donc sincèrement les vies détruites; il avait voulu simplement effrayer les ennemis de la classe ouvrière dans la lutte de celle-ci pour conquérir le droit à l'existence.

Les chefs de la Fédération ouvrière ont été atterrés par le tour qu'ont pris les choses à Los Angeles. Le président Gompers ne tarit pas sur l'imposture des deux frères qui ont abusé de sa confiance. La grande masse des syndicalistes paraissent très désireux de se séparer des hommes de désordre et font des déclarations des plus formelles à cet égard. .

Ce qui fait la gravité des récentes révélations de Los Angeles, c'est qu'elles n'attaquent pas seulement quelques individus. Elles démontrent qu'au sein des groupes syndicalistes combattant à armes loyales, il existe un parti révolutionnaire résolu à interdire comme jadis, du temps des corporations, à ceux qui ne font pas partie de leurs organisations industrielles, le droit de tra- vailler, et prêts à recourir aux moyens les plus inavouables pour la défense de leurs théories.

Ce sont des terroristes d'un nouveau genre et inadmissibles dans une société civilisée.

Dans les circonstances que nous venons de résumer, la condamnation de James et de John Mac Namara par la cour de Los Augeles ne sau- rait guère être considérée autrement que comme le premier acte-d'un drame qui semble devoir prendre une ampleur et une importance gran- dissantes. Il reste maintenant à rechercher les autres personnes impliquées dans ces complots.

John Mac Namara était le secrétaire-caissier de l'Union des ouvriers en fer des travaux de ponts et de construction, et c'est précisément dans ce genre d'entreprises que la dynamite a multiplié ses hauts faits. Combien étaient-ils, les chevaliers des explosifs? Le jugement de Los Angeles a fait savoir à ceux d'entre eux qui pourraient tout craindre qu'il y a un moyen d'é- viter la peine de mort, qui est de se dénoncer soi- même.

Le procès qui vient de se terminer au commen- cement de ce mois de décembre (pour le moment du moins) et qui a fait couler des fleuves d'encre dans la presse, a eu son épilogue dans les élec- tions municipales de Los Angeles, qui ont eu lieu depuis. Le maire Alexander sortant de charge a été réélu dans la proportion de trois à un contre son adversaire socialiste M. Harrimann, qui était précisément l'avocat des deux frères Mac Namara, et qui 9'élail porté garant, avec une assurance magnifique, de leur innocence. Les femmes, qui votaient pour la première fois, ont participé au scrutin en masse, 90% des inscrites, et ont for- tement soutenu le parti de l'ordre. Elles ont été traitées de la manière la plus correcte par les électeurs masculins.

Los Angeles est une ville très avancée dans le domaine du municipalisme économique. La ville exploite elle-même de nombreux services publics parmi lesquels Y Outlook de New-York croit savoir que rentrent les boulangeries et les blan- chisseries, et en tout cas — intéressante inno- vation — un journal municipal dans lequel les différentes organisations politiques auront droit à un certain espace pour exposer leurs vues.

Journal de Genève.

La fabrication du diamant

M. Werner von Bolten, chimiste attaché aux grands établissements d'industrie allemands Sie- mens et Halske, aurait découvert un procédé pour la fabrication du diamant.

Ce savant a observé que le gaz d'éclairage se décompose quand il est exposé à la vapeur de mercure ; de plus, si l'action de ce gaz se fait

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

667

sur des amalgames métalliques de mercure, le carbone contenu dans ce gaz se libère soit sous forme cristallisée, soit sous forme de matière cristallisée qui serait du diamant.

Gomme les diamants ainsi obtenus sont mi- nuscules, de la poussière de diamant fut placée dans un tube de verre dans lequel on a fait dis- soudre du gaz. Le résultat atteint fui le suivant : la matière cristalline avait adhéré au diamant naturel, formant une même masse, en d'autres mots, des diamants plus grands, quoique petits encore.

L'amalgame employé est lenatrum (carbonate de soude cristallisé naturel); cenatrum est placé dans un tube de verre contenant une petite quan- tité de poussière de diamant, et du gaz d'éclairage est passé dans ce tube pendant quatre semaines.

L'inventeur fait en ce moment des expériences pour obtenir des pierres plus grandes.

Cette découverte est appelée à amener une révolution dans l'industrie du diamant.

Une surtaxe injustifiée

Le projet de surtaxe du droit de garan-~

tie des ouvrages d'or et de platine à une mauvaise presse en France.

Voici un article q u ' y consacre un grand journal français :

Le rapporteur général de la commission des finances du Sénat, M. A.-E. Gauthier, publie dans le «Journal des Chambres de commerce», un substantiel article qui reprend avec une vi- gueur singulière, la protestation que nous avons élevée ici même contre l'impôt supplémentaire de 125 francs par kilogramme sur les ouvrages d'or et de platine inscrit par le ministre des finances dans le projet de budget pour 1912.

Cet article dissipera certainement tous les dou- tes. L'impôt supplémentaire qu'il critique est bien, comme nous l'écrivions, la «surtaxe la plus bizarre qui se puisse concevoir.»

