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Depuis le 1er Janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains

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La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoisedu cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er Janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal:

Envoi par avion:

Fr. 51.- 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

8, bd de Pérolles 1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750 — Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE

Pour une meilleure politique du lo¬

gement

Le folklore de chez nous

Chant et musique à Le Crêt et Ursy Nous les jeunes

Subsides pour le sport Caisse Raiffeisen de Givisiez Nos compatriotes «hors les murs»

Hommage à un écrivain La vie musicale

Le thermomètre monte à Marly En train dans la Gruyère et la Ve- veyse

Flashes du canton

FI découvre Montet (Broyé) Concours et fête des Vignerons Programme TV - Feuilleton Accordéonistes de Bulle Les défunts

Fédération fribourgeoise du costume et des coutumes

Albert Jaquet, président

Riedelet 11 1723 Marly Tél. Privé 037/46 26 19 Bureau 037/23 41 36

Notre couverture

Courrier des lecteurs

Le printemps est là. La nature s'est réveillée. Et voici le charme d'Eliane au milieu des fleurs.

Photo Fribourg-lllustré Parution de notre prochain numéro

Mercredi 4 mai 1977

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

Monsieur le rédacteur,

Nous nous réjouissons toujours de recevoir le Fribourg-lllustré. Il est très intéressant. Fernande Guillet Mézières Monsieur le rédacteur,

C'est toujours avec grand plaisir que je lis votre journal. La jolie maison qui fait l'objet de votre concours s'appelle «Le Chêne» et elle se trouve à Marsens. J'y ai laissé de beaux souvenirs puisque j'y ai passé mon enfance et ma jeunesse. Je félicite Monsieur Clerc qui l'a si bien rénovée. Jeanne Esseiva Les Ecasseys

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 1er mai 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

Le puzzle de Fribourg-lllustré

Résultat de celui présenté dans notre édition du 16 mars 1977

Il fallait nous indiquer: Costumes de la Singine au Musée paysan de Tavel Index des personnes ayant reconnu l'image exacte:

Marie-Thérèse Baechler, Lussy; Marguerite Bapst, Villars-Vert 16, Villars-sur- Glâne: Alice Magnin, Villaz-St-Pierre: Suzanne Philipona, Farvagny-le-Petit; Paul Pesse, La Joux: Joseph Schmutz, Concorde 21, Genève: Edith Barras, Granges- Paccot: Jean Burgisser, 5, rue du Vuache, Genève: Eliane Wyss, Corminbœuf:

Marthe Castella. Neirivue.

Le gagnant au tirage au sort est: M. Paul Pesse. instituteur. La Joux Un abonnement de trois mois gratuit à Fribourg-lllustré

(Aucun argent n'est versé au gagnant)

(3)

Journée d'information sur la politique du logement dans le canton de Fribourg

La Direction de l'Intérieur, de l'Indus¬

trie, du Commerce et de l'Artisanat a invité la presse à une journée d'infor¬

mation sur la politique du logement dans le canton de Fribourg. Celle-ci dé¬

buta par un exposé de M. Pierre Dreyer, Conseiller d'Etat, sur la politique du lo¬

gement et la politique conjoncturelle.

Il y a quelques années encore, précisa M. Dreyer, la politique du logement était considérée comme un instrument permettant d'atteindre des objectifs de politique sociale et régionale. Au¬

jourd'hui, elle tend également à devenir un instrument de la politique conjonc¬

turelle.

pour mieux satisfaire les besoins des ménages à revenu modeste, notam¬

ment des familles nombreuses et des couples âgés. Ces constructions furent réalisées dans le cadre des lois fédéra¬

les du 31 janvier 1958 et du 19 mars 1965 concernant l'encouragement de la construction de logements à caractère social, avec le concours de la Confédé¬

ration et des communes. Le fait que le canton de Fribourg se situe au 4e rang des cantons suisses en ce qui concerne la construction de tels logements per¬

met de mesurer l'effort entrepris par nos autorités dans ce domaine. Paral¬

lèlement, pour des motifs de politique

Une maison de Riaz

tance; elle est opérée unanimement par tous les observateurs du marché: le nombre de logements vacants ne par¬

vient pas à compenser le manque de logements à prix avantageux. On as¬

siste à une distorsion de plus en plus grande entre l'aspect quantitatif de l'offre et son aspect qualitatif. La plu¬

part des logements vacants ne sont pas à la mesure des moyens d'une grande partie de la population. Il n'est donc pas question, sous prétexte d'un certain assouplissement du marché, d'inter¬

rompre brutalement l'action des pou¬

voirs publics tendant à encourager la mise à disposition d'appartements bon marché. Il faut au contraire, poursuivit M. Dreyer, continuer à stimuler la cons¬

truction de tels appartements en re¬

courant à cet effet aux mesures pré¬

vues par la loi fédérale du 4 octobre 1974 encourageant la construction et

du bâtiment, sévèrement touchée par la récession, rappela encore M. Dreyer, le Conseil fédéral adopta une nouvelle or¬

donnance relative à la rénovation de logements. Cette décision a été prise dans le cadre du programme d'investis¬

sement I de la Confédération destiné à combattre le fléchisse ment de l'emploi.

Ces mesures furent une occasion unique de conjuguer la politique sociale et la politique conjoncturelle. Notre canton participa à cette action en réno¬

vant 130 immeubles, c'est-à-dire plus de 270 logements. Ces projets corres¬

pondent à un volume de construction de 22 millions de francs environ. Ils ont été réalisés grâce à un contingent de subventions de 1 056 000 francs et à deux crédits extraordinaires, l'un de 800 000 francs et l'autre de 600 000 francs, que l'Office cantonal du loge¬

ment a obtenu de la Confédération.

Un logement à Jaun

Depuis la fin de la seconde guerre mon¬

diale jusqu'à un passé récent, rappela M. Dreyer, l'offre fut nettement insuffi¬

sante sur l'ensemble du marché suisse du logement. Il en est résulté des phé¬

nomènes tels que la pénurie de loge¬

ments, le renchérissement des coûts de construction et des loyers, la détériora¬

tion des conditions d'habitation. Les pouvoirs publics prirent dès lors des mesures pour stimuler, dans les villes et les communes rurales, la construction de logement à caractère social en vue de normaliser le marché du logement.

C'est ainsi que durant les années 1958 à 1974, le canton de Fribourg encouragea la construction de 380 immeubles à loyer modéré, soit 3880 logements, Un immeuble HLM à Estavannens

sociale et régionale également, le gou¬

vernement favorisa l'assainissement de logements en zone de montagne pour améliorer les conditions d'exis¬

tence des personnes vivant dans ces régions. Ainsi, quelque 500 logements ont pu être assainis dans le canton au cours de ces vingt dernières années, avec l'aide de la Confédération et des communes.

Depuis bientôt trois ans, expliqua M.

Dreyer, un revirement considérable s'est amorcé sur le marché du loge¬

ment: celui-ci est saturé et la statis¬

tique officielle des logements vacants permet à première vue de conclure qu'il n'y a plus de pénurie. Une distinction s'impose cependant: elle est d'impor-

Une rénovation réussie au Pâquier l'accession à la propriété de logements.

A cet égard, la priorité devra être accor¬

dée dans notre canton aux logements destinés aux personnes du 3e âge, aux maisons familiales ainsi qu'aux loge¬

ments en propriété. Un effort important a d'ailleurs déjà été accompli dans ce sens durant ces deux dernières années puisque sur les 526 logements ayant bénéficié de l'aide fédérale dans notre canton en 1975 et 1976, on dénombrait 210 logements pour personnes âgées et 51 logements en propriété et mai¬

sons familiales. La plupart de ces pro¬

jets sont actuellement en cours de construction. Ils représentent un inves¬

tissement de l'ordre de 36 millions de francs, terrain non compris.

Pour compenser la diminution de la production de nouveaux logements consécutive à la réduction de la de¬

mande et pourvenirenaideà l'industrie

Dans ce domaine du reste, notre canton vient en tête des cantons romands, l'Office cantonal du logement ayant largement informé le public au sujet de cette action.

