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III. Application linéaire et matrice

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Diagonalisation d'endomorphisme et applications I. Repères anes et Bases vectorielles

A u

−→v

B C

D

u

−→v

Dans le repère A,−→u ,−→v

on a les coordonnées :

ˆ A . . .

. . .

ˆ B . . .

. . .

ˆ C . . .

. . .

ˆ D . . .

. . .1

ˆ −−→

AB= . . . donc−−→ AB

. . . . . .

ˆ −−→

BA= . . . donc−−→ BA

. . . . . .

ˆ −−→

BD= . . . donc −−→

BD . . .

. . .

ˆ −→

AC . . .

. . .

ˆ −−→ BC

. . . . . .

Dans le repère B,−→u ,−→v

on a : ˆ A . . .

. . .

ˆ B . . .

. . .

ˆ C . . .

. . .

ˆ D . . .

. . .

ˆ −−→

AB= . . . donc −−→ AB

5 2

ˆ −−→

BA= . . . donc −−→ BA

−5

−2

ˆ −−→

BD= . . . donc−−→

BD 2

−3

ˆ −→

AC . . .

. . .

ˆ −−→ BC

. . . . . .

Les coordonnées d'un vecteur dans un repère ne dépendent pas du choix de . . . Ainsi, si on retire l'origine d'un repère, il reste sa base −→u ,−→v

.

On dit que les vecteurs −→e1,−→e2, . . . ,−→en forme une . . . d'un espace vectoriel si pour chaque vecteur −→m, il existe . . . n-uplet de nombres réels(x1, x2, . . . , xn)tel que−→m =x1−→e1+x2−→e2+. . .+xn−→en.

ˆ Les nréels(x1, x2, . . . , xn)sont les . . . du vecteur −→m dans la baseα = −→e1,−→e2, . . . ,−→en .

ˆ On note . . . les coordonnées du vecteur −→m dans la base α.

ˆ Dans le plan, pour que deux vecteurs forment une base, il faut et il sut qu'ils ne soient pas . . . .

ˆ Un espace vectoriel n'ayant pas de base est dit de dimension . . . .

ˆ Si un espace vectoriel a une base, alors toutes les bases de cet espace vectoriel ont le même nombre de vecteurs.

ˆ Un espace vectoriel est dit de dimensionns'il admet une base de nvecteurs.

ˆ Le plan vectoriel est un espace vectoriel de dimension . . . Dénitions-propriétés

(2)

II. Changement de bases

i

−→j

Base α= −→ i ,−→

j

a

b

c

u

v

Base β= −→u ,−→v

a

b

c Matrice de passage de

la baseαà la baseβ:Pαβ

Matrice de passage de la baseβà la baseα: Pβα

→i

α = . . .

. . .

−→ j

α= . . .

. . .

→a

α = . . .

. . .

−→ b

α= . . .

. . .

−→c

α= . . .

. . .

→u

α = . . .

. . .

−→v

α= . . .

. . .

→u

β = . . .

. . .

−→v

β = . . .

. . .

→a

β = . . .

. . .

−→ b

β = . . .

. . .

−→c

β = . . .

. . .

→i

β = . . .

. . .

−→ j

β = . . .

. . .

La matrice de passage de la base αà la base β, notée . , est la matrice dont les colonnes sont constituées des . . . . Dénition:

Ainsi, la matrice de passage de

ˆ la base α à la base β est . . . .

ˆ la base β à la baseα est . . . .

→m

α= . . . . Propriété

La matrice de passage de la base α à la base β transforme les coordonnées exprimée dans la base β d'un vecteur à celles exprimées dans la baseα : ça marche à l'envers !

La matrice de passage est dite . . . pour les coordonnées.

(3)

Alors pourquoi ce nom ? Pαβ −→

i

α=

1 −1

−1 −1

=

1

0

=

1

−1

= −→u

α etPαβ −→ j

α =

1 −1

−1 −1

=

1

0

=

−1

−1

= −→v

α

A rééchir !...

