• Aucun résultat trouvé

Depuis te 1er janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Depuis te 1er janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains"

Copied!
39
0
0

Texte intégral

(1)

LA VIE MUSICALE

v-.

-*

•k

*

*

(2)

FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis te 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glane

1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

Fr. 38.70 22.50 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Livres et romans Pris sur le vif

A la découverte de la Singine Joyeux Noël à nos lecteurs Une entreprise fribourgeoise Les Grisons

Bénéfice de la Loterie romande Croisière en Méditerranée 8e district fribourgeois Feuilleton FI

Tea-room «Au Carillon», Bulle Entre l'église et la pinte Nos écrivains

Le patois: un trésor national La vie musicale

Fête des vignerons 1977 Auberge paroissiale d'Ecuvillens Trois semaines au service de la patrie

Flashes de la Broyé Le sport avec la Freiburgia Hommage au F.C. Central Hôtel de la Croix-Blanche, Marly Nous les jeunes

Programme TV

Concours FI et image du Vully Les défunts

LES AUTOMOBILES CELEBRES DE

L'HISTOIRE

par Jean-Pierre Thévoz, journaliste.

En vente dans les librairies.

Parution de notre prochain numéro Mercredi 5 janvier 1977

Notre couverture

Un soir de Noël, au coin du feu, avec Marilou, dans un foyer de Granges (Veveyse).

Elles ont l'œil sur tout...

Photo Fribourg-lllustré

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 28 décembre 1976 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

Z\ LA VIE MUSICALE.

est votre magazine préféré

parce qu'il donne un reflet des manifestations et de la vie du canton, parce qu'il consacre de la place aux jeunes et au sport,

parce qu'il est le guide gastronomique,

parce qu'il présente toutes les nouvelles réalisations:

écoles, industries, commerces, etc, parce qu'il vous parle de la vie militaire,

parce que vous avez la joie de suivre un feuilleton et de connaître le programme de la TV romande,

parce qu'il vous fait découvrir les communes du canton,

parce qu'il tente de vous familianser avec le patois, ce trésor national,

parce qu'il vous offre des reportages passionnants sur des voyages à l'étranger ou en Suisse,

parce qu'il donne le reflet d'une fête de famille ou d'un anniversaire, parce qu'il organise un concours dans chaque édition,

parce qu'il rend hommage aux défunts,

parce qu'il est indispensable dans chaque foyer qui s'intéresse à la vie du pays de Fribourg.

(3)

Découverte du pays de Fribourg

Une excursion en Singine

Le district de la Singine est situé dans la partie est du canton de Fribourg. Il se divise en Haute et Basse-Singine. La partie qui se trouve au nord de Tavel, le chef-lieu, appartient à la Basse-Singine, celle qui est située au sud, à la Haute-Singine.

La Basse-Singine est une suite de collines fertiles et bien cultivées: la Haute-Singine est formée de belles prairies, de vastes pâturages et de magnifiques forêts. Les céréales réussissent très bien dans le nord du district, mais plus on avance vers le sud, plus elles tendent à disparaître pour faire place aux prairies et aux pâturages où les arbres fruitiers y sont nombreux et bien entretenus, surtout les arbres à pépins. Le sol est fertile et le climat salubre. C'est le district du canton où l'agriculture a fait le plus de progrès. Les habitants de la Singine s'adonnent particulièrement à l'élevage du bétail, à la fabrication du fromage, à la culture des prairies et des arbres fruitiers. Plus de la moitié de la population est occupée dans l'agriculture. Ce district a beaucoup de relations avec le canton de Berne. C'est peut-être la contrée du canton de Fribourg où se conservent le mieux les traditions, les mœurs et l'esprit de famille. L'ancien costume de la Singinoise, si riche et si gracieux, se voit encore aujourd'hui à Guinet à Tavel.

Le rat des champs

Une image paysanne typiquement singinoise Photos G.Bd-FI

Le musée paysan de Tavel (à droite)

Le temple protestant de Flamatt Un grenier rénové à Zollhaus

Un jour de foire à Planfayon

La Maison de la Jeunesse (HAUS DER JUGEND)

au Lac-Noir En 1968, un comité, formé de sociétés de jeunesse du district de la Singine et présidé par le Dr. Ch. Merkle de Tavel, s'est donné pour but de construire une maison de vacances pour la jeunesse au Lac-Noir. Ainsi naquit, sur la pente ensoleillée de «Hürlinen». la MAISON DE LA JEUNESSE avec vue sur le lac et sur les montagnes, un lieu où la jeunesse peut profiter de vacan¬

ces de ski et d'été très avantageuses.

Etant donné que les moyens financiers

à disposition ne suffisaient pas à une construction totale immédiate, on construisit successivement et pru¬

demment. Tant et si bien qu'au¬

jourd'hui la MAISON DE LA JEUNESSE est terminée. Dans le bâtiment princi¬

pal se trouvent les chambres à cou¬

cher pour les enfants ainsi que deux salles de séjour. Le pavillon, relié au bâtiment principal, abrite les cham¬

bres à coucher et une salle de séjour pour les chefs de camps, le personnel

de cuisine et les moniteurs de ski. La MAISON DE LA JEUNESSE compte 120 lits, partagés en 23 chambres à coucher. D'autre part elle comprend deux cuisines modernes dotées de réserves appropriées. Naturellement, il ne manque ni douches, ni lavabos, ni installations WC.

La MAISON DE LA JEUNESSE s'est développée pour devenir aujourd'hui un petit centre de sports. Un ski-lift privé est à disposition des skieurs. Les camps de vacances d'été et d'auto¬

mne apprécient spécialement les pla¬

ces de sports pour s'adonner aux jeux de basket, volleyball, football, tennis de table, etc., dont la maison est pourvue.

La MAISON DE LA JEUNESSE aide spécialement à faire connaître et aimer la magnifique vallée du Lac-Noir

puisqu'elle héberge chaque année un grand nombre d'enfants et d'adultes venant de toute la Suisse; et il est vrai que les enfants, une fois adultes, aiment retourner sur les lieux où ils ont passé leurs vacances de jeunesse et dont ils ont gardé de merveilleux souvenirs.

Malgré toutes les installations dont elle est pourvue, la MAISON DE LA JEUNESSE est en mesure d'offrir à la jeunesse des vacances très avanta¬

geuses. Comme nous l'a expliqué le gérant de la maison, Monsieur Dionys Baeriswyl de Tavel, cela n'est possible que grâce à l'effort infatigable de son initiateur, le Dr. Ch. Merkle de Tavel et des autres membres du comité ainsi qu'à l'appui de nombreux donateurs qui soutiennent cette œuvre de jeu¬

nesse.

(4)

Le vin c'est l'em- blèmed'une civili¬

sation

Le vin a le pouvoir d'emplir l'âme de toute vérité, de tout savoir et philoso¬

phie.

Bossuet Une serveuse de Chénens

«Qu'une vraie bouteille de vin français arrive au bout du monde sans trop grand dommage et elle sera regardée, avant d'être bue, comme le véritable et respectable symbole de la communion entre gens hautement civilisés.»

Georges Duhammel de l'Académie Française

«La noblesse du vin, c'est qu'il met l'homme à l'épreuve. Il le révèle tel qu'il est, dans sa faiblesse ou dans sa gran¬

deur. Il l'oblige à faire un choix, le choix fondamental de toute destinée hu¬

maine, entre la vie descendante et la vie montante. Il est des déchéances qui peuvent être provoquées par l'abus du vin MAIS le VIN a aussi le singulier privi¬

lège de conduire vers les sommets de l'art et même de la pensée.»

Pierre Pflimlin Ancien Ministre Un litre de vin contient la huitième par¬

tie de la ration alimentaire de l'homme, et les neuf dixièmes de sa bonne hu¬

meur.

Prof. Landouzy

Les Paccots: des plats bien mijotes à l'Ermitage Sache qu'une bouteille

N'est sans jus de traille.

Qu'un récipient vain, Pour qu'elle soit chrétienne Il faut qu'elle contienne Superbement du VIN

Raoul Ponchon

Le bon vin appelle le bon plat et les sauces ont de vieilles sympathies avec les crus.

G. Roupnel

De bonnes adresses pour Noël

et St-Sylvestre

Café-Restaurant

Farn. B. Chavaillaz-Hauser

AUBERGE DU CHENE 1751 CHENENS Tél. 037/37 11 30

Samedi 1er janvier 1977 dès 11 h. concert apéritif dès 15 et 20 h. GRAND BAL

conduit par l'Echo de Fribourg

Hôtel

Restaurant

«Ermitage»

Les Paccots

Toutes les chambres avec bains ou douches, 2 dortoirs de 8 places SPECIALITES FRIBOURGEOISES

Assiette skieur: Fr. 9.-

Forfait 7 jours tout compris Fr. 360.- PISCINE COUVERTE SEMI-OLYMPIQUE

Jeu de quilles, 2 pistes, BAR DANSANT DURANT TOUTE LA SAISON Bonne ambiance avec notre orchestre ANDRE LOR

Venez nous trouvez Tél. 021/56 75 41

NE CHERCHEZ PLUS, PASSEZ LE REVEILLON

CHEZ TONY Au Chasseur 1470 Estavayer-le-Lac Tél. 037/63 12 46 MENU

Le cocktail de crevettes L'essence de la marmite au vieux Porto

Les délices du lac en friture Sauce tartare Pommes natures Les trois filets du Gastronome Les gourmandises de légumes frais au beurre

Les nouiliettes chinoises La salade La surprise du réveillon

MENU COMPLET Fr. 29 — A minuit le verre de l'amitié sera offert par le PATRON. Places limitées, veuillez réserver svp.