M. Dreyer termina son exposé en sou¬

haitant que la Confédération prenne de nouvelles mesures et alloue de nou¬

veaux crédits en faveur de cette action car, dit-il, les logements anciens né¬

cessitant une rénovation constituent une réserve de travail importante pour l'industrie du bâtiment.

A l'issue de la conférence, les partici¬

pants eurent l'occasion de visiter deux immeubles rénovés avec l'aide fédérale à Riaz et au Pâquier, un immeuble HLM à Estavannens ainsi qu'un logement en zone de montagne, à Jaun, assaini avec l'aide de la Confédération, du canton et de la commune.

(4)

S^àciétoiiian ^titiau.t^e.cri$.e.

du. (3crs.tu.tne. e£ des. (3au.hune.$.

Pierra-Fortscha ou le monolithe de Granges Au dessus de la forêt de Granges, à

quelques minutes de Marly, aux portes de Fribourg, s'élève, encadrée d'arbres et d'arbustes, une pierre en granit, dont la position isolée au milieu d'un champ, frappe les regards de l'observateur.

Cette pierre compte encore aujourd' hui 10 pieds d'élévation mais, au témoi¬

gnage des anciens de la contrée, elle en avait vingt environ, avant que le pro¬

priétaire en eût fait sauter une partie pour l'employer à rebâtir sa demeure.

La tradition populaire a donné à ce bloc de granit le nom de «Pierra-Fortscha»

(pierre fourchue, ainsi nommé proba¬

blement de sa forme primitive). Le nom de cette pierre est devenu celui de la petite contrée environnante, formant aujourd'hui la commune ou unité poli¬

tique et administrative de Pierraforts- cha avec son syndic et son conseil communal.

Mais l'origine de cette pierre, sa signifi¬

cation primitive, sa destination, la tra¬

dition ne le dit pas. Elle prétend cepen¬

dant savoir une chose: c'est qu'un des premiers prédicateurs de la foi chré¬

tienne se faisait entendre au peuple du haut de cette pierre antique convertie

en chaire improvisée. Or, comme on sait, les légendes ou traditions de ce genre dénotent ordinairement une ori¬

gine celtique ou druidique. Le christia¬

nisme s'attachait aux lieux chers à la superstition populaire par les pratiques de l'idolâtrie, pour y extirper le culte de satan et y substituer celui du Dieu en justice et vérité.

La nature de la pierre fourchue, sa posi¬

tion isolée et sur un plan incliné, les traditions auxquelles elle a donné lieu, tout cela réellement semble révéler la présence d'un de ces monolithes reli¬

gieux, familiers à la race celtique et connus des antiquaires sous les noms de Pierre-fichée (Menhir), pierres bran¬

lantes, etc..

Le baron de Ring dans «Mémoire sur la signification et les caractères distincts des monuments celtiques «(Actes du congrès de Strasbourg, 1842) note:

«Menhir. Dolmen, hautes Bornes, tem¬

ples souterrains, tous ces monuments grossiers de la religion primitive, tous ces monolithes orientaux ou drui¬

diques, offrent la même pensée mys¬

tique que les obélisques, les propylées de l'Egypte, les pagodes gigantesques

de l'Inde et les monuments cyclopéens des Pélages; tous ensemble, ils peuvent être définis par l'expression du principe universel qui, de l'Orient et des bordsdu Nil, a pénétré avec la race humai ne dans le continent occidental.»

Quoi qu'il en soit du jugement de l'anti¬

quaire distingué que nous citons, ce genre de monuments est assez rare dans notre pays pourqu'il vaille la peine de les signaler en passant, à l'attention des amis de l'histoire, des costumes et des coutumes.

A.J.

Le groupe des costumes «LE BLUET» de Marly, devant la «Pierra-Fortscha»

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Les «gardiens» de la «Clef du Pays» de gauche à droite: Mlle Marie-Thérèse Daniels; Mme Hermine Renz; Mme Jacqueline de Zürich; Mme Emmanuel Bise; et Mme Bourgknecht.

«La Clef du Pays» a 10 ans!..

... En effet, c'est au début de 1967 qu'était fondée à Fribourg la Société Coopérative ARTS ET ARTISANS DU PAYS qui, par l'apport de son capital social, par ses statuts, par son inscrip¬

tion au Registre du Commerce, permet¬

tait l'ouverture de «LA CLEF DU PAYS» ou «FREIBURGER HEIMAT¬

WERK», dont le but principal est d'exposer et de vendre tout ce qui con¬

cerne le Fribourg traditionnel et folklo¬

rique: son artisanat, ses costumes, ses livres, ses disques, mais dont l'achalan¬

dage s'étend aussi à l'artisanat suisse, suivant en cela, les usages du

«SCHWEIZER HEIMATWERK.»

Mlle Marie-Thérèse Daniëlsalors prési¬

dente de la FFCC et Mme Dr Karl Renz furent les initiatrices de cette «CLEF DU PAYS» dont la brillante inauguration, le 4 mars 1967, était parrainée par Gonza- gue de Reynold et le Dr Ernest Laur. Au cours de ces dix années, le chiffre d'af¬

faires de l'entreprise n'a cessé d'aug¬

menter - exception faite d'une légère récession, en 1975 (il fallait bien faire comme les autres!) - et cet heureux résultat est dû, non seulement aux membres responsables du Conseil d'administration, dont le président est M. Auguste Girod, ancien trésorier d'Etat; non seulement aux vendeuses et vendeur qui se sont succédé au comp¬

toir, mais encore et surtout à Mme Jac¬

queline de Zurich, fille du compte de Zurich, ancien président de la FFCC, qui, depuis dix ans, gère gracieusement cette utile et patriotique entreprise.

La Fédération fribourgeoise du Cos¬

tume et des Coutumes adresse donc à LA CLEF DU PAYS toutes ses félicita¬

tions et ses vœux chaleureux pour un avenir toujours plus brillant.

R. Publioz Sellier - Tapissier 1634 La Roche

Tél. 037/33 21 66 ou 029/5 11 53 (le soir)

Vous offre UN GRAND CHOIX de clochettes - chamonix.

Sonnailles (Morier) avec courroies décorées en tous genres,

— Loyis pour adultes et enfants

— Baquets et cuillères à crème Pour l'équitation:

selles, brides, chabraques, cravaches, couvertures à poitrail et divers.

(5)

VEVEYSE

Le Crêt

Chant, musique et cor des Alpes

Photos G.Bd-FI

Le Corps des Cadets dirigé par M. René Tornare La fanfare «La Lyre», le Corps des Ca¬

dets et le chœur mixte «La Persévé¬

rance» se sont réunis pour donner un concert annuel de choix. Sous l'experte direction de MM. Bernard Piccand, di¬

recteur de la fanfare, René Tornare, di¬

recteur des Cadets et Adrien Grand, directeur du chœur mixte, ces trois en¬

sembles musicaux ont été applaudis comme ils le méritaient. Musiciens et chanteurs ont droit à toute notre admi¬

ration pour ce programme varié et di¬

vertissant qui a su plaire à tout le monde. Dans son allocution, M.

François Grandjean, président combien dynamique de la fanfare, a relevé que l'entente qui règne entre fanfarons et chanteurs fait la force des sociétés cul- Le groupe des tambours

Le chœur mixte «La Persévérance» dirigé par M. Adrien Grand

Claudine Vial au cor des Alpes turelles du village. Chez les instrumen¬

tistes, la relève est assurée par trente- deux cadets qui font la joie de tous les parents. Au Crêt, on sait occuper les loisirs. Bravo à tous les jeunes et coup de chapeau aux solistes, Rosanna Vial et Gilbert Currat, ainsi qu'à Claudine Vial, qui accompagne fort bien le Corps des Cadets en jouant du cor des Alpes. Il ne faut donc pas s'étonner que les ap¬

plaudissements ont crépité durant tout le concert.

Le village de Le Crêt peut être fier de sa fanfare, de son chœur mixte et de sa jeunesse.

Le nouveau billet

de 500 francs La Banque nationale suisse émettra le nouveau billet de 500 francs à partir du 4 avril 1977. Comme la coupure de 100 francs qui a été mise en circulation l'automne dernier et comme l'ensemble de la nouvelle série, ce billet bénéficie des progrès techniques les plus récents et il est encore mieux protégé contre les contrefaçons que les billets en circulation depuis quelque vingt ans.

