Énoncé
Les trois parties de ce problème
1sont largement indépendantes. Seules les questions III.2.a et III.3.e dépendent des parties précédentes. On identiera systématiquement un polynôme avec la fonction polynomiale (de R dans R) qui lui est associée.
Partie I.
Dans toute cette partie, n désigne un entier naturel non nul. On dénit une suite de polynômes (dits polynômes de Chebychev) (P
k)
k∈N
par récurrence par les formules : P
0= 1, P
1= X
∀ k ∈ N : P
k+2= 2XP
k+1− P
kOn dénit (T
k)
k∈Npar
T
k= 1 2
k−1P
k1. a. Calculer T
3, T
4.
b. Déterminer le degré de P
n.
c. Soit θ un réel quelconque, montrer que
P
n(cos θ) = cos(nθ)
d. Montrer que les racines de P
nsont les nombres x
1, x
2, · · · , x
navec x
k= cos
2k − 1 2n π
pour k entier entre 1 et n . Montrer que ces racines sont simples.
e. Montrer qu'il existe n + 1 points notés x
00, x
01, · · · , x
0nen lesquels | T
n| restreinte à [ − 1, 1] atteint son maximum absolu. Préciser cette valeur maximale.
2. a. Tracer les courbes représentatives des fonctions T
1, T
2, T
3, T
4restreintes à [ − 1, 1] . b. Montrer qu'il n'existe pas de polynôme P unitaire de degré n tel que
sup
[−1,1]
| P | < 1 2
n−1(on pourra considérer le polynôme T
n− P et utiliser les résultats précédents)
1d'après Centrale supélec 2002 maths 1 TSI
c. Établir que pour tout polynôme P unitaire de degré n sup
[−1,1]
| T
n| ≤ sup
[−1,1]
| P |
d. Soit f et g deux fonctions dans C ([ − 1, 1], R ) , on pose
(f /g) = Z
π0
f (cos θ)g(cos θ)dθ
Montrer que ( / ) est un produit scalaire et que la famille q
2 π
P
nn∈N
est orthonormale.
Partie II.
Dans cette partie, on considère un plan euclidien muni d'un repère orthonormé direct (O, − → i , − → j ) . Pour tout θ réel, on dénit − → e
θpar :
−
→ e
θ= cos θ − → i + sin θ − → j On note d(A, B) = AB = k −−→
AB k la distance euclidienne entre deux points du plan et on introduit, pour trois points A , B , C ,
d(A, B, C) = (AB.BC.CA)
13On dira qu'une partie Ω du plan est bornée lorsqu'elle est incluse dans un disque centré à l'origine. Dans la suite de cette partie, Ω est une partie du plan bornée et contenant une innité de points. On dénit des réels d
2et d
3par :
d
2= sup
d(A, B), (A, B) ∈ Ω
2, d
3= sup
d(A, B, C), (A, B, C) ∈ Ω
31. a. Justier que d
2et d
3sont bien dénis.
b. Montrer que d
3≤ d
2.
c. Pour deux points A et B de Ω , on note
l(A, B) = sup { d(A, B, C ), C ∈ Ω } Montrer que
d
3= sup
l(A, B), (A, B) ∈ Ω
22. On suppose que Ω est un segment de longueur a > 0 . Montrer que d
3= 4
−13a
3. On suppose que Ω est le cercle de centre O et de rayon R .
a. Soit A et B les points de Ω d'axes Re
iαet Re
iβavec 0 ≤ α < β < 2π . Exprimer d(A, B) à l'aide d'un seul sin .
b. Soient α et γ dans J 0, 2π K avec α ≤ γ . Vérier que la fonction dénie sur [α, γ] : β → sin β − α
2 sin γ − β 2 atteint son maximum en
α+γ2.
c. Étudier les variations de la fonction ϕ dénie dans [0, 1] par : ϕ(t) = t
3p
1 − t
2d. Déduire de ce qui précède que d
3= √
3R .
Partie III.