De tous les arguments que développe M. A.-E.

Gauthier, nous n'en retiendrons que deux : d'a- bord il n'y a pas, dit-il, de charge qui soit plus antidémocratique quecelle projetée:-

Elle ne connaît en effet que le poids du métal précieux et conduit à des absurdités dont voici un exemple: un anneau de fiançailles ou une al- liance, de bijouterie courante, pesant 4 grammes et vendu 20 francs, sera augmentée de 0 fr. 50.

Car il va de soi que le bijoutier ne payera pas l'impôt. Gomme en tout, c'est le client qui finale- ment fera tous les frais de la nouvelle mesure, c'est donc une augmentation de 2 , 5 % supportée par la classe la moins fortunée. Supposons main- tenant que la même quantité d'or ail servi à fa- briquer une bague de joaillerie finement travail- lée et qui ne s'adresse qu'à la clientèle riche ; cette même bague, qui sera vendue 500 francs, surtaxée au seul poids de l'or, payera toujours, comme l'alliance de tout à l'heure, 0 fr. 50. La bague de luxe ne supportera donc qu'une aggra- vation de 0 , 1 % , tandis que l'autre aura subi une taxe de 2 , 5 % . c'est-à-dire vingt-cinq fois plus élevé.

Le fisc semble oublier que les temps ont changé depuis l'année 1672, assez lointaine, où fut ap- pliqué l'édit pris jadis par Henri III, établissant sur les ouvrages d'or un « droit de remède ». Le but était de « faire participer le Trésor au profit que réalisaient les orfèvres sur les objets d'or et d'argent qu'ils continuaient à vendre au même prix, malgré l'usage qui s'est établi de les allier à d'autres métaux communs.»

À l'heure actuelle, ce ne sont pas les alliages les plus savants qui permettent à l'orfèvre de réa- liser des bénéfices, c'est le goût du public qui s'est porté sur les pierres précieuses. Une vente récente l'a bien montré.

El le fisc garde ses rigueurs pour l'humble ar- tisan dont la clientèle modeste ne peut acheter que des bijoux sans apprêt ni parure.

Ce que nous venons de dire prouve déjà com- bien il est faux de vouloir justifier la nouvelle mesure fiscale en prétendant qu'elle n'atteint qu'une industrie de luxe. En réalité, nous l'a- vons vu, elle n'atteint vraiment que les bijou- tiers et la clientèle sans fortune.

Mais, en soi, l'industrie des métaux précieux est-elle bien une industrie de luxe? M. A.-E.

Gauthier démontre qu'il est peut-être téméraire de le soutenir et les arguments qu'il apporte à sa thèse sont impressionnants.

D'abord, ne l'oublions pas, il y a le fait de la

crise de 1908. Les ouvriers spécialistes savent qu'à cette époque ils furent presque tous con- damnés au chômage pendant cinq mois entiers et que beaucoup n'auraient jamais supporté la crise- si le syndicat patronal n'avait créé d'ur- gence une caisse temporaire de secours.

Mais il y a plus.

«Nous régentions autrefois, dit M. A.-E. Gau- thier, le marché mondial de la bijouterie, et plus encore, de la joaillerie et de l'orfèvrerie. Nous avons dû déjà abandonner l'offensive, nous avons perdu nombre des positions que nous occupions au dehors, et voici que depuis quelques années, nous en sommes réduits à subir, de plus en plus intense et humiliante, l'invasion étrangère.»

Et M. Gauthier ajoute:. «A quoi cela tient-il?»

Il répond hardiment :

«A la gène toujours croissante qu'une régle- mentation outranciére cause au développement de l'industrie de l'or. Cela tient surtout aux char- ges fiscales qui, chez nous, accablent cette in- dustrie. 3

«La bijouterie et les autres industries similai- res payent actuellement en-France un droit total (garantie et essai) de 415irancs; demain, elles payeront un droit de 540 francs.

«Ce droit est de 300 fijancs en Hollande, de 50 francs en Autriche, de 10 à 25 en Angleterre.

Il est inexistant en Belgique, en Allemagne, en Espagne, en Suisse, en Italie, etc.

«Vouloir accroître le droit qui atteint actuelle- ment notre bijoutier, serait décréter sa déchéance progressive et sa mort, conclut l'honorable séna- teur. Je ne crois pas que le Parlement y con- sente et que le ministre des, finances, mieux îen- seigné, persiste à l'exiger.»

Remarquons d'ailleurs que ces 540 francs au kilogramme, représentant le droit de garantie, augmenté des frais d'essais, constituent une avance au Trésor. Ce droit, qui représente 2 0 % de la valeur de l'or à 18 carats, est en effet payé au moment de l'achat de la matière première, avant que le bijoutier sache si cet or transforme dans ses ateliers, sera jamais revendu. Les 1.900.000 francs qu'on demande à la bijouterie française constituent donc ^.500.000 francs d'im- mobilisations nouvelles, charge énorme que sup- porteront 650 à 800 maisons seulement.

