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Corrig&eacute du concours blanc 3 : &eacutepreuve 1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Math´ ematiques

Corrig´ e du concours blanc n

3 Epreuve n ´

1

Exercice 1

.

[Ecricome 2006]

Pour tout entier natureln, on d´efinit la fonctionfn de la variable r´eelle xpar : fn(x) =xnexp

−x2 2

1. On calcule le quotient :

fn(x)

1/x2 = xn+2exp

−x2 2

= xn+2

exp (x2/2)

= exp

−x2

2 + (n+ 2) ln (x)

= exp

x2

−1

2 + (n+ 2)ln (x) x2

Et comme ln (x) =

+∞o x2 , alors

−1

2+ (n+ 2)ln (x) x2 −→

x→+∞−1 2 et donc

exp

x2

−1

2+ (n+ 2)ln (x) x2

x→+∞−→ 0.

Conclusion : fn(x) =

+∞o 1

x2

2. fn est continue sur R+, donc Z +∞

0

fn(x)dxest impropre en +∞.fn est positive surR+ et

fn(x) =

+∞o 1

x2

Comme Z +∞

1

1

x2dx est convergente (d’apr`es le crit`ere de Riemann), alors d’apr`es le crit`ere de comparaison par n´egligeabilit´e,

Z +∞

0

fn(x)dxconverge ´egalement.

3. On poseIn = Z +∞

0

fn(x)dx.

(a) SoitA≥0, calculons

Z A 0

fn+2(x)dx= Z A

0

xn+2exp

−x2 2

dx On effectue une int´egration par parties avec

v0(x) =xexp

−x2 2

:u(x) =xn+1:v(x) =−exp

−x2 2

:u0(x) = (n+ 1)xn commeuetv sont de classeC1, on obtient

Z A 0

fn+2(x)dx =

−exp

−x2 2

xn+1

A

0

− Z A

0

−(n+ 1)xnexp

−x2 2

dx

= −exp

−A2 2

An+1+ 0 + (n+ 1) Z A

0

xnexp

−x2 2

dx 1

(2)

Par croissance compar´ee, on en conclut que Z A

0

fn+2(x)dx −→

A→+∞(n+ 1) Z +∞

0

xnexp

−x2 2

dx

Conclusion : In+2= (n+ 1)In

(b) La densit´e d’une variable al´eatoire suivant la loi normale centr´ee r´eduite v´erifie Z +∞

−∞

√1 2πexp

−x2 2

dx= 1 Comme la fonction x7→exp

x22

est paire, on a Z +∞

0

√1 2πexp

−x2 2

dx= 1

2 Donc

I0= Z +∞

0

exp

−x2 2

dx=1

2

√ 2π

Conclusion : I0= rπ

2 (c) On a

I1= Z +∞

0

xexp

−x2 2

dx L’int´egrale est impropre en +∞. SoitA≥0,

Z A 0

xexp

−x2 2

dx=

−exp

−x2 2

A

0

= 1−exp

−x2 2

On en conclut que

Z A 0

xexp

−x2 2

dx −→

A→+∞1 Conclusion : I1= 1

(d) Pourn∈N, soitPn la proposition : ”I2n= rπ

2 (2n)!

2nn! etI2n+1= 2nn!”.

Initialisation :Pour n= 0 on a

rπ 2

(2·0)!

200! = rπ

2 =I0

200! = 1 =I1 DoncP0est vraie.

H´er´edit´e :On supposePn vraie pour unn∈Nfix´e.

I2n = rπ

2 (2n)!

2nn!

I2n+1 = 2nn!

Montrons que Pn+1 est vraie.

I2(n+1) = I2n+2= (2n+ 1)I2n= (2n+ 1) rπ

2 (2n)!

2nn!

= rπ

2

(2n+ 2) (2n+ 1) (2n)!

(2n+ 2) 2nn!

= rπ

2

(2n+ 2) (2n+ 1) (2n)!

2·2n(n+ 1)n!

= rπ

2

(2n+ 2)!

2n+1(n+ 1)!

(3)

et

I2(n+1)+1 = I2n+3= (2n+ 2)I2n+1= (2n+ 2) 2nn!

= 2 (n+ 1) 2nn! = 2n+1(n+ 1)!