Dans cette partie, Ω est le segment [ − 1, 1] de l'axe réel. Pour tout entier n ≥ 2 , on note D(x
1, · · · , x
n) = Y
1≤i<j≤n
| x
j− x
i|
D
n= sup { D(x
1, · · · , x
n), (x
1, · · · , x
n) ∈ Ω
n} , d
n= D
2 n(n−1)
n
On désigne par P
nl'ensemble des polynômes à coecients réels unitaires et de degré n . Pour P ∈ P
n, on note
µ(P) = sup
[−1,+1]
| P | , µ
n= inf { µ(P), P ∈ P
n} , m
n= µ
1
nn
À tout élément (x
1, · · · , x
n+1) ∈ Ω
n+1, on associe le déterminant V (x
1, · · · , x
n+1) (dit de VanderMonde) dont on admet la valeur :
V ((x
1, · · · , x
n+1) =
1 1 · · · 1 1
x
1x
2· · · x
nx
n+1... ... ...
x
n−11x
n−12· · · x
n−1nx
n−1n+1x
n1x
n2· · · x
nnx
nn+1= Y
1≤i<j≤n+1
(x
j− x
i)
1. a. On admet que pour tout n ≥ 2 , il existe des réels λ
1, · · · , λ
n+1dans Ω tels que D
n+1= D(λ
1, · · · , λ
n+1)
Montrer que
D
n+1≤ | λ
2− λ
1|| λ
3− λ
1| · · · | λ
n+1− λ
1| D
nb. Vérier que D
n+1n+1≤ D
nn+1D
2n+1. En déduire D
n−1n+1≤ D
n+1n.
c. Montrer que la suite (d
n)
n≥2est convergente. On notera d sa limite.
2. a. À l'aide de la partie I, calculer m
npour n ≥ 1 .
b. Montrer que la suite (m
n)
n∈N∗est convergente, préciser sa limite m . c. Établir que si une suite (u
n)
n∈Nde réels converge vers l , la suite
u
1+ 2u
2+ · · · + nu
nn(n + 1)
n∈N∗
converge vers
2l. (on pourra traiter le cas particulier l = 0 puis ramener le cas général à ce cas.
3. a. Démontrer que pour tout polynôme unitaire P de degré n , on a :
V (x
1, · · · , x
n+1) =
1 1 · · · 1 1
x
1x
2· · · x
nx
n+1... ... ...
x
n−11x
n−12· · · x
n−1nx
n−1n+1P (x
1) P (x
2) · · · P (x
n) P(x
n+1)
b. En développant le dernier déterminant suivant la dernière ligne, établir que :
d
n(n+1) 2
n+1
≤ (n + 1)d
n(n−1)
n 2
m
nnc. Montrer que
m
nnd
n(n−1)
n 2
≤ d
n(n+1) 2
n+1
d. Déduire de ce qui précède que m
n≤ d
n+1. e. Montrer que d ≤ m et conclure que
d = m = 1
2
Corrigé Partie I.
1. a. On calcule directement :
P
0= 1, T
0= 2 P
1= X, T
1= X
P
2= 2X
2− 1, T
2= X
2− 1
2 P
3= 4X
3− 3X, T
3= X
3− 3 4 X P
4= 8X
4− 8X
2+ 1, T
4= X
4− X
2+ 1
8
b. Il est immédiat par récurrence d'après les dénitions que P
net T
nsont de degré n et que T
nest unitaire (coecient dominant égal à 1).
c. La relation est vraie pour 0 et 1, elle se propage par récurrence car : cos((n + 1)θ) + cos((n − 1)θ) = 2 cos θ cos(nθ)
d. Comme P
nest de degré n , il admet au plus n racines. Or pour k entre 1 et n :
P
n(x
k) = P
ncos( 2k − 1 2n π)
= cos
n( 2k − 1 2n π)
= cos
2k − 1
2 π
= 0
Comme
2k−12nπ ∈ [0, π] (intervalle dans lequel la fonction cos est strictement dé- croissante) les x
ksont deux à eux distincts. Ils forment donc la famille de toutes les racines de P
n. Ces racines sont donc simples.
e. Les polynômes P
net T
nadmettent le même ensemble de racines et varient simul- tanément car ils sont proportionnels (coecient multiplicatif 2
n−1). La fonction P
noscille entre − 1 et +1 , la fonction T
nentre − 2
1−net +2
1−n.
