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Depuis le 1er janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains

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Texte intégral

(1)

LA VIE MUSICALE

Fr. 2.20

(2)

FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonaledes chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

FRIBOURG-ILLUSTRÉ La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 66 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

Fr. 36.90 21 — 15 — Etranger

Envoi normal: Fr. 49.—

Envoi par avion: 73.—

Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635 — 1/2 page 340 — 1/4 page 180.—

1/8 page 95.—

1/16 page 53.—

Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE

Coupe romande de l'accordéon Musiciens fribourgeois en Singine Nous les jeunes

Bonjour Monsieur le syndic d'Ursy Flashes du canton

Le coin des animaux La vie musicale

Le patois: un trésor national Reflets de Carnaval 8e district fribourgeois Feuilleton FI

Conseils du pépiniériste Le sport

Programme TV Notre petit concours Entre l'église et la pinte Les défunts

A nos lecteurs.

Les textes et photos que vous désirez voir paraître dans notre magazine doi¬

vent parvenir à l'adresse suivante:

Rédaction de Fribourg-lllustré 35, rte de la Glâne

1701 Fribourg

Parution de notre prochain numéro Mercredi 7 avril 1976 Notre couverture

Le sourire de cette jeune musicienne n'a-t-il pas un sens profond de l'accueil que Bulle réservera à tous les virtuoses de l'accordéon?

(Voir page 3)

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT? Courrier des lecteurs

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invitée à se présentera notre bureau jusqu'au 30 mars 1976 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg- lllustré - La vie musicale».

Monsieur le rédacteur.

Concerne: article de M. Yves Neuhans, Belgique (édition du 18 février 1976) J'ai travaillé onze ans dans l'hôtellerie. Je ne prends aucune part pour les uns ou pour les autres, mais de mon temps, il était interdit de servir un client avec un «essuie- table» sur un plateau.

Depuis, les choses ont tellement changé que maintenant pour l'obtention du certifi¬

cat de capacité d'hôtelier, il n'y a plus que la comptabilité qui compte.

Le doigté, la souplesse et le savoir-faire ne sont plus qu'une question aléatoire.

L'intérêt passe pour une chose primordiale.

J'ai remarqué que dans la plupart des restaurants, on ne tient pas compte du personnel qualifié, ce qui est déplorable à dire. Au temps jadis, on estimait le personnel qualifié. Nous vivons un temps où il est nécessaire de réfléchir. Le client fait vivre le «bistroquet» et non l'inverse. A bon entendeur, salut I

Alphonse Kolly 51, rue de Lausanne 1201 Genève Nous remercions ce lecteur de Genève pour sa remarque touchant le service dans les établissements publics de chez nous. C'est son droit d'approuver l'article du touriste belge qui a relevé ce fait d'une manière très correcte. Cependant, il n'est pas nécessaire de dramatiser cette constatation pour tout le monde, car bon nombre de tenanciers on fait un effort réjouissant dans ce sens. Nous souhaitons que leur exemple soit suivi par beaucoup d'autres collègues. Et l'hôtellerie fribourgeoise sera fière de l'acceuil réservé à nos hôtes et à la clientèle locale.

FI

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accordéonistes de Romandie

et d'Outre-Sarine

Photos J. Seydoux, Bulle

Chef-lieu de la Gruyère, Bulle peut, à des titres nombreux accueillirlesamou- reux de l'accordéon. D'abord, comme le moyeu d'une roue, la petite ville attire à elle, naturellement, tous ceux qui sont sensibles à la cordialité d'un accueil. On n'apprendra à personne que le pays a un caractère champêtre, qu'il a suscité par ses montagnes, par la vie de ses armail- lis, des vocations musicales dont la plus remarquable est celle de l'Abbé Bovet.

Le barde gruérien a composé pour le peuple, a chanté pour le peuple, des valeurs simples et vraies.

C'est bien pourquoi, dans la cité où la ferveur populaire éleva un monument au chantre du pays, les accordéonistes romands se trouveront à l'aise. Statu¬

fié, l'Abbé Bovet, dans un geste musi¬

cal, leur ouvre les bras. Exigeant, le barde a voulu hausser la musique popu¬

laire à un niveau élevé. En fraternité avec ceux qui se rendent au cœur du pays de Gruyère pour une joute paci¬

fique, il leur dit, en bon patois, Binvi- nyète, soyez les bienvenusl

Gaston L)upasquier Syndic de Bulle

Mme Irène Jeanneret, la compétente directrice du Club bullois.

Le Club d'accordéonistes de Bulle

La coupe romande de l'accordéon Bulle, accueillera, les 3 et 4 avril 1976,

dans les locaux de l'Ecole Secondaire de la Gruyère à Bulle, la Coupe Romande de l'Accordéon, servant également de sélection pour la Coupe Suisse. C'est plus de 350 solistes, de tous âges et de tous azimuts, qui se disputeront les nombreux prix. Ils seront répartis en 12 catégories, allant de l'initiation à l'excellence. Les trois premiers de chaque catégorie seront sélectionnés pour la finale de la Coupe Suisse qui aura lieu à Berne le 26 septembre 1976.

Cette Coupe romande est placée sous la Présidence d'honneur de Monsieur Gaston Dupasquier, syndic de la Ville de Bulle. Elle est organisée, administrati- vement, par une commission de travail de la Jeune Chambre Economique de la Gruyère dirigée par Me Jacques Baeris- wyl. Le programme proposé est des plus alléchants pour tous les méloma¬

nes.

Les auditions - précisons qu'il ne s'agit

que de solistes - auront lieu dans diffé¬

rentes salles de l'Ecole Secondaire, et seront naturellement publiques. Elles se dérouleront le samedi dès 14.30 h. et le dimanche dès 08.00 h. déjà. Le diman¬

che à 15.00 h., dans l'Aula de l'Ecole secondaire, vous pourrez assister au Concert de Gala. Le dimanche encore, après le concert, les résultats seront proclamés et les coupes distribuées aux heureux lauréats.

Samedi soir, à l'Hôtel de Ville de Bulle, se déroulera le Concert annuel du Club des Accordéonistes de Bulle, placé sous la direction de Madame Irène Jeanneret, tout comme le club de Fri- bourg, qui sera également de la fête. Le Club de Delémont que dirige Monsieur Edmond Montavon, prêtera son con¬

cours. Ainsi, il sera donné au public bul¬

lois l'occasion unique d'écouter plus de 90 instnimBiuistss dans ciôs> inorceaux d'ensemble qui promettent beaucoup.

La Radio Suisse Romande sera égale¬

ment de la fête, puisque, vu l'impor¬

tance de l'événement, elle enregistrera à Bulle son célèbre «Kiosque à mu¬

sique». Retransmise en direct sous la direction de Roger Volet, cette émis¬

sion permettra d'entendre, entre au¬

tres, l'Harmonie de la Ville de Bulle, la Fanfare de Riaz, le Club madoliniste

«Les Cigales», la Chanson du Pays de Gruyère et naturellement le Club des Accordéonistes, il va de soi que cet enregistrement est public et gratuit. Les mélomanes intéressés seront tous au rendez-vous: Hall de l'Ecole Secon¬

daire, le samedi 3 avril à 10.30 h.