DoncPn+1 est vraie.

Conclusion : D’apr`es le principe de r´ecurrence, on a : pour tout entiern, I2n= rπ

2 (2n)!

2nn! et I2n+1= 2nn!.

4. Soitf la fonction d´efinie pour tout r´eelxpar : f(x) =

f1(x) six≥0, 0 six <0.

(a) f est continue sur R et positive surR. De plus, Z 0

−∞

f(x)dx= Z 0

−∞

0dx= 0 et

Z +∞

0

f(x)dx= Z +∞

0

f1(x)dx=I1= 1 donc

Z +∞

−∞

f(x)dxconverge et vaut 1.

Conclusion : f est une densit´e de probabilit´e.

(b) SoitX une variable al´eatoire r´eelle qui admetf pour densit´e de probabilit´e.

i. t7→tf(t) est nulle en dehors deR+ et positive surR+. On ´etudie la convergence de Z +∞

0

tf(t)dt Z +∞

0

tf(t)dt= Z +∞

0

t2exp

−t2 2

dt=

Z +∞

0

f2(t)dt=I2= rπ

2 2!

211! = rπ

2 Conclusion : DoncX a une esp´erance etE(X) =

rπ 2 ii. Montrons queX admet un second moment.

t7→t2f(t) est nulle en dehors deR+ et positive surR+. On ´etudie la convergence de Z +∞

0

t2f(t)dt Z +∞

0

t2f(t)dt= Z +∞

0

t3exp

−t2 2

dt=

Z +∞

0

f3(t)dt=I3= 211! = 2 DoncE X2

= 2. Enfin, d’apr`es la formule de Koenig-Huygens, V(X) =E X2

−E(X)2= 2−π 2 Conclusion : DoncX a une variance etV(X) = 2−π

2

5. On d´esigne parF etGles fonctions de r´epartitions respectives deX et de Y =X2. (a) Pourx∈R, on a

G(x) =P(Y ≤x) =P X2≤x

• Pourx≥0 :

X2≤x

=

|X| ≤√ x

=

−√

x≤X≤√ x Et comme−√

x≤√ x:

G (x) =F √ x

−F −√ x

• Pourx <0 :

X2≤x

=∅ doncG(x) = 0.

(b) Gest une fonction de r´epartition. V´erifions les crit`eres de fonctions de r´epartition de variable `a densit´e :

• CommeFest continue surR(fonction de r´epartition de variable `a densit´e), alorsGest continue sur [0,+∞[.

Gest ´egalement continue sur ]−∞,0[ (fonction nulle). ´Etudions la continuit´e deGen 0.

G(x) = 0 −→

x→00 et G(0) =F√ 0

−F

−√ 0

= 0 DoncGest continue en 0.

Conclusion : Gest continue sur R

3

(4)

• CommeF est de classeC1sur R carf est continue sur R. DoncGest de classeC1 surR+ carx7→√ x est de classeC1surR+.Gest de classeC1sur ]−∞,0[.

Conclusion : Gest de classeC1 surR

DoncGest une fonction de r´epartition de variable `a densit´e.

Conclusion : Y est une variable al´eatoire `a densit´e Pour x6= 0, on ag(x) =G0(x). Donc pourx <0,

g(x) = 0 et pourx >0,

g(x) = G0(x) = 1 2√

xF0(x) + 1 2√

xF0 −√ x

= 1

2√ x

f √ x

+f −√ x

= 1

2√ x

h√

xe−x/2+ 0i

car −√ x <0

= 1

2e−x/2 En prenantg(0) = 0, on obtient une densit´eg deY

g(x) = 1

2e−x/2 six >0, 0 six≤0.

On reconnaˆıt que Y suit une loi exponentielle de param`etre 1 2. Conclusion : Y ,→ E 12

Conclusion : E(Y) = 2 etV (Y) = 4

Exercice 2

.

[Ecricome 2015 partiel]

1. Dans ce programme la variable M d´esigne le nombre de boules contenues dans l’urne (qui diminue qu fil de l’exp´erience...) donc `a chaque tirage la propbabilit´e de tirer la boule noire est 1

M N=input(’Donner un entier naturel non nul’)

S=zeros(1,N) for k=1:10000

i=1 M=N

while rand(1,1)>1/M i=i+1

M=M-1 end

S(i)=S(i)+1 end

disp(S/10000) bar(S/10000)

2. On sait tout d’abord queX(Ω) ={1,2,3,4,5}et l’histogramme donn´e laisse penser queX suit une loi uniforme sur{1, . . . ,5}.

