Paraissant le Jeudi et le Dlmancne a la Gbanz-de-Fonds

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Vingt-deuxième Année. — N° 47 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes.

Dimanche 16 Juin 1907 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58.

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S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an Sii mois : Suisse . . . . F r . 6 » — F r . a s - U n i o n postale » 12»— » 6»—

Les abonnements étrangers se paient d'avance.

Paraissant le Jeudi et le Dlmancne a la Gbanz-de-Fonds

On s'abonne a tous les bureaux île poste.

A N N O N 6 E S

suisses 20cl., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Chez les monteurs de boîtes or Il est certain que la date du 15 juin, ad- mise par les comités des associations pa- tronale et ouvrière de monteurs de boites comme date fatale pour le renouvellement de la convention qui les lie, sera dépassée sans qu'une entente définitive soit inter- venue. Les négociations se poursuivent activement et tout fait espérer que dans la quinzaine, la convention et les tarifs auront j e c n J u u r i m u n e définitive. "

La nouvelle entente sera conclue pour une durée de quelques années. Il est donc naturel que, de part et d'autre, on examine minutieusement tous les points du contrat à l'élude.

Ce retard prévu, ne causera du reste au- cune perturbation, attendu que le statu

quo sera maintenu jusqu'au 1<" octobre,

date de l'entrée en vigueur de la nouvelle convention et des tarifs revisés.

*

* *

La Société des fabricants suisses de boites or a ouvert une enquête parmi ses membres, dans le but de savoir s'il serait opportun d'ouvrir les fabriques le lundi. De nombreuses fabriques de boites or ont plus de travail qu'elles n'en peu- vent exécuter en cinq jours par semaine, ce qui indique une amélioration dans la marche générale des affaires.

On s'attend à ce que le travail de la semaine complète soit repris dans une quinzaine de jours.

L'Institut de réformes sociales de Madrid

Galle Mayor, à Madrid, presque en face

de la maison où Morral commit, l'année dernière, son épouvantable forfait, dans un vieux palais respecté par le temps, un large escalier conduit à l'Institut de réfor- mes sociales. La porte ouverte, le décor change : nous pénétrons dans la jeune Espagne. Et aucun étranger ne saurait porter un jugement sur ce pays, si plein de contrastes et si mal connu, sans avoir visité l'Institut et surtout sans s'être rendu compte par lui-même de « l'œuvre » qu'on y fait. Pour ma part, ce n'est pas un

simple sentiment de reconnaissance envers ses collaborateurs — qui ont été pour moi, dans de dillicilcs recherches, les plus précieux et les plus aimables des guides — qui me décide à consacrer à celle remar- quable institution ces quelques lignes. Je ne fais, en réalité, que repdre à la vérité l'hommage qui lui est dû. I

h'Instiiuto de IïeJormas\ Sociales a déjà

son histoire. L'idée en r e f o n t e , parait-il, à l'année ..'1.855. Mais ce n'est qu'en 1883 que M. Morel, ministre-' de l'intérieur, créa une commission pour étudier « toutes les questions qui intéressent directement l'amélioration ou le bien-être des classes ouvrières, tant agricoles qu'industrielles, et qui affectent les relations du capital el du travail ». Décret royal du 5 décembre 1883.)

Usant de pouvoirs qui lui étaient con- férés par ce décret, cette commission organisa des commissions provinciales el locales et, entre autres travaux, procéda à une enquête, qui fut publiée en 1889, sur l'état des classes ouvrières en Espagne.

Un décrel du 13 mars 1800 réorganisa la commission, en lui donnant notamment la faculté de s'enlourer dans ses enquêtes de tous les avis qu'elle jugerait utiles.

Elle subit encore différentes transforma- tions, avant de devenir l'Institut actuel, créé par un décret royal du 23 avril 11)03 sur la proposition de M. Ganalejas, alors ministre de l'agriculture.

L'Institut est chargé : 1° de l'élude et de la publication des renseignements con- cernant le travail en Espagne et à l'étran- ger, spécialement dans ses relations avec le capital. A ce point de vue, son œuvre est analogue à celle de notre musée social de Paris; 2° d'organiser la statistique el l'inspection du travail; 3° de donner son avis au gouvernement sur l'œuvre législa- tive qu'il convient de réaliser.

