LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 38ri

Jeudi 20 Juin 1907

Bureaux : R u e de la S e r r e , 58,

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Suisse . . . . Fr.6»— Fr.3»

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ANNONCES

suisses 20ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces so paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Enseignement commercial

(Extrait du rapport du Déparlement fédéral du commerce, sur sa gestion en 1006) Les établissements d'enseignement commercial subventionnés par la Confédération ont continué à se développer, pendant l'exercice écoulé, d'une manière très normale.

Ecoles de hautes.études commerciales. (Sub- ventions fédérales en 1906: 35.077 francs.) A partir du semestre d'hiver 1006-07, le liaul en- seignement commercial est représenté en Suisse non plus seulement par les deux établissements -subventionnés jusqu'ici (section commerciale de l'université de Zurich, académie de commerce de Sl-Gall), mais encore par la nouvelle section commerciale de l'université de Fribourg. Celte dernière est la première institution de ce degré dans la Suisse romande. Les élèves diplômés des écoles supérieurs de commerce y sont admis, ainsi qu'à Zurich et a St-Gall, en qualité d'étu- diants réguliers.

Ecoles supérieures de commerce. (Subven- tions fédérales en 1006: 303,387 francs.) Ensuite de l'admission, parmi les établissements de cette catégorie, des deux écoles de commerce pour jeunes filles de Bienne et de Fribourg, le nombre des écoles supérieures de commerce recevant des allocations de la Confédération a été, en 1006, de 22*. Il en sera de 24 en 1007, deux nouvelles écoles de commerce, satisfaisant aux conditions de subventionneraient fixés par la Confédération, ayant été fondées à Coire pour les jeunes filles, et à St-imier pour les élèves des deux sexes.

Dans la majorité de ces institutions, la population scolaire est en progrès très marqué.

Deux établissements ouverts précédemment aux élèves du sexe masculin seulement seront aussi accessibles é l'avenir aux jeunes filles: ce sont les écoles de commerce de Bellinzone et de.

Lausanne.

Il a été délivré de nombreuses bourses aux élèves des classes supérieures, dans le but de les déterminer à prolonger leurs éludes, et à subir l'examen de sortie donnant droit à un diplôme.

La plupart des écoles de commerce sont ratta- chées à d'autres institutions (gymnase, écoles secondaires supérieures). Celles de Bellinzone, de la Chaux-de-Fonds, de Fribourg (filles), de Genève (jeunes gens), de Lausanne, de Neu- chàtel et de Zurich (jeunes gens) sont indépen- dantes.

Cours commerciaux complémentaires et de perfectionnement. (Subventions fédérales en

1006 : 175,802 francs). La Confédération a sub- ventionné, en 1906, 63 écoles (1005: 66) des sections de la Société suisse des commerçants, et 20 relevant d'autres sociétés ou de communes (1005: 20).

Les cours du jour pour apprentis de commerce

se généralisent de plus en plus, surtout dans la Suisse allemande, où les lois sur l'apprentissage, rendant obligatoire la fréquentation des cours du jour, sont venues renforcer les résultats obtenus dans ce sens par l'initiative privée. Dans beau- coup d'écoles cependant, les leçons ne «è donnent que le soir, à l'expiration d'une longue journée de travail, c'est-à-dire à un moment où les élèves n'ont plus la réceptivité voulue; aussi le dépar- tement du commerce a-t-il cherché à user de son influence, auprès des autorités cantonales et des sociétés, afin d'obtenir l'organisation de cours du jour pour apprentis. Peut-être se verra-l-il obligé, pour se conformer à un vœu déjà commission de gestion duCTohselltfesTStatSf de suspendre les subsides aux sociétés qui ne font donner les leçons que le soir; il est en effet hors de doute que, pour déjeunes upprentis, cet enseignement ne porte pas tous les fruits dont il est susceptible et que ceux-ci ne répondent pas aux sacrifices financiers.