.. .Les.arguments-.de-7M.-,;à.TvE..-Gautbier seront d'autant plus remarqués qu'il les a présentés à ses collègues du Sénat au moment de la consti- tution de la commission des finances. Ils ont grandement frappé ses collègue par leur justesse et leur clarté. C'est de bon augure pour le sort de la surtaxe au Sénat, au;.cas où la Chambre la voterait. ^

Bibliographie

U h r m a c h e r - J a h r b u c h 1912, de W. König, rédacteur du « Allgemeines Journal der Uhr- macherkunst » Halle a . S. Prix Mk 2. — (paye- ment anticipé).

Ce calendrier, entre autres renseignements renferme les listes des membres de toutes les associations horlogères d'Allemagne et constitue par conséquent un recueil d'adresses incompa- rable et que nous pouvons recommander en toute sécurité aux intéressés, spécialement aux fabri- cants d'horlogerie suisses.

(Communiqué.)

Brevets d'invention

(Communication de l'Office générale des Brevets d'invention, A. Mathey-Doret, ingén.-conseil, La Chaux-de-Fonds). ,

France.

N° 430665. Mécanisme de remontage et de mise à l'heure pour montre-réveil avec petite ai- guille décentrée sur le cadran.

N° 430666. Mouvement de montre-réveil per- fectionné.

N° 430683. Horloge avec "sphère terrestre per- mettant de lire l'heure de tous les lieux du globe.

N° 430686. Dispositif-interrupteur pour horloges, notamment horloges de clocher, dans lesquel- les le remontage des mouvements d'horloge- rie et de sonnerie s'effectue simultanément au moyen d'un moteur électrique.

N°» 14663/417221. 1. Cert. d'ad. au brevet pris le 17 juin 1910 pour perfectionnements aux pendules électriques.

N° 433877. Perfectionnement au dispositif de commande d'une pendule dans les horloges à pendule de torsion.

NM 14691/430683. 1. Cert. d'ad. au brevet pris le 8 juin 1911 pour horloge avec sphère terrestre permettant de lire l'heure de tous les lieux du globe.

Allemagne.

N° 241501. Remontage électrique pour méca- nisme d'horlogerie. — C. E. O'Keenan, Paris.

N° 241502. Dispositif de remontage pour horloge électriques. — A. F. Gerdes, Berlin.

N° 241613. Horloge électrique à sonnerie. —

«Galvanophoren Werke», S. Szvbert, Bertin.

N° 241655. Dispositif interrupteur de courant pour horloges à sonnerie électrique. — «Dy- namos» Société anonyme par actions, Cluses.

Etats- Unis d'Amérique.

N° 1007128. Pondant de montre. — J. M. Grevy, Brooklyn.

N° 1007171. Machine à régler (longueur du spi- ral). — F. R. Elford, Winsted.

N° 1007292. Mécanisme de remontoir et de mise à l'heure. — G. F. Johnson, Springfield.

N° 1008793. Barillet. — C. E. Delong, Kanka- kee.

Nouvelles diverses

M a n d a t s t é l é g r a p h i q u e s . — A partir du 1er janvier 1912, l'échange des mandats télégra- phiques est admis entre Ta Suisse, d'une part, et les Etats-Unis d'Amérique et le Canada, d'autre part. Le montant à payer doit être indiqué en monnaie de dollar; le montant maximum d'un mandat télégraphique a été fixé à 200 dollars.

L'éciange est opéré, du côté suisse, par la poste et, du côté de l'Amérique du Nord, par les soins de la société allemande des télégraphes de l'Atlan- tique (Deutsch-Atlantische Telegraphengesells- chaft) à Cologne, laquelle fait appel à la coopé- ration de sociétés américaines des télégraphes ; les administrations des postes des Etats-Unis d'Amérique et du Canada ne s'occupent pas du tout de 1 exécution de ce service.

L'expéditeur d'un mandat télégraphique à des- tination des Etats-Unis d'Amérique ou du Canada doit payer le droit prévu pour les mandats de poste ordinaires, ainsi que la taxe du télégramme

La transmission est effectuée par l'intermé- diaire de bureaux d'échange ; fonctionnent comme tels du côté suisse: le bureau des télé- graphes de Bâle, ainsi que le bureau du transit des mandats en cette ville, du côté de l'Amérique du Nord: l'agence de la société allemande des télégraphes de l'Atlantique à New-York.

Exposition nationale suisse, à Berne.—

Par arrêté fédéral du 6 décembre, il est alloué au comité central de l'exposition, pour les frais de l'exposition nationale suisse, qui aura lieu, à Berne, du 15 mai au 15 octobre 1914, une sub- vention de fr. 2.050.000, dont fr. 1.750.000 seront affectés à l'exposition générale et fr. 300.000 à l'exposition d'agriculture. Cette somme sera répartie par parts égales sur les budgets des années 1912,1913 et 1914.

0ms RIQ U :E^CI-DGHt#^

' u s . ~Ï9

sa.