Hôtel de la Belle-Croix

1680 Romont

Nos menus de fêtes

MENU DE NOEL

Truite au bleu Pommes vapeur Terrine de foi gras et Crudités ou

Consommé Dinde aux marrons Choux de Bruxelles Carottes tournées Pommes croquettes

Salade pommée Bûche de Noël glacée

MENU DE ST. SYLVESTRE ET 1er JANVIER Terrine de St. Sylvestre

et Crudités 5.—

Solette grillée pommes natures 6.- ou Consommé à la moëlle

Tournedos Rossini Bouquetière de légumes

Pommes gaufrettes Salade Mimosa 18.—

Surprise de l'an Neuf 4.50 Le café brûlant et les eaux

de vie du pays

Famille Dorthe-Ecoffey Tél. 037/52 23 41 Veuillez réserver svp.

(5)

cy^&el A fous viôs lecteurs

Un souffle rédempteur a passé sur la terre.

Apportant du Pardon la coupe salutaire au monde perverti, blasphémateur et vain, le Christ, fils de Marie, est né dans une étable.

Contemplant l'Enfant-Roi, la crèche charitable, bas, chacun se répète: «Est-ce là le divin?»

«Eh! quoi, dérision! c'est le Sauveur du monde, cet enfant qui vagit sur une couche immonde, en ces lieux empestés, indignes de l'Elu?

Pourquoi n'est-il pas né dans le palais d'Hérode?»

Pressentant l'avenir sous l'obscur épisode, grave, sa mère dit: «C'est Dieu qui l'a voulu.»

La crèche de l'église de Châtel-Saint-Denis

La messe de minuit en l'église de Farvagny-le-Grand

Oui, c'est l'Enfant promis, ô Monde qui le juge!

Oui, pour que le pécheur, en quête d'un refuge, pût diriger vers lui ses pas appesantis,

Dieu voulut que le Christ, ignorant de tout faste, naquît, pauvre lui-même, en la pauvreté chaste, et qu'il vécût toujours au milieu des petits.

Qui sondera les temps où plonge ton histoire?

Quelle est ton origine, ô Nuit Expiatoire?

nuit où le coeur ému, paré d'humilité, chante de Bethléem l'écurie isolée, qui vit naître, abrita la brebis immolée pour les transgressions de notre Humanité!

Des siècles entassés confondant la colère, la même étoile a lui, dix-neuf fois séculaire, perdue au fond du ciel, triste en son abandon.

Dix-neuf fois séculaire a sonné la même heure:

dans le brumeux lointain, quelque vieux clocher pleure, comme une humaine voix implorant le pardon.

Le Rédempteur est né, l'heure sonne, j'écoute...

Chaque coup, sans écho, suit l'autre vers la voûte.

Pour le cœur abusé, de ténèbres vêtu, ô lente mélopée! ô chant sans harmonie!

tes accents sont le glas d'une morne agonie...

Le doute a triomphé: le vieux clocher s'est tu.

Alors qu'à cette voix le Monde chante, exulte, prodiguant son encens, sa louange et son culte, au berceau de l'Enfant se repaissant d'espoir...

ô Noël d'autrefois, que toujours on révère, pour beaucoup, sans merci, la vie est un calvaire un gouffre chaque jour plus profond et plus noir!

Bethléem, quand ton nom dans le bronze résonne, combien de cœur brisés, que la haine empoisonne, ne savent plus prier à ton Saint Reposoir!

Combien d'enfants sans pain combien de vieux sans gîte, par la Nuit Rédemptrice où le doute s'agite,

marchent, cherchant en vain un foyer où s'asseoir!

Veuves sur des tombeaux égrenant leur rosaire, travailleurs contre qui s'acharne la misère, gueux dans la froide nuit rôdant comme des loups, gibier du noir destin, c'est la glèbe anathème:

sa clameur vers le ciel monte, encore la même:

Le Christ nazaréen n'est pas venu pour nous.

Pourtant, il est écrit, ô ténébreux mystère!

qu'il pardonna son crime à la femme adultère, que pour Judas maudit il n'eut pas un affront, qu'ayant pour nos péchés revêtu le cilice, il bénissait encore, en marchant au supplice, la foule qui hurlait en lui crachant au front...

N'oublions pas les personnes âgées à Noël

(6)

Mr.TELEMARC

■ FI ■ RADIO ■ IV Lundi 15 novembre 1976, l'inauguiation officielle du magasin

Hl-FIRadioTV, Mr. Télémarc de Bulle, a eu lieu dans une ambiance de gaieté et de sympathie.

Parmi les nombreux invités, qui ont honoré de leur présence cette soirée, se trouvaient

Monsieur le Préfet Robert Menoud Messieurs les Syndics de différentes communes Monsieur Henri Hohl, représentant la commune de Bulle Messieurs les représentants de la direction des PTT et Pro-radio, de la Direction de la SBS et de la presse, ainsi que de nombreux commerçants et amis.

Le président du conseil d'administration de Télémarc SA Me H. Harry, souhaita la bienvenue aux invités qui admiraient la réalisation réussie de ce magasin, conçu dans un décor d'avant-garde.

Il salua tout particulièrement la présence des représentants des autorités, de la Direction de la Société de Banque Suisse et de la presse.

En quelques mots il mentionna l'historique de la Maison "Télé¬

marc", dont le premier magasin fut ouvert en 1968, au nom de Monsieur Marcus Buchegger, à Chàtel-St-Denis.

En 1971, l'entreprise se transforma en société anonyme, sous la raison sociale de Télémarc SA.

Me Harry souligna que celle-ci connut d'emblée un développe¬

ment rapide et réjouissant, malgré la récession qui frappe une partie de notre économie.

Télémarc SA comprend aujourd'hui quatre départements

— la vente

— le service réparation

— le département d'installation audio-video

— le bureau technique.

DÈS AUJOURD'HUI A BULLE

Mr. Télémarc se trouve dans le nouveau bâtiment de la SBS, construction qui a été dirigée par le bureau d'architecte Léon Dubey. Me Harry souligna que le nouveau magasin a pu être réalisé en peu de temps grâce à la bonne collaboration de la direction de la SBS. du bureau d'architecte, représenté par Monsieur Perroud, des maîtres d'état et de leurs collaborateurs.

Il adressa des félicitations à Monsieur Claude Piccand, respon¬

sable de la coordination et de l'architecture d'intérieur du magasin.

A la fin de son exposé, le président présenta Monsieur et Madame Francis Romanens, gérants, en leur remettant la clef symbolique du nouveau magasin.

Puis, Monsieur Robert Menoud. Préfet de la Gruyère/ prit la parole en des termes forts sympathiques et salua l'heureuse implantation du magasin "Mr. Télémarc" à Bulle II exprima le désir, que les images du monde transmises par antennes et appareils de télévision deviennent de moins en moins cruelles, et de plus en plus humaines.

L'allocution de Monsieur le Directeur Henri Hohl, représentant la Commune de Bulle, mit un terme à la partie officielle de cette soirée en souhaitant plein succès à Télémarc SA.

La soirée se termina par un toast à la santé et à la prospérité de cette société jeune et dynamique, à l'avant-garde de l'audio¬

visuel.

Les invités se quittèrent sur une note de gaieté, emportant chacun une gracieuse attention remise par Madame et Monsieur Francis Romanens, heureux du succès de leur soirée d'inauguration.

©

Parking à votre disposition.

Les travaux ont été effectués par les maîtres d'état suivants I CLERC, Ëbémsterie. Broc

BISCHOF et BUGNARD, Ëbémsterie, Broc MURITH MULTIWATT, Electricité, Bulle GRISONI, Entrepreneur. La Tour de Trème NEON MEX, Enseignes lumineuses, Lausanne BRANDT, Constructions métalliques. Bulle

4. Monsieur Robert Menoud. Préfet 6. MonsieurGrandjeanparmilesinvités.

de la Gruyère, durant son allocu-

,lon' 7. Monsieur Marcus Buchegger. Direc- 5. Monsieur Henri Höht, représentant teur, Me Hans Harry, Président du la Commune de Bulle, dans ses sou- conseil d'administration. Monsieur haits de bienvenue. Félix Piller. Directeur.

1. L'entrée accueillante du maga¬

sin,

2 Vaste choix d'appareils.

3. Pou' le mélomane, le salon de musique HI FI.

Me Harry remettant la clef symbolique à Madame et Monsieur Francis Romanens, gérants.

where innovation is a tradition

NOS MARQUES DE

médiator L'excellente renommée dont

Jouissent nos téléviseurs incite bien des gens à choisir

nos ensembles HiFi*

PHILIPS TV couleur

PAL/SECAM et

multinormes noir/blanc

A VOTRE SERVICE

Le spécialiste de la vente Mr. Télémarc vous offre

— qualité

— vaste choix

— conditions de paiement avantageuses

Mr. Telémarc est specianste dans les installations vidéo destinées a la surveillance, la formation et la recherche.

