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Depuis le 1er janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains

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Parution bimensuelle • 4 mai 1977 • 32e année • N° 9 Fr. 2.30

LA VIE MUSICALE

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(2)

FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Lajos Major-Zala, poète Pour la fête des mamans Concours FI

Concert à Vaulruz

Nouveaux uniformes à Corpataux Chant et théâtre à Remaufens En marge du Festival de l'accordéon

Entre l'église et la pinte Club athlétique Fribourg Coup d'oeil sur «La Freiburgia»

Pour le plaisir de votre palais La vie musicale

Costume et coutumes de la Singine

Nos compatriotes du dehors à Bulle Programme TV romande

Flashes de la Broyé Elle chez elle Annie Cordy à Marly Le feuilleton Les défunts

Livres et romans Rebelles et hors-la-loi en Suisse

Par Paul Hugger, ethnologue En vente dans les librairies et les kiosques.

Notre couverture Dimanche 8 mai sera une journée de joie et de reconnaissance pour toutes les mamans de chez nous, comme pour Rose-Marie et ses deux enfants, de Bossonnens.

Parution de notre prochain numéro Mercredi 18 mai 1977

Dimanche 8 mai: Fête des Mères

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 15 mai 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré-La vie musicale».

Bonne fête.

Maman

Après de longs mois de vaillance, C'est le moment de la délivrance;

De la première aux autres naissances, Ton cœur ne fait pas de différence.

C'est le temps des longues veilles.

Abrégeant pour nous ton sommeil;

Prête au moindre gémissement, A secourir ton petit enfant.

Toi aussi, maman célibataire, Alimante, courageuse, volontaire;

C'est bien ta fête aujourd'hui.

Puisque que ton amour a donné la vie.

Mamans qui reposez au cimetière, Mains jointes pour l'ultime prière, Vos enfants ont une pensée, Pour celle qui a tant donné.

Si toutes les mamans du monde, Avaient les pouvoirs en mains.

Elles feraient cesser la honte, Qui fait se battre les humains.

Charles Renevey

R. Chatogny Cone. PTT Membre ▼

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Par notre système polyvalent location de TV dès Fr. 13.30 car mois

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/Itts. at

Lajos Major-Zala poète, Fribourg

Lajos Major-Zala? un homme comme vous et moi. ou plutôt non, pas tout à fait! Si vous l'observez bien, si vous répondez à ce sourire qui, finement esquissé sur son vi¬

sage, s'offre généreusement à vous, alors vous y découvrirez ce «je ne sais quoi de plus» qui fait la grandeur des vrais artistes.

C'est en Hongrie, en 1930, que nac- quit Major-Zala. Il y passa son en¬

fance et une partie de sa jeunesse puisqu'il y vécut jusqu'à l'âge de dix- neuf ans. Poète émigré, il réside au¬

jourd'hui en Suisse depuis 1950.

Il s'est installé à Fribourg, une char¬

mante ville encore à la mesure de l'homme qui allie les pierres d'une époque lointaine au béton d'hier et d'aujourd'hui. Ses rues, ses cafés et sa campagne voisine lui sont chers.

Pour beaucoup de Fribourgeois qui ont gagné son amitié, il est devenu tout simplement «Lajos», un poète aimé, mais, avant tout, un homme estimé et apprécié qui garde tou¬

jours les portes de son cœur ouver¬

tes à chacun d'eux. On se plaît à le rencontrer, mais où peut-on le re¬

trouver? Rien de plus facile! Il a ses bistrots qu'il hante en compagnie de ses amis, jour après jour, pour pren¬

dre un peu le temps de vivre. C'est là que viennent à lui, un rien inquiets en face de cette silhouette magis¬

trale, curieux de connaître ce poète dont on a entendu parler ici et là, tous ceux qui se laisseront conquérir par la sympathie, la générosité dé¬

bordante et l'humour qui fleurit à tous instants sur les lèvres de Lajos Major-Zala. Dans son verbe pétillant semble vibrer encore toute la musi¬

calité de sa Hongrie natale mais, maintenant, ils l'ont adopté, c'est un vrai Fribourgeois, un «Dzodzet»

comme il excelle à le dire, non sans un brin de fierté!

Mais, tout cela n'est qu'une scène du vaste et palpitant scénario que le destin a écrit pour ce poète. Etre mari d'une extraordinaire épouse,

M. Lajos Major-Zala à sa table de travail

père de deux enfants, savoir s'arrê¬

ter de temps en temps pour partager les hauts et les bas de la vie avec ses amis, écrire de la poésie et exercer l'activité de délégué médical pour gagner son pain et celui de sa fa¬

mille: voilà un programme fort co¬

pieux pour une seule existence! Et pourtant, il le remplit au plus près de sa conscience, partageant ses jour¬

nées entre l'amour, l'amitié, la créa¬

tion artistique et les visites à ses clients médecins. S'il ne fait jamais d'infidélité à sa profession et à ses copains, peut-être trompe-t-il quand même son épouse avec la Poésie, qui sait?

Certainement, devez-vous dire, comment peut-il concilier tout cela?

C'est la question que je lui ai posée!

Pour Lajos, une journée commence entre quatre et cinq heures du ma¬

tin. Dans la fraicheur de l'aube nais¬

sante, installé au creux de son pitto¬

resque cabinet de travail, sanctuaire de ses poèmes, il accouche de sa poésie dont le foetus, en gestation depuis plusieurs jours, avait été fé¬

condé dans ses rapports avec le monde. Durant deux à trois heures, Major-Zala écrit avec acharnement.

Alors, soudain, le poète s'efface mo¬

destement pour faire la place au dé¬

légué médical. La seconde activité doit commencer. Il prend sa voiture et sillonne les routes du pays. Il s'en va retrouver ses clients. Mais, bien que doublé d'un conseiller médical, le poète est plus en éveil que jamais:

en accomplissant son métier, il peut entretenir des relations avec le monde et son esprit de création se laisse alors féconder par les évé¬

nements qui s'offrent à lui.

Déjà, l'après-midi touche à sa fin et il ne faut pas oublier les amis; avec eux, il vient boire un verre dans un coin du Buffet de gare. On discute de tout et de rien dans une chaleur de feu de bois qui s'échappe du brasier des cœurs de ceux qui savent encore vivre leur vie.

Puis, c'est la soirée au milieu de sa famille avant que ne recommence une nouvelle étape de création, une autre tranche de la fantastique exis¬

tence de Lajos Major-Zala.

Claude-Alain Rosset

Réfléchir et écrire INTERVIEW:

Lajos Major-Zala, Poète

Lajos Major-Zala, vous êtes poète.

Que représente pour vous la poésie?

Cette question m'étonne un peu. Mais, au fond, je crois que faire de la poésie, c'est avant tout tenter l'impossible, au¬

trement dit, oser. Oui, c'est ça, s'aven¬

turer au-delà des mots, même au risque de s'y perdre et, parfois, de s'y égarer.

Suivre un petit rayon qui jaillit de temps en temps de l'inconnu et, dans cette petite lumière qui surgit de la nuit pro¬

fonde du subconscient, voir et faire voir ce que l'on ne peut découvrir que dans ces instants lumineux de la vie.

Vous évoquez la vie. Qu'est-ce que c'est la vie? Quelle en est votre con¬

ception?

Pfoufl la vie, cette merveilleuse farce...

Mais, parlons sérieusement! La vie, malgré tous ses côtés négatifs, il faut l'accepter comme elle est; d'abord, parce que c'est un cadeau puis, aussi, parce que c'est un défi. J'en ai du reste parlé dans mes poèmes de «Requiem d'Amour». Le cadeau, il faut quand même le déballer, par curiosité humaine et, mon Dieu, après, c'est à chacun de savoir ce qu'il peut en faire! Un défi, pourquoi? Mais, tout simplement à cause de la mort.

Est-ce que la mort partage chacun des jours de votre vie? Pensez-vous tous les jours à la mort?

Mais non! Je n'en aurais même pas le temps avec la poésie, et mon métier de délégué médical. J'essaie de vivre, de me jeter dans la vie, de m'accomplir, de me réaliser... Justement, d'écrire des poèmes, quoi!

