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DOCTORAT EN MEDECINE

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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UNIVERSITE PIERRE ET MARIE CURIE

(PARIS 6)

FACULTE DE MEDECINE PIERRE ET MARIE CURIE

ANNEE

2013 THESE N°2013PA06G059

DOCTORAT EN MEDECINE

SPECIALITE : Médecine générale PAR

Mlle Sarah ROBERT

Née LE 22 novembre 1986 à Paris

______________

PRESENTEE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE 25 SEPTEMBRE 2013

CONSTRUCTION ET VALIDATION D’UN SCORE INDIVIDUEL DE PRECARITE UTILISABLE EN SOINS PRIMAIRES : UNE ETUDE A PARTIR DE LA COHORTE SANTE, INEGALITES ET RUPTURES

SOCIALES

DIRECTRICE DE THESE Dr Claire RONDET

PRESIDENT DE THESE Pr Anne-Marie MAGNIER MEMBRES DU JURY Pr Olivier FAIN

Dr Gladys IBANEZ

Dr Laura PETITCOLLOT

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier en premier lieu Claire Rondet de m’avoir permis de mener à bien cette thèse, de m’accorder autant de confiance et de me proposer tous ces séduisants projets.

Un très grand merci à Virginie Naël et Pierre Chauvin pour leur aide précieuse et indispensable.

Je remercie très sincèrement les membres de mon Jury :

 Pr Anne-Marie Magnier de m’avoir fait l’honneur de présider cette thèse, et de l’intérêt que vous portez à mon avenir

 Pr Olivier Fain pour votre humanité, et votre pédagogie

 Dr Gladys Ibanez, et Dr Laura Petitcollot de m’avoir fait l’honneur d’être membres du Jury de ma thèse

Je remercie aussi tous les médecins rencontrés avant et pendant mes études qui m’ont donné goût à mon métier : Jean-Marc, Micheline, Albert, Arnaud Dubedat, Aurélie Dabreteau, Flavie Kampf, Eleanor Weinstein, Ingrid Nelson et tous les autres …

Merci à mes parents pour votre présence et votre soutien indéfectible à toute épreuve.

J’espère en être digne. Je vous dois tant.

Merci à toute ma famille d’être aussi formidable.

Merci à tous mes amis pour votre bienveillance et les bons moments passés ensemble.

A Ketki.

Merci à Geoffroy pour ton soutien, ta patience, ta présence. Merci de faire partie de ma vie

et surtout merci de me faire rêver de vaches violettes.

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Je dédie avant tout cette thèse à mon frère David, disparu à la veille de mon internat. Tu me

manques.

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Liste des PU-PH de la Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie – Paris 6

Site Pitié

ACAR Christophe CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIO-VASCULAIRE AGID Yves FEDERATION DE NEUROLOGIE

AGUT Henri BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE-HYGIENE ALLILAIRE Jean-François PSYCHIATRIE D’ADULTES AMOURA Zahir MEDECINE INTERNE

ASTAGNEAU Pascal EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE AURENGO André BIOPHYSIQUE et MEDECINE NUCLEAIRE AUTRAN Brigitte IMMUNOLOGIE

BARROU Benoît UROLOGIE BASDEVANT Arnaud NUTRITION

BAULAC Michel ANATOMIE / NEUROLOGIE BAUMELOU Alain NEPHROLOGIE

BELMIN Joël MEDECINE INTERNE Ivry

BENHAMOU Albert CHIRURGIE VASCULAIRE BENVENISTE Olivier MEDECINE INTERNE

BERTRAND Jacques-Charles STOMATOLOGIE ET CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE BITKER Marc Olivier UROLOGIE

BODAGHI Bahram OPHTALMOLOGIE

BOISVIEUX Jean-François BIOSTATISTIQUES et INFORMATIQUE MEDICALE BOURGEOIS Pierre RHUMATOLOGIE