HAUTE QUALITE

Hi-Fi-Radio Recorder

AIWA vainqueur aux points

(7)

Un itinéraire

pour vos prochaines vacances (VIII)

Le canton des Grisons

San Bernardino - Roveredo - Tessin - Col du Gothard - Andermatt

En quittant Andeer pour continuer notre excursion dans ce beau pays, nous avons pu faire la réflexion suivante: Que les gens sont sympathiques dans les Grisons. Partout, nous avons été ac¬

cueillis avec beaucoup de gentillesse. Il faut féliciter la population de ce canton qui sait recevoir son monde. Après une excellente nuit à l'Hôtel du Soleil, nous avons pris la route du San Bernardino.

Lors de la grimpée, nous avons pique- niqué sur l'herbette à l'abri des vents.

Nos filles étaient en admiration devant le magnifique paysage qui s'offrait à nos yeux. Au sommet du col, dont l'alti¬

tude se situe à 2063 mètres, nous avons découvert une grande maison, sorte d'hospice, où l'on trouve bon logis, et

une station météorologique établie en 1864, où l'on a observé la plus forte chute de pluie: 2240 mm par année. A une petite distance, nous avons pu ad¬

mirer le lac mélancolique de Moesola, avec ses trois îlots. De Thusis à Bellin- zone, le col du St-Gothard a une lon¬

gueur de 99 km. il a été construit dans les années 1819-1823, sous la direction de l'ingénieur Poccobelli, conseiller d'Etat du Tessin, en même temps que celui du Splügen. Les frais de construc¬

tion de ces deux routes se sont élevés à 3 197 400 francs.

C'est par la route du San Bernardino que Willa, l'épouse du margrave Béranger, échappa à ses persécuteurs, en l'an 940. L'empereur Sigismond prit égale¬

ment cette route en 1413, pour passer en Lombardie. La route du San Bernar¬

dino est l'une des plus belles et des plus variées des Alpes suisses. Les gracieux paysages ont chacun leur caractère particulier. Le col du San Bernardino présente un contraste marqué entre le nord et le sud, entre la sévère Rhétie au rude climat et les chaudes régions des lacs italiens, entre la grâce des riantes vallées et l'austérité majestueuse de la haute montagne. Si l'an prochain vous avez l'occasion de passer par ce col, vous aurez le plaisir de découvrir un

pays merveilleux, de franchir 59 ponts où la pente maximale de la route est de sept pour cent.

Lors de la descente dans l'autre ver¬

sant, la verdure est plus rare, mais la nature sauvage fait l'admiration des touristes. De 2063 mètres d'altitude, nous sommes arrivés à Roveredo, un village grison qui est situé à 298 mètres.

Dans cette localité très accueillante, se trouvent les ruines d'un ancien château des comtes de Trivulzio, qui possé¬

daient d'importantes seigneuries dans les Grisons. Ce joli bourg caché dans les

vue partielle du village de Roveredo (GR) arbres fruitiers est dominé par le clo¬

cher de l'église de la Madone. Le 27 août 1834, au cours d'un gros orage, dix-huit maisons de ce village furent emportées par les flots. C'est à l'Hôtel Albertalli que nous avons passé la nuit. Précisons que Roveredo est le dernier village gri¬

son à la frontière avec le canton du Tessin. Le lendemain, par une belle jour¬

née ensoleillée, nous avons fait une promenade jusqu'à Bellinzone, puis à Locarno. Ces deux villes étaient ca¬

chées dans une épaisse brume auto¬

mnale. Nous avons donc décidé de prendre le chemin du St-Gothard en passant par Biasca et Faido, petites vil¬

les où règne une grande animation et où la circulation est intense. Le col du St- Gothard est le passage le plus central des Alpes suisses bien que le passage des Grisons du San Bernardino au Julier

soit considéré comme le plus impor¬

tant. L'origine du St-Gothard est assez obscure. Il semblerait qu'il ait été fran¬

chi en 398 déjà, puis en 569 par les Lombards qui revenaient d'Italie.

Et nous voilà à Andermatt, village situé à 1444 mètres d'altitude où les habi¬

tants parlent un dialecte montagnard particulier. Cette localité exposée aux avalanches fut en 1799, un champ de bataille entre les Français et les Russes.

Qui le savait? Andermatt est aussi la terre natale d'un champion de ski: Ber¬

nard Russi.

(Texte et photos G. Bourquenoud - FI) Prochain article:

Realp - Col de la Furka - Gletsch - et retour à Fribourg

(8)

76e REPARTITION DES BENEFICES DE LA

LOTERIE ROMANDE POUR LE CANTON DE FRIBOURG

Photos Bourquenoud

Par Arrêté du 6 juillet 1976, le Conseil d'Etat, sur proposition de la Délégation fribourgeoise auprès de la Loterie Romande, a procédé comme suit à la répartition d'un montant de Fr. 101.840,15 représentant le bénéfice du 2esemestre 1975.

1) OEUVRES D'ASSISTANCE: Caritas - Secours d'hiver - Oeuvre d'assistance de la paroisse réformée. Fr. 1.800.—.

2) OEUVRES DE CHARITE ET PHILANTHROPIQUES: Asile de nuit - Fédération frib.

des aides familiales - Auxiliaires hospitalières - Maison de la Providence - Office familial - Croix-Rouge - Samaritains. Fr. 18.000.—.

3) AIDE à L'ENFANCE: Crèches - Homes d'enfants - Pro Juventute - Mouvement Enfance et Foyers. Fr. 2.000.—.

L'intérieur de l'église d'Hauteville

Le château de Fruence a aussi été rénové

La chapelle des Mueses, Posieux

4) AIDE à la JEUNESSE: Service dentaire scolaire fribourgeois - Colonies de vacances - Institut de Sonnenwyl - Institut Bon Pasteur Villars les Joncs - Foyer St. Etienne - Foyer pour apprentis «L'Eau Vive». Fr. 15.500.—.

5) AIDE à la VIEILLESSE. Fr. 1.900.—.

6) Oeuvres en faveur des infirmes, des aveugles, des sourds-muets, des handicapés, des malades - Fonds social des Etablissements hospitaliers de Marsens - Ligue fribourgeoise contre le rhumatisme - Pro Infirmis. Fr. 17.600.—.

7) Subventions à des institutions d'utilité publique et d'intérêt général (Université populaire - Assoc. fribourgeoise In Memoriam)etc. Fr. 10.028.—.

8) Conservation et restauration du patrimoine artistique, historique et naturel du canton. Fr. 10.000.—

9)Subsides à des œuvres et à des travaux d'intérêt culturel et artistique (Assoc. des patoisants fribourgeois - Commission «arts, lettres et fêtes» de la Sté de Développe¬

ment - Jeunesse musicales - Bibliothèque Pour Tous Activité culturelle en langue allemande - Orchestre de la Ville et de l'Université - Théâtre de la Cité - Théâtre du Stalden - Service archéologique cantonal. Fr. 10.800.—.

10)Subsides pour recherches et publications diverses(Sté frib. des Sciences naturel¬

les - Sté d'histoire du canton de Fribourg). Fr. 2.500.—.

11) Union fribourgeoise du Tourisme et Sociétés de Développement locales (infor¬

mation, études et projets, publications, tourisme pédestre, etc.) Fr. 11.712,15.

Déplus, a été réparti le bénéficede la Tranche spéciale «CANCER» 1975s'élevantà Fr.

45.045,36, après déduction de Fr. 11.000.— de taxe légale cantonale.

Institut suisse de recherches expérimentales sur le cancer Fr. 30.030,24.

Ligue fribourgeoise contre le cancer Fr. 4.015,12 arrondi - Fr. 6.000.—

SECRETARIAT CANTONAL FRIBOURGEOIS DE LA LOTERIE ROMANDE Sculptures de la tribune de l'église d'Hauteville Photo C. Bodinier

(9)

GRANDE CROISIERE EN MEDITERRANEE ORGANISEE POUR LES LECTEURS DE FRIBOURG-ILLUSTRE =

en collaboration avec et les agences de voyages

PA VONI, A UBER T Et CIE SA (org. technique)

Place de la Gare 38 Fribourg Tél. 22 13 61

GRUYERE TOURS SA Avenue de la Gare 4 Bulle

Tél. 029/2 88 95

HOTELPLAN Bd de Pérolles 31 Fribourg Tél. 22 07 07

JUMBO VOYAGES Centre commercial Villars-sur-Glâne Tél. 24 94 94 POPULARIS TOURS

Coop City Rue St-Pierre 22 Fribourg

Tél. 22 73 72

KUONf

Avenue de la Gare 4 Fribourg

Tél. 22 73 25

WAGONS-UTS-COOK Bd de Pérolles 15

Fribourg Tél. 22 87 54

t!

UBrutiuaiM

ssasmxsß Données techniques:

tonnage 19.377; longueur 172 m; largeur 22 m;

vitesse maximum 19 nœuds; prises rasoirs 220 V/CC; ponts 8; ascenseurs 2; passagers 650.

Télégramme SXXE.

Pavillon grec.