Calculons :PαβPβα=

1 −1

−1 −1

1 212

1212

=

Pαβ est la matrice inverse de Pβα. Propriété

Exercice no1:

i

−→ j

Baseα= −→ i ,−→

j

A

−→u

v

Base β = −→u ,−→v

A

1. Détermine la matrice de passage de la base αà la base β. 2. Détermine la matrice de passage de la base β à la base α. 3. Sachant que −−→

AB

β

−1

−2

, calcule ses coordonnées dans la baseα, puis place le point B. 4. Sachant que −−→

BC

α

0 3

, calcule ses coordonnées dans la baseβ, puis place le point C. 5. Détermine les coordonnées du vecteur −→

AC

dans la base α, puis dans la base β.

On appelle base . . . d'un espace vectoriel, une base qui se présente de manière naturelle.

Dénition:

(4)

Exercice no2: Soitαla base canonique du laboratoire, etβ = −→u ,−→v

une base dont la matrice de passage est

Pαβ =

1 −1

−2 1

1. Pαβ est la matrice de passage de quelle base à quelle base ? 2. On sait quePβα=

−1 −1

a −1

. Déterminea. 3. Soient −→a

α = 1

2

et −→ b

β = −2

1

. Détermine −→a

β et −→ b

α.

III. Application linéaire et matrice

Normalement, dans cette branche des mathématiques, l'algèbre linéaire, on ne travaille qu'avec des vecteurs.

Pour des raisons didactiques, nous allons représenter les vecteurs par des points. A chaque point M du repère nous associerons le vecteur−→m partant de l'origine et allant vers le pointM.

On dit qu'une application f est linéaire si pour tout vecteur−→u, vecteur −→v, réel a: f −→u +−→v

= . . . etf a−→u

= . . . . Rappel:

Considérons l'application linéairef: R2 −→ R2

x y

7−→ x−yx+y

, et considérons les quatre pointsA, B, C etDsuivants :

1 1

0

A B

C D

ˆ f(A) =f 3

2

= . . .

. . .

ˆ f(C) =f −3

−2

= . . .

. . .

ˆ f(B) =f −3

2

= . . .

. . .

ˆ f(D) =f 3

−2

= . . .

. . .

Point de vu matriciel :

ˆ

 1 −1 1 1

 x

y

=

. . . . . . . .

=

ˆ f(A) =

 1 −1 1 1

 3

2

= . . .

. . .

(5)

Autrement dit, il semble qu'on puisse associer la matrice

 1 −1 1 1

à l'application linéaire f. Exercice no3: On noteα la base −→u ,−→v

etβ la base −→

OA,−−→

OB

1. Détermine la matrice de passagePαβ. 2. Calcule −→

OA+−−→

OB

α et déduis-en −→v

β. 3. Calcule −→

OA−−−→

OB

α. et déduis-en −→u

β.

4. Déduis-en la matrice de passage de la baseβ à la baseα. 5. Déduis-en les coordonnées de f(A) dans la baseβ.

6. Déduis-en l'expression de l'application linéaire f dans la baseβ.

La matrice de l'application linéaire f est notée mat

α (f) dans la baseα, et . . . dans la baseβ. Notations :

matα (f) =

 1 −1 1 1

 et mat

β (f) =

matβ (f) =Pβαmat

α (f)Pαβ

Propriété

IV. Diagonalisation

Soit f une application linéaire. Un nombreλest une . . . def s'il existe un vecteur−→v tel que :

f(−→v) =λ−→v

Le vecteur −→v est appelévecteur propre associé à la valeur propre λ.

Dénition:

Exemple no1 : Considérons l'application linéaire f: R2 −→ R2

x y

7−→ 3x+2yx+2y .

Vérier queλ1= 4 etλ2=−1 sont des valeurs propres def.

(6)

Soitf une application linéaire. On noteA la matrice def dans une base quelconque. Les valeurs propres de f sont les solutions de l'équation :

det(A−λI) = 0 Théorème

Exemple no2 : Reprenons l'application linéaire précédente, et déterminons ses valeurs propres.

Soit f une application linéaire. On dit quef est . . . s'il existe une base β de E tel que :

matβ (f) =

a11 0 . . . 0 0 a22 ... ...

... ... ... 0 0 . . . 0 ann

 Dénition:

Soit f une application linéaire.

matβ (f)est diagonale ⇐⇒ β est une base constituée de vecteurs propres Théorème

Exemple no3 : Détermine une base β où la matrice de l'application linéaire précédente est diagonale

Exercice no4: On considère la matriceA=

 0 1 6 −1

. 1. A quelle application linéairef correspond-elle ? 2. Détermine ses valeurs propres.

