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Depuis le 1er janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains

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La vie musicale

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonaledes chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 66 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois Etranger Envoi normal:

Envoi par avion:

Fr. 36.90 21 — 15 —

Fr. 49.—

73.—

Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635 — 1/2 page 340.—

1/4 page 180.—

1/8 page 95 — 1/16 page 53.—

Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750 — Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Voeux du Conseil d'Etat

Majorettes de Fribourg et Marly Programme TV

FI découvre Semsales 8e district fribourgeois

Société fribourgeoise des écrivains (Nouvelle rubrique mensuelle) Le patois: un trésor national La vie musicale

L'aide suisse aux montagnards Neige et soleil sur le Moléson Ski de fond à Sorens

Jeux olympiques d'hiver (pro¬

gramme TV)

Jo Vonlanthen, coureur automobile Formule 1

Feuilleton FI

Le voyage d'un garçon de douze ans en Iran

Entre l'église et la pinte Les défunts

Dans notre prochain numéro qui paraîtra le 4 février:

Pour le plaisir de votre palais - La vie musicale - Flashes des districts - Neige et soleil sur une région sarinoise - Mo¬

numents historiques - Les sports - Feuilleton - Nous les jeunes (nouvelle rubrique) - Hommage aux défunts - etc.

Communication très importante à nos lecteurs

Nous avons encarté dans notre édition du 5 novembre 1975, un bulletin de versement destiné au paiement de l'abonnement 1976. Plusieurs milliers d'abonnés se sont déjà acquittés du montant de Fr 36,90. Notre organisation de contrôle ne nous permettant pas de faire un tri, ils n'ont donc pas è tenir compte du bulletin de versement quia été intégré dans chaque exemplaire de la présente édition.

Pour ceux et celles qui auraient omis de le faire, nous leur recommandons d'utiliser le bulletin en question. Ils s'éviteront ainsi des frais de rembourse¬

ment qui, cette année, sont très élevés.

L'abonnement qui n'a pas été résilié avant son échéance est renouvelé sans autre pour une nouvelle année.

Nous vous remercions de votre compréhension.

L'administration de Fribourg-lllustré Notre couverture:

Le magnifique chalet des Alpettes sur la commune de Semsales.

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présenter à notre bureau jusqu'au 3 février 1976 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg- lllustré - La vie musicale».

Courrier des lecteurs

Monsieur,

Je veux tout d'abord vous féliciter et vous remercier sincèrement pour votre maga¬

zine bimensuel. A chaque parution, c'est un plaisir renouvelé que de parcourir page par page, toute la vie de ce beau pays de Fribourg; chaque région ou village y est représenté par de très belles images, claires et nettes.

La partie qui retient particulièrement mon attention, est celle réservée aux familles:

c'est-à-dire noces d'or, d'argent ou un autre anniversaire quelconque par ex. la fête d'un(e) nonagénaire. A cela s'ajoute les dernières pages de la revue qui sont con¬

sacrées aux défunts, les reportages sur les manifestations fribourgeoises m'intéressent beaucoup également. Bref en quelques mots tout est plaisant, instruc¬

tif et passionnant.

Pour terminer, permettez-moi une petite suggestion personnelle: «J'aimerais trouver dans Fribourg-lllustré une rubrique concernant les oiseaux, les animaux que l'on voit dans notre pays. En exemple, le chamois, le chevreuil, la marmotte, l'aigle.» Un article qui traiterait de la vie, des moeurs, des habitudes de chaque espèce en particulier.

Peut-être cela n'est-il pas possible pour vous? Mais c'est là une idée que j'exprime pour répondre à votre dernière question.

A la veille de cette nouvelle année, je vous témoigne encore toute ma gratitude et vous souhaite tout le succès possible pour l'avenir de votre magazine si bien conçu.

Je vous prie d'agréer. Monsieur, mes respectueuses salutations.

A. Trombert Champéry

(3)

MES VOEUX POUR 1976

Fribourg-lllustré est un journal non- conformiste. En un temps où la mode est à parler du côté gris des choses, il nous présente leur face éclairée. Et, lorsque le soleil se cache, il ne se satisfait pas uniquement du rayonne¬

ment des lumières de la ville. Elles ne pénètrent qu'un cercle limité de nos nuits. Il découvre tes mille lumières du pays qui témoignent partout de la présence humaine. Il est le porte- parole de la joie de vivre, à travers ses

riches chroniques de la vie musicale fribourgeoise.

Reconnaissons qu'il a raison. Ce qu'il décrit est roboratif et encourageant.

C'est surtout vrai, autant et plus que d'autres images où l'on a dépeint le canton. Il met en valeur les difficultés surmontées: telle communauté qui a reconstruit son église, telle société qui met sur pied une manifestation de grande envergure, telle commune qui prend une initiative heureuse. Chacun sait, désormais, que ces choses sont possibles et ce qu'il en dit augmente leur valeur d'exemple. Et il ne craint pas d'aller chercher ailleurs d'autres exemples de solidarité humaine.

C'est pourquoi, au seuil de 1976, je suis heureux d'adresser, à travers Fribourg-lllustré, mes vœux de bon¬

heur, de paix et de vrai progrès à toutes les Fribourgeoises et à tous les Fribourgeois. J'espère avec eux qu'il y aura du travail pour tous et un regain de prospérité dans un ordre mieux équilibré des choses. Cet espoir est fondé sur la santé de notre canton, son attachement à de bonnes tradi¬

tions, son ouverture à ce que l'avenir peut lui apporter de valable. Je lui souhaite de croire sans réserve à ses possibilités et de réaliser ses projets, avec l'aide de la Providence.

Jos. Cottet Président du Conseil d'Etat

Rueyres-St-Laurent

Chaleureux accueil pour le président du Grand Conseil 1976

M. Pierre Dreyer, Conseiller d'Etat Me Jean-François Bourgknecht, député, avocat et notaire

Le Crêt

Est-il une plus belle image patriotique?

De gauche à droite, assis: Louis Currat, père, Hubert, François, Pascal.

Debout, de gauche à droite: Léo, Albin, Gilbert et Marcel.

Photo L. Currat Issus d'une famiiiö de douze enfants, les sept fils de M. Louis Currat, des Champs Martin, à Le Crêt, portent avec une légitime fierté l'uniforme gris-vert de l'armée suisse. Ces sept soldats qui accomplissent encore leur service dans l'élite, sont incorporés dans la même unité que leur père, le bataillon 15 fribourgeois. Nous pensons que ce fait est unique dans notre canton.

M. François Macheret, président du Grand Conseil, en compagnie de M. Jean- Marie Macheret, syndic et député de Rueyres-St-Laurent (de gauche à droite) Dimanche 14 décembre dernier, Rueyres-St-Laurent fêtait dignement et dans la joie l'un de ses enfants, M. François Macheret, président du Grand Conseil pour 1976. L'après-midi fut consacré à une série de discours, entrecoupés des productions de la fanfare et du chœur mixte. Ce dimanche 14 décembre est une date qui s'inscrit en lettres d'or pour la commune de Rueyres-St-Laurent, dont M.

le Président du Grand Conseil est ressortissant, et dont chaque participant gardera un lumineux souvenir.

Rueyres-Saint-Laurent Noces d'or

M. Pierre Ruffieux et sa charmante épouse, née Eugénie Moret, ont fêté récemment leurs cinquante ans de mariage. Ils étaient entourés de douze de leurs treize enfants, l'un d'entre eux étant au Canada. Cette famille compte aussi vingt-quatre petits- enfants et deux arrière-petits-enfants. M. Ruffieux travailla durant trente-cinq ans dans l'entreprise Hoog-Mons. Durant plus d'un quart desiècle, il s'est rendu au travail à vélo. Il faut le faire...

