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JOANNE TATHAM

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Collection dirigée par

ANNE GHESOUIÈRE

JOANNE TATHAM

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ous vous sentez pris(e) dans la spi rale i nfernale d u « toujours plus » ? Vous multi pliez les achats co m puls i f s, êtes u n(e) s e r i a l shopper(euse), accumulez les objets autour de vous, ne contrôlez pas vos déchets ? Halte à la fatalité : vous avez le pouvoir de changer pour arrêter de combler du vide!

un ptogtamme en21 \ OUfSpom

en finit a�ec le toujoms plus \

Joanne Tatham, coach et fan d u mouvement m inimaliste, a conçu

un programme exclusif en 21 jours pour être à l'écoute de vos besoins profonds. Elle vous guide sur le chemin du bien-être avec un seul objectif : moins de superflu et de stress pour une vie mieux remplie, pleine de sens et de ce que vous choisissez d'y mettre.

21 chapitres pour 21 jours de travail personnel à tous les niveaux : pensées, émotions, comportements.

Des tests pour faire le point.

Des exercices pour accéder à l'essentiel.

Des bilans quotidiens pour progresser en douceur.

Coach spécialisée en bien-être, Joanne Tatham aide les particuliers à reprendre en main leur vie en se concentrant sur ce qui est essentiel à leur épanouissement. Son credo est la simplicité et l'authenticité.

Consultez son site internet: www.vie-simple.fr

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J'ARRETE

LE SUPERFLU !

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Groupe Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com

La collection «j'arrête de ... »est dirigée par Anne Ghesquière, fondatrice du magazine FemininBio.com, pour mieux vivre sa vie!

Dans la même collection :

j'arrête de râler, Christine Lewicki

j'arrête de stresser, Patrick Amar et Silvia André j'arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint),

Christine Lewicki et Florence Leroy j'arrête de (me) juger, Olivier Clerc

j'arrête d'être débordée, Barbara Meyer et Isabelle Neveux

Dessins originaux : Nathalie Jomard Création de maquette : Hung Ho Thanh Mise en pages : STOi

En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l'éditeur ou du Centre français d'exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augus­

tins, 75006 Paris .

© Groupe Eyrolles, 2014 ISBN: 978-2-212-55809-8

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Joanne Tatham

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J'ARRETE

LE SUPERFLU !

21 jour� pour en finir avec le toujour� plu� !

EYROLLES

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À julien, mon mari, ma force et ma source d'inspiration.

À Florence, Myriam et Emmanuelle, mes précieuses et fidèles amies.

À ma mère, sans laquelle rien n'aurait été possible.

Votre soutien inconditionnel et votre amour me sont indispensables !

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Sommaire

Introduction. . . . . . 1

S e m a i n e 1 . . . . . . . . . . 7

jour 1 Je prends conscience de ce qu'est le superflu . . . . 8

jour 2 Je dresse un état des lieux et détermine mon objectif. . . . . 16

jour 3 Je pose mes limites. . . . . . 26

jour 4 Je me déconnecte. . . . . . 34

jour 5 Je gagne du temps en regroupant. . . . . 40

jour 6 J'apprends à prioriser et à déléguer . . . . . 44

jour 7 J'instaure de nouveaux rituels . . . . . 52

S e m a i n e 2... 5 9 jour 8 J'identifie mes fausses bonnes excuses . . . . . 60

jour 9 Je transforme le matériel en immatériel. . . . . 68

jour 10 Je fais le tri dans les produits périssables . . . . . . 73

jour 11 Je remets en question ma garde-robe . . . . . 77

jour 12 j'inspecte mes rangements . . . . . 83

jour 13 Je désencombre mon champ de vision . . . . . . 86

jour 14 Je me sépare des objets intelligemment. . . . . . 90

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S e m a i n e 3... 97 jour 1 5 Je fais le plein . . . . . 98

jour 16 Je pense pratique . . . 1 04

jour 17 Je privilégie la qualité à la quantité . . . 1 13

jour 18 Je fais en sorte de ne pas me ré-encombrer. . . . . . 1 18

jour 19 Je mets mes proches à contribution . . . 1 22

jour 20 j'apprécie l'espace et le temps. . . . 1 29

jour 21 Je dresse le bilan. . . . 1 33 Conclusion . . . 1 4 1

M o n c a r n e t d e b ord . . . . . . . . . . . . . . . 1 4 2

Semaine 1 . . . 1 43 Semaine 2. . . 1 44 Semaine 3. . . 1 45 Bilan . . . 1 46 Index des exercices. . . . 1 47 Table des matières . . . . 1 49

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Introduction

Bien que n'ayant pas été élevée dans u n m i lieu aisé, je n'ai man­

qué de rien. Avec le recul, j'irai même j u sq u'à dire que j'ai gra n d i d a n s une certai ne abonda nce. j'ai toujou rs eu de q u o i jouer, man­

ger et m'ha biller correctement. Je pense que pour ma mère, il était i m portant d'avoi r en permanence des réserves et d'être tout le temps « bien m ise » ... À tel point que, lorsque je partai s en colonie de vaca nces, fermer ma val ise relevait de l'épreuve olym pique ! Au-delà de l'équ i pement de base, je devais être parée à toute éventualité. I l fa l lait non seulement avoir ce dont j'a u rais réelle­

ment besoin, mais u n peu (beaucoup ?) p l u s encore « a u cas où ».

Ces ha bitudes ne m'ont pas q uittée en grandissant, d'auta nt q u e j'éta is u n e jeune fi lle peu s û re d'elle. Or, comment parvenir à s e senti r « i ntégrée », « cool », « jolie », « dans l e coup » lorsqu'il nous manque l'essentiel, à savoi r la confia nce en soi ? En usant d'arti­

fices pou r « fa i re comme si » l'on éta it comme les a utres ...