PRIX:

r(y compris train 1re classe^

Fribourg-Gênes AR) par personne pour une cabine à

4 couchettes, lavabo FR. 890 — Prix par personne pour une cabine à 2 couchettes, douche

et WC privé à partir de FR. 1330 —

^(selon conditions générales^

de la Cie Chandris)

Votre itinéraire:

Gênes - Cannes - Palma - Tunis - Malte - Messine - Naples Départ de Fribourg le samedi 4 juin 1977 Retour à Fribourg le samedi 11 juin 1977 Semedi: GENES. Départ d« l'Amenkanis i

22.00 heures, embarquement dès 18.00 heu- Dimanche CANNES. Cannes est une étoile de la Côte d'Azur, lieu de rendez-vous du beau monde depuis les années folles de la fin du siècle dermer La ville est è quelques pas de Nice et de Monte Carlo. Cinq heures de loisir vous permettront de faire le tour des bou¬

tiques, d'acheter des articles de plage, du parfum, de la lavande, et de découvrir les charmes de la Provence...

Lundi: PALMA Palma est la capitale de Majorque. île de rêves de la Méditerranée.

Palme possède tout ce qui réfout votre cceur une promenade pittoresque bordée de pel mers, des cafés i terrasses, des bars, un vieu marché multicolore et des boutiques moder- nés. sans oublier une passionnante histoire qui remonte aux Phéniciens. Achetez des pertes de culture de Manacor. de la verrene. de la potene. du bois d'olivier, du daim de haute qualité. Parmi les cunosités intéressantes, citons la cathédrale du 12e siècle, et le château de Beltver, qm dominent le port et le oardent depuis 700 ans.

Msrdi TUNIS. Tunis est un des coins les plus fascinants de l'Afrique du Nord, non loin des runes de Carthage lourdes d'histoire. Quant au village de StdiBou Said, où l'on fabrique les fameuses cages à oiseaux, il se présente encore d'une façon très différente, avec ses maisons peintes en blanc et bleu. Tunis, pour sa pan. est une viHe résolument moderne, qui conserve néanmoins une pittoresque vieiWe ville, kt. il faut profiter pour marchander dans les souks, acheter des kaftans, des sandales, des tapis de ICairouan, des bijoux en argent de tradition bédouine.

Mercredi: MALTE. Cette merveilleuse fle méditerranéenne baignée de soleil fut jadis l'une des pnncipales forteresses des chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem. Ces seigneurs, qui avaient des goûts de grandeur, construisaient des bitiments faits pour braver le temps. C'est ce qui frappe é la vue des murailles massives de La Valette, des hôtels et hôpitaux des Chevaliers, du Palais du Grand Maître, et de la colossale cathédrale de St Jean. C'est une ville splendide sans aucun doute, mais l'île a bien d'autres richesses encore. On y trouve de magnifiques plages, des merveilles créées par la Nature comme l'amusante Grotte Bleue, sans oublier un artisanat très riche (les dentelles bien connues, les travaux de cro¬

chets. la verrene).

Jeudi: TAORMINA. Dés que vous quittez le bateau vous vous trouvez dans un décor de cartes postales, de tapis de fleurs, avec pour toile de fond. l'Etna fument qui ajoute au tableau une touche dramatique. Ici. il faut absolument vous offrir une glace. Car les Siciliens ont inventé la cassata et on peut leur faire confiance...

Vendredi: NAPLES. Dès le premier coup (fceil que vous jetterez sur cette baie enchanteresse dans les premères heures du matin, vous serez convaincu que tout ce qui a jamais été dit - ou chanté • sur Naples est rigoureusement véncfcque! Cest une vide tout simplement inoubliable, d'une beauté i vous couper le souffle, et d'une animation exhaltante. En neuf heures d'escale, vous aurez le temps d'en faire le tour.

Semedi- GENES. Arrivée de l'Amenkanis i 13.00 heures, débarquement après un déjeuner servi de bonne heure.

(10)

. FEIE®

Vignerons VEVEY-SUiSSE 30 JUILLET-14 AOUT1977

Fallait-il alors adopter une vision cri¬

tique: dénoncer les méfaits du béton ou les menaces écologiques?

Mais la Fête des Vignerons est par es¬

sence une célébration. Le cadre impo¬

sant où elle se déroule appelle une célé¬

bration. Le «peuple de la Fête» les mil¬

liers de gens qui la préparent ou qui la verront, veulent une célébration. C'est pourquoi nous avons réduit à quelques aspects (les traitements chimiques, par exemple) l'intégration de la «moder¬

nité» dans la Fête, et nous avons choisi une orientation générale toute diffé¬

rente.

Si une faux, si un pressoirtraditionnel ne sont plus guère utilisés, ils conservent pourtant une signification immédiate¬

ment saisissable: ils ont une valeur de symbole. Les symboles ne se démo¬

dent pas. Quand on voit le film de la Fête 1955, on est chaque fois saisi par la beauté poétique de la Grande Roue du pressoir, rayonnante de sens symbo¬

lique. Nous aimerions qu'on puisse dire, un jour, que la Fête 1977 se trouvait en germe dans cette magnifique rosace automnale.

Il va sans dire que nous conservons l'imagerie caractéristique des dernières Fêtes: le pittoresque anecdotique, les groupes familiers, les chars connus.

Mais nous renonçons à toute évocation réaliste des travaux de la terre. Et pour l'essentiel, nous essayons, en renouant avec la tradition des cathédrales, de redonner vie à des symboles qui nous paraissent toujours jeunes.

Ainsi, nous ouvrons chaque saison par l'évocation de la Constellation qui lui était attribuée: le Taureau, le Lion, l'Ai- Charles Apothéloz, régisseur

Conception générale Henri Deblue,

librettiste

La Fête n'était, à l'origine, qu'un cor¬

tège de vignerons et de vigneronnes, qui s'arrêtaient sur les places de la ville pour danser et chanter. Modifiée, am¬

plifiée de génération en génération, elle est devenue la grandiose célébration que l'on sait.

Elle est ancienne et traditionnelle; ce¬

pendant elle ne cesse de changer, de renouveler sa propre tradition. A chaque fois, elle est l'occasion d'une création. Aussi est-il passionnant, pour les auteurs, de concevoir une nouvelle Fête des Vignerons.

Pourtant une question fondamentale nous semblait se poser au sujet de la Fête 1977... Lorsque, par exemple, les figurants de 1927 imitaient les gestes du semeur, ou ceux des faneuses, ils mimaient les travaux réels qu' ils avaient accomplis dans leur champ ou leur prai¬

rie. Et, en 1927, on moissonnait le blé et on pressurait la grappe comme on le faisait en 1905 ou en 1889. En 1955 encore, les techniques anciennes cô¬

toyaient les machines. Mais au¬

jourd'hui!

Devait-on dès lors faire le saut: intro¬

duire dans la Fête les tracteurs et les pressoirs hydrauliques? Mais qui donc est exalté par les machines agricoles?

M. Henri Deblue, à gauche, en conversation avec M. Jean Monod, créateur des costumes

Un groupe de danseurs de la prochaine fête Photos G.Bourquenoud gle, le Verseau. Ces belles images sont

hautement significatives. Le Taureau par exemple exprime puissamment le foisonnement germinatif du printemps.

Mais chacune de ces quatre figures symbolise aussi l'un des quatre élé¬

ments fondamentaux: la terre, le feu, l'eau et l'air. Or nous sommes devenus sensibles à ces réalités premières, de¬

puis que nous les savons menacées et fragiles... Enfin, ces signes stellaires sont les symboles des quatre Evangé- listes, les quatre Sarments du Cep sa¬

cré.

Il appartiendrait à un histoirien de nous expliquer pourquoi, dans aucune des Fêtes des Vignerons, on n'a jamais fait allusion à la signification christique de la Vigne et du Vin. Elle appartient pourtant à la tradition de ce pays - d'une façon autrement vivante que Palès ou Cérès.

Mais l'introduction de cette dimension sacrée ne nous permet plus de terminer la Fête 1977 avec les vendanges et la Bacchanale. La vendange devient au contraire le centre de la célébration: Le moment où se termine le Cycle de la vigne et où commence le Cycle du vin.

La vendange est la Passion de la vigne:

le raisin est mutilé, pressuré; le sang de la grappe descend dans le tombeau des caves.

Les feuilles tombent. Les arbres sont dénudés. La vie est descendue dans les germes. L'hiver est la saison de l'at¬

tente; mais il contient les premières promesses: le solstice de décembre est la porte de l'année nouvelle. Nous avons introduit une divinité hivernale dans la Fête 1977: Janus au double vi¬

sage, le dieu des portes et des passa¬

ges.

A la fin de l'hiver, en mars, le Vin nou¬

veau sort des caves, plus lumineux que la grappe. Une «croisade» d'enfants blanc et or en expriment le sens mys¬

tique. Ils fêtent Pâques en jouant avec les animaux de l'Arche, tandis que les cloches retentissent et que s'envolent les colombes. Puis, sur le «Chant de louange» final, ils forment une grande Rose blanche. Cette dernière figure re¬

prend - mais en la transcendant - la f figure initiale de la Fête; une rosace il¬

lustrant les travaux et les jours, et les symboles cosmiques.