Que les jubilaires veuillent bien accepter nos félicitations et vœux de santé et de bonheur.

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M. Gérard Robatel, président des

majorettes de la ville de Fribourg

Reportage réalisé par G. Bourquerioud

Les Majorettes de la ville de Fribourg:

une jeunesse qui fait honneur à la cité La musique charme les loisirs, donne des ailes à la pensée, à l'imagination, à la vie de chaque être humain, qu'il soit jeune ou moins jeune. Le sport fortifie les muscles et développe l'intelligence.

C'est pourquoi, la formation d'une ma¬

jorette est fondée sur la musique et la gymnastique qui ont pour effet de la rendre plus élégante, svelte et gra¬

cieuse. La danse est un art vivant et sa portée est immense. Le mouvement est un langage subtil, une sorte d'incanta¬

tion à la recherche d'un émotion qui nous fait vibrer le cœur. La jeune fille qui y vient sans contrainte et qui fait, sou¬

vent, le sacrifice de ses heures de loisirs par pure envie, par besoin même, y met plus de conviction. Il nous a paru intéressant pour nos lecteurs et pour la jeunesse aussi, de rendre visite à M.

Gérard Robatel, président des Majoret¬

tes de la ville de Fribourg, afin qu'il nous accorde un entretien sur l'activité et l'avenir d'un groupement qui lui tient à cœur.

FI - Monsieur Robatel, quand a été fondée cette société culturelle et artistique appelée: Majorettes de la ville de Fribourg?

G. R. - Notre société a été fondée au mois de janvier 1969. Elle a été par- rainnée par la Musique ouvrière et la société de gymnastique «La Cité.»

FI - Pourquoi avoir lancé un tel grou¬

pement?

Nous avons pensé qu'il ne fallait pas toujours critiquer la jeunesse, comme beaucoup le font encore. Les adultes ont le devoir de faire quelque chose

pour elle. Nous étions persuadés qu'une activité culturelle et artistique serait bien accueillie auprès des jeunes filles, raison pour laquelle, nous avons créer «Les Majorettes de la ville de Fri¬

bourg.»

FI - Quel est le but de cette organisa¬

tion?

En premier lieu, c'est l'éducation phy¬

sique et morale des jeunes filles par la pratique du sport, de la danse rythmée, de la chorégraphie, du twirling et la for¬

mation de tambours. Le programme d'activité comprend également des productions folkloriques destinées à rehausser les cortèges et manifesta¬

tions organisés par d'autres sociétés.

FI - Depuis sa fondation, votre grou¬

pement connut un heureux déve¬

loppement?

C'est vrai. A sa fondation, il comprenait vingt-trois majorettes. Aujourd'hui, notre groupement est formé d'une troupe de vingt-cinq majorettes, vingt- cinq minis, et d'une batterie anglaise comprenant huit jeunes filles.

FI - Qui sont les responsables de la bonne marche de cette troupe féminine?

Le comité des Majorettes de la ville de Fribourg est formé de Gérard Robatel, président; Jean-Paul Guggiari, vice- président; Christine Luthi, secrétaire;

Maryberte Oberson, caissière, Jean- Claude Verdon, Robert Roulin, Marie- Jeanne Robatel, Ghislaine Gisler, et Bernadette Guisolan, membres.

Une commission technique a égale¬

ment été instituée. Elle est constituée

d'un président, M. Jean-Paul Guggiari, d'une secrétaire, Mlle Bernadette Gui¬

solan, et des monitrices.

FI - Qu'en est-il de l'état-major?

L'Etat-major est formé de Chantai Tis- sot, capitaine de la troupe; Vivianne Gross, vice-capitaine; Astrid Gremaud, Danielle Robatel, Yolande Schaller, lieutenantes; Marie-Antoinette Bro- dard, capitaine des minis; Paola For- zani, capitaine de la batterie; Clarisse Guisolan, monitrice de gymnastique;

Hubert Thomet, moniteur des tam¬

bours.

FI - Quelles ont-été les principales prestations des Majorettes de Fri¬

bourg?

Quelques mois après la fondation, ce fut la Fête fédérale des Musiques Ou¬

vrières à Zurich.

29 août 1971: Premier concours natio¬

nal des Majorettes à Moutier. (Prix du sourire) C'est à la suite de ce concours que s'est fondée la Fédération suisse des majorettes.

25 et 26 août 1973: Premier concours organisé par la FSM, à Ayent (VS) 8 et 9 juin 1974: Deuxième champion¬

nat suisse des Majorettes à Bellinzone.

Lors de cette manifestation, le classe¬

ment des Majorettes de la ville de Fri¬

bourg a été le suivant:

Troupe: première de la catégorie B Minis: troisième rang

Batterie: troisième rang

3, 4 et 5 octobre 1975: Les Majorettes de Fribourg ont accueilli les Majorettes de Baccarat (France). Prestations ju¬

melées au Comptoir de Fribourg, dans trois super-marchés et à la Neuveville.

7 décembre 1975: Prestation sur la scène du Comptoir de Domdidier.

Comme notre société est membre de la FSM, nos majorettes auront encore la joie de faire d'autres voyages et de découvrir d'autres horizons.

FI - L'avenir de votre groupement est-il assuré?

Nous pouvons espérer un avenir plein de promesses pour nos charmantes jeunes filles. En effet, dans tous les cortèges, toutes les festivités et autres manifestations populaires et culturel¬

les, il est de plus en plus fait appel à un groupe de majorettes pour illuminer l'atmosphère avec le sourire et l'élégance. Il est vrai aussi que ces for¬

mations modernes trouvent un écho toujours plus chaleureux tant auprès des jeunes spectateurs que des moins jeunes. Nos majorettes portent leurs couleurs avec une légitime fierté et ont a cœur de représenter notre ville de Fribourg avec cette fraîcheur que la jeu¬

nesse d'aujourd'hui met en valeur, malgré tous les pièges de la vie actuelle.

FI - Quel est le souhait du comité au début de cette nouvelle année?

Le comité exprime le vœu que les Majo¬

rettes de la ville de Fribourg persévèrent dans la voie que leur ont tracée les pion¬

niers de la société, c'est-à-dire qu'elles aient toujours le sourire, qu'elles accè¬

dent aux meilleurs places, et pourquoi pas, qu'elles soient un jour champion¬

nes suisses.

«Discipline, ambition, charme telles sont nos principales armes».

Les minis sous la conduite de Marie- Antoinette Brodard Monitrices et aides-monitrices entourant la mascotte de la troupe

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Une école de discipline et d'élégance

Le groupe des tambours conduit par la capitaine Paola Forzani (Texte et photos G. Bourquenoud)

Vraiment, la jeunesse actuelle est capa¬

ble de faire des prodiges lorsqu'elle se sent concernée. Elle nous en a donné la preuve par le spectacle que les Majoret¬

tes de la ville de Fribourg nous ont présenté samedi 20 décembre 1975, à l'aula de l'Ecole secondaire des jeunes filles du Gambach. Ce spectacle fut éblouissant. Un véritable feu d'artifice.

Et quelle pureté cristallinel

Les applaudissements ont crépité suc¬

cessivement aux évolutions de tous les groupes emmenés par leur capitaine respective, qui interprétèrent différents thèmes à la mesure de leurs pas sur scène.