BRICAIRE François MALADIES INFECTIEUSES - MALADIES TROPICALES BRICE Alexis GENETIQUE

BRUCKERT Eric ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES CABANIS Emmanuel RADIOLOGIE et IMAGERIE MEDICALE

CACOUB Patrice MEDECINE INTERNE (Chef de service par intérim) CALVEZ Vincent VIROLOGIE ET BACTERIOLOGIE

CAPRON Frédérique ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUE CARPENTIER Alexandre NEUROCHIRURGIE

CATALA Martin CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE (département de génétique) CATONNE Yves CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE CAUMES Eric MALADIES INFECTIEUSES - MALADIES TROPICALES CESSELIN François BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE

CHAMBAZ Jean BIOLOGIE CELLULAIRE CHARTIER-KASTLER Emmanuel UROLOGIE CHASTRE Jean REANIMATION MEDICALE CHERIN Patrick MEDECINE INTERNE CHIGOT Jean-Paul CHIRURGIE GENERALE

CHIRAS Jacques RADIOLOGIE et IMAGERIE MEDICALE III CLEMENT-LAUSCH Karine NUTRITION

CLUZEL Philippe RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE II COHEN David PEDO-PSYCHIATRIE

COHEN Laurent NEUROLOGIE

COMBES Alain REANIMATION MEDICALE

CORIAT Pierre ANESTHESIOLOGIE et REANIMATION CHIRURGICALE CORNU Philippe NEURO-CHIRURGIE

COURAUD François BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE

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6 DANIS Martin PARASITOLOGIE

DAUTZENBERG Bertrand PNEUMOLOGIE DAVI Frédéric HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE DEBRE Patrice IMMUNOLOGIE

DELATTRE Jean-Yves NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) DERAY Gilbert NEPHROLOGIE

DERENNE Jean-Philippe PNEUMOLOGIE

DOMMERGUES Marc GYNECOLOGIE - OBSTETRIQUE DORMONT Didier RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE DUBOIS Bruno NEUROLOGIE

DURON Jean-Jacques CHIRURGIE DIGESTIVE DUGUET Alexandre PNEUMOLOGIE

DUYCKAERTS Charles ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES EYMARD Bruno NEUROLOGIE

FAUTREL Bruno RHUMATOLOGIE

FERRE Pascal BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE FONTAINE Bertrand FEDERATION DE NEUROLOGIE FOSSATI Philippe PSYCHIATRIE D’ADULTES

FOURET Pierre ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

GANDJBAKHCH Iradj CHIRURGIE THORACIQUE et CARDIO-VASCULAIRE GIRERD Xavier THERAPEUTIQUE / ENDOCRINOLOGIE

GOROCHOV Guy IMMUNOLOGIE

GRENIER Philippe RADIOLOGIE et IMAGERIE MEDICALE II

GRIMALDI André ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES HAERTIG Alain MEDECINE LEGALE / UROLOGIE

HANNOUN Laurent CHIRURGIE GENERALE

HAUW Jean-Jacques ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES HELFT Gérard DEPARTEMENT DE CARDIOLOGIE

HERSON Serge THERAPEUTIQUE /MEDECINE INTERNE

HEURTIER Agnès ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES HOANG XUAN Khê NEUROLOGIE

ISNARD Richard CARDIOLOGIE et MALADIES VASCULAIRES ISNARD-BAGNIS Corinne NEPHROLOGIE

JARLIER Vincent BACTERIOLOGIE-HYGIENE JOUVENT Roland PSYCHIATRIE D'ADULTES

KATLAMA née WATY Christine MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES KHAYAT David ONCOLOGIE MEDICALE

KIEFFER Edouard CHIRURGIE VASCULAIRE KLATZMANN David IMMUNOLOGIE

KOMAJDA Michel CARDIOLOGIE et MALADIES VASCULAIRES KOSKAS Fabien CHIRURGIE VASCULAIRE

LAMAS Georges OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE LANGERON Olivier ANESTHESIOLOGIE