Vous avez tout de même consacré deux cycles de poèmes à la mort. Je pense ici à votre recueil qui s'intitule

«Requiem d'Amour». C'est donc un problème qui vous préoccupe.

Est-ce à dire finalement que la poé¬

sie est l'arme dont vous vous servez pour relever ce défi que constitue la vie?

Pourquoi faudrait-il se défendre contre la mort? Quoi de plus naturel - quoique ce soit douloureux pour beaucoup, par égoïsme ou, peut-être, par peur. Que, partis du néant, nous allions au néant - de l'inexistence è l'inexistence. La mort

Photo G.Bd-FI n'est contre nature que si notre vie a été contre nature. Bien sûr, pour nous éle¬

ver à cette pensée, nous avons besoin de toute l'humilité de notre humanité créatrice. C'est seulement ainsi que nous pouvons aimer en homme - même si c'est médiocrement - pour vivre et pouvoir mourir en homme.

Aimer en homme, dites-vous.

L'amour est un thème qui hante vo¬

tre poésie. Votre ouvrage «Fleur sur Os» n'est-il pas une fleur de l'amour? Qu'est-ce que cela peut bien encore dire, aujourd'hui, «ai¬

mer en homme»?

C'est simple! Ne pas compter ce qu'on donne et être très content de recevoir la plus petite chose - aimer dignement, par le corps et par l'âme.

Vous essayer d'atteindre l'âme de la femme au travers de son corps, pre¬

nant ainsi le chemin, inverse de celui qui a été suivi par vos prédéces¬

seurs. Pourquoi cette entreprise au¬

dacieuse, Lajos Major-Zala?

Vous savez, saisir l'âme, c'est un bien grand mot. Atteindre l'âme d'une femme, cela ne réussit que dans de très rares instants, même au cours d'une très longue relation entre un homme et une femme.

Mais alors, la position de l'homme n'est-elle pas tragique?

Au contraire, si l'on était chaque jour au sommet de l'Eiger, on n'aurait pas ce formidable sentiment de se trouver, è de rares moments, aux cimes de la vie.

Je suis d'accord, peut-être que la sexualité est une tragédie; mais, c'est une belle tragédie, la seule tragédie va¬

lable. la seule qui vaille la peine d'être jouée en dehors de la création, dans notre vie fugitive.

La sexualité est à la une de notre monde actuel. Comment vous si¬

tuez-vous par rapport à cette vague de sexualité et de pornographie qui déferle sur nous?

La sexualité, toute seule, ça n'est pas l'amour. Mais, sans la sexualité entre deux êtres normaux, l'amour ne peut pas se développer. L'amour platonique, c'est une connerie! Pour aimer et, dans cet amour, rendre heureux, il faut avoir un grand sens de la responsabilité. Je m'explique: selon des sondages sé¬

rieux, au moins 50% des femmes sont frigides - parmi elles, des mères de plu¬

sieurs enfants! - ou, du moins, n'attei¬

gnent pas l'orgasme ou ne l'atteignent que rarement. Combien un médecin de Bienne que je connais très bien a raison

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-f-Ltbd- et ^eitles.

Lajos Major-Zala, poète (suite)

lorsqu'il affirme qu'un tel amour n'est, je cite, que «de la masturbation dans un vagin»! Donc, riend'autresquel'exploi- tation du corps féminin sans aucune sorte de responsabilité et sans le moin¬

dre amour propre masculin et, par là, notre propre duperie, le détournement de notre vie sensuelle. C'est la trahison du plus cher trésor de notre humanité:

l'amour. L'acte d'amour - tout bonne¬

ment l'amour - ne peut s'imaginer que si l'on ne part pas seulement avec l'idée de nous en tenir au plan sensuel ou au plan matériel.

Au fond, que signifie la femme pour vous, Lajos Major-Zala?

La femme avec un grand F?

Avec ou sans F: la femme tout sim¬

plement.

Ma réponse: TOUT! la vie, comme le chemin vers moi-même, la palpation de mon être viril, un accomplissement...

A propos de «Fleur sur Os», juste¬

ment, j'ai lu que c'était votre obses¬

sion du sexe de la femme qui vous conduisait à des trouvailles inhabi¬

tuelles dans la poésie contempo¬

raine. Etes-vous un obsédé?

De mon obsession sexuelle, j'en ris! Je suis obsédé de tous mes livres. J'ai été obsédé des métaux et l'on m'a appelé

«l'homme de métal» - puis, des prières, d'où le poète priant - puis du delirium, parce que j'ai écrit sur l'alcool, les dro¬

gues. Enfin, de l'humanisme si démodé et, maintenant, je suis l'obsédé du sexe.

Soit. Sans obsession, il n'y a pas de vie valable, la création est impossible.

Comment voyez-vous l'avenir de la poésie?

L'avenir de la poésie est l'avenir de l'homme. La poésie gravitera toujours autour de la vie, la mort, l'amour, peut-être dans un autre contexte.

L'expression changera, mais l'homme comme tel, non! Il aura ses angoisses, ses déceptions, ses espérances - il de¬

vra combattre pour ses libertés exté¬

rieures et intérieures, pour son accom¬

plissement. L'art gratuit, je n'y crois pas. L'art pour l'art, c'est comme l'amour platonique, c'est de la conne- rie. C'est comme si on parlait une lan¬

gue pour une langue. Même quelques confrères ont essayé, mais ils sont très vite arrivés dans le néant. Car, de cette manière, la langue a été vidée de son essence.

Parlons un peu de la langue! Un grand critique a écrit que vous aviez peur des mots. N'est-ce pas éton¬

nant qu'un poète soit troublé par les mots?

Vous avez mis le doigt sur la plaie.

Quand on a hurlé le mot LIBERTE autour de moi, on m'a jeté en prison. Au nom de la démocratie, j'ai reçu des coups de pieds. Et, quand on parle d'amour a mon entourage, on pense à l'amour propre.

Est-ce pour cela que l'on ne rencon¬

tre jamais des mots comme amour ou liberté dans vos vers?

C'est juste! J'aimerais être poète sans mots: ce serait le plus juste et le plus absolu. Malheureusement, C'est im¬

possible.

Mais alors, comment faites-vous pour échapper à un tel paradoxe?

Je crée des images. Chaque image neuve atteint l'odeur de pureté, la virgi¬

nité. Elle n'est pas polluée par l'intérêt bête et superficiel du profit que nous connaissons maintenant.

Quelle réaction éprouvez-vous face au monde d'aujourd'hui?

C'est une réponse que je vis dans ce monde-même. D'ailleurs, il n'est ni meilleur, ni pire que les époques précé¬

dentes. Seulement, actuellement, les bêtises humaines ont des conséquen¬

ces plus lourdes pour l'avenir: la pollu¬

tion, aussi bien mentale qu'extérieure, la pollution démographique, etc...

Pensez-vous changer ce monde avec votre poésie?

Non, un poète ne peut rien changer.

Pourquoi faites-vous de la poésie, si elle est impuissante à changer les maux qui vous entourent et à les guérir?

Est-ce que je sais? Pourquoi respirez- vous, pourquoi vous levez-vous tous les jours, pourquoi vous étonnez-vous?

Cela change-t-il quelque chose que vous en sachiez le pourquoi? Non! Mais, pourtant, sans cela, l'homme n'existe pas.

Je comprends. Votre position est plus difficile que celle de la plupart des poètes. Votre respiration n'est pas toujours aisée. Vous écrivez en dehors de votre pays natal: il y a 25 ans que vous êtes émigré en Suisse.

Il y eut un certain temps où je devais porter des ballons d'oxygène. Mais, maintenant, je ne me considère plus comme émigré.

Cependant, vous avez conservé un lien avec votre patrie. Vous écrivez en hongrois. Les oeuvres devousque nous pouvons lire sont donc des tra¬

ductions?