Par chance, ma mère avait la sagesse de ne pas céder à toutes mes envies, mais u n e fois devenue indépendante, je n'avais p l u s besoin de personne p o u r l e s satisfa i re.

Ah ... Quel bonheur de gagner sa vie pour enfi n pouvoir acheter ce que bon nous semble ! Tout le nécessai re pour être « meilleure » éta it fina lement à ma portée, et je n'ai pas hésité longtemps avant d'en profiter.

Tout y est passé ou presq ue : des vêtements, bien entendu, a ux différents gadgets high-tech. Avec p l u s ou moins de conséq uences sur la sa nté de mon compte en banque !

Si j'ai rarement eu à regretter u n achat i nformatiq ue, cela a très souvent été le cas des tenues, chaussures et a utres accessoires

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de mode. Leu r faible i nvestissement fina ncier autorisa nt peu de réflexion, et les produits éta nt disponibles en abonda nce partout où mes pas me menaient, j'achetais régu l ièrement sur un coup de tête, pa rce que c'était joli, parce qu'il me fal lait être habillée pour toutes les occasions, parce que j'avais quelque chose à fêter, p a rce que j'avais eu une ma uvaise jou rnée ... Consommer, posséder des choses, c'était la réponse à p resque tout, et cela n'avait rien d'anormal : la plupart de mes a m is et col lègues se fa isaient éga­

lement plaisir en faisant l'acquisition d'objets ou de vêtements ! j'ai continué de cette façon d u ra nt des a n nées sans que cela ne me

pose plus de problèmes q u e cela, même si j'ava is bien conscience que q uelque chose n'a l la it pas. Acheter sans la moindre réflexion des choses que je pouvais n'util iser qu'une fois, voi re jamais, ou que j'ou bliais au fond d'u n placard au point de racheter la même pièce plusieurs fois ... Quelque chose me gênait, sans que je par­

vienne à identifier q uoi.

Ce n'est que lorsque j'a i eu l'occasion de rencontrer des personnes dans des situations fi nancières catastrophiq ues, les e m pêchant de conso m mer comme bon leur semblait, que j'a i pu mettre le doigt s u r ce q u i me « chatouil lait ».

Ce point, c'éta it que l'on nous fa isait gober des mensonges depuis toujou rs. En achetant des choses, nous ne répondions pas à nos propres besoins, mais à ceux qui avaient été créés pour nous à grand renfort de campagnes d'affichage et de spots publicitai res.

Je voyais des fem mes persuadées qu'elles ne seraient pas aimées de leurs amis si elles ne pouvaient les accueillir en grande pompe chez elles, ou leur offri r de coûteux cadeaux. Je les entendais parler de ce vide qu'elles cherchaient à remplir dans leur vie en faisant l'acqui­

sition de nouveaux objets. Et parfois, je me reconnaissais en el les.

C'est à ce moment-là que j'ai pris conscience qu'en réa lité, tout ce que je possédais ne me rendait pas meilleu re, mais m'o p pres­

sait. j'étouffa is sous le poids de ces choses q u i enco m b raient mon

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appartement... et mon esprit ! Au l ieu de me permettre de m'éle­

ver, elles me plom baient, me retenaient au sol. Leu r emprise était invisible, mais bien p résente : ne plus savoir où ranger, ne pas savo i r quoi util iser, ne pas savoi r quoi porter, ne pas pouvoir fai re la poussière facilement... Tant de contrai ntes derrière l'i llusion du bonheur par la consommation ! Car finalement c'était ça, le problème : je pensais que l'acqu isition d'objets contribuait à m o n bien-être, alors qu'elle accentuait mon stress. Or, j e ne s u i s heu­

reuse que lorsque je me sens sereine. Elle éta it donc là, la fa i l le ! C'est cette prise de conscience q u i m'a poussée à m'i ntéresser à la sim plicité et à pa rtager mes réflexions et découvertes sur mon blog www.Vie-Si m ple.fr. I l m'au ra fa l l u encore un peu de tem p s avant de passer à l'action, mais en nove m b re 201 0, je décidais d e me lancer un premier défi : celui de me séparer d'u n objet par j o u r pendant 30 jours.

Cette expérience, relatée sur mon blog et les réseaux sociaux, m'a perm is, pour une fois dans ma vie, de fa i re face à mes véritables désirs et d'exa miner mes affai res dans le déta i l, jusqu'au plus petit objet.

Enfin, je cessais de m'adapter aux choses ... C'éta it à leur tour d e s'accorder à moi et à mes besoins. À chaque objet parti, j e m e sentais u n peu plus légère, un peu plus l ibre.

Ce premier défi a été tel lement enrichissa nt, que j'ai décidé d e pousser u n peu plus loin l'expérience e n m'en fixa nt un second e n janvier 201 1 : l i miter m a garde-robe à 3 3 pièces pendant 3 mois (Projet 333). Ce chal lenge, i n itialement créé par la blagueuse a mé­

rica i ne Courtney Ca rver, n'a pas été facile à relever (j'a i d'a i l leurs pris quelq ues l i bertés en cours de route), mais m'a permis une fo is de plus d'y voi r plus clair dans mes envies et mes besoi ns, avec le soutien de mes p roches, a i nsi que des lecteurs de mon blog.