Fête des Vignerons Vevey 1977 Principes de la mise en scène Charles Apothéloz, régisseur

Pour la première fois dans l'histoire de la Fête des Vignerons, les spectateurs assisteront, en 1977, à une célébration des travaux de la terre dans les arènes s'élevant face au lac sur de gigantesques estrades figurant un coteau de vignes. Ce dispositif privilégie les entrées par la double avenue des quais. Il permettra au metteur en scène d'ordonner la célébration en une suite de cortèges entrant dans les arènes pour y faire station et s'y développer en grandes images chorégraphiques. La Fête des Vignerons 1977 retrouvera ainsi la forme de«parade» de ses origines, sans perdre l'acquis des fêtes anciennes, à l'image de la Roue du pressoir de 1955.

Ces grandes images chorégraphiques transposeront scéniquement le caractère symbolique du livret d'Henri Debluë: l'éternel retour des 4 saisons, les 4 points cardinaux, les 4 éléments fondamentaux s'y exprimeront par un enchaînement de figures construites dans la structure circulaire de l'aire de jeu éclatée aux douze heures de l'horloge zodiacale jusqu'aux confins des arènes.

Cet enchaînement de figures inscrites dans un jeu de cercles, de rosaces, de triangles et d'étoiles réunira tous les figurants s d'une même saison, qui quitteront les arènes pour laisser ia place au cortège de la saison suivante.

Cette conception unitaire par saison est fidèle à la tradition, mais elle trouvera en 1977 une forme accomplie, parla musique de Jean Balissat, construite moins en morceaux successifs qu'en grands mouvements comparables à ceux d'une symphonie.

La mise en scène procédera ainsi par cortèges évoluant en processions, mouve¬

ments, figures et danses concertant dans une ample chorégraphie, laquelle n'exclut pas pour autant les éléments de dramatisation tels que le combat des maladies et des produits chimiques, l'orage, la bacchanale ou la chasse à l'hiver.

Elle réunira sur la place du Marché 4000 figurants tous amateurs, qu'ils fassent partie des groupes de danseurs, des chars, des musiques ou des choeurs. Tentée de transformer la célébration en un spectacle, la Confrérie a renoncé à l'engagement de solistes professionnels et de danseurs-étoiles pour revenir en 1977 à une fête donnée par les émules des vignerons de toute une région en l'honneur des meilleurs d'entre les ouvriers de la vigne.

(11)

le huitième fribourgeois Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud

Lors d'une soirée du Cercle fribourgeois de Genève

Programme général de la journée du 22 mai 1977 à Bulle

8 h. - 9 h.

Arrivées des sociétés (Places de parc signalées et organisées par la gendarmerie et la police locale). En ville de Bulle pas de voitures à cause du cortège.

9 h. - 9 h. 45

Mise en place pour la Grand-Messe sur la place Abbé Bovet par beau temps, dans la salle de concert du marché-couvert en cas de mauvais temps.

10 h.

Grand-Messe avec la participation des choeurs de l'AJB, les drapeaux des sociétés serviront de décor de fond de l'autel.

11 h.

Après la messe et sur le même emplacement, distribution des médailles pour vingt ans de sociétariat et plus.

12 h.

Repas de midi dans les restaurants de Bulle selon réservation. A l'hôtel de ville de Bulle, repas officiel pour les invités d'honneur et autorités, membres du comité AJB, membres du comité d'organisaton disponibles, 2 délégués par société affiliée à l'AJB, 2 délégués de sociétés amies. (Toutes ces personnes seront accompagnées de leurs épouses). Menu comme dans les autres restaurants.

14 h.

Mise en place pour les participants au cortège.

14 h. - 15 h.

Productions des chœurs mixtes ou groupes de danses de l'AJB dans différents endroits (sur le parcours qu'empruntera le cortège).

15 h.

Cortège (Un groupe sera réservé à une présentation de l'AJB - des suggestions seront demandées au comité AJB en temps voulu).

17 h.

Manifestation de clôture Place de l'Abbé Bovet (beau temps). Discours du représen¬

tant des autorités de Fribourg, du président du comité d'organisation, du président de l'AJB.

Chœurs d'ensemble entre les discours, final: «Le vieux Chalet».

19 h. 30 ou 20 h.

Représentation du festival «Grevire» pour les personnes désirant encore passer quelques heures à Bulle avant de rentrer à la maison.

On chante aussi chez les Fribourgeois du Lode

Le groupe costumé de la Société des Amis fribourgeois de Montreux Un couple costumé du Cercle fribour

geois du Landeron

L'abbé Raphaël Chammartin, vicaire au Lode

Le chœur mixte «Moléson» de La Chaux-de-Fonds

Souscrivez un abonnement à Fribourg-lllustré - La vie musicale

(12)

Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»

MANIFESTATIONS ANNONCEES PRILLY

19 mars 1977: Première soirée annuelle de l'Amicale des Fribourgeois YVERDON

19 mars 1977: Soirée annuelle des Fribourgeois qui fête à cette occasion son dixième anniversaire.

M. Jean Gremion, doyen des Fribour¬

geois du Val-de-Ruz

Quand les Fribourgeois d'Yverdon dansent joyeusement

Les Fribourgeois de Vevey réunis dans l'amitié

Feuilleton de Fribourg-Illustré

Juste

avant l'Orage

par Albert-Louis Chappuis IV

Aurait-il le temps de s'asseoir? Il s'age¬

nouilla d'abord sous le poirier dont l'ombre abritait une bouteille et son agréable contenu. Il souleva le réci¬

pient, enleva le bouchon, essuya le col d'un geste nerveux, but goulûment, émit un nouveau juron, de satisfaction cette fois.

- Nom de sort, le bien que ça fait.

Il prit son temps pour reprendre haleine, jeta un coup d'œil sur son labour. Le regard fixé en direction de son champ, il sursauta quand Giroud son voisin, pas¬

sant par là, s'approcha de lui.

- Ça marche, cette nouvelle charrue?

- Une merveille!

Et il répéta:

- Une merveille, que jet te dis. Regarde- moi ce labour. Si c'est pas parfait.

L'autre hocha la tête.

- En tout cas. elle a l'air de mieux répon¬

dre que celle à Dubochet. Il s'est fait avoir. Une occasion. On n'a pas idée

d'acheter une charrue d'occasion et à qui, à ce sacré marchand qui a su l'en¬

tortiller.

- Si Dubochet m'avait demandé con¬

seil, s'il avait pris la peine de venir jusque vers moi, il aurait pu se rendre compte, juger et faire son choix.

Mais non, sa fierté l'en a empêché.

Parce que Jost a acheté une charrue neuve, parce que Jost a eu le moyen de se payer cet outil c'est pas vers lui qu'on ira.

Oh! je le connais Dubochet. Chacun a sa tête, mais je crois qu'il n'y en a aucune d'aussi dure que la sienne.

- Il a ses idées, un peu trop arrêtées parfois.

- Parfois? Tu es modeste. Il faut venir à nos séances de Municipalité pour s'en rendre compte.

«Je n'ai pas le droit de rapporter ce qui s'y passe, mais cela ne m'empêche pas dedire, qu'il a un de ces caractères... Lui seul a raison. Lui seul voit juste. Tiens!

un peu comme le syndic Crisinel du vil¬

lage voisin.

«De ces autocrates qui ne peuvent tenir compte de l'avis d'autrui.»

Giroud, qui venait de s'approcher de Jost, ne fut pas surpis d'entendre de tels commentaires à l'endroit de Dubo¬

chet. Ils ne pouvaient sortir que de la bouche de Jost d'ailleurs, car si Dubo¬

chet avait sa tête, Jost lui ressemblait sur ce point. Giroud le savait, comme il savait que les deux hommes ne pou¬

vaient se sentir, désirant l'un et l'autre imposer leur point de vue au sein de la Municipalité.

Mais, si Giroud s'était approché de Jost, pour voir sa nouvelle charrue, ce n'était pas là, sa seule intention. Pour lui, il importait davantage de lui com¬

muniquer une nouvelle toute fraîche, que Jost ne pouvait connaître.

- Dis donc, puisque tu parles de Dubo¬

chet, tu ne sais pas ce qui lui trotte par la tête?

- Avec lui, tout est possible.

- Député. Il est candidat député. Sur l'autre liste.

- Lui?

- Comme je te le dis!

L'instant de surprise passé, Jost ajouta, fort d'une certaine expérience:

- Il n'a qu'à y aller, s'il cherche une veste, il sera sûr d'en obtenir une.

Pour Giroud c'était certain, pour Jost, ça l'était également. Si Dubochet se présentait sur l'autre liste, une liste qui avait du poids elle aussi, un poids loin d'être négligeable, c'est uniquement dans le but de contrer son rival local.

Cependant, cette nouvelle inquiéta moins Jost qu'une autre que Giroud lui apprit encore, une nouvelle se rappor¬

tant au fils Jotterand du village voisin, au fils du député qui, selon les bruits, était en train de courtiser la fille Crisinel, la fille du syndic.

- Nom de sort, dit Jost! Ça, j'ai de la peine à le croire. Les deux pères qui ne se blairent pas plus qu'il ne faut, rapport à une rogne des vieux qui ne s'est jamais effacée. Le jour où le mariage sera célé¬

bré, le soleil rebroussera chemin. C'est moi qui te le dis.

Pour deux nouvelles, c'était deux nou¬

velles. Jost avait un peu de peine à les accepter.

