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Poser ses limites

Dans le document JOANNE TATHAM (Page 36-40)

Qu'entends-je par l i m ite ? I l s'agit d'u ne frontière ou d'u n point au-delà duquel vous ne souhaitez pas que les a utres a i l lent, ou que vous ne souhaitez pas vous-même dépasser.

Il y a donc :

les lim ites que nous posons aux autres et q u i permettent d e préserver nos l i bertés ou encore nos besoins ;

les l i m ites q u e nous nous i m posons, q u i nous a ident à nous

« disci pliner », q u i nous permettent d'atteindre nos objectifs ou d'agi r en conscience, conformément à nos va leurs.

Vous constaterez que dans le cadre de notre processus, la limite est u n soutien, u n outil positif. I l n'est pas question ici de s'attarder s u r l e s limites qui vous empêchent d'être, de fai re ou d'avoir. C'est tout le contrai re ! Ce sont des l i mites aidantes que nous al lons poser.

Poser des l i m ites, oui. .. Mais par ra pport à quoi au j u ste ? Par rap­

port aux parasites que vou s avez identifiés p récédemment. Ces

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pour lesq uels vou s avez besoin de renforcer vos lim ites .

Par exemple, je retrouve dans ma liste de pa rasites le point sui­

vant : « Jean-Michel (le prénom a été modifié pour les besoins de ce livre !) me contacte uniquement pour s'épancher sur ses problèmes à toute heure du jou r ou de la nuit, mais ne prend jamais de mes nouvel les, même lorsqu'il sait que je traverse un cap difficile. » Si je veux q u e cette situation cesse, je n'ai pas d'autre solution q u e pour que la situation me soit plus agréable !

Sur le papier, tout cela semble s i mple. Mais q u iconque a déjà com­

mencé à poser des lim ites sait que c'est loin d'être le cas. Alors, comment rendre cela moins difficile ?

La p remière chose est de garder à l'esprit l'objectif fi nal et de res­

pecter les éta pes i ntermédiaires nécessaires.

Pourquoi poser mes limites ?

Reprenons le ta bleau des parasites :

Coûts d irects : j'ai déjà identifié q u e la situation me coûte de l'énergie. Après chaque conversation, je me sens vidée et

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matiquement dans mon travai l et coupe parfois mon sommeil.

Coûts indirects : le fait que quelqu'un que je considère com m e un a m i n e m'écoute jamais m e fait perd re peu à peu confiance en moi, et cela se ressent dans ma vie professionnel le. Par a i l­

leurs, je suis souvent i rritable et perds patience avec les per­

sonnes q u i pourta nt sont bien plus présentes et attentionnées à mon égard. Je passe aussi beaucoup de temps à me plaindre d u comportement d e Jean-Michel, ce q u i commence à être fatigant pour mes proches.

Gains recherchés : lorsque la situation a u ra changé, je passera i plus de temps de qualité avec mon m a ri et ma fa mille, j'aurai l'esprit plus léger et je sera i plus concentrée sur mon travail.

Si je fais preuve d'u n peu d'honnêteté, je peux recon naître qu'en laissant la situation dégénérer un peu plus chaque jour, je fais d e Jean-Michel u n boulet q u i m'e m pêche d'ava ncer ! Mais s i j'y mets un terme, j'ai tout à gagner au niveau personnel et p rofessionnel.

Gomment poser ses limites ?

I l est importa nt de p rendre son tem ps. Éviter de vous mettre dans une position nécessitant d'apporter une réponse i m méd iate per­

mettra de réfléchir à la réponse que vous souhaitez don ner, à savo i r un « non » ferme ou un « oui » vra i ment si ncère !

Pour chaque parasite impl iquant une autre personne, répondez d'abord aux questions suivantes :

Qu'est-ce que je suis prêt à accepter ? Qu'est-ce que je ne veux plus accepter ?

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a lternative ? Si oui, laquelle ?

Quelles que soient vos réponses, n'oubliez pas ceci : i l est i mpor­

ta nt d'informer l'autre. S'il n'est pas i nformé qu'i l dépasse vos l i m ites, il n'a aucune raison de cha nger son comportement. I l est donc important d'i nformer l'a utre de la façon dont vous percevez son comportement, et des conséquences que cela a pour vous.

Enfin, pour obtenir un changement de la part de l'autre, fa ites une demande claire et ferme. Par exemple : « Je souhaite que tu ne m'a ppelles plus à la dern ière minute un week-end sur deux pour garder tes enfa nts », ou bien « Je te demande de ne plus me télé­

phoner a p rès 22 heures ».

Suite à votre demande, deux réponses sont possibles :

l'a utre entend, com prend, et commence à mod ifier son compor­

tement (changer une habitude peut prendre du temps !) ;

l'a utre est réfracta i re et ne semble pas vou loir changer quoi que ce soit.

Dans le p remier cas, c'est pa rfait, la vie est belle, mais dans l'autre c'est plus dél icat. Pour autant, ne cédez pas ! Montrez que vous êtes fermement décidé en metta nt un terme à la conversation. Si vous êtes dans la même pièce, vous pouvez partir, même si c'est juste le temps d'a l ler vous isoler quelq ues minutes.

Ensu ite, à vous de jouer ! Dans un cas comme dans l'a utre, vous êtes le premier à devoir fai re en sorte que votre demande soit respectée. Refuser les dema ndes à la dernière minute, ne plus

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répondre a u téléphone a p rès 22 heures ... Cela montrera que vou s étiez vra i ment sérieux.

Surtout, ne culpabil isez pas. Poser vos lim ites pou rra vous sem bler difficile, vous pourrez parfois vous sentir « mal » au début ... mais petit à petit, vous verrez comme les effets positifs se feront sentir ! Allez, i l est tem p s de passer à la pratique à p résent : trouvez deux

parasites bien réels sur lesquels vous a llez pouvoir commencer à travailler dès maintenant en posant vos l i mites. Choisissez-en des

« petits » s'il le faut, de façon à vous entraîner.

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Dans le document JOANNE TATHAM (Page 36-40)

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