Spectacle étincellant que celui offert par les aînées qui, dans des figures très variées, nous ont montré leur attache¬

ment à la danse en même temps que leur désir d'innover. Quel enthousiasme et quelle élégance. C'était beau, char¬

mant et même séduisant. Image réconfortante que ce visage d'enfant de trois ans laissant transparaître sa joie à l'heure de son numéro individuel. Nul¬

lement intimidées, les minis ont fait leurs premiers pas au sein de la troupe.

Elles montrèrent beaucoup de spon¬

tanéité et d'aisance dans leurs produc¬

tions.

Leçon extraordinaire que celle donnée par Chantai Tissot, capitaine de la troupe, Vivianne Gross, vice-capitaine, Astrid Gremaud, lieutenante, et Marie- Antoinette Brodard, capitaine des minis, dont les applaudissements fu¬

rent pour elles une récompense méritée. Dans le maniement du twirling, ces jeunes filles firent frémir un bon nombre de spectateurs. Quelle habileté et quelle audacel

Les majorettes de la batterie anglaise commandées par la capitaine Paola Forzani, donnèrent un aperçu de leur talent musical. Leurs prestations furent aussi très applaudies.

Avec un tel programme, l'atmosphère de la salle était à l'enthousiasme, à la détente, à la joie pure, à l'admiration aussi. D'entendre cette belle musique et de voir un spectacle aussi compact et bien équilibré, donna d'immenses sa¬

tisfactions. Etle nombreux public ne s'y trompait pas, lui qui se montrait fort bien discipliné tout au long de la soirée

commantée par M. Jean-Claude Ver- don, très à son aise.

Quelle joie aussi pour les Majorettes de .Fribourg de retrouver, après une éclipse de deux mois pour raison de maladie, leur cher président, M. Gérard Robatel.

Ce dernier eut le plaisir de relever l'excellente entente qui règne entre diri¬

geants et la troupe, ce qui permet à la société d'aller de l'avant. Il remercia chaleureusement les membres du co¬

mité et en particulier M. Verdon, qui assuma temporairement la présidence, les monitrices, aides-monitrices, ainsi que toutes les majorettes pour le beau travail accompli au cours de l'année et pour leur gentillesse à son égard durant son hospitalisation.

M. Guy Bochud, membre du comité de la Fédération suisse des majorettes, eut la joie de remettre les diplômes aux jeu¬

nes filles qui avaient réussi leurs exa¬

mens à Yverdon. Quant à l'autorité de la ville de Fribourg, par la présence de M.

Georges Friedly, conseiller communal, elle a apporté aux majorettes, ambas¬

sadrices du charme et du sourire, le témoignage tangible de l'intérêt qu'elle éprouve pour tout ce qui ennoblit et enrichit la vie culturelle et artistique de la cité.

Avec un horaire minuté et respecté scrupuleusement grâce à la discipline des exécutantes, les Majorettes de la ville de Fribourg ont présenté une ver¬

sion de tendresse et de douceur. Ja¬

mais spectacle ne fut aussi étincellant et réconfortant. La touche du metteur en scène étant nettement mise en relief.

En un mot, lumière et joie dans tous les cœurs.

Majorettes de Marly:

de l'ambition et du charme

(Texte et photos G. Bourquenoud)

Le bonheur, on le trouve dans la vie, là où un instant on s'est oublié soi-même, là où un effort a été consenti, pour le goût du travail bien fait, là où on s'est oublié pour penser aux autres ou pour servir une cause, là où on a su distraire un peu de son temps pour voir et pour entendre sans penser à gagner. Une chose admirable pour la jeunesse d'au¬

jourd'hui.

Cette constatation plus réjouissante que jamais, nous l'avons faite un après- midi de décembre à la grande salle com¬

munale, où les Majorettes de Marly présentaient un nouveau spectacle de qualité. Cette belle jeunesse évolua de¬

vant une salle comble et un pubtic en¬

thousiaste. Elle s'exprime d'une maniè¬

re si agréable et si sympathique que la vie moderne ne semble pas avoir beau¬

coup d'influence sur elle. En effet, ces jeunes filles préfèrent consacrer leurs loisirs à une activité culturelle et artis¬

tique plutôt que passer chaque soirée dans le brouhaha des bars ou de s'adonner à la drogue. Pour cette ligne de conduite qui leur sera bénéfique pour l'avenir, les Majorettes de Marly ont droit à toute notre admiration.

Le spectacle était non seulement réussi, mais enrichissant. Dans un costume

vert, les minis ont séduit le public par leur féminité et leur sourire. Pour Elisa¬

beth Neuhaus et Myriam Richard, deux mignonnes petites indiennes, le manie¬

ment du twirling n'a déjà plus de secret.

Cette production fut très applaudie. La prestation des tambours fut aussi très remarquée. Emmenées par la jeune ca¬

pitaine Evelyne Perroud, les aînées ont apporté une preuve de leur talent dans le maniement du twirling et de la danse.

Leurs productions qui étaient un véritable bouquet de fleurs et de joie de vivre laissèrent une excellente impres¬

sion aux spectateurs qui ne ménagèrent à aucun moment leurs applaudisse¬

ments. L'état-major de la troupe com¬

posé des lieutenantes, Patricia Berset, Catherine Zwahlen, Isabelle Kaeser, Catherine Stempfel, et de la capitaine Evelyne Perroud, fit une brillante démonstration dans un numéro de dextérité. Le rire, l'entrain, le rythme et la fraîcheur se laissaient guider par une finesse d'esprit qui a conquis tous les parents et amis des majorettes. Ce pro¬

gramme fort alléchant était présenté et animé par le populaire Louis Rohrbas- ser.

M. Guy Bochud, l'animateur principal de la troupe marlynoise, sa femme Ursula,

monitrice des majorettes, et M. Jean- Paul Kaeser, moniteur des tambours, ont su insuffler à ces jeunes filles, l'en¬

thousiasme d'une activité artistique, le jeu des contrastes, la musique et le rythme. Nous leur devons un grand coup de chapeau.

Avec un tel spectacle, merveilleux par sa beauté, sa chorégraphie, ses cou¬

leurs, les Majorettes de Marly ont gravi un échelon de plus, celui de l'ambition et du charme. A travers elles, la vie artis¬

tique du pays de Fribourg en recueillera les fruits et la cité marlynoise restera une terre où l'on danse, où l'on s'est occupé ses loisirs, c'est-à-dire, une terre où l'on vit doublement.

La troupe marlynoise sur scène

Les indiennes, avec Elisabeth Neuhaus et Myriam Richard dans le maniement du twirling

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Exclusif pour Fribourg-lllustré

M. Félix Magnin, syndic.

SEMSALES

En 1160, ce village s'appelait Setsales;

en 1170, Sessales; en 1177, Septemsa- lis;en 1560, Septsales; en 1857, Semp- sales. Quelques années plus tard, on décida de le nommer Semsales.

Cette localité du district de la Veveyse était autrefois une seigneurie et un prieuré dépendant du couvent du Grand

BONJOUR

Monsieur le syndic de S ems a les

Saint-Bernard. Selon la tradition, l'an¬

cien village aurait été détruit au Xllle siècle par un éboulement. Le village ac¬

tuel ne serait pas construit sur l'empla¬

cement de l'ancien, mais à environ un kilomètre plus au sud-ouest, une croix marque la place de l'ancienne église. En 1248, les abbés de Hautcrêt et de Haute- rive fixèrent les limites entre Semsales et Fruence. En 1279, le bailli de Vaud condamna le châtelain de Rue à faire parvenir au prieur la dime de toute l'étendue du territoire de Semsales et à lui permettre de couper du bois à sa volonté dans les joux (forêts) depuis Al- beuve à la limite de Vuadens. En 1560, la situation changea quelque peu. Le cha¬

pitre du Saint-Bernard fut maintenu en possession du prieuré. En 1579, le cha¬

pitre de Saint-Nicolas nomma le prieur.