Les subventions fédérales aux cours de perfec- tionnement organisés par les sociétés sont consi- dérables. Tandis qu'en vertu du règlement pour l'exécution de l'arrêté fédéral concernant l'ensei- gnement commercial, du 17 novembre 1900, les allocations fédérales aux écoles de commerce et aux cours complémentaires dépendant des auto- rités cantonales et communales n'atteignent pas la moitié des prestations fournies d'autre part, elles contrebalancent largement à elles seules les subventions accordées aux cours des sociétés par les cantons, les communes, les maisons de commerce et les corporations. La raison en est que les cours commerciaux de perfectionnement, qui forment un complément indispensable de l'apprentissage pratique, sont trop souvent né- gligés par les cantons et les communes; aussi est-il du devoir des sociétés de réclamer un appui plus actif des autorités plus particulièrement in- téressées. Les allocations fédérales verront d'ail- leurs leurs chiffres s'augmenter encore du fait du développement réjouissant de la Société suisse des commerçants, dont plusieurs sections, — ayant entre autres buts l'organisation de cours de perfectionnement, — viennent d'être fondées à Couvet, Gossau, Interlaken, Kreuzungen, Lau- fen, Stftfa, Teufen, Lyon et Milan.

Secrétariat central de la Société suisse des commerçants. Conférences et bibliothèques.

Outre le subside annuel de 800 francs accordé au Secrétariat central de la Société suisse des com- merçants, la Confédération a subventionné,- en 1006, les conférences organisées par les sections de cette société, ainsi que les bibliothèques.

Le jury nommé par le comité central de la So- ciété suisse des commerçants a reçu trois travaux de concours, dont deux ont pu être primés. (Sub- vention fédérale pour 1906 : 169 francs.)

Examens- d'apprentis de commerce. (Sub- vention fédérale en 1906: 6.282 francs). Les

- examens d'apprentis de commerce organisés par

la Société suisse des commerçants ont eu lieu dans 20 cercles. Sur 445 candidats (1905 : 341) qui se sont présentés, 393 ont obtenu leur di- plôme. La forte augmentation du nombre des candidats est surtout due à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi cantonale bernoise sur l'appren- tissage, prévoyant un examen obligatoire. Celte constatation, dont nous nous félicitons, se renou- vellera probablement encore pendant quelques années, plusieurs cantons étant actuellement oc- cupés à élaborer des lois sur la matière.

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L'Horlogerie à Varsovie

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Nous recevons la lettre suivante :

Varsovie, le 12 juin 1907.

Monsieur le Rédacteur,

Il y quelques jours de cela que paraissait dans les journaux suisses, un article calomnieux dirigé contre moi personnellement, de même que contre la fubrique de boites de montres que je possède à Varsorvie.

Comme le dit article contient nombre de fausses assertions et mensonges tendancieux, je ne puis le laisser sans y donner réponse et cela tout particulièrement à cause des relations ami- cales que j'ai avec la Suisse.

Afin de mettre celte affaire bien au clair, je suis obligé de retourner à quelques années en arrière.

Depuis bien des années je possède à Varsovie une fabrique de pendules; en l'année 1900, M. J. Grossberg me conseilla de fonder avec lui une fabrique de boites argent; longtemps je fus hostile à ce projet, mais à la fin je finis par céder. Comme c'était une industrie nouvelle chez nous, M. Grossberg alla en Suisse pour y faire les achats nécessaires en machines et outils et pour y engager des contremaîtres. Il engagea comme mailre-boitier M. Albert Rosselet, et comme graveur M. Pierre Christ, avec lesquels il fil un contrat de trois ans.

Comme preuve que ces messieurs étaient satis- faits chez nous, je puis citer que, après l'expi- ration de ces contrats de trois ans, ces messieurs ont continué de travailler chez nous pendant encore deux ans.

