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Vingt-deuxième Année. — N° 60 P r i x d u . n u m é r o : 1 0 centimes

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Vingt-deuxième Année. — N° 60 P r i x d u . n u m é r o : 1 0 centimes

Jeudi 1

er

Août 1907

Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

;

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an Six mois :

Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—

: Union postale » 12»— » 6»—

Les abonnements étrangers se paient d'avance.

Paraissant le Jeudi et le Dlmancne à 11 Cham-de-Fond:

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

ANNON6ES

suisses 20 d., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

>

La Confédération générale du patronat

L'organisation de plus en plus complète des ouvriers et leur concentration dans l'organisme central qu'est la Gonfédéralion générale du travail, devait inspirer, au pa- tronat français, le désir d'opposer une Confédération du patronat à la Confédéra- tion générale du travail.

Le Matin donne, à propos de cette ten- tative, les intéressants renseignements qui suivent :

« L a G. G. T. n'a qu'à bien se tenir.

Voici qu'en face d'elle menace de se dresser, à brève échéance, la «Confédération géné- rale du. commerce, de l'industrie et de l'agri- culture», ou d'un sous-titre à la fois plus expressif et plus simple, la «Confédération générale du patronat».

« G. G. P . contre C. G. T. La lulte promet d'être chaude, et il sera intéressant de mar- quer les points.

« Il faut à tout prix améliorer, discipliner le patronat. Les patrons ont besoin autant, sinon plus que les ouvriers, de conseil et de direction. »

«C'est en ces termes que M. Guerchoux nous expose l'idée maitresse de la nouvelle société, dont il a pris l'initiative, et dont les statuts, conformément à la loi, ont été déposés par lui à la préfecture de police, le 30 mars dernier, puis enregistrés à

l'Officiel, en date du 28 avril.

« L a C. .G.,P, a son siège social — siège provisoire — 46, rue Caulaincourt, au pied de la Butte, et au domicile môme de M. Guerchoux.

«M.Adrien Guerchoux, ancien négociant, est un petit homme énergique, à barbe ro- che et à cheveux drus. La barbe est noire et les cheveux grisonnants. Mais, en dépit de cet assemblage bicolore, M. Guerchoux est un homme tout d'une pièce.

« M é r i d i o n a l — il est de Montauban — il déploya depuis huit mois des trésors d'activité p o u r convertir à ses idées les pa- trons hésitants, lutter contre leur veulerie, vaincre leur égoïsme... Il doit chaque jour

« s e - b a n d e r ses chevilles avec du crêpe»

— ce sont ses propres expressions — pour

poursuivre la série de ses innombrables sollicitations.

« Mais rien ne le décourage. Et c'est moins à force de persuasion que d'invec- tives qu'il parvient à communiquer son enthousiasme aux. récalcitrants et à les affilier de haute lutte à sa ligue. Déjà un certain n o m b r e de commerçants notables de Paris et de la banlieue ont accepté de faire partie du conseil d'administration.

Mais c'est en province, parrnj les membres aes" chambres dé commerce,, encore mal initiés au mouvement syndical, que M.Guer- choux compte recruter le plus d'adeptes.

Un Parlement commercial.

« Q u e l est, en définitive, le but de la nouvelle confédération? De grouper mora- lement les délégués des unions, ligues et syndicats commerciaux, industriels et agri- coles, pour prendre en commun les réso- lutions nécessitées par la défense de leurs intérêts respectifs et proléger la vie écono- mique du pays, compromise par les me- nées incessantes des fauteurs de grève.

Aux efforts constants de la C. G. T., pour aboutir à la proclamation de la grève géné- rale, la C. G. P . compte opposer, avec non moins de ténacité, la recherche ellicace et constante des moyens propres à enrayer ce mouvement, partout où il serait tenté de se produire.

« Une sorte de Parlement commercial se réunissant une fois par mois, plusieurs fois si les circonstances l'exigent, organisera la lutte et prendra les décisions nécessaires, q u ' u n comité d'action, composé de sept membres, munis de pleins pouvoirs, sera chargé d'exécuter. Et, bien que la politique soit, par un article spécial des statuts — l'article 4 — bannie délibérément du sein de la confédération, celle-ci se propose d'instituer dans chaque arrondissement un délégué officiel, chargé de transmettre aux élus de l'arrondissement les décisions du comité d'action, et de peser sur eux, au nom de la confédération, pour qu'ils adop- tent et soutiennent devant le Parlement les décisions intervenues.