Comme on le sait, d'éminentes personnalités suisses, qui se sont illustrées dans le domaine des sciences et de l'architecture, fournissent le thème des nouveaux billets.

Le billet de 500 francs a pour sujet Albrecht von Haller, médecin, naturaliste et poète. Haller est né à Berne en 1708. En 1729, il s'installe dans cette ville comme médecin, après avoir étudié à Tübingen, Leiden, Londres, Pariset Bâle. Auparavant, il avait parcouru les bords des lacs de Neuchâtel et du Léman, la vallée du Rhône, la Gemmi et le Brunig en procédant à des études de sciences naturelles. Ce voyage donnera naissance au célèbre poème «Les Alpes». De 1736 à 1753, il enseigne l'anatomie, la chirurgie et la botanique à l'Université de Göttingen. Après son retourà Berne, il exerce plusieurs fonctions publiques. Haller est mort dans sa ville natale en

1777.

Format 181mm* 82 mm

Portrait en filigrane Nom de l'institut d'émission en allemand et en romanche

Code pour les aveugles: 3 traits en relief signifiant

500 francs Stylisation du cirse épi¬

neux

Vue du pacage de la Gemmi d'après un motif de la carte- de la Suisse do J.J. Scheuchzer, 1712/13

Portrait de Haller d'après un tableau de Freudenberger Raies de sécurité, elle*

apparaissent lorsqu'on incline le billet

(6)

Ursy

Une soirée musicale de

qualité qui a fait explosion

Matthieu, l'infatigable, avec sa troupe de majorettes

M. Bernard Rohrbasser, président can¬

tonal, durant son allocution

Chaque année, à la même époque, la fanfare paroissiale d'Ursy salue le re¬

tour du printemps par un concert de qualité. Au lever de rideau, devant une salle comble, soixante musiciens pla¬

cés sous la direction de M. Michel Sot- tas, chef de musique, et Michel Connus, sous-directeur, ont joué une dizaine de partitions. Après chaque morceau,

les applaudissements crépitèrent.

L'excellente présentation, la souplesse générale, l'aisance limpide à passer des

«forte» aux «pianos» et la magnifique fusion des instruments ont contribué à la splendide réussite de ce concert. Il y a dans cet ensemble de cuivres, une vo¬

lonté de perfectionnement ravivée par un intérêt nouveau, insufflé par un di¬

recteur de talent, M. Michel Sottas, à qui nous adressons nos compliments.

Au cours de cette soirée, M. Constant Oberson, président, brossa rapidement l'activité de la fanfare durant l'année écoulée qui se résume par 15 presta¬

tions et 87 répétitions. L'assiduité a été de 91,64 pour cent. En 1977, la société s'est engagée à participer à plusieurs prestations, soit:

16 avril, concert à Ursy à l'occasion du cinquantenaire de la Caisse Raiffeisen 2 mai, fête des Musiques du Giron de la Glâne à Villaz-St-Pierre

8 mai, fanfare invitée à la fête des Mu¬

siques de la Gruyère, à Vuadens 15 mai, fanfare invitée à la fête des Musiques de la Veveyse, à Porsel 19 mai, concert à Ursy, à l'occasion d'une assemblée cantonale

28 et 29 mai, la fanfare d'Ursy sera l'ambassadrice du canton de Fribourg au grand corso fleuri de la Fête des fleurs à Locarno.

La fanfare d'Ursy dirigée par M. Michel Sottas

M. Oberson précisa encore que la fan¬

fare paroissiale d'Ursy compte au¬

jourd'hui 171 membres d'honneur, 164 membres passifs, 60 musiciens et tam¬

bours, 20 majorettes, un porte-drapeau et cinq jeunes instrumentistes en for¬

mation. Il a également eu le plaisir de saluer plusieurs personnalités parmi lesquelles Mme Anne-Marie Rohrbas¬

ser, marraine de la bannière cantonale;

MM. Bernard Rohrbasser, président de la Société cantonale des musiques fri- bourgeoises; Paul Barbey, vice-prési¬

dent du comité cantonal; Gilbert Bos- son, délégué du Giron glânois; Braillard, parrain; Mme Jemmely, marraine du drapeau de la fanfare.

Explosion show

En complément de programme, les tambours et les majorettes d'Ursy ont présenté un très joli spectacle sous la direction de M. Marcel Demierre, moni¬

teur. Au son d'une belle musique enre¬

gistrée et à la lumière des projecteurs, les filles de la paroisse ont enthou¬

siasmé le public. La perfection dans les mouvements, la finesse des produc¬

tions, ont fait la valeur de leur démons¬

tration moderne et bien rythmée. L'ins¬

tant sublime de «Explosion show» fut sans aucun doute l'attraction des minis-majorettes préparées et emme¬

nées par Mme Betty Demierre que nous félicitons pour son dévouement et son travail. Nos compliments aussi à M.

Marcel Demierre pour son inlassable activité au sein de la fanfare, des tam¬

bours et des majorettes, ainsi qu'à M.

Paul Raboud qui s'est occupé de la technique et de l'éclairage.

La parfaite organisation et la beauté du spectacle offert par la fanfare et les majorettes nous convient à un enthou¬

siasme sans réserve. C'est un monde en mouvement et en évolution, comme tout ce qui vit. _ _ , o.üd

L'une des présentatrices de ce concert Les tambours de la fanfare d'Ursy

Annales fribourgeoises Un document historique

que nous conseillons à nos lecteurs

Cette publication de la Société d'histoire du canton de Fribourg mérite une attention toute particulière pour la raison que trois jeunes historiens se sont attachés à éclairer des aspects peu connus du passé cantonal avec des méthodes et des techniques relevant de l'histoire nouvelle.

Un journal légitimiste à Fribourg sous la Régénération: LE VERIDIQUE par Benoît Girard.

L'Affaire des contributions fribourgeoises par André Winckler.

La vie politique à Charmey en Gruyère dans la seconde moitié du XIXe siècle par Pierre Bugnard.

Annales fribourgeoises 1975/76 (Tome LUI).

Organe de la Société d'histoire du canton de Fribourg. Fribourg, 1977. 213 pages, graphiques. Peut être obtenu aux Archives de l'Etat. Fribourg ou en librairie pour le prix de Fr. 38.-.

(7)

Donnons-nous la main pour lutter contre la drogue (XII)

Danger accrue de sui¬

cides sous l'effet de la drogue

On tend de plus en plus à supposer que le nombre de suicides parmi les jeunes qui sont sous l'influence per¬

manente de la drogue est élevé. Des renseignements contrôlés man¬

quent dans ce domaine. L'institut a- t-il pu réunir des informations à ce sujet?

On doit faire une distinction entre les suicides relevant d'une volonté cons¬

ciente, où dans la plupart des cas le suicide laisse une lettre d'adieu, et d'autres suicides qui sont plutôt à con¬

sidérer comme accident dû à une ab¬

sorption trop élevée de drogue par in¬

jection par exemple. Dans quelques cas Emma, barmaid à Ecuvillens

se dessine, selon les appréciations de la police, l'indifférence devant la vie. Les limites sont difficiles à définir. On se demande aussi se les jeunes qui ont une expérience de la drogue ou qui expri¬

ment le désir d'en consommer jouent plus fréquemment avec une idée suici¬

daire ou manifestent plus de compré¬

hension à l'égard du suicide qu'un jeune qui refuse la drogue. Nous avons de¬

mandé, dans plusieurs collectivités de jeunes, de quelle manière on peut éva¬

luer le suicide des jeunes consomma¬

teurs et non-consommateurs de dro¬

gues. Cette enquête devrait également fournir une réponse à la question:

«Faut-il interpréter la consommation de drogues comme étant déjà une cer¬

taine destruction de soi?»

