Paraissait le Mercredi et le Samedi a la Cta-àe-Fonds

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôla et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Exposition de San-Francisco 1915 Los maisons d'horlogerie qui n'ont pas encore répondît à la circulaire du 12 juillet courant sont instamment priées de le faire sans retard, en adressant au Bureau de la Chambre suisse de l'horlogerie, à La Chaux-de-Fonds, l'un des deux exemplai- res qu'ils ont reçus, muni de leur réponse au questionnaire.

Trafic des colis postaux avec la Perse Il résulte du'une publication parue dans les «Nachrichten für Handel, Industrie u n d Landwirtschaft» (Berlin, 14 juillet, n° 78), que de n o m b r e u x petits négociants persans commandent ces temps-ci des marchandi- ses en Allemagne. Ils acquittent générale- ment un modeste à-compte et exigenl l'en- voi de la marchandise par colis postaux.

L'expédition de ces derniers à Téhéran ne peut s'effectuer q u ' e n adressant le paquet

« p o s t e restante» à l'office douanier fron- tière d'Enzeli. Les frais de transport de celte localité à Téhéran sont à la charge du destinataire. La plupart des négociants persans prient généralement l'administra- tion postale de faire suivre à Téhéran tous les colis postaux arrivant à leur adresse.

L o r s q u e , après arrivée des paquets en celle ville, la poste invite les intéressés à les retirer contre paiement des frais, ils refusent, par contre, d'en prendre livraison et de s'acquitter. Conséquence en est que la poste persane, afin d'être couverte des frais de transport, met le colis aux en- chères, si la maison allemande n'en récla- me pas le retour dans un délai de 2 mois et à ses frais. En cas d'enchères le client persan achète lui-mèmë le colis à un prix inférieur au montant de la somme qu'il doit payer encore à la maison allemande.

Vu l'insuffisance de la justice persane, tou- tes réclamations ultérieures sont sans objet.

Il convient donc toujours, dans les rela- tions avec les négociants persans, d'exiger un à-compte suffisant à couvrir les frais de retour, soit 30°/o ou M. 12 pour chaque paquet. Ce qui précède ne concerne pas

uniquement Téhéran, mais aussi d'autres localités persanes.

Vente de titres à crédit à un prix majoré La dixième chambre correctionnelle de Paris vient de condamner pour usure à six mois de prison et à des amendes di- verses, plusieurs inculpés poursuivis pour avoir vendu à crédit à des prix considéra- blement majorés des obligations de la Ville de Paris.

Aux termes du contrat, les acheteurs s'engagaient à payer le prix des obligations au moyen de traites, acceptées par eux, et échelonnées sur une période de 10 à 12 mois. Le contrat prévoyait l'interdiction, pour l'acheteur, d'aliéner l'obligation ac- quise avant la libération complète de la dette. Enfin, cette clause était stipulée :

« E n cas de décès de l'acheteur, avant cette libération complète, la dette était éteinte de plein droit. »

Le jugement est motivé, notamment, comme s u i t : «Attendu qu'il résulte de ce qui précède que le véritable caractère des contrats intervenus est un prêt civil d'ar- gent avec des intérêts qui dépassent nota- blement ceux qui sont autorisés par les lois des 3 septembre 1807, 18 décembre 1850 et 7 avril 1900 ; que les dispositions insérées aux contrats qui se rapportent à la loi du 12 mars 1900 ou qui lui d o n n e n t une apparence aléatoire n'ont eu pour vé- ritable mobile que de faire fraude aux lois précitées ; que les prévenus ont donc com- mis le délit d'habitude d'usure en consen- tant habituellement des prêts en matière civile à un taux supérieur à celui fixé par la loi. »

Ce jugement pourra être retenu avec profit, par ceux qui achètent à crédit, des titres offerts par des agences plus ou moins interlopes.

L'enseignement révolutionnaire en Angleterre

On constate depuis quelque temps dans le monde ouvrier anglais un changement qui s'est manifesté au cours des trois der-

nières années par des grèves qui ont affecté profondément la vie économique du pays.