Ayant eu l'occasion de constater que nombreux sont cel les et ceux qui, sans nécessai rement vou loir devenir m i n i malistes extrêm es,

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ressentent le besoin de fa i re un peu le vide dans leur vie, l'écri­

ture d'un l ivre dans la conti nuité de mon blog est a pparue comme étant la meil leure façon d'enco u rager le plus grand nombre de personnes possible dans cette démarche, en leur fa isant bénéfi­

cier de mon expérience.

Si vous lisez ces l ignes, c'est sans doute que, vous aussi, vous aimeriez reprendre le contrôle de votre vie et être à votre écoute en ne laissa nt personne d'autre que vous-mêmes décider d e vos besoins. Je vous propose de me laisser vous guider sur cette voie.

Ce l ivre est conçu com me un program m e personnel de 21 jours destiné à vous a ider à effectuer des changements progressifs dans votre vie. Quotid iennement, vous serez a mené à effectuer des exercices, à poser des actes concrets, et à d resser un bilan des actions menées.

Profitez de ces trois semaines pour vous foca liser sur vous et vos besoins. Bien qu'il vous soit possible de suivre le progra m m e à plusieurs, l'objectif n'est pas de pousser votre entou rage à vous accom pagner, mais de suivre un cheminement personnel.

La première semaine sera pour vous l'occasion d'entrer dans le vif du sujet et d'adopter le bon état d'esprit pour vous p rendre en main en l ibérant votre temps et votre énergie. La seconde semaine vous emmènera vers plus de concret et vous fera poser les bases d'un vra i cha ngement en vous attaquant à vos possessions maté­

rielles. La troisième semaine sera l'occasion de repartir s u r des bases sai nes pour consolider d u ra blement votre tra nsformation.

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Je prends conscience de ce Qu'est le superflu

Entamer un changement nécessite au préalable une prise de conscience. Elle est le mote u r i ndispensable de toute tra nsfo rma­

tion. Le fa it même que vous l isiez ce l ivre montre que vous sou­

haitez apporter des modifications à votre vie, certainement p a rce que cel le-ci ne vous convient plus en l'état. C'est un bon début, q u i vaut la peine d'aller un peu plus loin.

Vous souhaitez donc vous déba rrasser du superfl u, mais avez­

vous pleinement conscience de ses différentes facettes et de l'étendue de ses conséquences ? Je vous propose aujourd'hu i d'en déterminer les contou rs afin de peut-être mettre en l u m ière d iffé­

rents aspects de votre vie que vous n'aviez pas exam i nés jusqu'ici.

Qu'est-ce que le superflu ?

Tout le monde s'accordera à d i re que c'est ce qui n'est pas i nd i s­

pensable. Mais on peut aller plus loin en d isant qu'il s'agit de ce q u i n'est pas a bsolument nécessa i re à la satisfaction des besoins essentiels.

Voilà qui nous donne une idée un peu plus p rec1se ... Encore faut-il savoir de quels besoins il est question. Si l'on observe notre société, que l'on examine le plus en déta i l possible la vie des per­

sonnes de notre entou rage, il ne faut pas plus de deux minutes

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pour s'apercevoir que nous vivons à peu près tous dans le superfl u, pour ne pas dire qu'il prend fi nalement une trop gra nde place dans notre vie. Cela voudra it-il d i re que pour reprend re sa vie en main, i l serait nécessa ire d e l a modifier entièrement ? Fort heureusement, ce n'est pas le cas, à moins que ce ne soit votre désir p rofond ! Pour nous aider à déterm i ner ce qui est réel lement su perfl u, nous pouvons nous a ppuyer sur la pyramide des besoins de Maslow.

Cette pyra m ide, hiéra rchisant les besoins humains, a été dévelop­

pée par le psychologue Abra ham Maslow dans les a n nées 1940.

E l l e se découpe a i nsi, de la base au sommet, sachant qu'ava nt d e chercher à satisfa i re les besoins d'u n nivea u don né, nous veillons à satisfaire ceux du niveau précédent :

Besoins d'appartenance et d'amour

Besoins de sécurité Besoins physiologiques

besoins physiologiques (faim, soif, sexual ité, respiration, som­

meil, é l i m i nation) ;

besoins de sécu rité (environnement stable et prévisible, sans a nxiété ni crise) ;

besoins d'appartenance et d'a m o u r (affection des autres) ;

besoins d'estime (confiance et respect de soi, reconna issance et appréciation des autres) ;

besoin d'accompl issement de soi.

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Selon vous, à quel n iveau se situent les objets que vous possé­

dez ? À quels besoins répondent-i ls ?

Si je vous i nvite à répondre à ces questions, c'est parce qu'il n'y a, à mon sens, pas de réponse universel le. D'une pa rt, pa rce que nos biens ne servent pas tous les mêmes i ntérêts, et d'autre part pa rce que nous avons tous une histoi re d ifférente.

Comme évoqué en i ntroduction, je manquais cruellement de confiance en moi lorsque j'étais jeune fille. Avoi r une garde-robe variée me permettait de fai re croître cette confiance, mais pouvait éga lement être un moyen de com bler un besoi n d'a ppartenance et d'a mo u r. Cependa nt, cette même ga rde-robe a u rait pu com bler un besoin d'accompl issement si elle m'avait permis de servir les i nté­

rêts d'une com pagnie de théâtre a mateur dont j'aurais fait partie.

Vous l'au rez compris, vous pouvez parfa itement fa i re l'acqu isition d'objets pou r des ra isons tout à fait différentes de vos p roches, et ainsi combler des besoins différents.

Ce sur quoi il me semble i mporta nt d'insister, c'est qu'il y a une différence entre les besoins et les outils utilisés pour les satisfa i re.