En 1905, par suite des grèves et mouvements politiques en notre pays, M. Pierre Christ s'est décidé à rentrer en Suisse et il a quitté notre fabrique de la plus amicale des façons. La meilleure preuve que M. Christ n'a pas été exploité est qu'il a remporté avec lui en partant un assez joli petit capital. Quant à M. Rosselet, il a préféré rester à Varsovie et y est encore, n'ayant pas, s ce que sache, pour le moment l'envie de retourner en Suisse.

Voyant les affaires baisser lors des grèves et émeutes politiques, j'ai rompu l'association avec

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384 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

M. Grossberg par le moyen d'un tribunal arbi- tral. Vu que Grossberg n'avait pas le capital nécessaire pour me rembourser, je restais pro- priétaire de toute la fabrique et je remboursais à Grossberg son capital.

Dans la suite, Grossberg conseilla M. J. Anig- stein de monter à Varsovie une seconde fabrique de boites argent pareille à la mienne, ce qui fut fait, et la nouvelle fabrique se trouve sous la direction de M. Groosberg. Pour fonder celle nouvelle fabrique, M. Grossberg alla en Suisse, où il fit des achats de machines et y engagea M. Edouard Glauser, graveur, une polisseuse, Augsburger avec son mari horloger.

Sitôl que la tranquillité réapparut dans notre pays, je me décidais à recommencer la fabri- cation, pour utiliser l'énorme capital impro- ductif immobilisé dans ma fabrique de boites.

Cela, bien entendu, déplut à M. Grossberg, car par la réouverture de ma fabrique il se faisait une concurrence sérieuse pour la sienne.

Alor3 il débaucha de chez moi M. Rosselet, quelques acheveurs et autres ouvriers, en tout huit personnes, voulant par cela m'empèchcr de continuer ma fabrication.

Malgré cela je n'ai pas réagi contre Grossberg, j'ai fait mon possible pour remplacer les absents par des ouvriers du pays. Grossberg voyant que malgré toul ma fabrique continue à exister a essayé encore un coup qu'il crut fatal pour moi;

il me débaucha mon tourneur, un ouvrier polo- nais, élève de notre fabrique.

Vu le manque d'ouvriers spéciaux chez nous et sans tourneur; vu la possibilité d'arrêter ma fabrique, j'avais l'intention de me rendre en Suisse pour engager un tourneur.

Mon concurrent, sachant par des personnes qui espionnant pour son compte chez moi que j'allais me rendre en Suisse, voilà le bul de la lettre insérée dans les journaux suisses il est clair, elle a uniquement pour but de m'empècher d'engager un tourneur pour ma fabrique. Pour cela on se sert de calomnies et même dans certains journaux on met au-dessous de l'extrait de l'article de la Fédération Horlogère une

•lettre d'un soi-disant ouvrier, qui entre autres affirme que je suis un homme sans.foi ni loi, que je traite mes ouvriers comme des chiens et autres abominalions.

La manière comment sont traités chez moi les ouvriers, peut le mieux certifier M. Pierre Christ à Porrenlruy, le même que cite l'auteur

anonyme de la lèllre.

Ci-inclus je vous transmets une déclaration de mes ouvriers, attestant mes rapports avec eux et qui en dit assez. Enfin ci-inclus une copie d'une lettre que m'adressait il y a peu de temps M. Glauser, graveur travaillant dans la fabrique qui est sous la direction de M. Grossberg. De cette lettre on peut voir si j'ai oui ou non la confiance des ouvriers. Si je voulais me servir des mêmes moyens que mon concurrent, son graveur travaillerait déjà chez moi.

Les auteurs de deux lettres publiées dans les journaux suisses n'avaient nullement comme

but de mettre en garde les ouvriers suisses contre qui que ce soit ou quoi que ce soit, mais uniquement de me mettre dans la position la plus difficile et de m'obliger de fermer ma fabrique. Elles donnent malheureusement aux lecteurs un exemple bien triste de moyens peu loyaux dont se servent des personnes qui ont la prétention d'être civilisées.

Au nom de la vérité je vous prie, Monsieur le Rédacteur, de même que tous les journaux suisses qui ont reproduit le tout ou une partie de votre article du 30 mai de bien vouloir insérer ces quelques lignes de justification.

