• Aucun résultat trouvé

Montrer que la série de Fourier de f diverge en0

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Montrer que la série de Fourier de f diverge en0"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Une fonction continue et 2π-périodique dont la série de Fourier diverge en 0

Gourdon, Analyse, page 262 Exercice :

1. Soitf :RRla fonction paire,-périodique, telle que

∀x[0, π], f(x) =

+∞X

p=1

1 p2sin

2p3+ 1´x 2 i

Vérier l'existence et la continuité de f surR. 2. Pour toutν N, on pose

∀nN, an,ν= Z π

0

cosntsin(2ν+ 1)t

2 dt, ∀qN, sq,ν = Xq

i=0

ai,ν

Calculer explicitement lesan,ν, montrer quesq,ν 0pour tout(q, ν), et montrer l'existence d'une constante B >0telle que sν,ν> Blnν pour toutν N. 3. Montrer que la série de Fourier de f diverge en0.

1. La série converge normalement sur[0, π],f est donc bien dénie et continue sur[0, π]. On la dénit sur[−π,0[, parf(−x) =f(x). La fonction f est continue sur[−π, π]. De plus,f(−π) =f(π), on en déduit que le prolongement def en une fonction2π-périodique f surRest continue sur R.

2. Le calcul desan,ν est facile :

an,ν= 1 2

Z π

0

· sin

µ+ 1 2 +n

t+ sin

µ+ 1 2 n

t

¸ dt= 1

2

µ 1

ν+n+12 + 1 νn+12

= ν+12 +12)2n2 Ainsi, onan,ν 0 pournν, doncsq,ν 0pour qν. Maintenant, siqν, on a

2sq,ν = Xq

i=0

µ 1

i+ν+12 1 iν12

=

ν+qX

i=ν

1 i+12

q−1−νX

i=−1−ν

1 i+12 =

q+νX

i=q−ν

1 i+12

ν−1X

i=−1−ν

1 i+12 et comme

ν−1X

i=−1−ν

1 i+12 =

X−1 i=−1−ν

1 i+12 +

ν−1X

i=0

1 i+12 =

ν−1X

i=0

1 i+12

Xν i=0

1

i+12 = 1 ν+12 on a

∀qν, 2sq,ν = 1 ν+12 +

q+νX

i=q−ν

1 i+12 On en déduitsq,ν 0pourqν, donc nalement,sq,ν 0 pour toutq. La formule précédente montre que pour toutν N,

2sν,ν = 1 ν+12 +

X i=0

1 i+12

X i=0

Z i+3

2

i+12

dt t =

Z 2ν+3

2 12

dt

t = ln(4ν+ 3)ln(ν) doncsν,ν ln2ν pour toutν N.

1

(2)

3. Commef est paire, les coecients de Fourierbn(f)sont nuls. Par ailleurs, la parité def entraîne

∀nN, an(f) = 2 π

Z π

0

f(t) cosntdt= 2 π

+∞X

p=1

1 p2

Z π

0

sin

·

(2p3+ 1)t 2

¸

cosntdt

(on a le droit d'intervertir somme et intégrale car la série converge normalement sur[0, π], donc

∀nN, an(f) = 2 π

+∞X

p=1

1

p2an,2p3−1, doncSn= π 2

Xn k=0

ak(f) =

+∞X

p=1

1

p2sn,2p3−1

Avec la positivité dessq,ν conjuguée à la minorationsν,νln2ν, on en déduit

∀pN, S2p3−1,2p3−1 1

p2s2p3−1,2p3−1 1

2p3ln(2p3−1) =p31 2p2 ln 2 Ceci montre queS2p3−1 +∞lorsque p+∞, donc la sérieP

an(f)diverge. Autrement dit, la série de Fourier def en0 diverge.

2

Références

Documents relatifs

directe et Les constantes figurant devant les intégrales (T.F. directe et T.F. inverse) n’ont aucune importance dans la mesure où leur T.F. inverse) n’ont aucune importance dans

Les constantes figurant devant les intégrales (T.F. directe et T.F. inverse) n’ont aucune importance dans la mesure où leur produit est égal à. Pour cette raison, nous allons

Pour ce qui est du calcul des sommes, on prendra garde au fait que la fonction n’est

Une étude de série trigonométrique simple qui aboutit à un joli calcul

Exercice 10: Comparer la vitesse de convergence des séries de Fourier des exercices

— Pour que la série (i ) soit la série de Fourier cl'une fonction g (9) non décroissante et bornée entre o et 277,.. il faut et il

En (in, si j (z) a la péiiode (o, comme on peut, en restant dans une région ou J (z) est bolomorpbe, dé- placer parallèlement à lui-même le segment d'intégra- tion, on retrouve

[r]