Maintenant qu'il avait repris place sur son tracteur, qu'il avait tourné sa char¬

rue et continué son travail, elles com¬

mençaient toutes deux à le travailler, la deuxième peut-être plus que la pre¬

mière.

Le fils Jotterand et la fille Crisinel?

Il n'y avait rien d'impossible à ce qu'ils fréquentent.

La rogne des vieux?

Dans le fond, ils pouvaient l'avoir ou¬

bliée. Et laisser les jeunes agir à leur guise. Puis, tout à coup, un souvenir traversa son esprit à la vitesse d'un éclair: le comportement de Crisinel. Oui, son comportement lorsque Jost l'aborda en sortant de la séance de co¬

mité de la Société d'agriculture.

- Le salaud, se dit Jost. Le salaud, ré- péta-t-il. Crisinel pourrait bien me pré¬

parer un coup tordu.

Pour sûr, Jotterand allait reprendre le collier. Pour sûr encore le syndic allait l'épauler. L'épauler, afin de barrer le passage à Jost. Une fois de plus.

- Nom de sort, se dit Jost, il faut suivre ça de près!

Le syndic Crisinel, lui aussi était devenu soucieux. Son échec au sein de la So¬

ciété d'agriculture l'inquiétait. Le suc¬

cès remporté par Jost le tracassait.

Jusque-là, ses avis avaient toujours été écoutés avec attention. Que ce soit au sein de sa Municipalité ou des sociétés dont il faisait partie, son avis l'avait tou¬

jours emporté, à quelques exceptions près.

- Les jeunes, maintenant. C'est tout les jeunes. Ceux qui ont de l'expérience, on les écarte.

Place aux jeunes, c'est le slogan à la mode et les jeunes font des proposi¬

tions et on les suit sans se soucier des répercussions qu'elles peuvent avoir.

Place aux jeunes. L'insouciance l'em¬

porte sur la sagesse.

Etait-ce cela que Crisinel pensait au fond de lui-même?

On aurait été en droit de le penser en le voyant sur son champ, appuyé sur le manche de sa fourche, immobile, en train de réfléchir.

(A suivre)

(13)

Toutes les entreprises qui figurent sur cette page, ont collaboré à la transformation et à la rénovation des locaux de la

Boulangerie-Confiserie- Tea-Room

«AU CARILLON», Grand-Rue 39, à Bulle

PILLER ET KRATTER

RIAZ Tél. 029/2 98 04

Entreprise de COUVERTURE

FERBLANTERIE CHAUFFAGES SANITAIRE

Nous avons exécuté, la couverture et la ferblanterie du Tea-Room «AU CARILLON»

OSWALD ET RIME

Entreprise de CARRELAGE - REVETEMENT Nous avons effectué: le carrelage et le revêtement

du Tea-Room et du magasin

«AU CARILLON»

Rue du Pays d'Enhaut 27 1630 BULLE

Tél. 029/2 91 53/2 64 63

m0ITierim

Entreprise générale de construction - Bulle Tél. 029/2 82 68

NOËL MOOSER BULLE Chauffage central

Production d'eau chaude

L'installation sanitaire à été effectuée par:

Marcel Savary chauffage et inst. sanitaires Ch. de Saucens 18 1630 BULLE Tél. 2 99 25 - 2 56 52

Entreprise peinture-tapisserie Gérald Repond

Travail soigné

Grandvillard Tél. 029/8 17 88 Bulle 029/2 91 04

tCCH>UTIG BULLE

a effectué toutes les installations frigorifiques et ventilation

BULLE Châtel-St-Denis

Pour vos installations - COURANT FORT - COURANT FAIBLE Broc

Vitrines J. BRANDT Serrurerie

BULLE

(14)

BULLE

Boulangerie - Pâtisserie - Confiserie Tea-Room «Au Carillon»

Une enseigne prestigieuse

Bâtie dans la plaine, mais dans une site charmant, au pied du Moléson, en face du Gibloux, Bulle est une gracieuse pe¬

tite ville qui compte actuellement 8 000 habitants. Au centre de la cité, l'église paroissiale de Saint-Pierre aux Liens,

de la cité bulloise qui se veut belle et harmonieuse. Le carillon qui se fait en¬

tendre régulièrement du clocher de cette église a donné son nom à cet établissement public que nous allons découvrir ensemble.

«La Choupaye», une vitrine qui attire l'attention des touristes d'une architecture simple et élégante.

Déjà au Xe siècle, il existait en ce lieu, une église sous le même vocable, mais, devenue insuffisante, elle fut rempla¬

cée, en 1851, par un édifice plus spa¬

cieux. Ce dernier fut incendié en 1805 et l'église actuelle fut consacrée au culte, le 22 septembre 1816. Pourquoi par¬

lons-nous de cette église? Parce qu'à deux pas de celle-ci, s'est ouvert un nouveau tea-room qui répond admira¬

blement au développement touristique

Une évolution réjouissante Dans l'immeuble sis au numéro 39 de la Grand-Rue à Bulle, M. Oscar Périsset a exploité durant plus de trente ans une boulangerie qu'il abandonna en 1957, date à laquelle, elle fut reprise par l'un de ses employés, M. Alois Repond, qui fêtera l'an prochain le vingtième anni¬

versaire de son commerce. Après avoir fait un apprentissage de boulanger-pâ¬

tissier à Berne, M. Repond a travaillé

M. et Mme Alois Repond, avec l'une de leurs filles trois ans dans une confiserie de Fri-

bourg, pour ensuite se perfectionner dans des confiseries de Gstaad, Lo¬

carno, Ouchy et Nyon. Il a commencé l'exploitation de la boulangerie bulloise avec quatre employés. Aujourd'hui, ce chiffre a triplé. Connaissant un heureux développement, il compléta son com¬

merce par une confiserie.

Une sage décision

Il y a une année, M. et Mme Alois Re¬

pond prirent la décision d'agrandir leurs locaux et de créer un tea-room attenant au magasin. Sous la direction de M.

Roland Charrière, architecte à Bulle, les travaux de transformation débutèrent au mois de mai 1976. Tout a ainsi été rénové et le charme de l'endroit a été

judicieusement mis en valeur. Une réali¬

sation qui peut être considérée comme une réussite. Quarante personnes peu¬

vent prendre place dans cette atmos¬

phère intime où la ventilation vivifie continuellement l'air. Un éclairage indi¬

rect, un sol recouvert d'un tapis en mo¬

quette nylon, un plafond embelli d'une tapisserie en velours brun-foncé, des émaux en terre cuite confectionnés à la main sur les parois, font que le client se sent à l'aise. Et que dire de l'entrée de cet établissement magnifiquement dé¬

coré d'une vitrine contenant tout ce qu'il faut pour «La Choupaye» et attire l'attention de tous les touristes de pas¬

sage dans le chef-lieu gruérien! Quel plaisir aussi d'être servi par un person¬

nel jeune, dynamique et souriant. Au magasin, merveilleusement rajeuni, Un personnel jeune et dynamique

Confiserie Tea-Room AU

CARILLON

Pour terminer joyeusement vos repas de fêtes nous vous suggérons:

NOS BUCHES AU KIRSCH, AU MOCCA ou FORET-NOIRE

NOS DESSERTS GLACES (Bûches, vacherins, parfaits, etc.) Nos spécialités:

TOURTES AU KIRSCH DE ZOUG SAINT-HONORE, ZIGOMAR Ainsi que nos pralinés maison et nos véritables gâteaux bullois

EXPEDITION DANS TOUTE LA SUISSE Fam. A. Repond-Blanc

1630 BULLE Grand-Rue 39 Tél. 029/2 71 94

(15)

Bulle:

une enseigne prestigieuse.

vous aurez la joie de découvrir une grande vitrine réfrigérée où sont pré¬

sentées avec beaucoup dégoût, toutes les spécialités de la maison parmi les¬

quelles, nous avons choisi le gâteau bullois, la tourte au kirsch de Zoug, la tourte «Moléson» aux pralinés, la tourte

«Forêt noire», etc. Chaque client est servi avec délicatesse par un personnel

(suite et fin) féminin stylé. La décoration de ce ma¬

gasin est faite avec beaucoup de goût par Mme Monique Repond, la maîtresse de maison, qui sait recevoir son monde avec le sourire et la gentillesse qu'on lui connaît. Son expérience dans la vente a été acquise par des stages accomplis dans des commerces de Zurich, Lu- cerne et Bulle.

Inauguration

dans la joie familiale Il est tout naturel que la manifestation qui a marqué l'inauguration des nou¬

veaux locaux ait apporté de la joie dans le cœur de M. et Mme Repond, car le développement de leur commerce ne s'est pas fait sans efforts. Il a fallu une bonne dose de volonté pour mener à bien une entreprise dont l'avenir se pré¬

sente sous de bons auspices. Au cours de l'apéritif généreusement offert par la maison, M. Roland Charrière, archi¬

tecte, a émis quelques considérations techniques sur la rénovation de ce com¬

merce. Quant à M. Roland Menoud, préfet de la Gruyère, il félicita les tenan¬

ciers pour leur esprit d'initiative dans une réalisation qui fait honneur à la Gruyère et au pays de Fribourg. Ce tea¬

room fait pour des rencontres amicales entre jeunes et moins jeunes, la fraterni-

r

sation de toutes les couches de la po¬

pulation, favorable à l'intégration des nouveaux venus, est un sympathique estaminet invitant aux contacts hu¬

mains. La boulangerie, la pâtisserie, la confiserie et le tea-room sont mainte¬

nant réunis sous une même enseigne:

«Au Carillon». Cette enseigne n'est-elle pas un maillon de plus dans la vie sociale de la ville de Bulle? Pour notre part, elle est une escale attrayante pour les hôtes de l'extérieuret tous ceux qui aiment les douceurs servies dans un décor agréa¬

ble à l'oeil. Avec la création de ce tea¬

room, l'entreprise de M. et Mme Alois Repond, entame une nouvelle exis¬

tence.