3. • P(X = 1) =P(N1) = 1 N

• P(X = 2) =P(B1∩N2) =P(B1)PB1(N2) = N−1 N

1 N−1 = 1

N

• P(X = 3) =P(B1∩B2∩N3) =P(B1)PB1(B2)PB1∩B2(N3) = N−1 N

N−2 N−1

1 N−2 = 1

N. 4. X(Ω) ={1, . . . , N}.

Soitk∈ {1, . . . , N}, d’apr`es la formule des probabilit´es compos´ees, on a P(X=k) =P(B1∩. . .∩Bk−1∩Nk) =N−1

N

N−2

N−1. . . 1

N−(k−1) = 1 N Ainsi,∀k∈ {1, . . . , N},P(X=k) = 1

N doncX suit une loi uniforme sur{1, . . . , N}.

(5)

5. E(X) = N+ 1

2 donc le nombre moyen de tirage n´ecessaires `a l’obtention d’une boule noire est N+ 1 2 .

Exercice 3

.

[EDHEC 2011]

On consid`ere deux variables al´eatoiresX etY, d´efinies sur un espace probabilis´e (Ω,A,P), et ind´ependantes.

On suppose queX est une variable `a densit´e et on noteFX sa fonction de r´epartition.

On suppose par ailleurs que la loi deY est donn´ee par : P (Y = 1) = P (Y =−1) = 1 L’ind´ependance deX etY se traduit par les ´egalit´es suivantes, valables pour tout r´eel2 x:

P([X≤x]∩[Y = 1]) =P(X ≤x)P(Y = 1) etP([X ≤x]∩[Y =−1]) =P(X ≤x)P(Y =−1) On poseZ =XY et on admet queZ est, elle aussi, une variable al´eatoire d´efinie sur (Ω,A,P).

On se propose d’´etablir deux r´esultats utiles pour la suite dans la partie 1, puis d’en d´eduire la loi de la variable al´eatoireZ en fonction de la loi deX dans les parties 2 et 3.

Partie I : Expression de la fonction de r´epartition de Z en fonction de celle de X 1. SiX ,→ U([a, b]) alors une densit´e est

fX(x) = ( 1

b−a six∈[a, b]

0 sinon

Donc sa fonction de r´epartition estFX(x) = Z x

−∞

f(t)dt=





0 six < a x−a

b−a six∈[a, b]

1 six > b Et siX ,→ E(λ) alorsFX(x) =

0 six <0 1−e−λx six≥0

2. ((Y = 1),(Y =−1)) est un syst`eme complet d’´ev´enements, donc, pour toutx∈R: P (Z≤x) = P (Y = 1) P[Y=1](Z ≤x) + P (Y =−1) P[Y=−1](Z≤x)

= P (Y = 1) P[Y=1](X ≤x) + P (Y =−1) P[Y=−1](−X ≤x)

= P (Y = 1) P (X ≤x) + P (Y =−1) P (−X ≤x) par ind´ependance

=1

2[P (X≤x) + P (X ≥ −x)]

=1

2[FX(x) + 1−FX(−x)]

Conclusion : ∀x∈R, FZ(x) = 1

2(FX(x)−FX(−x) + 1).

Partie II : ´Etude de deux premiers exemples

1. On suppose que la loi deX est la loi normale centr´ee r´eduite.

Sa fonction de r´epartition est doncFX= Φ avec Φ (−x) = 1−Φ (x) pour toutxr´eel.

Donc∀x∈R, FZ(x) = 12(Φ (x)−(1−Φ (x)) + 1) = Φ (x) Conclusion : Z suit ´egalement une loiN(0,1)

2. On suppose que la loi deX est la loi uniforme sur [0,1]

(a) On aFX(x) =

0 six <0 x six∈[0,1]

1 six >1

doncF(−x) =

0 six >0

−x six∈[−1,0]

1 six <−1 (b) On rappelle queFZ(x) = 12(FX(x)−FX(−x) + 1), alors

• Six <−1,

FZ(x) =1

2(0−1 + 1) = 0

• Si [−1,0],

FZ(x) = 1

2(0− −x+ 1) =1 +x 2

• Si [0,1],

FZ(x) = 1

2(x−0 + 1) = x+ 1 2 5

(6)

• Six >1,

FZ(x) =1

2(1−0 + 1) = 1 Finalement FZ(x) =

0 six <−1

x+1

2 six∈[−1,1]

1 six >1.