Il suffira de rappeler celle des mineurs gallois en 1910, celles des marins et chauf- feurs de navires, des dockers de L o n d r e s , des employés de chemins de fer en 1911, la grève générale des m i n e u r s en 1912.

L'éducation des jeunes syndicalistes an- glais n'est pas étrangère à l'esprit nouveau régnant dans les classes ouvrières anglai- ses. O n sait qu'en 1899 MM. W a l t e r W r o o - m a n et Charles Beard ont fondé à Oxford une université ouvrière, le Buskin Collège.

L e programme de celte école d'éducation ouvrière était réformiste et s'inspirait des idées de Ruskin.

Les fondateurs se proposaient de pren- dre des hommes qui se sont simplement contentés de condamner nos institutions sociales et de leur a p p r e n d r e plutôt à les transformer de telle sorte qu'au lieu de déclamer contre le m o n d e , ils se mettent à le posséder méthodiquement et scientifi- quement.

Mais les étudiants, pour la plupart ou- vriers et syndiqués, se plaignirent q u ' u n e partie de l'enseignement fût fait dans un esprit bourgeois. Puis il firent grève. Et finalement les mécontents fondèrent une autre école ouvrière, le Central Labour

College, qui fut ouvert en 1909. Il était

« fondé pour exercer hommes et femmes au travail industriel, politique et social, du m o u v e m e n t ouvrier organisé, sous le con- trôle suprême des organisations ouvrières du Royaume-Uni, et pour aider à l'établis- sement d'institutions semblables». Le co- mité directeur de l'école est composé des représentants des trades-unions et des so- ciétés socialistes ou coopératives, du direc- teur, de deux étudiants.

L'enseignement révolutionnaire d o n n é au Central Labour College a d o n n é les résultats qu'on devait en attendre. Lors de la dernière grève des chemins de fer, par- tout où l'agitation.était le plus intense, on voyait à la tète du m o u v e m e n t d'anciens élèves du Ruskin College passés partisans et propagandistes du Central Labour

College.

L'ouverture du canal de Panama retardée

Quoiqu'on eût espéré que les grands navires de l'Océan pourraient traverser le canal de Pa- n a m a en octobre prochain, les fréquents éboule- ments dans la fameuse tranchée de Gulebra ont rendu désormais la réalisation de celte espérance impossible.

En vérité, de petits bateaux seront capables de trouver leur chemin le long du canal, mais il est à craindre qu'une autre année ne se passe encore avant que les transatlantiques ne reçoi- vent la permission d'y naviguer.

Les grandes compagnies de navigation ont fait de laborieux arrangements pour établir de nouvelles routes à l'époque de l'ouverture du ca- nal, mais il est évident que leurs projets reste- ront encore longtemps en suspens.

Les compagnies d'assurances vont aussi éprou- ver des pertes sérieuses en raison de ce retard, parce que beaucoup de polices ont été signées pour assurer les pertes qui pourraient provenir du fait que le canal ne serait pas ouvert à une certaine date.

La fréquence des éboulements dans la tran- chée de Gulebra cause la plus grande anxiété aux ingénieurs engagés pour ce grand travail. Du- rant ces dernières semaines, il est tombé dans la tranchée plus de terre et de rochers que les gran- des dragues à vapeur n'ont été capables d'en enlever, et même ce travail a été rendu plus dif- ficile, car les lignes de chemin de fer qui ser- vaient à transporter les décombres ont été enter- rées par les éboulis.

Observatoire national de Besançon

Résultats chronométriques obtenus du i"mai IQ12 au 3o avril igi3, et comparaison sommaire avec les résultats des années an- térieures.