Dans [ − 1, +1] , la valeur maximale 2
1−nde | T
n| est atteinte aux points cos θ tels que cos nθ = ± 1 c'est à dire lorsque nθ ≡ 0 mod (π) . La fonction | T
n| atteint donc sa valeur maximale 2
n−1aux points :
x
0k= cos( k
π n) avec k ∈ J 0, n K
Comme cos est strictement décroissant dans [0, π] , ces n + 1 points sont bien deux à deux distincts.
2. a. Le tracé des graphes entre − 1 et 1 ne pose pas de problème particulier (Fig. 1) Il est intéressant aussi de tracer tous les graphes dans la même gure (Fig. 2)
−1
−0,8
−0,6
−0,4
−0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
−1
−0,8
−0,6
−0,4
−0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
−1
−0,8
−0,6
−0,4
−0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
−1
−0,8
−0,6
−0,4
−0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
Fig. 1: T
1, T
2, T
3, T
4séparément
−1
−0,8
−0,6
−0,4
−0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
Fig. 2: T
1, T
2, T
3, T
4simultanément
b. Supposons qu'il existe un polynôme unitaire P de degré n tel que sup
[0,1]
| P | < 2
1−n⇒ ∀ x ∈ [ − 1, +1] : | P (x) | < 2
1−nExaminons le polynôme T
n− P .
Son degré est strictement inférieur à n car T
net P sont unitaires.
Considérons les n + 1 points où T
natteint alternativement − 2
1−net 2
1−n. En ces points, le polynôme T
n− P prend alternativement des valeurs strictement négatives et strictement positives. Par continuité T
n− P va donc s'annuler entre deux consécutifs de ces n + 1 points soit au moins n fois. Comme deg(T
n− P) < n cela entrainerait T
n− P = 0 en contradiction avec la condition imposée à P . c. Cette question est une simple reformulation logique de la question précédente.
d. La linéarité et le fait que (f /f) soit positif est facile et classique. Il faut bien prendre garde que c'est la continuité de f
2(et sa positivité) qui assure que :
(f /f) = 0 ⇒ f = 0
La preuve de l'orthonormalité de la famille vient du calcul des produits scalaires : (P
n/P
m) =
Z
π 0P
n(cos θ)P
m(cos θ)dθ = Z
π0
cos nθ cos mθdθ =
( 0 si m = n
π
2
si m = n après linéarisation.
Partie II.
1. a. Les nombres d
2et d
3sont bien dénis car les ensembles dont ils sont les bornes supérieures sont majorés par 2R .
Pour tous A et B dans Ω :
d(A, B) ≤ d(A, 0) + d(O, B) ≤ 2R Pour tous A , B , C dans Ω :
d(A, B, C ) = (AB.BC.CA)
13≤ (2R.2R.2R)
13≤ 2R
b. Par dénition de d
2comme borne supérieure, AB ≤ d
2pour tous les points A , B de Ω . On en déduit
∀ (A, B, C) ∈ Ω
3, d(A, B, C) = (AB.BC.CA)
13≤ (d
2.d
2.d
2)
13≤ d
2Cela signie que d
2est un majorant de l'ensemble dont d
3est la borne supérieure.
Par conséquent, comme la borne supérieure d'un ensemble est le plus petit des majorants,
d
3≤ d
2c. On raisonne avec deux suite d'implications autour de la dénition d'une borne supérieure. Notons
δ = sup
l(A, B), (A, B) ∈ Ω
2Alors, d'une part :
∀ A ∈ Ω, ∀ B ∈ Ω, ∀ C ∈ Ω : d(A, B, C) ≤ d
3⇒ ∀ A ∈ Ω, ∀ B ∈ Ω, ( ∀ C ∈ Ω : d(A, B, C ) ≤ d
3)
⇒ ∀ A ∈ Ω, ∀ B ∈ Ω, l(A, B) ≤ d
3⇒ δ ≤ d
3d'autre part :
∀ A ∈ Ω, ∀ B ∈ Ω : l(A, B) ≤ δ
⇒ ∀ A ∈ Ω, ∀ B ∈ Ω, ( ∀ C ∈ Ω : d(A, B, C) ≤ δ) ⇒ d
3≤ δ 2. Lorsque Ω est un segment de longueur a , il est clair que d
2= a .
