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Depuis le 1er janvier 1976: Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains

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(1)

LA VIE MUSICALE

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FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glane

1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois

38.70 22.50 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Que la Suisse est belle Nouveaux médaillés à Sorens Patoisants au Bry

Le Crédit agricole innove...

A la découverte de Le Crèt Centre éducatif d'Estavayer La vie musicale

Nos compatriotes du dehors Flashes du canton

La pesée des fromages à la Tzintre Entre l'église et la pinte

Assemblée de l'Association de gymnastique féminine à Marly Un Gruérien se distingue

Centre scolaire de Granges-Paccot Programme TV romande et France 3

Feuilleton FI

Concours de la quinzaine Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

le mercredi 7 décembre

Notre couverture Jouir pleinement de nos rivières, domi¬

ner par sa propre force les éléments naturels, tel ce rocher amené là par l'eau, savourer le plaisir de l'évasion, comme le fait cette jolie femme au gré du vent.

Courrier des lecteurs

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 25 novembre 1977 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Monsieur le rédacteur,

Sous la rubrique «Avez-vous de l'œil» ont découvre la fontaine qui se trouve à proximité du château dont la gracieuse propriétaire est Mme Sabine de Murait, petite-fille de notre regretté poète-écrivain Gonzague de Reynold. A droite de cette fontaine, il y a la forge de M. Muller, maréchal-ferrant.

Nous avons toujours beaucoup de plaisir à lire votre journal, en particulier ce numéro, puisque Cressier-sur-Morat est le village d'origine de ma mère. Merci.

Avec mes meilleures salutations...

Sabine Monney Rueyres-T reyfayes

Monsieur le Rédacteur,

Je viens vous féliciter pour la bonne présentation de votre sympathique «Fribourg- lllustré» très apprécié des Fribourgeois du dehors.

Gaston Dougoud Meyrin (GE) Le renouvellement de votre abonnement à Fribourg- lllustré est non seulement une preuve d'attachement à notre magazine, mais un encouragement pour la rédaction de toujours mieux vous servir sur le plan culturel, sportif et récréatif.

L'abonnement pour 1978 ne coûte que Fr. 38.70

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A la découverte du canton de Zoug (IV)

Entré dans la Confédération en 1352, le canton de Zoug tient le huitième rang selon l'ordre officiel. De par sa superfi¬

cie de 239 km2, c'est le plus petit canton de la Suisse. Il est entouré par les cantons de Schwyz, Zurich, Argo- vie et Lucerne. Sa population est de 72 400 habitants, soit 86,6 pour cent de langue allemande dont 80,6 pour cent de confession catholique et 17,4 pour cent de protestants. Il est intéres¬

sant de relever que 6% de la popula¬

tion travaille dans l'agriculture et l'in¬

dustrie laitière, 53% dans l'industrie et les machines, 41% dans les services.

La densité de la population est de 303 habitants par km2, tandis que le revenu annuel par habitant est de 20 820 francs.

Flore et faune

Le point le plus élevé de ce canton se trouve à la limite méridionale, c'est le sommet du Rossberg (1583 m). La Paysans de Menzingen à la fenaison sur les pentes du Gubel

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région montagneuse est moins fertile que la vallée, mais elle possède néan¬

moins de belles forêts, des pâturages, et sur son versant nord, de riantes prairies où les cerisiers et les pommiers abondent et fournissent aux abeilles leur butin. Les ruches de paille d'autre¬

fois, ont presque entièrement disparu, elles sont remplacées par celles de bois. Sur le Rosenberg, à Zoug, se trouve le Musée de la Société suisse d'apiculture où est rassemblé tout ce qui est relatif à l'apiculture. Une chose qu'il vaut la peine de voir une fois dans sa vie. La flore du canton de Zoug compte encore 970 espèces d'après Rhiner. La faune est riche malgré l'étendue relativement faible. Il existe trente-six espèces d'animaux et d'oi¬

seaux. Il ne lui manque qu'un petit nombre de formes alpines comme le chamois, la marmotte, l'aigle royal, la gélinotte et la bartavelle. L'eau est non seulement abondante mais de qualité excellente.

L'agriculture bien implantée Jusqu'en 1840, le canton de Zoug était exclusivement agricole, à l'exception de la papeterie de Baar, fondée en 1616, et celle de Cham créée en 1657.

La majeure partie du sol productif est occupé par des champs et surtout des pâturages. Les forêts recouvrent envi¬

ron un quart de la superficie du terri¬

toire. Les pâturages sont propriété particulière et corporative. La plus grande partie du bétail qu'on y fait paître durant l'été consiste en jeunes bêtes à cornes. L'élevage du bétail en plein air prévaut de plus en plus. Il s'est même nettement amélioré. Le but du marché annuel de Zoug est surtout de réunir et d'exercer une certaine sur¬

veillance sur les meilleurs taureaux et de fournir aux sociétés tout d'abord, puis à tous les acheteurs, l'occasion de se procurer des animaux de race pure et propres à la reproduction.

Voies et moyens de communication Longtemps avant la construction des grandes routes et des chemins de fer,

Un lac entouré de verdure le pays de Zoug était, comme toutes les autres régions de la Suisse centrale, relié aux Etats voisins par des chemins muletiers sur lesquels se faisait, à dos de mulet ou de cheval, le transport des marchandises venant d'Italie et de celles à destination de ce pays. Le transport de ces marchandises était long et pénible.

Organisation politique

L'année 1848 fut marquée d'un chan¬

gement dans l'organisation politique du canton, le droit de procéder à des élections appartenant exclusivement jusque-là à la Landsgemeinde, ainsi que celui de légiférer, furent conférés

Un visage typique de ce canton au Grand Conseil. La constitution ac¬

tuelle, qui date du 31 janvier 1894, a considérablement étendu les droits politiques du peuple. Il ne nous est pas possible de parler dans ce billet de tout ce qui a été fait dans ce domaine, ni dans celui de l'instruction publique, mais sachez que Zoug est un canton où la population est très accueillante et surtout un pays où il fait bon vivre.

L'historique de ce canton serait égale¬

ment beaucoup trop long à énumérer, raison pour laquelle, nous nous arrê¬

terons là pour cette fois.

Prochain article:

Escale dans la cité de Zoug 2798 personnes ont suivi l'invitation

des maraîchers du Seeland!

Lorsque les maraîchers du Seeland ont décidé à leur assemblée générale de ce printemps de réaliser le vœu déjà exprimé à plusieurs reprises d'inviter des consommateurs à une visite des cultures, pernonne n'a cru à un très grand succès.

Une lettre a été envoyée à plusieurs organisations de consommatrices de Suisse pour les rendre attentives à cette possibilité de sortie.

Du 25 mai au 6 octobre, 40 associations, soit au total 2798 membres, ont ainsi parcouru, dans 63 autocars, la plus grande région maraîchère de la Suisse: le Seeland. Est-ce que le Suisse ne voyage que certains jours? On dirait, puisque tout celà ne c'est déroulé que pendant 26 jours. Les jours de plus fortes fréquentations ont été le 20.9., avec 8 autocars, et le 25.8., avec 7. L'association la plus nombreuse

est arrivée avec 195 personnes. Le visiteur le plus âgé que nous avons reçu comptait 92 années, et le plus jeune 5. Il en est arrivé de presque toute la Suisse.

Ainsi, l'on a pu voir des cars venant de Rheintal, de Genève, Lausanne, Fribourg, Berne, du Jura, de Lucerne, Zurich, Bâle, Thoune, Bienne et d'ailleurs. En voyant l'ensemble, on peut dire que c'était une action très bien réussie. Nous avons souvent pu entendre des phrases comme p. ex. «je ne dirai plus jamais que les légumes sont trop chèrs», ou «à partir de maintenant, je n'achèterai que les légumes indigènes».

Les responsables de l'organisation des maraîchers doivent maintenant se deman¬

der s'ils veulent continuer ces visites, car il y a déjà de nombreuses demandes pour des visites l'année prochaine!