Pas tout à fait. C'est plutôt une adapta¬

tion. Je contrôle la traduction de chaque vers et s'il faut faire un change¬

ment parce que ça ne me convient pas, je le fais et je le fais moi-même. Je souhaiterais à mes collègues poètes de participer aux traductions de leurs œuvres en langues étrangères. C'est un travail excitant, d'accord, fatiguant, mais votre texte se présente à vous chaque fois nu, avec sa force ou ses défaillances.

Peut-on vous appeler un poète phi¬

losophe, Lajos Major-Zala?

Je me contente d'être seulement et tout simplement un poète.

Propos recueillis par Claude-Alain Rosset

Avez-vous de l'œil?

Dans quel village de chez nous découvre-t-on cette image pittoresque?

Photo parue dans notre édition du 6 avril 1977

La réponse qu'il fallait donner: Village de Courgevaux dans le district du Lac Index des personnes qui ont donné une réponse exacte:

Léon Rey, 35, rue du Château, Môtiers (NE): Yvonne Chassot, Ancienne école.

Courroux: Paul Pesse, La Joux.

La gagnante au tirage au sort est: Mme Yvonne Chassot, Ancienne école.

Courroux

Un abonnement de trois mois gratuit à Fribourg-lllustré (Aucun argent n'est versé au gagnant)

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5 Vaulruz

Un concert de musique instrumental de qualité avec des chansons du pays

Le soir de Pâques, la fanfare«L' Alpée» a donné, dans la salle de l'Hôtel de la Croix-Verte, son concert annuel, sous la baguette de M. Hubert Grivet... Ce concert qui présuppose une longue et

Le groupe des tambours Le chœur mixte «L'Harmonie» dirigé par M. Maurice Menoud

minutieuse préparation, a réjoui le nombreux public. Les différentes piè¬

ces du programme, variées, intéres¬

santes, certaines peu courantes, ne manquant pas de difficultés, ont été interprétées avec brio. Des musiciens chevronnés, possédant de longues an¬

nées d'expérience, encadrent de jeunes élèves qui jouent avec plaisir et qui, d'ici quelques années, seront des musiciens de valeur. M. Hubert Grivet, avec son élégance, son calme, sa sobriété et la précision de ses gestes, donne con¬

fiance aux exécutants qui mettent beaucoup de cœurdans leur interpréta¬

tion. Des applaudissements nourris et répétés justifièrent leur talent et leur brillante exécution.

Dans son rapport annuel, M. Conrad Bertherin, jeune et dynamique prési¬

dent, a relevé que le programme avait été choisi par le directeur en collabora¬

tion avec la commission de musique formée de MM. Félix Tinguely, Gérard Descloux et Pierre Piller. Il précisa que M. Grivet ne s'arrête pas en si bon che¬

min, il s'occupe également des cadets avec le concours de MM. Michel Du- nand et Pierre Piller. Il a félicité le sym¬

pathique directeur de la fanfare pour ses quinze ans de direction et lui a remis un cadeau et des fleurs en guise de reconnaissance.

Fondée en 1924 par une poignée d'hommes qui n'avait qu'un idéal: faire de la musique, la fanfare «L'Alpée» de Vaulruz marche vers un bel avenir.

L'exemple en est donné par M. Léon Ody, membre fondateur, qui est au pu¬

pitre depuis cinquante-trois ans. De M. Hubert Grivet, directeur de ta fanfare, entouré par quelques membres du comité

nouveaux membres sont venus grossir les rangs, ce sont: Marie-Claire Bour- quenoud, Isabelle Dunand, Véronique Fahrni, Patricia Mabboux et Martine Seydoux pour les tambours, ainsi que Bernard Bertherin, clarinette. Les ca¬

dets qui ont atteint l'âge de quinze ans font partie de la société, ce sont: Jean- Jacques Bourquenoud, Eric Pasquier, Christian Pythoud et Didier Seydoux.

Citons encore ceux qui ont reçu des chevrons d'ancienneté, ce sont pour cinq ans: Daniel Bertherin et Jean-Ber¬

nard Droux. Pour quinze ans: Jojo Go- bet, Gérard Descloux, Nicolas Donzal- laz et Marcel Gremaud. Les musiciens de «L'Alpée» ont participé l'an passé à

belles chansons de son répertoire. Il est vrai que sous la barbiche du directeur se cache de grandes qualités musicales.

Mais ce soir-là, l'ensemble vocal de Vaulruz n'a pas donné le meilleur de lui- même. Ce n'est pas que les chanteurs et chanteuses de ce village renie le passé auquel ils sont aussi très attachés pour ce qu'il enseigne, mais le concert de cette année était plus discret, moins expansif et surtout beaucoup plus ré¬

servé, nous semble-t-ill

Le dynamique président de cette so¬

ciété, M. Victor Droux, a brossé un bref rapport sur l'activité de l'année écoulée tout en félicitant les nouveaux mem¬

bres vétérans et tous ceux qui se dé-

La fanfare «L'Alpée» durant sont concert quarante-huit répétitions. La moyenne générale des présences a été de nonan- te pour cent. Une telle fidélité permettra à cette fanfare de décrocher un titre à la prochaine fête des musiques de la Gruyère qui a lieu à Vuadens le 9 mai.

Des compliments ont été adressés à MM. Paulon Seydoux et Jean-Bernard Droux pour les tambours, ainsi qu'à Ar¬

mand Pasquier, pour son dévouement à la présidence durant six ans.

Un écrin de chansons de chez nous

Le chœur mixte «L'Harmonie», placé sous la direction de M. Maurice Me¬

noud, instituteur, a interprété quelques

vouent à la cause du chant. L'esprit qui règne au sein de cette belle famille de chanteurs est tout simplement éton¬

nant, raison pour laquelle, le directeur peut exiger plus de chacun. Avec ses soixante-deux membres actifs et l'arri¬

vée de nombreux jeunes chanteurs, le chœur mixte de Vaulruz n'a rien à crain¬

dre pour son avenir.

En conclusion, nous pouvons dire que la fanfare et le chœur mixte sont un bel exemple de fidélité, d'exactitude et de discipline. C'est d'ailleurs ce qui fait leur force.

(Texte et photos G.Bd-FI)

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Corpataux- Magnedens

Les musiciens de

«La Lyre» ont inauguré leur nouveau costume avec faste

Ces deux communes peuvent s'enor¬

gueillir de compter sur une fanfare de trente-sept musiciens qui étrennent maintenant un nouvel uniforme. C'est un fait assez rare, et comme le relevait, M. Marcel Maudoux, syndic de Corpa- taux, un tel événement apporte tou-

fut très réussi. A l'heure précise, elle s'est rendu en cortège à l'église, pre¬

nant au passage devant l'école, les invi¬

tés, les autorités communales et pa¬

roissiales, les délégations et les dra¬

peaux des fanfares de Treyvaux, Epen- des, Arconciel, Rössens, Marly, Ecuvil¬

lens, Neyruz, Farvagny, Avry-Rosé, Prez-vers-Noréaz, Autigny, Onnens, Cottens, Estavayer-le-Gibloux et Châ- teau-d'Oex. Noblesse oblige. Vous me direz que c'est une gageure, c'est vrai, mais c'est aussi et surtout une preuve évidente de l'estime et de la considéra¬

tion témoignées par les sociétés- sœurs aux musiciens de Corpataux- Magnedens.

Comme une fleurqui fait écla¬

ter ses pétales

Le nouveau costume, choisi d'un com¬

mun accord par les membres, est une La fanfare de Corpataux-Magnedens défile dans ses nouveaux costumes

Une image de la cérémonie à l'église Des musiciennes dans l'âme

jours de la joie dans le cœur des habi¬

tants d'un village et d'une paroisse.

Toute la population a fêté comme il se doit, l'inauguration officielle de ce ma¬

gnifique costume confectionné par une maison de Berne. Un temps merveilleux a favorisé cette manifestation. Est-ce que le chef spirituel de la paroisse y serait pour quelque chose?

Estimée par toutes les fanfa¬

res

En guise d'ouverture de cette journée d'allégresse. «La Lyre» a d'abord défilé dans le village avec l'ancien uniforme.