Il est naturel de considérer la conguration particulière où A et B sont les deux extré- mités du segment et C le milieu. Pour cette conguration :
d(A, B, C ) = a( a
2 )
213= a 4
−13⇒ d
3≥ a 4
−13Pour une conguration quelconque, remarquons d'abord que l'ordre des points A , B , C est sans importance. On supposera donc C entre A et B avec de plus AC = xAB , BC = (1 − x)AB pour x ∈ [0, 1] . Avec ces notations :
d(A, B, C) = (x(1 − x))
13AB
L'étude de la fonction x → (x(1 − x))
13montre rapidement qu'elle atteint son maximum absolu en
12. Le plus grand des d(A, B, C) est donc atteint lorsque C est au milieu de A et B et que AB est le plus grand possible On retrouve la conguration du début et on a prouvé que
d
3= a 4
−13On peut remarquer que ce raisonnement rend inutile la considération de la congura-
tion particulière.
A(eiα) B(eiβ) C(eiγ)
Fig. 3: II.3.d Calcul de d
3pour un cercle
3. a. Le calcul suivant est plus que classique : Re
iβ− Re
iα= Re
iα+β2e
i−α+β2− e
iα−β2= 2iR sin β − α 2 e
iα+β2Lorsque A et B sont respectivement les points d'axes Re
iαet Re
iβ, la distance AB est le module du complexe du dessus. Soit :
AB = 2R sin β − α 2
Dans la conguration indiquée par l'énoncé ( sin positif).
b. La dérivée en β de la fonction indiquée par l'énoncé est : 1
2 sin
α + γ 2 − β
Dans le domaine indiqué par l'énoncé (Fig. 3), cette fonction admet bien son maximum en
α+γ2. La valeur maximale est
sin
2γ − α 4
c. Le calcul de la dérivée de la fonction ϕ de l'énoncé conduit à : ϕ
0(t) = t
2√ 1 − t
2(3 − 4t
2) On en déduit le tableau de variations :
0
√ 3
2
1
3√ 3 16
% &
0 0
d. La conguration de la gure (Fig. 3) est la plus générale (après une éventuelle permutation des points sans conséquence sur la distance. Dans ces conditions (en majorant par 3.b.) :
AB.AC.BC = (2R)
3sin β − α
2 sin γ − β 2
sin γ − α 2
≤ (2R)
3sin
2γ − α
4 sin γ − α
2 = (2R)
32 sin
3γ − α
4 cos γ − α 4
= 16R
3ϕ(sin γ − α
4 ) ≤ 16R
33 √ 3 16 = ( √
3R)
3On en déduit d
3≤ √
3R . Pour montrer l'égalité, on vérie que cette valeur est atteinte lorsque le triangle (A, B, C ) est équilatéral.
Partie III.
1. a. On admet que (λ
1, · · · , λ
n+1) réalise la borne supérieure D
n+1. Dans l'expression de D
n+1on sépare alors les facteurs contenant λ
1de ceux qui ne le contiennent pas, puis on majore.
D
n+1= (λ
2− λ
1) · · · (λ
n+1− λ
1)D(λ
2, · · · , λ
n+1)
≤ | λ
2− λ
1| · · · | λ
n+1− λ
1| sup { D(µ
1, · · · , µ
n), (µ
1, · · · , µ
n) ∈ R
n}
≤ | λ
2− λ
1| · · · | λ
n+1− λ
1| D
nb. On peut écrire des inégalités analogues à la précédente en faisant varier l'indice du λ jouant un rôle particulier (valeur 1) dans la majoration précédente.
D
n+1≤ D
nY
i6=1
| λ
i− λ
1|
D
n+1≤ D
nY
i6=2
| λ
i− λ
2| ...