Deux ans plus tard, la seigneurie, qui dépendait du bailliage de Rue, fut réunie à celui de Châtel-St-Denis. En 1619, le chevalier Henri Lamberger donna une maison et des terres situées à Semsa- les, à sa fille Françoise. En 1630, ont construisit l'église. En 1766, le péage de Semsales fut transporté à Châtel-Saint- Denis. En 1830, un violent incendie détruisit quarante-deux maisons, soit les deux tiers du village, qui fut recons¬

truit sur un nouveau plan. La collecte faite à cette occasion rapporta la somme de 20 214 francs anciens.

La Mortivue, ce ruisseau qui traverse le village et qui a déjà causé des dégâts considérables, a été canalisé. Il compte une centaine de barrages formant autant de cascades successives d'un effet pit¬

toresque. Une autre rivière, la Broyé, prend également naissance sur le terri¬

toire de Semsales. A vec Montalban et

La Villette, la commune comptait il y a septante-cinq ans, 125 maisons (67 au village) et 909 habitants catholiques de langue française (484 au village). A cette époque, l'élevage du bétail, la culture des prairies et l'exploitation des forêts, étaient les principales activités des Semsalois. L'implantation de quelques industries et l'installation d'un téléski sur les pentes du Niremont n'ont pas modifié la structure de ce village qui est resté essentiellement agricole. Le com¬

merce, par contre, a connu une nette évolution depuis quelques années. Et comment appelle-t-on les habitants de Semsales? Leur sobriquet est: «Les traîne-à-manchou.» Cette charmante localité de la Veveyse fribourgeoise est située à 876 mètres d'altitude, sur la route Bulle-Vevey, à 5,5 kilomètres de Châtel-Saint-Denis. Pour vous la présenter, j'ai passé une journée en compagnie de M. Félix Magnin, syndic, qui avec sa bonhommie coutumière, m'a fait découvrir sa commune avec ses rues, ses industries, ses fermes, ses nouvelles constructions et l'installation de remontée mécanique du Niremont qui peut devenir un atout important pour le développement touristique de Sem- sales.

Entré au Conseil communal en 1970, M. Félix Magnin, soixante-cinq ans, père de quatre enfants, contrôleur laitier, a été élu syndic de Semsales, le 19 mars 1975. Durant de longues minu¬

tes, il m'a expliqué et défini les problè¬

mes de la commune qu'il préside avec compétence et à la satisfaction de toute la population.

G.Bd

MONSIEUR FELIX MAGNIN.

SYNDIC. NOUS DIT...

FI - Monsieur le syndic, comment se présente la situation économique actuelle de votre commune?

F. Magnin - Malgré les dettes qui se montent actuellement à 1.900.000 francs, la situation financière est jugée saine. Les ressources de la commune proviennent de l'impôt (chaque contri¬

buable paie Fr 1,10 par franc payé â l'Etat), la location de 1900 poses de montagnes comprenant quatorze cha¬

lets d'alpage, et l'exploitation des forêts ( 1823 poses), qui occupe en per¬

manence huit personnes. Avec le ha¬

meau de La Rougève qui a fusionné avec Semsales, notre commune compte aujourd'hui 879 habitants.

FI - Les autorités de votre village ont-elles déjà résolu les grands problèmes de l'heure? (Aména¬

gement du territoire, alimentation en eau potable, réseau routier, épu¬

ration des eaux, traitement des or¬

dures)

L'étude du plan d'aménagement du ter¬

ritoire avance bon train. Nous pensons qu'elle sera terminée au printemps pro¬

chain.

L'alimentation en eau potable est as¬

surée par les sources communales. No¬

tre village dispose de deux réservoirs contenant chacun un million de litres, y compris la défense contre l'incendie.

Le réseau routier communal comprend trente kilomètres de routes en bon état et en grande partie asphaltée.

Le village de Semsales, dans le district de la Veveyse CONSEIL

COMMUNAL Félix Magnin, syndic, administra¬

tion générale. Oeuvres sociales. Fi¬

nances

Marcel Grivet, vice-syndic. Plan d'aménagement

Emile Pasquier, Endiguements Denis Gendre. Ecoles

Louis Balmat, Routes et montagnes Louis Savary, Constructions Romain Grand, Forêts et les eaux

Administration communale Auguste Sonney, secrétaire Marcel Robin, boursier

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Semsales:

un développement commercial, industriel et touristique

(Suite)

Un village commercial, certes, mais aussi agricole et touristique

Semsales, c'est aussi le sourire de Rolande

L'aménagement de nouvelles routes forestières coûtera à la commune 1.300.000 francs. La construction de la RN 12 s'insère dans notre infrastructure routière communale pour la raison qu'elle pourrait desservir convenable¬

ment le trafic important qui traverse chaque jour notre localité et qui com¬

mence à poser un problème épineux sur le plan de la sécurité. Par contre, elle ne nous apportera rien pour le développement du village et l'essor touristique de notre station d'hiver.

L'épuration des eaux qui se fera sur le plan régional, sera mis à l'étude pro¬

chainement.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

Une certaine stabilisation de l'effectif des élèves semble se dessiner dans no¬

tre commune. Les classes primaires ac¬

cueillent cette année 110 élèves qui sont placés sous la responsabilité de cinq enseignants, soitdeux institutrices et trois instituteurs. Depuis la fusion de La Rougève avec Semsales, les enfants de ce hameau campagnard ont été réunis avec ceux de notre localité. Nous avons également trente-cinq élèves qui fréquentent l'Ecole secondaire de la Veveyse, à Châtel-Saint-Denis.

FI - L'activité culturelle et sportive de la population s'insère-t-elle dans la vie quotidienne?

Les sociétés à but idéal sont très nom¬

breuses dans notre village. Nous pou¬

vons compter sur l'étroite collaboration de la fanfare «L'Edelweiss», du choeur mixte «Cécilia», de la société de jeu¬

nesse, du groupement des dames, de la société de tir, du Ski-Club Semsales, du F.C. «Rapid», de la société de développement et de la société de laite¬

rie. Nous tenons à relever l'excellent travail accompli depuis plusieurs années par l'Uniondes sociétés locales, qui facilite grandement la tâche de l'autorité en jouant un rôle déterminant sur la bonne ordonnance des manifes¬

tations villageoises. Nous devons re¬

connaître aussi que le rôle social d'enra- cinementjoué parnos sociétés, qu'elles soient culturelles ou sportives, est de première importance. Par leurs activités et leurs manifestations, elles développent les contacts humains de toute la population.

Notre localité n'abrite aucune institu¬

tion. Le chef spirituel de la paroisse est l'abbé Brugger, nouveau prieur.

FI - Quelle place tient l'agriculture dans votre commune?

L'implantation de quelques industries a été la bienvenue pour la jeunesse en particulier, mais notre village est resté essentiellement agricole. Il compte en¬

core trente-huit exploitations avec une moyenne de 35 à 40 têtes de bétail bovin par exploitation. L'élevage et la production de lait sont les principaux revenus de nos agriculteurs. La société de laiterie, qui groupe trente-huit pro¬

ducteurs, construit actuellement une nouvelle fromagerie qui coûtera la co¬

quette somme de 1.500.000 francs. Se trouvant en zone de non-ensilage, tout le lait (1.700.000 kilos par année) livré par les producteurs de Semsales est transformé en fromage de Gruyère c|ar M. Jean Fasel, maître-fromager.

Notre village compte également trois syndicats d'élevage.

