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HEC 2017

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Academic year: 2022

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(1)

HEC 2017

Sujet E 42

Exercice avec préparation 1

Dans cet exercice, n désigne un entier supérieur ou égal à 1.

1. Question de cours

Que peut-on dire du degré de la somme et du produit de deux polynômes ?

Soit Rn[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n, et f l’application qui à tout polynôme P ∈Rn[X], fait correspondre le polynômef(P)défini par :

f(P)(X) = n X P(X) +X(1−X)P0(X), oùP0 désigne la dérivée du polynômeP

2. a) Montrer que f est un endomorphisme de Rn[X] et écrire sa matrice dans la base canonique de Rn[X].

b) L’endomorphismef est-il bijectif ? Quel est son rang ? c) L’endomorphismef est-il diagonalisable ?

3. Pour tout k∈J0, nK, on noteHk le polynôme deRn[X]défini par :Hk(X) =Xk(1−X)n−k. a) Calculer pour toutk∈J0, nK,f(Hk)(X).

b) Montrer queB= (H0, H1, . . . , Hn) est une base deRn[X].

c) Trouver les coordonnées du polynôme(X+ 1)n dans la base B. Exercice sans préparation 1

On considère une urne contenant bboules blanches et r boules rouges.

1. La fonction Scilabsuivante permet de simuler des tirages dans cette urne.

1 function y = X(b, r)

2 V = %F // le booléen "faux"

3 for k = 1:3

4 V = V|grand(1, 1, 'uin', 1, b + r) <= b;

5 end;

6 if V then y = 1; else y = 2;

7 end;

8 endfunction

Que retourne la fonction X et quelle loi simule-t-elle ?

2. De quelle valeur théorique la valeur affichée après l’exécution des instructions suivantes fournit-elle une approximation ?

1 R = [];

2 for k = 1:10000

3 R = [R, X(5,5)];

4 end;

5 disp(mean(R))

(2)

Sujet E 81

Exercice avec préparation 2 1. Question de cours

a) Définition et propriétés de la loi géométrique.

b) Compléter la ligne de codeScilabcontenant des points d’interrogation pour que la fonctiongeo suivante fournisse une simulation de la loi géométrique dont le paramètre est égal à l’argument pde la fonction.

1 function x = geo(p)

2 x = 1;

3 while rand() ???

4 x = x + 1;

5 end;

6 endfunction

Une urne contient trois jetons numérotés 1, 2 et 3. On effectue dans cette urne, une suite de tirages d’un jeton avec remise.

2. On noteY la variable aléatoire égale au nombre de tirages nécessaires pour obtenir, pour la première fois, deux numéros successifs distincts.

a) Reconnaître la loi de la variable aléatoireY −1.

b) Déterminer l’espéranceE(Y) et la variance V(Y) de la variable aléatoire Y.

3. On noteZ la variable aléatoire égale au nombre de tirages nécessaires pour obtenir, pour la première fois, les trois numéros.

a) Soit deux entiersk>2 et`>3.

CalculerP([Y =k]∩[Z =`])selon les valeurs de k et`.

b) En déduire que, pour tout entier`>3, on a :P([Z =`]) = 2 3

2`−2−1 3`−2

. c) CalculerE(Z).

4. D’une manière plus générale, calculer l’espérance de la variable aléatoire égale au nombre de tirages nécessaires pour obtenir, pour la première fois, tous les numéros, dans l’hypothèse où l’urne contient au départn jetons, numérotés de1à n.

Exercice sans préparation 2

On considère les quatre matrices A1 =

1 0

0 1

,A2 =

1 −1

−1 1

,A3 =

0 1

1 0

etA4=

1 1

1 1

. 1. Ces quatre matrices forment-elles une base de M2(R)?

2. Soit B1,B2,B3,B4 quatre matrices deM2(R).

a) Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur les matricesB1,B2,B3,B4 pour qu’il existe un endomorphismef deM2(R) vérifiant :





f(A1) = B1

f(A2) = B2 f(A3) = B3 f(A4) = B4

b) Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur les matricesB1,B2,B3,B4 pour qu’il existe un automorphisme deM2(R) vérifiant les mêmes égalités.

(3)

Sujet E 91

Exercice avec préparation 3

1. Question de cours : définition d’un estimateur sans biais d’un paramètre inconnu.

SoitN un entier supérieur ou égal à 2.

Soit (Xn)n>1 une suite de variables aléatoires indépendantes, définies sur le même espace probabilisé (Ω,A,P), et suivant chacune la loi uniforme discrète sur J1, NK.

2. Pour tout entier n>1, on pose :sn(N) =

N−1

P

k=1

k N

n

.

a) Montrer que la suite(sn(N))n>1 est strictement monotone et convergente.

b) Trouver sa limite.

