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Corrig&eacute du concours blanc 2 : &eacutepreuve 2

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Math´ ematiques

Corrig´ e du concours blanc n

2 Epreuve n ´

2

Exercice [ESSEC 2016]

1. (a) D´ecomposons l’´ev´enement [X > j−1] en union de 2 ´ev´enements incompatibles : [X > j−1] = [X =j]∪[X > j]

(car les valeurs strictement sup´erieuresj−1 sont la valeurj et les valeurs strictement sup´erieures `aj). Ainsi, P(X > j−1) =P(X=j) +P(X > j)⇔P(X=j) =P(X > j−1)−P(X > j)

(b) Soitpun entier naturel non nul,

p

X

j=1

jP(X =j) =

p

X

j=1

jP(X > j−1)−

p

X

j=1

jP(X > j) (d’apr`es 1. puis lin´earit´e de la somme)

=

p−1

X

k=0

(k+ 1)P(X > k)−

p

X

j=1

jP(X > j) (en posant le changement d’indicek=j−1 )

=

p−1

X

k=0

kP(X > k) +

p−1

X

k=0

P(X > k)−

p

X

j=1

jP(X > j) (lin´earit´e de la somme)

=

p−1

X

k=0

kP(X > k)−

p

X

j=1

jP(X > j) +

p−1

X

k=0

P(X > k)

= 0 +

p−1

X

k=1

kP(X > k)−

p−1

X

j=1

jP(X > j)−pP(X > p) +

p−1

X

k=0

P(X > k)

= −pP(X > p) +

p−1

X

k=0

P(X > k)

2. (a) i. X admet une esp´erance donc d’apr`es la d´efinition de l’esp´erance,PkP(X =k) converge absolument donc converge.

ii.

+∞

X

k=p+1

kP(X =k) =

+∞

X

k=1

kP(X =k)−

p

X

k=1

kP(X =k) =E(X)−

p

X

k=1

kP(X=k) −→

p→+∞E(X)−E(X) = 0 iii.

pP(X > p) = pP

+∞

[

k=p+1

[X =k]

= p

+∞

X

k=p+1

P(X =k) (union d’´ev´enements 2 `a 2 incompatibles)

=

+∞

X

k=p+1

pP(X=k) (lin´earit´e)

or sik∈[[p+ 1,+∞[[ alorsp≤kdoncpP(X =k)≤kP(X =k) (carP(X =k)≥0), ainsi pP(X > p) ≤

+∞

X

k=p+1

kP(X=k) (sommation d’in´egalit´e)

(2)

iv. D’apr`es 1.(b), on a :

p−1

X

j=0

P(X > j) =

p

X

j=1

jP(X =j) +pP(X > p)

qui admet donc bien une limite lorsqueptend vers +∞comme somme de deux suites convergentes d’apr`es 2.(a)i. et 2.(a) iii.

v. On fait tendrepvers +∞dans l’´egalit´e pr´ec´edente, on obtient :

+∞

X

j=0

P(X > j) =

+∞

X

j=1

jP(X =j) + lim

p→+∞pP(X > p) =µ+ 0 =µ (b) i.

vp+1−vp=

p

X

j=0

P(X > j)−

p−1

X

j=0

P(X > j) =

p−1

X

j=0

P(X > j) +P(X > p)−

p−1

X

j=0

P(X > j) =P(X > p)≥0 La suite (vp) est croissante (donc admet une limite finie ou tend vers +∞).

ii. D’apr`es la question 1.(b), on a

p

X

j=1

jP(X =j) ≤ vp (carpP(X > p)≥0)

+∞

X

j=0

P(X > j) (car (vp) est croissante donc sous sa limite)

iii. La s´erie de terme g´en´eral jP(X =j) est croissante (en tant que s´erie `a terme g´en´eral positif) et major´ee d’apr`es la question 2.(b)ii. donc elle est convergente d’apr`es le th´eor`eme de la limite monotone. Elle est donc aussi absolument convergente car `a termes positifs.