« A i n s i , la G. G. P . , à l'image de là C. G. T., deviendra un véritable organisme,

représentant l'unité patronale corporative- ment organisée sur le terrain économique.

« Elle ne se préoccupera point d'enrayer le mouvement ouvrier déjà accompli. Mais elle s'efforcera de maintenir ce mouvement sur le seul terrain où une entente soit pos- sible : le terrain économique pur. Et elle bataillera de tout son pouvoir contre les idées «régressives, barbares et aristocrati- q u e s » — ce sont les expressions même de M. Guerchoux — de la C. G. T.

' Ce que dit la C. G. T.

« Rue de la Grange-aux-Belles, M. Pou- get, à qui nous d e m a n d o n s son avis sur la constitution de la nouvelle confédération, parait enchanté de cette épithète d'aristo- crate qui lui est libéralement décernée.

Q u a n t à la C. G. P . elle-même, il semble ne lui attribuer q u ' u n e importance très modérée et l'envisager uniquement comme une œuvre de tapage plus ou moins habile dirigée contre les gros patrons, à l'instar des entreprises similaires des Biélry et des Lenoir.

« Quoi qu'il en soit, la lutte est commen- cée. Les paris sont ouverts. Laquelle, de la G. G. P . ou de la G. G. T. triomphera?

et laquelle des deux tombera l ' a u t r e ? »

Commerce d'horlogerie du Japon, 1906 (Rapport du ministre de Suisse à Tokio

M. le D

r

Paul Ritter) III.

Chine. Tout ce que j'ai dit sur les relations

directes avec les Japonais s'applique à la Chine dans une mesure beaucoup plus forte encore.

Durant l'année 190H, tout le commerce d'im- portation a passé en Chine par une crise pénible.

Le marché était surchargé de marchandises de tout genre, spécialement d'articles en coton, et de grosses pertes ont été subies.

Plus que tout autre, le commerce avec la Chine exige la connaissance du pays et des gens, des conditions misérables de l'intérieur, des usa- ges locaux en ce qui concerne la douane, le crédit, etc. Vouloir abandonner l'ancien système consistant à se servir, comme intermédiaires, de maisons étrangères, c'est forcément s'exposer à des pertes.

En 1906, le commerce d'horlogerie n'a pas été

florissant; toutefois les prix, qui étaient très bas

depuis longtemps, se sont un peu améliorés.

(2)

478 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Corée. Depuis que j'ai présenté mon rapport

de l'année dernière, la situation s'est peu modi- fiée. Le commerce des montres est aux mains de quelques Japonais.

Si l'on considère l'importante immigration ja- ponaise dans ce pays, il semble justifié d'en conclure que le commerce prendra un fort déve- loppement. Au commencement de 1907, il y avait environ 100,000 Japonais établis en Corée, non compris les militaires, les fonctionnaires civils et leurs familles. Gela représente une augmenta- lion d'à peu près 40,000 tètes pendant les 12 derniers mois. Les ouvriers japonais de toutes catégories, notamment les agriculteurs, sont recherchés el gagnent de 50 —100°/" de plus qu'au Japon.

Mandchourie. Pendant l'année, la situation

s'est encore peu éclaircie. Ce n'est que mainte- nant (printemps 1907) que la Chine a nommé à poste fixe les fonctionnaires supérieurs. Tout fail prévoir aujourd'hui que le commerce se dévelop- pera. La société des chemins de fer japonais a pris possession, le 1

er

avril, du chemin de fer de la Mandchourie méridionale, Les Japonais, aussi bien que les Chinois, projettent la construction de nouvelles lignes, et comme toute nouvelle voie ouvre un débouché à l'horlogerie, on peut s'nltendre à ce que le commerce des montres prendra aussi de l'extensicn en Mandchourie dans les prochaines années.

Pour le commerce en général avec la Mand- chourie, ce'seront encore les Japonais qui auront les meilleures chances, car ils connaissent les lieux, la langue et les conditions du pays. Ac- tuellement, il y a environ 40,000 Japonais dans la Mandchourie méridionale, dont plus de 0,000 dans la seule ville de Mukden.