'fffilPiÛs&É

LH ÇHflaX-Bt-f-QnpSv/

&$&%si& •

PRIX SA HS CONÇU R R E N W

Cote de l'argent

da 27 Décembre IQII

Argent fin en grenailles . . . fr. 99.— le kilo Argent fin laminé fr. 2.— par kilo de plus.

Change sur Paris . . . fr. 100.31»/«

(4)

668

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Huguenin frères & Go

F a b r i q u e NIEL, Le Loele Nouvelle spécialité: N I E L O R ! Th. Maeder, Bienne

DORURE — ARGENTURE - NICKELAGE

Polissage, finissage de Boîtes métal bon courant et soigné

S p é c i a l i t é :

D o r u r e : Plaqué américain garanti S ans4

D o r u r e ( d'articles de bijouterie et d'orfèvrerie (chaînes de mon- et t très, sautoirs, colliers, médaillons, cercles, etc.) A r g e n t u r e \ de bracelets, étuis en tous genres, couverts de table, etc.

D o r u r e : Courante à tous prix. H 2047 U 6563

A. M a u r e r & C le

HORLOGERIE SOIGNÉE

90, Rue Leopold Robert, L a C h a u x - d e - F o n d s

Spécialité : Montres a n c r e , e x t r a et u l t r a plates pour hommes et dames, lépines et savonnettes

Calibres spéciaux à'seconde, grandeur 9 à 20'", hauteur dq>. 7 à -2/u 5973 Prix a v a n t a g e u x et qualité g a r a n t i e . H 30045 C

Société générale

des Fabriques d'Aiguilles de Montres

SIEGE SOCIRL:

LR CHRU^-DE-FOMDS - Rue Numa-Droz 83

HERMANN FATTON, BIENNE

Aciers pour étampes, marque A. B. C.

Aciers rapide „Durex".

Aciers pour fraises.

Aciers pour arbres.

mmv 6320

Aciers pour décolletages.

Aciers en pieds.

Aciers pour ressorts à boudin.

Acier Bessemer.

Aciers Simens-Martin.

FABRIQUE DE RESSORTS DE MONTRES

e n t o n s g e n r e s e t pour t o u s p a y s

A. DÜC0MMÜN & FILS, Ponts-de Martel

Successeurs de F . D u c o m m u n . — Fondée en 1844

H300S9C S p é c i a l i t é d e r e s s o r t s s o i g n é s e t r e n v e r s é s ''556 G r a n d e s s é r i e s p o u r g e n r e s a n g l a i s e t a m é r i c a i n s

:

i

L ' é c o n o m i e p a r l a q u a l i t é est trouvée par les montres W

de (iîinics de 1*1 i^Lv

Fabrique „Rebberg" Les Fils de Jean Aegler, Bienne

' Maison f o n d é e e n 1878

LA CHAUX-DE-FONDS, rue Daniel JeanRichard, 43 la plus ancienne fabrique produisant la spécialité de m o n t r e s d e d a m e s , a n c r e e t c y l i n d r e , 9 à 13 lig. en boites or, ar- gent et acier.

La montre 11 l i g . a n c r e R e b b e r g a obtenu bulletin d'ob-

' servation de 1 " c l a s s e . _ H 1160 U 60804

<m

i I

BANQUE FEDERALE

H 30058 C (SOCIÉTÉ AN0i\YME) fi540

L A C H A U X - D E F O N D S (Suisse)

Capital social : fr. 36.000.000 Réserves: fr. 7.600.000 Direction centrale: ZURICH

C o m p t o i r s : H A L B , B E R N E , C H A U X - D E - F O N D S , G E N È V E ,

LAUSANNE, ST-GALL, VEVEY, ZURICH

Erlach-Cerlier

T é l é p h o n e —— T é l é p h o n e

S p é c i a l i t é : Qua

U s i n e é l e c t r i q u e H1497 u

o pour l'Horlogerie

y Saphirs - Rubis - Grenats

ités soignées et trous olives 6234 - o — I n s t a l l a t i o n s m o d e r n e s

Vient de p a r a î t r e

66«" année 1 9 1 2 54'«' édition

Indicateur- Davoine

et indicateur général de l'horlogerie suisse et pays limitrophes

Recueil des adresses de cette Industrie et des fabriques de Bijouterie, Joaillerie et Pièces à musique.

Un résumé des dispositions légales sur le contrôle des matières d'or et d'argent Consultez dans l'édition 1912 lés nouveaux droits de douane

avec t o u s les p a y s .

Un vocabulaire français-allemand et des renseignements utiles.

H 24337 C Prix : Suisse 4 f r . , autres pays 5 f r . 6708

Bureau central de publicité A . G o g l e i » (S. A.), éditeur.

Rue du Parc, 9<« LA CHAUX-DË-FONDS Rue du Parc, 91".

(5)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 669

FABRIQUE D'EBAUCHES

Société des Etablissements

PARRENinr

à, Villers-Ie-Lac (Doubs)

M a r q u e [ - { p d é p o s é e

Grandeurs: de 15 à 24 lignes

Lépine et savonnette.