Gageons que cette fête sera un succès et un souvenir inoubliable pour tous les amateurs d'accordéon de notre canton et qu'ils garderont de Bulle une image agréable. Ce sera d'ailleurs pour quan¬

tité rte Suisses alémaniques, qui ont choisi Bulle pour leur sélection â la Coupe Suisse de l'Accordéon, l'occa¬

sion de découvrir la Gruyère.

Le Club des Accordéonistes de Bulle Le Club des Accordéonistes de Bulle a,

cette année, le privilège d'organiser la Coupe Romande de l'Accordéon. Cette manifestation coïncide avec les 40 ans d'existence du Club et c'est là un heu¬

reux hasard. Elle se déroulera les 3 et 4 avril 1976.

Fondé en 1936, et placé sous la direc¬

tion du regretté Edouard Jeanneret, il se développa sans cesse. Grâce à l'impul¬

sion dynamique desondirecteur.leclub vit arriver à lui toute une pléiade de jeunes talents qui ne demandaient qu'à éclore. Aussi, rien d'étonnant que, par¬

ticulièrement en Gruyère, l'accordéon soit devenu un instrument très popu¬

laire. On ne saurait nier non plus, que grâce à l'accordéon, de larges couches de notre jeunesse ont accédé à une culture musicale certaine, souvent bé¬

néfique à de nombreuses autres socié¬

tés. Hélas, en 1956, après vingt années d'ceuvre de pionnier, Edouard Jeanne¬

ret était emporté par la maladie. Son épouse, armée du même idéal, reprit le flambeau. Et, depuis vingt années éga¬

lement, elle dirige le Club des Accor¬

déonistes de Bulle. Sa vie est toute en¬

tière consacrée à la musique, puisque non seulement elle dirige encore le Club des Accordéonistes de Fribourg, mais mène de front une école d'accordéon,

enseigne la flûte et tient une partition de violon à l'Orchestre de la Ville de Bulle.

Réuni en assemblée générale le samedi 26 février, le Club des Accordéonistes de Bulle a tenu à fêter sa Directrice et Présidente d'honneur pour ses trente ans de présidence et ses vingt ans de direction, en lui offrant un magnifique

plateau d'étain, en signe de sa recon¬

naissance. Le comité a été renouvelé et s'est donné un nouveau Président en la personne de M. Jean-José Ruffieux.

Nous lui souhaitons beaucoup de joie dans sa nouvelle fonction bien méritée vu l'attachement dont il témoigne vis-à-vis de sa société.

Le Moléson veille sur un beau pays: La Gruyère

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Un Châtelois,

nouveau président

de la société cantonale des musiques fribourgeoises Photos G. Bd-FI

(BD) L'assemblée annuelle de la Société cantonale des musiques fribourgeoises s'est déroulée dimanche 22 février dernier, àAlterswil, en Singine. Elle a été fréquentée par 177 délégués représentant quatre-vingt-neuf sections sur nonante-six fanfares que compte actuellement notre canton. M. René Pillonel, président, eut le plaisir de saluer de nombreuses personnalités, parmi lesquelles, Mme Anne-Marie Rohrbasser, mar¬

raine de la bannière cantonale; MM. Fridolin Aeby, président d'honneur; Jean-Michel Hayoz, directeur du Conservatoire de Fribourg; HenriBallif, deuxième vice-président du Grand Conseil; Joseph Waeber, lieutenant de préfecture; Alphonse Stritt, syndic d'Alterswil; Joseph Egger, président de paroisse; Me Claude Fasel, président du comité d'organisation de la Fête cantonale de Romont.

La poignée de main de MM. Claude Fasel et René Pillonel, nouveaux membres d'honneur de la Société cantonale

La musique instrumentale a un bel avenir

dans le canton

L'exposé de M. Pillonel sur l'activité des musiciens fribourgeois qui, en 1975, était particulièrement fondée sur la Fête cantonale de Romont, a été suivi des rapports de MM. Gabriel Rosset, sur les cours de formation (seize musiciens suivent actuellement les cours de direc¬

teur); Irénée Grand, au nom des vété¬

rans: Lorenz Schmutz, chef du matériel;

Marcel Zaugg, trésorier. Sur proposi¬

tion du comité cantonal, la cotisation annuelle a été augmentée de Fr. 1,25 par membre. Selon M. Oscar Moret, prési¬

dent de la commission musicale, le jury de la Fête cantonale de Romont ne sem¬

ble pas avoir donné la preuve d'une sévérité exceptionnelle. La présence des jeunes a été remarquable dans chaque fanfare. L'avenir de la musique instrumentale est assuré dans notre canton, dit-il, grâce en premier lieu à la jeunesse fribourgeoise qui s'intéresse à la musique et apporte un rajeunisse¬

ment certain dans de nombreuses so¬

ciétés. Me Claude Fasel, se fit l'inter¬

prète du comité d'organisation de la Fête cantonale des musiques pour adresser un chaleureux merci à la popu¬

lation de Romont et aux musiciens, dont la collaboration a largement con¬

tribué à la réussite de cette grandiose manifestation culturelle. A titre de ré¬

compense, M. Fasel a été nommé mem¬

bre d'honneur.

Nouveau président cantonal Pour des raisons profesionnelles, M.

René Pillonel a renoncé à un nouveau mandat. Président compétent et dé¬

voué à la cause de la musique, il a passé trente-neuf ans au sein du comité can¬

tonal dont cinq ans à la présidence. En reconnaissance de son travail, M. Pillo¬

nel a été nommé membre d'honneur de la Cantonale. Plusieurs membres du co¬

mité ont exprimé leur gratitude à cette personnalité fribourgeoise, qui a droit à l'admiration de tous les musiciens.

M. Bernard Rohrbasser, nouveau prési¬

dent

Elu par acclamations à la tête de la So¬

ciété cantonale des musiques fribour¬

geoises, M. Bernard Rohrbasser, l'ac¬

tuel président de la fanfare de Châtel- Saint-Denis, a fait une brillante entrée.

Son exposé a conquis tous les musi¬

ciens. Pour le nouveau président, les anciens n'ont pas seulement laissé des cendres, mais une flamme qui sera bé¬

néfique aux jeunes qui assurent la re¬

lève. Le musicien, dit-il, se souviendra beaucoup plus longtemps du premier sol qu'il a su jouer juste que de la pre¬

mière femme qu'il a embrassée. Six membres du comité ont accepté une nouvelle élection, alors que MM. Marcel Rossalet et Hermann Bruder, avaient tous deux présenté leur démission. Le nouveau comité cantonal est formé de MM. Bernard Rohrbasser, président;

Paul Barbey, Albert Wandeler, Marcel Zaugg, Gabriel Rosset, Irénée Grand, Lorenz Schmutz, Gabriel Brugger (Marly) et Pierre Thierrin (Cressier-sur Morat) nouveaux. La commission de musique formée de MM. Oscar Moret, président; Bernard Chenaux et Moritz Schmutz, a été réélue pour une période de cinq ans.

La prochaine assemblée des délégués sera organisée par la fanfare d'Ecuvil- lens, alors que la vérification des comp¬

tes de l'exercice en cours a été confiée à la section d'Estavayer-le-Gibloux.