Dépôts 1913 1912 1911 1910 1909 Chron.demarine 7 10 3 3 3 lr° cl. d'épreuves 291 349 318 303 293 2e cl. d'épreuves 464 303 285 203 156 3° cl. d'épreuves 716 920 740 • 684 649 Eprves addition1" 13 11 10 2 3 Total des dépôts 1.491 1.593 1.356 1.195.1.104

1913 1912 1911 1910 1909 6

197 353 526 11

10 3 ³

Bulletins Ghronom. de marine lr e classe d'épreuves 2e classe d'épreuves 3e classe d'épreuves Epreuves addition1"

Tot.desbullet.déliv. 1.093 1.181 917 872 767 244 207 202 198 211 201 158 133 705 498 508 432

11 8 2 1

Concours chrono métrique.

Chronomètres admis au concours.

Années 1913 1912 1911 19)0 1909 Chronomètres . . . 187 234 200 197 186

Récompenses.

Coupe 1 1 1 1 1 Médailles d'or . . . 87 116 88 86 61 Médailles d'argent . 55 46 50 45 43 Médailles de bronze. 25 36 32 30 43

Total 168 199 171 162 148

Prix de série :

Moyenne des cinq meilleurs chronomètres.

lo rp r i x . — Fabricants : MM. Lipmann frères, 252 points ; L. Leroy & G'0, 240 points; Geismar

& C10, 233 points ; Doffe & Ci0, 232 points ^ . A n - toine, 229 points.

3m e prix. — F a b r i c a n t : M. Bossy, 171 points.

1e r prix. — Régleurs: MM. A. Jaccard, 252 p o i n t s ; G. Grogg, 243 p o i n t s ; M. Quélos, 237 points ; Ghevalley, 205 points.

2ra" prix. — Régleur: M. J. Miéville, 187 points.

Ont obtenu la mention simple pour le plus grand nombre de bulletins en :

lr c classe, MM. Lipmann frères, 60.

2e classe, MM. Geismar & Gie, 191.

3° classe, MM. Lipmann frères, 327.

M. Chevalley, ayant obtenu cinq médailles d'or dans le cours des années 1911-1912 et 1912- 1913, a mérité le diplôme de régleur.

MM. Doffe & Gie, de Paris, enlèvent la Coupe chronométrique, avec 262 points ; régleur G.

Grogg.

Création à Varsovie, d'une fabrique de radium

M"10 Curie, veuve de l'illustre savant, s'installe à Varsovie, où elle créera et installera un labo- ratoire pour la fabrication du radium.

Commerce extérieur de l'Angleterre

Les statistiques du commerce extérieur de l'Angleterre, publiées par le Board of Trade, indiquent q u e , pondant juin dernier, les im- portations se sont élevées à Lst. 58.322.611, en augmentation de Lst. 7.654.965 sur celles de juin 1912, et les exportations è Lst. 42.836.568, en augmentation de Lst. 7.864.237.

Les premiers résultats du recensement industriel en Italie

Les résultats sommaires du recensement in- dustriel que la Direction générale de la Statisti- que et du Travail a publiés récemment dans 1'« Annuario Statislico Ilaliano», révèlent qu'en Italie, au 10 juin 1911, il existait 243.985 entre- prises industrielles qui occupaient 2.305.698 per- sonnes, tant en ouvriers, membres de la famille des patrons employés à l'entreprise (même non rétribuées), qu'en personnel dirigeant, technique, administratif et surveillant. La force motrice em- ployée dans ces industries était de 1.573.774 che- vaux. Ce dernier chiffre comprend les moteurs hydrauliques, à vapeur, à gaz, à alcool, à pétrole, à huiles lourdes et à vent, et ceux qui étaient inactifs au moment du recensement, mais ne tient pas compte de l'énergie électrique dérivée de ces moteurs.

Mouvement ouvrier

Le conflit entre patrons et ouvriers mécani- ciens de Bienne, Moulier, Granges et autres pe- tites localités, vient de se terminer. Les ouvriers obtiennent de 3 à. 5 % d'augmentation de salaire.

Mais le nombre des heures de travail reste le même qu'auparavant.