3. Pour tout entier n>1, on pose :Tn= max(X1, X2, . . . , Xn).

a) Calculer pour toutk∈J1, NK,P([Tn=k]).

b) Montrer queE(Tn) =N−sn(N).

4. a) Justifier queP([|TN−N|>1])tend vers 0 quandntend vers l’infini.

b) En déduire, pour toutε >0, la limite de P([|Tn−N|>ε])quand ntend vers l’infini.

5. On suppose dans cette question que N est un paramètre inconnu.

a) Expliquer pourquoi on ne peut pas dire queTn+sn(N) est un estimateur sans biais deN. b) Trouver une suite convergente et asymptotiquement sans biais d’estimateurs deN.

Exercice sans préparation 3

Soitf la fonction de deux variables définie surR2 par :

∀(x, y)∈R2, f(x, y) =x3+y3−9xy+ 1 1. a) Donner le développement limité à l’ordre2de f au voisinage de(0,0).

b) En déduire que(0,0)est un point-col def. 2. a) Montrer quef admet un extremum local.

b) Cet extremum est-il global ? Sujet E 94

Exercice avec préparation 4 1. Question de cours

a) Définition et représentation graphique de la fonction partie entière.

b) Donner un programmeScilabpermettant de représenter la fonction partie entière sur l’intervalle

−5 2,5

2

.

Pour tout n∈N, on note Xn une variable aléatoire définie sur un espace probabilisé (Ω,A,P) dont une densitéfn est donnée par :

fn(t) =

 1

nent si t>0 0 sinon

(4)

2. Reconnaître la loi deXn, puis en donner l’espérance et la variance.

3. Pour tout n∈N, on pose :un=P([|Xn−E(Xn)|<1]).

a) Montrer queun=

e2n −1 en+1n .

b) Déterminer un équivalent de un lorsque n tend vers +∞, de la forme α

n où α est un réel que l’on déterminera.

4. Pour tout k∈N, on considère l’événementAk =

k+1

2 < Xn< k+ 1

. a) Exprimer l’événementBn=

Xn− bXnc> 1 2

en fonction des événementsAk (k∈N).

b) Pour toutn∈N, on pose :vn=P(Bn). Calculervn puis lim

n→+∞vn.

5. On suppose désormais que les variables aléatoires X1,X2,. . ., Xn,. . . sont indépendates et, pour tout n∈N, on pose :

Mn= min(X1, X2, . . . , Xn) a) Déterminer la loi deMn.

b) Pour toutn∈N, on pose :wn=P([|Mn−E(Mn)|<1]). Calculerwn puis lim

n→+∞wn. Exercice sans préparation 4

On considère les deux sous-espaces vectoriels F etGde R3 définis par : ( F = Vect ((1,1,1))

G = Vect ((1,−1,0),(0,2,1)) 1. Trouver un endomorphisme de R3 dont l’image estF et le noyauG.

2. Peut-on le choisir diagonalisable ? Sujet E 102

Exercice avec préparation 5

Soitf la fonction définie surR+ par : ∀x >0,f(x) = x2 ex−1. 1. a) Question de cours

Rappeler la définition de la continuité en un point d’une fonction réelle d’une variable réelle.

b) Montrer quef se prolonge de manière unique en une fonction continue sur R+. 2. Justifier, pour tout entier n∈N, l’égalité :

Z +∞

0

t2e−nt dt = 2 n3. 3. a) Établir, pour toutt >0, l’inégalité : t2

et−1 6t.

b) Justifier, pour toutn∈N, la convergence de l’intégrale Z +∞

0

f(t)e−nt dt.

c) Montrer que lim

n→+∞

Z +∞

0

f(t)e−nt dt= 0.

4. a) Établir, pour toutt >0, l’égalité : f(t) =t2

n

P

k=1

e−kt+f(t)e−nt.

(5)

b) En déduire l’égalité : Z +∞

0

f(t) dt= 2

+∞

P

k=1

1 k3. 5. a) Justifier, pour toutn∈N, l’inégalité

+∞

P

k=n+1

2 k3 6 1

n2.

b) Compléter les lignes3et5du scriptScilabsuivant, pour que la fonctionapproxaffiche une valeur approchée de l’intégraleI =

Z +∞

0

f(t) dt, avec une précisionepsilon entrée en argument.

1 function I = approx(epsilon)

2 I = 0;

3 n = ??? ;

4 for i = 1:n

5 I = I + ??? ;

6 end;

7 disp(I, 'integrale = ') ;

8 endfunction

Exercice sans préparation 5

Soit U et V deux variables aléatoires indépendantes, définies sur un espace probabilisé (Ω,A,P), suivant chacune la loi uniforme sur[0,1].