L'Institut se compose de 30 membres : 18 choisis par le gouvernement et 12 élus, dont ü par la classe patronale et (5 par la classe ouvrière. Dans chacun de ces der- niers groupes, deux élus représentent la grande industrie, deux la petite industrie, et deux la classe agricole.

L'Instilut comprend trois sections, se rattachant respectivement, suivant leurs attributions, aux ministères de l'intérieur, de la justice et de l'agriculture.

Dès ses débuts, la jeune institution a eu la chance de compter parmi ses mem- bres les sociologues les plus justement réputés de la Péninsule : les éminenls professeurs G. de Azcarale et Adolfo Posada, le colonel Marva, MM. Buylla, Pereira,. etc., etc., et leurs j e u n e s collabo- rateurs d'avenir, M. P e d r o Sangro, un avocat distingué du barreau de Madrid, M. Bernaldo de Quiros, dont les éludes de crimonologie ont été traduites à l'étran- ger, — beaucoup d'autres, que je ne puis nommer dans ce court arlicle. Il y a aussi des tigures plus modestes, mais non moins intéressantes, comme M. Francosco Mora, un ancien cordonnier, qui a joué un rôle important dans le socialisme espagnol, à ses débuts.

Toutes les conditions, toutes les opi- nions sont représentées à l'Institut. O n y trouve des républicains et des conserva- teurs, des catholiques et des libres-pen- seurs. Et tout ce monde travaille en com- mun, sans froissements, sans autre aspi- ration que celle de remplir son devoir, et de mellre au service de la paix sociale toutes les lumières de son intelligence et toute son activité. Un joli exemple de libéralisme que nous donne là l'Espagne.

Avec de tels collaborateurs et un Ici esprit de confraternité, on pouvait s'at- tendre à d'importants résultats. Depuis quatre ans que l'Institut fonctionne, son œuvre est, en eilet, considérable. ' Pas moins de quatre grandes lois en général très bien étudiées et très sages : la loi des accidents du travail du 30 janvier 1890, due a l'ancienne commission de réformes sociales, mais à laquelle son héritier actuel, l'Institut, a déjà apporté d'impor- tantes et heureuses modilicalions ; — la loi du 13 mars 1900 sur le travail des femmes et des enfants, complétée par deux lois de 1903 et de 1904 concernant la protection de l'enfance; enfin, la loi sur le repos dominical du 3 mars 1901.

Et je ne parle pas de réformes moins

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LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

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vaslcs, mais qui n'en ont pas moins leur importance, que l'on doit à l'initiative de l'Institut de reformes sociales, relatives par exemple, à l'enseignement agricole et aux syndicats agricoles, non plus que de projets de lois sur le contrat de travail, la conciliation et l'arbitrage industriels, l'émi- gration, les habitations ouvrières, les grè- ves, le contrat d'apprentissage, les tribu- naux industriels, etc.; tous projets élaborés, après de longues et minutieuses études, clairement rédigés, et que les changements de gouvernement — qui se succèdent che/ nos Voisins transpyrénéens avec une rapidité kaléidoscopique — ont seul em- pêché jusqu'ici de mener à bonne fin.

Bien souvent aussi — il convient de le dire — l'œuvre réalisée par le gouverne- m e n t et le parlement, sous l'impulsion de

l'Institut, reste lettre morte, ou plutôt n'existe que sur le papier. De toutes les lois sociales volées ces dernières années, celle concernant les accidents du travail est à peu près la seule à être observée régulièrement, parce que les ouvriers qui en sont les bénéficiaires mettent tout en œuvre, afin d'obtenir satisfaction. Il en est aulrenient des lois sur le repos domi- nical, sur le travail des femmes et des enfants. La faute n'en est pas à l'Institut.