Être a i m é est un besoin. Pour le satisfaire, de nombreuses possi­

bilités s'offrent à vous : vous pouvez décider de vous i ntéresser au même style de musique que les personnes dont vous cher­

chez l'affection, ou bien opter pour le même style vestimentai re qu'el les, ou encore être simplement vous-même et leur perm ettre de fai re votre con naissance.

Une personne âgée de 20 ans viva nt dans une grande ville n'a pas forcément besoin d'u ne voiture. En revanche, elle peut avoir besoin qu'on la respecte, et penser qu'en possédant une voitu re, son besoi n sera satisfait. Cette voitu re est donc un outil, q u i pour­

ra it tout aussi bien l u i permettre de satisfa i re un besoin d'amour, ou de sécu rité .

Le fait qu'il s'agisse d'un simple outil ne rend pas l'objet « mauvais » ou indésira ble. Après tout, si cette personne utilise régu lièrement

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sa voitu re, c'est peut-être pa rce qu'elle lui est utile pour autre chose que la satisfaction de son besoin de respect ! En revanche, si elle n'util ise cette voiture que deux fois par an, on est en droit de se demander si elle n'est pas superflue. En effet, non seulement elle ne répond pas à un besoin essentiel, mais elle n'a aucune uti­

l ité, et de toute évidence ne procure aucun plaisir particulier.

U n e fois éta bli que ce que nous possédons ne correspond pas forcément à des besoins, mais à des outils, observons les effets d e ces outils lorsqu'i ls n e servent aucun besoin spécifique, o u qu'i ls sont trop nombreux à servir le même besoin, comme cela peut être le cas la p l upart du temps.

Que ressentez-vous lorsque vous observez une a rmoire débordant de vêtements, ou une bibliothèque menaça nt de s'écrouler sous le poids de l ivres qui ne peuvent tous y être correctement ra ngés ?

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Cette fois encore, i l n'y a pas de réponse u n iverselle. Toutefois, voici les réponses les plus fréquemment données à cette question :

fatigue ;

décou ragement ;

stress ;

oppression.

Autrement dit, cette accu m u lation vide son aute u r de son énergie positive. Cela signifie-t-i l pour a utant que tout le contenu de votre armoire ou de votre bibliothèque est superflu ? Non. Mais c'est là, dans tous les espaces de rangement, q u'il se cache, lorsqu'il n'est pas tout s i mplement sous votre nez, à la vue de tous, mais p a rfa i­

tement ignoré et fondu dans le décor.

On pourrait penser q u e le superfl u se l i m ite aux possessions matériel les. Pourta nt, rien n'est plus fa ux : i l concerne éga lement nos activités et nos relations, q u'elles soient p rofessionnelles ou personnelles.

Comme pour les objets, certaines activités ou relations ont ten­

da nce à nous pomper notre énergie. E l les sont pour la plupa rt faciles à reconnaître, pu isqu'e l les ne nous procurent pas de plaisir, et pa rfois même s'accom pagnent d'u ne forme de m a la i se (physique ou psychologique).

La plus grosse d ifficu lté, c'est q u'à la d ifférence de nos possessions matérielles, i l est i m possible de les ra nger dans u n placard pour les y oublier. Il est difficile de s'en dégager, non seulement pa rce qu'il s'agit pour la plupa rt d'obligations im posées, mais aussi pa rce que nous craignons les conséquences l iées à leur abandon. Que se passerait-il si nous n'allions pas déjeuner tous les d i manches chez nos bea ux-pa rents ? Que dirait notre patron si nous décidions de q uitter le b u reau avant 1 9 heu res ? Que pensera it notre meilleu r a m i si nous ne venions pas l'aider à déménager a ux a u rores?

Dans certains cas, les conséquences d'u n cha ngement de compor­

tement peuvent être graves : contra rier u n peu trop son patron

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peut cond u i re à une situation épineuse au travail, voi re nous pousser vers la sortie ... ce qui mettrait en danger notre beso in de sécu rité. Dans d'autres cas, bien que les conséquences soient très d ifférentes, nous pouvons préférer ne pas p rendre de risque, car oui, nous avons besoin d'être aimés, et c'est pour cette ra ison que nous faisons plaisir aux autres, alors que nous n'en avons pas réellement envie, même si nous nous en plaignons en privé.

Une question d'équilibre

Vous pensez peut-être que fa i re quelque chose q u i ne nous plaît pas n'est pas bien grave, d'a uta nt que cela nous permet de satis­

fai re u n besoin. Vous avez raison. Mais que feriez-vous si vou s quittiez régulièrement votre trava i l plus tôt ? Vous satisferiez sans doute un autre besoin, peut-être un besoin d'appartenance en passa nt du temps avec vos proches, ou bien un besoin d'accom­

plissement en pratiquant une activité sportive, cultu relle ou béné­

vole dans laquelle vous vous épanouissez.

En observa nt la pyra mide de Maslow, on peut penser qu'il est plus i m porta nt de satisfa i re u n besoin de sécu rité que de satis­

fai re un besoin d'accom p l i ssement. Ce n'est pas entièrement faux, mais i l convient de nuancer cette i nterprétation. En effet, dans les sociétés occidentales, la gra nde majorité de la popu lation a déjà satisfait, même partiellement, les besoins de base. À ce stade, i l devient donc i m portant d e mainten i r u n équ i l i bre.

En ce qui me concerne, cette recherche d'équ i l ibre est au cœur d e m o n chem inement personnel, ca r s i mon besoin d e sécurité est satisfait, mais que mes besoins d'appartena nce, d'estime ou d'ac­

com pl issement ne le sont pas, je sais que je ne pou rrai pas être heureuse. Peut-être est-ce également votre cas ?