Ce qu'il faut pour ouvrir

un Magasin d'Horlogerie

A tous ceux qui veulent s'établir commerçant, je recommande la prudence et la circonspection.

Le premier point pour celui qui veut ouvrir un magasin, est bien d'examiner si la force de capi- tal est suffisante pour assurer la bonne marche de ces affaires ; car nombreux sont les désillu- sionnés qui, dans le désir de se rendre indépen- dants, de devenir « patrons », s'établissent avec un fonds de roulement trop faible et marchent en peu de temps à la débâcle !

J'estime, pour ma part, qu'une affaire résistera difficilement si elle se trouve dès le début aux prises avec des difficultés résultant du manque de capital; ou si elle résiste, elle devra avoir re- cours à l'emprunt dont les charges annihileront en grande partie les résultats qu'on était en droit d'attendre.

Trop souvent pour les petites entreprises le montant de ces capitaux est évalué avec légèreté et inexactitude.

L'employé qui veut s'établir « à son compte », l'ouvrier qui veut devenir « patron », sont impa- tients d'arriver à ce qu'ils considèrent comme une libération dès qu'ils ont quelques économies, soit qu'ils trouvent un bailleur de fonds, ils chif- frent plus avec leurs sentiments qu'avec leur rai- son. Ils se font des idées fausses des bénéfices commerciaux, ils voient les bénéfices bruts et sont généralementimparfaitement renseignés sur les charges.

Lorsqu'on veut établir une maison de détail, il faut bien supputer d'abord quels seront les frais d'agencement pour la mise en marche. Ensuite faut-il songer qu'un grand choir, de marchandises est nécessaire pour réussir ; en plus, il y a des frais généraux, loyer, contributions, éclairage et parfois personnel, tout cela sont des dépenses qui reviennent régulièrement et ne se paient qu'au comptant. Parfois faut-il faire crédit à un client si on veut enlever l'affaire et ces crédits se règlent régulièrement à la fin de l'année sans qu'il puisse être question de faire traite sur eux, il faut au contraire se garder de les indisposer par des de- mandes réitérées de règlement.

Il est donc nécessaire que le capital soit non seulement suffisant pour les frais d'établissement, mais aussi pour assurer la bonne marche des affaires.

P o u r l'achat de'marchandise, quoique le four- nisseuraccorde généralement de grandes facilités, ce-sonl bien souvent ces facilités la cause fonda- mentale de la débâcle, parce qu'elles tentent le débutant à dépasser de beaucoup la force de son capital.

Les fonds de roulement représentent donc la différence entre l'actif disponible: magasin, dé- biteurs, espèces en caisse et le passif envers les tiers, fournisseurs, créditeurs.

Que ceux qui désirent s'établir, ayant fort peu d'argent en poche, mais au cœur l'espoir de réus- sir, méditent ces développements judicieux.

L'ouvrier qui veut devenir « patron », doit avoir en fcuffisance le nerf de la guerre, car le commer- ce est une lutte qui demande, le jour d'aujour- d'hui, beaucoup décapitai pour pouvoir attendre que la capacité ait porté ses fruits. S. B.

— Du Moniteur officiel du syndicat des négo- ciants d'horlogerie en gros de Belgique. —

Société suisse des Commerçants

Il ressort du 37e rapport annuel du Service de Placement de la Société suisse des Commer- çants, comprenant la période du 1e r mai 1912 au 31 avril 1913 que le nombre des placements effec- tués a augmenté de 133 pour arriver à 2375 et cela maigre la situation commerciale si défavora- ble, provoquée par la guerre du Balkan. Depuis le 1e r novembre 1912 cette institution place aussi du personnel commercial féminin. 38 postulantes ont pu être placées, ce qui est un joli résultat en comparaison aux 83 inscriptions et aux 45 places à repourvoir. — Les placements coni| rennent 1014 places en Suisse, dont 25 pour personnel fé- minin, 1130 à l'étranger (2 personnel féminin);

230 places d'apprentis en Suisse (11 personnel fé- minin), 1 à l'étranger. Aucun poste de volontaire ne fut repourvu.