Il

Calibre fl U

21-24 27-30 et 33112

Grandeurs: de U à 14 lignes

Lépine et savonnette.

Hauteurs: 20 et 23(12

Mise a l'heure à tirage.

Système perfectionné et de toute solidité.

L a f a b r i q u e n e f a i t p a s l a m o n t r e . ®<&

LA NATIONALE s. A

Siège social : GENÈVE

Le plus grand succès du jour

C'est sans contredit, la montre dont le boîtier or, argent, acief ou métal, est muni de la bélière de sûreté Sécurités brevetée dans tous les pays du monde et décrite dans de précédents articles.

La bélière Securlias est inséparable du pendant du boîtier; aucune force ne peut l'en détacher et les oreilles du pendant constituent à celui-ci et à la boite une gar- niture élégante et naturelle.

Quand le client des magasins de montres comparera et constatera la différence de so- lidité et de coup d'œil qui existe entre le boîtier moderne muni de l'anneau de sûreté Sécurités et l'ancien boîtier à bélière bran- lante, lâchant le pendant au moindre effort;

quant il verra en devandure ou chez un ami un boîtier avec l'ancien pendant nu, primi- tif et le boîtier muni du nouveau pendant à garnitures cintrées sur les boules de l'an- neau, son choix sera sans hésitation.

Le pendant et l'anneau Sécurités pour rhabillage marquent dans l'histoire de l'Industrie horlogère une date tout aussi décisive que celle marquée par l'apparition du remontoir an pendant. C'est une nouvelle page, et non desi moindres.

Rien de plus riche aussi, de plus bijou, de plus sélect, que la montre-brace-]

let à anses Sécurités qui laisse loin derrière elle toutes ses devancières.

Tout magasin de montre et de rhabillage, du plus important au plus mo deste, doit, par prévoyance, en être pourvu.

Le montre à pendent et bélière S e c u r l t n a et le montre-breoelet à enses S c c i i r l i a « se trouvent, en or, en argent et en métal, chez la plupart des grossistes en montres; le bélière S e c u r l t a s pour le rhabillage en toutes grondeurs, dans presque toutes les maisons de fournitures d'horlogerie. H6M4J j ;

(6)

6ft) LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

BANQUE POPULAIRE SUISSE

(Schweizerische Volksbank) C a p i t a l e t R é s e r v e » F r . 6 5 , 0 0 0 , 0 0 0 . —

Sièges à Bâle, Berne, Fribourg, Sl-Gall, Genève, St-Imier, Lausanne, Montreux, Porrenirujr, Saignelégier, Trume- lan, Unter, Wetzikon, Winterlhur, Zurich I et III.

Agences: Altsletten, Delémont, Tavannes, Thalwil.

Réception de Dépôts en Compte Courant, contre Obligations sur Carnet d'Epargne. — Avances sous l'orme de Crédits en Compte courant ou Prêts contre garantie de titres, hypothè- que, nantissement de marchandises ou cautionnement. — Es- compte et encaissement de billets, titres remboursables et coupons.

— Émission de chèques et lettres de crédit. — Achat et Vente de titres de placement, devises et monnaies étrangères. Exécution d'ordres et de bourse. — Garde et gestion de fonds publics. — Location de coffres-forts.

— Achat et vente de matières précieuses. - (H 5171 Y) 6019

• Fabrique d'horlogerie „ L a C h a m p a g n e "

Louis Müller & C ie

B i e n n e (Suisse)

J* o r , a r g e n t , niel, acier e t p l a q u é

— Mouvements ancre et cylindre. —

N'achetez aucune machine

d'horlogerie, avant d'avoir ^ visité

L'EXPOSITION PERMANENTE

d e 6007

GH. SANDOZ-MORITZ & G°

TAVANNES-SUISSE

dans laquelle vous pouvez voir tout le matériel d'une fabrique

de montres

en ordre de marche et de production.

H 6050J

T é l é p h o n e : T a v a n n e s N " 2 2 .

P I V O T A G E S

Fabrique de pivotages ancre sur jauges par =====

- procédés mécaniques des plus perfectionnés

L O U I S T H I É B A U D

Bienne

On entreprend aussi le pivotage du pignon seul par série

H 1740 U P r i x a v a n t a g e u x . 6352

Sertissages en tons genres pour l'horlogerie

Tous les appareils et instruments de précision avec pierres fournies en

rubis, saphirs, grenats, vermeils et agalhes. I1...U S p é c i a l i t é d ' a r t i c l e s e n m a s s e .

Echappements et moyennes sur plaques, Chatons, Rosillons, Contre-pivots, Boussoles, Coniques, Tiges pour phonographes, grammophones, etc.

P i e r r e s s e r t i e s d a n s d i v e r s , p i è c e s d é t a c h é e s . S e r t i s s u r e s a m é r i c a i n e s e t s u i s s e s , etc.

ROBERT GONSETH

R u e C e n t r a l e 6 8 c , B 1 E IN N E (Suis«e) 6632

NÉGATIVES!