Agréez, Monsieur, mes civilités empressées.

A. DLUGATSCH.

Déclaration

Varsovie, le 12 juin 1007.

Après avoir pris connaissance des calomnies dirigées contre notre chef par l'entremise de quelques journaux suisses, nous soussignés, ouvriers et employés de la fabrique de boites argent de M. A. Duglatsch, sommes au plus haut degré mis hors de nous pas ces calomnies sans nom. Nous prenons la défense de notre bon et honnête chef et déclarons par la présente que travaillant tous depuis plusieurs années dans la fabrique de M. A. Dlugatsch, nous sommes et avons été toujours traités par lui de la façon la plus courtoise et polie; nous ne subissons aucune pression, nous sommes payés honnêtement, chacun selon son savoir et qua- lilés, M. Dlugatsch ne nous fait jamais de rete-

nues et les contrats que nous avons avec lui sont tenus à la lettre. En un mol nous sommes matériellement et moralement complètement satisfaits.

Souhaitant à M. Dlugatsch loul le bonheur et la prospérité nous continuerons comme par le passé à le servir fidèlement et loyalement.

Suivent 23 signatures. . . ,

Copie

Varsovie, le 2 may 1907.

Sehr geehrter Herr !

Komme Ihnen anzuzeigen, dass ich geneigt wäre mich bei Ihnen als Aufseher zu engagiren für 10 Jahre ohne verlorene Zeit und 35 Rouble per Woche.

Es würde mein Bestreben sein Ihre Maschinen in Ordnung zu selzen auch würde ich für das polissage alles fourniren was man in der Schweiz braucht, duss eine Fabrik gut geht.

Auf baldige Antwort bittet.

(gezeichnet) Ed. GLAUSER.

Chlodna 64, Logement 23.

Traduction

Varsovie, le 2 mai 1907.

Très honoré Monsieur,

Je viens de vous aviser que je suis disposé à m'engager chez vous comme contremaître pour 10 années, sans temps perdu et pour 35 roubles par semaine.

Je m'efforcerai à remettre vos machines en bon ordre, je vous fournirai également loul ce dont on se sert en Suisse pour le polissage, pour qu'une fabrique fonctionne bien.

Dans l'atlenle d'une'promple réponse, (signé) Ed. GLAUSER.

Ghlodna 04, Logement 23.

* *

M. A. Dlugatsch a tenu à ce que l'on sache qu'il s'estimait visé dans l'article de notre numéro du 30 mai 1907, suivi d'extraits d'une lettre d'un ouvrier suisse qui trouve q u e son séjour à Varsovie a assez duré. C'est évidemment son droit.

La lettre- que M. A. Dlugatsch a c m devoir nous adresser sous pli recommandé est intéressante à plus d'un titre; aussi ne voyons-nous aucun inconvénient à la pu- blier. Elle met nos lecteurs suisses au courant de choses qu'il est utile qu'ils connaissent.

Q u a n t à la déclaration dithyrambique de 23 ouvriers, elle est écrite à la machine à écrire, sur du papier à en-tête de la fabrique A. Dlugatsch, et nous parait dépasser le but.

On sait du reste comment les signatures sont obtenues en pareil cas.

Les trusts et la petite industrie aux Etats-Unis

Voici, d'après un document officiel ré- cemment publié, les résultats donnés par le recensement des établissements indus- triels existant aux Etals-Unis en 1905.

Pendant la période quinquennale 1900- 1905, la production s'est accrue de 30 %>

mais le n o m b r e des établissements n'a augmenté que de 4,2 %• Dans près de la moitié des industries, il n'y a aucune augmentation ou il y a même diminution du nombre des établissements. 300 raffineries de sucre, autant de tanneries, 200 fabri- ques de coton et près de 300 fabriques de chaussures ont été fermées.

Le n o m b r e des abattoirs, des fabriques de tabac, des papeteries n'a pas augmenté.