Les demandes de places se montèrent à 5987, soit 49 de plus que l'année précédente. 3227 (1911/12: 3247) postulants furent inscrits auprès des bureaux en Suisse, dont 2723 étaient suisses, 504 é t r a n g e r s ; 2735 étaient célibataires, 4 9 2 m a - riés ; 222L étaient en place, 1006 sans place. On enregistra 456 inscriptions d'apprentis contre 482 l'exercice précédent. Les places à repourvoir fu- rent au nombre de 3639 (1911/12 : 3482).

Des 1131 postulants placés dans 161 endroits différents à l'étranger 251 trouvèrent un engage- ment à P a n s , 496 è Londres, 93 à Milan, 26 en Afrique, 16 en Amérique et 12 en Asie, — 987 ou 46,3 % des 2130 sociétaires et élèves des cours inscrits eurent le succès désiré. Les réductions de taxes accordées aux membres de la Société suisse des Commerçants atteignirent la somme de fr.

27.750,80.

Les comptes bouclent avec un excédent de re- celtes de fr. 1.421,27.

Londres eut de nouveau les meilleurs résultats des succursales à l'étranger en plaçant 608 pos- tulants contre 525 l'exercice précédent. Paris en plaça 268 contre 260 et Milan 127 contre 139.

Cette dernière succursale eut le plus à souffrir de la mauvaise situation commerciale.

Dans les grandes villes, telles que Paris et Londres, on n'engage presque exclusivement que des jeunes commerçants pouvant se présenter, de sorte qu'il est très difficile de trouver depuis le dehors un engagement dans un de ces grands centres commerciaux. Le rapport rend attentif au fait que les jeunes commerçants bien recomman- dés et doués, qui ne disposent pas de moyens suffisants pour se rendre au hasard hors de Suisse, peuvent obtenir, par l'intermédiaire du comité central de la Société suisse des Commerçants, des subsides fédéraux pour un séjour à l'étranger.

Une nouvelle succursale fut ouverte à Chiasso à la fin de l'exercice, ce qui porte au nombre de dix les bureaux en Suisse.

Bibliographie

P a r t i c i p a t i o n a u x bénéfices e t p a r t i c i p a - t i o n au c a p i t a l , par Maurice Duhamel. — Lille, Imp. Morel, 1912.

L'auteur de ce livre dit Le• Monde Economique est un partisan convaincu de la participation aux bénéfices, sous quelque forme qu'elle 9'exerce, mais sans y voir une panacée à tous les maux sociaux. Ainsi qu'il le dit dans les dernières pages

du volume, « la participation aux bénéfices ou au

« capital peut être extrêmement féconde au point

« de vue de la paix sociale dans certains cas

« particuliers, dans certaines circonstances dé-

« terminons. » Celle conclusion fait comprendre que M. Mnurice Duhamel n'est en rien partisan de l'obligation, à quelque système qu'elle s'appli- que; il le dit expressément dès le début, et ne néglige aucune occasion de le rappeler au cours de son ouvrage.

Tout d'abord, les divers modes de la participa- tion aux bénéfices sont envisagés, non en se bas- sant s u r telle ou telle maison ou société ayant accordé celte avantage à son personnel, mais s u r la façon dont celte part de bénéfices est attribuée aux ayants droit ; la combinaison de la participa- tion a u x bénéfices et de la participation au capi- tal est envisagée également, les systèmes du gaz de Londres, des mines de Garvin, de la Société Lever frères étant analysés à ce point de vue ; en même temps que sont présentés les résultats obtenus, les diverses difficultés auxquelles peu- vent donner lieu ces diverses combinaisons, les solutions qu'on y a donné en diverses circonstan- ces, sont mentionnées et discutées.