Par d´efinition de l’esp´erance,X admet bien une esp´erance.

(c) D’apr`es la question 2.(a), siX admet une esp´erance alors la s´erie de terme g´en´eralP(X > j) converge. D’apr`es la question 2.(b), la r´eciproque est vraie. Ainsi, les propri´et´es sont bien ´equivalentes.

Probl` eme [HEC 2009]

Dans tout le probl`eme, on consid`ere la suite (un)n∈

Nd´efinie paru0= 0, u1= 1 et la relation pour toutndeN, un+2=un+1+un.

La partie II est ind´ependante de la partie I et la partie III est ind´ependante de la partie II.

Partie I. Analyse

1. (a) Pourn∈N, soitPn la proposition : ”un∈N”.

Initialisation :u0= 0 etu1= 1. DoncP0et P1 sont vraies.

H´er´edit´e :On supposePn etPn+1 sont vraies pour unn∈Nfix´e. Montrons quePn+2est vraie.

Commeun∈Netun+1∈N, alorsun+2=un+1+un∈NDoncPn+2 est vraie.

Conclusion : ∀n∈N,un ∈N

Pour tout n∈ N, un+2−un+1 =un ≥0 (car un ∈N). donc la suite est croissante `a partir de l’indice 1, et commeu0≤u1, alors

Conclusion : (un)n∈

Nest une suite croissante d’entiers naturels.

(b) Si la suite (un)n∈Nest convergente vers une limite finie`, alorsun, un+1etun+2ont cette mˆeme limite. Comme un+2=un+1+un, alors`=`+`d’o`u`= 0.

Mais comme la suite (un)n∈

N est croissante et queu1= 1,c’est impossible.

Conclusion : La suite n’est pas convergente

Dans toute la suite du probl`eme,aet b(a > b) d´esignent les deux solutions de l’´equation du second degr´e suivante : x2−x−1 = 0

(3)

2. (a) Le discriminant est ∆ = 1 + 4 = 5 d’o`u

a=1 +√ 5

2 et b=1−√ 5 2 . Donc

1−a= 1−1 +√ 5

2 =1−√ 5 2 =b.

ab=1 +√ 5 2

1−√ 5

2 = 1−5

4 =−1, doncb=−1 a. Enfin, 1<5<9 donc 1<√

5<3 donc 1<1+

5 2 <2.

Conclusion : b= 1−a=−1a et 1< a <2.

(b) La suiteuest r´ecurrente lin´eaire du second ordre `a coefficients constants d’´equation caract´eristiquex2−x−1 = 0 ayant pour racinesaet b.

Il existe donc AetB r´eels tels que, pour tout n:

un =Aan+Bbn avecAet B v´erifiant

u0= 0 =A+B u1= 1 =aA+bB ⇐⇒

B =−A

u1= 1 = (a−b)A ⇐⇒

( B =−15 A= 1

5

cara−b=√ 5

Conclusion : ∀n∈N,un =1

5(an−bn) (c) On a

un= 1

√5(an−bn) = 1

√5an

1− b

a n

et comme b a =−1

a2 et 1

a2 <1 alors b a

<1, ainsi Conclusion : un

+∞

√1 5an

3. On pose, pour toutndeN:βn=un+1−aun.

βn = 1

√5 an+1−bn+1

−a 1

√5(an−bn)

= 1

√5(−b+a)bn

=bn aveca−b=√ 5 Conclusion : ∀n∈N,βn=bn

4. On rappelle que pour tout r´eel x, la partie enti`ere dexest l’entier not´ebxcqui v´erifie : bxc ≤x <bxc+ 1.

(a) Puisqueu2n+1−1 et un entier, il suffit de montrer queu2n+1−1≤au2n< u2n+1: u2n+1−au2n2n=b2n>0