Gomme je l'ai dit, ces réformes, sagement étudiées, cadrent parfaitement avec l'étal général de la société et du pays. Mais leur application exigerait de l'Etat espagnol une meilleure utilisation de ses ressources budgétaires. Au lieu de consacrer lanl d'argent aux traitements de généraux inutiles ou d'anciens ministres — dont quelques-uns ne l'ont été que quelques j o u r s , — ne conviendrait-il pas qu'ils se montrât plus prodigue lorsqu'il s'agit d'œuvres de progrès, dont le but certain est d'assurer la paix sociale?

Dans les villes et dans les provinces on a bien créé des commissions, composées de représentants des patrons et de repré- sentants des ouvriers, en vue d'aider à l'exécution des lois sociales, notamment de la loi des accidents du travail, mais ils ne fonctionnent, en réalité, que sur quelques points de la Péninsule.

Divers lois ou règlements ont également créé tout un service d'inspecteurs du tra- vail, mais leur nomination est toute ré- cente, et ils ne sont encore que... six pour toute l'étendue du r o y a u m e !

Quand on songe à tous les obstacles que rencontre l'Institut de la part de l'Etat qui lui refuse les subsides néces- saires, des patrons, adversaires instinctifs de toute innovation, ou môme des ouvriers, qui ne comprennent pas toujours leur intérêt, on ne peut qu'admirer davantage celte élite d'hommes, poursuivant sans faiblesse et sans se décourager leur œuvre noble et à peu près désintéressée (1).

L'idéal qui les soutient est le plus noble qui s'oit et leur confiance dans l'avenir est fondée : tous les travaux de l'Institut (dont quelques-uns forment de gros volu- mes), ses enquêtes sur l'état des diverses

• provinces ou sur les grèves, ses projets (1) L'Institut de réformes soviles figure annellemenl au budget poor une somme de 180.000 pesetas, matériel et personnel compris; Le secrétaire général et les chefs de section reçoivent entre 5.000 et 10.000 piécettes; les auxiliaires débutent à 2.000 et voient leurs ambitions limitées a 5.000 piécettes, Est-il beaucoup ne pavs où les ' fonctionnaires consentiraient, avec de si modestes traite-

ments, à accomplir une œuvre nui nécessite un tel degré de culture et une telle dépense d'énergie — car. traiter de réformes sociales en Espagne, c'est presque faire œuvre de révolutionnaire.

de réformes dank' de multiples domaines doivent, un jour 'ou l'autre, porter leurs fruits, pour le plus grand bien de l'Espa- gne et de l'humanité.

A N G E L M A I I V A U D .

Le Monde économique.

Contre les expositions

Quand se clôtura la dernière exposition uni- verselle, l'avis général fut que c'était la dernière.

On invoquait un las de bonnes raisons dont la principale élail l'impossibilité matérielle : « Pour qu'une exposition universelle réussisse, disait-on, il fuut qu'elle soit plus grandiose, qu'elle pos- sède plus d'attractions que celles qui l'ont pré- cédée. Or, comment surpasser celle de 1900?

Celle-là a olteinl l'extrême limite du possible et elle n'eut qu'un médiocre succès financier. »

Des personnages officiels eux-mêmes décla- rèrent définitivement close l'ère des expositions universelles, et personne ne prolesta.

Ceux qui ont déjà vu quelques expositions universelles et sont au courant des tripotages auxquels elles donnent lieu, ne se laissèrent pas convaincre. Ils savaient bien que trop de per- sonnes ont inlérèl à ce qu'il y ail des expositions universelles, pour, permettre qu'on les aban- donne. Au lendemain d'une exposition, quand chacun en est faligué, quand ses conséquences déplorables au point de vue moral aussi bien qu'au point de vue matériel, sont encore sous les yeux de tous, 'ces personnes avisées se gar- dent bien de protcaler. Elles laissent passer le Ilot des recriminations; patientent quelques années, et puis, au moment opportun, renaît, comme par hasard, un projet d'exposition uni- verselle.

C'est précisément ce qui vient de se passer à une des dernières séances de la Chambre, M.

Cornet demanda que le principe d'une nouvelle exposition universelle fut adopté et que la date en fut fixée. Celte proposition sera prochaine- ment examinée. Plusieurs journaux ont aussi commencé à mener campagne en faveur d'une exposition universelle.