Le problème, c'est que les jou rnées ne comptent que 24 heu res, nombre que l'on peut réd u i re à 16 si l'on part du principe que l'on passe 8 heures a u l it. Sur ces 16 heu res, l'idéal est de satisfa i re

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la plu part de nos besoins. Et c'est tout à fait possible, même en trava i llant 8 heures par jour .

Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Par exe m p le, si vous travai llez depuis chez vous et êtes relativement isolé dans le cadre de votre activité, vous ne satisferez probablement pas votre besoi n d'a ppartenance par ce biais, même si vos besoins de sécu rité, d'estime, et d'accomplissement le sont. De même, un trava i l qui ne met pas à profit tous vos ta lents ne vous permet­

tra sans doute pas de vous accomplir. Vous devrez donc chercher des moyens de satisfa i re ces besoins en dehors du cadre de votre trava il.

Et quand bien même tous vos besoins sera ient satisfaits pendant les heures de b u reau, il se peut qu'ils ne le soient pas entière­

ment, ou pas d'u ne façon q u i vous convienne. Oui, vous vous sen­

tez parfa itement accompli dans votre travail, mais vous avez a ussi d'autres centres d'intérêt et ta lents que vous avez envie, voire besoin, d'exploiter ! Oui, vous êtes aimé de votre patron et d e vos collègues, mais vous avez aussi certainement besoin de l'a mour de vos p roches !

Nous en revenons donc à l'éq u i l i bre : entre répondre aux besoins des autres et répondre à ses propres besoi ns, tout comme entre les différentes façons de répon d re à ces besoins. Pour le trouver, i l faut donc être en mesure de rédu i re le temps passé à p ratiquer des activités qui ne com blent aucun de nos besoins, ou identifier d'autres moyens de le fai re.

Certes, vivre sans cet équilibre est tout à fait possible. Là encore, i l n'y a pas mort d'homme. M a i s comment vous sentez-vous lorsque la satisfaction de vos besoins est déséquilibrée ?

Parmi les réponses les plus fréquem ment don nées, on retrouve :

frustration ;

agitation ;

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lassitude ;

stress.

Une foi s de plus, on note donc une disparition de l'énergie posi­

tive, pou r laisser la place à de l'énergie négative. On a con nu m ieux pour avoir une vie serei ne, n'est-ce pas ?

La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas si difficile de rééq u i l i b re r ces énergies. Mais bien entendu, cela demande u n peu d e trava i l . E t vous al lez pouvoir commencer d è s aujourd'hu i en répondant a ux questions du bilan qui suit !

[SZ( Tiilan dujour et planification

Qu'e�t-ce que cette lecture m'a appri� ?

Comment e�t-ce que je re��en� mon envie de changer ?

Qu'e�t-ce que je �ouhaite faire dan� un avenir trè� proche ?

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Je dresse un état des lieux et détermine mon objectif

Si la plupart des gens ressentent souvent des sentiments négatifs vis-à-vis du su perflu, qu'il soit matériel ou non, i l est en revanche bea ucoup plus difficile d'en identifier la juste proportion, qui per­

mettrait à toutes et à tous d'avoi r une vie plus sereine et ha rmo­

nieuse.

Nous avons tous des besoins s i m i laires, certes, mais comme nous l'avons vu p récédem ment, chacun préférera les satisfai re d iffé­

rem ment selon ses aspi rations.

C'est pour cette raison que ce l ivre n'a pas vocation à vous d i re ce que vous devez fai re, mais davantage à vous guider dans vos réflexions de façon à ce que vous pu issiez a ppliquer des tech­

niques éprouvées en les ada ptant à vos propres besoins, envies et plaisirs.

Mais avant d'entrer au cœur du processus de transformation, il est i m portant de savoir où vous en êtes, et où vous voulez a l l er.

Pour cela, vous allez dans un premier temps dresser un état des l ieux, puis déterminer un objectif.

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Quelques; ques;tions;

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propos; des; chos;es;

que vous; pos;s;édez

'Répondez aux ques:tions: s:uivantes:. �i la répons:e es:t

«

oui

»,

n'hés:itez pas:

à

la détailler s:i vous: le pouvez. Il ne s:'agit pas: d'être parfaitement exhaus:tif, notez s:implement ce qui vous: vient

à

l'es:prit.

Pos:s:édez-vous: des: vêtements: qui ne vous: vont plus: ou que vous:

n'avez pas: portés: depuis: un an ?

Avez-vous: des: difficultés:

à

garder un intérieur propre et bien rangé ?

Pos:s:édez-vous: des: objets: cas:s:és: ou qui ne s:ont plus: en état de fonctionnement ?

Manquez-vous: d'es:paces: de rangement au point de devoir ranger certaines: chos:es: s:ous: votre lit ou dans: les: recoins: de votre mais:on ou appartement ?

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Avez-vouç;, du mal

à

retrouver ce que vouç;, cherchez ?

Poç;,ç;,édez-vouç;, deç;, objetç;, en double ?

Poç;,ç;,édez-vouç;, deç;, objetç;, dont vouç;, ne ç;,avez paç;, quoi faire ?

Avez-vouç;, tendance

à

garder certaineç;, choç;,eç;,

«

au caç;, où

»,

ou

par flemme de leç;, mettre en vente ou de leç;, donner ?

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Pa��on�

à

pré�ent

à

l'u�age que vou� faite� de votre temp�. Nou�

allon� pour cela utili�er la roue de� domaine� de vie, qui trouve �e�

origine� dan� le bouddhi�me, et e�t dé�ormai� un outil couramment utili�é en coaching. Dan� la roue ci-de��ou�. le centre corre�pond

à 0,

et le bord extérieur

à 100 %.