D’autre part, commeb= 1−a∈]−1,0[ et 1< a <2 doncbn ≤1, ainsi u2n+1−au2n−1 =β2n−1 =b2n−1≤0 Donc

u2n+1−1≤au2n< u2n+1

Conclusion : ∀n∈N,bau2nc=u2n+1−1

(4)

(b) En reprenant les calculs pr´ec´edents, on a cette fois :

u2n−au2n−12n−1=b2n−1≤0 D’autre part,

u2n−au2n−1+ 1 =β2n−1+ 1 =b2n−1+ 1>0 Donc

u2n ≤au2n−1< u2n+ 1 Conclusion : ∀n∈N,bau2n−1c=u2n

5. Soity un r´eel fix´e v´erifiant|y|<1 etkun entier fix´e deN. (a) On a

nk|y|n=n−2nk+2|y|n or |y|<1 donc|y|n =

+∞o n−(k+2) , alors

nk+2|y|n= |y|n

n−(k+2) −→

n→+∞0.

On en conclut que nk|y|n =

+∞o n−2

. La s´erie de Riemann X

n≥1

1

n2 est convergente, donc d’apr`es le crit`ere de comparaison par n´egligeabilit´e, la s´erie X

n≥1

nkyn

converge, ainsi Conclusion : La s´erie P

n≥1

nkyn est absolument convergente.

(b) On a montr´e que un

+∞

√1

5an donc

nk un 2n+1

+∞

1 2√

5nka 2

n

Or la s´erie P

n≥1

nka 2

n

est convergente car a 2

<1 (du fait que 1< a <2 ) et d’apr`es le crit`ere de comparaison par ´equivalence, la s´erie P

n≥1

nk un

2n+1

est convergente.

Conclusion : La s´erie P

n≥1

nk un

2n+1 est absolument convergente donc convergente (c) La s´erie ´etant convergente,

+∞

X

n=1

un

2n+1 =

+∞

X

n=1

un+2−un+1

2n+1

=

+∞

X

n=1

un+2

2n+1

+∞

X

n=1

un+1

2n+1 car chacune converge

=

+∞

X

m=3

um

2m−1

+∞

X

m=2

um

2m changements d’indice

= 4

+∞

X

m=3

um

2m+1 −2

+∞

X

m=2

um

2m+1

= 4

+∞

X

m=1

um 2m+1 −u1

4 −u2 8

!

−2

+∞

X

m=1

um 2m+1 −u1

4

!

= 2

+∞

X

m=1

um

2m+1 −1 caru1=u2= 1

Conclusion :

X

n=1

un

2n+1 = 1

(5)

Partie II. Alg` ebre et algorithmique

1. SoitAla matrice carr´ee d’ordre 4 d´efinie par :

A= 1 2

1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1

(a) Les deux colonnes du millieu sont ´egales, donc les colonnes sont li´ees.

Conclusion : A n’est pas inversible.

(b) On calculeA2et A3

A2= 1 4

1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1

1 1 1 1

1 0 0 1

1 0 0 1

1 1 1 1

=1 4

4 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 4 2 2 4

= 1 2

2 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2

A3= 1 4

1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1

2 1 1 2

1 1 1 1

1 1 1 1

2 1 1 2

=1 4

6 4 4 6 4 2 2 4 4 2 2 4 6 4 4 6

= 1 2

3 2 2 3 2 1 1 2 2 1 1 2 3 2 2 3

Conclusion : On constate queA3=A2+A.

(c) Pourn∈N, soitPn la proposition : ”il existean etbn tels queAn =anA+bnA2”.

Initialisation :On a A1= 1A+ 0A2. Donca1= 1 etb1= 0.

DoncP1est vraie.

H´er´edit´e :On supposePn est vraie pour unn∈N fix´e. Montrons quePn+1 est vraie.

An+1=A anA+bnA2

=anA2+bnA3

=anA2+bn A2+A

=bnA+ (an+bn)A2 En prenantan+1=bn etbn+1=an+bn,Pn+1est vraie.