Mais les propositions plus récentes, qui consti- tuent la seconde partie (la participation decant les idées) prennent un développement plus im- portant, qu'on comprend du reste en considérant qu'avec MM. Viviani et Briand elles ont reçu une espèce de consécration gouvernementale ; toutes sont successivement passées en r e v u e : projet Ballande, participation obligatoire pour les socié- tés anonymes concessionnaires de l'Etal, des dé- partements ou dés c o m m u n e s ; proposition Go- dart, comportant l'amortissement des actions de capital au moyen de prélèvements s u r les béné- fices, création d'actions de jouissance de capital et de travail, le produit de ces dernières allant à une Caisse nationale de crédit au travail ; propo- sition Tournade, imposant à tous les patrons un

prélèvement de 10 0/0 s u r leurs bénéfices nets ; système Périsse, partage des bénéfices entre le capital el le travail au prorata des salaires perçus et actionnariat ouvrier; système Mildé, société à

capital remboursable par le travail ; enfin le sys- tème de M. Antonelli, société à participation ou- vrière, inspirée directement des idées de M.

Briand, et qui tend à l'établissement au moins facultatif de l'actionnariat ouvrier. Tous ces sys- tèmes, tous ces projets sont exposés clairement par M. Maurice Duhamel ; très volontiers il en indique les avantages, bien entendu d'après l'au- teur de la proposition, mais il en montre aussi les inconvénients pratiques, juridiques etsociaux, et bien que présentées sous une forme très mo- dérée, ces critiques ne montrent pas moins avec évidence tous les points faibles. Elles sont du reste reprises dans la troisième par\ie(Résultats pratiques et appréciations critiques) ; le cha-

pitre premier, Résultats pratiques, ne peut don- ner que les résultats des systèmes connus de par- ticipations aux bénéfices, et quelques-uns, tel celui obtenu par M. Mildé pour le Secteur des Ghampa-Elysées, sont absolument typiques ; le second chapitre, Appréciations critiques, re- prend, sous u n e forme générale les observations précédemment faites ; le dernier, le Problème juridique en matière de participation, bien

développé, est particulièrement intéressant.

L'ouvrage est écrit sans parti pris, sans aucun désir de faire triompher ou une thèse, ou un sys- tème quelconque. L'auteur a voulu seulement montrer ce que la participation à réalisé, ce qu'on peut attendre d'elle, les résultats que des tentati- ves diverses et nombreuses peuvent avoir pour la solution d'une question qui se présente sous tant d'aspects différents, et dont l'importance so- ciale ne saurait être mise en doute. Gomme il le dit très bien dans sa conclusion : « Il n'y a pas

« de panacée universelle ; les solutions des pro-

« blêmes économiques obéissent, sans doute, à

« une époque donnée, à une orientation généra-

« le ; mais les circonstances locales ou passagè-

« res imposent une infinie variété de combinai-

« sons. Il faul donc bannir tout dogmatisme dans

« la critique-économique et attacher à l'expéri-

« mentation une grande importance. »

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

M o d i f i c a t i o n .

Cl. 71 f, no 43346. 27 m a r s 1908, 121/* h . p . — Procédé de sertissage des pierres et outils pour la mise en œuvre de ce procédé. — Jules Russbach, fabricant, La C h a u x - d e - F o n d s (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds. Licence selon déclaration du 9 juin 1913, en faveur de Mme Veuve Marchand- Perret, Les Brenets (Suisse) ; enregistrement du 26 juin 1913.

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H27N

Q u a l i t é s : Rapide à grande vitesse.

Spécial t r è s d u r . Diamant au Tungstène.

Extra mi-dur, pour fraises.

Extra-tenace d u r , p1 matrices, poinçons.

Franz Wlayr H° 3, pr a r b r e s , laminoirs.

Panthère, pour étampes. 1*21 G r a n d s t o c k d i s p o n i b l e .

Pièces forgées. P r i x de f a b r i q u e .

Imprimerie de la Fédération horlogèrè* auisse (Haefeli & Go), Ghaux-de-Fond«