Nous aimerions ainsi dire un grand merci à la presse, à la radio et à la télévision, qui ont, sans exceptions, soutenu notre action, au moyen de reportages très positifs!

E. Maeder

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SORENS Distinction

pontificale pour deux chantres méritants

Dimanche 23 octobre, la paroisse de Sorens était dans la joie. Le choeur d'hommes «La Cécilienne» présidé avec beaucoup de compétence par M.

Pierre Villoz, fêtait deux de ses mem¬

bres. A l'église, cet ensemble vocal chanta la messe brève du Père Canisius composée par l'abbé Joseph Bovet.

Elle était concélébrée par le curé- doyen Louis Fragnière de Bulle, l'abbé Armand Maillard, curé de Sorens, et l'abbé Louis Overney, aumônier du Foyer St-Joseph. Au cours de cette cérémonie empreinte de dignité et de

Le chœur d'hommes «La Cécilienne»

simplicité, la médaille «Bene ME- RENTI» a été épinglée sur la veste de MM. Louis Romanens, de Célien, et Casimir Maradan, en reconnaissance de leurs quarante-cinq ans de fidélité à la musique et au chant sacré.

A la sortie du sanctuaire, la fanfare de Sorens dirigée par M. Michel Ayer, conduisit le cortège jusqu'au Cercle des Agriculteurs où fut servi l'apéritif.

Celui-ci fut agrémenté par les excel¬

lentes productions de l'ensemble de cuivre qui a laissé une profonde im¬

pression aux auditeurs. Avec de la Les nouveaux médaillés entourés par le comité de «La Cécilienne»

bonne musique et le «Ranz des va¬

ches», toute la paroisse était dans l'allégresse.

Allocutions et chansons Sur le coup de midi, le banquet a réuni tout le monde dans la salle de l'Hôtel de l'Union. Sous la houlette du majo¬

rât, M. Irénée Savary, instituteur, plu¬

sieurs personnalités civiles et religieu¬

ses prirent la parole pour relever les mérites des deux nouveaux médaillés et surtout leur dévouement à la cause du chant. Des allocutions ont été pro¬

noncées par MM. Pierre Villoz, prési¬

dent du chœur d'hommes; le doyen Louis Fragnière de Bulle; Désiré Ro- praz, syndic; Honoré Romanens; prési¬

dent de paroisse; Henri Mauron, prési¬

dent de la fanfare; les médaillés, MM.

Louis Romanens et Casimir Maradan;

Mme Claudine Ropraz, présidente du chœur de dames «La Cécilia»; Paul Sottas, de Gumefens, directeur de «La Cécilienne»; Michel Ayer, de Fribourg, directeur de la fanfare. Cette partie oratoire était embellie de jolies chan¬

sons interprétées par le chœur d'hom¬

mes et le chœur de dames. Une jour¬

née merveilleuse dont tous les parois¬

siens de Sorens se souviendront.

(Texte et photos G.Bd) Le porte-drapeau entouré par MM.

Louis Romanens et Casimir Maradan, deux chantres méritants

Les patoisants de l'Amicale

«Lè Triolè»

réunis au Bry

M. François Mauron, président Pour son assemblée, le 21 octobre dernier, l'amicale des patoisants de la Haute Sarine et de la région du Gibloux, avait choisi pour la première fois un village de la Gruyère. Lè Triolè furent reçus très amicalement par la population du Bry. En coquet dzakiylon et joli bredzon le chœur-mixte de la paroisse sous la direction de M.

Dominique Gachet enchanta l'auditoire par ses chants à la fusion parfaite et au délicieux patois.

Partie officielle rapidement envoyée, où l'on vit la tâche de secrétaire attribuée à Mme. A. Marie Yerly de Treyvaux, remplaçante de Mr. Henri Python d'Arconciel, celui-ci étant chaleureusement remercié. Le comité est maintenant ainsi composé:

François Mauron Ependes, président; Françis Tanner Bonnefontaine, vice-prési¬

dent et caissier: Francis Eggertswiler et Henri Python, membres; A.M. Yerly secrétaire. Après le rapport présidentiel, la partie récréative est ouverte.

Deux invités d'honneur à cette assemblée: Messieurs Louis Page de Romont

président cantonal des Patoisants, et Paul Burnet archiviste et responsable de l'émission des patois à la RSR. Tous deux exprimèrent leur attachement à la cause, et encouragèrent «le bi dèvejâ».

Prirent ensuite la parole diverses personnalités du monde patoisant: Francis Brodard, Pierre Yerly, Pierre Kolly, Emile Maradan, Francis Tanner, François Bourguet, en des historiettes, chants, poésies. Poésie aussi, de Joseph Toffel de La Roche, en l'honneur du village du Bry. Ajoutons qu'une pièce de théâtre de M.

Toffel va se jouer à Vaulruz fin janvier-début février. Amateurs de théâtres, réservez vos dates; le printemps 78 vous prépare plusieurs pièces en patois, dans la Gruyère et ailleurs aussi. La présence de plus de 150 participants à l'assemblée des Triolè nous prouve une fois de plus que le patois n'est pas mort.

Tout bon repas comporte un dessert: celui-ci était de taille. Puisque ce n'est pas moins qu'un des solistes de la Fête des Vignerons, Jean-Daniel Papaux qui est venu nous faire «la pi-d'ouye» en nous faisant revivre le moment le plus émouvant de la Fête: Le ranz des vaches.... Et le public en réclamait encore quand sonna l'heure de rentrerl A.Y.

Le comité de l'Amicale

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Sur les bords de la Sarine

Nouveaux locaux pour le Crédit agri¬

cole et industriel de la Broyé, succur¬

sale de Fribourg

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Etablissement fondé en 1866, le Crédit agricole et industriel de la Broyé a son siège social à Esta- vayer-le-Lac. Il possède une agence à Domdidier et une succursale à Fribourg. Etablie au Boulevard de Pérolles depuis le mois de janvier 1955, elle a, récemment, transféré ses locaux à la Place de la Gare 38.

A la manifestation qui a marqué cet événement, nous avons remarqué la présence de MM. Arnold Waeber, conseiller d'Etat, chef de la direc¬

tion des finances; Laurent Butty, conseiller national; Hubert Lauper, préfet de la Sarine; Lucien Nuss- baumer. syndic de la ville de Fri¬

bourg; ainsi que de nombreuses personnalités du monde écono¬

mique, industriel et agricole.

La visite des nouveaux locaux qui sont fort bien conçus et spacieux, avec des guichets assurant sécurité et discrétion, un guichet confiden¬

tiel, un trésor de nuit, une chambre forte et safes, a été suivie d'une allocution de bienvenue par M. Jac¬

ques Bullet, syndic d'Estavayer-le- Lac, président du Conseil d'admi¬

nistration; et d'un exposé fort inté¬

ressant de M. Marcel Deillon, le dynamique directeur de la succur¬

sale de Fribourg, sur le développe¬

ment du Crédit agricole et indus¬

triel de la Broyé qui compte égale¬

ment des correspondants dans les principales localités de ce district en pleine évolution.

(Texte et Photos G.Bourquenoud- Fl)

De gauche à droite, MM. Marcel Deillon, directeur, et Jacques Bullet, président du Conseil d'administration

Au service du pays

Le but économique et financier de la Banque ne lui fit jamais oublier les principes de générosité et de philan¬

thropie qui avaient animé ses fonda¬

teurs. Dès le début, elle sut rendre

service à la population en faisant en¬

trer dans son activité et en maintenant dans les limites normales, les opéra¬

tions de prêts à terme que des mains avides avaient trop longtemps prati¬

quées au détriment de l'économie du pays.

Mais là ne s'arrêta pas son action bienfaisante. En toute circonstance, la nouvelle institution manifesta une large compréhension envers les be-

soins d'autrui. Elle le fit toujours sans ostentation, dans l'unique but d'être utile à la collectivité.