3. Détermine un vecteur propre associé à chaque des valeurs propres.

4. Détermine une baseβ où la la matrice de l'applicationf est diagonale.

5. Détermine la matrice de f dans la baseβ.

Exercice no5: On considère l'application linéairef: R2 −→ R2 x

y

7−→

3x x+ 2y

1. Détermine ses valeurs propres.

2. Détermine un vecteur propre associé à chaque des valeurs propres.

(7)

Si dans une baseβ, la matrice d'une application linéairef est triangulaire :

matβ (f) =

a11 a12 . . . a1n 0 a22 ... ...

... ... ... an−1,n

0 . . . 0 ann

ou mat

β (f) =

a11 0 . . . 0

a21 a22 ... ...

... ... ... 0

an1 . . . an,n−1 ann

Alors ses valeurs propres sont les valeurs portées par sa diagonale.

Propriété

Exemple no4 : Dans l'exemple précédent, la matrice de f est

 3 0 1 2

, ses valeurs propres sont donc3 et2.

V. Application à l'étude des fonctions à plusieurs variables.

1. Gradient d'une fonction à plusieurs variables.

Dans tout cette section,f :Rn←→Rdérivable par rapport à chacune de ses variables.

On appelle . . . de f en (x1, x2, . . . , xn)le vecteur colonne :

∇(f)(x1, x2, . . . , xn) =

∂f

∂x1

∂f

∂x2

. . .

∂f

∂xn

On appelle . . . de f (x1, x2, . . . , xn)tel que ∇(f)(x1, x2, . . . , xn) =

 0 . . .

0

 Dénition:

Exemple no5 : Soit f :R3 −→Rdénie parf(x) = 10e−(x2+y2+z2)

Sif admet un . . . en un point(x1, x2, . . . , xn), alors (x1, x2, . . . , xn)est un point critique de f. Théorème

(8)

Sif admet des dérivées partielles d'ordre 2, alors on appelle . . . def en (x1, x2, . . . , xn) la matrice :

2(f)(x, y) =

2f

∂x21

2f

∂x1∂x2 . . . ∂x2f

1∂xn

2f

∂x2∂x1

2f

∂x22 . . . ∂x2f

2∂xn

... ... . . . ...

2f

∂xn∂x1

2f

∂xn∂x2 . . . ∂x2f2 n

 Dénition:

Soit (x1, x2, . . . , xn)un point critique de f. Si les valeurs propres de la matrice hessienne def sont :

ˆ strictement positives, alorsf admet un minimum local en(x1, x2, . . . , xn);

ˆ sont strictement négatives, alors f admet un maximum local en(x1, x2, . . . , xn);

ˆ sont non nulles et deux de signes opposés, alorsf n'admet pas d'extremum local en(x1, x2, . . . , xn)et le point critique est appelé . . . ou . . . .

Théorème

2. Application aux fonctions réelles à deux variables.

Si une fonction réelle f de deux variables réelles admet des dérivées partielles d'ordre 2 par rapport à x et y, on appelle . . . de f en (x, y) la matrice :

2(f)(x, y) =

2f

∂x2

2f

∂x∂y

2f

∂x∂y

2f

∂y2

 Dénition:

Sif est une fonction réelle de deux variables réelles de classe C2 surR2, on a, pour tous réelsx,y,h, etk : f(x+h, y+k) =f(x, y) + t∇(f)(x, y) hk

+1 2

h k

2(f)(x, y)

 h k

+ (h2+k2)(h, k) Théorème

(9)

Soit (x, y) un point critique de f. Si les valeurs propres de la matrice hessienne def sont :

ˆ strictement positives, alorsf admet un . . . local en (x, y);

ˆ sont strictement négatives, alors f admet un . . . local en (x, y);

ˆ sont non nulles et de signes opposés, alorsf n'admet pas d'extremum local en(x, y)et le point critique est appelé . . . ou . . . :

Théorème

Exercice no6: Trouver les points critiques et discuter leur nature pourf :R2−→R : 1. f(x, y) = (x−1)2+ 2y2;

2. f(x, y) = 2x3−6xy+ 3y2. 3. f(x, y) =x2y−4y.

4. f(x, y) =x3−3x(1 +y2).

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