Conclusion : il existe (an)n∈Net (bn)n∈N avec, pour toutndeN:An=anA+bnA2 (d) Commean+1=bn etbn+1=an+bn, alors pour toutn∈N

an+2=bn+1=an+an+1

bn+2=an+1+bn+1=bn+1+bn Conclusion : (an)n∈

N et (bn)n∈

N v´erifient la mˆeme relation de r´ecurrence lin´eaire d’ordre 2 queun. 2. n=input(’Donner un entier naturel non nul’)

u=0;

v=1;

for k=1:n-1

temp=v; //on stocke uk

v=u+v; //on d´efinit uk+1=uk+uk−1 u=temp; //on red´efinit uk

end;

disp(v)

3. Soitnun entier de N. On dit que nadmet uneZ-d´ecomposition s’il existe un entier rdeN tel que l’on puisse

´ ecrire

n=uk1+uk2+· · ·+ukr,

o`u, pour toutide [[1, r]]ki est un entier sup´erieur ou ´egal `a 2 et o`u, pour tout ide [[1, r−1]] (avecr≥2), on a : ki+1−ki≥2.

(6)

(a) On liste les premi`eres valeurs deun:

n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

un 0 1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89 144 233

En partant du plus gros et en comblant les trous, on a 37−34 = 3 donc 37 =u4+u9 avec 9−5≥2 De mˆeme, on a 272−233 = 39 = 34 + 5 donc

272 =u5+u9+u13 avec 9−5≥2 et 13−9≥2 Conclusion : 37 et 272 admettent bien une Z-d´ecomposition.

b) et c) Soitnun entier admettant une Z-d´ecomposition de la formen=uk1+uk2+· · ·+ukr.

Pour r∈N, soitPrla proposition : ”sinadmet uneZ−d´ecomposition `a rtermes, alorsn < ukr+1”.

Initialisation :Pour r= 1, on an=uk1 doncn < uk1+1

DoncP1est vraie.

H´er´edit´e :On supposePrest vraie pour unr∈Nfix´e. Montrons quePr+1 est vraie.

Si n admet une Z−d´ecomposition `a r+ 1 termes n = uk1 +uk2 +· · ·+ukr +ukr+1 on se ram`ene `a une d´ecompostion `artermes :

n−ukr+1 =uk1+uk2+· · ·+ukr admet uneZ-d´ecomposition `artermes donc d’apr`es l’hypoth`ese de r´ecurrence, n−ukr+1 < ukr+1

doncn < ukr+1+ukr+1, de plus commekr+1≥kr+ 2, alorskr+ 1≤kr+1−1.

La suite u ´etant croissante ukr+1 ≤ ukr+1−1 donc d’apr`es la relation un+2 = un+1+un pour l’entier n = kr+1−1≥0 carkr+1≥k1+ 2, on a

n < ukr+1+ukr+1−1=ukr+1+1

Pr+1 est vraie.

Conclusion : Pour toutr≥1, sina uneZ-d´ecompostion `ar termes alorsn < ukr+1

D’autre part, on a n=uk1+uk2+· · ·+ukr ≥ukr

Conclusion : kr est donc le plus grand entierj pour lequeluj ≤net krest donc unique.

Le dernier terme de la d´ecomposition ´etant unique, par une r´ecurrence d´ecroissante (avec n−ukr) tous les termes de d´ecomposition sont uniques et leur nombre donc ´egalement.

Conclusion : rest unique et (c) tout entiernadmet une unique Z-d´ecomposition

Partie III. Probabilit´ es

On effectue dans une urne qui contient des boules num´erot´ees 0 ou 1 une suite illimit´ee de tirages avec remise d’une boule. `A chaque tirage, la probabilit´e de tirer une boule num´erot´ee 1 estp(0< p <1) et la probabilit´e de tirer une boule num´erot´ee 0 estq, avecq= 1−p, et on suppose que les r´esultats des diff´erents tirages sont ind´ependants.

