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Une bonne dose de communication

Dans le document JOANNE TATHAM (Page 129-132)

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Je mets mes proches à contribution

Se débarrasser du superflu est ava nt tout une démarche person­

nel le, et devrait, à mon sens, le rester. Chacun ses besoins, cha­

cun ses envies ! Il n'est pas question de d icter à q u i que ce soit sa façon de vivre, sous prétexte que nous entamons un cha ngement

important dans notre vie.

Toutefois, à moins de vivre parfa itement isolé de la civilisati on, il nous faudra au m i n i m u m i nformer notre entourage du processus que nous avons m i s en place.

Une bonne dose de communication

Pourquoi en effet mêler nos p roches à notre p rojet de désencom­

brement ?

Nous pourrions bien s û r nous contenter de s i m p l ifier notre vie dans notre coin, sans y im pliquer q u i que ce soit. Mais à terme, cela ne fonctionnerait pas, voi re pou rrait causer des problèmes. I l y a , selon m a propre expérience, trois raisons à cela.

La première est que nous conti nuerions à accumuler des objets, à l'occasion des fêtes et des a n n iversaires, dont justement nous ne voulons plus être enco m b rés .

Lorsque l'on enta me u n processus de simplification, que faire de tous les objets que nous recevons un peu malgré nous ? Don­

ner, jeter ou revendre, les garder dans un coin en culpabil isant de s'éloigner du chemin que nous avons décidé d'emprunter ? Ce

vi <lJ moyen d'entretenir des relations harmonieuses et saines avec les gens q u i com ptent pour nous.

Bien entendu, il est toujours possible d'être fra nc et direct e n expliquant q u e l e cadeau reçu n e correspond pas à nos attentes et nos besoins. Mais dans ce cas, n'est-il pas plus délicat d'i nfor­

mer la personne en a mont ? Cela causera it certainement moins de déception de part et d'autre.

Ainsi, lorsq ue l'on i mplique un m i n i m u m nos proches en leur expli­

quant le p rocessus dans lequel on s'est engagé, et notre désir d e n e p l u s acquérir n'im porte quel type d'objets, o n se rend un grand service, mais on en rend éga lement un i m mense a ux a utres. Com­

bien de foi s avez-vous d û fai re un cadeau sans la moindre idée d e ce q u i pourrait bien fai re plaisir à l a personne devant le recevoi r ? En d isant clai rement à votre entou rage que vous n'avez beso i n d'aucun objet supplémentaire, mais que vous adoreriez avo i r l'opportunité de vivre des expériences nouvelles (qu'il s'agisse d'un sa ut à l'élastique, d'un bon resta u ra nt, d'u n cours de cuisine, d'une nuit en cham bre d'hôtes ou d'u n concert, etc.), vous don nez à chacun l'occasion de vous fai re un cadeau q u i sera véritable­

ment a p p récié, et vous vous donnez la cha nce de vivre quelque chose qui vous fait envie. N'est-ce pas une meilleure solution ? La seconde raison est de risquer de creuser un fossé entre les personnes qui nous tiennent à cœur et nous.

Réfléchissons un peu. Il faut reconnaître que la plupart des gens n'aiment ni le changement, ni ce qu'ils ne com p rennent pas.

En décidant de vous séparer du superfl u sans l'expliquer à vos proches, non seulement i l s vous verront changer, mais ils ne com­

prend ront pas pourquoi vous changez.

Pour certa i nes personnes, le fait de vous voi r cha nger pourrait bien être effraya nt, car elles i magineront que vos relations pou rront

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en être affectées. Cette cra i nte se justifie aisément, puisque vous avez pris la décision d'accorder un peu plus de tem ps à ce qui vous pa raît, à vous et à personne d'autre, i mporta nt. Vous avez donc déjà cessé de fai re passer à tout prix les autres en prem ier, et de céder à certa i nes demandes lorsqu'e l les entrent en confl it avec vos besoins et/ou vos valeurs.

Le problème de la peur est qu'elle peut condu i re à l'éloignement ou à l'agressivité. Son a ntidote, c'est la com m u nication !

Expliquez donc à votre entou rage ce que vous faites, et pourquoi.

Rassurez les personnes qui vous sont chères sur le fait qu'elles ont toujou rs une place i m portante dans votre vie, même si vous ressentez le besoin de vous accorder un peu plus de place q u'au­

pa ravant. Montrez à votre fa m i l le et vos amis comment ces chan­

gements dans votre vie vous permettent d'être plus p résent dans la leur (lorsq ue vous partagez des moments ensemble, vous êtes vérita blement et sincèrement avec eux).

La troisième raison concerne les personnes q u i vivent sous votre toit : si elles ne sont pas i m pl iquées un m i n i m u m, elles pourraient opposer des résistances à ce changement, i nvolontai rement ou non.

I m aginez : tandis que vous vous débarrasserez du superfl u, elles pourra ient bien augmenter leur cadence de consommation et d'accumu lation. Et, si lorsque l'on vit en colocation i l est possible de restreindre les accumu lations dans les pièces com mu nes, cela se complique lorsque l'on vit en fam i l le. Là où l'espace est par­

tagé, tout le monde est concerné. Et si vous ressentez un certai n sou lagement lors du désencom b rement d e votre dressing, vous pourriez bien être irrité face à l'amoncellement des affai res de la, ou des personnes, qui pa rtagent votre vie.

Sans a l ler jusqu'à l'im poser à tous les membres de la fam i l le, vous gagneriez énormément à leur parler de votre nouveau mode de vie.

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quences positives que cela va avoi r au quotidien, sans oublier d e rassurer s u r le fait que vous n e demandez à personne d e cha nger, mais que vous a i meriez être com p ris et respecté dans votre choix, voi re encou ragé quand cela est possible.

Dans le document JOANNE TATHAM (Page 129-132)

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