Les manifestations patriotiques, les sociétés d'utilité publique, les oeuvres de bienfaisance, bénéficièrent tour à tour de l'intérêt qu'elle leur a toujours témoigné. Jamais elle n'est restée sourde à leurs sollicitations et, si elle n'a pas jugé à propos de publier chaque année la liste de ses dons, il n'en reste pas moins que ceux-ci sont nombreux et que chaque demande répondant à un besoin réel a toujours obtenu satisfaction dans la mesure du possible.

L'œuvre qui lui tint le plus particulière¬

ment à cœur fgt sans contredit l'Hôpi¬

tal du district de la Broyé. Bien avant sa fondation survenue le 1er décembre 1877, des subsides annuels étaient octroyés en vue de sa création et l'on peut dire sans aucune prétention que

Des guichets qui assurent sécurité et discrétion

notre établissement a contribué pour une bonne part à son développement.

Dans le domaine public, la participa¬

tion aux emprunts d'Etat, l'octroi de prêts à des conditions spécialement avantageuses aux communes, aux syndicats d'améliorations foncières, ou d'autres sociétés et corporations de droit public, l'aide aux entreprises industrielles naissantes, furent autant d'occasions pour la banque de mani¬

fester sa volonté de favoriser le déve¬

loppement économique et la prospé¬

rité de notre petit pays.

Nous ne saurions terminer ce chapitre sans relever l'aide importante appor¬

tée à la collectivité tout entière par le paiement d'impôts fédéraux, canto¬

naux, communaux et paroissiaux. Le tableau synoptique qui paraît dans ce rapport donne une idée claire et sug¬

gestive de l'importance de ces contri¬

butions.

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LA TOUR-DE-TREME

Un couple fête ses noces d'or

C'est dans un chalet des Paccots embelli de fleurs des champs que M.

et Mme Léon Clerc-Remy ont fêté leur cinquante ans de mariage. Les jubilai¬

res, qui étaient entourés de leurs huits enfants, seize petits-enfants et une arrière-petite-fille (quatre généra¬

tions), ont été complimentés par toute la famille.

A ce couple très sympathique, vont nos félicitations et nos vœux de santé pour de nombreuses années de bon¬

heur à deux.

Des milliers de lecteurs ne peuvent plus s'en passer, c'est pourquoi ils n'ont pas hésité un instant à sous¬

crire un abonnement à l'année.

Nouveaux bâtiments de Miséricorde:

mise en service à partir du printemps 1978

Le gros œuvre vient d'être achevé. L'aménagement intérieur du prolongement du bâtiment des cours progresse. Les fenêtres ont été posées et les chapes ont été coulées. On achève actuellement de poser les cloisons. On va pouvoir aborder sous peu l'aménagement de l'aile de jonction.

Une première étape de déménagement est prévue pour les vacances de printemps.

A partir de ce moment, les instituts qui sont actuellement dispersés en ville pourront progressivement être regroupés dans les nouveaux bâtiments, ainsi que quelques-uns des instituts qui se trouvent actuellement dans les anciens bâtiments.

La partie des anciens bâtiments qui va se trouver ainsi libérée devra alors être préparée pour recevoir le reste des instituts encore dispersés. De la sorte, on peut escompter qu'au cours de 1979 tous les instituts des facultés de Miséricorde, qui se trouvaient éparpillés, auront abandonné les locaux loués qu'ils occupent actuellement et auront retrouvé une installation stable en des locaux bien adaptés à leur fonction.

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Hôtel de la

Croix Fédérale

Famille M. Pythoud-Sciboz

Tél. 029/8 51 42 1699 Le Crêt/FR Rte Bulle-Oron

Menu du jour JAMBON A L'OS Entrecôtes aux morilles Fondue moitié-moitié

Salle pour sociétés et banquets

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Exclusif pour\

Fribourg-lllustré

Bonjour

Monsieur le syndic de Le Crêt

Interview

de M. Séraphin Currat, quarante- trois ans, père de quatre enfants, agriculteur, membre du Conseil communal depuis 1966, élu syndic en 1974. Ce magistrat m'a expliqué et situé la commune qu'il préside avec compétence et dynamisme. Il est vrai que Le Crêt n'a pas connu d'évolution à proprement dit, raison pour laquelle, sa population dimi¬

nue d'année en année. Il nous est difficile de dire si un effort a été fait par les autorités pour retenir les jeunes au village, car les habitants de Le Crêt vivent essentiellement de l'élevage du bétail et de la pro¬

duction laitière. Durant la dernière guerre mondiale, ils exploitaient 2 000 m3 de tourbe par an. Etant éloignée des voies ferroviaires, cette commune n'a, pour l'instant, aucune industrie sur son territoire.

Une petite fabrique serait pourtant la bienvenue, surtout pour la jeu¬

nesse qui s'en va chaque jour tra¬

vailler ailleurs. Aujourd'hui, où tout est remis en question, le moment est venu de réfléchir à l'avenir de la communauté pour assurer l'épa¬

nouissement de sa population.

N'est-ce pas le devoir de l'autorité communale?

FI - Monsieur le syndic, avez-vous l'amabilité de définir la position de votre commune?

S. Currat - La commune de Le Crêt se trouve aux confins de la Glane et de la Gruyère. Son territoire s'étend sur un peu plus de sept kilomètres carrés, soit plus exactement 710 ha dont 110 de forêts. L'altitude oscille entre 843 et 938 mètres. La population était de 487 habitants en 1888, 475 en 1941,371 en 1976 et 364 en 1977. Notre village compte quatre-vingt-cinq ménages et 216 électeurs et électrices.

FI - Quels sont les moyens de com¬

munication?

Notre commune n'est malheureuse¬

ment pas desservie par une ligne de chemin de fer. La ligne GFM Bulle -

Châtel-Saint-Denis est à quatre km du village. Un bus postal régulier assure la liaison depuis la Verrerie et Oron. Une route cantonale traverse la commune permettant la découverte de notre coin de terre dominé par l'église classée monument historique.

FI - Quelle est la situation écono¬

mique actuelle de votre commune?

Comme bon nombre d'autres commu¬

nes du canton, Le Crêt a des dettes assez importantes. Ses principales ressources proviennent des impôts, des terrains en location et des forêts.

La commune est propriétaire du res¬

taurant placé au centre du village et qui a été reconstruit en 1961. Sa location couvre ses charges. Un arrangement avec le commissariat des guerres pour l'hébergement de la troupe apporte quelques deniers dans la caisse com¬

munale. Nous avons également une taxe sur les spectacles et divertisse¬

ments.

Dans les dépenses sont compris les intérêts des dettes, l'instruction pri¬

maire et secondaire, les routes, entre autres celle qui est en construction entre Le Crêt et Les Ecasseys, l'adduc¬

tion d'eau, etc.

FI - Avez-vous déjà résolu les grands problèmes actuels tels que l'aménagement du territoire, l'ali¬

mentation en eau potable, le réseau routier, l'épuration des eaux et le traitement des ordures?

Un plan d'aménagement du territoire a été élaboré et soumis au Conseil d'Etat pour examen et approbation. Un em¬

placement pour la construction de HLM a été réservé ainsi qu'une zone à

Les membres du Conseil communal et de l'administration: de gauche à droite, au premier rang, MM. Fernand Favre, secrétaire; Francis Favre, vice-syndic; Séraphine Currat, syndic; Bernard Favre et Gérard Vial, boursier. Au deuxième rang, Mme Françoise Ayer et Roger Grandjean.

Conseil communal Administration

communale Séraphin Currat, syndic

Administration générale, finances Fernand Favre secrétaire Francis Favre, vice-syndic

Routes Gérard Vial

boursier Bernard Favre,

Service des eaux et du feu Henri-Marc Seydoux forestier communal

Françoise Ayer Maurice Vial

Ecoles piqueur communal

Roger Grandjean Jules Favre

Forêts, Domaines commandant du feu

Le centre du village de Le Crêt, avec l'église, l'école, le café et quelques fermes

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La commune de Le Crêt

Au Moyen Age

L'histoire nous apprend que le terri¬

toire de la commune est constitué d'éléments divers; il relevait, au Moyen Age, de plusieurs juridictions: le sei¬

gneur de Rue, vassal du comte de Savoie; le comte de Gruyères, en tant que seigneur d'Oron; l'abbé de Haut- crêt... auxquels nos ancêtres fournis¬

saient des redevances et des corvées.