Identifiez le temp� que vou� accor­

dez

à

chaque domaine de votre vie en rempli��ant chaque �ection

à

proportion de la réalité.

Attention : la vie per�onnelle corre�pond au temp� que vou� vou�

con�acrez

à

vou� �eul. Cela peut être faire du �port aller chez l'e�­

théticienne, lire, peindre 0 i ce n'e�t pa� votre métier, bien �ûr D ...

Ma roue initiale

Vie personnelle Vie professionnelle

Vie sociale Couple

Famille

Maintenant, faite� la même cho�e dan� la roue ci-de��ou�. en indi­

quant cette foi� le� proportion� idéale�

à

vo� yeux.

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Ma roue idéale

Vie personnelle Vie professionnelle

Vie sociale Couple

Famille

Si la première roue est d ifférente de la seconde, il est grand temps de changer les choses. L'exercice qui suit va vous perm ettre d'am o rcer ce changement.

�i les: deux précédents: exercices: permettent de débrous:s:ailler le terrain, il s:'agit ici d'entrer plus: dans: les: détails: en identifiant ce qui paras:ite vraiment votre s:érénité, qu'il s:'agis:s:e de vos: affaires:, de vos:

activités: ou de vos: relations:.

Dans: le cadre de cet exercice, un paras:ite corres:pond

à

quelque chos:e qui vous: vide de votre énergie pos:itive, et s:ur laquelle vous: pou­

vez avoir une action (ces: deux conditions: doivent être réunies:).

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Dcins: un premier temps:, lis:tez

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chos:es:, petites: ou grnndes:, que vous:

s:ubis:s:ez dcins: votre vie dcins: les: domciines: s:uivcints: ( s:i celci peut vous:

ciider, reportez-vous: ciUX deux exercices: précédents: ) :

votre lieu de vie et vos: biens: ( ce qui ne vous: convient pcis: chez vous: ) ;

vos: relcitions: ciVec votre entournge O eurs: comportements:, demcindes:, ou cittentes: qui vous: pès:ent et votre façon d'y répondre .. ) ;

votre vie profes:s:ionnelle ( des: relcitions: houleus:es: civec vos: collè­

gues:, les: t.§ches: pénibles: que vous: devez ciccomplir ou les: condi­

tions: dcins: les:quelles: vous: devez le faire .. )

;

votre vie pers:onnelle ( vos: lois:irs:, ce que vous: faites: pour vous: .. )

;

tout ce qui n'entre pcis: dcins: l'un de ces: domciines:, mciiS: qui vous:

s:emble importcint.

Prenez vrniment le temps: d'exciminer ces: différents: domciines: : celci vous: permettrn de recueillir des: informcitions: très: précieus:es:

!

Le nombre de pcirns:ites: qu'il vous: es:t demcindé de lis:ter vous: s:emble peut-être énorme, mciis: celci vous: permettrn d'entrer véritciblement dcins: les: détciils: et de ne pcis: vous: limiter: Qu'il s:'cigis:s:e de grnndes:

ou de petites: chos:es:, tout ce qui trnns:forme votre énergie pos:itive en énergie négcitive doit être noté

!

Vous: verrez plus: tcird comment invers:er Ici tendcince.

Fermez ce livre, et revenez-y lors:que vous: ciurez terminé votre lis:te.

Votre lis:te es:t prête ? Pcirfait

!

Vous: cillez mciintencint Ici pcis:s:er ciU crible.

Relis:ez les: pcirns:ites: que vous: ciVez identifiés:. Prenez chcique item de Ici lis:te, et pos:ez-vous: les: ques:tions: s:uivcintes: :

Qu'es:t-ce que celci m'cipporte (b énéfices: ) ?

Qu'es:t-ce que celci me coûte ( coûts: directs: et indirects: ) ?

Qu'es:t-ce que je gcignernis:

à

chcinger Ici s:itucition {g ciins: recher­

chés: ) ?

Peut-être civez-vous: tiqué en lis:cint Ici première ques:tion. Celci peut en effet vous: pcirnître étrnnge, et pourtcint : lors:qu'on s:ubit quelque

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chos:e que l'on pourrnit ch.:mger, il es:t tout

à

fait pos:s:ible que celci nous:

cipporte quelque chos:e, comme Ici S:citis:faction d'un bes:oin .

Pour reprendre un exemple cité précédemment, déjeuner chez vos:

beciux-pcirents: chcique dimcinche vous: prend peut-être toute votre énergie, mciis: vous: permet pcir exemple de S:citis:faire un bes:oin d'cip­

pcirtencince et d'ciffection. �i c'es:t pour vous: le meilleur moyen de S:citis:faire ce bes:oin, les: ciS:pects: négcitifs: pcis:s:eront tlncilement ciU s:econd plcin, et vous: vous: en ciccommocforez.

Il es:t fort pos:s:ible que vous: ciyez du mcil

à

identifier ce qu'un pcira­

s:ite pourrnit bien vous: cipporter. Ne vous: lciis:s:ez pciS: effrnyer pcir Ici difficulté de Ici tâche

!

Au bes:oin, faites: cippe!

à

votre imcigincition, et demcindez-vous: ce que quelqu'un d'ciutre pourrnit répondre.

De Ici même façon, s:i les: coûts: directs: s:ont faciles:

à

identifier, les: coûts:

indirects: s:ont s:ouvent bien ccichés:, mciis: peuvent

à

long terme coûter cher. Une fois: de plus:, s:i vous: civez du mcil

à

trouver les: coûts: Ccichés:

d'un pcirns:ite, mettez-vous:

à

Ici plcice de quelqu'un d'ciutre

!