On reconnaˆıt la fonction de r´epartition deZ ,→ U([−1,1])

Partie III : ´Etude du cas o`u la loi de X est la loi exponentielle de param`etre1.

1. (a) On aFX(x) =

0 six <0

1−e−x six≥0 etFX(−x) =

0 six >0 1−ex six≤0 Donc

FZ(x) =1

2(FX(x)−FX(−x) + 1) = 1

2(0−(1−ex) + 1) = 12ex six <0

1

2(1−e−x−0 + 1) = 1−12e−x six≥0 (b) La fonction de r´epartition deZ est continue et de classeC1sur ]−∞,0[ et ]0,+∞[

FZ(x) =1 2ex −→

x→0

1

2 etFZ(0) = 1−1 2e0= 1

2 doncFZ continue en 0 et donc surR. DoncZ est une variable al´eatoire `a densit´e.

(c) En posantfZ(0) = 1

2, une densit´e deZ est fZ(x) =

1

2ex six <0

1

2e−x six≥0 On a donc pour toutx∈R,

fZ(x) = 1 2e−|x|

(d) On reconnaˆıt dansR+∞

0 xe−xdxl’esp´erance d’une loiE(1) doncR+∞

0 xe−xdx=11 = 1 (e) Pour toutx∈R,−x∈Ret fZ(−x) = 12e−|−x|=12e−|x|=fz(x)

DoncfZ est bien paire, et la fonctionx→xfZ(x) est impaire.

Or R+∞

0 xfZ(x)dx=R+∞

0 1

2xe−xdx converge, doncR0

−∞xfZ(x)dxconverge et lui est oppos´ee.

Finalement R+∞

−∞ xfZ(x)dx= 0

Conclusion : Z a une esp´erance etE(Z) = 0 2. (a) AvecX ,→exp (1) on aE X2

=V(X) +E(X)2= 2 etE X2

=R+∞

0 x2e−xdx Conclusion : R+∞

0 x2e−xdx= 2 (b) DoncR+∞

0 x2fZ(x)dx= 12R+∞

0 x2e−xdx= 1 et par parit´eR0

−∞x2fZ(x)dx= 1 DoncR+∞

−∞ x2fZ(x)dxconverge et vaut 2 Conclusion : Z2a une esp´erance etE Z2

= 2 Z a une variance etV (Z) =E Z2

−E(Z)2= 2 3. (a) On aE(Y) =−1P (Y =−1) + 1P (Y = 1) = 0 doncE(Y) = 0

Conclusion : E(X)E(Y) = 0 =E(Z)

On retrouve le r´esultat connu pour deux variables discr`etes ind´ependantes : l’esp´erance du produit est le produit des esp´erances.

(b) On aZ2=X2Y2 avecY2= 1 doncZ2=X2 On a donc E Z2

=E X2

=V(X) +E(X)2= 2 etV(Z) =E Z2

= 2

4. SoitU et V des variables al´eatoires suivant respectivement la loi de Bernoulli de param`etre 12 et la loi uniforme sur [0,1[

(a) On poseQ=−ln (1−V) et on admet que Qest une variable al´eatoire.

Pour toutx∈R:

[Q≤x] = [−ln (1−V)≤x] = [1−V ≥e−x] = [V ≤1−e−x] DoncFQ(x) = P (Q≤x) =FV (1−e−x).

FV est continue sur R et de classe C1 sur R\ {0,1} donc FQ est continue sur R et de classe C1 en xtel que 1−e−x6= 1 (surR) et6= 0 (surR).

(7)

DoncQest une variable `a densit´e et une densit´e deQest donn´ee par fQ(x) =FV0 1−e−x

e−x=e−xfV 1−e−x car 1−e−x<0⇐⇒x <0 et 1−e−x<1 toujours donc

fQ(x) =

0 six <0 (1−e−x<0) e−x six≥0 (1−e−x∈[0,1] ) Conclusion : Q ,→ E(1)

(b) On poseR= 2U−1 et on admet queR est une variable al´eatoire.