Elle s'est ensuite cachée quelque part pour s'habiller de neuf et garder le sus¬

pense jusqu'à la dernière minute. Ce qui

réussite. Il plaît et il frappe. Le sexe féminin le porte encore mieux que les hommes. La population a applaudi à tout rompre la fanfare «La Lyre» qui, comme une fleur, a fait éclater ses pé¬

tales. Les musiciens auront ainsi du plaisir à participer à la Fête des mu¬

siques du Giron de Sarine-Campagne qui a lieu le dimanche 15 mai, à Esta¬

vayer-le-Gibloux.

A l'église, toutes les bannières étaient réunies autour de l'abbé Georges Char- donnens, curé de la paroisse, qui célé¬

bra la messe avec beaucoup de simpli¬

cité et de dignité. Le choeur mixte prêta agréablement son concours en inter¬

prétant des chants de circonstance et de belles chansons lors de l'apéritif.

Allocutions en musique Au cours du banquet qui fut servi dans la salle de l'Hôtel de l'Etoile, une partie officielle s'est déroulée sous la houlette de M. Daniel Wyser, qui a magnifique¬

ment joué son rôle de majorat. Il eut le plaisir de céder le micro à plusieurs per¬

sonnalités qui ont tenu à complimenter les fanfarons de ce village sarinois.

Nous avons entendu MM. Ronald Gen¬

dre, président de la fanfare; Jean-Marie Barras, président du Giron des mu¬

siques de Sarine-Campagne; Marcel Mauroux, syndic de Corpataux; Hubert Barras, président de paroisse; Léon Clerc, parraindu drapeau, qui s'exprima également au nom de la marraine, Mme Christiane Schuwey. L'allocution pro¬

noncée par M. Bernard Rohrbasser, président cantonal des Musiques fri- bourgeoises, a fait vibrer non seule¬

ment la salle mais le cœur de chaque musicien. Il devait déclarer notamment:

«Le Christ est réssuscité depuis une semaine, la fanfare de Corpataux- Magnedens n'a pas besoin de résur¬

rection, car elle est déjà en pleine ascension!». Toutes ces allocutions étaient entrecoupées par les excellen¬

tes productions de «La Corminette»

dont la qualité musicale a laissé une profonde impression è tous les audi¬

teurs.

Marquée d'une pierre blan¬

che pour l'avenir

Le comité d'organisation de cette belle et grande fête a réalisé un travail au- dessus de tout éloge. Si la fanfare sait organiser des manifestations, Corpa¬

taux sait aussi recevoir avec beaucoup de cœur. Cette société, un peu à l'image

de tant d'autres, a vécu des moments difficiles et pénibles. Contre vents et marées, elle est sortie grandie et mieux soudée. Et s'il fallait encore une preuve, il n'y a qu'à se référerà la manifestation du dimanche 17 avril, qui a marqué d'une pierre blanche le début d'une nouvelle étape pour la fanfare de Cor¬

pataux-Magnedens. En effet, le cos¬

tume des musiciens brillait de mille feux sous l'éclatant soleil qui présidait à la fête. La joie se lisait non seulement sur le visage des membres de cette société, mais surtout celui de M. Romain Clerc, directeur, et de M. Ronald Gendre, le dynamique président, que nous félici¬

tons pour leur dévouement et leur tra¬

vail.

Sur cette excellente lancée, nous di¬

sons aux responsables et à tous les musiciens de «La Lyre»: «Poursuivez vos efforts dans ce même esprit et le même idéal.» Grâce à vous, la fanfare de Corpataux-Magnedens restera l'âme principale du village, de la pa¬

roisse et de la communauté toute en- tiere.

(Texte et photos Gérard Bourquenoud)

FRIBOURG-ILLUSTRE LA VIE MUSICALE

Un magazine d'information indispensable à chaque musicien

d'ici et d'ailleurs

Les invités suivis des bannières des sociétés-sœurs

Sr

(7)

7 Corpataux

(suite de la page 6) A la Lyre paroissiale, à l'occasion de l'inauguration des uniformes

Il est un tout vieux proverbe qui dit:

«L'habit ne fait pas le moine!» Sans mettre en doute la sagesse qui se dé¬

gage de ce dicton, on pourrait inverser la pensée et rétorquer: «Un moine sans habit serait-il encore un moine.» Je ne le pense pas.

Certes l'habit n'est pas tout, n'est pas le principal, mais il contribue à atteindre un objectif, surtout lorsqu'il s'agit d'une fanfare. Ce but, c'est l'impres- siond'ensemble, de force, d'unité en un mot d'harmonie qui se dégage d'un corps de musique défilant tambour battant, étendards déployés. Et à cela, l'uniforme contribue puissamment.

Tous les membres des institutions hu¬

maines à caractère collectif ont res¬

senti ce besoin d'être vêtus de la même façon: soldats, marins, cheminots, postiers sans oublier les ordres reli¬

gieux... et les gendarmes! Donc en dé¬

pit du proverbe, l'habit fait quand même un tout petit peu le moine.

Ainsi donc, chères Musiciennes, chers Musiciens, vous voilà vêtus de neuf, autrement dit, vous avez fait «peau neuve». Vous inaugurez en ce jour du 17 avril 1977, la troisième génération d'uniformes de notre fanfare. C'est un grand événement dans la vie d'une so¬

ciété et les jeunes et leurs aînés s'en souviendront longtemps encore: les jeunes parce qu'ils aiment à plaire et les aînés parce qu'ils veulent... encore plaire!

Reconstituée en 1934, la Lyre parois¬

siale fait en 1937 déjà l'acquisition d'uniformes d'occasion provenant de la fanfare de Lucens. Quelques-uns d'entre vous les ont portés, d'autres moins âgés s'en souviennent.

Casquettes à pompon, fourragère blanche, tunique croisée vert sombre, pantalon noir à parements rouges, cette livrée, bien qu'usagée, avait en¬

core fière allure. Elle a été en service de 1937 à 1954, soit pendant 17 ans! Il faut croire que le drap du vieux temps avait la vie dure!

En été 1954, la Lyre se procure un nou¬

veau costume, celui que vous avez porté ce matin pour la dernière fois. Je n'ai pas à la décrire puisque de 1954 à

Les membres des comités de la fanfare et d'organisation entourés par M. Bernard Rohrbasser, président cantonal, M. Ronald Gendre et Romain Clerc, président et directeur de la fanfare, Mme Christiane Schuwey, marraine, M. Léon Clerc, parrain, et Jean-Marie Barras, président du Giron de Sarine-Campagne.

1977 notre population l'a vu défiler du¬

rant 23 ans. Notons qu'il avait un trait original par rapport à ses prédéces¬

seurs en ce sens qu'il était, sur le revers gauche, frappé des écussons de Cor¬

pataux et de Magnedens dus à feu Denis PITTET, ancien fondateur et ami de notre fanfare. Voilà pour le passé!

Le 7 juillet 1974, vous receviez, dans l'allégresse générale votre nouvelle bannière - la troisième! - Inépuisables de générosité, conscients de l'effort que vous faites, les gens de la paroisse, les amis de notre société - et ils sont nombreux - ont dit oui à l'initiative de votre comité et ont voulu que vous soyez équipés de nouveaux costumes.

Leur obole est la confirmation éclatante de leur soutien moral et matériel.

Rappelez-vous, chères Musiciennes, chers Musiciens, que l'uniforme c'est la tenue commune, celle qui engage un ensemble et dont le port comporte des obligations. L'uniforme, c'est l'opposé de l'habit civil et en uniforme on ne fait pas ce que l'on veut, mais ce que l'en¬

semble veut.

Quoiqu'ancienne, l'expression n'est pas trop forte: il faut lui faire honneur.

Lui faire honneur vous savez ce que cela signifie: remplir généreusement votre devoir de musicienl

La justification de la générosité dont viennent de faire preuve les gens de Corpataux-Magnedens est à ce prix!

Au nom de la marraine et du parrain:

Jean Clerc

VUADENS

Vendredi 6 mai dès 20 h. 15 CANTINE CHAUFFÉE SUPER LOTO EXPRESS

Fr. 10 000.- de lots 20 séries 10 x Fr. 500.-, 10 x Fr. 200.-, etc..., etc...