Je renonce à vous en dire plus, car je suis certain de vous y rencontrer très bientôt...

Reportage réalisé par Gérard Bourquenoud Le personnel du laboratoire devant le nouveau four à pain

M. Robert Menoud, préfet de la Gruyère, durant son allocution Parmi les invités, M. Charles Beaud, représentant du café «Mercure»

Mme Repond affairé à servir de ta gourmandise

Fribourg-lllustré a le sens de

l'humour

Josiane X achète l'autre jour son maga¬

zine dans un kiosque où elle se sert depuis des années. Elle n'a pas de mon¬

naie. La vendeuse la rassure:

- Ne vous faites pas de souci, Mlle Jo¬

siane, vous me paierez demain.

- Et si je meurs cette nuit?

- Oh! la perte ne sera pas bien grande!

Un jeune homme, qui allait se marier, demanda un conseil à un avocat.

- Quel est le meilleur conseil que vous puissiez me donner en cette circons¬

tance?

- Ne parle point de ta femme avec tes amis, encore moins de tes amis avec ta femme.

Le but de la médecine devrait être de faire en sorte que les gens puissent mourir jeunes aussi tard que possible.

Qui était cette splendide blonde aux cheveux bouclés avec laquelle je vous ai vu hier soir? demanda-t-on à un mon¬

sieur d'un certain âge.

- Cette splendide blonde, dit le mon¬

sieur, c'était mon gendre.

Au Jumbo

Une cliente se présente au directeur du supermarché avec un caddy complè¬

tement défoncé. Et elle explique:

- J'ai été victime d'une collision à l'in¬

tersection des gâteaux secs et des cor¬

nichons.

Fribourg-lllustré:

Magazine bimensuel indispensable

dans chaque foyer

(16)

Un petit coin de parapluie...

Un parapluie adapté à la mode vesti¬

mentaire

Fribourg-lllustré a le sens

de l'humour Beau teint

- Voyons, Madame, demande le méde¬

cin de la clinique, pouvez-vous m'expli- quer comment cette fracture du bassin vous est arrivée?

- Ce n'est pas compliqué. Docteur, ré¬

pond-elle. Mon mari voulait que je garde mon teint de jeune fille. Alors, je prenais un bain de lait tous les jours. Et, hier matin, la vache a glissé sur la sa¬

vonnette.

Nouveau cure-dents

Nous sommes sur le chemin de la for¬

tune, annonce un boulanger à sa femme. Je viens d'inventer le sandwich au cactus: en même temps qu'on le mange, il vous cure les dents.

Culot

L'individu vraiment culotté, c'est celui qui va voir un psychiatre parce qu'il souffre d'un dédoublement de la per¬

sonnalité. Et qui, en fin de traitement, réclame une réduction, sous prétexte qu'il lui a amené un client.

Ouïe secrète

Sur les conseils d'un oto-rhino-laryn- gologiste, un monsieur de Fribourg, af¬

fligé d'une surdité totale, a fait l'acqui¬

sition d'un appareil acoustique japonais extraordinaire.

Quelques semaines plus tard, il re¬

tourne chez le spécialiste:

- Alors, comment marche cet appareil, dit le médecin?

Merveilleusement. J'entends à nou¬

veau comme à vingt ans.

- Ce sont vos enfants qui doivent être contents!

- Eh bien... en fait, je ne leur ai encore rien dit. Mais depuis que j'entends leurs conversations sans qu'ils s'en doutent, j'ai déjà modifié six fois mon testament.

Lorsque nous vivons une année de pluie, les fabricants de parapluie se frottent les mains. En effet, il suffit de deux jours de pluie par semaine, pour que cette industrie sortie d'une branche de l'artisanat, roule sur l'or.

Six fabricants se partagent le marché suisse: trois à Zurich, un à Bâle, un à Loèche, un à Lugano. Chaque année, 1600 000 parapluies sortent de ces usi¬

nes pour abriter, paraît-il, un habitant sur quatre de notre pays. L'exportation se monte à environ sept pour cent. Le but des fabricants suisses: préserver la qualité afin de lutter contre la concur¬

rence étrangère.

Le choix proposé est en mesure de sa¬

tisfaire tous les goûts. Il y a le parapluie romantique, classique, sportif, rétro, raffiné, à la chinoise (un modèle qui va faire envie à tout le monde ce prin¬

temps), en toile assortie aux jeans, en soie, en coton, en alcantara. Par ses

couleurs et ses motifs, le parapluie in¬

terprète la mode et s'adapte à toutes les fluctuations. Les hommes, eux, pourront choisir du marron, du vert ou du bordeaux. En 1976, le parapluie est assorti à la cravate et à l'écharpe.

Pour la première fois, les parapluies de fabrication suisse porte un label d'ori¬

gine. Sur l'étiquette, est inscrit le signe de qualité de l'Association suisse des fabricants de parapluie, marque qui ga¬

rantit la réparation du modèle en tout temps.

Si vous tenez à votre parapluie, nous vous recommandons de le faire sécher entièrement ouvert. De cette manière, vous éviterez la formation de rouille dans la partie mécanique. Et la toile se conservera d'autant mieux. Comme cela, vous aurez toujours un petit coin de parapluie pour quelqu'un...

FI

L'équipement d'un soldat suisse coûte 2800 francs

L'équipement personnel d'un soldat suisse qui comprend une cinquantaine d'arti¬

cles, coûte à la Confédération suisse 2842 francs. Le seul fusil d'assaut avec ses accessoires revient à 1180 francs, la tunique à 255 francs, le manteau de laine qui a remplacé la capote, 215 francs, le sac de montagne, 300 francs, le nouveau sac de montagne remis à la troupe coûte 400 francs. Les chaussures de plaine reviennent à 140 francs. Dès le mois de janvier 1977, le soldat suisse ne portera que des souliers à semelle de caoutchouc, les chaussures à clous étant abandonnées. Quant aux troupes de montagne, elles ont déjà reçu une paire de souliers «ski-montagne» d'un prix de revient de 200 francs.

Dans un café de Montagny-la-Ville

lill Kl Itll Vïf

(17)

Société fribourgeoise des écrivains (S.F.E.)

A CŒUR OUVERT

Les Faverges en Lavaux

C'est le titre d'une étude fouillée que Georges Ducotterd, ancien Conseiller d'Etat, hier maître aux Faverges, amou¬

reux de ce vignoble millénaire, publie aujourd'hui.

A bon vin, noble bouteille; à noble texte, bel écrin. L'écrin est l'œuvre de Jean- Pierre Laubscher, chef de l'équipe de fabrication, groupée par les Editions du Grand Pont. En parallèle au récit, un second livre en couleurs, transparence et ensoleillement, dû à une photogra- phe-artiste: Michéle Duperrex.

Le. ou les Faverges?

Le Faverges vous connaissez? Mais les cepages? Les arômes? Les saveurs? La rétro-olfaction? La persistance gusta- tive? Non! Vous le buvez. Avec l'auteur, nous allons le déguster. Analyse œnol- ogico-historique à travers un millénaire.

Ouvrons la bouteille! A votre santé! Et patience! Humez d'abord.

C'est toute l'histoire du Faverges que Ducotterd nous conte, du départ dans la nuit des tempsau reflet d'aujourd'hui.

En chercheur bénédictin, grand buveur de parchemins, curieux des traités, des documents, des études érudites qui dorment dans les bibliothèques. En amoureux qui veut «tout» sa voir de celle qui lui ennivre le coeur et comble le re¬

gard. Or miracle des lentes matura¬

tions, il a presque tout découvert.

Voyez les 61 notes historiques et l'abondante bibliographie, en persis¬

tance gustative, à la fin du volume. Une vendange exceptionnelle. Un chant d'amour au soleil des siècles. A votre santé!

Les cépages? Le Chasselas règne, dont les Valaisans tirent le Fendant. D'où vient-il? D'Egypte ont affirmé les uns.

Pas du tout. C'est une liane fructifère de notre sylve feuillue. Les néolithiques l'ont peut-être connue. Les Romains l'ont cultivée. Les moines-vignerons l'ont améliorée. Le Chasselas nous ap¬

partient. En Bourgogne on l'appelait «le Lausannois», au Pays de Bade, le «Vivi- ser», le Veveysan. Il a d'autres appella¬

tions fleuries de poésie: la Rougeasse - trop vigoureuse -, la Blanchette- trop chétive, et pour le rouge, pendant très longtemps, la Mondeuse de Savoie remplacée aujourd'hui par les nobies plants: Pinot Noir et Gamay. Le terrain nourrit les nuances. Le travail du vigne¬

ron perfectionne le don de la nature.