Cette rencontre des musiciens fribour¬

geois en Singine prit fin par, un repas servi à l'Hôtel «Alpenrose». Plusieurs personnalités prirent la parole pour re¬

lever la place que tient la musique dans le cœur du peuple fribourgeois. La fan¬

fare d'Alterswil prêta agréablement son concours à cette manifestation en donnant un concert de qualité

Médaille d'or pour 50 ans d'activité

Avry-Rosé Clément Paul

Barberêche-Courtepin Ackermann Victor Broc

Chappuis Jules Bulle

Sottas Fernand Châtel-St-Denis Pilloud Romain FG-Landwehr Ménétrey Alexandre Prez-vers-Noréaz Mauron Louis

Vuisternens-dt-Romont Donzallaz Joseph Vuadens Giller Jules Echarlens Gremaud Elie Schmitten Jungo Peter Schmitten Ulrich Pius

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1715 ALTERSWIL Tél. 037/44 11 61 Menu et carte

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Nous les jeunes

XVe séminaire de Chexbres:

«Jeunesse et économie»

Un passage difficile:

De la scolarité obligatoire à l'apprentissage

En 1974, 72% des jeunes gens et 35%

des jeunes filles émancipés des écoles sont entrés en apprentissage. Seule¬

ment 5% de tous ces apprentis reçoivent leur formation dans une école à plein temps. 260 professions régle¬

mentées sont soumises à la loi fédérale.

Des nombreuses critiques à l'égard de notre système de formation profes¬

sionnelle ont été émises ces dernières années. D'aucuns voudraient suppri¬

mer complètement l'apprentissage dans l'entreprise et le remplacer par une formation dans les écoles à plein temps.

Une majorette marlynoise

Un coût trop élevé

Il est indéniable que la formation dans ces établissements présente le grand avantage d'assurer une formation très systématique des jeunes et de les main¬

tenir dans un système scolaire pendant encore 3 ou 4 ans. Il faut toutefois se rendre à l'évidence qu'il est matérielle¬

ment impossible en peu de temps de créer les établissements susceptibles d'accueillir les 140 000 apprentis ac¬

tuels. Il est bon aussi de savoir qu'un élève d'école à plein temps coûte 5 fois plus aux pouvoirs publics qu'un ap¬

prenti formé dans une entreprise.

On peut admettre que la formation par la voie de l'apprentissage dans l'entre¬

prise est un système parfaitement vala¬

ble aujourd'hui encore. Il faut l'aména¬

ger, le rendre attractif, le contrôler, il faut prendre toutes les mesures utiles afin que le jeune qui s'y lance y reçoive une formation de qualité et ait la possi¬

bilité d'épanouir sa personnalité.

Une innovation prévue: Les cours d'introduction

Ces cours ont pour but d'initier les ap¬

prentis à des techniques nouvelles et peuvent se situer de préférence pen¬

dant la prmière moitié de l'apprentis¬

sage. Ces cours sont destinés à tous les apprentis de la même profession et sont organisés dans des ateliers écoles.

L'enseignement y est donné à plein temps par des moniteurs qualifiés.

Alors qu'actuellement ils ne s'étendent que sur trois semaines au maximum, à l'avenir ils pourront être organisés sur une période allant jusqu'à 25% de la durée de l'apprentissage. Ces cours permettent de donner aux jeunes à un moment clé de l'apprentissage, une formation très systématique dans les techniques nouvelles que toutes les en¬

treprises ne sont pas à même de donner à cause de leur structure interne.

Mentionnons encore les améliorations prévues:

1) astreindre les maîtres d'apprentis¬

sage à des cours de formation (psychologie des adolescents, certains aspects sociologiques et pédago¬

giques - environ 50 heures).

2) créée en 1970, l'Ecole profession¬

nelle supérieure était réservée aux ap¬

prentis les plus doués. Elle sera mainte¬

nant ouverte aux élèves moins doués.

3) assurer la formation permanente des maîtres d'apprentissage.

Idées et opinions de participants lors du débat de synthèse

UN PASSAGE DIFFICILE: PROBLEME D'ACCUEIL ET HORAIRE DE TRAVAIL

«Ce n'est pas telle ou telle discipline qui rend difficile le passage de l'école vers la vie professionnelle, mais bien plutôt un problème d'ordre affectif et humain.

A cet égard il nous paraît anormal que de jeunes apprentis doivent brusque¬

ment commencer le travail à 7 heures et avoir un horaire beaucoup plus astrei-

Les Marmousets de Fribourg gnant que leurs camarades collégiens ou gymnasiens. Il y a un problème de démocratie auquel les jeunes parais¬

sent être sensibles. Il y a une nette dis¬

crimination entre les études profes¬

sionnelles et intellectuelles».

Un pasteur de Genève: «J'ai entendu des apprentis déclarer être tellement fatigués après leur journée de travail qu'ils n'ont plus envie de rien faire, re¬

marque jamais entendue dans la bou¬

che d'un collégien».

Intervention d'un moniteur dans un centre d'apprentissage d'une grande entreprise «Il ne faut pas généraliser.

J'ai entendu des apprentis déclarer être fatigués... cela ne les empêchait pas le soir d'aller jusqu'à Zurich à moto pour écouter un concert pop».

«Pour que la jonction école-apprentis¬

sage se fasse harmonieusement il est indispensable qu'il existe une coordina¬

tion des objectifs et exigences entre les écoles de la scolarité obligatoire et les écoles professionnelles.

Extrait du Bulletin de l'Association vau- doise des parents d'élèves.

L'école primaire de Domdidier

Le coin

des animaux

L'escargot

L'escargot est caractérisé par une co¬

quille hélicoïdale dans laquelle il peut se rétracter pour se défendre de ses enne¬

mis éventuels et pour passer en léthar¬

gie les périodes hivernales ou de grande sécheresse. Dans ce cas, il sécrète une matière mucilagineuse imprégnée de

corpuscules calcaires qui se solidifie au contact de l'air. Il se forme une mem¬

brane qui protège l'animal et lui permet de respirer. L'escargot peut demeurer une année sans se nourrir. La coquille diffère selon les espèces: globulaire, plate ou orbiculaire. De la coquille sor¬

tent la tête et le pied. La première porte deux ou quatre tentacules rétractiles, qui sont les organes des sens; à l'inté¬

rieur de la bouche se trouve une lame cornée, munie de très petites dents, couvrant la masse charnue de la langue.

Lors de l'accouplement, chaque con¬

joint est à la fois mâle et femelle. Ils se reproduisent par oviparité. Le dévelop¬

pement est direct.

L'escargot est comestible, en particu¬

lier celui de Bourgogne, spécialité de la gastronomie française.

(6)

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Exclusif pour Fribourg-lllustré

BONJOUR

Monsieur le syndic d'Ursy

M. HUaire Deschenaux, syndic Photos G. Bourquerioud-FI

Ursy et son histoire en quelques lignes

Vers 1160, ce village se nommait Ursei;

en 1190, Urseio; en 1215, Ursez; en 1235, Ursi, d'Ursiacum, domaine du gallo-romain Ursius. Les gens de ce lieu l'ont ensuite baptisé: Ursy

Ce joli village du district de la Glane est situé au pied de la colline du signal d'Es- monts, à une altitude de 707 mètres.