Pourtant la valeur de la production totale de ces diverses industries s'est accrue pen- dant ce temps de 3.391 millions de dollars, soit 17 milliards de francs. Dans les sept industries les plus monopolisées, celles du pétrole, du sucre, de l'alcool, du

tabac, du sel, d u fer et de la viande,- le nombre des établissements qui était de 3.450 en 1900 est descendu à 2.990 en 1905. Il a diminué de 13 °/o. landis que la valeur de leurs produits s'est accrue de 10 °/o. passant de 2.072 à 2.416 millions de dollars.

Des industries moins monopolisées, comme celles du cuir, de la laine, des engrais, du caoutchouc, industries où les trusts contrôlent de 50 à 75 °/o de la pro- duction, montrent la même tendance. Les industries que nous venons d'énumérer possédaient 5.299 établissements en 1900.

En 1905, il ne restait plus que 4.754 éta- blissements, soit une réduction de 10 %•

Pourtant la production s'était accrue de 33 °/o.

On peut donc dire d'une façon générale, qu'aux Etals-Unis, depuis l'ère des trusts, il n'y a plus de place pour la petite industrie indépendante.

Une exposition au Val-de-Travers On va célébrer cette année, en France et en Suisse, le centième anniversaire de la mort du grand horloger neuchàtelois Ferdinand Berlhoud.

La Société d'histoire du canlon de Neu- chàlel s'associera à cet hommage eu tenant sa séance d'élé, le 15 juillet, à Couvet, lieu natal de Berlhoud.

Un comité prépare pour ce jour de fête une exposition d'œuvres du célèbre artiste horloger. Ce sera, pour les visiteurs de la fêle de Couvet, une occasion unique de voir réunis ces curieux mécanismes d'autrefois, horloges marines, pendules et montres.

Le_ Comité fait appel à tous ceux qui possèdent des pendules^ et des montres signées par F . Berlhoud. ou d'autres sou- venirs de lui. Des mesures d'ordre seront prises pour que les objets prêtés fassent retour en parfait état à leurs propriétaires.

Plusieurs prêts de grande valeur sont déjà annoncés par des musées et des particuliers.

Voici la liste des membres du Comité, lesquels seront heureux de recevoir ce qu'on voudra bien leur confier :

MM. Camille Borel, président du Conseil communal, Couvet;

Arnold Cavin, Couvet;

Paul-Gustave Petilpierre, Couvet;

Pierre Favarger, avocat, Neuchàlel;

Louis Reutter, architecte, La Chaux-de- F o n d s ;

Charles Perregaux, professeur, Le Locle.

Chemins de fer fédéraux

Les chemins de fer fédéraux viennent de faire distribuer aux Chambres des tableaux statistiques d'un certain intérêt.

Nous y relevons les chiffres suivants : Pour le transport des voyageurs, les princi- pales stations suisses occupent le rang suivant :

1. Zurich, avec2.960.802 voyageurs. —2. Bàle, 1.508.620 (sans le trafic allemand). — 3. Lau- sanne, 1.508.188. — 4. Winlerlhour, 1.289.520.

— 5. Berne, 1.272.303. — 6. St-Gall, 1.244.081.

— 7. Genève, 808.806 (sans le trafic P.-L.-M.).

— 8. Bienne, 748.228. — 9. Olten, 737.673 — 10. Lucerne, 630.683. — 11. Aarau, 597.162. — 12. Baden, 587.569.

Pour le trafic marchandises, d'après le ton- nage, l'ordre des stations est le suivant :

1. Bàle. — 2. Zurich. — 3. Genève. — 4. Por- rentruy. — 5. Sl-Gall. — 6. Lausanne. — 7.

Berne. — 8. \Vinterthour. — 9. Lucerne.

Le nombre total des voyageurs transportés par

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 38ri

le G. P . F . s'élève à 65.000.000, dont 58.000.000 en 3"" classe, 6.340.000 en 2"" classe et 574.200 - en 1™ classe.