Certains lieux-dits portent, aujourd'hui encore, les traces de cette apparte¬

nance: les pra d'Ouron rappellent que ce fut un fief du sire d'Oron; le champ du Motier, celui de l'abbaye de Haut- crêt.

Le texte le plus ancien relatif au lieu qui retient notre attention remonte à l'an¬

née 1150; il se réfère au Champ du Motier.

Les hameaux qui forment la commune:

Le Champs, du Môtier: Le Crêt, Mon- tésy, Brémudens, Le Mauborget et le Currat (Intche Coura) n'étaient d'abord que des sociétés d'usufruitiers qui jouissaient, en commun, de terres et de forêts où ils avaient reçu du sei¬

gneur le droit de mener paître le bétail.

Ils se partageaient aussi les taxes provenant de la réception des nou¬

veaux bourgeois. Afin de réglementer l'usage de ces biens communaux, on élisait des agents responsables, dé¬

nommés «gouverneurs».

Ces derniers n'avaient aucune compé¬

tence politique ou administrative.

1815: la paroisse, cellule adminis¬

trative

De 1815 à 1830, les relations entre les communautés villageoises se firent plus étroites. La paroisse devint la division politique et administrative de base, avec un syndic et une adminis¬

tration paroissiale. La commune n'avait plus comme attribution que la gestion des biens communaux. Le ter¬

ritoire des Currat, partie intégrante de la paroisse du Crêt, fut ainsi définitive¬

ment réuni à la commune de même nom.

1830: la commune se substitue à la paroisse

En 1830, le système communal rem¬

plaça le système paroissial mixte. Les districts furent divisés en communes, et non plus en paroisses.

Les communes, désormais, en plus de l'administration des biens communaux furent chargées de la police locale, de la gestion du fond des écoles et de l'assistance publique.

Les limites du territoire du Crêt subi¬

rent quelques années plus tard, un dernier remaniement.

En 1835, les 300 poses de l'enclave romontoise de la Joux des Ponts fu¬

rent détachées du district de Romont pour êtres annexées à celui de Châtel et à celui de Rue.

Un décret du Grand-Conseil, daté du 3 février 1835, les répartit entre les com¬

munes de Semsales, Progens et Le Crêt.

Dès lors, les communes de la région avaient acquis leur physionomie défi¬

nitive.

Le rattachement à Fribourg Les terres appartenant à la saigneurie de Rue devinrent fribourgeoises en 1536; celles qui dépendaient du châ¬

teau d'Oron ou de l'abbaye de Haut- crêt furent l'objet, jusque vers le milieu du XVIIe siècle, de tractations avec Berne, souverain du Pays de Vaud.

Leurs Excellences de Fribourg respec¬

tèrent l'état de choses préexistant; en tant que propriétaires, ils continuèrent de céder aux villageois la jouissance des biens communaux.

Mais, à partir de 1570, les communes furent obligées de rendre compte chaque année de leur gestion à l'Etat.

La commune, telle que nous la con¬

naissons aujourd'hui, était en voie de formation; pourtant, elle n'était pas encore organiquement constituée. Les limites de son territoire étaient encore imprécises.

Le partage de la Joux des Ponts La Joux des Ponts, située entre Sem- sales, Vaulruz et Le Crêt, couvrait 1200 à 1500 poses de prés et de forêts.

Après avoir appartenu, durant tout le Moyen Age, au comte de Savoie, elle passa aux mains de Messeigneurs de Fribourg.

En 1599, les bourgeois de Romont obtinrent, dans ces parages, la jouis¬

sance de 300 poses de bois et d'herba¬

ges.

En 1635, ceux de Rue en acquirent, à leur tour, une fraction importante. Les gens des environs réclamaient, eux aussi, des droits sur des pâturages et des forêts dont ils tiraient profit depuis un temps immémorial.

Fribourg conservait, pour sa part, 980 poses de prés et de forêts. 230 poses

de bois étaient mises à ban et réser¬

vées à l'entretien des châteaux. Les 650 poses restantes étaient, tous les ans, mises en location au plus offrant.

Les limites des communes de Le Crêt, Semsales et Vaulruz, à cet endroit, se précisèrent avec le temps. En septem¬

bre 1678, Progens et Grattavache reçurent, chacun, une portion de la Joux des Ponts.

Une enclave bernoise: le territoire des Currat (d'Intche Coura) Le territoire d'Intche Coura, qui appar¬

tenait au sire d'Oron, devint, en 1536, lors de la conquête du Pays de Vaud, une enclave bernoise. Il fut récupéré plus de cent ans après, en vertu d'un échange conclu entre Fribourg et Berne.

En 1674, ses habitants demandèrent à s'affilier au village du Crêt. La requête fut approuvée par le Gouvernement, mais sous condition.

En fait, la situation ne fut réglée qu'au début du XIXe siècle. En 1818, lors du recensement fédéral du canton de Fribourg, les données relatives au ter¬

ritoire des Currat sont inscrites à la suite de celles qui concernent Le Crêt.

En marge du régistre se trouve l'indi¬

cation suivante: «le lieu des Currat qui n'est d'aucune commune a été ins¬

piré ici, vu qu'il ne le sera nulle part ailleurs et qu'il est déjà compris dans le cadastre du Crêt».

Il n'est pas sans intérêt de signaler, en outre, que certaines limites entre Le Crêt et Les Ecasseys (au Pra de Vau), furent contestées jusque dans la se¬

conde moitié du XVIIe siècle.

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(9)

LE CRET

un coin de terre qui souhaite connaître un développement industriel

ou de caractère résidentiel (suite de la page 7) Dans le domaine de l'épuration des eaux, une étude a été faite il y a plusieurs années. Elle sera certaine¬

ment reprise très bientôt sur le plan intercommunal ou régional.

Le traitement des ordures est un pro¬

blème résolu depuis quatre ans. Un service de ramassage est organisé dans notre commune tous les quinze jours. Elles sont conduites à la dé¬

charge contrôlée de Châtel-Saint- Denis.

FI - Votre village est éloigné des grands centres, comment se fait le ravitaillement de la population?

Bien qu'il soit isolé des centres, le ravitaillement de la population ne pose aucun problème. Le commerçant est au service de sa clientèle, bien souvent par des apports à domicile.

FI - L'instruction de la jeunesse est-elle assurée?

Elle l'est par d'excellents maîtres. Le groupement scolaire comprend les communes de Grattavache - Progens - Les Ecasseys - Le Crêt. Cette organi¬

sation donne entière satisfaction à la population. Nous profitons de l'occa¬

sion qui nous est donnée pour remer¬

cier le corps enseignant de notre grou¬

pement scolaire qui est à la hauteur de sa tâche. Nos enfants poursuivent leur formation supérieure à l'Ecole secon¬

daire de la Veveyse à Châtel-Saint- Denis. Un service de bus est organisé à cet effet.

FI - Votre village abrite-t-il des institutions?

Nous n'avons aucune institution. Le chef spirituel de la paroisse est l'abbé Marcel Ménétrey, qui jouit de l'estime de tous ses paroissiens. Sa popularité que chacun connaît, lui a donné un grand nombre d'amis dans toute la Romandie. Notre reconnaissance aussi à Sœur Anne-Louise Perriard, qui s'oc¬

cupe de l'ornementation de l'église.

FI - Comment se présente l'activité culturelle et sportive de votre com¬

mune?

Les sociétés locales sont très actives dans notre village. Nous avons une belle chorale dirigée par M. Adrien Le sourire de Marianne et Isabelle face

à la mystérieuse magie de l'automne bâtir qui, nous l'espérons, sera utilisée dans un proche avenir. Le Crêt est un endroit idéal pour y construire sa villa au soleil levant et dans une nature encore intacte.