Une chose ressort clairement des ré¬

ponses données par 638 jeunes filles du Nord-Ouest de la Suisse (élèves infir¬

mières des villes de Zurich, Winter- thour et Lucerne), par 356 normaliens de Baden-Sud (152 jeunes gens/204 jeunes filles)et par 454 apprentis méca¬

niciens de Zurich: les jeunes ayant l'expérience de la drogue manifestent beaucoup plus de compréhension à l'égard du suicide.

Détails: 14% des élèves infirmières questionnées avaient déjà une expé¬

rience pratique de la drogue. 73% de celles-ci manifestaient de la compré¬

hension pour le suicide, contre 59%

des non-consommatrices. Les norma- liensdont34% des jeunes gens et 16%

des jeunes filles avaient déjà con¬

sommé une fois de la drogue ont mani¬

festé de la compréhension pour le sui¬

cide dans une proportion de 80% pour ceux ayant une expérience de la drogue contre 57% pour ceux n'ayant pas cette expérience.

En ce qui conctrne les apprentis méca¬

niciens, 14% des plus jeunes et 34%

des aînés avaient l'expérience de la drogue. 65% de ceux ayant l'expé¬

rience de la drogue ont exprimé de la compréhension pour le suicide contre 56% des non-consommateurs.

Promenade à cheval dans le district de la Veveyse 39% des personnes ayant l'expérience

de la drogue avaient déjà eu des pensées suicidaires contre 28% seulement parmi celles n'ayant pas cette expé¬

rience.

Comme raisons de suicide, les con¬

sommateurs de drogues indiquent le plus souvent les conflits avec les pa¬

rents, l'école, la société - les non-con-

Mécanicien, un bon métier

sommateurs indiquent le plus fréquem¬

ment une grave maladie, une grossesse hors mariage. Les deux groupes ont indiqué dans une même proportion la solitude et le chagrin d'amour.

2% seulement de toutes les consom¬

matrices de drogues ne voulaient ac¬

cepter absolument aucune raison de suicide (17% des non-consomma¬

trices). En ce qui conserne la question de savoir si davantage de célibataires ou de personnes mariées perpétraient un suicide, la moitié des consomma¬

trices de drogues contre 2/3 des non- consommatrices ont répondu à juste raison que davantage de célibataires se suicidaient. (En tenant compte de l'état civil, les fréquences de suicide aug¬

mentent dans l'ordre suivant: person¬

nes mariées, célibataires, veuves et di¬

vorcées). Il est aussi remarquable de noter que les normaliens estiment que se sont plus fréquemment les femmes qui se suicident que les hommes, alors que la proportion réelle homme/femme est de 2,4:1, c'est-à-dire que presque 2 fois 1/2plusd'hommesquede femmes se suicident.

Sont acceptés comme raisons de sui¬

cide, entre autres:

Consommateurs Non- de drogue consomma¬

teurs de drogue maladie

désespoir, dépression chagrin d'amour contrainte au rendement peur de la vie

18%

10% 15%

10% 6%

5%

20% 9%

4% 8%

Il est intéressant et étonnant de noter que le chagrin d'amour n'a pas reçu dans la liste des raisons mentionnées, la place qu'il occupe en réalitél

Dans notre prochaine édition:

Le comportement sexuel (Reproduction autorisés par Pro Juventute.

revue mensuelle pour la protection de le jeunesse).

Le nid dans un vieux soulier

Le rouge-queue à front blanc

Oiseau Carinate appartenant à la famille des Turdidés. Répandu en Europe et en Asie, cet oiseau passe l'hiver au Pro¬

che-Orient et en Afrique. Après la mue du printemps, les mâles ont un plumage

très coloré; ils ont la queue rouge, la gorge noire, le dessus de la tête et du dos gris-bleu; la poitrine est rouge- orangé vif et le ventre blanc. Le rouge- queue est insectivore et vit dans les bois. La femelle pond dans son nid construit dans les arbres, des oeufs ta¬

chetés. En raison de son chant mélo¬

dieux, le rouge-queue est également appelé rossignol des murailles.

(8)

Subventions de la Confédération en faveur des organisations sportives inchangées Comme en 1976, la Confédération ver¬

sera, cette année, des subventions pour un montant de Fr. 3 700 000.- à l'Association nationale d'éducation physique.

(fr. 950 000.-) et aux fédérations spor¬

tives ou autres groupements similaires.

En vertu de la loi du 17 mars 1972 en¬

courageant la gymnastique et les sports, ces subventions sont liées à certains domaines d'utilisation:

Association physique:

nationale d'éducation - service médico-sportif

- actions diverses en faveur du sport de masse et du sport d'élite

- aide administrative aux fédérations affiliées

- participation aux propres frais de ges¬

tion

Fédérations sportives et autres grou¬

pements similaires:

- formation des moniteurs et prépara¬

tion des athlètes de compétition Pour fixer le montant des subventions octroyées à une fédération, on se base sur les critères d'appréciation suivants:

- nombre de membres

- nombre des sociétés ou clubs affiliés - montant des prestations que la fédé¬

ration concernée consacre à la forma¬

tion de ses membres

- situation dans le cadre du sport de compétition international

La situation financière difficile que connaît la Confédération à l'heure ac¬

tuelle explique le maintien du montant total des prestations et rend une aug¬

mentation de celui-ci improbable, dans un proche avenir du moins.

Subventions 1977

octroyées à l'Association nationale d'éducation physique ainsi qu'aux fédérations de gymnastique et de sport et à d'autres organisations sportives pour former des cadres de moniteurs et entraîner les sportifs de compétition

1. Association nationale d'éducation physique

Francs 950 000 2. FEDERATIONS SPORTIVES

Fédérations de gymnastique et de sport

Société Fédérale de Gymnastique 680 000 Fédération Ouvrière Suisse de Gymnastique et de sport 130 000 Fédération catholique suisse de Gymnastique et de sport 160 000 Association Suisse de Football 380 000 Fédération Suisse de Natation 39 000 Fédération Suisse des Sociétés d'Aviron 28 000 Fédération Suisse de Ski 230 000 Union vélocipédique de motocycliste suisse 75 000 Union Touristique Suisse «Amis de la Nature» 32 000 Union du Touring Ouvrier Suisse 32 000 Fédération Suisse de Basketball-Amateur 32 000 Fédération Suisse de Boxe 16 000 Association Suisse de Tennis 100 000 Ligue Suisse de Hockey-sur-glace 87 000 Fédération Suisse d'Athlétisme 100 000 Fédération Suisse des Sports Equestres 38 000 Association Suisse de Bobsleigh et Tobogganing 6 000 Fédération Suisse d'Escrime 10 000 Union Suisse de Patinage 11 000 Fédération Suisse de Canoë 9 000 Fédération Suisse du Yachting 9 000 Fédération des Sociétés suisses de navigation 5000

Union Cycliste Suisse 5000

Association Suisse de Judo et de Budo 13 000

Fédération Suisse de Tennis de Table 11 000

Association Suisse de Golf 6 000

Association Suisse de Curling 11 000

Fédération Suisse de Volleyball 18000

Club Alpin Suisse 38 000

Fédération Suisse des sports subaquatiques 4 000

Association sportive suisse des Quilleurs 6 000

Union Suisse de Boules 8 000

Ligue Suisse de Hockey sur terre 7000

Fédération Suisse de Lutte Amateur 5000

Fédération Suisse de Handball 50 000

Fédération Suisse de Rink-Hockey 3 000

Fédération Suisse haltérophile amateur 3 000

Fédération Suisse de Ski Nautique 2 000

Fédération Suisse de Badminton 3 500

Association Suisse de Tir à l'Arc 3 000

Fédération Suisse de Skibob 2000

Fédération Suisse de Patinage à Roulettes 2 500

Fédération Suisse de Boules 2000

Fédération Suisse des Amateurs de Billard 2000

Fédération Suisse de Cross sur Glace 2000

Fédération Motocycliste Suisse (trial) 2000

Fédération Suisse des danseurs amateurs 2000

2 420 000 Interassociations, organisations poly-sportives et commissions Interassociation pour la Natation

Interassociation Suisse pour le Ski Société Suisse de Sauvetage

Fédération Sportive Suisse des groupements corporatifs Union sportive suisse des cheminots

Communauté de travail pour la course d'orientation

8 000 15000 9 000 5000 5000 20 000 62 000 Fédération avec une activité sportive partielle