LAZENNEC Jean-Yves ANATOMIE / CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE LE FEUVRE Claude DEPARTEMENT DE CARDIOLOGIE

LEBLOND née MISSENARD Véronique HEMATOLOGIE CLINIQUE LEENHARDT Laurence ENDOCRINOLOGIE / MEDECINE NUCLEAIRE LEFRANC Jean-Pierre CHIRURGIE GENERALE

LEHERICY Stéphane RADIOLOGIE et IMAGERIE MEDICALE III LEHOANG Phuc OPHTALMOLOGIE

LEMOINE François IMMUNOLOGIE

LEPRINCE Pascal CHIRURGIE THORACIQUE

LUBETZKI ép. ZALC Catherine FEDERATION DE NEUROLOGIE

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7 LYON-CAEN Olivier FEDERATION DE NEUROLOGIE

MALLET Alain BIOSTATISTIQUES ET INFORMATIQUE MEDICALE MARIANI Jean BIOLOGIE CELLULAIRE/MEDECINE INTERNE MAZERON Jean-Jacques RADIOTHERAPIE

MAZIER Dominique PARASITOLOGIE

MEININGER Vincent NEUROLOGIE (Fédération Mazarin) MENEGAUX Fabrice CHIRURGIE GENERALE

MERLE-BERAL Hélène HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE

METZGER Jean-Philippe CARDIOLOGIE et MALADIES VASCULAIRES MONTALESCOT Gilles CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES OPPERT Jean-Michel NUTRITION

PASCAL-MOUSSELLARD Hugues CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE PAVIE Alain CHIR. THORACIQUE et CARDIO-VASCULAIRE.

PERRIGOT Michel REEDUCATION FONCTIONNELLE PETITCLERC Thierry BIOPHYSIQUE / NEPHROLOGIE PIERROT-DESEILLIGNY Charles NEUROLOGIE PIETTE François MEDECINE INTERNE - Ivry PIETTE Jean-Charles MEDECINE INTERNE POIROT Catherine CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE POYNARD Thierry HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE

PUYBASSET Louis ANESTHESIOLOGIE REANIMATION CHIRURGICALE RATIU Vlad HEPATO - GASTRO - ENTEROLOGIE

RICHARD François UROLOGIE

RIOU Bruno ANESTHESIOLOGIE/URGENCES MEDICO-CHIRURGICALE ROBAIN Gilberte REEDUCATION FONCTIONNELLE -- Ivry

ROUBY Jean-Jacques ANESTHESIOLOGIE ET REANIMATION CHIRURGICALE SAMSON Yves NEUROLOGIE/URGENCES CEREBRO-VASCULAIRES

SIMILOWSKI Thomas PNEUMOLOGIE

SPANO Jean-Philippe ONCOLOGIE MEDICALE

THOMAS Daniel CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES TOUITOU Yvan NUTRITION / BIOCHIMIE

TOURAINE Philippe ENDOCRINOLOGIE ET MALADIES METABOLIQUES VAILLANT Jean-Christophe CHIRURGIE GENERALE

VAN EFFENTERRE Rémy NEURO-CHIRURGIE VERNANT Jean-Paul HEMATOLOGIE CLINIQUE VERNY Marc MEDECINE INTERNE (Marguerite Bottard) VIDAILHET Marie-José NEUROLOGIE

VOIT Thomas PEDIATRIE NEUROLOGIQUE WILLER Jean-Vincent PHYSIOLOGIE

ZELTER Marc PHYSIOLOGIE / EXPLORATIONS FONCTIONNELLES

Site Saint-Antoine

AMARENCO Gérard Rééducation fonctionnelle et neurologique Hôpital ROTHSCHILD AMSELEM Serge Génétique Hôpital TROUSSEAU

ANDRE Thierry Cancérologie Hôpital La Salpétrière

ANTOINE Jean Marie Gynécologie Obstétrique / Médecine de la Reproduction Hôpital TENON ARACTINGI Sélim Unité de Dermatologie Hôpital TENON