Le syndicat de la race pie-rouge groupe vingt-quatre éleveurs avec un cheptel bovin de 600 têtes. Malgré un magni¬

fique troupeau de la race Simmenthal, les éleveurs ont tendance à développer la race Red-Holstein.

Le syndicat de la race pie-noire compte huit éleveurs et un cheptel bovin de 130 têtes inscrites. Ce troupeau tient ac¬

tuellement une place enviée dans le do¬

maine de l'élevage, car il est d'excel¬

lente qualité.

Le syndicat ovin et caprin groupe une dizaine d'éleveurs de chèvres et de moutons.

Ce qui nous réjouit tout particulière¬

ment, c'est qu'un certain nombre de jeunes s'intéressent encore à l'agricul¬

ture qui verra ainsi son avenir assuré.

Les fermes sont bien entretenues et la plupart des domaines sont repris de père en fils.

FI - Votre commune est-elle des¬

tinée à un avenir industriel, touris¬

tique ou de caractère résidentiel?

Deux entreprises de notre village con¬

naissent un essor réjouissant. Il s'agit de la fabrique de machines Emile Pas- quier et de la serrurie Hansi Hunziker.

L'ancienne fabrique de vêtements qui a été fermée durant deux ans, a ouvert ses portes à une nouvelle industrie du textile qui pourra occuper une quaran¬

taine de personnes d'ici la fin de l'année.

Il est à souhaiter que cette heureuse initiative permettra de garder les jeunes au village.

Devant la ferme, de M. Auguste Balmat (sur notre photo), un taureau de la race

Simmenthal, âgé de huit ans, pesant 1365 kilos. Dans la ferme de M. Henri Perroud, l'élevage de la race noire Holstein

(10)

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(11)

Semsales:

un village essentiellement agricole

(Suite) . .

»' . J-', ctjé».1 "

te hameau de La Rougève avec au premier plan, la scierie la mieux équipée de notre canton.

Notre commune est ouverte à l'indus¬

trie, certes, mais elle est aussi en passe de devenir plus attractive sur le plan touristique. En effet, la société de développement, en collaboration avec les autorités communales et le con¬

cours de la population, a créé une sta¬

tion touristique d'hiver sur les pentes du Niremont. Une route construite depuis le centre du village permet d'accéder à Praz-Mory où un parking a été aménagé à l'intention des automobilistes. A cet endroit, se trouve le point de départ du nouveau téléski qui vous conduira à 1400 mètres d'altitude, au lieu dit «Les Prévondes» où les champs de neige s'étendent de Niremont aux Alpettes.

Cette installation, qui a une longueur de 1800 mètres et une dénivellation de 430

mètres répond aux présentions de l'Of¬

fice fédéral des transports. Dans ce site merveilleux, l'amateurde grand air et de sports d'hiver découvrira une piste bleue de 2600 mètres, une piste rouge de 2200 mètres, un petit ski-lift destiné aux débutants, une buvette, du soleil et de la neige. Toutes les pistes sont balisées et entretenues par une chenil- lette de damage. Les secours sont as¬

surés par des patrouilleurs.

Durant la saison estivale, les touristes sont de plus en plus nombreux à se rendre dans le paysage très pittoresque des Alpettes où une route asphaltée permet un accès facile. Cette région est un endroit rêvé pour le pique-nique.

Pour un proche avenir, le Conseil com¬

munal a retenu dans son projet de plan

d'extension la création d'une zone d'hébergement et de tourisme de mon¬

tagne.

Dominant le village, les terrains de Praz- Roud sont destinés à la construction de bâtiments et chalets de caractère résidentiel. D'autres parcelles pour la construction de chalets de vacances et de colonies sont également prévues dans le plan d'aménagement de Sem- sales.

FI - Que font les autorités pour améliorer les contacts humains?

Le Conseil communal entretient des rapports suivis avec tous les habitants deSemsales et de La Rougève, et cher¬

che dans la mesure de ses moyens à

maintenir un équilibre humainement ac¬

ceptable. Notre population a, de tout temps, été caractérisée par une large ouverture d'esprit et un intérêt qui se manifeste dans tous les domaines. Les membres de l'Exécutif se serrent d'ail¬

leurs les coudes pour donner à la com¬

mune un développement harmonieux qui soit prospère pour chacun, afin que la population de notre village puisse vivre dans une atmosphère de compréhension réciproque.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud Photos G. Bourquenoud-FI Dans l'exploitation de M. L. Berthoud, l'élevage de la race rouge Red-Holstein L'un des trois HLM de la localité

La Caisse RAIFFEISEN de Semsales

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L'argent du village au service du village Président: Alphonse Balmat, tél. 8 56 72 Caissier: Marcel Perrin, tél. 8 52 66

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Que représente cette photo?

Nous publierons dans la première édition de chaque mois, les noms des lecteurs qui auront répondu juste à cette question.

Délai pour l'envoi des réponses: 3 février 1976.

Notre adresse: Rédaction de Fribourg-lllustré, 35, rte de la Glâne, 1701 Fribourg

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le huitième district ï ri bourgeois Une chronique «Hors les Murs»

— de Gérard Bourquenoud

Aux Sociétés affiliées à l'Association Joseph Bovet

Pour la dernière fois, le président de l'A.J.B. vous adresse son message dont les divers sujets intéressent tous ceux qui ont à cœur le bien-être et l'union des Fribourgeois du dehors.

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DES DELEGUES DE L'A.J.B.

SION - 22-23 MAI 1976

Selon décision de l'Assemblée des délégués de Montreux 1975, un programme de divertissements a été prévu pour les délégations qui, pour diverses raisons, feront le déplacement de Sion le samedi déjà.

L'Amicaledes Fribourgeois de Sion a constitué un Comité d'organisation, présidé par M. Bernard Delabays, qui nous prépare une cordiale réception en Pays Valaisan. Le programme général suivant a été établi:

Samedi 22 mai:

14 h. 00 SEANCE DE COMITE DE L'A.J.B. - Hôtel du Rhône, 1er étage.

15 h. 00 Réception des délégués et accompagnants - Hôtel du Rhône.

16 h. 00 Tour-de-Ville - Valère et Tourbillon - Concert d'orgues

20 h. 00 SOIREE-RACLETTE offerte aux délégués et accompagnants inscrits pour le repas du dimanche - Café-Restaurant de La Matze - Au menu: Petite assiette du Êays - Raclette a forfait - Vin, 1 litre pour 6 personnes - Orchestre de danse «Cosmos».

Dimanche 23 mai:

9 h. 30 précises: ASSEMBLEE DES DELEGUES DE L'A.J.B. - Hôtel du Rhône 13 h. 00 Dîner au Café-Restaurant de La Matze, productions de la Chanson Valai- sanne.

Une CIRCULAIRE-CONVOCATION à l'Assemblée des délégués, avec l'ordre du jour et renseignements administratifs, et une FORMULE D'INSCRIPTION détaillée pour les manifestations annexes du samedi et du dimanche (repas) vous parviendront à fin février 1976.

Le dernier délai pour les inscriptions (soirée-raclette-réservation des chambres- repas du dimanche) a été fixé au 25 avril 1976.

Toute la correspondance concernant l'Assemblée des délégués de Sion 1976 et ses manifestations annexes est à adresser au président de l'A.J.B.