Société Suisse des Carabiniers (tir sportif) Association Suisse de Polyathlon militaire Association Suisse de Sous-Officiers Société fédérale des pontonniers Fédération des Eclaireurs suisses Aéro-Club de Suisse (vol à voile)

Fédération Suisse des Auberges de la Jeunesse (formation de moniteurs pour les excursions)

Association Suisse de gymnastique et de sport des Unions chrétiennes de jeunes gens

15000 4 500 3 500 3 000 89 000 Autres organisations du sport de la jeunesse et des adultes Sport universitaire (10 universités)

Fédération Suisse pour la gymnastique des aînés Fédération des Eclaireuses suisses

120 000 25 000 2000 147 000 Réserve pour les compensations et la fondation

de nouvelles fédérations ou organisations sportives 31 500

Crédit total 3 700 000

(9)

Caisse Raiffeisen de Givisiez-Granges-Paccot

Une institution bien enracinée A l'occasion de son septante-cin¬

quième anniversaire, la Caisse Raiffei¬

sen de Givisiez-Granges-Paccot a voulu associer toute la population à la célébration de son jubilé. Une centaine de membres ont participé à une mani¬

festation très sympathique qui eut lieu le dimanche 27 mars au Restaurant de l'Escale. La partie officielle (un peu lon¬

gue) se déroula sous la houlette com¬

bien dynamique de M. Francis Mottet,

sceau du groupement: un buttoirà deux cornes! Et tout cela s'est passé au do¬

micile du curé de la paroisse.

Prendre en charge - à l'instar du fonda¬

teur Frédéric - Guillaume Raiffeisen - une telle institution dénote chez le curé Vincent de Torrenté, un sens profond de l'amour pour le prochain. Les scep¬

tiques disaient: «Créer une banque sans argent au milieu d'une population pau¬

vre, c'est un défi du bon sens! «Il s'est

M. et Mme Léon Collaud, gérants de la Caisse de Givisiez-Granges-Paccot président du comité d'organisation.

Elle débuta par un exposé fort intéres¬

sant de M. Léon Collaud, gérant de la Caisse depuis 1962, lequel fit l'histo¬

rique de cette institution.

A l'époque où fut fondée la Caisse Raif¬

feisen, l'économie était axée essentiel¬

lement sur le produit de la terre, avec un lien d'indépendance qui s'exprimait dans le dicton: «A pauvre revenu pay¬

san, maigre produit artisan.» Il fallait quelque chose chez nous, dit-il. Qui en a eu l'idée? Est-ce l'austère curé de Torrenté, Alphonse Bulliard, l'institu¬

teur, Léon Delley, Louis Page, Louis, Joseph, Edouard ou Auguste Limât?

Toujours est-il que le 8 décembre 1901, la Caisse rurale de Givisiez-Granges- Paccot était fondée. Ce fut avant tout l'œuvre de paysans comme l'atteste le

avéré par la suite qu'ils s'étaient bel et bien trompés».

M. Collaud a également eu de gentilles paroles à l'égard de M. Joseph Corpa- taux, président du Comité de direction, lequel conduit la barque depuis 1966, toujours en accord avec ses collègues, MM. Joseph Leibzig, Marcel Stempfel, Arsène Perler et Francis Mottet. Il en fit de même pour les membres du Comité de surveillance qui sont MM. Jean Bar¬

ras, président, Jean-Pierre Limât, Al¬

bert Bürke, Robert Baumeyer et Jules Schaller, ainsi que pour Mme Marie De- mierre et Hyppolite Baumeyer, doyens de la Caisse.

Des allocutions ont ensuite été pronon¬

cées par le Dr Edelmann, directeur gé¬

néral de l'Union suisse des Caisses Raiffeisen; Willy Blanc, président de la De gauche à droite, MM. Willi Blanc, président de la Fédération fribourgeoise; Dr Edelmann, président de l'Union suisse; et Joseph Corpataux, président du comité de direction de la Caisse jubilaire.

Les recettes douanières provenant du trafic routier en 1976

A nouveau plus de 2 milliards de francs

Les invités entourés par les membres du Comité de direction et du Comité de surveillance.

Fédération de Fribourg-Romand; Hu¬

bert Lauper, préfet de la Sarine; Pierre Brasey, syndic de Givisiez; Georges Gil- lon, syndic de Granges-Paccot; Eric Garbani, président de paroisse. Elles étaient entrecoupées par les excellen¬

tes productions des Frères Böschung de Courtepin qui ont droit à un grand coup de chapeau, la petite fanfare du village et le chœur mixte. N'oublions pas d'adresser des compliments à M. Léon Collaud, gérant toujours disponible et à sa collaboratrice, Mme Yvette Collaud, qui se dévoue sans compter à la cause raiffeiseniste.

Avec son actuel bilan de plus de 3,5 millions, la Caisse Raiffeisen de Givi¬

siez-Granges-Paccot marche vers un bel avenir. N'est-ce pas le fruit d'une entraide locale conçue et développée par les anciens où l'union fait la force.

Cette manifestation, qui a marqué le septante-cinquième anniversaire d'une institution villageoise, a été pleinement réussie. Une journée enrichissante dont chacun se souviendra.

G.Bd Photos Fribourg-lllustré

Le quatuor Böschung a enchanté l'auditoire L'œuvre

de Frédéric-Guillaume Raiffeisen Emu par la misère qui affligeait les popu¬

lations rurales de la Prusse rhénane, FG Raiffeisen eut l'idée géniale de créer la première coopérative d'épargne et de crédit.

Cet humble serviteur, dépourvu de toute ambition, mais animé d'une foi ardente et d'un profond amour du prochain mena à chef l'œuvre philanthropique qu'il avait entreprise. A la fin de sa vie en 1888, FG Raiffeisen avait la pleine satis¬

faction de constater que son œuvre allait bientôt dépasser les frontières. En effet, c 'est dans la commune de Bichelsee, en Thurgovie, qu'est née au début de / 900, grâce à l'intelligente initiative du curé Jean-Evangéliste Traber, la première

coopérative d'épargne et de crédit. En 1912, le solide faisceau des coopéra¬

tives créées au début du siècle se grou¬

pèrent entre elles pour fonder l'Union suisse des Caisses Raiffeisen à Saint- Gall.

Le canton de Fribourg ne resta pas long¬

temps à l'écart du mouvement puisque c'est en 1901 qu'est fondée la première Caisse Raiffeisen fribourgeoise, celle de Givisiez. Le mouvement s'amplifia si bien qu'actuellement le canton compte

75 caisses Raiffeisen.

La valeur des principes chrétiens de soli¬

darité, de dévouement et de désintéres¬

sement qui régissent les Caisses Raiffei¬

sen en font la solidité et la force.

En 1976, le trafic routier a rapporté 2,117 milliards de francs en recettes douanières, soit, en chiffres ronds, 30 millions de plus qu'en 1975.

Les droits sur les carburants représentent le plus gros apport, soit 1,951 milliards. De ce chiffre, 839 millions proviennent des droits de douane de base sur les carburants tandis que 1112 millions sont encaissés à titre de «surtaxe» douanière. Les droits d'entrée sur les automobiles, les accessoires et les pièces de rechange représentent 166 millions.

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le huitième district fribourgeois Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud Historique de l'amicale

des Fribourgeois de Monthey

L'Amicale des Fribourgeois de Monthey et environs a été fondée officiellement le 11 mars 1967.

Le 19 janvier 1967 a eu lieu la première discussion en vue de la création de l'associa¬

tion. A cet effet un comité provisoire est formé comme suit:

Président:M. Aloys Schmutz

Vice-président: M. Jean-Louis Marmillod Caissier: M. Jean-Michel Herzog Secrétaire: Mlle Marie-Madeleine Tomare Loisirs: M. Roger Andrey

Adjoint: M. Henri Suard

Membres: Mme Rosa Grosjacques, M. Alexis Thalmann, M. Gaston Frossard Ce comité sera présenté à l'approbation de l'assemblée constitutive qui devra également se prononcer sur le nom à donner à la société soit:

«Amicale des Fribourgeois de Monthey et environs».