Mon opinion; (îj'.a pas varié. J'ai toujours pensé que nous,^ aurions d'autres expositions universelles— ßA/nous les aurons. On trouvera' d'autres combinaisons et d'autres attractions, dès qu'elles seront nécessaires aux besoins de la cause. Elles seront plus ou moins ingénieuses, auront, à l'usugo, plus ou moins de succès, mais elles auron.li*rempli leur but, qui était de faire accepter le principe d'une nouvelle exposi- tion, t

Les partisans bjes expositions universelles ne manquent jamnis^de dire qu'elles dolent Paris de monuments nouveaux. La dernière, ne nous n-l-elle pas luissé fe; grand el le petit palais? Ces raisons ne sonl.tiu'un lrompe*î'GBil. Pour cons*

Iruire ces palais, .on a démoli le palais de l'in»

duslrie qui, lui a&SÈi, nous avait été laissé par une exposition universelle* De même, soyez-en sûrs, un jour viendra — plus ou moins lointain, mais il viendra — où ces palais seront démolis pour faire place atTaulres. A ceux qui croiraient que j'exagère, je ^rappellerai qu'on a décidé la démolition du palais des machines qui, pourtant, était une merveille d'architecture de fer et qui rendait les plus grands services — des services si grands que toutes les sociétés qui l'utilisaient, notamment la Société des agriculteurs de France» ont émis' le voûu qu'on en élève un autre semblable ^sur le même emplacement.

Est-ce que les deux palais de l'Esplanade des Invalides dont on avait vanté si fort la beauté el les avantages, au moment de l'exposilion de 1900 n'ont pas été démolis ? Deux ans après l'exposition, on demande un crédit de plusieurs millions pour consolider ces palais el les rendre prêts à affronter l'usure des siècles. Ces crédits furent votés, dépensés, et quelques années plus lard, les palais étaient démolis.

Je ne surprendrai personne, en disant qu'en Prance, au haut comme au bas de l'échelle administrative, le'principe d'autorité est fort affaibli. Nous avons un chef d'Elat, des minis- tres, de hauts fonctionnaires auxquels les lois et règlements confèrent de grands pouvoirs. Or, dans la réalité, ces pouvoirs sont à peu prés anniliilés par la toute puissance des influences politiques el des journaux. Nul ne saurait échapper à ces influences. Et les gens qui savent les acheter, arrivent toujours à leurs fins, quelles qu'elles soient, fussent-elles des plus dangereuses pour l'intérêt public.

Celte question des expositions, je ne saurais l'envisager ici que dans ses rapports avec nos corporations. Or, les avis sont partagés. Un certain nombre de fabricants désirent le retour des expositions, non pas tant, je crois, pour augmenter leur chiffre d'affaires, que pour obtenir des décorations. Pour la plupart même;

elles sont l'occasion de fortes et inutiles dé- penses. D'autres fabricants les condamnent, parce que n'y prenant pas part, par économie ou toute autre raison, ils voudraient que d'autres n'en puissent profiter.

Quant aux détaillants, de Paris ou de la pro- vince, ils sont unanimes à considérer les expo- sitions comme fort nuisibles à leurs intérêts.

Les détaillants de province ont remarqué que, les années d'exposition, leurs receltes baissaient considérablement, pour la raison que leurs com- patriotes vont dépenser leur argent à Paris. Les détaillants de Paris se plaignent aussi de la baisse de leurs recettes. Les provinciaux ou étrangers qui viennent à Paris font connais- sance surtout avec les fabricants. On n'a pas encore oublié comment les promesses faites de ne pas permettre aux exposants de vendre au détail ne sont jamais tenues.

La Chambre syndicale des détaillants de Paris s'est déjà préoccupée de cette question.

Que celles de province en fassent autant. Elles n'ont pas de temps à perdre, puisque la Chambre peut être appelée très prochainement à prendre une décision* Il existe, en province el à Paris;

beaucoup d'autres corporations qui sont oppo- sées aux expositions. Eh s'entehdant avec elles;

on pourrait préparer un mouvement de rèsis

:

tance important.