RENOUVELLEMENT DU COMITE DE L'A.J.B. à l'Assemblée des délégués 1976 - Sion Le président soussigné et plusieurs membres du Comité de l'A.J.B. n'accepteront pas un renouvellement de leur mandat au sein du Comité de l'A.J.B. En guise de préparation à cet important point de l'ordre du jour, le Comité a décité de convoquer des assemblées décentralisées des présidents de sociétés. Ces assemblées secto¬

rielles seront convoquées et présidées par:

Perroud Raymond: Bâle(2) - Lucerne - Winterthour WEBER Jean: Berne - Bienne - Vverdon

GRANDJEAN Marcel: Nyon - Morges - Renens - Lausanne - Prilly - La Broyé VALLELIAN Gaston: Le Locle - Chaux-de-Fonds - Colombier - Landeron - L'Ajoie - Côte Neuchâteloise - Val-de-Ruz - Val-de-Travers - Delémont - Tavannes AEBISCHER Robert: Les six groupements de Genève et environs

PASQUIER Max: Montreux - Vevey(2) - Les Avants - Monthey - Martigny - Sion - Sierre

Un couple fribourgeois de Neuchâtel

Les membres du Comité désignés ci-dessus convoqueront les présidents de société pour fin-février/début mars 1976 (probablement les samedis 28 février ou 6 mars. A ces séances seront également donnés des renseignements complémentaires sur les réunions de Sion 1976 et Bulle 1977.

Nous recommandons chaleureusement aux présidents d'assister à ces réunions et de désigner un remplaçant en cas d'empêchement majeur. Chaque président peut se faire accompagner de membres de son Comité.

XXe ANNIVERSAIRE DE FONDATION DE L'A.J.B. - BULLE - 21-22 mai 1977 Un assemblée préparatoire a eu lieu à Bulle, le 13 septembre 1975. Le président du Comité d'organisation du 5e Rassemblement des Fribourgeois du dehors pour commémorer le XXe anniversaire de la fondation de l'A.J.B. a été désigné en la personne de M. Robert MENOUD, préfet de la Gruyère. M. Menoud prend actuelle¬

ment les contacts utiles pour constituer un Comité d'organisation et des commis¬

sions. Les dates retenues sont les 21 et 22 mai 1977 (week-end de l'Ascension). Un programme général a été ébauché et il est prévu la reprise d'une pièce maîtresse de l'œuvre de notre cher Chanoine Joseph Bovet, le festival GREVIRE, présenté pour la dernière fois en 1930, à Bulle.

4e POYA D'ESTAVANNENS - 9 mai 1976

Pour marquer le XXVe anniversaire de la mort de l'Abbé Bovet, l'Association Gruérienne pour le Costume et les Coutumes organisera, en collaboration avec l'Harmonie d'Estavannens, la 4e Poya d'Estavannens, le dimanche 9 mai 1976. Cette fête vivante de l'alpe se déroulera en trois volets: le matin un office en plein air - un grand pique nique - l'après-midi un concert et, en apothéose, le cortège traditionnel et son authentique troupeau montant à l'alpage. La Poya de 1976 sera empreinte de simplicité et organisée par des gens du cru. Elle sera une évocation de ce qui se passe encore dans quelques villages gruériens au printemps.

Si des groupes costumés de l'A.J.B. désirent participer au cortège, ils peuvent prendre contact avec le président de l'A.G.C.C., M. Jean-Jacques Glasson, En Darden, Bulle, Tél. 029/2 53 10. Voilà un but de course bien sympathique!

Avez-vous déjà renouvelé

votre abonnement?

Plusieurs milliers d'abon¬

nés ont déjà renouvelé leur abonnement pour 1976.

Nous leur disons un grand merci.

L'appui de ceux qui ne l'ont pas encore fait sera aussi le bienvenu.

Votre fidélité encouragera

«Fribourg-lllustré» à en¬

core mieux vous servir.(FI)

M. Ruffieux, ancien conseiller d'Etat, s'adresse à ses compatriotes de Genève

(14)

J CŒUR OUVERT

M. Albert Schmidt, président de la SFE Au coin du feu... un parfum de braises

qui s'éteignent dans la cheminée. Noël 1975 passé; 1976, on y est. Et nous voici, nous, les écrivains du pays de Fribourg, au milieu de vous, avec vous, très simplement, très cordialement.

Pourquoi?

Parce que notre Société, composée de vos amis ou de vos connaissances, d'inconnus aussi, désire être plus près de vous. Jusqu'à ce jour, les contacts ont manqué. Certains nous ignoraient;

d'autres demeuraient sceptiques. On souriait même parfois. Des écrivains fri- bourgeois, peuhl lesquels? On pensait évidemment à d'illustres noms, aux ombres planant dans un halo de gloire, Gonzague de Reynold et Léon Savary pour n'en citer que deux. Alors, après cette flambée de génie, le brasier se serait-il éteint?

Non. Car notre Société n'aurait pas sa raison d'être si personne n'avait repris le flambeau. Nous sommes aujourd'hui une cinquantaine d'auteurs à œuvrer pour que Fribourg, ses lettres, sa cul¬

ture prennent la place qui leur revient sur le plan cantonal, romand et suisse.

Chaque mois, nous aurons rendez-vous avec vous puisque «Fribourg-lllustré»

nous ouvre ses pages. Ainsi en a décidé

notre Société qui veut, par cette publi¬

cation régulière, prendre contact avec le plus grand nombre de personnes s'intéressant à l'art des lettres. C'est ainsi que vous ferez connaissance avec tous les membres de la S.F.E., avec leurs travaux, leurs œuvres, leur acti¬

vité, leurs projets.

Nous vous apporterons notre message;

nous vous dirons nos espoirs. Notre ambition légitime est de promouvoir la créativité, d'encourager et de soutenir les efforts tendant vers les buts de no¬

tre Société. Nous espérons que tous les Fribourgeois qui ont le cœur à la bonne place nous accorderons leur appui mo¬

ral et matériel. Notre Société a des ob¬

jectifs culturels précis; mais elle ne pourra les réaliser qu'avec le concours bénévole et généreux de ceux qui vou¬

dront bien lui faire confiance en pensant que Fribourg doit développer son rayonnement à l'égal de ses voisins.

Voici qui est dit à cœur ouvert, avec le sourire et avec beaucoup d'espoir aussi. Pays de Fribourg, tes écrivains ont une devise: «Aimer et servir». Viens avec eux pour que soit mieux aimé et mieux servi le pays!

Albert Schmidt président de la S.F.E.

Distinctions à trois écrivains

Trois membres de la Société fribour¬

geoise des écrivains ont obtenu des distinctions lors du 7e Concours inter¬

national organisé à Paris par l'Académie de Lutèce:

Léonhard Neusser, à Bulle, médaille d'or pour son recueil de poésie «Schein und Schatten»; Jacqueline Thévoz, Lau¬

sanne, deux médailles d'or et une d'ar¬

gent pour les trois œuvres présentées;

Albert Schmidt, Le Pâquier, une médaille d'or dans la catégorie poèmes mis en musique.

Chèque postal; 17-5402

Renseignements: tél. 029 2 74 29 Devenez membre ami de la S.F.E.

ou membre bienfaiteur.

Le patois: une langue de chez nous

Lé chondzo d'on vilyie gârda-roba,

par Anne-Marie Yerly (suite) Chidemâ dè Kametran, le tin chè pouta- minrèvintâ. La bijey pekè. Inchalyindou mohyi yô l'an jou le pridzo di Karantàrè, Dzâtiè chè tràvè avu Kasi, chi ke fâ lè moublyio:

Avo Dzâtièl Tiè te di dè chi tin? Y fâ na lulal

Lè la chajon, Atan ke fachè frê ora tiè kan fudrè èrbâ. Di-vê, t'â prà dè travô ch't-ou tin?

Y va.

-. Pache-ke te vê? l'ari ôtiè a tè balyi a fére.

-. Aha! Bon.