Le problème de l'alimentation en eau a été résolu de l'été 1975 au printemps 1976. Cette adduction est arrivée à point pour faire face à la sécheresse de l'été 1976. Notre commune bénéficie de l'eau de la ville de Bulle grâce au consortium AVGG. Nous avons réalisé cette adduction avec l'appui financier des améliorations foncières. Elle a coûté 125 000 francs à la commune.

Le Crêt a un réseau routier très impor¬

tant. La route cantonale qui traverse la commune ne soulage que très peu le réseau communal. Une première étape, la ceinture du village, a été construite en 1964. Une nouvelle route intercommunale entre Le Crêt et Grat¬

tavache a été réalisée en 1967. Au¬

jourd'hui, après de longues discus¬

sions, la route intercommunale Le Crêt - Les Ecasseys est en chantier. L'étude d'une route forestière a été mise sur pied par les instances forestières com¬

pétentes. Elle sera probablement réali¬

sée ces prochaines années.

L'abbé Marcel Ménétrey, chef spirituel de la paroisse, devant le porche de l'église Grand, instituteur et maître de cha¬

pelle; une fanfare placée sous la direc¬

tion de M. Bernard Piccand et un corps de cadets dirigé par M. René Tornare.

La réputation de nos musiciens n'est plus â faire, ils sont sollicités un peu partout dans le canton et même à l'étranger.

Sur le plan sportif, nous avons cinq équipes de football, une en 3e ligue, une en 5e ligue, trois équipes de juniors. Un magnifique terrain doté d'un éclairage tout récent encourage la jeunesse de notre village. Le Ski-Club est également très actif avec sa piste éclairée. Nous ne voudrions pas ou¬

blier notre société de jeunesse, le groupement des dames de la paroisse qui, chaque année, organise des jour¬

nées pour les personnes du 3e âge La classe de vingt-neuf élèves tenue par M. Adrien Grand, instituteur

Nos compliments d...

L'abbé Marcel Ménétrey, chef spirituel de la paroisse de Le Crêt

Ordonné prêtre en 1947, l'abbé Marcel Ménétrey a été vicaire durant trois ans à Domdidier, deux ans à Genève et un an à Nyon, avant de devenir le bras droit de Mgr Adolphe Magnin, chef spirituel de la paroisse de Le Crêt depuis 1953 et qui mourut dix mois après son arrivée. C'est donc en 1954 que l'abbé Ménétrey a été nommé curé de cette communauté qui comptait à cette époque 700 catholiques romains.

Aujourd'hui, il n'y en a plus que 560 dans cette paroisse qui englobe les communes de Le Crêt, Grattavache et Les Ecasseys.

L'église néo-gothique, dédiée à l'évêque St-Loup date de 1889. Elle a été restaurée en 1975 et classée monu¬

ment historique. Pour l'abbé Ménétrey, la vie de la paroisse a surtout été marquée par l'exode des fils de pay¬

sans qui vont travailler ailleurs faute d'industrie locale.

Très estimé et respecté à juste titre par toute la population, l'abbé Ménétrey est connu loin à la ronde pour sa popularité, sa gentillesse et sa compréhension.

Ce chef spirituel a donc droit à tous nos compliments!

G.Bd

(10)

LE CRET un village qui cherche son avenir avec le concours des nouvelles générations (suite de la page 9)

ainsi que la Saint-Nicoals des enfants.

La société de tir est très vivante aussi, elle organise chaque année un con¬

cours interne doté de challenges.

FI - Qu'en est-il de l'artisanat et du commerce?

Ils ont encore leur place dans notre village. Notre société de laiterie avec sa grande fromagerie est l'une des plus importantes. Une forge mécanique est au service des agriculteurs de la ré¬

gion. Nous disposons également d'un garage avec station d'essence, d'une menuiserie familiale, d'une caisse d'épargne, d'un magasin d'alimenta¬

tion, d'un bureau postal, d'un coiffeur, d'une coiffeuse, d'un restaurant pour les moments de détente ou pour sa¬

vourer une fondue moitié-moitié, une entrecôte aux morilles, du jambon de la borne. Cet établissement est admi¬

rablement tenu par M. et Mme Michel Pythoud.

La classe de vingt-neuf élèves de Mlle Marie-Andrée Richoz, institutrice FI - L'agriculture semble bien enra¬

cinée dans votre commune?

Il est vrai que notre village est essen¬

tiellement agricole, cependant il ne faut pas oublier les indépendants et les salariés qui apportent aussi leur contri¬

bution à la situation financière de la commune. Nos agriculteurs se vouent presque entièrement à l'élevage du bétail bovin et de ce fait à la produc¬

tion laitière, Nous avons deux sociétés de laiterie, celle du village est une société dite de fabrication, celle du Champ de l'église est destinée à la

Une image pittoresque de ce village FI - Comment est organisée l'admi¬

nistration communale?

Le secrétaire et boursier remplissent leur mandat au plus près de leur cons¬

cience. Leur disponibilité est très ap¬

préciée par la population. Nous profi¬

tons de cette interview sur notre com¬

mune pour féliciter et remercier MM.

Fernand Favre et Gérard Vial, pour leur compréhension et leur dévouement à la cause publique.

commercialisation. La première exploite, 2,3 millions de kilos de lait par année, la seconde 400 000 kilos.

Etant donné l'éloignement des exploi¬

tations, plusieurs agriculteurs appor¬

tent leur lait à d'autres endroits. La production laitière a fortement aug¬

menté ces dernières années avec le croisement des races. Le Cercle du bétail de Le Crêt est l'un des plus importants du district de la Veveyse, il compte actuellement 1700 têtes.

Les colonies d'abeilles de M. Henri Magne

Une heure avec...

M. Vincent Favre, agricul¬

teur, ancien syndic et député Qui ne connaît pas M. Vincent Favre, cette figure pittoresque de Le Crêt qui, malgré ses septante-huit ans, travaille encore autour de la ferme qu'il a exploi¬

tée durant plus de trente ans et qu'il a remis à son fils Françis il y a quelques années. Bien qu'il soit veuf depuis cinq ans, H n 'a pas perdu son moral. A vec sa compagne, il a élevé une famille de six enfants dont trois sont encore vivants.

Un homme de la terre

M. Vincent Favre a construit il y a fort longtemps un chalet d'alpage pour va¬

ches au Heu dit «Les Plaines», sur la commune de Semsales. Ce chalet est entretenu par son fils Françis.

Depuis quatorze ans, M. Favre passe l'été au chalet des «Charduzets» avec trente génisses, aidé par un garçon de chalet de Siviriez. A la montagne, il y a toujours quelque chose à faire, il faut couper du bois, réparer les clôtures et entretenir le chalet. A mon âge, dit-il, cela devient trop pénible raison pour laquelle, il ne retournera pas sur l'alpe l'an prochain. Agriculteur et armailli, M.

Favre vit très près de la terre. C'est un paysan dans l'âme, un homme de pure race.

Une personnalité politique...

Membre du Conseil communal de Le Crêt de 1934 à 1962 dont vingt ans comme syndic, M. Vincent Favre nous déclare que durant la dernière guerre mondiale, les années ont été difficiles. Il fallait assurer la livraison des chevaux, du foin, chaque agriculteur était obligé de faire des cultures sans aucune ma¬

chine, le travail se faisait en commun.

La commune a bénéficié de la vente de la tourbe pour environ 100 000 francs.

Avec cet argent, les autorités ont acheté l'établissement public qui a été rebâti, construit un réservoir-incendie et procédé à des améliorations fonciè¬

res. Malgré tous ces problèmes épi¬

neux, M. Favre garde un bon souvenir de la période passée au Conseil com¬

munal et comme syndic de Le Crêt.

