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Sur la série de Fourier d'une fonction monotone

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(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

J. W OLFF

Sur la série de Fourier d’une fonction monotone

Bulletin de la S. M. F., tome 61 (1933), p. 253-257

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1933__61__253_0>

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(2)

- -253

SUR LA SÉRIE DE FOURIER D'UNE FONCTION MONOTONE ;

PAR M. JuLirs WOLFF.

THEOREME 1. — Pour que la série

•c

( ï } —° " ^ ( a-n cos n ® -4- ^^ sin /i <p)

7l=r)

AO// ^ série de Fourier d'une fonction g{^) sommable et non décroissante entre o et 277, il faut et il suffît que^ en posant ( 'A ) CQ = — ifïQy /•-, =-= — /^i — ia^ r,, == ^,, — i'i,, ( / / = = i , -2, . . . \

on ait : i"

(3) lim Cn == o;

/l> ac

^° 1 M fonction

., /•/ v^ / ^-^-1 / / — i \

90

< 4 } /( w) -^ ^nr,, — ——— <•„ .1— —^— c,,._i ) w»

n==0

.vo/< <>- partie réelle positive pour \ n' | <^ i (1 ).

La condition nécessaire 1° étant une propriété connue des

•séries de Fourier. bornons-nous à montrer que la condition 2° est nécessaire. Posons

-3 —- 1 . ®

( 5 ) «' =^ ——— 5 ; ~ .r ( ( , / — — cet T > o <& < ^TC.

3 -1-1 • ' •>. • • -

/îlors ^ ( y ) devient une fonction ^ ( t ) définie pour — oo < ^ < x.

Les hypothèses sur ^ ( 9 ) entraînent que ^ (t} ne décroît jamais

(1) M. C. CARATHEODORY a donné un crilère analogue, mais inoins simple ( Sitzungsberichte der preuss. Akademie der Wiss., 30. 19^0, p. 573).

(3)

- -234 -

<•( que

r^j ^ .'.. '- ^

d'où résulte que '^ ( / ) / i 4- /-'—> o pour < : ^ co.

L'intégrale (le Stieltjes

^, F( ^ = -L r / _i.. .__i_\ ^ (^

T . ' .^ \ ; — // 1 -4- ^( / • /

représente une fonction holomorphe à partie roellc positive pour ./• >> o. Or, un micnl f-icHe ('onduil à l^identilé

/; ) ( - ' ( ^ - / ' « r ^ ' n . l . . : i.

Jiiver.sei)ienl. s(i()pos<nis rcmplios les conditions i " e i ^0. Posons /'( IP) == F (^ ). ^ ('(.(ni (lonnc par (,')). Alors F(^) e^l lioloniorplic.

i\ |)<u'lit1 rccllc | ) o s i t i \ e pour j ' ^ o, RI réelle pour ^ =^ i. donc

/.,..,-^/^(,-^-..^)^(n--)..--,.

où ^ ( / ) est non <lecroi,ssanle. ^ ^ o , ^JL réel el / f-'—^ <^ oo ( 1 ).

<l\)(i resnilc (nie '-p ( / )/ i — /-' ^ o pour / ^ oo.

l^osons ^ ( - col :r ) — g ( y ), o -< y << '-ÎTT. cilors ^- (9 ) est soin-

\ '•* / ' <- ' inal)!e el non decroissiinle.

Soient y.,,, 3/, les coefficients de Fourier de ^9) cl définissons '/u- V ' • '//' tul "^^vcn des 3î,,. j5,,, comme ^,». r i. r,, ont été définis

<iu moven des a,,, h,, p;H' ( y ).

l n calcul facile montre que l'intégrale dans ( îS ) est égale a ce que devient ( \ ) si l'on remplace les Cn par les '/„.

Kn \erhi dn développement z === i -h ^ ( F — ' > n"1 -r-. . .. noOs ol) tenons, en égalant les coefficients des différentes puissances de o' dans les deux membres de ( S ) ,

/ / ; 1 / / -— I / / 1 / / ——— 1 A,

« ,» > l < ii ^ < n - l ^ / / - - 1 - — ( / / ^ , / / . 1 ^ . / / l

\ti = ^ 1 , •.», ...),

( ' ) V<m' par e\cinpl(1 J. WOI.FP et F. l>iî KOK, Hull. de. la Soc. math. de /'raiïce^ t . ri0. i<p2, p. »>r».