Ebauches de tiges de Rr.

p o u r n é g a t i v e s et autres systèmes, ainsi que tous gen- res de décolletages d e p r é - c i s i o n , sont fournis rapide- ment par

Rodé-Sfucky

G E N È V E

6263 H4845X Rue de St-Jean 80 VIENT DE PARAITRE:

Agenda horloger 1912

par H . G r o s m a n n 9"'c année

On y trouve l'ensemble des renseignements, pratique et théorique, nécessaires à tout bon horloger.

Edition complète Fr. 2 , — Edition simple » 1,50 E n v e n t e d a n s l e s p r i n - c i p a l e s l i b r a i r i e s , m a g a - s i n s d e f o u r n i t u r e s , e t c h e z l ' a g e n t F . B i e l e r , N u m a D r o z 2 9 , L a C h a u x - d e - F o n d s . H 54377 C 6719

Balancier

à bras, vis de 40 à 60, neul ou usagé est demandé.

Ecrire sous H 5518 N. à Haa- senstein & Vogler, Neuchâtel 6720

BREVETS D'INVENTION

MARQUES DE FABRI0UE.-DESSIN1-M0DEU&.I omet GMfULfMDf u IMS U CHAUX'DE-f0ND5.1

MATHEY-DORETInqr.Conseil

A vendre

à des conditions très favora- bles, un lot de H 34406 c

Finissages

à clé à différents degrés d'a- vancement ; s'adresser pour visiter à la Fabrique Rosskopf

& Co S. A, rue du Parc 2, à La Chaux-de-Fonds, qui est chargé de la vente. 6723

Swiss Jewel C

Yyer dk?tv -r L/ocardo ÇSuisse)

E n t r e p r i s e l a p l u s i m p o r t a n t e

pr la fabrication de pierres pr l'horlogerie en tous genres (8 fabriques).

• RJJB IS; SA PHI R, GRENAT, VERMEIL.

SPECIALITE: I n t e r c h a n g e a b i l i t é pr p i v o t a g e s u r j a u g e .

•;"',..==== S e r t i s s a g e s à l a m a c h i n e = = Qualité soignée. E x p o r t a t i o n . Trous olives.

Manufacture de Boîtes acier et métal

RUEFLI FRÈRES & C IE

GRENCHEN (Soleure)

H 2165U

Spécialité de genres Roskopf ordinaires

et extra-plates.

P r i x m o d é r é s . P r i x m o d é r é s . Production journalière: 2 0 0 d o u z a i n e s . 6619 L a p l u s i m p o r t a n t e f a b r i q u e d e c e g e n r e .

te. * ' ' - ' " •

(7)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 671

de

Claassment vertical

1

BüREflümÖBEL !

t û Catalogues gratis 6544

Franz KUHN, Bienne Importante fabrique

sérieuse, de système Roskopf, bonne qualité, bon marché, cherche tout de suite grands

pour lépines remontoir acier, nickel, fantaisie, 19 lignes, ainsi que pour savonnettes métal, clé turques, 19 lignes, prix avantageux pour gran- des quantités.

Ecrire s. chitffres M 2 4 2 0 8 C à H a a s e n s f e i n Sc V o g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s . 6(178

Mécanicien

actif et sérieux, au courant des étampes et de la petite mécanique, demande emploi pour époque à convenir dans fabrique ou atelier. Référen- ces et certificats à disposi- tions. . . . .

S'adresser sous L16148 C à H a a s e n s t e i n & V o g l e r , L a C h a u x d e F o n d s . 6682

Voyageur

Un négociant en h o r l o g e - r i e et b i j o u t e r i e , sérieux et expérimenté, visitant clien- tèle en Suisse et en iLalie, c h e r c h e à s e p l a c e r dans une bonne maison.

Ecrire s. ehilIVes E c 19977 X à H a a s e n s t e i n & V o g l e r ,

G e n è v e . 6632 Safe Deposit, Chancery Lane,

S.

L o n d o n E . C. 6449

achète an comptant

tout lot de m o n t r e s or, ar gent, métal et acier. I1300057C

Employé

actif et énergique, connais- sant à fond la fabrication et le terminage de la montre an- cre par procédés modernes, c h e r c h e

p l a c e d e c o n f i a n c e dans bonne maison d'horlo- gerie. — Les maisons pou- vant offrir situation d'avenir, sont priés de s'adresser sous chiffres P 16158 C à H a a - s e n s t e i n & V o g l e r , L a C h a u x - d e . F o n d a . 6687

S o u m e t t e z t o u s g e n - r e s d e

Nouveautés p

r

l'Angleterre et les Colonies

à A . EIGELDINGER F I L S , S e r r e 3 4 , L a C h a u x - d e - F o n d s . H 30046 C 6088

Représentant sérieux

demande représentation d'une importante fabrique pouvant fournir la montre 13 Iig. ar- gent, article courant. Réfé- rences de 1er ordre.

Adresser offres s. chiffres X 2 4 2 8 5 C à H a a s e n s t e i n

& V o g l e r , L a C h a u x - d e -

F o n d o . 6698

Atelier de Decoration de boites

en tous genres or et argent.

