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Étude de la constante diélectrique complexe de PbHfO3 entre 320°K et 520°K

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Academic year: 2022

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HAL Id: jpa-00205494

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205494

Submitted on 1 Jan 1963

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Étude de la constante diélectrique complexe de PbHfO3 entre 320°K et 520°K

L. Goulpeau

To cite this version:

L. Goulpeau. Étude de la constante diélectrique complexe de PbHfO3 entre 320°K et 520°K. Journal

de Physique, 1963, 24 (6), pp.406-407. �10.1051/jphys:01963002406040601�. �jpa-00205494�

(2)

406

C’est le r6sultat indiqué par J. F. Nye [4]. Le dia-

gramme polaire des eE a donc pour équation, par rapport aux axes (I) et (III) :

[(Xl) 2 + (X3)1]3 - [ SI(XI) 2 + CIII(X3) 2]2

=

0.

Comme er et CIII sont connus, cette équation peut

etre verifiee.

Mais je voudrais indiquer ici

un

procede plus simple,

permettant de controler quantitativement la forme du diagramme des EE. Soit

en

effet

1’6quation de la quadrique representative (fig. 3) du

tenseur e,

p etant le rayon vecteur de cette quadrique dans la

direction de E.

Comme

on a

aussi :

Soit,

en ne

retenant que la determination positive

0 == 1/v CE.

Nous retrouvons d’ailleurs Ia une propriete generale

de la quadrique representative d’un tenseur,

ce

qui

revient a dire que EE n’est pas autre chose que la

K

valeur

))

de la permittivit6 e dans la direction du rayon vecteur.

Nous sommes donc amenes (fig. 4) a tracer, a partir

du diagramme des EE, le diagramme polaire des 1 IV CE

et a controler que l’on obtient bien

une

ellipse, section

par le plan de la figure de la quadrique representative

r

du tenseur e. On peut effectivement v6rifier ici que la courbe obtenue est bien la reduction projective d’un cercle, donc

une

ellipse.

Lettre regue le 2

mars

1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SERVANT (R.) et DEMAU (Cl.), C. R. Acad. Sc., 1962, 254, 656 ; J. Physique Rad., 1962, 23, 948.

[2] PULOU (R.), Thêse, Toulouse, 1949.

NYE (J. F.), Propriétés physiques des cristaux, Paris, 1961, 77.

[3] DEMAU (Cl.), Thèse de 3e cycle, Bordeaux, 1962, 51 et 59.

[4] NYE (J. F.), loc. cit., p. 49.

ÉTUDE DE LA CONSTANTE DIÉLECTRIQUE

COMPLEXE DE PbHfO3 ENTRE 320°K ET 520°K

Par L. GOULPEAU,

Laboratoire de Ferroélectricité de la Faculté des Sciences de Rennes.

Les effets d’un champ statique polarisant superpose

au

champ alternatif de mesure,

sur

la constante di6lee-

trique s’ des corps ferroélectriques et antiferroélec-

triques sont bien connus, notamment : variation de la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002406040601

(3)

407 valeur de c’ et deplacement des points de Cnrie. Des

,

theories tenant compte de

ces

effets ont 6t6 avane6es

par divers auteurs [1], [2], [3] mais

aucune

n’envisage

l’incidence correspondante

sur

s’. C’est dans le cadre d’une telle etude que

se

situe notre travail.

Nous

avons

deja signal6 [4], la presence pour le zirconate de plomb antiferroelectrique, d’une bande

d’absorption situ6e a 473 °K, soit a

une

temperature

immediatement inf6rieure a celle de la transition

(497 OK),

ne se

déplaçant pas

avec

la frequence et

dont 1’amplitude diminuait par application d’un champ statique polarisant.

Nous avons repris

une

étude identique

sur un

autre antiferroélectrique connu, PbHf03 [5], [6]. Ce com-

pose possede deux transitions de phase antiferroelec-

triques nettement visibles

sur

nos courbes E’

=

/(T) ( fcg. 1) a 434 oK et 478 oR.

en

bon accord avec les valeurs deja connues de 433 OK et 483 °K respective-

ment.

Les courbes de la figure 2 repr6sentant e"

=

f(T)

pour différentes frequences font apparaitre deux

bandes d’absorption,

ne se

d6 lacant pas avec la fr6- quence, et situ6es respectivement a 426 OK et 468 °K

done a des temperatures imm6diatement inf6rieures à celles des transitions.

Etant donnees, les faibles valeurs de e’, nous n’avons

pu verifier que qualitativement, la diminution de

1’amplitude de

ces

bandes d’absorption par applica-

tion d’un champ polarisant croissant.

Des bandes d’absorption de

ce

type ont deja ete signalees pour certains phosphates et ars6niates alca- lins [7] et le fait que pour le phosphate diacide de potassium, leur maximum coincide avec le maximum

de surface des cycles d’hystérésis [7] et avec

un

brus-

que changement de pente de la courbe du champ

coer-

citif

en

fonction de la temperature [8]

a

conduit à interpreter

ces

bandes d’absorption comme etant li6es a l’hystérésis ferroelectrique. Leur presence chez deux antiferroélectriques connus nous permet d’envisager

pour elles,

une

origine plus g6n6rale sans doute de relaxation, qui serait caractéristique des structures

fortement liées,

ce

qui est le cas pour les composes à polarisation spontanee (parallele ou antiparallèle).

Nous esp6rons que 1’6tude de cette bande pourra etre d’un grand intérêt pour

une

meilleure comprehension

des ph6nom6nes de polarisation spontan6e.

Lettre regue Ie 29

mars

1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] TAKAGI (Y.), Phys. Rev., 1952, 85, 315, 324.

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SPECTRES 03B3 ET PÉRIODES

DE QUATRE ISOTOPES DE A IMPAIR

DU TUNGSTÈNE ET DU TANTALE Par A. SANTONI,

A. CARUETTE et J. VALENTIN,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Orsay.

Des

sources

de tungstene ont ete produites par irra-

diation d’oxyde de tantale

au

synchrocyclotron d’Orsay fonctionnant

en

protons de 40 a 155 MeV.

Suivant

une

technique que nous avons deja d6erite [1],

on a

obtenu des sources y s6par6es isotopiquement

au

s6parateur a double deflexion magnétique du labora-

toire [2]. Des cristaux NaI (Tl) 7,5 x 7,5

cm

et

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