Bien protégé contre les vents du nord et du nord-est par la belle forêt du Mont, il se trouve dans une campagne bien culti¬

vée et fertile. Sa situation estfavorable à la culture des prairies et des arbres frui¬

tiers. Ursy a toujours été un village es¬

sentiellement agricole où les habitants s'adonnent particulièrement à l'élevage du bétail.

Paisible et bien exposée au soleil, cette localité comptait il y a septante-cinq ans, trente-cinq maisons et 179 catholiques de lanque française. Se trouvant à deux kilomètres de la station CFF de Vaude-

rens, au point où se croisent les routes de Romont à Rue et de Vauderens à Moudon, elle est desservie par la voiture postale Vauderens-Rue-Promasens.

La paroisse comprend, outre Ursy, les villages de Morlens, Bionnens, Es- monts, Montet, Vauderens et Vuarma- rens. Ce sont les habitants de sept villa¬

ges qui se rencontrent chaque dimanche dans l'église paroissiale de Saint-Mau- rice qui fut construite en 1859, après le transportdu siège paroissial de Morlens à Ursy. Vrai bijou d'architecture go¬

thique, elle est entièrement construite en mollasse tirée de la carrière qui se trouve à proximité, au Bois du Mont. On y a construit, avec le même matériau un bâtimentscolaire destiné aux écoles pri¬

maires.

Ursy a tout pour être heureux. Et, ma foi, il l'est. Il bénéficie d'un bonheur actif qui transcende le citoyen, par le travers de ses diverses sociétés et groupements.

Et c'est avec cette bonne humeur et cette jovialité que se règlent les affaires, que s'administre un village de quelque 380 habitants.

Qui dit bonne humeur et sourire ne dit pas obligatoirement manque de sérieux.

C'est ce dont nous nous sommes rendu compte en discutant avec le syndic de cette commune, M. HUaire Desche¬

naux. Boulanger-pâtissier, cet homme de cinquante-neuf ans, père de deux enfants, officier d'état-civil depuis 1958 pour l'arrondissement des communes faisant partie des paroisses de Rue et Ursy, est entré au Conseil communal le 30 avril 1961. Dynamique et possédant une solide expérience des problèmes d'une communauté, M. HUaire Desche¬

naux assume, depuis 1970, la charge de premier magistrat de la commune d'Ursy.

G. Bd.

La ferme de M. André Conus

M. Hilaire Deschenaux, syndic,

nous dit...

F! Cumulent se présente la situa¬

tion économique actuelle de votre commune?

Comme bon nombre de communes de notre canton, celle d'Ursy a des dettes.

Malgré cela, sa situation financière est considérée comme saine. Les principa¬

les ressources de la commune d'Ursy proviennent de l'impôt (chaque contri¬

buable paie Fr. 1,10 par franc payé à l'Etat), la location de communs et de l'exploitation des forêts (23 ha).

FI - Les autorités de votre village ont-elles déjà résolu les grands pro¬

blèmes de l'heure, tels que l'aména¬

gement du territoire, l'alimentation en eau potable, le réseau routier, l'épuration des eaux et le traitement des ordures?

Le plan d'aménagement du territoire a été réalisé. Il est actuellement sur le bureau du Conseil d'Etat pour approba¬

tion.

La commune est propriétaire d'un réseau de distribution d'eau qui date de 1955. Il comprend un réservoir de 300 000 litres. Un deuxième réseau destiné à l'alimentation de la zone supé¬

rieure du village, a été réalisé en 1973.

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Notre centre d'affinage à URSY/FR

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Un village où les sociétés culturelles et sportives jouent un rôle d'animation et de liaison

Ce sourire de Christiane annonce te prin¬

temps

Un réservoir complémentaire de qua¬

rante mètres cubes a été construit la même année. Actuellement, la popula¬

tion tire la majeure partie de son eau potable de la source qui se trouve sur la commune d'Esmonts mais qui est la propriété de la commune d'Ursy.

Notre village est traversé par deux rou¬

tes cantonales: Romont-Oron et Vau- derens-Moudon. Toutes les routes communales sont asphaltées et en bon état. Il ne reste plus qu'à réaliser le tronçon qui dessert le nouveau lotisse¬

ment de «Plattiez».

Quand le plan d'aménagement du terri¬

toire aura été adopté par le Conseil d'Etat, notre commune entreprendra l'étude du plan directeur des égoûts.

L'épuration des eaux est un problème qui intéresse toutes les communes en¬

vironnantes, raison pour laquelle, sa

réalisation n'est pas pour aujourd'hui.

Elle devra faire l'objet d'une étude très sérieuse.

Le traitement des ordures préoccupe aussi l'autorité. Nous envisageons de supprimer dans un proche avenir la dé¬

charge communale qui, à la sortie du village, direction Romont, n'est pas une carte touristique. Nous avons prévu un service de ramassage par camion qui se chargera de conduire les ordures de notre localité à une usine d'incinération.

FI - QUELLE PLACE tient l'agricul¬

ture dans votre commune?

Bien implantée dans une campagne gé¬

néreuse, elle a gardé toute son impor¬

tance. Ursy compte encore seize exploitations agricoles dont douze pro¬

ducteurs de lait. Nos agriculteurs s'adonnent particulièrement à l'élevage du bétail, à la culture du blé, du tabac, des pommes de terre et des betteraves.

Les fermes sont bien entretenues, les domaines sont repris de père en fils.

Comme notre région se trouve dans une zone de non-ensilage, toute la produc¬

tion de lait(8000000 kilos par année)est transformée en fromage de Gruyère par M. Joseph Schaller, maître-fromager.

Cet acheteur de lait est aussi expert en fromages.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse sur le plan primaire et secondaire?

Avec la nouvelle organisation scolaire qui unit deux villages, nous avons une classe primaire à Vauderens, une classe primaire et une classe enfantine à Ursy.

Les élèves du degré supérieur fréquen¬

tent l'Ecole secondaire de la Glâne, à Romont. Les déplacements dans le chef-lieu du district se font au moyen d'un bus.

FI - L'activité culturelle et sportive s'insère-t-elle dans la vie quoti¬

dienne?

Les sociétés culturelles et sportives sont très nombreuses dans notre vil-

L'école du village construite avec la mollasse du Bois du Mont läge. Leur activité est non seulement

intense, mais réjouissante. Citons la fanfare paroissiale et sa troupe de ma¬

jorettes, le chœur d'enfants, le chœur mixte, la société de tir militaire, le grou¬

pement des dames, la société de jeu¬

nesse, la société des accordéonistes, le F.C. Ursy, et la section de gymnastique qui comprend les actifs, les pupilles et pupillettes. Que ce soit sur le plan cultu¬

rel ou sportif, ces sociétés multiplient les contacts humains et jouent un rôle social primordial dans toute la paroisse, puisque celle-ci réunit les habitants de sept communes. Le chef spirituel de la communauté est l'abbé Raphaël Guil- let, curé.

FI - Votre commune est-elle desti¬

née à un avenir industriel, touris¬

tique ou de caractère résidentiel?

La commune d'Ursy est heureuse de l'implantation chez elle d'une industrie qui occupe une main-d'œuvre locale.