(4)

— 29» — d'où résulte

< 10) c-ft -= ';%— '2 // À -+- const. ( n == i, 2, . .. ) ; l'hypothèse lim r'/, == o permet de conclure que

fl^- ac

< • / / = = 7// (^ = 1 , -2, . . . ) .

La fonction ^ ( c ? ) étant sommable et non décroissante, le théo- rème est démontré.

THÉORÈME II. — Pour que la série (i ) soit la série de Fourier cl'une fonction g (9) non décroissante et bornée entre o et 277,

il faut et il suffit que. avec les notations (2) : i " La fonction

, , ï V^ / il — i • n — i \

^ 1 1 ) / l ( w ) = = — — ^ c\-+-J l / ^ / / - — ————— ^ - H — — ———— ^-1 ) ^n

soit holomorphe et à partie réelle positive pour \ w << ï . a0 La limite radiale finie

lim / / ( w ) / i _ ^ (i->i

existe ( ' ).

La nécessité des conditions i° et 2° résulte de l'identité , , , ï r* d'^(t)

t r >) ^-^T^

ou ^ et ^( () == g ' ( ^ ) sont définies par (5). En effet, l'intégrale (12) représente une fonction holomorphe et à partie réelle positive pour x ^> o. et l'on a

. . , / . , I , . I 4- ( ï . . l i m / ? ( ( v ) / i _ - ( p = - l i m — — — À ( ( ^ )

< » • Y ! • 2 i . - > . l I — — W

I ï /'x I \ \

== -lim î//(w) == — / ^<0= . — } ^ ( 2 î ï —f> ) — ^ ( - ^ - o ) ,

•--» ^ y'x '^ 7; ^/__ ^ -'- 5T ( • ^

quand ç^ tend vers ï en restant réel, de sorte que z tend vers l'in- fini sur l'axe réel.

(l) Les critères de M. C. Carathéodory (toc. cit., p. 566 ou 568) sont plus compliqués.

LXl. 17

(5)

— 456 —

Inversement, si les conditions 1° et 2° sont remplies, posons / / ( w ) = = H ( ^ ) , s étant défini par ( 5 ) . Alors îî ( z ) est à partie réelle positive pour x >* o, donc

"'

n

^^^.(r^^TTT/)^^-^

3

-^-^'-

«ù ^ ( / ) est non décroissante, À ^ o , ^ cl v réels. Posons

i r ' d ^ ( t )

^LT-TÏ^—'

niors on sail que ^ ( ^ o ( ' ) . En indiquant par u la partie réelle de /<( w} pour ^ sur l'axe réel, z = x > o, on a

.r r^ ^(t)

^^J^T——^-^-^

Or, de 'î0 il résulte que

,. f x1 r " ^(t) , \

^{^j^^-^^^^^-^

d'où les conclusions

< i 4 ) A == ^i =-= <» el j ^ ( < ) < o o .

l' — »

l^^sons ^ ( — cot-1 ) = = ^ - ( Q / ) et soient a/, et ^n les coefucients

<le Fourier de g(^)> Définissons les y,, par Y"7-- . â / / — < ^ , < ^ = i. 2, ...).

En vertu de ( i 4 )^ la formule ( i 3 ) peut s'écrire

.,-» ,,(^^L r^io^v.,

^ j , ^ —/ l

De ^u il résulte que Vi === o.

1/intégrale ( i 5 ) est égale à ce que devient (i i) en remplaçant les c,, par les y,i, donc c< == y, et

/t -r-1 // — i n -r-1 n — i ne,,-— —— c,,^ — —— /^„_ = /<Y,,— —— Y,^,——^— Y^_,

^ / z = l , 2, . . . ) ,

( ' ) Voir par exemple J. WoLfr cl F. DK KOK, toc. cU^ p. aa5.

(6)

d'où

— ^57 —

^n^- T« (ft == I . -^ . . .).

La fonction ,g ( cp ) étant non décroissante et bornée, le théorème est démontré.

M. Carathéodory a eu Famabilité de me signaler le résultat sui- vant, conséquence de la comparaison de son théorème VII (toc.

fit., p. 373) au théorème 1 du présent article :

Si la suite de nombres a,i, bn satisfait à la condition (4),

alors la condition limc,i== nombre réel est nécessaire et suffi- /»>•(>

santé pour que la série

2

w—1 (a,f ces n^ -j- bn sin n^ )

soit la série de Fourier d^une fonction bornée.

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