Pour finir, reportez vos: pcirns:ites: et vos: répons:es: cfans: le tcibleau ci-des:s:ous:.

Tableau des parasites

Parasite Bénéfices Coûts directs Coûts indirects Gains recherchés

Une fois: fait, vous: ci Vez toutes: les: ccirtes: en mciin pour décider s:i oui ou

non, vous: s:ouhciitez chcinger les: chos:es:.

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Ce chapitre ne serait pas complet si nous nous arrêtions ici. En effet, il manque un élément ind ispensa ble pour mettre toutes les chances de votre côté : défi n i r votre objectif. Pa rce que même avec toute la bonne volonté du monde, vous a u rez du mal à rester motivé sur la d u rée.

Pour vous y aider, faites l'exercice q u i suit.

Détermin2tion de votre objectif

Répondez .:mx ques:tions: s:uivantes: :

'Pourquoi dés:irez-vous: dire adieu au s:uperflu ?

Qu'es:t-ce que cela vous: permettra de faire, de vivre, de res:s:entir, d'être ?

En ce q u i me concerne, pour vous donner u n exemple, ce q u i m'a poussée à vouloir me débarrasser du superflu, c'est le désir de m e sentir un peu p l u s libre d e mes m ouvements, d'être plus déten­

due, d'avoi r enfin le sentiment de ne pas perdre mon temps, et surtout de me senti r « alignée », à ma place.

Si vous avez du mal à identifier un objectif général, vous pouvez vous a ppuyer sur le tableau que vous avez rempli p récédem ment :

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la colonne « ga i ns recherchés » vous donnera de bonnes indica­

tions de ce vers quoi vous voulez aller .

Personnel lement, je rem p l i s ce tableau une ou deux fois pa r an, et j'a i m e l'accrocher au m u r au-dessus de mon bureau pour pou­

voi r y jeter un œ i l régu l ièrement. Je vous reco m ma nde vivement de fa i re de même : cela permet de garder à l'esprit les d ifférents sous-objectifs q u i permettront d'atteindre l'objectif global, et sur­

tout de rayer a u fu r et à mesure ce qui a été accompli.

N'hésitez pas à accrocher au m u r éga lement cet objectif : i l est votre priorité ! De cette façon, vous vous verrez progresser tout en ayant une vision des étapes intermédiai res, ce qui permet de ne pas être effrayé deva nt l'ampleur de la tâche. Car, soyons hon­

nêtes, être sereine et « a l ignée », cela peut être le trava i l de toute une vie ! Mais n'ayez pas peur, vous pouvez atteindre votre o bjec­

tif, et ce ta bleau vous aidera à y parve n i r.

[SZ( �ilan du jour et planification

Qu'es:t-ce que j'ai découvert aujourd'hui ?

Qu'es:t-ce que cela m'a apporté de pos:itif (citez au moins:

trois: chos:es:) ?

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Comment e�t-ce que je me �en� ?

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Je pose mes limites

Avoi r un objectif, c'est bien ; connaître ce q u i se cache derrière, c'est merveilleux, mais si c'était aussi facile, ça se saura it !

Désolée de vous l'a pprendre aussi b ruta lement, mais le travai l que vous entamez risq ue de nécessiter plus ou moins de disci pl i ne.

Oui, vous al lez devoir être d roit, le regard fixé vers l'aven i r, et ne pas tomber dans les pièges tendus par votre environnement, ou vous-même.

Pour ne pas tomber dans ces pièges, la disci pline est un outil uti le.

Mais je n'aime pas ce mot, qui sonne comme une contrainte, au même titre que les obl igations ... Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, i l ne fonctionne pas ! I l est au contra i re le meilleur moyen de me fa i re partir dans la d i rection opposée !

Respecter ses besoins

Alors comment allez-vous « y a rriver » ? En vous focalisant s u r vos besoins.

Ce que je va is vous d i re semble être un non-sens a bsolu, mais la plupart d'entre nous ont un réel problème à être concentrés sur leurs besoi ns, et à les écouter. Combien sommes-nous à régu l ièrement sorti r de ta ble le ventre bien trop plein ? Combien sommes-nous à nous coucher trop tard tout en sachant pertinem­

ment manquer de sommeil ?

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I l y a bien évidemment des centa i nes d'exem p les comme ceux-ci ; exem ples qui, s'i ls ne vont pas tous jusqu'à nous gâcher la vie, ne font pas grand-chose pour l'améliorer.

Ce n'est pas forcément évident de se pencher sur ses besoins : nous n'avons pas tous été éduq ués pour les entendre, et encore moins pour les écouter. Nous pouvons avoi r des résistances, penser qu'il y a plus important, u n « plus i mporta nt » q u i se situe à l'extérieur de nous, q u i a été décidé, sans que nous en ayons conscience, par d'autres que nous.

Pourquoi devriez-vous être à l'écoute de vos besoins ? Tout s i m p lement pa rce que ne pas les satisfa i re ne les fait pas dispa­

raître.

Mais quels sont-ils ? Comment les identifier ? Par chance, vous avez déjà enta mé ce trava i l de réflexion puisque vous avez fait un état des lieux (voir p. 19), fa it un point ra pide sur ce que vous sou­

haiteriez (voi r p. 20), et identifié ce q u i vous parasite (voir p. 22).

Vous voyez, vous avez déjà fait une grande partie du chemin !

ldentific�üion de vo� be�oin�

Cette ét<:lpe vis:e donc

à

identifier clciirement ce dont vous: civez bes:oin, en vous: cippuycint s:ur les: exercices: précédents:.