Expositions. J'ai déjà annoncé précédemment

qu'une « Great Exhibition », soit une espèce d'exposition universelle, aura lieu à Tokio, en 1912. lies fabricants suisses d'horlogerie ne de- vraient pas laisser passer cette unique occasion de présenter, d'une manière aussi grandiose que possible, leurs produits aux visiteurs qui, de toute l'Asie orientale, accourront en foule au Japon pour voir l'exposition.

Actuellement se lient à Tokio, une exposition industrielle (20 mars au 31 juillet), organisée par l'administration de la ville dans le but de faire des expériences en vue de l'exposition univer- selle. Le splendide parc Ueno a été très avanta- geusement affecté à cette entreprise, qui a un succès complet. Une grande halle a aussi été construite pour l'exhibition de produits étrangers;

elle est occupée principalement par des fabricants de machines américains et anglais.

La Suisse est très bien représentée par des montres. Les deux maisons G. et J. Favre- Brandt (Neuchâtel) et Schwob Frères & Gi

c

(La Chaux-de-Fonds), qui sont aussi établies au Ja- pon, ont construit un pavillon de style gracieux, orné des armoiries suisses, et y ont exposé des montres depuis les plus simples jusqu'aux mon- tres de luxe et aux chronomètres.

Deux grosses maisons japonaises d'importation de montres ont également organisé une même exposition que celle dont il vient d'être question;

elle se compose de produits de l'industrie horlo- gère suisse et américaine.

A Shanghai (Chine), la colonie étrangère pro- jette d'organiser pour 1909 une exposition in- dustrielle de grand style. Aussitôt que j'aurai recueilli à ce sujet des renseignements précis, je présenterai un rapport détaillé.

Importation de montres en igoy. Gomme

on pouvait s'y attendre à la suite des grands approvisonnements faits avant le 1

er

octobre 1906, l'importation de cette année a fortement reculé en regard de celle des deux années précédentes.

La différence en moins par rapport à 1906 se fera particulièrement remarquer pendant les mois de juin à octobre prochain. Actuellement, les affaires sont très languissantes.

La statistique des 4 premiers mois a paru. Ont été importés :

Du 1" janv. au 30 avril 1907 Pièces Yen

Montres en or 2,012 35,248 Montres en argent . . . . 7,466 26,525 Montres en métal 10,148 14,917 Boites démontres 32,101 55,057 Mouvements 54,924 95,470 Autres pièces détachées . . — 8,040

Du I" janvier Du I" janvier au 30 avril 1905 au 30 avril 1905 Pièces Yen . Pièces ^ -:Ych

Montres en or . 2,778 53,318 .786 13,730 Montres en org. 35,236 111,636 21,521 63,967 Montres en met

1

27,087 40,549 41,784 67,209 Boîtes de mont. 72,064 190,198 39,729 77,471 Mouvements .82,297 170,177 51,012 108,396 Autres piècesdé-

tachées . . . ' — 1 4 , 2 1 9 — 6,595

Commerce des pendules au Japon. — L'im-

portation au Japon a de nouveau considérable- ment augmenté, bien que l'industrie nationale des pendules soit florissante. L'exportation du Japon a également pris un grand essor.

11 a été importé : .

Pieces I90S Yen

Pendules de cheminée en ca-

ges de métal . . . 118,366 99,451 Autres pendules de cheminée

et d'applique . ii . . . . 124,400 237,775 Pièces détachées de pendules

d'applique . . . — 66,984

1905 1904 i ! '• Pièces Y'en Yen

Pendules de cheminée en

cages de métal . . . 51,661 46,192 23,161 Autres pendules de«he-

minée et d'applique .70,435 123,995 21,561 Pièces détachées de pen-

dules d'applique . . . — 48,670 26,301

L'Allemagne est pour ainsi dire le seul four- nisseur. D'après la statistique douanière, ses prix sont prodigieusement bas. Ainsi, il est ar- rivé d'Allemagne : Pendules de cheminée en cages de nickel : 117,401 pièces valant Y. 97,785 (1 Yen = environ fr. 2.60). Autres pendules de cheminée et d'applique : 104,834 pièces volant Yen 131,138. L'Autriche a fourni 2188 pièces d'une valeur de Yen 1996.

L'exportation du Japon s'est montée pour 313,323 pièces à là somme de Yen 843,575 en 1906, contre Yen 575,740 en 1005 el Yen 463,934 en 1904.

Le meilleur client a élé la Chine avec 496,412 Yen contre 381,294 en 1905 el 269,372 en 1904.