Son activité ne s'arrêta pas en si bon chemin. Elu député en 1942, il siégea durant quinze ans au Grand Conseil fribourgeois. Etant un ami du regretté Robert Colliard, conseiller national. Une

pouvait être d'un autre parti que celui de PAL II a toujours eu beaucoup d'estime pour cette personnalité châte- loise qui savait s'imposer dans les débats politiques et qui était très écouté à Berne. Le soliste de la Fête des Vignerons de 1927 a profondément marqué la vie de M. Vincent Favre qui n'a pu retenir une larme tombée sur sa joue...

... et juge au Tribunal

M. Vincent Favre, homme dévoué à la cause publique, a également été juge au Tribunal de district de la Veveyse durant vingt-deux ans. Il a siégé avec quatre présidents: MM. Joseph Kaelin, André Currat, Rémi Brodard et Jean- Pierre Schroeter. A juste titre, nous devons relever que M. Favre a rendu de grands services à la collectivité, bien que la fonction de juge ne soit pas toujours facile. Nous ne doutons pas que bon nombre de personnes lui doi¬

vent un brin de reconnaissance.

Nous avons rencontré M. Vincent Fa¬

vre devant sa ferme, aujourd'hui exploitée par son fils Françis. L'entre¬

tien a duré plus d'une heure dans la chambre familiale où une bonne bou¬

teille de vaudois a facilité la conversa¬

tion. Il ne nous reste plus qu'à souhaiter que notre invité puisse encore bénéfi¬

cier de multiples années de bonheur au milieu des siens et sur la terre qui lui tient tellement à cœur.

G. Bourquenoud M. Vincent Favre, ancien syndic et député

(11)

C'était une excursion

de Fribourg-lllustré dans le joli village de Le Crêt (Veveyse)

(suite de la page 10 et fin) Deux syndicats d'élevage ont été fon¬

dés au Crêt, l'un pour la race tachetée rouge et blanche en 1937, un autre pour la race tachetée noire et blanche en 1904. Ce dernier est le plus impor¬

tant de la région avec 1200 vaches et génisses. L'altitude de notre localité convient parfaitement à la culture fourragère. Notre coin de terre est aussi appelé la Sibérie fribourgeoise, car les hivers sont froids et la neige abondante.

Notre agriculture est bien enracinée.

Les exploitations sont, pour la plupart, reprises de père en fils.

FI - La mentalité des habitants per- met-elle une intégration facile?

Oui, elle est favorable. Les contacts se font très facilement. Les rapports en¬

tre les habitants et les nouveaux venus sont très étroits et sensibles. Même les vacanciers sont bien accueillis par la majorité de la population qui possède un caractère très ouvert.

FI - Quels sont les projets du Con¬

seil communal pour le développe¬

ment de votre commune?

Le Conseil communal souhaite asphal¬

ter toutes les routes communales, d'abord la réalisation de la route fores¬

tière. Il veut faire en sorte d'apporter quelques deniers dans la caisse com¬

munale pour soulager nos contribua¬

bles et vouer un soin particulier au reboisement des forêts, lesquelles sont magnifiquement entretenues par Une maison où il fait bon vivre

notre forestier communal, M. Henri- Marc Seydoux.

L'Exécutif est disposé à accueillir une petite industrie qui pourrait procurer quelques emplois à la jeu¬

nesse de notre village, la plupart des jeunes de notre commune vont travailler ailleurs. L'autorité se mettra en rapport avec l'Office de développement économique du canton de Fribourg pour étudier la possibilité d'une éventuelle implan¬

tation industrielle dans notre loca¬

lité, ce qui améliorerait sensible¬

ment aussi les finances communa¬

les. Personnellement, je suis ouvert à un développement de notre com¬

mune, afin d'assurer l'épanouisse¬

ment des futures générations.

Nous comptons également sur une évolution de caractère résidentiel.

L'autorité communal est favorable à l'établissement de nouveaux foyers ainsi qu'à la construction de villas sur les parcelles destinées à cet effet.

FI - Quel est votre voeu, Monsieur le syndic?

Maintenant que l'adduction d'eau est réalisée, il serait réjouissant que de nouveaux ménages s'installent chez nous. Le Crêt est un joli coin de terre, avec une vue magnifique sur les Alpes, un endroit paisible où il fait bon vivre.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud Photos G.Bourquenoud-FI

Connaissez-vous cette grotte?

Sociétés locales: Présidents:

Fanfare «La Lyre» François Grandjean

Choeur mixte «L'Espérance» Raphaël Grandjean

Société de jeunesse Gérald Cardinaux

Groupement des dames Anne-Marie Currat

Société de tir Romain Pittet

Ski-Club Le Crêt Roger Vial

Football-Club Le Crêt André Vial

Intersociétés Albert Grandjean

Syndicat-pie-noire Michel Currat

Syndicat pie-rouge Albert Grandjean

Société de laiterie Paul Grandjean

Une spécialité de la fa¬

mille Frossard

Sur les 2 300 000 kilos de lait que la fromagerie du Crêt a reçu en 1977, 110 000 kilos 15113 meules) ont été transformés en fromage à pâte molle qui se nomme «Beaumont», une spé¬

cialité que la famille Frossard a repris de M. Gauthier de Romonten 1920. La fromagerie de Le Crêt est la seule en Suisse à fabriquer ce genre de fromage dont nous ignorons la qualité et le goût.

Par contre, H connaît un grand succès sur le marché suisse. Le solde est entièrement transformé en fromage de Gruyère. Tout le lait apporté par les trente producteurs (45 en 1945) pro¬

vient de la zone de non-ensilage. Le maître-fromager actuel, M. Gilbert Frossard, père de sept filles, représente la troisième génération qui exploite la même fromagerie. Il est l'estimé ache¬

teur de lait de Le Crêt depuis seize ans.

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(13)

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Inauguration de la troisième étape de développement du Centre éducatif et pédagogique

Fondée en 1909, cette institution accueille des enfants des cantons de Neuchâtel, Vaud et Fribourg. Ces jeunes souffrent de légers handicaps intellectuels, troubles du comportement et de problèmes sociaux. Le Centre éducatif et pédagogique d'Estavayer-le-Lac, qui compte actuellement une soixantaine d'enfants internes et externes, est dirigé avec un rare dyna¬

misme par M. René Rothlisberger.

La manifestation qui s'est déroulée le 21 octobre dernier, a marqué la fin des travaux d'agrandissement des bâtiments. Elle était honorée par la présence de MM. Rémy Schlaeppy, conseiller d'Etat neuchâtelois; Georges Guisolan.

préfet de la Broyé; ainsi que de nombreux représentants d'autres institu¬

tions cantonales et fédérales. La partie officielle débuta par une allocution de M. De Dardel, président du comité de direction du Centre éducatif et pédagogique d'Estavayer-le-Lac, qui salua les invités tout en se félicitant de l'œuvre réalisée à l'égard de ces gosses. Pour M. Georges Guisolan, le sympathique préfet de la Broyé, cette réalisation fait honneur à tous ceux qui s'occupent des enfants qui souffrent de légers handicaps intellectuels et de troubles du comportement. M. Alfred Pillonel, inspecteur scolaire, remercia chacun pour l'excellente entente qui règne entre la direction de l'institution et les personnes responsables de l'éducation. Quant à M. Claude Rollier.

architecte, il apporta quelques considérations techniques sur la construction de ce complexe éducatif du chef-lieu broyard. Toutes ces allocutions étaient entrecoupées par des chants interprétés par des élèves de cette maison, sous la direction de Mme Stalder.

G.Bd

L'éducation et la pédagogie, deux des principales clefs pour qui veut pénétrer les mystères inhérents à l'évolution d'une civilisation. Oh, je sais, je pars très haut, mais c'est que je tiens votre oeuvre, M. le Président, et la réalisation complémentaire que nous inaugurons aujourd'hui, comme l'une des plus essentielles de notre district. Je le dis d'autant plus volontiers que mon en¬

gagement y fut très modeste.