U(Ω) ={0,1} donc (2U−1) (Ω) ={−1,1}avec

P (R= 1) = P (U = 1) = 12 et P (R=−1) = P (U = 0) = 12 (mˆeme loi que leY de la partie 1) (c) V ,→ U([0,1[) est simul´ee parrandet Q=−ln (1−V) suitE(1) a la mˆeme loi que X.

U est simul´e pargrand(1,1,"uin",0,1)et R= 2U−1 a la mˆeme loi queY et ind´ependant deX.

V=rand(1,1);

X=-log(1-V);

U=floor(2*rand(1,1));

Y=2*U-1;

Z=X*Y;

disp(Z)

Exercice 4

.

[HEC 2008]

Etant donn´´ e un entier n sup´erieur ou ´egal `a 2, on consid`ere un nuage den points du plan, c’est-`a-dire un n-uplet ((x1, y1),(x2, y2), . . . ,(xn, yn)) d’´el´ements de R2. On suppose que les r´eels x1, x2, . . . (respy1, y2, . . . ) ne sont pas tous ´egaux.

On appelle moyenne arithm´etique xet ´ecart-typeσx dun-uplet x= (x1, x2, . . . , xn) les r´eels suivants :

x= 1 n

n

X

k=1

xk et σx= v u u t 1 n

n

X

k=1

(xk−x)2

On d´efinit de mˆeme la moyenne arithm´etiquey et l’´ecart-typeσy dun-uplety= (y1, y2, . . . , yn).

La covariance Cov (x, y) et le coefficient de corr´elation lin´eaireρ(x, y) du couple (x, y) sont donn´es par : Cov (x, y) = 1

n

n

X

k=1

(xk−x) (yk−y) et ρ(x, y) =Cov (x, y) σx×σy

Soitf la fonction d´efinie surR2`a valeurs r´eelles qui, `a tout couple (a, b) deR2, associe le r´eel f(a, b) tel que : f(a, b) =

n

X

k=1

(a xk+b−yk)2 1. f est de classeC2surR2 en tant que fonction polynomiale.

2. (a) Pour (a, b)∈R2, on a

1(f) (a, b) =

n

X

k=1

2 (a xk+b−yk)xk et ∂2(f) (a, b) =

n

X

k=1

2 (a xk+b−yk) Donc (a, b) est un point critique def si et seulement si

(S)









 a

n

X

k=1

x2k+b

n

X

k=1

xk

n

X

k=1

ykxk= 0 a

n

X

k=1

xk+nb−

n

X

k=1

yk = 0 (b) Par ailleurs, on a

n σx2=

n

X

k=1

(xk−x)2 =

n

X

k=1

x2k−2x

n

X

k=1

xk+

n

X

k=1

x2

=

n

X

k=1

x2k

!

−2nx2+nx2=

n

X

k=1

x2k

!

−nx2 7

(8)

n

X

k=1

x2k =nσx2+nx2

nCov (x, y) =

n

X

k=1

(xk−x) (yk−y) =

n

X

k=1

xk yk−x

n

X

k=1

yk−y

n

X

k=1

xk+

n

X

k=1

x y

=

n

X

k=1

xk yk

!

−2nx y+nx y

n

X

k=1

xk yk=nCov (x, y) +n x y

Par cons´equent, avecn x=

n

X

k=1

xk et n y=

n

X

k=1

yk, on obtient

(S)⇐⇒

a nσx2+nx2

+b n x−(nCov (x, y) +n x y) = 0

a n x+nb−n y= 0 ⇐⇒

n6=0

a σx2+a x2+b x−Cov (x, y)−x y= 0 a x+b−y= 0

⇐⇒

a σx2−Cov (x, y) +x(a x+b−y) = 0

a x+b−y= 0 ⇐⇒

a σx2−Cov (x, y) = 0 a x+b−y= 0 or Pn

k=1(xk−x)26= 0 car lesxk ne sont pas tous ´egaux (`a x) doncσx26= 0, ainsi

(S)⇐⇒





a= Cov (x, y) σx2 b=−Cov (x, y)