ARLET Guillaume Bactériologie Hôpital TENON

ARRIVE Lionel Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

AUCOUTURIER Pierre INSERM U 712 Hôpital Saint‐Antoine

AUDRY Georges Chirurgie viscérale infantile Hôpital TROUSSEAU

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8 BALLADUR Pierre Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE

BARDET Jean Cardiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

BAUD Laurent Explorations fonctionnelles multidisciplinaires Hôpital TENON BAUDON Jean Jacques Néonatologie Hôpital TROUSSEAU

BEAUGERIE Laurent Gastroentérologie et Nutrition Hôpital SAINT‐ANTOINE BEAUSSIER Marc Anesthésie – Réanimation Hôpital SAINT‐ANTOINE BENIFLA Jean Louis Gynécologie Obstétrique Hôpital ROTHSCHILD

BENSMAN Albert Néphrologie, Dialyses et transplantations pédiatriques Hôpital TROUSSEAU BERENBAUM Francis Rhumatologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

BEREZIAT Gilbert UMR7079 Physiologie et physiopathologie Campus Jussieu BERNAUDIN Jean François Histologie biologie tumorale Hôpital TENON BILLETTE DE VILLEMEUR Thierry Neuro pédiatrie Hôpital TROUSSEAU BOCCON GIBOD Liliane Anatomie pathologique Hôpital TROUSSEAU BONNET Francis Anesthésie réanimation Hôpital TENON

BORDERIE Vincent Ophtalmologie CNHO des 15/20

BOUCHARD Philippe Endocrinologie Hôpital SAINT‐ANTOINE BOUDGHENE STAMBOULI Franck Radiologie Hôpital TENON BREART Gérard Gynécologie obstétrique Hôpital TENON CABANE Jean Médecine interne Hôpital SAINT‐ANTOINE CADRANEL Jacques Pneumologie Hôpital TENON CALLARD Patrice Anatomie pathologique Hôpital TENON

CAPEAU Jacqueline Inserm U.680 Faculté de Médecine P. & M. Curie CARBAJAL SANCHEZ Ricardo Urgences pédiatriques Hôpital TROUSSEAU CARBONNE Bruno Gynécologie obstétrique Hôpital SAINT‐ANTOINE CARETTE Marie France Radiologie Hôpital TENON

CASADEVALL Nicole Hématologie biologique Hôpital SAINT‐ANTOINE CAYRE Yvon Hématologie immunologie Hôpital DEBRE

CHAZOUILLERES Olivier Hépatologie gastrœntérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE CHOSIDOW Olivier Dermatologie – Allergologie Hôpital TENON

CHOUAID Christos Pneumologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

CHRISTIN‐MAITRE Sophie Endocrinologie Hôpital SAINT‐ANTOINE CLEMENT Annick Pneumologie Hôpital TROUSSEAU

CLERGUE François Détaché au Ministère des Affaires Etrangères : Hôpital Cantonal / Anesthésiologie 24, rue Micheli‐du‐Crest Genève 14 ‐ Suisse

COHEN Aron Cardiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

CONSTANT Isabelle Anesthésiologie réanimation Hôpital TROUSSEAU COSNES Jacques Gastro‐entérologie et nutrition Hôpital SAINT‐ANTOINE COULOMB Aurore Anatomie et cytologie pathologiques Hôpital TROUSSEAU DAMSIN Jean Paul Orthopédie Hôpital TROUSSEAU

DARAI Emile Gynécologie obstétrique Hôpital TENON

DE GRAMONT Aimery Oncologie médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE

DENOYELLE Françoise ORL et chirurgie cervico‐faciale Hôpital TROUSSEAU DEVAUX Jean Yves Biophysique et médecine nucléaire Hôpital SAINT‐ANTOINE DOUAY Luc Hématologie biologique Hôpital TROUSSEAU