Nous voulons parler de Mifroma SA, centre d'affinage et de préemballage de

fromage. Nichée au pied de la falaise, Mifroma est, comme son nom l'indique, une entreprise Migros ayant pour voca¬

tion: le fromage. Pourquoi a-t-elle porté son choix sur notre village? Ursy se trouve au centre d'une zone impor¬

tante de production fromagère, ce qui facilite les contacts avec les fabricants qui vendent leurs fromages à Mifroma.

D'autre part, il existait déjà un immense trou dans cette falaise mollassique.

Cette grotte était, durant la dernière guerre, utilisée pour la culture de cham¬

pignons, puis pour le stockage des pommes de terre. Ce climat naturel of¬

fert par la mollasse (98 % d'humidité et une température de onze degrés) étaient les conditions requises pour as¬

surer l'affinage du Gruyère.

Ce centre d'affinage et de préembal¬

lage a été construit en 1964. Son im¬

plantation à Ursy a été acceptée à une large majorité par l'assemblée commu¬

nale. Qui dit industrie, dit personnel.

Mifroma a fourni du travail non seule- mentà la populationd'Ursy, maisà celle des villages voisins. Cette entreprise, Une fête de gymnastique à Ursy L'entreprise Mifroma S/4 nichée au pied de la falaise

(10)

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(11)

Une commune où l'autorité est consciente d'un développement harmonieux

Conseil communal Administration

communale

Deux habitations à loyer modéré dirigée par un homme dynamique et compétent, M. Jean Pasquier, occupe aujourd'hui 138 personnes. Elle envi¬

sage d'agrandir ses caves sous la fa¬

laise. Les nouveaux locaux permettront l'affinage de plusieurs dizaines de mil¬

liers de meules de Gruyère.

Sur le plan touristique, nous n'avons pas beaucoup d'espoir. L'éclosion d'une société de développement serait la bienvenue dans ce sens. Elle permet¬

trait certainement d'améliorer encore la qualité de la vie des habitants d'Ursy. Le Conseil communal est favorable à une telle proposition.

Au point de vue résidentiel, deux habi¬

tations à loyer modéré (HLM) de qua¬

torze appartements chacun et les nom¬

breuses villas qui ont été construites ces dernières années, ont provoqué une poussé démographique. Notre com¬

mune souhaite connaître un plus grand développement par la construction de villas sur les parcelles de terrain réser¬

vées à cet effet dans le plan d'aména¬

gement local. Le nouveau lotissement de «Plattiez» est déjà en partie occupé.

Ce petit coin de terre bien exposé au soleil est un endroit rêvé pour y cons- La troupe des majorettes d'Ursy

truire sa maison. De 1960 à 1970, le taux d'accroissement de la population pour la commune d'Ursy a été de 24,6 pour cent. Ce qui explique que nous sommes sur la bonne voie. Notre village est suivi deVillariaz 17,4% et Romont 13,3%.

FI - Que font les autorités pour amé¬

liorer les contacts humains?

Ma fonction de syndic me procure une grande satisfaction, car je peux travail¬

ler en parfaite collégialité avec les membres de l'Exécutif. Chacun prend ses responsabilités à cœur et au sé¬

rieux. D'autre part, j'ai la profonde con¬

viction que les contacts et les liens qui unissent les habitants aujourd'hui, s'in¬

tensifieront encore demain. Cette at¬

mosphère de compréhension réci¬

proque ne sera obtenu qu'avec le con¬

cours des sociétés locales qui voudront bien continuer à remplir leur rôle d'ani¬

mation et de liaison. L'autorité commu¬

nale est consciente d'un développe¬

ment harmonieux de notre beau village, afin que la population y trouve un réel épanouissement.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

Hilaire Deschenaux, syndic, Administration générale, Finances Bernard Mauroux, vice-syndic, Urbanisme, Police du feu Michel Jaquet,

Bâtiments, Routes, Ecoles Hyacinthe Gavillet, Service des eaux Gabriel Perriard, Terres et forêts

Guy Périsset, secrétaire et boursier François Deillon, agent AVS

Joseph Deschenaux, forestier communal Jean Pittet, piqueur

Antoine Savary, huissier

Jean-François Conus, commandant du feu

La belle poya qui décore la ferme de M. Gabriel Perriard

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(12)

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exige la revision des citernes extérieu¬

res tous les cinq ans et les citernes inté¬

rieures tous les sept ans. Tout proprié¬

taire d'immeuble en est conscient.

Il y a quelques années, M. Robert Ma¬

gnin, d'Ursy, s'est intéressé à ce pro¬

blème. C'est la raison qui l'a poussé à faire un apprentissage de reviseur de citernes. Il ne s'est pas arrêté en si bon chemin. Après avoir passé avec succès sa maîtrise fédérale, il a fondé sa propre entreprise. C'était en avril 1975.

Un travail sérieux et soigné Pour exercer sa profession, M. Magnin a dû s'équiper d'un matériel important.

Il a également fait l'achat d'un camion • qui comprend un réservoir de 8000 litres permettant le transvasage de l'huile de chauffage lors de la revision de citer¬

nes. Conscient du danger que présente la pollution, il veille à ce que toutes les mesures soient prises concernant la protection de l'environnement. Les quatre citernes de 1000 litres chacune placées sur la remorque sont destinées au stockage du mazout durant la revi¬

sion. La citerne fait d'abord l'objet d'un nettoyage complet. Pour enlever la rouillequi s'est formée sur les parois par la condensation ou l'humidité des lo¬

caux, un traitement à l'acide est indis¬

pensable. Le spécialiste applique en¬

suite un revêtement sur toute sa sur¬

face, afin de protéger la citerne contre l'érosion.

Ce qui fait la renommée de cette entre¬

prise, c'est le sérieux avec lequel elle accomplit la revision de citernes. Elle le doit surtout aux capacités profession¬

nelles de M. Magnin qui a toujours l'oeil sur cette délicate opération qui n'est pas à la portée de tout le monde. Une certaine expérience est nécessaire dans ce domaine. Chaque client a l'obli¬

gation d'examiner la citerne lorsque celle-ci a été poncée.

Si votre citerne a besoin d'une revision, n' hésitez pas un instant à lancer un coup de fil à cette entreprise. Mme Denise Magnin, la charmante épouse du pro¬

priétaire, excellente collaboratrice pour la gestion et l'administration, vous don¬

nera tous les renseignements utiles. Sa gentillesse coutumière vous convain¬

cra.

Cette entreprise a son avenir assuré grâce à une parfaite formation de M.

Robert Magnin, qui a gagné la con¬

fiance d'une clientèle de plus en plus étendue dans les cantons de Vaud et Fribourg.

L'entreprise Magnin occupée à la revision d'une citerne

(13)

en faveur de l'université de Fribourg

De quel cortège s'agit-il?

Délai pour l'envoi des réponses: 30 mars 1976.

Notre adresse:

Rédaction de Fribourg-lllustré, 35, rte de la Glane, 1701 Fribourg Photo parue dans notre édition

du 18 février 1976 La réponse qu'il fallait donner:

Fanfare la «Mauritia» de Remaufens au cortège de Carnaval de Châtel-Saint-Denis, 9 février 1975.