Lors d'une naissance, d'un baptême, il est de tradition de relever les charmes de l'enfant et de formuler des voeux pour son avenir. En félicitant sincère¬

ment tous ceux qui ont conçu ce Centre, auteurs intellectuels ou finan¬

ciers, architectes, entrepreneurs et ar- tisants, je voudrais surtout souligner ce qu'il représente pour le district.

Mais il convient de rappeler l'environ¬

nement de sa naissance. C'était à une époque où l'école souffrait d'une crise d'identité, parents, élèves, éducateurs eux-mêmes s'étaient mis à douter,

l'école n'était plus que le reflet du désarroi dans lequel se trouvait plongé notre civilisation. Certains parents s'inquiétaient de ce qu'ils qualifiaient de régression du niveau de l'instruc¬

tion, s'élevant contre les réformes de l'enseignement. Dans d'autres can¬

tons, restés fidèles à des modes tradi¬

tionnels, les parents réclamaient une approche plus moderne. Les usagers de l'éducation faisaient sentir à l'auto¬

rité de décision que quelque chose n'allait pas et Yvan lllitch rendait l'école responsable de certains des grands maux dont souffrent la société contemporaine et prônait la déscolari¬

sation.

C'est au milieu de ce débat philoso¬

phique que je m'agitais pour tenter de résoudre les problèmes scolaires du district. La formule qu'imposait la géo¬

graphie tourmentée de la Broyé ne s implifiait pas l'approche dçs solu¬

tions. Le fruit d'une longue réflexion alimentée par les conseils judicieux de Le CEP vient de connaître des heures d'allégresse à l'occasion de l'inauguration des bâtiments de sa troisième, et dernière étape, de développement. La manifestation fut marquée par quelques discours dont ceux de MM. Amiod de Dardel, président; René Rothlisberger, directeur et Alfred Pillonel, inspecteur scolaire, que l'on reconnaît de gauche à droite. (Photo FI)

Allocution prononcée par M. Georges Guisolan, préfet de la Broyé, lors de l'inauguration des bâtiments

Le nouveau bâtiment vu du nord M. l'inspecteur Pillonel qui avait af¬

faire, je dois le reconnaître, à un élève difficile, m'ont amené au choix de faire coller l'école à la vie et c'est à ce tournant que m'attendait M. l'inspec¬

teur. Il me fit remarquer que dans le district, il était urgent de se pencher sur la création d'un Centre éducatif et pédagogique. Il balaya les inquiétudes financières et c'est la collaboration de l'Etat favorisant l'initiative privée qui permit avec votre apport déterminant M. le Président de Dardel, de résoudre le problème.

C'est en soulignant les heureux effets de la collaboration étatique et de l'initiative privée que je vous adresse, M. le Président, les vives félicitations du Conseil d'Etat pour cette magni¬

fique réalisation et que je formule les meilleurs vœux à l'intention du Direc¬

teur de cette maison et du personnel qui en est l'âme.

Allocution de M.

de Dardel, prési¬

dent du comité de direction

Fondé en 1909 par Mlle Sophie Mae- der, initialement pouponnière et mai¬

son d'accueil pour enfants, le Foyen Gardien a, plus de 50 ans durant, installé dans le bâtiment que chacun connaît et que nous appelons les Til¬

leuls, rendu modestement, à la mesure de ses moyens, mais efficacement, des services inestimables à la popula¬

tion.

L'institution a connu une réorientation fondamentale en 1964, lorsque, sous sa nouvelle appellation de Centre édu¬

catif et Pédagogique, elle s'est spécia¬

lisée, à la demande pressante des Autorités compétentes des cantons intéressés, dans l'éducation et l'ins¬

truction des enfants cas sociaux - débiles légers.

Une première étape de transforma¬

tions et de développement, à cette époque, est marquée par la transfor¬

mation complète du bâtiment des Til¬

leuls, en sorte de pouvoir accueillir, en trois groupes éducatifs, une trentaine d'enfants. Parallèlement une classe spéciale est ouverte et l'institution est reconnue par l'OFAS.

Dans une deuxième étape de déve¬

loppement, inaugurée en 1969, nous avons pu acquérir, transformer et aménager un bâtiment voisin appelé les Peupliers, en sorte d'accueillir dés¬

ormais quelque 40 internes répartis en 4 groupes éducatifs et en 3 classes spéciales.

Nous inaugurons une troisième étape, et ce n'est pas la moindre, puisqu'elle comporte la construction de deux nouveaux bâtiments, soit un bâtiment scolaire et un bâtiment com¬

portant les locaux administratifs et le logement des Directeurs.

Précisons d'emblée que cette troi¬

sième étape est consécutive à l'ouver¬

ture de notre institution à des élèves externes de la région pour répondre à la demande formulée par la Direction de l'Instruction Publique du canton de Fribourg et aux accords qui ont été passés avec elle à ce sujet.

Ajoutons que cette étape a été longue¬

ment réfléchie, discutée, préparée et que certains obstacles de nature très diverses nous ont fait croire parfois que nous n'aboutirions pas. Mais nous étions dans l'impasse; nous devions en sortir, et finalement la phase de réali¬

sation a pu être envisagée, et elle a été rondement menée.

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Noces de rubis à Cugy

FI félicite chaleureusement M. et Mme Martin Hayoz, domiciliés à Cugy, qui viennent de fêter le 40e anniversaire de leur mariage entourés de leurs enfants et petits-enfants. (Photo FI)

La porte d'entrée et la magnifique décoration sur la façade C'est ainsi que nous nous trouvons

aujourd'hui équipés pour accueillir près de 60 enfants au total, réalisant l'équilibre voulu entre les internes, qui nous sont confiés par les autorités compétentes des cantons de Vaud, Fribourg et Neuchâtel - puisque nous sommes inscrits dans les plans d'équi¬

pement de ces trois cantons - et les externes, qui eux sont de la région de la Broyé et qui trouvent dans nos classes un enseignement adapté à leurs besoins particuliers.

Nous sommes particulièrement heu¬

reux de l'ouverture de notre maison à des élèves externes. Elle nous paraît logique dès le moment où notre équi¬

pement dans tous les domaines, bâti¬

ments et matériel, bien sûr, mais aussi maîtres et éducateurs spécialisés, d'abord destiné aux internes, pouvait rendre les mêmes services aux enfants auxquels les circonstances permettent de demeurer dans leur famille.

De même notre service de logopédie, qui fonctionne tant au profit des élèves

des écoles d'Estavayer et des commu¬

nes environnantes que de ceux de l'institution, est une ouverture vers l'extérieur, vers la Cité.

Ces contacts nombreux et constants entre le monde extérieur et le monde intérieur, le premier étant peu ou pour celui de la norme, tandis que le monde intérieur, celui de la maison spéciali¬

sée, est plutôt celui de l'étrange, voir du choquant, sont ainsi désormais la trame de notre vie quotidienne. Notre crédo est que ces contacts sont béné¬

fiques, pour les uns comme pour les autres.

Terminons en relevant que si, en quel¬

que quinze ans, le C.E.P. a connu trois étapes de développement, il n'y en aura pas, à vues humaines, une qua¬

trième. Toutes sortes de raisons s'y opposeraient, ne fût-ce que les limites de nos terrains.

Mais surtout, nous pensons avoir at¬

teint un niveau structurel adapté à notre mission. C'était l'objectif de no¬

tre troisième étape.

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Se balader pour s'instruire...

Sympathique initiative que celle du professeur Schmid, botaniste réputé, qui vient de convier quelque 1500 écoliers et étudiants du district de la Sarine à une balade fort instructive dans la région d'Avry-Rosé où chacun put se familiariser avec les merveilles d'une nature trop souvent méconnue.

Notre photo: quelques écoliers de Lossy étudient une carte. (Photo FI)

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N° 48

A

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LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FR/BOURG-ILLUSTRÉ 16 novembre 1977

EDITORIAL

Pourquoi et comment ce voyage au Brésil?

Après exactement 11 mois de ré¬

flexion, d'études, de problèmes et même de difficultés techniques, ça y est! On part; on est parti aujourd'hui 16 novembre, au Brésil.