Production de l'ensemble de cuivres

«Le Pont-qui-branle»

Samedi 7 mai dès 20 h. 15 Grande salle - Hôtel de la Gare

DÉBUT DES MORCEAUX-CONCOURS dès 20 h. 30 à la cantine

GRAND BAL

avec l'orchestre Les Générations

RESTAURATION CHAUDE - BAR - RACLETTES Dimanche 8 mai

dès 8 h. Grande salle - Hôtel de la Gare

EXÉCUTION DES MORCEAUX-CONCOURS 11 h. 15 CONCERT - APÉRITIF à la cantine

14 h 30 GRAND CORTÈGE

«Musique d'autrefois, d'aujourd'hui, de de¬

main»

Participation de plus de 40 groupes et fanfares 16 h. Exécution du morceau d'ensemble

«Le Ranz des Vaches» (800 musiciens) dès 17 h. Production des cadets du Crêt,

des Majorettes d'Ursy et de la fanfare de Montagny-Cousset 20 h. 30 GRAND BAL

avec l'orchestre Les Charly-Guis

les 13-14-15 mai Cantine chauffée PORSEL

Vendredi 13 mai, 20 h. 15

SUPER LOTO GASTRONOMIQUE Fr. 6 000.- de lots

2 carnets d'épargne de Fr. 500.- + 200.- 30 jambons - 15 vacherins

lots de viande - corbeilles + filets garnis 20 SÉRIES - Abonnement Fr. 10.-

RESTAURATION: Pizza, saucisses grillées, sand¬

wichs Samedi 14 mai:

18 h.: RESTAURATION CHAUDE 20 h. Cantine A:

CONCERT DE GALA Cantine B:

GRAND BAL avec «Charly Guis»

Dimanche 15 mai:

11 h. Apéritif en musique

12 h. Restauration chaude Concert des sociétés 14h. GRAND CORTÈGE

15 fanfares - 12 chars et 11 groupes 17 h. 30 Concert - Apéritif

18 h. Restauration 20 h. Cantine A:

CONCERT des musiques d'Oron et Sâles Cantine B:

GRAND BAL

Fête des musiques de la Veveyse

(8)

Veveyse 01; ff.

Remaufens Un concert de qualité pour

«Les Braconniers»

d'Albert Schmidt C'est devant une salle comble que le chœur mixte de Remaufens a donné son concert annuel le dimanche soir de Pâques. Dans leurs seyants costumes encore à la mode, chanteurs et chan¬

teuses ont interprêté une douzaine de chansons sous la direction de M. Jean- Claude Emonet, instituteur. Deux d'en¬

tre elles ont été bissées par les audi¬

teurs: Galé Gringo de Carlo Boller et Joseph Bovet dont le soliste était Pa¬

trice Vauthey, et la Marche des chan¬

teurs fribourgeois d'Henri Gremaud et Bernard Chenaux.

D'entendre cet ensemble vocal aussi homogène, compact, équilibré, bien Les acteurs et les actrices de ce drame

Le chœur mixte de Remaufens sur scène que les voix féminines dominent large¬

ment les voix masculines, donna une immense satisfaction. Et le nombreux public ne s'y trompait pas, lui qui se montrait fort bien discipliné tout au long de ce concert. Est-ce à dire que le chœur mixte de Remaufens a atteint la perfection? La simple objectivité nous

force à répondre par la négative. Ce¬

pendant, il convient de féliciter chan¬

teuses et chanteurs qui ont, comme à l'accoutumée, fait un effort dans la pré¬

paration de ce concert.

La seconde partie de cette soirée re- maufensoise était réservée au théâtre.

En effet, sous l'impulsion de M. et Mme Jean-Claude Emonet, animateurs de la vie culturelle dans le village, une équipe du chœur mixte emmenée par MM. Mi¬

chel Tâche et Patrice Vauthey, a joué pour le plus grand plaisir de la popula¬

tion et des spectateurs, le drame en trois actes d'Albert Schmidt «Les Bra¬

conniers », pièce qui a déjà été jouée plus de trente fois en pays fribourgeois.

Son auteur n'a malheureusement pas bénéficié de la même joie puisqu'il a rendu son âme à Dieu quelques semai¬

nes auparavant. Notre cher ami Albert aurait pourtant eu du plaisir à venir à Remaufens. Dans ce drame de la mon¬

tagne mis en scène par M. Emonet que nous félicitons pour son travail et son dévouement, la distribution était la sui¬

vante:

Simone, fille de François, Michèle Emonet

François, père de Simone, Michel Tâ¬

che

Jean, l'armailli, Roger Genoud Joseph, le garde-chasse, Daniel Gre- mion

Anselme, armailli, Robert Genoud André, jeune, J. Daniel Michel Louis, jeune, Daniel Marilley Sophie, vieille du village, Claudine Sa¬

voy

Louise, vieille du village, Myriam Ge¬

noud

Cette pièce de théâtre a laissé une excellente impression grâce au zèle et à l'enthousiasme des acteurs qui ont droit à toute notre admiration. Pour une équipe d'amateurs, c'était du beau tra¬

vail. Remaufens pourrait bien devenir un lieu de rendez-vous annuel pour tous les amoureux de théâtre.

Nos compliments donc au chœur mixte, à son directeur, à sa présidente, au comité qui ont réussi è présenter un spectacle varié qui a eu le don de plaire à tous ceux qui avaient fait le déplace¬

ment à chaque soirée.

(Texte et photos G.Bd)

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Venez écoutez le «piano

du pauvre»

La Fédération cantonale fribourgeoise des accordéonistes organise samedi 14 mai 1977 à 20 h. 30, à I'Aula de l'Univer¬

sité de Fribourg, le troisième festival de l'accordéon. Cette institution fait hon¬

neur au canton de Fribourg. Elle com¬

prend actuellement six sociétés dont l'activité est intense.

Chaque société se produira durant quelques minutes et le morceau d'en¬

semble «Amis fidèles de Zimmermann»

sera joué par 250 accordéonistes pla¬

cés sous la direction de Mlle Monique Chatagny.

La présence d'un nombreux public à ce concert sera un encouragement pour les directrices et directeurs qui, tout au long de l'année, se dévouent sans compter pour inculquer à la jeunesse fribourgeoise le goût de la belle mu¬

sique. L'accordéon dit «piano du pau¬

vre» n'est-il pas un délassement bien¬

venu pour bon nombre de jeunes gens et jeunes filles? C'est pourquoi, nous remercions chaleureusement les pa¬

rents pour leur aide financière et mo¬

rale. Grâce à vous, la qualité musicale des musiciens accordéonistes atteint un degré de perfectionnement réjouis¬

sant. C'est aussi le résultat d'un travail qui fait la fierté de la FCFA.

Le comité est à l'œuvre depuis plu¬

sieurs semaines afin que ce troisième festival de l'accordéon soit une réus¬

site. Nous adressons un merci particu¬

lier à nos annonceurs, aux donateurs, à Fribourg-lllustré pour sa collaboration et à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, contribuent au succès de cette manifestation.

Bienvenue donc à vous tous chers lec¬

teurs et lectrices, votre présence sera

pour les jeunes musiciens accordéonis¬

tes et leurs chefs, un encouragement certain de continuer dans la même voie.

Et que vive l'accordéon!

Ch.P. - FI

Aula Magna de l'Université à Fribourg Samedi 14 mai 1977 dès 20 h. 30

GRAND FESTIVAL DE L'ACCORDÉON

Entrée libre

Productions par les 6 sociétés de la FCFA Morceau d'ensemble joué par 250 musiciens Amis fidèles de Zimmermann

Direction: Mlle Monique Chatagny

Organisation: Fédération cantonale fribourgeoise des accordéonistes Après le concert, soirée à l'Hôtel Central.

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Assistant social - métier ou vocation?