On suppose que cette exp´erience est mod´elis´ee par un espace probabilis´e (Ω,A, P). On s’int´eresse au nombre de tirages n´ecessaires pour obtenir deux boules num´erot´ees 1 de suite, c’est-`a-dire lors de deux tirages cons´ecutifs. On d´efinit, pour tout ideN, les ´ev´enementsSi : ”le i-i`eme tirage donne une boule num´erot´ee 1 ”, etBi=Si∩Si+1.

Si au moins un des ´ev´enementsBi se r´ealise au cours de l’exp´erience, on noteY la valeur de l’entier j correspondant au premier ´ev´enement Bj r´ealis´e. Sinon, c’est-`a-dire si aucun des ´ev´enementsBi ne se r´ealise, on attribue `a Y la valeur 0. On admet queY est une variable al´eatoire d´efinie sur (Ω,A, P).

Par exemple, si le r´esultat de l’exp´erience est : 0,1,0,0,0,1,1,0,1,1,1,0,alorsY prend la valeur 6.

1. (a) On aBi=Si∩Si+1, les ´ev´enements Si etSi+1sont ind´ependants donc P (Bi) = P (Si) P (Si+1) =p2 (b) On aY(Ω) =N(la valeur 0 jouant un rˆole particulier). On a

[Y = 1] =B1, donc P (Y = 1) =p2

[Y = 2] =S1∩S2∩S3, donc P (Y = 2) =qp2 par ind´ependance On a

[Y = 3] = S1∩S2∩S3∩S4

∪ S1∩S2∩S3∩S4 cette r´eunion ´etant incompatible, on obtient donc

P (Y = 3) = q2+qp

p2=qp2 carp+q= 1

(7)

2. Pour toutn deN, on note Cn, l’´ev´enement ”lors des n premiers tirages, il n’apparait jamais deux fois de suite une boule num´erot´ee 1”. On pose :C0= Ω.

(a) On a

P (C0) = 1 Puis,

C1=S1∪S1= Ω, donc P (C1) = 1 Enfin,

C2= S1∩S2

∪ S1∩S2

∪ S1∩S2

, doncP(C2) =q2+ 2pq= 1−p2 (b) L’´ev´enement [Y =n+ 2] signifie qu’on a pour la premi`ere fois deux boules 1 enn+ 2 etn+ 3 donc

• que l’on a tir´e une boule 1 aux tiragen+ 2 et tiragen+ 3

• qu’au tiragen+ 1 c’est une boule 0 (sinon on aSn+1 etSn+2)

• qu’avant il n’y a pas eu de deux fois de suite le tirage d’une boules 1 On en conclut donc que

[Y =n+ 2] =Cn∩Sn+1∩Sn+2∩Sn+3, ces ´ev´enements ´etant ind´ependants donc

Conclusion : ∀n∈N, P ([Y =n+ 2]) =p2qP (Cn) 3. (a) Pour queCn soit r´ealis´e :

• soit il y aS1 et il faut et suffit alors de ne pas avoir de double 1 dans lesn−1 tirages suivants, donc PS

1(Cn) = P (Cn−1)

• soit il y aS1 et il ne fautS2puis aucun double 1 dans lesn−2 tirages restants, donc PS1(Cn) = P S2∩Cn−2

S1, S1

´etant un syst`eme complet d’´ev´enements,

P (Cn) = PS1(Cn) P (S1) + PS

1(Cn) P S1

= P (Cn−2) P S2

P (S1) + P (Cn−1) P S1

Conclusion : P (Cn) =qP (Cn−1) +pqP (Cn−2) pour toutn≥2

(b) Pourn∈N, comme P ([Y =n+ 2]) =p2qP (Cn), on substitue pour ´ecrire pourn≥2 P([Y =n+ 1]) =p2qP (Cn−1) et P([Y =n]) =p2qP (Cn−2) On avait P (Cn) =qP(Cn−1) +pqP(Cn−2) pour toutn≥2 donc (en divisant par p2q6= 0)