D
n+1≤ D
nY
i6=n+1
| λ
i− λ
n+1|
⇒ D
n+1n+1≤ D
n+1nD
2n+1(en faisant le produit)
Le carré vient de ce que, dans D
n+1, on impose i < j . En simpliant :
D
n−1n+1≤ D
nn+1c. On va montrer que (d
n)
n∈Nest décroissante. On exprime les D en fonction des d :
D
n= d
n(n−1)
n 2
, D
n+1= d
n(n+1) 2
n+1
Puis on remplace dans l'inégalité de la question précédente qui devient : d
n(n+1)(n−1) 2
n+1
= D
n+1n−1≤ D
nn+1= d
n(n−1)(n+1)
n 2
Cela conduit à d
n+1≤ d
ncar les exposants sont identiques. La suite est positive et décroissante donc convergente. Soit d sa limite.
2. a. D'après I.2.c. :
µ
n= 2
1−n, m
n= 2
1−nn= 2
−1+n1b. D'après l'expression du dessus, (m
n)
n∈N∗converge clairement vers
12.
c. Il s'agit d'une variante du théorème de Césaro qui se démontre de la même ma- nière.
3. a. En ajoutant dans la dernière ligne du déterminant (celui qui gure à droite de la relation demandée) une combinaison linéaire des autres lignes, on ne modie pas sa valeur mais on peut faire disparaitre tous les termes de P sauf celui de degré n . On obtient donc V
n(x
1, · · · , x
n) .
b. Notons V
ile déterminant n × n de VanderMonde formé à partir de V (x
1, · · · , x
n+1) en supprimant x
ide la famille. Il est aussi obtenu en supprimant la dernière ligne et la colonne des x
idu déterminant de 3.a Le développement de l'expression de V (x
1, · · · , x
n+1) trouvée à la question précédente le long de la dernière ligne puis des majorations utilisant les dénitions conduisent à :
V (x
1, · · · , x
n+1) =
n
X
i=1
( − 1)
n+iV
i⇒ | V (x
1, · · · , x
n+1) | ≤ (n + 1)D
nµ
n⇒ D
n+1≤ D
nµ
ncar chaque déterminant est en valeur absolue majoré par D
net chaque valeur du polynôme par µ
n. Puis, comme
D
n= d
n(n−1)
n 2
, D
n+1= d
n(n+1) 2
n+1
, µ
n= m
nnOn déduit la relation demandée :
d
n(n+1) 2
n+1
≤ (n + 1)d
n(n−1)
n 2
m
nnc. On sépare dans V (x
1, · · · , x
n+1) les facteurs commençant par x
n+1: V (x
1, · · · , x
n+1) = (x
n+1− x
1) · · · (x
n+1− x
n)V (x
1, · · · , x
n)
= P (x
n+1)V (x
1, · · · , x
n) Comme ceci est valable pour toutes les familles (x
1, · · · , x
n+1) , on en tire :
| P(x
n+1) || V (x
1, · · · , x
n) | ≤ D
n+1et | V (x
1, · · · , x
n) | ≤ D
n+1| P (x
n+1) | ≤ D
n+1µ
ncar | P(x
n+1) | ≥ µ
n. Par dénition d'une borne supérieure : : D
n≤ D
n+1µ
n⇒ m
nnd
n(n−1)
n 2
≤ d
n(n+1) 2
n+1
d. On fait apparaitre un quotient dans l'inégalité précédente : m
nd
n−1
n2
≤ d
n+1 2
n+1
⇒ m
n≤ d
n+1d
n+1
n−12
d
n+1
n2
= d
n+1d
n−1d
n n+12≤ d
n+1Le dernier quotient est ≤ 1 car la suite d
nest décroissante.
e. Comme les suites sont convergentes, on obtient, par passage à la limite dans l'inégalité précédente,
1
2 = m ≤ d
L'inégalité de la question 3.b. fait intervenir des termes consécutifs d'une suite
k(k−1)
2
d
k. En prenant le ln , on peut sommer en domino.
k(k + 1)
2 ln(d
k+1) ≤ (k − 1)k
2 ln(d
k) + ln(k) + k ln(m
k) pour k entre 1 et n :
n(n + 1)
2 ln(d
n+1) ≤
n
X
k=1
ln(k) +
n
X
k=1
k ln(m
k) De plus,
n
X
k=1
ln(k) ≤ n ln(n) ⇒ P
nk=1
ln(k) n(n + 1) → 0,
P
nk=1
k ln(m
k)
n(n+1) 2