DOURSOUNIAN Levon Chirurgie orthopédique Hôpital SAINT‐ANTOINE DUCOU LE POINTE Hubert Radiologie Hôpital TROUSSEAU

DURON Françoise Endocrinologie

DUSSAULE Jean Claude Physiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

FAUROUX Brigitte Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU FERON Jean Marc Chirurgie orthopédique et traumatologique Hôpital SAINT‐ANTOINE FLEJOU Jean François Anatomie pathologique Hôpital SAINT‐ANTOINE

FLORENT Christian Hépato gastro‐entérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

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9 FRANCES Camille Dermatologie – Allergologie Hôpital TENON

FUNCK BRENTANO Christian Pharmacologie clinique Hôpital SAINT‐ANTOINE GARABEDIAN Eréa Noël ORL et chirurgie cervico‐faciale Hôpital TROUSSEAU GARBARG CHENON Antoine Bactériologie virologie Hôpital TROUSSEAU GATTEGNO Bernard Urologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

GENDRE Jean Pierre Gastro‐entérologie et nutrition Hôpital SAINT‐ANTOINE GIRARD Pierre Marie Maladies infectieuses et tropicales Hôpital SAINT‐ANTOINE GIRARDET Jean Philippe Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU GIROT Robert Hématologie biologique Hôpital TENON

GOLD Francis Néonatologie Hôpital TROUSSEAU

GORIN Norbert Hématologie clinique Hôpital SAINT‐ANTOINE GRATEAU Gilles Médecine interne Hôpital TENON

GRIMFELD Alain Pédiatrie orientation pneumologie et allergologie Hôpital TROUSSEAU GRIMPREL Emmanuel Pédiatrie générale Hôpital TROUSSEAU

GRUNENWALD Dominique Chirurgie thoracique Hôpital TENON GUIDET Bertrand Réanimation médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE HAAB François Urologie Hôpital TENON

HELARDOT Pierre Georges Chirurgie viscérale infantile Hôpital TROUSSEAU HOURY Sidney Chirurgie digestive et viscérale Hôpital TENON

HOUSSET Chantal Biologie cellulaire – Inserm U. 680 Faculté de Médecine P. & M. Curie JAILLON Patrice Pharmacologie clinique Faculté de Médecine P. & M. Curie

JOUANNIC Jean‐Marie Gynécologie obstétrique Hôpital TROUSSEAU JUST Jocelyne Pneumologie et allergologie pédiatriques Hôpital TROUSSEAU LACAINE François Chirurgie digestive et viscérale Hôpital TENON

LACAU SAINT GUILY Jean ORL Hôpital TENON

LACAVE Roger Histologie biologie tumorale Hôpital TENON

LANDMAN‐PARKER Judith Hématologie et oncologie pédiatriques Hôpital TROUSSEAU LAROCHE Laurent Ophtalmologie CHNO des Quinze‐Vingts

LE BOUC Yves Explorations fonctionnelles Hôpital TROUSSEAU LEBEAU Bernard Pneumologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

LEGRAND Ollivier Hématologie oncologie médicale Hôpital HOTEL DIEU LEVERGER Guy Hématologie et oncologie pédiatriques Hôpital TROUSSEAU LEVY Richard Neurologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

LIENHART André Anesthésie – Réanimation Hôpital SAINT‐ANTOINE LOTZ Jean Pierre Cancérologie Hôpital TENON

LOUVET Christophe Oncologie médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE MARIE Jean Pierre Hématologie Hôpital HOTEL‐DIEU

MARSAULT Claude Radiologie Hôpital TENON MASLIAH Joëlle Inserm U.538

MAURY Eric Réanimation médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE MAYAUD Marie Yves Pneumologie Hôpital TENON

MENU Yves Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

MEYER Bernard ORL et chirurgie cervico‐faciale Hôpital TENON

MEYOHAS Marie Caroline Maladies infectieuses et tropicales Hôpital SAINT‐ANTOINE MICHEL Pierre Louis Cardiologie Hôpital TENON