'Répondez ciUX ques:tions: s:uivcintes: :

Pourquoi voudriez-vous: orgcinis:er votre temps: différemment ? Quel bes:oin celci viendrnit-il combler ?

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Quels: bes:oins: vos: pcirns:ites: vous: empêchent-ils: de combler ? Il s:e peut que Ici répons:e corres:ponde

à

Ici ccis:e « gciins: recherchés: » ( voir p. 22), s:i ce n'es:t pcis: le ccis:, creus:ez encore :

En ne lciiS:S:cint pcis: Ici s:itucition en l'étcit,

et

en gcigncint ce qui s:e trouve dcins:

Ici colonne« gciins: recherchés:», quels: bes:oins: cillez-vous: S:citis:faire ?

Enfin, évciluez, pour chcique trnns:formcition

à

effectuer, Ici dis:tcince qui, s:elon vous:, vous: s:épcire de votre objectif Combien de pcis:, d'cictions:, ou d'étcipes: vous: faudrn-t-il pour l'citteindre ?

Engagez-vau� enver� vou�-même

Ce livre ne néces:s:ite pcis: que vous: rendiez des: comptes:

à

qui que ce s:oit, s:i ce n'es:t vous:-même. Il s:'cigit ici de vous: engciger

à

vous:

concentrer s:ur vos: bes:oins:.

'Pour celci, je vous: propos:e de rédiger un court contrnt, que vous:

s:erez le s:eul

à

s:igner. Celci vous: permettrn de récifflrmer votre dés:ir

de chcingement.

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Exemple :« 'Pcir Ici pré�ente, moi, Jocinne,je m'engcige à con�cicrer le�

21 jour� à venir à écouter et re�pecter me� be�oin�. Je forni tout ce qui e�t en mon pouvoir pour être honnête enver� moi-même comme enver� ciutrui ciftn de découvrir me� véritcible� be�oin�.

»

�ignez ce contrnt en indiqucint �ci dcite d'entrée en vigueur. Vou� pou­

vez le §cirder dcin� un Ccihier, l'cifftcher ciU mur, ou le clci��er dcin� votre ordinciteur ... �cin� toutefoi� l'y oublier

!

À présent que vous avez u n e idée bea uco u p plus précise de vos besoins, et q u e vou s vous êtes engagé envers vous-même (le p l u s i m portant !) à l e s écouter, l e s respecter, et fa i re votre possi ble pour les satisfaire en toutes circonstances, il est important de mettre tous les atouts de votre côté pour ten i r cet engagement.

Poser ses limites

Qu'entends-je par l i m ite ? I l s'agit d'u ne frontière ou d'u n point au-delà duquel vous ne souhaitez pas que les a utres a i l lent, ou que vous ne souhaitez pas vous-même dépasser.

Il y a donc :

les lim ites que nous posons aux autres et q u i permettent d e préserver nos l i bertés ou encore nos besoins ;

les l i m ites q u e nous nous i m posons, q u i nous a ident à nous

« disci pliner », q u i nous permettent d'atteindre nos objectifs ou d'agi r en conscience, conformément à nos va leurs.

Vous constaterez que dans le cadre de notre processus, la limite est u n soutien, u n outil positif. I l n'est pas question ici de s'attarder s u r l e s limites qui vous empêchent d'être, de fai re ou d'avoir. C'est tout le contrai re ! Ce sont des l i mites aidantes que nous al lons poser.

Poser des l i m ites, oui. .. Mais par ra pport à quoi au j u ste ? Par rap­

port aux parasites que vou s avez identifiés p récédemment. Ces

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pa rasites vous montrent en effet déjà les aspects de votre vie pour lesq uels vou s avez besoin de renforcer vos lim ites .

Par exemple, je retrouve dans ma liste de pa rasites le point sui­

vant : « Jean-Michel (le prénom a été modifié pour les besoins de ce livre !) me contacte uniquement pour s'épancher sur ses problèmes à toute heure du jou r ou de la nuit, mais ne prend jamais de mes nouvel les, même lorsqu'il sait que je traverse un cap difficile. » Si je veux q u e cette situation cesse, je n'ai pas d'autre solution q u e de renfo rcer m e s lim ites à son éga rd. I l est de ma responsa b i l ité de me d i re à moi-même q u e j'a i le d roit de d i re « stop » et de trou­

ver un moyen de le faire.

Car le problème dans u n e situation de ce type, c'est q u e l'autre va jusq u'où on l u i laisse l'oppo rtun ité d'a l ler. Par conséquent, si je réponds toujou rs p résente lorsque Jean-Michel a besoin de par­

ler, et q u e je ne l u i signifie pas q ue, moi aussi, j'aimerai s bien pou­

voi r trouver une o re i l l e attentive lorsq ue j'en ai besoin, il conti­

nuera à se comporter de la même façon sans y voir le moindre problème. J'irai même plus loin en disant que Jean-M ichel n'est pas à 1 OO % responsable de ma déception car jamais je ne l u i ai dit ce que je ressentais par rapport à son comportement, ni les conséq uences sur ma vie, et encore moins ce qu'il pou rra it fai re pour que la situation me soit plus agréable !

Sur le papier, tout cela semble s i mple. Mais q u iconque a déjà com­

mencé à poser des lim ites sait que c'est loin d'être le cas. Alors, comment rendre cela moins difficile ?

La p remière chose est de garder à l'esprit l'objectif fi nal et de res­

pecter les éta pes i ntermédiaires nécessaires.

Pourquoi poser mes limites ?

Reprenons le ta bleau des parasites :

Coûts d irects : j'ai déjà identifié q u e la situation me coûte de l'énergie. Après chaque conversation, je me sens vidée et

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