Index des personnes qui ont donné une réponse exacte:

Jean-Claude Dorthe, Remaufens; MmeAndréCurrat, Les Babolles, Semsales; Léonie Dorthe, Chapelle (Glâne); Louis Genoud, LesMisets, Châtel-Saint-Denis; Ida Liaudat, En Ville 71, Châtel-Saint-Denis; Paul Savoy, La Cornettaz, Attalens; Raymonde Savoy, La Cornettaz, Attalens; Jean-Pierre Liaudat, Le Gotteau, Châtel-Saint-Denis;

Yvonne Vauthey, Maracon.

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Selon les résultats arrêtés au 14 février 1976, la collecte du premier dimanche de l'Avent 1975 en faveur de l'Uni¬

versité de Fribourg à rapporté Fr. 1'142'147.70. Cette somme dé¬

passe de Fr. 41'837.40celle qui avait été recueillie en 1974.

Ainsi, l'Université des catholiques suis¬

ses a rencontré une fois de plus une incontestable bienveillance dans toute la Confédération et dans la Principauté du Liechtenstein. L'augmentation du résultat est d'autant plus remarquable qu'elle est intervenue en période de ré¬

cession économique. A la suite de la Déclaration du Synode, les nombreux donateurs ont apporté un témoignage du poids qu'ils attachent à un centre d'enseignement et de recherche des

catholiques suisses. Leur appui sera tout particulièrement précieux au mo¬

ment où, comme les autres Hautes Eco¬

les suisses, l'Université de Fribourg est confrontée à des problèmes difficiles de financement. Cependant, plus en¬

core que cette collaboration matérielle spécialement bienvenue, les résultats de la collecte démontrent l'existence d'un soutien moral, qui constitue un réel encouragement pour tous les respon¬

sables.

La Commission pour le dimanche uni¬

versitaire et le Rectorat de l'Université de Fribourg expriment leur sincère gra¬

titude à tous ceux qui, tant par leurs dons que par leur dévouement person¬

nel, ont concouru à la réussite du Di¬

manche universitaire 1975.

Nouveau concours de patois

En vue de la prochaine fête des patoisants romands, dans le canton de Vaud, en 1977, le Conseil des Patoisants organise un nouveau concours de patois, ouvert à tous, et particulièrement aux jeunes. M. Schûlé, rédacteur du Glossaire et président du jury romand, désire que le patois vive, qu'il soit mis au temps présent, que la prose, la poésie, le théâtre surtout, traitent de thèmes actuels, relatent des faits d'aujourd'hui, sans pour autant renier le passé. Que le patois soit aussi un ferment de notre activité littéraire présente. S'il plonge ses racines dans le terroir ancien, s'il s'inspire volontiers d'hier, il est susceptible d'apporter sa contribution au pays d'aujourd'hui. L'essentiel du règlement est le même que celui des précédents concours. Les travaux seront remis aux jurys cantonaux ou régionaux au cours de l'hiver 1977. Il reste une année pour faire du bon travail. Comme les précédents, ce concours 1977 est également ouvert aux patoisants de la Savoie et de la vallée d'Aoste. Tous les travaux recevront, si ce n'est un prix, du moins un témoignage. Qu'on aiguise sa plume d'oie.

Le Conseil romand

Une offre exceptionnelle pour votre sécurité

L'accroissement du trafic routier pose de plus en plus de problèmes au Bureau de la prévention des accidents et aux organes de police. C'est pourquoi, la gendarmerie fribourgeoise a créé le passage portable pour les piétons.

Ce passage en matière plastique est fort pratique. En effet, il peut être emporté dans un sac à main et, en cas de besoin, être déroulé à travers la rue. Cette nouveauté vous fera économiser un temps précieux. Et quelle sécurité.

Une première série de ces passages portables sera remis gratuitement à toutes les personnes âgées, le jeudi 1er avril 1976 entre 9 et 11 heures dans les postes de gendarmerie de notre canton.

Pour ceux qui s'intéressent à cette offre exceptionnelle, une démonstration sera organisée le même jour à la place Georges-Python, à Fribourg, sur la place de l'école, à Romont, sous les arcades à Estavayer-le-Lac, et sur la place du Marché, à Bulle.

Qu'on se le dise.

(14)

Flashes du canton

Praroman

Un anniversaire

dans la joie et l'affection

Personne active et de bon goût, Mme Marie Zamofing a toujours été appréciée, aimée et respectée. Durant fort longtemps, elle a exercé, avec une grande intelligence de coeur, sa profession de sage-femme. Chaque naissance était pour elle une image lumineuse de la vie. Ses déplacements se faisaient à bicyclette ou en traîneau.

Elle eut la bonheur de mettre plus de 2 OCX) enfants au monde. Un travail acharné, de tous les instants, dans la force que procure un amour indéfectible réciproque, en trouvant encore le temps de penser aux autres.

C'est l'exemple de solidarité et de compréhension donné par Mme Zamofing, qui a fêté récemment son quatre-vingtième anniversaire entourée d'un immense élan d'affection de ses quatre enfants dans le grand soleil d'une merveilleuse journée de reconnaissance.

Que la jubilaire reçoive nos très cordiales félicitations, et nos vœux les plus sincères, pour qu'elle jouisse encore de multiples années de bonheur.

G. Bd

Corserey

Un bel anniversaire

C'est dans la joie familiale que M. Joseph Brulhart a fêté récemment son quatre- vingtième anniversaire. Au cours de cette journée de reconnaissance, il était entouré de ses six enfants, vingt-trois petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants. Paysan dans l'âme, le jubilaire a travaillé toute sa vie à la campagne et particulièrement à l'élevage du bétail.

A l'occasion de cet anniversaire, nous lui souhaitons encore de longues années de bonheur au milieu de sa famille.

A.G.

Estavannens Noces de rubis

M. Eugène Jaquet et son épouse Florence, ont fêté récemment leurs quarante ans de mariage à Estavannens. Le couple, qui était entouré de six enfants et neuf petits- enfants, ont assisté à une messe célébrée à la chapelle de Notre-Dame des Marches.

Un repas a ensuite réuni toute la famille dans un établissement public de Broc.

Aux heureux jubilaires, Fribourg-lllustré adresse ses vives félicitationset ses vœuxde bonheur. Photo J. Seydoux

Ursy

Quarante-cinq ans de mariage

M. Irénée Magnin, 72 ans, agriculteur, et sa charmante épouse née Angèle Maillard, 71 ans, ont fêté récemment leurs quarante-cinq ans de mariage. Nous ne saurions oublier l'immense bonheur de ce couple qui était entouré de ses huits enfants et dix- neuf petits-enfants. Les jubilaires ont été complimentés au cours d'un repas familial qui eut lieu au domicile de l'un des enfants, M. Robert Magnin, à Ursy. Qu'ils veuillent bien accepter nos félicitations et nos vœux de santé.

Les méfaits de l'alcool

Avez-vous jamais vu un ivrogne engager un pugilat? Il vise quelqu'un. Dans un état d'euphorie, il a le sentiment de posséder une force herculéenne et que le coup qu'il va porter aura l'effet qualifié par un boxeur européen «du marteau de Thor». Mais il est rare que le coup atteignent la victime visée: ou bien il s'abat sur un spectateur innocent, ou bien l'ivrogne se frappe lui-même, ou encore il trébuche et s'écroule.