Albert Dubois & C

ie

Faubourg du Lac, 65 B I E N N E

Spécialités : Niel e t i n c r u s - t a t i o n s u r a r g e n t e t s u r n i e l . H 2302 U 6703

lifiJidel

soigné el bon courant, sur mouvement,

0. Otterstaetter

Il 5419 N P a r c s 6 4 6692

Neuchâtei

Fabrique d'Horlogerie soignée

-Delachaux & C ie 1

132, rue du P a r c

LA C H A U X - D E - F O N D S (toe)

FABRIQUE HUITAINE

M a r q u e s : HUITAINE, RftMA, 0BSERVAT0R, 0CT0 H30055C 6414

Spécialité

HUITRES 8 JOURS

ancre en tous genres, toutes grandeurs, simples et compliquées, avec quantième, répétition, réveil.

Montres « Automobiles

dite M o n t r e d e v o y a g e

Montre Presse - lettres

BOULES CRISTAL. - PENDULETTES reouveinents ronds el rectangulaires,

à remontoir ou à clé C a t a l o g u e I l l u s t r é

f r a n c o s u r d e m a n d e . Dessins au i/l de grandeur naturelle.

Tabourets

e n b o i s ( v i s e h f e r ) . 1I395Q 6004 Fourn. C. H e i t x , B â l e .

Employé de confiance

30 ans, d'initiative, énergique, comptable-correspondant, a u courant à fond de la fabrica- tion, expérimenté dans les affaires, apte à diriger, c h e r - c h e p l a c e stable pour le 1er

ou IS Janvier. — References a disposition.

Adresser les offres s. chiffres A 1 6 1 7 6 G à H a a s e n s t e i n

& V o g l e r , L a C h a u x - d e -

F o n d s . 6713

Qui fabrique

mouvements nickel

11 lignes ancre, lépines et savonnettes, spiral trempé, plat, calibre à ponts ?

Adresser offres av. prix par séries sous chiffres H 2313 U à H a a s e n s t e i n 6 V o g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s . 6717 Softs

'CACHETS _ POINÇONS E S T A M P E S

^ rouM c/foiu.omm/£.

- M A R Q U E S DE FÂBRIUUE MODELES ft inVETS PAWS TOUS i g l TAY3

POINCONSUÉSTAMPES

POUR CUVETTES DEMONTRES

I I S P É C I A L i T É DE:

MARQUES DE FABRIQUE

I I ON SE CHARGE DE L ENREGISTREMENT I i au BUREAU FÉDÉRAL: : : : : : : : D E J A

5 0 0 0 MARQUES ONT ÉTÉ DÉPOSÉES J PAR MON ENTREMISE ET GRAVÉES•', DANS MES ATELIERS : : : : : : : : : : : ; :

F.HOMBERG.BERNEl

Roskopf ou similaire

V o y a g e u r bien introduit cherche représentation pour qualité extra-soignée et bon courant.— Offres sous chiffres X c 40181X à H a a s e n s t e i n

& V o g l e r , G e n è v e . 6690

Achats.

Maisons suisses qui dési- rent introduire en Italie des nouveaux calibres et articles de nouveauté à bon marché sont priées d'écrire sous chif- fres 1 0 8 3 R à H a a s e n s t e i n

* V o g l e r , T u r i n . 671.»

Etude de M

c

Th. Jeanguenin, notaire, SMmier

Vente d'horlogerie

et de titres

M e r c r e d i 2 7 d é c e m b r e 1 9 1 1 , dès les 2 heures de l'après-midi, au B u f f e t d e l a G a r e d e S t - I m i e r , 1er étage, l'administration de la faillite de la « L e o n i d a s W a t c h F a c - t o r y , S . A . » , à St-Imier, exposera en vente aux enchères publiques, contre argent comptant:

24 boiles sav. 20'" brutes, or 14 k. genre Leonidas.

48 » » 18et20'" brutes, or 18 k. » ü » lép. 18'/a'" » » » 4113 » sav. 9 à 13'" » or 14 k. genres divers.

70 » lép. 18y2"'ext. pi. brilles » » 24 » sav. I8V2'" » » » »•

431 calottes IS'/a'", or 14 k. » ' t (i montres lépines 13'", or 14 k., ancre.

9 actions de la «Sociélé suisse des spiraux.»

1 obligation de la dite Société.

1 action de 1'« Hôtel-pension de la Croix-Bleue au Mont-Soleil.»

La marchandise ainsi que les titres ci-dessus seront mis à la disposition des amateurs, le jour de la vente, dès 8 heures du malin, au domicile du soussigné.

S t - I m i e r , le 19 décembre 1911. H...J 6706 Pour l'administration de la faillite «Leonidas» :

T h . J e a n g u e n i n , notaire.

CORRESPONDANT

connaissant l'allemand, le français et l'anglais, e s t d e - m a n d é dans importante fabrique d'horlogerie de la Suisse allemande. Références exigées.