Le travail de l'assistant social est mal connu du public: beaucoupde gens hésitent à le considérer comme un métier normal, sans pouvoir toutefois le ranger sans autres dans la catégorie des vocations. La raison de cette hésitation est simple: autrefois(et jusque dans un passé relativement proche), l'assistant social exerçait son métier par vocation essentiellement - sinon uniquement. La formation professionnelle était aléatoire, le revenu peu assuré, l'avenir flou et les prestations sociales minimes ou inexistantes, conformément à l'adage qui dit que «le cordonnier est toujours mal chaussé»! Ainsi, les assistants sociaux exerçaient un métier dont ils devaient tou¬

jours craindre qu'il ne leur permette même pas d'assurer leurs vieux jours... Depuis lors, la situation a fondamentalement évolué: les écoles sociales sont nées et se sont développées, l'assistant social a acquis un statut professionnel valable et la profes¬

sion s'est imposée vis-à-vis des autorités, des entreprises et des personnes ayant besoin d'aide. Simultanément, la demande en assistants sociaux croissait.

Car notre société est devenue très exigeante vis-à-vis de chaque individu. Elle tend à mesurer la valeur sociale d'un homme à son succès personnel et à sa capacité à consommer: celui qui consomme le plus et celui qui aura le plus de succès seront automatiquement portés au pinacle. Le monde appartient aux personnes «saines»,

«efficaces». Celui qui est handicapé socialement, physiquement ou mentalement est donc relégué dans un rôle marginal. De la sorte, notre société crée une polarisation entre deux groupes d'individus - d'un coté ceux qui sont socialement «bons» et de l'autre ceux qui sont socialement «insuffisants». Les rapports continuels entre l'homme et la société se développent dans un climat de tension croissante. Ce climat de tension est principalement supporté par les éléments faibles de la société - les marginaux de toute nature. Il s'ensuit que leur problème initial de handicapé se double d'un problème social d'intégration.

C'est dans ce climat de tension que se développe l'activité de l'assistant social. Sa tâche consiste à tenter de réduire l'écart entre les groupes sociaux, à amenuiser les paradoxes de notre société. L'assistant social part du principe suivant: «Il n'existe en principe pour nous pas d'hommes de seconde qualité, de moindre valeur, pas de ratés, pas de boucs émissaires: il n'y a que des situations difficiles, complexes, irrationnelles. «La tâche de l'assistant social consiste donc à aplanir les difficultés, à réduire les tensions sociales, afin que les personnes socialement en difficulté puissent retrouver le contact avec leurs concitoyens et avec leur entourage.

Le contact direct avec le client représente l'activité de base de chaque assistant social. Son activité secondaire n'est que la conséquence logique et indispensable de ce contact: il s'agit de poser un diagnostic social, de formuler un plan de travail en

fonction d'objectifs précis et de planifier tout le processus d'intégration sociale.

L'assistant social est soumis à de fortes contraintes et les tensions qui naissent de son activité quotidienne sont très forte. Elles s'expliquent par la lourde responsabi¬

lité qu'il doit endosser, par la difficulté de parvenir à un succès durable, par la limitation des moyens disponibles, par les problèmes qui naissent du contact avec les autorités, par la confrontation quotidienne aux problèmes d'êtres plongés dans la peine ou le désespoir. Ce métier requiert une grande aptitude à prendre des initia¬

tives; il postule une indépendance certaine, une grande facilité à nouer le contact et la capacité de prendre rapidement des décisions. Naturellement, l'assistant social doit également être en mesure de vivre des conflits et de les surmonter.

La Suisse compte plus d'un million de handicapés, parmi lesquels environ 500 000 handicapés physiques et malades chroniques, 180 000 handicapés mentaux, 200 000 durs d'ouïe, 7 000 sourds, 25 000 déficients du langage, 9 000 aveugles et amblyopes, 40 000 épileptiques et 100 000 enfants socialement inadaptés. Pro Infirmis - partenaire officiel de l'Assurance-invalidité-s'efforce de favoriser leur intégration sociale. Mais Pro Infirmis a besoin pour cela de l'appui de toute la population. A bon entendeur salut!

L'Armée gardera le ciel de la Fête des Vignerons

La collaboration amicale dont bénéficie la Fête des Vignerons de 1977 s'étend de plus en plus: Les troupes d'aviation mettront à disposition de la Fête un hélicoptère pour les jours des cortèges.

Pratiquement, l'hélicoptère sera à dis¬

position de la gendarmerie et surveil¬

lera surtout les jonctions des autorou¬

tes aux heures de pointe - on attend en

effet près de 200 000 spectateurs cer¬

tains jours, et la proportion entre les véhicules individuels et les transports en commun reste une inconnue.

Les observations seront transmise par radio à un poste de commandement de circulation temporaire, local mis à dis¬

position gracieusement - un geste de plusqui témoigne de l'enthousiasme de la région - par la Fondation Eben-Hézer à St-Légier. De là, un réseau radio re¬

liera quelque 70 stations mobiles - voi¬

tures, motocyclettes et bateaux - et coordonnera le travail de quelque 200 agents.

Il sera ainsi possible de prévoir les cen¬

tres de gravité de la circulation afin de

répartir le trafic, de diriger les voitures vers les stationnements les plus appro¬

priés et d'éviter - ou, le cas échéant, de dissoudre aussi rapidement que possi¬

ble - ce phénomène - cauchemar bien connu qui se nomme le «bouchon».

«Bouchon» qui n'a rien en commun avec le noble objet qui permet au vin de res¬

pirer et de devenir meilleur...

Deux traditions fraternelles:

Les milices vaudoises et la Fête des Vignerons

Les cortèges de la Fête des Vignerons 1977 seront précédés d'un étendard traditionnel: celui de la gendarmerie vaudoise, héritière des milices vaudoi¬

ses. Une garde d'honneur et la fanfare

de la gendarmerie l'accompagneront, soulignant ainsi l'intérêt profond que porte le canton à cette manifestation privée et spontanée de toute une partie de sa population. Cette troupe de 70 hommes environ, dont la tenue et l'al¬

lure sont bien connues, symbolisera la rencontre de deux traditions.

En effet, si la Fête des Vignerons est vieille de plusieurs siècles, les milices vaudoises - dont on vient récemment de célébrer les 150 ans - restent vivan¬

tes dans le corps de la gendarmerie cantonale, «troupe à disposition du gouvernement du canton»; c'est donc bien la fière tradition de l'indépendance du canton de Vaud qui s'associera, par cet étendard, la garde d'honneur et la fanfare, à cet autre témoin de l'histoire de la région qu'est la Fête des Vigne¬

rons.

Liste des représentations 1ère représentation:

2e représentation:

3e représentation:

4e représentation:

5e représentation:

6e représentation:

7e représentation:

8e représentation:

9e représentation:

10e représentation:

11e représentation:

12e représentation:

il y aura 3 cortèges, les dimanches 31 juillet, 7 et 14 août 1977. Départ à 14 h. 30.

samedi 30 juillet, 08 h. 00

dimanche 31 juillet. 20 h. 15

mardi 2 août, 10 h. 00

mercredi 3 août. 20 h. 15

vendredi 5 août, 08 h. 30

samedi 6 août, 10 h. 00

dimanche 7 août 20 h. 15

mardi 9 août, 10 h. 00

mercredi 10 août, 20 h. 15

vendredi 12 août. 08 h. 30

samedi 13 août. 10 h. 00

dimanche 14 août, 20 h. 15

IIÏ LA VIE MUSICALE.

est votre magazine préféré

(10)

Rions un peu...

L'église d'Alterswil en Singine

Pas de la paroisse

Le curé d'un village menace ses fidèles des affres et supplices de l'enfer. Toute l'église tremble de peur, sauf un petit paysan, qui ne se tient plus de rire.

- C'est pour vous aussi que je parle, tonne le chef spirituel du haut de sa chaire.

- Oh, que non! glousse l'autre entre deux hoquets. Moi je ne risque rien, car je ne suis pas de la paroisse.

C'est l'évidence même Une mère de famille fait la leçon à sa fille:

- Sais tu ce qui arrive aux petites filles qui disent des mensonges?

- Oui, maman: elles paient demi-tarif dans le train.

La pêche au bord de l'eau Au bord de la Gérine, un badaud s'ap¬

proche d'un pêcheur à la ligne et il en¬

gage la conversation:

- Vous en avez pris beaucoup?