Combien de conducteurs, reposant aujourd'hui en paix au cimetière (où ils sont arrivés bien plus tôt qu'on ne les y attendait), ont cru jusqu'à l'ultime instant que deux ou trois verres d'alcool allaient les remettre d'aplomb ou accroître leur aptitude au volant.

O.M.S.

(15)

LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE F RI BOURG-IL LUSTRÉ 17 mars 1976

Editorial

La carte musicale du canton de Fribourg (IV)

Après les fanfares, voici un sommaire coup d'œil sur les chorales. Au contraire de la Société cantonale des musiques qui est seule organisation faîtière pour les fanfares, quatre associations groupent les chorales. C'est ce qui explique, par exemple, que la SOCIETE CANTONALE DES CHANTEURS FRIBOURGEOIS, comparativement à sa sœur vaudoise, groupe moins de sociétés.

D'abord, on n'y trouve que les choeurs francophones: les sociétés de langue allemande du district du Lac formant le SÄNGER¬

BUND; les chœurs folkloriques costumés s'inscrivent à LA FEDERATION DU COSTUME ET DES COUTUMES; les clubs de yodleurs à l'association romande des yodleurs; enfin, le grand effectif choral du canton est constitué par LES CECILIENNES, c.à.d. le groupement des chorales paroissiales catholiques ainsi dénommés à cause de la patronne traditionnelle des musiciens:

STE-CECILE.

La question s'est parfois posée: pourquoi ne pas réunir tous les chœurs dans une seule fédération? Je crois que l'avantage serait plutôt théoriqueet impressionnant... sur le papier! C'est l'avisde tous ceux qui connaissent bien le problème fribourgeois. Lesdeux langues, les buts spécifiques, les structures existantes et qui fonctionnent bien, justifient jusqu'à nouvel ordre ces cinq associations qui peuvent très bien et qui veulent être amies, voire collaborer dans des circonstances exceptionnelles. Et puis, une fête avec les concerts-concours deviendrait impossible avec de si grands effectifs.

Chaque association garde donc son calendrier et sa fête qui a lieu tous les 3 ou 4 ans. Ce système, moins grandiose, à l'avantage de créer une véritable fête d'amitié et d'améliorer la qualité artistique. La prochaine FETE DE LA SOCIETE CANTONALE DES CHANTEURS le prouvera sans doute, les 22 et 23 mai de cette année à Fribourg. Les CECILIENNES, elles, sont organisées par groupes d'une dizaine de paroisses, appelés DECANATS, et ont leur fête à tour de rôle dans l'église de chacune des paroisses, ceci dans tout le canton. Quant aux chorales des paroisses protestantes de langue allemande, elles sont affiliées au SÄNGERBUND.

En plus des cinq fédérations sus-mentionnées, il y a quelques ensembles, et non des moindres, qui œuvrent soit dans le domaine symphonique, soit dans la musique de chambre, soit dans la musique légère. Ce qui fait l'ensemble presque incroyable de 9.500 chanteurs. Si l'on défalque quelques chorales qui font partie de deux associations, il reste un total réel d'au moins 8.500 chanteurs.

- , r i&satâ FRIBOURG :

46,5 choristes pour 1000 habitants

Dans le numéro du 4 février, nous avons comparé Fribourg avec le Valais dans le domaine des fanfares: nous avions ac¬

cusé le coup! Fribourg sortait deuxième de Suisse avec 22 fanfarons pour mille habitants, derrière le Valais qui en comptait 29. Aujourd'hui, essayons de comparer les CHORALES.

En Valais, il y a cinq associations: Le CECILIEN VERBAND (environ 1900 membres), la FEDERATION DESCHAN¬

TEURS DU VALAIS CENTRAL (1002), Les CHANTEURS DU BAS-VALAIS ( 1351 ), L'UNION CHORALE DU CENTRE (689) L'AMICALE DES CLUBS DE YO- DLEURSDU HAUT -VALAIS) 150)ce qui fait un total d'env. 5100. Si l'on ajoute un millier de choristes qui ne seraient pas affiliés, on arrive au beau total d'en¬

viron 6100 chanteurs. Comparons maintenant:

Pour Fribourg (182.700) il y a 46,5 cho¬

ristes pour mille habitants.

Pour le Valais (216.800) il y a 28,1 cho¬

ristes pour mille habitants.

Il serait intéresssant de compléter ces statistiques comparant d'autres can¬

tons. Fribourg restera-t-il en tête de ce classement provisoire?

VM

VALAIS :

28,5 choristes pour 1000 habitants

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La fondation de «LA LYRE» remonte au 22 novembre 1953. C'est à cette date en effet, que 22 candidats musiciens se groupèrent sous la baguette de M.

Louis Pittet de La Verrerie, et la prési¬

dence de M. Francis Favre, nommé en 1973, président honoraire, après 20 ans d'inlassable dévouement à la tête de la société.

Actuellement, la fanfare est dirigée par un talentueux chef: M. René Tornare de

Sorens, et dès 1973, la présidence con¬

fiée à M. François Grandjean.

L'effectif se monte aujourd'hui à 33 membres actifs. La Société se produit en différentes occasions, notamment lors des fêtes religieuses et civiles, et offre à la population un concert annuel composé d'œuvres diverses.

En 1973, en vue d'assurer l'avenir de la société, un corps de cadets a été cons¬

titué. Il est placé sous la direction du chef d'alors: M. Jean ODY. M. René

Tornare s'en occupe aujourd'hui et di¬

rige 38 membres actifs y compris 10 tambours.

LA LYRE fait partie de la Société canto¬

nale des musiques fribourgeoises. En 1973, elle fut l'organisatrice de la pre¬

mière Fête de l'association des mu¬

siques de la Veveyse. Prochainement, Le Crêt organisera la troisième fête can¬

tonale des Cadets.

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SON COSTUME ET SON TERROIR Si, par ses deux langues et ses deux religions, Fribourg est une image résu¬

mée de la Suisse, le district du Lac est, pour la même raison, l'image résumée de Fribourg. Car le district se compose de l'ancien baillage de Morat, bilingue et réformé, et d'un morceau, bilingue et catholique, de ces «anciennes terres»

qui furent la première acquisition terri¬

toriale de la cité zaehringienne.

Le village de Courtepin, longtemps as¬

socié à Barberêche, appartient à cel¬

les-ci et, comme le folklore suit de près l'Histoire, les costumes et coutumes de la région différent de ceux des voisins moratois ou vullerains. Mais, dans les

«anciennes terres» catholiques, se par¬

lent les deux langues et si les habitants sont en majorité welsches, il ne faut pas oublier que ceux de l'autre langue sont tout près d'eux, avec eux. Pour éveiller et réveiller leur sens traditionnaliste, il fallait tenir compte de ces données, il fallait greffer le bourgeon sur le vieil arbre du passé.