La Corée est restée avec 28,000 au même niveau que l'année précédente. A augmenté : l'exporta- tion aux Indes britanniques et Straits Settlement, Yen 97,995 en 1906 contre Yen 61,525 en 1905 ; à Honkong, Yen 125,151 en 1906 contre 80,491 en 1905 ; aux Indes hollandaises, Yen 23,503 en 1906 contre Yen 8,187 en 1905 : aux Philippines, Yen 5,272 contre Yen 3,775 en 1905 ; en Russie d'Asie, Yen 61,581 contre Yen 11,215 en 1905;

au Siam, Yen, 3,812 contre 0 Yen en 1905.

Boîtes à musique. Il n'y o plus aucune de-

mande. Ce produit suisse a été remplacé complè- tement par les phonographes et gramophones américains.

Baromètres et thermomètres . 20,354 Lunettes d'approche et télescopes ; 10*202

Boussoles el chronomètres de marine . . . 509 Outils pour l'agriculture et les métiers —

Instruments de musique . — Instruments de chimie . . . —

Instruments de médecine — Autres instruments scientifiques —

Microscopes . . ,

(

Appareils photographiques —

1906 Yen

18,905 102,798 67,970 9Ï3.273 178,033 81.074 264,605 388,357 200,984 137,013

1905 Yen

28,307 209,659 44,935 576,973 120,998 120,998 263,719 312,466 109,260 143,865

1904 Yen

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7fG

269,160 21,936 299,064 299,064 7Ï.070 176,176 242,469 90,331 70,059

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Observations : Is

Où l'exportation déliasse l'importa- tion, les chiffres sont imprimés en caractères gras. — 2° Les valeurs ne sont.communiquées nue trimestrielle- ment. — 3" Une comparaison avec les résultats de l'année écoulée n'est possible que pour les rubriques comprenant dans le nouveau tarif les mêmes articles que dans l'ancien.

Exposition nationale à Berne

Les comités institués pour préparer i'efc-

^po^sjti.oa natioiif^e |je Berne, .xjui aura lieu en 1913, se sont mis à l'oeuvre. Il : s'agit d'abord d'élaborer le programme dans tous ses détails. A cet effet, le grand comité a constitué quinze s o u s - c o m m i s s i o n s ; elles auront à faire des propositions pour les points suivants: but et durée de l'exposi- tion, emplacement, administration et orga- nisation, finances, constructions, groupes d'exposants, jury, distinctions et la série publicité, réclames, catalogues et guides, trafic, sections internationales, attractions.

Chaque sous-commission aura à préparer son programme spécial jusqu'au 15 septem- bre. Puis le Grand Conseil se réunira pour arrêter l'ensemble. La commission des finances a déjà fait son travail. Elle pré- voit 10.000 exposants, sur un emplacement de 500.000 mètres carrés, dont 100.000 de surface bâtie et 1.600.000 à 1.800.000 visi- teurs. Les dépenses atteindront le chiffre de 8.730.000 fr. La construction, y compris les chemins, jardins, squares, coûtera trois millions et demi.

La meilleure attraction pour un concours de ce genre étant les produits agricoles, on demandera qu'il y ait à Berne une exposi- tion fédérale d'agriculture en 1913. L'ex- position revenant à la Suisse romande aura lieu en 1909, probablement.

Chez les mécaniciens

La grève dans les ateliers est terminée par la victoire des ouvriers, qui obtiennent la journée de 9 '/2 heures.

Dans les fabriques de montres, les condi-

tions arrêtées par les fabriques, sur la

base de la journée de 10 heures, seront

soumises aux ouvriers, qui leur d o n n e r o n t

une adhésion ou un refus définitif. En cas

(3)

l ü - ' J L ! -

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 479

de refus, le syndicat des fabriques de montres examinera quelles mesures d'en- semble comportera la situation.

Certificats d'origine pour l'importation j$ en Serbie

Conformément à une ordonnance du Ministre des finances de Serbie, du 9 mai 1907, on doit, lors de l'importation de marchandises dont on demande le dédouanement d'après le tarif con- ventionnel, présenter en même temps que la dé- claration, le certificat d'origine. Sous réserve des dispositions conventionnelles spéciales, ont qualité pour délivrer les certificats d'origine les chambres de commerce ou les autorités locales du lieu de production. Mais les certificats éma- nant de ces autorités doivent encore être légali- sés par une chambre de commerce ou par les autorités cantonales compétentes.