Le 11 mars, la séance est ouverte à 21 heures par M. Jean-Louis Marmillod, devant une trentaine de personnes. M. Schmutz souhaite la bienvenue à l'assistance et donne la parole à M. Max Pasquier, président de l'Association Joseph Bovet. Celui-ci nous entretient de la fondation et des buts de celle-ci. A la suite de l'ordre du jour, le comité est confirmé dans ses fonctions et la dénomination proposée acceptée à l'unanimité.

Sous la dénomination Amicale des Fribourgeois de Monthey et environs est consti¬

tuée une association. Cette amicale réunit les Fribourgeois sans aucune distinction de langue, d'opinion ni de confession.

Les buts de la société sont:

- de maintenir vivantes les traditions fribourgeoises à l'extérieur du canton.

- de donner à ses membres l'occasion de se retrouver, de se connaître et ainsi de se sentir moins isolés.

- de cultiver le chant en général et le répertoire fribourgeois en particulier, - de participer à toute manifestation à laquelle elle serait invitée dans et hors de

la commune et ce, si possible, en costumes.

L'Amicale des Fribourgeois de Monthey a aussi ses armaillis

Les 27 et 28 mai 1967 notre amicale se déplace à Fribourg avec 34 participants pour le grand rassemblement des Fribourgeois hors les murs, et à cette occasion elle est la seule représentante du Valais.

Le 27 mai 1967, l'amicale est admise, lors de l'assemblée extraordinaire des délégués comme membre à part entière de l'Association Joseph Bovet (AJB).

Qu'est-ce que l'AJB?

Le 22 septembre 1957, sous la présidence de M. Ernest Grivet, grand ami du regretté chanoine Joseph Bovet s'ouvre la séance constitutive de formation de l'Association Joseph Bovet. Cette dernière a pour but de rassembler toutes les sociétés fribour¬

geoises organisées hors du canton.

Actuellement, l'association compte 36 sociétés affiliées.

En 1969, l'amicale compte 110 membres et, sur proposition de M. Marmillod père, la décision est prise de former un chœur mixte. Sa tâche principale sera de chanter l'Abbé Bovet et le beau pays de Fribourg. Son directeur en est M. l'Abbé Plancherel.

Ce choeur fort de 15 membres a chanté au souper de bénichon, à la St-Nicolas, aux 83 ans de M. le Dr André Repond et aux Evouettes avec le chœur mixte de l'endroit.

Malheureusement, petit à petit, l'ambiance se désagrège et le chœur mixte, une année plus tard, se retrouve dans les limbes à l'état de projet.

En 1971, grosse surprise à l'assemblée générale, 4 membres du comité dont le président sont démissionnaires. Après bien des palabres, un nouveau comité est élu soit:

Président: M. Jean-Paul Marmillod M. Willy Schafer M. Jean Sudan Membres: Mme Rosa Grosjacques m, Alexis Thalmann M. Gilbert Gavillet Mme Denise Grandjean

Les membres costumés de l'Amicale lors d'un cortège en Valais

Cette année-là, participation au 2e grand rassemblement des Fribourgeoisdu dehors àSâles. Pour cette journée, la société confectionne environ 500 fleurs en papier pour la décoration du village.

En 1973, lors de l'assemblée générale, la société compte 136 membres. Cette année, le groupe costumé participe au 175e anniversaire de l'Harmonie municipale comme commissaire-adjoint et réceptionnaire de la Landwehr de Fribourg.

En 1974, la société s'agrandit de 4 nouveaux membres et l'effectif monte à 140.

Le comité, qui est l'actuel se compose comme suit:

Président: Jean-Paul Marmillod Vice-président: Jean Sudan Caissier: Daniel Marmillod Secrétaire: Jean-Paul Droux Adjoints: Mlle Marguerite Sallin Mme Denise Grandjean Mme Rosa Grosjacques

Le 6 février 1976, un comité d'organisation du drapeau est nommé: Président:

M. Pascal Buclin; vice-président: Jean-Paul Marmillod: caissier principal: Daniel Marmillod: secrétaire principal: Jean Droux; membres: Mlle Marguerite Sallin, Mmes Denise Grandjean, Rosa Grosjacques, Elisabeth Grandjean, MM. Georges Seydoux, Edouard Duchoud, Guy Imsand, Bernard Michel, dessinateur du drapeau, Jean Sudan.

Les 22-23 mai, assemblée générale des délégués AJB à Sion et simultanément nous sommes les invités d'honneur aux festivités marquant le 75e anniversaire de la Cécilia de Grône.

Sur le chemin du retour une excellente surprise nous attendait, Mme Sudan nous annonça qu'elle serait heureuse d'être la marraine de notre drapeau. La proposition est immédiatement acceptée par tous les membres présents.

Le 20 juin, sortie annuelle de la société à Chalavornayres, charmant petit coin au- dessus de Chavalon. 80 personnes viennent découvrir avec ravissement le superbe paysage de la plaine et du lac Léman.

Puis les séances du comité d'organisation se succèdent et nous voilà presque prêts pour le 30 avril, jour d'inauguration de notre première bannière et fête du Xe anniversaire de l'Amicale.

Jean-Paul Marmillod

S Encore jamais vu dans le canton de \ ï Fribourg j

> L'Association Joseph Bovet organise le samedi 30 avril prochain dans la / ( grande salle de l'Hôtel de Ville de Bulle, un grand loto dont le bénéfice ( sera versé intégralement au Fonds de vacances pour les enfants des <

> Fribourgeois du dehors. <

\ Il y a pour 30 000 francs de lots à disposition des «mordus» du loto. ;

> L'organisation de ce dernier a été confiée à MM. Martial Pasquier et <

( Amédée Fragnière, respectivement président et ancien président du i

( Cercle fribourgeois de Renens que nous remercions chaleureusement <

> pour leur dynamisme et leur dévouement à une cause qui leur tient à i

\ cœur. <

( Rendez-vous donc à Bulle, le samedi 30 avril! '

(11)

Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»

Chant, musique et danses folkloriques pour les Fribourgeois de Prilly

Prilly est une jolie ville de 13 000 habitants située aux portes de Lausanne. Au sein de cette population accueillante, nous trouvons environ un millier de Fribourgeois qui se sentent à l'aise dans leur patrie d'adoption. Ces enfants de Fribourg ont décidé il y a quatre ans de fonder une amicale dzodzette laquelle a organisé sa première soirée annuelle, samedi 19 mars dernier, dans la grande salle de la cité, qui était comble au lever du rideau. Une belle marque d'amitié pour nos compatriotes qui ont ainsi gravi un échelon dans la vie culturelle de Prilly. L'Amicale des Fribourgeois est, depuis sa fondation, présidée par M. André Broillet. Forte de 120 membres, elle connaît une activité réjouissante.

Des enfants qui s'intéressent à la danse et au folklore Un spectacle étincellant de

beauté et de couleurs

Formé il y a deux ans, le groupe de danses folkloriques baptisé «Le Lise¬

ron» a déjà forgé son avenir. Ses mem¬

bres ont fréquenté plus de 200 répéti¬

tions avant de se présenter sur scène.

Apprendre une dizaine de danses qui sont le reflet du folklore fribourgeois et suisse n'est pas chose facile. Le dyna¬

misme de Georges et Simone Dessi- bourg, moniteurs, a largement contri¬

bué à ce succès. Devant un magnifique décor de montagnes enneigées, cet en¬

semble inaugurait aussi ses costumes qui sont ceux de la ville de Fribourg.