Mais il y a les gels, les pluies insidieuses, la grêle rageuse, les ravageurs sournois, les champignons, etc, etc. C'est tout le chant IV du volume, le dernier. En 25 pages. Qui entretiennent la persistance gustative. - A votre santé!

Humilimont, l'Humble Colline Rétro-olfaction. Mais oui, encore! Par l'arrivée de l'Ogoz qui appartint aux Prémontrés d'Humilimont, leur fut en¬

levé et donné aux Jésuites du collège que va fonder Pierre Canisius. Bulle Pa¬

pale: «Paterna illa Caritas!» Plus tard, entre bulle papale, de Clément XIV elle supprime les Jésuites. Voltaire dira: «La terre a appris enfin qu'on peut abolir tous les moines sans rien craindre aus¬

sitôt». Le Petit Conseil de Fribourg dé¬

cide de prendre «sous sa protection» les biens des Jésuites et d'en affecter les revenus à l'Instruction Publique. De fil en aiguille, à travers le XIXe siècle, l'Etat garde la «nue propriété» des vignes d'Ogoz, en verse le revenu, régulièrem¬

ent, au Collège St-Michel. En 1961, pour édifier le nouveau bâtiment des cours, il capitalise le dit revenu et porte cette valeur au décompte de la construction.

Les possessions du Collège en Lavaux sont alors réunies au domaine des Fa¬

verges. Tout ce va et vient viticole, des Prémontrés à l'Etat d'aujourd'hui, est riche en surprises. Ducotterd les dé¬

roule minutieusement, étudiant chaque grappe de ces vendanges en son troi¬

sième chapitre, y ajoutant l'étonnante affaire des «Réductions du Paraguay» - œuvre des Jésuites dont Voltaire s'oc¬

cupe longuement, objectivement. Mais

«in cauda venenum»! Humez ces longes notes et pages savoureuses. Et voilà pour la rétro-olfaction. - A votre santé!

Mais les saveurs?

Ilot monastique

Le vignoble des Faverges est un ilot monastique en Lavaux. Or voici la Ré¬

forme, la Contre-Réforme, la conquête bernoise. Le Prince - adieu Savoie, adieu Bourgogne - est Berne. Il com¬

mande. Que vont devenir les moines, les frères s'affairant au vignes? Vignes du Seigneur ou vignes du vainqueur? La réponse a précédé la conquête; Berne n'y touchera pas! Puis ce fut la Révolu¬

tion, l'invasion, de la Suisse, Sonder- bund. Craintes et violences, acharne¬

ments immobiliers, traités subis, chêne du fort, tanin du résistant, poivre un peu partout dans l'atmosphère de ces sai¬

sons. C'est le chant II, crécelles et grin¬

cements, vinaigre et dureté. Ducotterd montre qu'il eût fait un idéal professeur d'histoire. Sagesse, compréhension, vérité! Attentes et inquiétudes, trouble des esprits, tout cela est humainement senti, ainsi que la diplomatie retorse, la rapacité féline en éveil des chefs de l'époque. C'est le bouquet de ce chapi¬

tre mesuré, abondamment annoté.

Bouquet avec un soupçon de cannelle, de réglisse, de fer dominant en ce breu¬

vage. Ne pincez pas les lèvres. Les hommes n'ont guère changé. L'amer¬

tume demeure. - A votre santé! Et les arômes?

Le vrai site du Château de Glâne Riches et subtils. Parfums, senteurs, encens; travail et prière, générosités et dotations, moines et vignerons. Au dé¬

part, un massacre et un pardon. Impos¬

sible, en quelques lignes, de résumer ni de donner le ton juste de ces 70 grandes pages. Le vin? On le déguste, puis on en cause disent les Bourguignons. Cette causerie peut prendre des heures et ou¬

vrir de nombreuses bouteilles de Faver¬

ges et d'Ogoz. Vous avez le vertige. Car cette épopée du monastère d'Haute- rive et de «ses» vignes en Lavaux dure des siècles. C'est tout le noble chant I, de la fondation de l'Abbaye d'Altaripa à la conquête bernoise, des «forges» de St-Saphorin, aux IXe et Xe siècle, à ce vin triomphant. Ce survol des siècles mérite un exposé à lui seul, tant la docu¬

mentation et les aperçus historiques

eux sont riches. Surprenante aussi la découverte du site exact du château de Glâne, solidement fondé cette fois, en¬

tre Ecuvillens et Neyruz. Mais on ne coupe pas un grand cru, on ne tue pas son âme. Ouvrez le livre et, au long des pages, à votre santé!

Ora et labora!

Revenons à la «persistance gustative».

C'est M. Paul Chaudet, vigneron vigne- ronnant, les Français disent «proprié¬

taire récoltant» - qui dans la préface, avec ce bon sens, ce cœur, cet huma¬

nisme qui est «sa marque», nous la si¬

gnalera.

«Les pages qui suivent relient le passé et le présent à une vision d'avenir. Elles rappellent la signification d'une produc¬

tion maintes fois évoquée dans la Bible, celle des raisins qui figurent les dou¬

ceurs du Paradis, les fruits de la foi, celle du vin de l'Eucharistie.»

Qu'ajouter à cette sagesse, à ce bou¬

quet? La conclusion dernière foulée, dernière gustation d'un vin fruité et transparent. «Les Faverges entrent dans la dotation d'Hauterive. Sitôt arri¬

vés, les frères à bure blanche et noire se mettent à l'ouvrage: extirpent les brou- sailles, roulent les rocailles, entassent les pierres des premiers murets. Ils plantent la vigne, la race de vigne qu'ils trouvent sur place. Cisterciens et Bour¬

guignons! Ils unissent la brûlante spiri¬

tualité de saint Bernard au labeur de l'intelligence et des mains. Ora et labora!

Auguste Overney (Les sous-titres sont de la rédaction)

Le patois:

un trésor national

La tzoudere Kan rèvin le furi Ke modè le tropi Fô rèmontâ ou tzalè Chu le tzè a redalè Vo vèdè la tzoudère A grôcha panthe nère Diora lè j'armalyi Lé hô din lè patchi To rediè, to grahyià Tzantèron to dzolyià Outoua de la tzoudère A grôcha panthe nère

Tota d'ouâ per dedin Cherè ti lè matin Ou momin dè trinchty Pyèna dè bin lathi Nothra vilye tzoudère A grôcha panthe nère.

Le bouébo to grahyià Dè trakouâ pè l'arià Por alâ è vini Vèchâ le bin lahti Din la bala tzoudère A grôcha panthe nère.

Nin da vuéro bu Pindyia ou krà dou fu Du le tin di j'armalyiè Ke monté ti lè j'an Nothra lorda tzoudère A grôcha panthe nère On vè le défajià La potze, le kolyà

La chervinta, le pié E le trintze kalyié Pri dè nothra tzoudère A grôcha panthe nère E l'armalyi chè tin Inke dèvouhyamin Kemin dèvan l'ouchtâ Dèkouthè cha tzoudère A grôcha panthe nère Ly a fè po keminhyi In vuitin le lathi To pian à bin n'adrè On bi chugno dè krè Chu la pièna tzoudère A grôcha panthe nère L'armalyi dè to kà L'yè inke ch'nanà Vère chalyi on fre grâ Dè tota kalitâ

Du cha fièrta tzoudère A grôcha panthe nère E pu le va atathâ E le bin kajolâ Kemin fâ din on bri La dona chon piti Chi fre dè cha thoudère A grôcha panthe nère Ora dè ha tzanthon Fô teri la lethon Tâtzin d'ithre in dedin To poupro, to yejin Kemin nouthra tzoudère A grôcha panthe nère.

Bénidè là montagnè Mon Diu avui lou bagnè Avui lou j'armalyi Lou tzalè lou patchi E totè lè tzoudèrè

I balè panthe nère. Abbé Perrin

Références

Documents relatifs

Quelle joie aussi pour les Majorettes de .Fribourg de retrouver, après une éclipse de deux mois pour raison de maladie, leur cher président, M.. Ce dernier eut le plaisir de relever

En vue de la prochaine fête des patoisants romands, dans le canton de Vaud, en 1977, le Conseil des Patoisants organise un nouveau concours de patois, ouvert à tous, et

nente que j'ai du faire à une Chinoise. Ne possédant aucune expérience en matière capillaire chinoise, j'ai coupé les cheveux assez courts avant la permanente. Je ne suis pas

Si vous en voyez une autre pour rendre heureux les enfants mariés qui vivent avec leurs parents, n'ayez crainte de nous faire part de votre point de vue.. On est là

Le croyant sait que Dieu a suscité les techniques de l'art, non pas seulement pour sa gloire aussi, mais pour sa gloire d'abord: pour que les fidèles puissent vivre leur

ment de trottoirs sur la route cantonale qui traverse notre localité. Le trafic étant de plus en plus intense, cette construction s'avère indispensable pour assurer la sécurité

Pour l'école, encore plus que pour les choeurs d'adultes, le play-back permet de faire de la musique intéressante et complète dans son harmonie même si les chants sont à une

Echos du Musée d'art et d'histoire 1) L'exposition SCULPTURE BOURGUIGNONNE - FIN DU MOYEN AGE a fermé ses portes après avoir reçu 15 358 visiteurs. Nous considérons ce résultat