Il y a beaucoup d'excellentes choses dans l'article ci-dessus, que publie le

Moniteur de la bijouterie et de l'horlo- gerie. Mais le règne des exposilions n'est

pas près de finir. Gomme le dit l'auteur de l'article, trop de gens ont intérêt aux tripotages auxquels d o n n e n t lieu les expo- sitions universelles.

L'opinion exprimée dans l'article ci-des- sus n'en col pas moins intéressante.

Coopération

A la Chaux-dt-Poiids existe une boulangerie coopérative cjui est très prospère. Cet élablisse- ment vient de décider la création d'une caisse de secours en faveur des coopératcurs malades.

L'idée maîtresse du nouveau rouage réside en un seul article :

«Tout coopéraleur malade, se servant au ma- gasin de la Société depuis six mois au moins, recevra gratuitement le « pain quotidien » néces- saire à sa famille, el cela pendant une durée de deux à trois mois. »

Le nouveau service entrera an vigueur proba- blement le 1" janvier prochain.

La boulangerie va être dolée d'un matériel très perfectionné.

L'Association suisse de la presse internationale

Celte association) Créée söüs le patronage de haules notabilités suisses el étrangères el avec le bienveillant appui des directeurs des princi- paux journaux de la Suisse et de divers pays étrangers, bien que de création relativement récente, a déjà fait de rapides progrès. Son comité central, composé de neuf membres ré- partis dans les principales villes de la Suisse allemande, française et italienne, a nommé, pour le représenter dans les divers cantons de la Confédération, des délégués qui sont en rap- ports constants avec le secrétariat général, rue de l'Arquebuse, 24, à Genève. Selon l'art. 3 des statuts déposés au registre du commerce, le bureau du Comité central pourra avoir successi- vement son siège dans les principales villes de la Suisse. Le nombre des membres adhérents de l'Association est déjà considérable et ils y représentent les principaux organes de la presse mondiale, dont les intérêts en Suisse sont ainsi soutenus d'une façon efficace,

Fidèle à son programme, qui a été publié dans la Feuille officielle suisse du commerce du 2 février '1907 et dans les principaux journaux, l'Association a entrepris l'organisation de caisses de secours, de retraite et de subsides au décès,

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 377

et possède déjà à cet effet un fonds spécial d'une certaine importance. Elle organise un cours de journalisme, reçoit de nombreux journaux et revues, et a commencé u n e bibliothèque à l'usage de ses membres, dont elle cherche à faciliter la tâche et à améliorer la situation en les mettant en rapport avec des journaux de divers pays. Son secrétariat reçoit les communi- cations officielles et autres, et transmet a u x membres celles qui sont de nature à les inté- resser ainsi que les organes qu'ils représentent.

L'Associatioji suisse de la presse internatio- nale s'efforce en particulier de réagir contre les informations inexactes et tendancieuses, et dans ce but elle s'est mise en rapport avec diverses associations de presse, sociétés d'utilité publi- que, etc. Son comité étudie actuellement la création d'un organe de l'Association destiné notamment à l'élude de questions profession- nelles et d'intérêt général,' devant servir de trait d'union entre ses membres, et dont il compte faire paraître sous peu le premier numéro. Le concours de plusieurs collaborateurs de mérite lui est déjà assuré.

Le Comité central, vu l'importance relative actuelle des sommes déjà affectées aux diverses caisses de prévoyance, constituées au moyen d'une répartition rationnelle des cotisations, et pour tabler sur une base normale, va être obligé de proposer à la prochaine Assemblée générale d'élever le droit d'entrée proportionnellement à l'âge des candidats. Le Comité attire s u r ce point l'attention des correspondants de journaux étrangers domiciliés en Suisse et dans la zone frontière limitrophe qui désireraient faire partie de Y Association suisse de la presse interna- tionale pour bénéficier des nombreux avantages qu'elle offre à ses membres et les informe que, jusqu'à nouvel avis, ils peuvent encoie être admis aux mêmes conditions que les membres fondateurs.

Adresser les demandes de renseignements, de statuts et d"admission à Y Association suisse de la pressé internationale, à Genève.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

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LISTÉ DES DESSINS ET MODELES

D«'|H>(M.