Il y a une année, personnellement en tous cas, je n'y pensais pas, ayant en chantier un autre projet de tournée de concerts. L'idée première est venue d'une invitation à La Chanson de Fri- bourg de prendre part à un voyage organisé par deux associations fri- bourgeoises. Pour diverses raisons, ce projet, ainsi que deux autres similaires, ne devaient pas se réaliser.

Mais l'idée était alors dans l'air et il a suffit de la lecture du livre de Martin Nicoulin «La Genèse de Nova Friburgo»

pour susciter un véritable enthou¬

siasme au sein de La Chanson de Fribourg et de La Concordia. Oui, il fallait renouer des liens d'amitié entre le Fribourg suisse et le Friburgo du Brésil. Pour cela, l'idéal, c'était la mu¬

sique, qui a le pouvoir de créer très vite et très profondément une amitié entre les hommes.

Donc, l'idéal on l'avait, la volonté aussi, il fallait aller au Brésil...! Mais, comment faire? C'est très loin, et l'avion n'est pas bon marché. Nos chorales et nos fanfares, même si elles ont des voix et des instruments qui pourraient ressembler à de l'or, n'ont pas... d'argent! Contrairement à ce qu'ont pu penser beaucoup de nos amis, nous sommes partis de zéro;

Vue générale de Nova Friburgo personne ne nous a invités au Brésil, et les concerts que nous donnerons là- bas n'apporterons pas un centime à nos caisses.

Il y avait donc à la base, à côté d'autres problèmes en soi plus important bien sûr, cette difficulté financière: com¬

ment s'organiser afin que le prix soit abordable pour tous les musiciens et les chanteurs. Une première solution:

inviter de nombreux accompagnants qui paient un prix plus cher. Mais, cela ne suffit pas, car si ce prix n'est pas très compétitif, personne ne s'inscrit. Il faut donc établir un prix excessive¬

ment bas pour les musiciens et un prix plus bas que celui des agences de voyages pour attirer les accompa¬

gnants. C'est là qu'intervient la deuxième solution: pourparlers sans intermédiaires avec les transporteurs et les hôteliers.

Nous avons donc été obligés de nous passer d'une agence de voyages et cela bien à regret: cela nous eut évité un énorme travail. D'ailleurs, comme chacun sait, les agences de voyages ont été débordés en 1977 et aucune d'entres elles n'auraient répondu aux exigences de notre budjet. Grâce aux

Pour que vos affaires aussi soient empreintes de l'har¬

monie la plus pure...

187.2

SOCIETE DE

BANQUE SUISSE Schweizerischer Bankverein

Rue de Romont 35 Tél. 81 1181 FRIBOURG

BULLE MORAT

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conseils d'amis et grâce à la déléga¬

tion culturelle du Consulat du Brésil, nous avons pu réaliser cette inouïe et merveilleuse aventure.

Notre expédition comprend 195 exé¬

cutants: «La Concordia», «La Chanson de Fribourg», «Le Quatuor Böschung»

pour le groupe fribourgeois; un groupe de danses valaisan; des yodleurs et des orchestres bernois, appenzellois, lucernois et romanches pour le groupe suisse. En plus de cela, 275 accompa¬

gnants venant surtout de Fribourg, mais aussi de tous les cantons suisses.

En tout, 470 participants. Nous serons logés dans des hôtels de permier rang et nous donnerons des concerts dans les salles allant de 600 à 20 000 places!

Le préfet de la Sarine et le syndic de Fribourg nous ont fait l'honneur d'être du voyage. Au Brésil, on sera heureux et flatté de les recevoir.

Nos concerts seront présentés par Emile Gardaz et, en portugais par Martin Nicoulin. La Vie Musicale don¬

nera en temps voulu un ample compte- rendu de ce voyage. Au fond, ce n'est pas seulement quelques Fribourgeois qui sont maintenant au Brésil. N'est- ce-pas un peu et en pensée, tous ceux qui aiment Fribourg qui sont avec nous? Vraiment, aujourd'hui Fribourg est au Brésil!

Pierre Kaelin

Via Rio

Il n'est pas si loin le temps où quitter la maison foraine pour gagner la ville voisine était une aventure. S'en aller, une fois par année acheter une paire de souliers, trouver une tante à biscuits, c'était le Pérou. Pourquoi le Pérou, au juste?

«La quatuor Böschung,» Courtepin

L'Amérique latine a toujours exercé un pouvoir de fascination sur les séden¬

taires que nous sommes. La route des Indes, l'Océan vert des forêts amazo¬

niennes, les rivières aux sources incon¬

nues, les civilisations prodigieuses de jadis devenues cités muettes au coeur de la jungle...

Aujourd'hui, le rêve est à portée d'avion long-courrier. Monsieur tout- le-monde fait le saut de puce par dessus les continents, en buvant un wisky hors taxe. La planète est deve¬

nue village et c'est bien ainsi.

Suivant la trace-effacée par le temps - des émigrants fribourgeois dont la route fut douloureuse et héroïque, nos musiciens et chanteurs vont, à leur tour, faire le saut dans l'inconnu. Mais aujourd'hui, l'exode est devenu voyage d'agrément. L'aventure se- rait-elle morte pour autant, au son des réacteurs?

Je crois, au contraire, qu'elle est vi¬

vante et promesse d'enrichissement.

Le pont est jeté. Ses arches sont de mémoire, de découverte et d'amitié.

Les Fribourgeois volants qui vont met¬

tre le cap sur le sud-ouest sont por¬

teurs de messages. Ils emmènent dans leurs bagages les parfums, les mots, les musiques de la vieille province. Ils permettront, à d'autres, là-bas, de retourner aux sources. Ils diront que les siècles ni la distance n'abolissent les liens unissant les coeurs et les esprits.

Et puis, il y a tant à apprendre de ceux- là qui vivent autrement, parlent un autre langage, mais gardent, même à leur insu, la marque d'un passé dont ils sont les héritiers ou les orphelins.

De Fribourg au Brésil: une marche à l'été, mais aussi au soleil de l'amitié, une occasion de se découvrir des amis, de conjuguer les solitudes. La chanson du quotidien va compter un couplet de plus.

Emile Gardaz

par Martin Nicoulin

1. Un diplomate fribourgeois en mission à Rio de Janeiro (1817-1818)

Au début juillet 1817, le voilier français

«L'Emilie» quitte le Havre pour le Nou¬

veau Monde. Parmi les passagers se mêle un diplomate fribourgeois: Sé¬

bastien-Nicolas Gachet de Gruyères. Il vague vers Rio de Janeiro, où l'attend une mission. Il est chargé par son gouvernement de proposer au Roi Jean VI une émigration de Suisses au Brésil. Traversée sans histoire des che¬

mins de l'Atlantique et, le 3 octobre S.- N. Gachet débarque dans la ville de Rio de Janeiro.

A cette époque, l'immense empire portugais gravite autour de Rio de Janeiro. On sait que, pour éviter le sort de l'Espagne, les souverains portugais

sont venus au Brésil mettre leur trône à l'abri des fureurs de Napoléon. Dès son arrivée, la cour favorise le développe¬

ment du pays par la colonisation étran¬

gère. Gachet n'arrive donc pas à con¬

tretemps. Le 16 octobre, il ouvre des négociations importantes avec des di¬

plomates brésiliens. Sans ambages, il annconce que la Suisse transplantera annuellement dans le Brésil plus de 3000 individus.

Le projet est grandiose: trop peut-être.

Le Brésil se méfie. Avant d'assumer les problèms d'une immigration perma¬

nente, Rio préfère tenter un essai. Un diplomate brésilien suggère de fixer cette colonie-pilote dans une région proche de la cour. Aussi propose-t-il la contrée du Morroqueimado que seuls 120 km éloignent de la capitale. Ga¬

chet, qui a visité cet endroit en janvier 1818, se déclare enchanté de la propo¬

sition. «La Fazenda du Morroqueimado à l'avantage, dit-il, d'avoir de nom-

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