- Eh bien, dit l'autre, si j'attrape celui qui est en train de tourner autour de mon hameçon, et puis deux autres après, ça me fera trois...

L'ivresse du vacher

Un vacher a tellement bu durant la nuit, qu'à l'aube, quand il va traire ses va¬

ches, il ne voit plus du tout ce qu'il fait. Il envoie plusieurs fois la main pour saisir le pis de l'une d'elles et c'est tout juste s'il n'attrape pas les oreilles. Alors la vache se retourne et lui dit:

- Ecoute! Essaie au moins de me tenir les mamelles. Après, si tu veux, je sau¬

terai en cadence....

Et la prudence!

Un motard de la gendarmerie fribour- geoise siffle un automobiliste lancé à cent trente à l'heure dans la traversée d'Hauteville. Il poursuit la voiture qui finit par se garer dans le parc de la tuilerie de Corbières. Le chauffeur passe la tête par la portière et dit genti¬

ment:

- Excusez-moi, Monsieur l'agent, mais je n'ai plus de freins, je me dépêche de rentrer chez moi avant d'avoir un acci¬

dent...

Devoir accompli

Une femme très séduisante fait sa pre¬

mière traversée de l'Atlantique. Sur son journal de bord, nous lisons ceci:

Lundi: J'ai réussi à me faire placer à la table du commandant.

Mardi: J'ai passé la matinée sur la pas¬

serelle du commandant.

Mercredi: Le commandant m'a fait de gentilles propositions.

Jeudi: Le commandant menace de cou¬

ler le navire si je ne lui cède pas.

Vendredi: Je suis heureuse. Cette nuit, j'ai sauvé quatre cents vies humaines.

La sympathique serveuse du «Rendez-Vous des Amis» à Tatroz

Ces fins de mois:

quel

problème!

La fin du mois est, pour beaucoup de gens, un moment crucial à passer. Pour certains, il est même difficile à surmon¬

ter. Et le couple s'énerve. Parfois à juste titre.

J'ai eu l'occasion de rencontrer le seul épicier d'un quartier de la ville de Fri- bourg. Je lui ai demandé ce qui rentrait dans son tiroir-caisse entre le 1er et le 30 de chaque mois. Jusqu'au 10, des grosses coupures: entre le 10 et le 20, des billets de dix francs: du 20 au 30, des pièces de cinq francs et même de un franc, et même la seule promesse de payer.

Je connais un père de six enfants qui exerce la profession d'architecte. Tout allait bien jusqu'au mois de juillet 1976.

La récession économique que nous connaissons tous, a fait des ravages un peu partout, raison pour laquelle, la construction est en régression. Cet homme de métier n'a pas trouvé de travail suffisant pour pouvoir garantir l'emploi à son personnel. Depuis quel¬

ques mois, il ne lui permet même pas de couvrir tous ses frais professionnels (déplacements, location de locaux, amortissements de sa villa et tout ce

qu'il faut pour élever une telle famille).

Que faut-il faire? Il ne lui reste plus qu'à réaliser des plans pour un montant fort modeste, lui permettant de nourrir au moins sa femme et ses enfants.

Citons un autre cas. Cet ouvrier de chantier, un homme qualifié. Chaque année, son salaire a été augmenté. Ça allait de mieux en mieux, la voiture, et puis la caravanne, des vacances en Ita¬

lie, achatd'un bateau etd'une télévision couleur. Et voilà que c'est la dégringo¬

lade. Croissance, crise, réduction de ses heures de travail, salaire amputé de 1000 francs par mois. Sa femme qui travaillait dans une usine, a été con¬

trainte de quitter son emploi, les com¬

mandes de marchandises étant de plus en plus rares. Sa petite maison acquise à la campagne lui coûte aussi. Com¬

ment fait-il pour s'en sortir? Eh bien, il s'en sort mal. Lui, est nerveux, sa femme, également. Jusque-là, la situa¬

tion n'est pas dramatique. Elle le sera dans quelques semaines, car l'entre¬

prise envisage de fermer ses portes. Il sera donc au chômage. Et le comble, aucune économie n'a été faite par le couple ces dernières années.

Qui est le grand responsable de ces difficultés? L'augmentation du coût de la vie, certes, mais une erreura été com¬

mise aussi bien par l'architecte que par cet ouvrier qualifié, vivre au-dessus de leurs moyens! Il faut tout de même dis¬

tinguer - ce n'est d'ailleurs pas toujours facile - le nécessaire du superflu.

G.Bd Pénurie de personnel féminin

Bon nombre de tenanciers d'établisse¬

ments publics du canton de Fribourg se plaignent de ne pouvoir recruter assez de personnel féminin. Certains ont mis pour plus de mille francs d'annonces dans les journaux et aucune jeune fille ne s'est présentée. D'autres tentent de tenir leur commerce seuls ou avec la collaboration de leurs enfants. Un te¬

nancier du chef-lieu fribourgeois a trouvé une solution. Il a purement et simplement engagé un garçon de café au chômage. Pour maintenir le chiffre d'affaires de l'établissement, il porte jupe et tablier. Mis à part le physique, tout lui va très bien. Si ce n'est pas encore la meilleure solution, il y a de quoi rire un bon coup en buvant trois décis...

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Rubrique sportive

CROSS DU CA FRIBOURG:

Un spectacle complet

Samedi dernier 2 avril, le Parc de la Poya a connu une animation peu commune à l'occasion du traditionnel cross du Club Athlétique de Fribourg. Plus de 200 concurrents en «vinrent aux pieds» sur une boucle de 1 km., très spectaculaire, (virages serrés, buttes, colline...) à par¬

courir de 1 à 9 fois selon les catégories.

Les nombreux spectateurs présents ont ainsi pu assister à un éventail com¬

plet des différentes tactiques propres à la course à pied.

Course en solitaire chez les cadettes A, où la classe immense de Nadine Zbin- den de Bienne, la gazelle de ces joutes, lui permit de prendre 1 ' 15 à ses poursui¬

vantes.

Sprint épique en catégorie minime B entre Pillonel (CAF) qui avait encore 20 m d'avance à 150 m. de l'arrivée, et Macheret(CA Marlylqui a l'issue d'une remontée époustouflante ne termine qu'à 8 centièmes du vainqueurl Minimes A: élégance et facilité avec Gilles Buchs du CS Les Fourches.

Le départ des Minimes B

Gilles Buchs, l'élégant vainqueur des Minimes A

dre 4 secondes au junior Fragnière, 14 ans plus jeune que son vainqueurl Les licenciés s'élancèrent enfin pour 9 tours: démonstration de Minnig et excellente performance de Kilchen- mann qui termine à 50 secondes seule¬

ment, après une fin de course très ra¬

pide.

Des Fribourgeois apparemment en forme donc, avant les premières échéances sur piste dont la saison s'an¬

nonce prometteuse.

Texte: P. Ph. Bugnard Photos: G. Wolf

Minimes B: Pillonel de justesse devant Macheret

Florence Rouiller de Marly, 1 ère Cadet¬

tes B

Nick Minnig, une victoire de plus

Ernest Rime, de Marly, le «populaire»

qui monte!

Trois coureurs au-dessus du lot en ca¬

det B, Lauper de Giffers, Berthoud du CA Broyard et Haussener du CS Les Fourches: la forme du jour fut donc dé¬

terminante pour désigner le vainqueur.

Les cadets A et les adeptes du cross court se trouvaient réunis pour 3 km.:

les hommes en tête après le premier tour ne furent cependant pas les vain¬

queurs: départ trop rapide, les premiers d'un instant sont les derniers à l'arrivée!

Avec les juniors, les vétérans II et les populaires, course par élimination: au début du dernier tour 4 coureurs res¬

taient en lice pour la victoire. Rime de Marly se détacha peu à peu pour pren-

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Rubrique sportive

Historique de la S.F.G. Freiburgia- Fribourg

Il ne fait aucun doute qu'à une certaine époque la politique jouait un rôle dans nos sociétés locales, qu'elles soient de chant, de musique ou de gymnastique.