-. No volin to pari pâ dzalâ chu plyièthe.

Vin bère on vêrol

Lè ban dou kabarè (ke dion) chon dou mim-bou tiè hou de la dzélyire! Kan on l'y è, on ly pou pârè-dèpèdjyi.

L'an grantin mené landyèta. L'avan oujâ lou ku dè tzôthè chu lè mimban d'èkoula. Kan iran dzouno, fajè on galé l'aplyiè po fére di fâché è kontâ di gou- genètè. Chon adi bon j'émi ou dzoua d'ora. L'an dèvejâ d'ou tin di bithè è de la pathera. Echocheèchin. Po fourni Dzâ¬

tiè l'y a dèvejâ dè hou lan dè grétê:

-. Dza chat-an ke chètzon y taréchè.

Oh, y fô bin chin por on garda roba!

L'avi dza dèvenâ, le malin.

I j'émâryiè iran chu le lindâ de la pinta.

E bin, ke fâ Kasi, tè fari chin po la

Bénichon. Pâcha pri on kou, te mèderi kemin te le và.

Lè dzin vignon du lyin vê Kasi, Ii ke- mandâ di moublyio. Chon chènia irè modâ to dzouno ou chervucho «merce¬

naire» à l'éthrandjyi. Fajyi dza dévan on bokon le tzapouè, amâvè le bou.

In Franthe, chè inkontrâ pè tzanthe avu on chertin Dupuit, ke rapichtolâvè lè moublyio po Marie-Antoinette a Ver¬

sailles. Chin irè la fèna ou rê Luvi le chèdzimo. Mou jâdèl

Ha dama amâvè bin lè Fribordzê; N'in d'evi mimamin yon ke fajè l'armalyi. Le Pouro Dzâtiè, ly dejan.

Dupuit ly a nenâ on kou nouthron Dzojè, kan Marie-Antoinette l'a yiu chi dzou- nelè, chè moujâlyiek'irè damâdzo dè l'invoulyi chè fére inbourdilyi a la dièra.

La féna motze l'a tan bin chu akokalâ le kapitaine a Dzojè ke ch'ti-che lè ache-t- ou j'ou nomâ prami dièrthon a Dupuit.

Fajè totè lè dyindiètè pè le tzathi.

Réinmandjyi n'a remâche po lè cher- vintè, (po n'a kroulyie dzouta) Rapiôtchi on kroulyie trô dèjangounâ. Rèbetâ n'a piôta a n'a trâblyia. L'a keminhyi in fajin on bokon totè lè bâché j'àrè. Ma kan lè rèvignè ou payi, l'avè aprè chon mihyi.

Pa tâ, l'a aprè a chon fe Kasi.

Kasi n'è pâ arèthâ kan lè tchiachon dè travalyi le bou. On kou bon chè, le débité avu la réchèta a réfindre, pu le dèpon avu la réchèta a trochâ. Pu avu prà dè pahyinthe le raboté djuchto chin ke fô po fére lè tenon è lè mortéjè po l'in- kâdrèmin è lè pouârtè. Teri di rénurè, è pu koulâ è poutchi dàthamin ou fin rabo.

le rabo a aplyianâ. Kan la molurâ, y athinblyiè le to, y monté le moublyio.

To chin ly prin dza bin di chenannè. Ma n'è pâ fournè dinche. Le plyie bi, ma pâ le plyie alègro, y lè dè marketâ. Po chin féref, y prin chon kuti dè fata, ma ke râjè.

Avu chin y talyiè di mochalè dè plyâno, dè kotiè, dè premi è dè frâno. Chin balyiè totè chouârtè dè kolà.

Y athinblyiè adon to chin po fére, d'apri chon go, chu lè pouârtè, ou fronton è dè gran di j'inkâdrèmin: di botiè, di j'ojyi di j'éthèlè. Po lè gârda-roba dè nothè, y fâ pe chiâ di kà, ke chon achebin di kou chkultâ. Ou déchu y betè la dâta è lè lètrè.

Lè fèrèmintè è lè j'angon chon dè loton, kemin lè j'intrâlyiè di charalyiè. Lè hyia chon fordjiè a la man chu l'hinhyeno dou velâdzo.

La fouârma rapalè on bokon lè moublyio Luvi tchyindzè. Lè to chi bon méhyio ke la balyi nothrè tan bi gârda-roba Fri¬

bordzê;

Y lè bi achebin, chi ke Dzâtiè va tzertchi avu le tzè a redalè, chi matin dè septem¬

bre. Piorintè, kan y aplyièyivè l'èga, la dona l'a choutâ fro chu le lindâ:

-. Di vê; Prin di kouvèrtè po betâ dèjo. Ke te ly fachè pâ di poutè tzifrè. Ma.... y gotêlyiè, tè fudrè achebin le krouvâ.

Pu y rêva dedin in borbotin in n'an la pouèrtzo:

-. Hou j'omo!

Kasi è Dzâtiè chè chon balyi dou mô po chin tzerdjyi adrê; L'èga, niâlye pè la breda a la chê dou kurti, kotè lè j'yiè dè benéje:

Lè rèkouâ chon dedin!

To dè gran dou tzemin ke le mènè y Kenolyiètè, la méjon yiô Nannèta cherè diora la Mètra, Dzâtiè chè moujè ke to lè

bin dinche. Le gârda-roba palyi kontin, le trochi in rêlyia.

Che la pâ on mache dè mile din chon fourdâ, Nannèta l'a chon kà è cha va- lyinthe. Le brovo Piéro n'atin tiè chin dè cha galéja mia.

Tyintè balè nothè ke l'an jà chi delon dè Bénichon.

Trèkondenâdè, balè hyiotzè dè vèr-no, tzantâdè, grantè j'ouârdjiè. Lè kà frebi- lyion dè bouneu kan Nannèta, émôche- nâlyie chô dou mohyi, cha pitita man, din la man dè chon Pièro, in katzin dèrê chon botiè dè nothè di lègremè dè dzoulyio.

(à suivre)

Cette armoire qui fait l'objet du récit date de 1857. Elle appartenait à l'arrière- grand-mère de Mme Yerly.

(15)

•k.

LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 21 janvier 1976

Editorial

LA CARTE MUSICALE DU CANTON DE FRIBOURG

«LA VIE MUSICALE» a le plaisir d'offrir aux lecteurs de Fribourg-lllustré ce document original et assez exceptionnel.

Original, parce que, à notre connaissance, une telle,enquête statistique n'a jamais été publiée sous cette forme. Exceptionnel, parce que, jusqu'à preuve du contraire, le canton de Fribourg pourrait bien battre certain record des effectifs d'amateurs musiciens.

Si cette constatatian statistique très réjouissante est facile à établir et à trouver, nous ne sommes pas bien placés, nous las~

Fribourgeoisïntéréssés, pour juger da la qualité de notre vie musicale. Cependant, cette qualité, aux dires de nos amis voisins est d'uné~bonne moyenne en général et d'un très haut niveau pour quelques ensembles vocaux et instrumentaux.

Qu'y trouve-t-on? Tous les ensembles vocaux et instrumentaux amateurs, car il n'y a pas actuellement d'ensembles professionnels. Cette listfTa été établie sur la base des effectifs des associations cantonals. Nous y avons ajouté également les ensembles non fédérés. Il y aura là, probablement quelques oubliés. Qu' ils veulent bien nous en excuser et se faire connaître: on les signalisera et chacun pourra compléter sa carte.