N° 14241. 15 mai 1907, G.'»/« h . p. — Ouvert. — 1 modèle. — Mouvement de montre. — Henri Pasche el Armand Maistre, Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. iSlalliey-Doret, Chaux- de-Fonds.

N° 14244. 10 mai 1907, G'/i'h". p. — Ouvert. — 1 modèle. — Mécanisme de chronographe- compteur de minutes. — A. F. lîockat-Be- noit, Verschez-Gropjean (Suisse). Mandataire : A. Mathey-Doret, Chaux-de-Fonds.

N° 14249. 17 mai 1907, 8 h . p. — Ouvert. — 1 modèle. — Couvre-rochet pour montres Ros- kopf. — Baumgartner frères. Granges (So- leure, Suisse).

N° 14251. 15 mai 1907, 53/» h . p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de montres. — Slrausah- Bouché, Soleure (Suisse). — Mandataire: P . Rôssler, Berne.

N° 14268. 21 mai 1907, 8-h. p. — Ouvert. — 178 modèles. — Fonds de boîtes et lunettes de montres décorés, articles de bijouterie et mé- dailles. — Huguenin frères & G", Locle (Suisse).

N° 14271. 22 mai 1907, 8 h. p. — Ouvert. — 232 modèles. — Fonds de boites de montres déco- rés, médailles, articles d'orfèvrerie et de bijou- terie. — Holy frères, St-Imier (Suisse).

N" 14278. 29 mai 1907, 6 '/j| h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de", montre. — Alfred Maurer, Chaux-de-Fonds (Suisse).— Manda- t a i r e : A. Mathey-Doret, Chaux-de-Fonds.

N° 14282. 31 mai 1907, 5 p. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Outil à pitonner les spiraux. — Fritz Hunziker, Soleure, (Suisse). — Manda- dalaires: Nœgeli & G°, Berne.

N° 14284: 31 mai 1907, 9 h. p . — Ouvert — 42 modèles. — Boites de montres décorées. — Arnold Maire, Sonvilier (Suisse).

l|y' • ••

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N" 13568. 3 octobre 1906, 5'/« h. p. — Ouvert.

1 modèle. — Calibre de montre. — Guye &

G", RhétiaWatch C°. Chaux-de-Fonds (Suisse).

Mandataire: A. Waller, Chaux-de-Fonds. - ^ Transmission selon déclaration notariée du 15 mai 1907, en faveur de Rhélia Wnteh C", Eggimann frères, Chaux-de-Fonds (Suisse).

— Mandataire: A. Mathey-Doret, Chaux-de- F o n d s ; enregistrement du 23 mai 1907.

P r o l o n g a tioiiM.

N"4400, 0 juillet 1897, 6 ' / . . h . p. - - (111° pé- riode 1907/1912). — 1 modèle. — Calibre, dé- montre. — Amédée Douard, Bienne (Suisse).

Mandataire : E. Imer-Sehueider, Geneve;

enregistrement du 23 mai 1907.

N" 8634. 18 avril 1902, 12 h. m. — (II- période 1907/1912). — 2 modèles. — Couvre-rocljels pour mouvements RosUopf. — Baumgartfter frères, Granges (Soleure), (Suisse). Manda-

taire : Gotlfr. Furrer, Bienne: enregistrement du 29 mai 1907.

N°8090. 15 mai 1902, 12 h . m. — ( I P période 1907/1912). — 3 modèles. — Calibres de mon- tres. — Louis Müller, Biotine (Suisse);

e n r e g i s t r e r o n t du 31 mai 1907.

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N" 375. 19 mai 1892. — 7 modèles. — Calibres de montres.

N" 8562. 17 mars 1902, — 1 modèle. — Plaque décorée pour boites de montres et médailles, N°S572. 20 mars 1902. — 1 modèle. — Pen-

dants d'une pièce sans canon Louis XV.

N" 8573. 20 mars 1902. — 2 modèles. — Pen- dants sans canon Louis XV. ,

N° 8585. 22 mars 1902. — 1 modèle. — Mou- vement de montre.

N° 13535. 17 septembre 1906. — 1 modèle. — Calibre de montres.

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