(Chemise blanche, gilet rouge et panta¬

lon noir). Le chœur mixte «Mon Pays»

prêta son concours en interprétant sous la direction de M. Nicolas Pas- quier, des chansons populaires du can¬

ton de Fribourg telles que «A Moléson - La Fanfare du printemps - Au milieu des Prés - Galé Gringo - Les chèvres de Gruyère». Parfaitement au point, le

groupe de danses a présenté un spec¬

tacle étincellant de beauté et de chaleur dzodzette. Toutes les productions ont laissé une excellente impression. Ci¬

tons «A Moléson - Le jardinier amou¬

reux - Ludere polka - Niederscherli- Schottisch - Polka à six pas - Valse d'Yverdon - La fine goutte du Dézaley - Etre heureux - Schottisch de Sissach - La ronde du Jorat.» Enthousiasmé par la beauté et les couleurs des costumes, le pubic n'a pas ménagé ses applaudisse¬

ments. Ce groupe folklorique a, dans la concorde et la liesse, exécuté des dan¬

ses pleines de charme et de jouvence, célébrant avec élan, la jeunesse d'une société et la fidélité aux us et coutumes de la terre d'origine. Nous ne voudrions pas oublier les enfants au nombre d'une vingtaine qui, d'un pas décidé et le coeur plein de promesses, ont fait mer¬

veille sur la scène. C'était beau, char¬

mant et enrichissant. Le fait d'avoir as¬

socié les jeunes à cette manifestation, la relève du groupe de danses est d'ores et déjà assurée.

M. André Broillet, président de l'Amicale des Fribourgeois de Prilly, durant son allocution

Des chansons au goût de cha¬

cun

Lorsque l'on connaît la verve de M. Mi¬

chel Corpataux, il n'est plus besoin de féliciter le choeur mixte «Mon Pays» de Fribourg de plus en plus sollicité par les Fribourgeois hors les murs. A Prilly, ce fut un nouveau succès. En effet, dans un silence remarquable cet ensemble vocal a interprété une vingtaine de chansons de son riche répertoire. «Galé Gringo» chantée en solo par M. Galley eut l'honneur du bis. Son directeur n'est-il pas le digne successeur du barde fribourgeois? Bon nombre d'au¬

diteurs ont regretté que «Mon Pays»

n'ait pas interprété plus de chansons populaires du pays de Fribourg.

Regain d'amitié pour nos compatriotes de Prilly Cette lumineuse soirée a été suivie d'une réception au cours de laquelle l'Amicale des Fribourgeois de Prilly a reçu les compliments de nombreuses personnalités et délégués des sociétés locales et cercles fribourgeois du de¬

hors. Prirent la parole autour d'un bon verre de vaudois, MM. Faehr, président du Conseil communal; Daniel Burnand,

au nom de la municipalité; Marcel Cha- vaillaz, membre du comtié de l'AJB;

l'abbé Indermuth, curé de Prilly; Robert Purro, président de l'Amicale de Delé- mont; le délégué de «La Marjolaine» de Genève; Favre, président de la Chanson de Prilly: Amédée Fragnière, président du Cercle fribourgeois de Renens; Mi¬

chel Corpataux, directeur de «Mon Pays»; Georges Dessibourg, moniteur du groupe de danses; Marcel Grand- jean, président du Cercle fribourgeois de Nyon; Maurice Berset, vice-prési- dent du Cercle fribourgeois de Lau¬

sanne; Cuennet, au nom des accordéo¬

nistes de Prilly: Marius Jordan, prési¬

dent de l'Amicale fribourgeoise des Avants; André Broillet, qui remercia tous ceux et celles qui ont apporté leur amitié à l'Amicale des Fribourgeois de Prilly. Il eut également le plaisir de sa¬

luer la présence de MM. Marcel Cha- vaillaz, Marcel Grandjean et Robert Purro, tous trois membres du comité de l'Association Joseph Bovet, ainsi que les délégations des sociétés-sœurs de Montreux, Vevey, Les Avants, Lau¬

sanne, Renens, Nyon, Delémont, Ge¬

nève et la Côte neuchâteloise.

La première soirée annuelle des Fri¬

bourgeois de Prilly a été une réussite

Le groupe de danses «Le Liseron» dans l'une de ses productions

Le chœur mixte «Mon Pays» sur la scène de Prilly complète. De nombreux cercles du de¬

hors se sont déjà annoncés pour obtenir le concours du groupe de danses «Le Liseron» à une prochaine manifesta¬

tion. La danse n'est-elle pas une expression de la musique, ne tra- duit-elle pas les mouvements de la mu¬

sique? Le folklore fribourgeois «hors les murs» se développera parce qu'il est vrai et il progressera parce qu'il peut compter sur une authentique volonté de servir. Nos compatriotes de Prilly l'ont fort bien compris, c'est pourquoi chacun a droit à notre reconnaissance.

(Texte et photos Gérard Bourquenoud)

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Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»

Soirée du Cercle fribourgeois de Lausanne:

Charme, harmonie et folklore

Tous nos compatriotes qui font partie du Cercle fribourgeois de Lausanne ont eu le plaisir de vivre des heures inoubliables. En effet, chaque année, à pareille époque, cette vivante section de l'Association Joseph Bovet convie des membres à se divertir dans une amitié fraternelle. Cette manifestation traditionnelle eut lieu dans la salle communale d'Epalinges. C'est dans ce joli village des hauts de Lausanne que Vaudois et Fribourgeois se sont attardés pour oublier un instant les bruits et le tumulte de la vie moderne.

Cette soirée était honorée par la présence de nombreuses personnalités Un folklore réel, vivant...

Au lever de rideau, le chœur mixte

«L'Alpée» placé sous la direction de M.

Jean Gobet, un chef jeune, exigeant et plein d'élan, s'est présenté dans le cos¬

tume de la terre d'origine. Tous les membres portent le bredzon et dzaquil- lon. La jeunesse forme sa structure principale. Cet ensemble vocal inter¬

préta: «Ransignolets du bois joli, Les prénoms de Romandie - Marie-Made- leine - Le chant des moissonneurs - Nostalgie - La chanson de Bellegarde - N'allez plus au bois - Barcarolle - Le Ranz des vaches - Berceuse pour Li- nette - L'instant du bonheur».

Avec la chaleur humaine qui se déga¬

geait de chaque chanson, les auditeurs n'ont pas ménagé leurs applaudisse¬

ments. Ce concert était le couronne¬

ment des nombreuses répétitions pas¬

sées ensemble pour satisfaire aux exi¬

gences d'un directeur dévoué. Nous prenons toujours plaisir à écouter ce chœur mixte qui mérite d'être encou¬

ragé, car il y a là un gros effort consenti pour faire découvrir tout ce qu'il y a de beau dans l'art choral. Chanteurs et chanteuses ont droit à nos plus vives félicitations. Que le chant et le folklore soient pour tous les membres un moyen de s'exprimer et d'améliorer la qualité de la vie.

Le Gouvernement fribour¬

geois était là...

Dans son allocution qui a fait vibrer toute la salle, M. Jean Pillonel, le dyna¬

mique président du Cercle, salua de nombreuses personnalités parmi les-

De gauche à droite: MM. Martial Michel, président du chœur mixte; Jean Pillonel, président du Cercle; Clément Delacombaz d'Albeuve; et Jean Gobet, directeur du chœr mixte

quelles MM. Joseph Cottet, conseiller d'Etat fribourgeois; RogerMugny, con¬

seiller national; Raymond Perroud, pré¬

sident de l'Association Joseph Bovet;

Gérard Bourquenoud, rédacteur de Fri- bourg-lllustré et attaché de presse de l'AJB; les représentants des autorités religieuses et civiles de Lausanne et Epalinges, ainsi que les délégations des sociétés-sœurs de Nyon, Sion, Yver- don, Montreux et Prilly. Il souhaita aussi la bienvenue à tous ses compatriotes, à MM. François Mauron et Francis Tan¬

ner, président et vice-président de l'Amicale des patoisants «Lè Triolé» de Sarine-Campagne. Il félicita M. Martial Michel, qui assume sa dixième année de présidence du chœur mixte, les chan¬

teurs et chanteuses, les acteurs et tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur collaboration à l'organisation de cette soirée. Ce qui a particulièrement réjouit les membres du Cercle, c'est la présence d'un représentant du Gouver¬

nement fribourgeois. Reconnaissance donc à M. et Mme Joseph Cottet, con¬

seiller d'Etat.

«Chenya inchtàle la radio»

Cette saynète de l'abbé François-Xa- vier Brodard, jouée par le groupe des patoisants «Lè Grahyà» du Cercle fri¬

bourgeois de Lausanne, a fait rire aux larmesungrand nombre de nos compa¬

triotes. Pour certains, le cœur battait à l'unisson. Les acteurs méritent un coup de chapeau, car ils ont su conserver ce trésor national qu'est le patois lequel fait la richesse de notre folklore.