C'est pourquoi, parler de la vie de la Freiburgia, c'est nécessairement évo¬

quer un passé agité. Ce faisant, il n'y a aucun risque de raviver d'anciennes ri¬

valités liées maintenant au domaine de l'histoire.

bannière, don des dames de Fribourg.

Ensuite, la participation à la fête fédé¬

rale de Schaffhouse, en 1897, est ca¬

ractérisée par une préparation compor¬

tant jusqu'à trois leçons par jour, la pre¬

mière le matin avant le travail de 05 h.

30, à 06 h. 30. Résultat: une couronne de chêne. Il n'en faut pas mois re¬

connaître la belle ardeur de ces gym¬

nastes d'antan. Le premier laurier fédé¬

ral est acquis en 1909 à Lausanne, c'est-à-dire l'année du 25ème anniver¬

saire. Ces quelques données montrent le lent et long cheminement avant de pouvoir déboucher sur une route large¬

ment ouverte à de grands espoirs.

En 1884, une scission se produit au sein de la section de Fribourg, provoquée, dit-on à des fins politiques. De cette scission surgit une nouvelle société qui prend le nom de Freiburgia. Cette nais¬

sance, à cause de son origine, n'est pas saluée par des transports de joie. Au contraire, à deux reprises, ses deman¬

des d'adhésion au giron cantonal sont repoussées en invoquant le prétexte qu'il s'agit de gymnastes ne sachant même pas faire la différence entre la barre fixe et les barres parallèles. De ce fait, la section se trouve condamnée à l'isolement, autrement dit, mise en

Hélasl Brusquement, comme le fracas d'un coup de tonnerre inattendu, la guerre éclate, celle qu'on appellera par la suite la première guerre mondiale.

Dirigeants et membres actifs répon¬

dent à l'appel du pays, départs suivis d'un arrêt complet de l'activité. Le local d'exercices utilisé comme cantonne¬

ment n'est plus à disposition des quel¬

ques jeunes non astreints qui se voient contraints d'abandonner tout travail.

En de semblables conditions, inman- quablement le feu sacré s'éteint, les rangs s'éclaircissent. Quand la tour¬

mente s'apaise, quand la perspective

quarantaine. Cette situation défavora¬

ble, jointe à l'indifférence de la popula¬

tion envers ta gymnastique, élimine toute possibilité d'extériorisation, tout espoir d'épanouissement. Pourtant, la société réussit à surmonter les obsta¬

cles et à se maintenir en vie. Le rappel de cetépisode lointain meten évidence les difficultés du début et les mérites des ouvriers de la première heure.

A la suite d'une troisième demande adressée en 1888, la section est cette fois admise dans l'Association canto¬

nale. de telle sorte qu'en 1893 elle peut pour la première fois affronter un jury, celui de la fête cantonale de Fribourg où un prix simple lui est attribué. A cette occasion, elle inaugure sa première

se présente de poursuivre l'œuvre prospère quelques années auparavant, il ne reste de la belle phallange qu'une petite poignée que les deux mains suf¬

fisent à compter.

Alors commence une lutte longue et déprimante contre des difficultés se re¬

nouvelant sans cesse, causées essen¬

tiellement par le manque de président, tantôt de moniteur. Comme la lumière qui. dans la nuit, semble fuir à mesure que l'on s'en approche, le progrès s'échappe dès qu'on croit le tenir. En¬

fin, le salut apparaît avec la présence à la tête de la société d'hommes nou¬

veaux, l'un président avisé, l'autre mo¬

niteur émérite, et dans la participation à la fête du Sud-est et de Provence à

Toulon en 1923. L'élan imprimé par ce déplacement détermine par la suite une marche ascendante continue que ne ra¬

lentiront à peine les six années de la deuxième guerre mondiale.

Dans ces quelques lignes, il est spécia¬

lement fait état de deux épisodes d'un caractère bien particulier, mais qui ne donnent qu'un reflet très partiel d'une vie de plus de nonante ans. C'est la raison pour laquelle il convient d'ajou¬

ter que, depuis son admission dans l'Association cantonale, la Freiburgia a participé à toutes les fêtes cantonales.

geable par la présence de nombre de ses membres au sein des organes diri¬

geants de l'Association cantonale, soit:

comité administratif, comité tech¬

nique, comissions de jeunesse, com¬

mission de presse et de propagande, membres souvent placés aux postes de commande, tels que président, secré¬

taire ou caissier. A ce sujet, signalons l'ascension harmonieuse de l'un d'entre eux, Raymond Waeber, devenu suc¬

cessivement caissier de section, cais¬

sier cantonal, caissier romand, caissier central, pour en fin de compte accéder

romandes et fédérales, entre lesquelles viennent, en outre, s'intercaler divers concours intercantonaux. D'autre part, sa bannière s'en est allée flotter à main¬

tes reprises en terre étrangère, à Ma¬

çon, Toulon, Alger, Bruxelles, Vichy, Worms, portant bien haut le bon renom de la gymnastique suisse. Une belle collection de trophées témoigne des efforts constamment renouvelés.

Par ailleurs, la section apporte par son concours une contribution honorable au développement de la gymnastique sur le plan cantonal en assumant l'orga¬

nisation de manifestations diverses, telles que fêtes cantonales, fêtes de pupilles et pupillettes, championnats de jeux, concours de ski, rencontres du championnat suisse de gymnastique artistique, ainsi que la fête romande de 1961 en collaboration avec l'Ancienne et la Gym-Hommes. Son apport au pro¬

grès de la gymnastique se manifeste également dans une mesure non négli-

à la plus haute charge: celle de prési¬

dent central de la SFG.

Sur le plan local, c'est-à-dire dans le cadre de la section, on peut signaler les concours internes, les soirées annuel¬

les, les courses d'estafettes «A travers Fribourg» mises sur pied pour la pre¬

mière fois en 1938 déjà.

Le Bulletin, cet utile agent de liaison, appelé depuis peu «Journal de la Frei¬

burgia», en est à sa quarantième année d'existence. Actuellement, la section se compose de pupilles, pupillettes, dames, dames-adultes, hommes (ar¬

tistiques, athlètes, skieurs, volleyball et condition physique), formant ensemble un effectif de près de 500 membres.

Aujourd'hui, la Freiburgia peut avec fierté jeter un regard sur son riche passé, fait d'efforts, de dévouement, de réalisations nombreuses, d'heureu¬

ses initiatives, de brillants succès.

J.L.

(13)

13 Groupements masculins de la S.F.G.

Freiburgia-Fribourg

Responsable du groupement artistique: M. Gilbert Longchamp, arch. Instructeur fédéral.

a) section groupement artistique.

b) groupement artistique individuels après avoir subit un test les gymnastes peuvent concourir soit:

PerformancesI. jusqu'à 10ans, II. jusqu'à 12 ans, III. jusqu'à 15ans, IV.V.VI. illimité.

c) section pupilles dès l'âge de 7 ans à 16 ans.

d) centre d'entrainement du jeudi pour pupilles.

Responsable du groupement athlétisme: M. Heinz Zingg, instructeur J + S.

a) section athlétisme (entrainement de toutes les branches athlétiques) b) section athlétisme pupilles de 7 à 16 ans

c) groupement condition physique réunissant gymnastes pratiquant entrainement physique approprié et jeux de 16 à plus de 65 ans.

d) groupement des skieurs.

Tous ces groupements sont dirigés par des moniteurs et sous-moniteurs qualifiés ayant suivi les cours jeunesse&sport ainsi que différents cours cantonaux et fédé¬

raux.

Groupements féminins (effectif: 390) a) gr. artistique responsable:

b) gr. pupillettes Pup. I. de 6 à 9 ans II. de 10 à 12 ans

III. de 13 à 15 ans

c) gr. Jeunes Dames de 16 à 25 ans d) gr. Dames-Santé: de 25 à 35 ans e) gr. Dames adultes: dès 35 ans f) gr. athlétisme:

Les principales monitrices responsables des différents groupements sont: Mlles Nicole Burky - Suzanne Hertling-Marie-Lise Keller - Ursula Leuenberg - Miquette Kuenlin et pour les athlètes M. Michel Grandjean.

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