P (Y =n+ 2) =qP (Y =n+ 1) +pqP (Y =n) pourn≥2 Cette relation reste vraie pourn= 1, en effet

P (Y = 1) =p2,P (Y = 2) =qp2 et P (Y = 3) = q2+qp

p2=qp2 donc

qP (Y = 2) +pqP (Y = 1) =qqp2+pqp2=qp2(q+p) = P (Y = 3) Conclusion : ∀n∈N, P (Y =n+ 2) =qP (Y =n+ 1) +pqP (Y =n)

4. On suppose dans cette question quep=q=1 2.

(a) On peut faire une r´ecurrence `a deux termes ou ´eviter la r´ecurrence, en v´erifiant sur un

2n+1 les conditions initiales et la relation de r´ecurrence carac´erisant (P (Y =n))n∈

N: u1

22 =1

4 =p2= P (Y = 1) et u2

23 = 1

8 =qp2= P (Y = 2) Pour toutn∈N,

qun+1

2n+2 +pq un

2n+1 = un+1 2n+3 + un

2n+3 = 1

2n+3 (un+1+un) = un+2 2n+3 Conclusion : ∀n∈N,P([Y =n]) = un

2n+1

(8)

(b) (Y =n)n∈

N est un syst`eme complet d’´ev´enement donc

+∞

X

n=0

P (Y =n) = 1 ainsi

P (Y = 0) = 1−

+∞

X

n=1

P (Y =n) = 1−

+∞

X

n=1

un

2n+1 Or on a vu au I 5 c) que

X

n=1

un 2n+1 = 1, Conclusion : P (Y = 0) = 0

(c) Si la s´erie est absolument convergente, E(Y) =

+∞

X

n=0

nP (Y =n) ce qui ´equivaut `a sa simple convergence.

Etudions la somme partielle de cette s´´ erie, soitN∈N

N

X

n=0

nP (Y =n) = 0 +

N

X

n=1

n un 2n+1 = 1

2√ 5

N

X

n=1

n a

2 n

− b

2 n

or a 2 <1 et

b 2

<1, on a donc des s´eries g´eom´etriques d´eriv´ees convergentes

N

X

n=0

nP (Y =n) −→

N→+∞

1 2√

5

"

a/2

(1−a/2)2− b/2 (1−b/2)2

#

Donc la s´erie est absolument convergente,Y a une esp´erance

5E(Y) = a

(2−a)2 − b (2−b)2

=

1+ 5 2

2−1+

5 2

2

1− 5 2

2−1−

5 2

2

= 2 1 +√ 5 3−√

52 −2 1−√ 5 3 +√

52

= 2 1 +√ 5

14 + 6√ 5

− 1−√ 5

14−6√ 5 (9−5)2

= 244 + 20√ 5−

44−20√ 5 42

= 240√ 5 42 = 5√

5 Conclusion : Y a une esp´erance etE(Y) = 5 (d) On calcule l’esp´erance deY2:

N

X

n=0

n2P (Y =n) = 1 2√

5

N

X

n=1

n2 a

2 n

− b

2 n

N−→→+∞→ 1 2√ 5

"

a/2 (1 +a/2)

(1−a/2)3 −b/2 (1 +b/2) (1−b/2)3

#

DoncY2 a une esp´erance et

5E Y2

= a(2 +a)

(2−a)3 −b(2 +b) (2−b)3

= 2 1 +√ 5

5 +√ 5 3−√

53 −2 1−√ 5

5−√ 5 3 +√

53 avec 3−√

53

= 72−32√

5 = 8 9−4√ 5

et 3 +√ 53

= 8 9 + 4√ 5

donc

√5 2 E Y2

= 10 + 6√ 5

8 9 + 4√ 5

− 10−6√ 5

8 9−4√ 5 43

= 8·2 5 + 3√ 5

9 + 4√ 5

− 5−3√ 5

9−4√ 5 43

= 47 2

√ 5

(9)

DoncE Y2

= 47.