1. a) Calculer, pour toutn∈N, la probabilitéP([bn Uc=bn Vc]).

b) En déduire la probabilitéP([U =V]).

2. Soit A la matrice aléatoire

U 1

0 V

.

a) Quelle est la probabilité queA soit inversible ? b) Quelle est la probabilité queA soit diagonalisable ? Sujet E 106

Exercice avec préparation 6

Dans tout l’exercice, (Ω,A,P) désigne un espace probabilisé, et toutes les variables considérées sont définies sur cet espace probabilisé etX désigne une variable aléatoire à valeurs dansN.

1. Question de cours : rappeler la formule de Koenig-Huygens.

2. Démontrer que, si X admet un moment d’ordre deux, alors on a :

∀c∈R, V(X)6E((X−c)2)

Dans cette question, nest un entier strictement positif et X une variable aléatore telle que : X(Ω)⊂J0,2nK

a) En utilisant une des inégalités prouvées en 1.b), démontrer que la variance de X est inférieure ou égale àn2.

b) Démontrer que, si E(X) =n, alors la variance deXest égale à n2 si, et seulement si,P([X= 0]) = P([X = 2n]) = 1

2.

c) Quelle est la plus petite valeur possible de V(X)lorsque E(X) =n?

(6)

Dans toute la suite de l’exercice, c désigne un nombre réel positif qui n’est pas entier et bcc sa partie entière.

3. Soit X0 une variable aléatoire vérifiant :

( X0(Ω) ={bcc, bcc+ 1}

E(X0) =c a) Vérifier que :P([X0=bcc]) =bcc+ 1−c.

b) En déduire que la variance deX0 est égale à(c− bcc)(bcc+ 1−c).

4. Dans cette question et la suivante, X est une variable aléatoire à valeurs dans N qui admet une espérance et une variance, et vérifie : E(X) =c.

On note A= [X 6c]etp=P(A).

a) Justifier quepest strictement compris 0et1.

b) Justifier la ocnvergence de la série P

k>0

kPA¯([X=k]), où A¯ désigne le complémentaire de l’évé- nementA.

5. On note : c0=

bcc

P

k=0

kPA([X=k])etc1 =

+∞

P

k=bcc+1

kPA¯([X=k]).

Soit Y une variable aléatoire telle que P([Y =c0]) =p etP([Y =c1]) = 1−p.

a) Vérifier que les variables aléatoiresX etY ont la même espérance.

b) Prouver l’égalité :V(Y) = (c−c0)(c1−c).

c) Démonter l’inégalité :

V(X)>V(Y)

d) En déduire queV(X0) est la plus petite valeur possible de V(X)).

Exercice sans préparation 6

1. Quelle est la limite quand ttend vers 0de et−1 t ? 2. Justifier la convergence de l’intégrale impropre

Z +∞

0

et−1

√ t3

e−2t dt.

Sujet E 108

Exercice avec préparation 7

Dans tout l’exercice,ndésigne un entier supérieur ou égal à2etMn(R)l’espace vectoriel des matrices réelles à nlignes etncolonnes.

Pour toute matrice M ∈Mn(R), on note tM la transposée deM. 1. a) Question de cours : théorème du rang.

b) Justifier que l’ensemble des matrices deMn(R) dont la somme des coefficients est nulle est un espace vectoriel et préciser sa dimension.

2. Soit ϕl’application qui à toute matriceM ∈Mn(R), associe la matrice ϕ(M) =M +tM. Montrer que ϕest un endomorphisme deMn(R).

3. Dans cette question, et seulement dans cette question, on suppose que n= 2.

Pour tout(i, j)∈J1,2K

2, on noteEi,j la matrice deMn(R)dont tous les éléments sont nuls excepté celui de la ième etjème colonne qui vaut1.

On rappelle que la famille (E1,1, E1,2, E2,1, E2,2) est une base deM2(R).

a) Écrire la matriceAde ϕdans la base(E1,1, E1,2, E2,1, E2,2).

(7)

b) Préciser le rang deϕ.

c) Donner une base du noyau deϕ.

4. On suppose désormais n>3.

a) Déterminer ϕ(ϕ(M)), pour toute matrice M ∈Mn(R). Que peut-on en déduire sur les valeurs propres de l’endomorphismeϕ?

b) L’endomorphismeϕest-il diagonalisable ? Exercice sans préparation 7

Pour tout réel c >0, on notefc définie par :

∀x∈R, fc(x) =





c

x(x+ 1)(x+ 2) six>1

0 sinon

1. Justifier l’existence d’une unique valeur c0 dec pour laquellefc0 est une densité de probabilité.

2. Soit X une variable aléatoire de densité fc0.

Trouver la limite et un équivalent de P([X>n]) quandntend vers l’infini.

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