C'est à quoi s'employèrent dès 1938 le comte Pierre de Zurich, historien de Fri¬

bourg, seigneur de Barberêche, Mlle Anne Remy, institutrice à l'école ména¬

gère , Mme Dr. Karl Renz, alors toute jeune Hermine Schwab, et l'humble soussignée. La résurrection du cos¬

tume régional, disparu depuis long¬

temps, était leur espoir. Il ne fut pas déçu. On choisit le costume du Fribourg français-catholique dont le tablier à ba¬

vette, le châle, le grand chapeau de paille ou le petit liron sont les caractéris¬

tiques. Et, pour assumer le voisinage alémanique et s'inspirer de «l'ancienne terre» de Singine où le noir et le rouge et l'uniformité de couleur sont d'antiques

traditions vestimentaires, le tablier fut décidé carmin, pour toutes, ainsi que le châle noir, tandis que les nuances des robes restaient libres et diverses.

La première volée de jolies payses sortit de la classe de couture de Mlle Remy à qui revient donc tout l'honneur de cet heureux départ. Puis, Mme Renz, M. de Zurich et d'autres fervents assurèrent la marche de la jeune troupe dans la voie qu'elle devait prendre, évitant ou sur¬

montant les obstacles qui, sur la terre ne manque jamais. Dès lors, processions de la Fête-Dieu, solennités religieuses et réjouissances profanes brillèrent d'un éclat pourpré, gracieux et patrio¬

tique.

Au bout de quelques années, les jeunes gens se joignirent à l'entreprise, para¬

phant d'un gilet rouge la reconnais¬

sance de fraternité singinoise, tandis que le prénom de FARANDOLE, dan¬

sant et provençal, faisait une juste place

à l'ascendance française, dans l'état- civil du groupe. Seul, dans le canton, à être panaché comme lui, comme le dis¬

trict, comme le pays, il réunit et concilie des gens divers. Il fait prendre cons¬

cience à chacun de la beauté de son terroir et du dévouement qu'il mérite.

M.-Th. Daniëls SES DANSES FOLKLORIQUES Le passé offre à nos groupes une multi¬

tudes de légendes et de coutumes, un répertoire inépuisable de chants et de musique folkloriques.

Monsieur Jo Baeriswyl, chorégraphe et régisseur de la Fédération des costu¬

mes, est arrivé à point pour lier cette gerbe fleurie de nos arts populaires avec des pas et des figures de danse.

Depuis plus d'un demi-siècle, un jubilé, une fête régionale ou quelqu'autre rai¬

son était l'occasion de monter un spec-

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quotidiens, des jeux et des rites saison¬

niers, M. Baeriswyl ouvrit à leur expres¬

sion une nouvelle dimension.

Ainsi virent le jour une longue suite de coraules et de farandoles, de danses des métiers et de jeux mimés. Ils consti¬

les sources de leur inspiration, mais vi¬

vantes et actuelles par leur interpréta¬

tion. Ils sont le répertoire des jeunes danseurs et danseuses de LA FARAN¬

DOLE, aux pieds légers et au cœur en¬

thousiaste. Fidèle à son costume et son terroir, le groupe varie et enrichit son

suisse, LA FARANDOLE a gagné l'es¬

time et l'amitié des organisateurs et spectateurs des festivals folkloriques et fait virevolter les couleurs du pays à travers toute l'Europe.

H. Renz

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NOS GROUPES DE DANSES FOLKLORIQUES «LES GAIS VUILLERAINS»

Ce sont les dames bourgeoises du VULLY qui, en 1937, fondèrent le groupe folklorique dénommé à l'époque «LES VUILLERAINES» avec pour but le maintien des traditions po¬

pulaires, les arts, le costume et les cou¬

tumes du «pays d'émeraude où pleure la vigne et mûrit le raisin».

En 1947, etdanslecadredesondixième anniversaire, le groupe organise la fête cantonale des Costumes fribourgeois, où la présence de l'abbé Bovet est par¬

ticulièrement remarquée. En 1958, un groupe mixte se forme. La danse folklo¬

rique, s'inspirant des travaux des maraîchers, de la vigne et du vin, de¬

vient l'activité principale d'une société dès lors baptisée «Les gais Vuillerains»

qui compte aujourd'hui 10 couples de danseurs et 25 cadets placés sous la directionde M. Jean PANTILLON moni¬

teur de danses de 35 membres actifs portant naturellement le costume mais dont l'activité se résume à représenter le VULLY dans maints cortèges, mani¬

festations diverses ou autres cérémo¬

nies officielles.

Actuellement, «les gais Vuillerains»

sont présidés par M. Jean-Marie DROZ qui a succédé à Mme Vreni GAILLET. Au sein du comité l'on retrouve M. Charles MAQUELIN, également trésorier de la Fédération fribourgeoise du Costume et des Coutumes (FFCC).

Le samedi 20 mars prochain, la société organise sa soirée annuelle qui se dé¬

roulera au collège de LUGNORRE avec la participation de «LA BERGÈRE D'ORBE» et de l'orchestre Roland-Ber- nard lequel conduira ensuite le bal. Nul doute que chacun se trouvera à l'aise au sein d'une population laborieuse, se¬

crète, souriante, et accueillante.

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NOS CHANSONNIERS «CABARET CHAUD 7»

Le Cabaret Chaud 7 est né, il y a cinq ans, d'une rencontre entre copains, dans un petit café d'un village broyard:

Bollion. C'est à la suite d'une plaisante¬

rie que ces gais lurons sont partis à la conquête du public. Au début, ils étaient une dizaine, chanteurs, humo¬

ristes, musiciens, qui, de village en vil¬

lage, animaient les soirées populaires.

Ils trouvaient là l'occasion de se dis¬

traire en amusant les autres par des sketches impovisés et des chansons du répertoire. Les auteurs-compositeurs du groupe se risquaient à interpréter leurs productions personnelles. Notons au passage que Guy Sansonnens fit ses premières armes dans cette ambiance débridée et sympathique.

De fil en aiguille, le groupe s'est struc¬

turé. C'est alors que naquit véritable¬

ment le Cabaret Chaud 7. Un spectacle fut élaboré et donné engrande première à Estavayer-le-Lac, devant un auditoire enthousiaste et dans une ambiance folle. Un heureux mélange de chansons et de gags composait ce premier pro¬

gramme. Encouragé par ce succès, le Cabaret Chaud 7 décide de monter à Fribourg pour affronter le public de la capitale. Le combat est difficile, mais le public fribourgeois peu à peu s'ama¬

doue et commence à prendre goût au genre du «CABARET». Si le style con¬

fine au populaire, l'auditoire n'en reste pas moins exigeant et surtout insatia¬

ble. Le CC7 se débarasse peu à peu de sa carcasse d'emprunts et de ses vieil¬

les fripes pour revêtir un caractère plus personnel et un costume plus dépouillé.

Albert Vincent et, au premier plan Miche! Sapin Le CC7 en se divisant se consolide; en effet, ils ne sont «plus que» trois, mais bien décidés à continuer sur la lancée!

(Michel Sapin, Albert Vincent et lannis Kyriakidis, le pianiste, auteur des mu¬

siques du CC7.) Spectacles réguliers à Fribourg, tournées dans le canton. Il n'y a que la proche Romandie, pourtant si lointaine, où le groupe n'a pas encore trouvé beaucoup d'ouvertures. Les thèmes favoris du CC7 sont péchés dans l'actualité et dans la viede tous les jours: société de consommation, cein¬

ture de sécurité, lutte des classes, troi-

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