Peuvent seuls délivrer des certificats d'origine, les autorités du lieu de production ou celles de la commune dont ce lieu fait partie. En aucun cas, des certificats ne peuvent être délivrés par des autorités fixées en dehors du territoire du Heu d'origine.

P o u r les paquets que les offices postaux de la Serbie remettent aux bureaux de douane, les dé- clarations douanières accompagnant les paquets tiennent lieu de certificats d'origine.

Congrès de l'Union générale des ouvriers horlogers

Toutes les fédérations horlogères étaient re- présentées par les 116 délégués présents au congrès de Bienne, le 21 juillet. La Fédération deâ Syndicats professionnels était représentée par les camarades A. Calame et Thies.

Le camarade Emile Ryser, président de l'U- nion, présidait ; Wuilleumier fonctionnait comme secrétaire.

S W m i é r a été désignée pour nommer la com- mission de vérification.

La question du poste de secrétaire-adjoint du secrétaire ouvrier suisse pour la région horlo- gère a fait l'objet d'une vive.discussion.

Voici les résultats de ces débals :

1° Le congrès revendique à l'unanimité le se- crétaire pour la région horlogére ;

2° Une délégation de l'Union générale aura à s'approcher du comité directeur d e l à Fédération ouvrière suisse et de son secrétaire, cil. Greulicti ;

3° Le congrès demande la convocation immé- diate du comité central de la Fédération ouvrière suisse et la nomination du secrétaire-adjoint;

4° Si l'Union générale n'obtient pas gain de cause, le comité directeur est chargé d'étudier la question de quelle façon un nouveau poste de secrétaire permanent pourra être créé pour les besoins de l'organisation ouvrière horlogére.

Le congrès aborde ensuite la question du jour- nal « Solidarité horlogére». Reimann, rappor- teur, jette d'abord un coupd'œil sur le passé qui ne fut pas toujours brillant et où les propriétaires du journal ont été à maintes reprises les débi- teurs de l'imprimerie. Depuis quelque temps, la situation s'est améliorée e t i l convient de l'exa- miner, vu que le contrat avec l'imprimeur expire le 30 juin 1908 et qu'il est dénonçable le 31 dé- cembre 1907.

Une discussion s'ensuivit et plusieurs propo- sitions furent déposées.

L'assemblée décida de renvoyer la question pour examen à une commission. Les comités centraux auront à désigner 'leurs représentants, et le collègue Francis Gigon est chargé de convo- quer cette commission. . ' "

Un congrès extraordinaire sera convoqué avant la fin de l'année. Son ordre "du jour comportera la solution à donner à la question de la « Soli- darité horlogére» et à celles des offices de conci- liation et d'arbitrage (motion Henri Scherrer).

Le «contrat collectif de travail» fait l'objet d'une excellente conférence de la part du prési- dent central de la Fédération des ouvriers mon- teurs de boîtes, notre camarade Ach. Grospierre.

Délits de grève

Dix-huit mille citoyens ont demandé récem- ment, par voie d'initiative, la revision du code pénal zuricois dans le sens de l'insertion de dis- positions spécialds relatives aux délits de grèves.

Le gouvernement zuricois soumet nu Grand Con- seil un projet qui répond à cette pétition.

Les nouveaux articles atteignent: 1. le délit d'instigation, publique ou privée, à des acles passibles du code ou à In résistance à des me- sures officielles; 2. le dél:l de suspension dolo- sive d'un service public par des fonctionnaires de l'Etat ou de la c o m m u n e ; 3 . le délit de viola- tion de domicile, commis par irruption dans un chantier, dans un atelier, un bureau, etc., ou par refus de quitter de tels lieux, s u r la somma- tion du maître de céans.

Le gouvernement n'a pns fait entrer dans son projet les attroupements et les excitations géné- rales à la haine de clnsses par la voie de la presse ou des discours.

La poste étant responsable de la distribution du journal, n'admet d'autres réclamations que celles faites directement par l'abonné auprès du bureau qui le dessert.

Cote d e l ' a r g e n t

du 3i Juillet igoj

Argent fin en grenailles . fr. 1 2 1 . — le kilo.

A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boites de montres fr.123.— le kilo.

Change sur Paris fr. 100.—

TNA.RDLIN, C H R O N O M E T R E S

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