Offres avec indication du saluire demandé sont à adresser tout de suite sous chiffres N 2 4 3 9 4 C à l'Agence de publicité H a a s e n s t e i n & V o g l e r , La C h a u x - d e - F o n d s . . , s 6721

Qui pourrait fournir

144 m o n t r e s , 10 '/2 ou I I lig., argent galonné, avec cu- vettes et charnières, 10 rubis, pour genre hollande. P r e s -

s a n t . 6716 Faire les offres sous chiffres

B 16177C à H a a s e n s t e i n &

Vogler, La Chaux-de-Fonds.

Ls. Bovet, v

H 8133 N f a b r i c a n t <iü95

Neuchâtei

Maison fondée en 1890

(8)

672

LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE

FRITZ LÜTHYd G

??? AARBERG - O U Ï S S E - ? ? ?

FABRIQUE DE PIERRES FINES PDURH0RLDCER1E

SPÉCIALITÉ.' Qualité soignée garantie et trous olives E X P O R T A T I O N - T E L E P H O N E

MM

M ALLERAY WATCH C°

Malleray (Val de Tavannes)

E x c e l l e n t e s m o n t r e s c i v i l e s , plates et demi-plates, de différents genres en tons métaux.

H5524J Mise à l'heure à poussette, tirette et négative. — Brevets 40498 c£ 42202 5730

S p é c i a l i t é ; MONTRES ANCRE, levées visibles, 7 à 17 pierres, lépines et savonnettes; marche et réglage garantis.

Articles sérieux à prix avantageux, classés hors concurrence. Demandez offres.

A U R É A S.A.

A d m i n i s t r a t i o n — B u r e a u x de v e n t e — E c h a n t i l l o n n a g e

Leopold Robert 82 L a C h a u x - d e - F o n d s Téléphone 1304

^ — Agence au L O C L E , rue de l'Avenir 17 - ^ — R e p r é s e n t a n t s p o u r l a B i j o u t e r i e , O r f è v r e r i e , O b j e t s d'Art i P a r i s , rat de la BirabisanwJ. B r u x e l l e s , rue du Cyprès 14. P f o r z h e i m , Westliche 64.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE

Décoration de Boites de Montres

en tous genres e t tous p a y s

Grandes collections de Nouveautés à la disposition de la clientèle

H 30015 G Modèles réservés sur demande - 5725

Fabrique de Bijouterie, OrfèYrerie, Objets d'Art

Bracelets or extensibles

L a m a i s o n n e f a i t p a s l a m o n t r e . .

Dur eau de Contrôle de Pontarlier créé spécA ^

D

ne desservant aucun fabricant français.

E d o u a r d MENNARD, agent en Douane D3 S

Agent de toutes les grandes fabriques d'horlogerie suisses. Adresser les envois Poste restante, Verrières-Suisse, où ils sont pris chaque jour.

Manufacture de Bijouterie et Chaînes d'or

à P F O R Z H E I M (Allemagne)

Grande spécialité de Bracelets

en tous genres et systèmes : chaînes, milanaises, flexibles,

extensibles, fantaisies.

Dernières nouveautés en extensibles étroits or et platine

Collection absolument sans concurrence.

Représentant pour la Suisse :

P r Emile MEVER

R u e d e l a S e r r e , 5 8

L^a Chaux-de-Fonds

H 24146 G

Prix et échantillons sur demande.

6653

J U R A W A T C H Co. - Delémont

H 5745J

« Manufacture de Montres américaines fantaisie, electro, métal et acier. *

5824

Imprimerie de la Fédération horloger© suisse (Haefeli & Go), Chaux-de-Fonds.

Références

Documents relatifs

de La Fédération Horlogère suisse, La Chaux-de-Fonds. J'ai lu avec plaisir dans votre journal, n° du 4 ct., le vibrant appel à la solidarité adressé au monde horloger suisse par

Tout d'abord, les divers modes de la participa- tion aux bénéfices sont envisagés, non en se bas- sant s u r telle ou telle maison ou société ayant accordé celte avantage à

pour le 1 e r août prochain ou époque à convenir, dans le quartier des fabriques, un bel atelier pour 25 à 30 ouvriers, bien éclairé, avec deux pièces pour bureaux et toutes

La Fédération se dit déterminée à faire le né- cessaire pour l'adoption de tarifs uniformes dans toute la région, afin que l'on ne puisse pas dire que des maisons sont au

D'après des renseignements que nous empruntons au Journal suisse des Associations patronales, le Conseil des Prud'hommes de la Seine déclare catégori- quement que la grève n'est

Il s'agit, en effet, d'une industrie unique en Suisse pour le moment, appe- lée par conséquent à un développement rapide, quoique limité pour ainsi dire, à notre contrée par

Tous les ouvriers et ouvrières reprennent le travail dans les fabriques, dans lesquelles le travail a cessé, le samedi, 20 mai, suivant com- munications de leurs employeurs,

Huit délinquants onl élé condam- nés pour avoir garanti pour une certaine durée des boites de montres plaquées; trois pour avoir garanti dans les mêmes conditions des médail-