Conclusion : V (Y) = 47−25 = 22

5. On revient au cas g´en´eral : 0< p <1 etq= 1−p.

(a) L’´equation du second degr´eQ(x) =x2−qx−pq= 0 a pour discriminant ∆ =q2+ 4pq >0.

Elle a donc deux racines distinctess=q−√

2 < r= q+√

2 .

(b) On connait le signe d’un polynˆome du second degr´e par rapport `a ses racines, on calcule : Q(0) =−pq <0, doncs <0< r

Q(1) = 1−q−pq=p−pq=p(1−q) =p2>0 donc 1 est ext´erieur aux racines et 1> r(puisque 1 n’est pas inf´erieur `as)

Q(−1) = 1 +q−pq= 1 +q(1−p) = 1 +q2>0, donc −1< s.

Commes <0, on a|s|=−setr+s=q >0, d’o`u Conclusion : −1< s <0< r <1 etr >|s|

(c) On pose ∆ =q2+ 4pq. On avait,pour toutn∈N,

P (Y =n+ 2) =qP (Y =n+ 1) +pqP (Y =n)

C’est une suite r´ecurrente lin´eaire d’ordre 2 `a coefficients constants d’´equation caract´eristiquex2−qx−pq= 0.

Donc pour toutn∈N,

P (Y =n) =Arn+Bsn avecAet B satisfaisant les conditions pourn= 1 et pourn= 0.

On v´erifie que c’est le cas pourA= p2

√∆ et B=− p2

√∆ : p2

√∆r− p2

√∆s= p2

√∆(r−s) = p2

√∆

= P (Y = 1) p2

∆r2− p2

∆s2= p2

∆(r−s) (r+s) = p2

q= P (Y = 2)

Conclusion : ∀n∈N,P([Y =n]) = p2

√∆(rn−sn)

(d) On calcule comme pr´ec´edemment la probabilit´e du contraire : P (Y ≥1) =

+∞

X

n=1

P([Y =n]) =

+∞

X

n=1

p2

∆(rn−sn)

= p2

√∆

+∞

X

n=1

rn

+∞

X

n=1

sn

!

car chacune converge

= p2

∆ 1

1−r−1− 1 1−s+ 1

= p2

r−s (1−r) (1−s)

or

(1−r) (1−s) = 2−q−√

∆ 2

! 2−q+√

∆ 2

!

=1 4

(2−q)2−∆

= 1

4 4−4q+q2−q2−4 (1−q)q

=1

4 4q2−8q+ 4

= (q−1)2=p2 donc

P (Y ≥1) = p2

√∆ r−s

p2

=

√∆

∆ = 1 Conclusion : P (Y = 0) = 0

(10)

(e) Y admet un moment d’ordrek≥0 si la s´erie

+∞

X

n=1

p2

∆nk(rn−sn) converge absolument.

Or |rn−sn| ≤rn+sn, il reste donc `a voire la convergence des s´eries X

n≥0

nkrn et X

n≥0

nksn.

De plus,nkrn=nkrn/2rn/2 avecrn/2 =

+∞o(n−r) doncnkrn/2 −→

n→+∞0, ainsi nkrn =

+∞o rn/2

Comme |√

r|<1, la s´erie g´eom´etrique X

n≥0

rn/2 converge, d’apr`es le crit`ere de comparaison par n´egligeabilit´e, X

n≥0

nkrn converge.

De mˆeme, pour X

n≥0

nksn.

Finalement, d’apr`es le crit`ere de comparaison par in´egalit´e,

+∞

X

n=1

p2

∆nk(rn−sn) est absolument convergente.