Des secteurs importants ne pouvaient guère figurer ici: les professeurs les solistes, les organistes, les critiques musicaux, les chansonniers, les fabriques d'orgues ou d'instruments, la presse et la bibliographie spécifiquement musicale, les groupes folkloriques costumés qui ne chantent, ni ne dansent, les chœurs d'écoles dont l'activité est réservée à l'école même, etc., etc.

EXPLICATION DES LETTRES (voir la légende sur la carte musicale) a =

c = d = e = E =

h =

groupe accordéons danse classique chœur de dames chœur d'enfants

Conservatoires et Ecoles de mu¬

sique

fanfare et harmonie,y compris leur clique de tambours incör- porée y compris également les sélections d'instrumentistes is¬

sus de la société

chœur d'homme, dont les yo- dleurs

i = ensemble de variétés instrumen¬

tal. Il s'agit des orchestres de danse, de musique champêtre, de guitares, mandolines, etc.

j = majorettes

k= groupe de danse folklorique m= chœur-mixte

mk = chœur-mixte avec groupe danses folkloriques o = orchestre classique (cordes

harmonie) q= cadets de musique

de et

chœurs de religieuses et reli¬

gieux. Il ne fallait pas oublier ces ensembles qui, vu seulement sur le plan musical, ont une activité importante, ne serait-ce que par la qualité de leur répertoire (tradi¬

tionnel ou moderne) et le nombre d'heures qu'ils consacrent au chant liturgique

clique de tambours, indépen¬

dante c.-à.-d. non affiliée à une fanfare

ensemble de variétés vocal, (plu¬

sieurs chanteurs avec ou sans ac¬

compagnement d'instrument).

CERTAINS EFFECTIFS Le canton de Fribourg compte:

Fanfares = (Société cantonale + indépendants) Céciliennes = (Chœurs d'églises)

Autres chœurs et ensembles vocaux (Sängerbund, Société cantonale. Fédération du Costume et des Coutumes, indépendants, sauf religieux)

4.035 membres 5.830 membres env. 3.500 membres /VVVvVVVWV\^^^VVVVVVVNVvV*V✓VWSV»VV^AVV^^V/V^^VS<VVV*NVVVV\^^^^W*VVVVV^VV^A^^^l^VV^^^

POURQUOI UN CARTABLE?

POURQUOI DES ARCHIVES?

Dans chaque famille on aime garder précieusement le souvenir des anciens. L a grande famille musicale de notre canton fera de même en conservant la collection de «LA VIE MUSICALE». Ce beau cartable, qui est prévu pour 3 ans environ, décoré par le Prof.

Auguste RODY, est en vente au prix de Fr. 4,80 jusqu'au 30 janvier 1976. Après cette date, au prix de Fr. 6.-. A commander auprès de:

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35, rte de la Glane, 1700 Fribourg ou par téléphone au 24 75 75.

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I 87.? FRIBOURG Tél. 81 11 81 35, rue de Romont

(16)

Légendes:

a = groupe d'accordéonistes c ■- groupe de danse classique d - chœur de dames e - chœur d'enfants

E = Conservatoires, Ecole de musique

f ~ fanfare, harmonie, ensemble de cuivres, y compris leur groupe de tambours h = chœur d'hommes, yodleurs, etc.

i ~ ensemble de variétés instrumental (orchestre de danse, land/erkapelfe, etc.) / - majorettes

k - groupe de danse folklorique m - chœur mixte

o ~ orchestre classique (cordes et harmonie) q - cadets de musique

r chœurs religieux (couvents, institutions qui chantent régulièrement l'office) t - clique de tambours

v - ensemble de variétés vocal (avec ou sans instruments) mk - ensemble mixte de chant et de danse folklorique

Bellechasse

Fraeschels h KerzerZ m h Jf f k

Vully-le-Haut fok VuTly-le-Bas hi

Muntefcer m

Galmiz h Büchsien h Ulmiz h Lurti^en m Delfey m f

Meyriez m Kurten m h h f t q i k k E

Salvenach h Courgevaux m

Cressier m f

Liebistorf m St-Aubin m f

Vallon m Villarepos m f Grossgurmels m f Bösingen m f

Forel m f

Domdidier m f Estavayeî- Lac m h f k r f

Font m

Lully m

Rueyres-les-Prés m Montbrelloz m

Bussy m

Cheyres m h Châbles r

Seiry

Dompierre m f

Léchelles m f

f. Courtion m f

Wallenried m

Cordast m Courtaman / Courtepin m m h k

Barberêche h f

Flamatt m h h f Wünnewil m f

Ueberstorf m f Schmitten m h f

Grolley m f

Pensier r , Düdingen h h d t

Granges-Paccot h

Vuissens

Aumont m

Montet m Cugy m f

Fétigny m f

Belfaux m f

Mannens m

Montagny m f mk Ponthaux Noréaz m

Seedorf r

Givisiez m

Murist m Prez-v. Noréaz m e f

Nuvilly m Ménières m Tomy-le-Petit m

Corserey m Torny-ie-Grd m

m m m m m m m Corminbœuf m m m m m m m m m m m m m m m m h Fribourg h h h hhheeeeee Villars-s-Gl. m m h e e e f f f f f i a a r r r Avry-s-Matran /Matran mMatran m k v v v i i i i i E q r.rroooo.'.pC

Tafers m h f

St-Ursen m f

Heitenried m f St-Antoni m f

Alterswil m f

Onnens m f Neyruz m f

Marly m m mk f j

Cheiry m Surpierre m f

Châtonnaye m f Villarimboud m f

^Villaz-St-Pierre m f Lussy a

Lentigny m

Cottens m f Autigny-Chénens m f

Ecuvillens m f

Hauterive r Ependes m f Arconciel m f

Rechthalten m h f Giffers m h f i

Praroman

Estavayer-Gib. m f Orsonnens f Farvayny-Gd. m f

Corpataux m f Le Mouret f Treyvaux h f v mk Rössens m f

Bonnefontaine m

St-Sylverster m f Plasselb h f

Brünisried m f Plaffeien m h f

Romont m m f k r c q Massonnens n Berlens m Billens m

Mézières m Le Châtelard Grangettes m Siviriez m f Villaraboud m

Vuisternens-dt-Romont m f

Villarlod m Vuisternens-Og. m Avry-dt-Pont m f Sorens m m f

Pont-la-Ville m

La Roche m f a v

Ursy m e f i Rue m f

Promasens m f

Sales m e f

Vuippens m a Marsens m h h

Echarlens \ m f Riaz m m f

Hauteville m Corbières h

La Joux m f

Vaulruz m f Morion m \\

Cerniat m

Le Crêt m f

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Bulle m m h f v ,Bottçrens m Charmey m f

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Porsel m f Chapelle m

St-Martin m f Progens m

Vuadens m

La Tour-de-Trême m f i

Broc m m mk f Le Pâquier m f r

Epagny m Gruyères m m e f i

Jaun m f v i

Semsales m f

Enney m f Estavannens m f

Remaufens m f Châtel-St-Denis m m e f Granges h

Bossonnens m Attalens m e f

Les Paccots f

Viliars-s/Mont m Neirivue m Albeuve m h e f

Grandviilard m f

Lessoc m

Montbovon h d f

Edition Fribourg-lllustré - La Vie musicale Janvier 1976

Effectif des Elèves des Conservatoires et écoles de musique en 1976 = 1850 Note 1 Tous les ensembles sus-nommés sont amateurs

Note 2 Ces ensembles ont produit une cinquantaine de disques dans le commerce en 1976 Note 3 De nombreux chœurs fribourgeois résident en dehors du canton

Surface totale du canton Population totale (1970) Capitale FRIBOURG

166.998 hectares 180.309 habitants

39.600 habitants Echelle 1 km. 5 km

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