Le parcours moyen d'un voyageur en l " classe est de (i9 k m . 22, en 2me classe de 39 km 84, en S"" classe de 19 k m . 09.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES BREVETS D'INVENTIONS E u r e g r t a t i - c m c n t s .

Cl. 64, n° 37769. 1 5 août 1906. 6 ' / s h . p . — Montre avec dispositif permettant d'en éclairer électriquement le c a d r a n . — Victor Yallollon, horloger, 10?,, rue Numa Droz, Cliaux-de- Fonds (Suisse). Mandataire ; A. Mathey- Doret, Ghaux-de-Fonds.

CI. 64, no 37770. 19 octobre 1906, l>7< h . p. — Perfectionnement aux échappements à gou- pilles. — Fabrique d'horlogerie Breilenbach Hugi, Marti & Cie, Breilenbach (Soleure, Suisse). Mandataire : A. Mnthey-Doret, Ghaux-de-Fonds.

Cl. 64, n° 37771. 27 octobre 1906, O3/. h. p. — Montre. — Courçoisier frères, fabricants d'horlogerie, 14, rue du Pont, Ghaux-de- Fonds (Suisse). Mandataire : A. Malhey- Doret, Ghaux-de-Fonds.

Cl. 64, n° 37772. 27 octobre 1906, 63/i h . p. — Montre..— Paul Degoumois, horloger, Saint- Imier (Suisse). Mandataire : A. Mathey- Doret, Ghaux-de-Fonds.

Cl. 64, n° 37773. 31 octobre 1906, 6'/s h. p. — Platine de montre. — G1. Jéquier-liorle. fa- bricant d'horlogerie, Fleurier (Suisse). Man- dataire : A. Malhey-Dorel, Ghaux-de-Fonds.

Cl. 64,. n° 37774*. 8 janvier 1907. 8 h. p . — Mécanisme de remontage et de mise à l'heure.

Ariste Bourquard, 43, quai du Bas, Bienne (Suisse).

Cl. 65, no 37775. 23 août 1906, 6 ' / 4 . h . p . — Dispositif a u x cages d'horloges à sonnerie pour l'obtention d'un plus grand effet de ré-

sonnance. — Jakob Malier, directeur de la fabrique d'horloges d'Angenstein, Angenslein prés Aesch (Suisse). Mandataire : A. Ritter, Bàle.

Cl. 6 5 , n° 37776. 29 octobre 1906, 5 h. p. — Roquelterie. — L. A. J. Ditesheim & frère, fabrique« Movado », 117, rue du P a r c , Ghaux- de-Fonds (Suisse). Mandataire : A. Malhey- Doret, Chaux-de-Fonds..

M o d i f i c a t i o n .

Cl. 64, n" 31452. 21 septembre 1904, 5n/i h . p.

— Mouvement de montre. — Henri Sandoz, Tavannes (Suisse). Mandataire : A. Mnthey- Doret, Ghaux-de-Fonds. Transmission du 20 mai 1907, en faveur de Tavannes Wacht C", Tavannes (Suisse). Mandataire : A. Malhey- Doret, Ghaux-de-Fonds: enregistrement du 24 mai 1907.

I t m l i a t l o i i M .

Cl. 64, n" 11556. Dispositif de fixage pour porle- rochet de remontoir.

Cl. 64, n" 13896. Mécanisme de répélilion et de crande sonnerie.

Cl. 64, n° 30219. Barillet de montre.

Cl. 64, nn 30614. Montre avec dispositif d'ajus- tement du cadran.

Cl. 64, n° 32710. Mouvement de montre à ba- rillet central. /

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ß s y La poste étant responsable de la distribution du journal, n admet d'autres réclamations que celles faites dirBCtBiïlBflt par l'abonné auprès du bureau qui le dessert.

Cote de l'argent

du 19 Juin 190J

Argent fin en grenailles . . . fr. 118.— le kilo.

A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres dé l'argent des boites de montres !. . . fr 120.— le kilo.

Change sur Paris fr. 100.03s/4

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