Conclusion : Y admet des moments de tous ordres

+∞

X

n=1

p2

∆n(rn−sn) = p2

"+∞

X

n=1

nrn

+∞

X

n=1

nsn

#

= p2

"

r

(1−r)2 − s (1−s)2

#

= p2

√∆

q+

2

2−q+

2

2

q−

2

2−q−

2

2 p4

= 1

8p2

q+√

∆ 2−q+√

2

− q−√

∆ 2−q−√

2

= 1

8p2

q+√

∆ 4 +q2+ ∆ + 4√

∆−2q√

∆−4q2

− q−√

∆ 4 +q2+ ∆−4q−4√

∆ + 2q√

= 1

8p2

∆ h

2√

∆ −q2+ ∆ + 4i

= 1

4p2[4pq+ 4] = pq+ 1 p2

Conclusion : E(Y) =pq+ 1

p2 qui co¨ıncide bien dans le casp=q=1 2. 6. (a) Soit xr´eel v´erifiant |x| < 1

r, on a |rx| <1 et|sx| <1 car |s| < r. Ainsi les s´eries de terme g´en´eral rnxn et rnsn sont absolument convergentes et la s´erie X

n≥1

P([Y =n])xn est absolument convergente d’apr`es le crit`ere de comparaison par in´egalit´e.

On pose alors :

g(x) = p2x 1−qx−pqx2.

(11)

(b) Pour tout r´eelxv´erifiant|x|< 1r,

+∞

X

n=1

P([Y =n])xn= p2

√∆

"+∞

X

n=1

(rx)n

+∞

X

n=1

(sx)n

#

= p2

√∆ 1

1−rx−1− 1 1−sx+ 1

= p2

∆ 1

1−rx− 1 1−sx

= p2x

√∆

1−q+

2 x 1−q−

2 x

= 4p2x

2−qx+√

∆x 2−qx−√

∆x

= 4p2x

q2x2−4qx−∆x2+ 4

= 4p2x

q2x2−4qx−(q2+ 4pq)x2+ 4

= p2x 1−qx−pqx2 Conclusion : g(x) = p2x

1−qx−pqx2. 7. On suppose dans cette question quep=2

3. On a donc

g(x) =

4 9x

1−13x−29x2 = 4x 9−3x−2x2 (a) L’´equation 9−3x−2x2= 0 a pour discriminant 9 + 72 = 81 et pour racines 3

2 et −3.

Doncg est d´erivableC2sur

−3 2,3

2

comme quotient de fonctions C2 de d´enominateur non nul.

g0(x) =4 9−3x−2x2

−4x(−3−4x) (9−3x−2x2)2

= 36 + 8x2

(9−3x−2x2)2 >0 Doncg est strictement croissante sur

−3 2,3

2

En 3 2

: 9−3x−2x2=−2 (x+ 3) x−32

−→

x→32

0+, donc g(x) −→

x→32

+∞.

En −3 2

+

: 9−3x−2x2 −→

x→−32+

9−929·92 =−36, donc

g(x) −→

x→−32+

−1 6 (b) g est de classeC2sur

−3 2,3

2

et

g00(x) =− 8

(2x2+ 3x−9)4 4x3+ 54x+ 27 Soitf(x) = 4x3+ 54x+ 27,f est d´erivable surRet

f0(x) = 12x2+ 54>0.

(12)

En −1

2 :f(x) = 4 −123

+ 54 −12

+ 27 =−12. En 0 :f(x) = 27>0.

f ´etant continue et strictement croissante sur−1

2 ,0

, d’apr`es le th´eor`eme de la bijection monotone, elle r´ealise une bijection de−1

2 ,0

dans−1

2 ,27

. Comme 0∈−1

2 ,27

,l’´equationf(x) = 0 a une unique solutionαdans cet intervalle.

Commef est strictement croissante surR, elle n’en a pas d’autres.

x −32 α 32

f(x) − +

g00(x) + 0 −

g0(x) % &

Conclusion : g est concave sur

32, α

et convexe sur l’intervalle α,32

.

(c) On trace l’asymptote verticale en 32, la tangente en−32 de pente g0

−3 2

= 36 + 894

9 + 332−2942 =20 37 '0,5

On part concave (donc sous la tangente) et on redresse pour partir vers l’asymptote.

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