σ2x x+y Conclusion : f admet un unique point critique

ˆ a,ˆb

=

Cov (x, y)

σx2 ,−Cov (x, y) σ2x x+y

(c) On calcule les d´eriv´ees secondes :

1,12 (f) (a, b) = 2

n

X

k=1

x2k= 2n σx2+x2

2,12 (f) (a, b) = 2

n

X

k=1

xk = 2n x=∂21,2(f) (a, b) (Schwarz)

2,22 (f) (a, b) = 2

n

X

k=1

1 = 2n Donc la hessienne de f en

ˆ a,ˆb

s’´ecrit

2(f) ˆ a,ˆb

= 2n

σx2+x2 x

x 1

D´eterminons les valeurs propres de∇2(f) ˆ a,ˆb

. Soitλ∈R, on poseλ0 tel queλ= 2nλ0 alors

2(f) ˆ a,ˆb

−λ I2est non inversible⇐⇒(σx2+x2−λ0)(1−λ0)−x2= 0⇐⇒λ02−(1 +σx2+x202x= 0 On obtient le discriminant

∆ = (σx2+x2−1)2+ 4σ2x>0 alors

λ01= 1 +σ2x+x2+√

2 >0 et λ02= 1 +σx2+x2−√

2 = 1 +σx2+x2

2 1−

s

1− σ2x 1 +σ2x+x2

!

>0

Comme ces valeurs propres sont strictement positives, la fonctionf admet un minimum local en ˆ a,ˆb

.

(9)

(d) On calcule avec : ˆ a,ˆb

=

Cov (x, y)

σ2x ,−Cov (x, y) σ2x x+y

qui sont solutions de

(S)









 a

n

X

k=1

x2k+b

n

X

k=1

xk

n

X

k=1

ykxk= 0 a

n

X

k=1

xk+nb−

n

X

k=1

yk = 0 On va s’en servir pour calculer

f ˆ a,ˆb

=

n

X

k=1

ˆ

a xk+ ˆb−yk

2

=

n

X

k=1

ˆ

a2 x2k+ ˆb2+y2k+ 2ˆa xk ˆb−2ˆa xkyk−2ˆb yk

= ˆa2

n

X

k=1

x2k+nˆb2+

n

X

k=1

yk2+ 2ˆaˆb

n

X

k=1

xk−2ˆa

n

X

k=1

xkyk−2ˆb

n

X

k=1

yk o`u on fait r´eapparaˆıtre les ´equations v´erifi´ees par

ˆ a,ˆb

= ˆa ˆa

n

X

k=1

x2k+ ˆb

n

X

k=1

xk

n

X

k=1

xkyk

!

+ ˆb nˆb+ ˆa

n

X

k=1

xk

n

X

k=1

yk

!

+

n

X

k=1

y2k−ˆa

n

X

k=1

xkyk−ˆb

n

X

k=1

yk

=

n

X

k=1

yk2−ˆa

n

X

k=1

xkyk−ˆb

n

X

k=1

yk

= nσy2+ny2−Cov (x, y)

σx2 (nCov (x, y) +n x y)−

−Cov (x, y) σx2 x+y

ny

= nσy2−Cov (x, y)

σ2x (nCov (x, y) +n x y) +Cov (x, y) σx2 xny

= nσy2−nCov (x, y) σ2x

2

d’autre part

y2

1−(ρ(x, y))2

=nσy2 1−Cov (x, y)2 σ2x×σ2y

!

=nσ2y−nCov (x, y) σx2

2

Conclusion : f ˆ a,ˆb

=nσy2

1−(ρ(x, y))2 3. (a) f

ˆ a,ˆb

est une somme de termes positifs doncf ˆ a,ˆb

≥0 et donc 1−(ρ(x, y))2≥0.

Conclusion : |ρ(x, y)| ≤1.

(b) Lorsque|ρ(x, y)|= 1 on a f ˆ a,ˆb

= 0, donc

n

X

k=1

ˆ

a xk+ ˆb−yk

2

= 0 comme c’est une somme de termes positifs, pour toutk,

ˆa xk+ ˆb−yk2

= 0.

Pour toutk:

yk = ˆa xk+ ˆb Conclusion : Les points sont align´es.

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