«La lettre perdue!»

Jouée par le groupe théâtral «Le Mas¬

que», cette comédie en un actede Dario Niccodemi n'a pas laissé la même im¬

pression. La discussion à deux était un peu trop longue, raison pour laquelle, l'une des actrices avait tendance à réci¬

ter son rôle. Pour une lettre perdue, c'était du beau travail. Bravo à chacun et à chacune.

Une solide amitié dzodzette Cette soirée étincelante de bonheur a été suivie d'une sympathique réception

Le chœur mixte «L 'Alpée» dirigé par M. Jean Gobet

Une scène de la saynète «Chenya inchtàle la radio»

dans le caveau de la commune d'Epa¬

linges. Prirent la parole autour d'un bon verre de vaudois, MM. Michel Chabloz, président du Conseil communal d'Epa¬

linges: Roger Mugny, directeur des fi¬

nances de la ville de Lausanne et mem¬

bre d'honneur du Cercle; le doyen Butty, au nom des paroisses catholique et réformée; Raymond Perroud, prési¬

dent de l'AJB; Raymond Hablützel, vice-président de l'Union des sociétés de Lausanne; François Mauron, prési¬

dent des patoisants de Sarine-Campa¬

gne. Chaque orateur a ouvert son cœur sur la valeur profonde de l'amitié qui réunit les Fribourgeois hors les murs.

Nous ne pouvons que féliciter le Cercle fribourgeois de Lausanne pour cette soirée qui était divertissante et pleine de bonne humeur. Tous ceux et celles qui l'ont vécue ont déjà promis d'y re¬

venir l'an prochain. N'est-ce pas là un encouragement à récidiver?

(Texte et photos Gérard Bourquenoud)

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Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»

Cercle fribourgeois de Renens et environs 42e assemblée générale ordinaire Les membres du Cercle fribourgeois de

Renens et environs, se sont réunis au café du Simplon pour la 42e assemblée générale ordinaire, en présence d'une très forte participation de nos mem¬

bres.

Notre dévoué président a ouvert cette assemblée en demandant à l'assem¬

blée de bien vouloir se lever une minute en hommage à Emile STEGMANN, dé¬

cédé. Nous gardons tous de ce membre un souvenir ému.

Dans son allocution présidentielle, M.

Amédée Fragnière, retrace l'année écoulée. Il remercie tous les membres du comité qui l'ont entouré ainsi que l'assemblée pour sa fidèle présence aux réunions et manifestations. Il nous rap¬

pelle d'anciens souvenirs tels que les 18e et 19e journées de l'Association Joseph BOVET, les courses annuelles et le 40e anniversaire, qui nous laisse un souvenir inoubliable.

Il informe non pas sans peine le désir de laisser sa place à un plus jeune, ayant perdu un peu le contact avec notre ville d'adoption, depuis son changement de domicile à Lausanne. Ce désir surprend

plusieurs membres qui tiennent de tout cœur à garder à la tête de notre Cercle, cet ami Amédée.

La parole est donnée au caissier Gabriel HAYMOZ pour la présentation des comptes.

Situation saine, pas de soucis finan¬

ciers. Il remercie tous les membres delà régularité dans le paiement des cotisa¬

tions.

Les vérificateurs remercient notre cais¬

sier de l'exactitude de la trésorerie et demandent à l'assemblée de le déchar¬

ger, chose faite par acclamations.

Election du président

Le président, Amédée FRAGNIERE, ne désire pas renouveller son mandat.

Pour le remplacer, il propose la candi¬

dature du vice-président, M. Martial PASQUIER, homme que tout le monde connaît et qui a prouvé plus d'une fois son attachement au Cercle. D'autre part, dans sa fonction de membre du comité de l'Union des sociétés locales, ce jeune plein de dynamisme, pourra nous apporter beaucoup concernant les activités rénanaises. Le travail ne lui M. Amédée Fragnière, nouveau président d'honneur, (au centre), entouré par MM.

René Mermier (à gauche) et Louis Fragnière, membres d'honneur

Le nouveau comité, de gauche à droite, MM. Albert Jossevei, membre adjoint; Jean Remy, vice-président; Mme Simone Beaud, secrétaire; Martial Pasquier, président;

Gabriel Haymoz, caissier

fait pas peur. Nommé président de l'or¬

ganisation du LOTO de l'AJBqui a lieu le 30 avril à BULLE, Martial nous donne la preuve une fois de plus, de son dévoue¬

ment et de son sens de l'organisation.

Sans objection, il est élu président du Cercle. Un membre demande à ce jeune président tout en le félicitant - de bien vouloir mettre un peu d'eau dans son vin.

Election du comité

Le secrétaire, qui pour des raisons pro¬

fessionnelles et après 12 ans de secré¬

tariat remet son mandat définitive¬

ment. Pour le remplacer, le comité pro¬

pose Mme Simone BEAUD, membre du cercle depuis de nombreuses années.

Cette dernière est élue à l'unanimité par l'assemblée. Le poste de vice-prési¬

dent devenant vacant, le comité pro¬

pose M. Jean REMY qui accepte et qui est élu. Le trésorier restant, nous ne pouvons que vivement le remercier.

Notre dévoué Albert JOSSEVEL ne nous quitte pas, merci pour son dé¬

vouement.

Le nouveau président remercie les membres pour la confiance qui lui est témoignée et informe l'assemblée qu'il ne pourra poursuivre les destinées du Cercle que si tous les membres lui accordent le même soutien qu'au prési¬

dent sortant.

Il demande à l'assemblée de nommer comme président d'honneur, M. Amé¬

dée Fragnière. Cet honneur n'est qu'une petite récompense pour l'inlassable travail accompli. Il vient de passer 14 ans au comité, dont 12 ans comme pré¬

sident. Sous les applaudissements de l'assemblée à faire vibrer un quartier, Amédée FRAGNIERE est nommée PRE¬

SIDENT D'HONNEUR.

Il propose également à l'assembée de nommer membre d'honneur, M. Louis FRAGNIERE, frère du président sortant.

Pendant 12 ans il a mené à bien les destinées du Cercle en tant que secré¬

taire.

Le président sortant demande égale¬

ment de nommer membre d'honneur, notre toujours jeune RENE MERMIER pour tes éminents services rendus à no¬

tre Cercle.

Martial PASQUIER informe l'assemblée que la prochaine réunion aura lieu le 6 mai dans la même salle, pour fêter di¬

gnement nos nouveaux membres d'honneur et son nouveau président d'honneur.

Amédée FRAGNIERE, met un point final à cette assemblée en inscrivant les der¬

niers membres pour le 20e anniversaire de l'Association Joseph BOVET à BULLE et les dévoués collaborateurs au loto du 30 avril.

Le chant «Le Vieux Chalet» a mis un point final à cette fructueuse assem¬

blée.

M.P.-FI

Collecte 1976 pour l'Université de Fribourg La Collecte pour l'Université, qui a eu lieu le premier dimanche de l'Avent, a donné le beau résultat de fr. 1 20tf 635.-. Cette somme dépasse de 6% celle de l'année précédente.

Ainsi, en Suisse et au Liechtenstein, les catholiques ont clairement manifesté leur coresponsabilité à l'égard de «leur» Université. De la sorte, ils ont aussi confirmé l'engagement pris par les évêques.

Aujourd'hui, des problèmes de la formation revêtent une importance croissante et une portée nationale. L'Université de Fribourg, avec ses 4 000 étudiants, fournit une contribution appréciable à leur solution. Mais, le Canton de Fribourg, qui est finan¬

cièrement faible, supporte une lourde charge pour sa Haute Ecole: le soutien moral et matériel des catholiques du reste du pays s'impose dès lors plus que jamais.

La Commission pour le dimanche universitaire et le Rectorat de l'Université remer¬

cient chaleureusement tous ceux qui ont témoigné de leur solidarité lors de la collecte de 1976.

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Samedi 30 avril 1977 Des week-ends?

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Liquide?

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de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs»

Références

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