MILLIEZ Jacques Gynécologie obstétrique Hôpital SAINT‐ANTOINE MIMOUN Maurice Chirurgie plastique Hôpital ROTHSCHILD MITANCHEZ Delphine Néonatologie Hôpital TROUSSEAU

MONTRAVERS Françoise Biophysique et médecine nucléaire Hôpital TENON MURAT Isabelle Anesthésie réanimation Hôpital TROUSSEAU

NICOLAS Jean Claude Virologie Hôpital TENON

OFFENSTADT Georges Réanimation médicale Hôpital SAINT‐ANTOINE

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10 PAQUES Michel Ophtalmologie CHNO des 15/20

PARC Yann Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE

PATERON Dominique Service d’accueil des Urgences Hôpital SAINT‐ANTOINE PAYE François Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE PERETTI Charles‐Siegfried Psychiatrie d’adultes Hôpital SAINT‐ANTOINE PERIE Sophie ORL Hôpital TENON

PETIT Jean Claude Bactériologie virologie Hôpital SAINT‐ANTOINE PIALOUX Gilles Maladies infectieuses et tropicales Hôpital TENON

POUPON Raoul Hépatologie et gastro‐entérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE RENOLLEAU Sylvain Réanimation néonatale Hôpital TROUSSEAU

RODRIGUEZ Diana Neuro‐pédiatrie Hôpital TROUSSEAU RONCO Pierre Marie Néphrologie et dialyses Hôpital TENON

RONDEAU Eric Urgences néphrologiques – Transplantation rénale Hôpital TENON ROSMORDUC Olivier Hépato gastro‐entérologie Hôpital SAINT‐ANTOINE ROUGER Philippe I.N.T.S. 6,rue Alexandre Cabanel 75739 Paris cedex 15 ROUZIER Roman Gynécologie obstétrique Hôpital TENON

ROZENBAUM Willy Maladies infectieuses et tropicales Hôpital SAINT‐LOUIS SAHEL José Alain Ophtalmologie CHNO des 15/20

SAUTET Alain Chirurgie orthopédique Hôpital SAINT‐ANTOINE SEZEUR Alain Chirurgie générale Hôpital des DIACONESSES

SIFFROI Jean Pierre Génétique et embryologie médicales Hôpital TROUSSEAU

SOUBRIER Florent Département de génétique Groupe Hospitalier PITIE SALPETRIERE TALBOT Jean Noël Biophysique médecine nucléaire Hôpital TENON

THIBAULT Philippe Urologie Hôpital TENON

THOMAS Guy Psychiatrie d’adultes Hôpital SAINT‐ANTOINE

THOUMIE Philippe Rééducation neuro‐orthopédique Hôpital ROTHSCHILD TIRET Emmanuel Chirurgie générale et digestive Hôpital SAINT‐ANTOINE TOUBOUL Emmanuel Radiothérapie Hôpital TENON

TOUNIAN Patrick Gastro‐entérologie et nutrition pédiatriques Hôpital TROUSSEAU TRAXER Olivier Urologie Hôpital TENON

TRUGNAN Germain Inserm U538 Faculté de Médecine P. & M. Curie TUBIANA Jean Michel Radiologie Hôpital SAINT‐ANTOINE

UZAN Serge Gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction Hôpital TENON VALLERON Alain Jacques Unité de santé publique Hôpital SAINT‐ANTOINE VAYSSAIRAT Michel Cardiologie Hôpital TENON

VAZQUEZ Marie Paule Chirurgie maxillo‐faciale et stomatologie Hôpital TROUSSEAU WENDUM Dominique Anatomie pathologique Hôpital SAINT‐ANTOINE

WISLEZ Marie Pneumologie Hôpital TENON

Liste des MCU-PH de la Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie – Paris 6

Site Pitié

ANKRI Annick HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE AUBRY Alexandra BACTERIOLOGIE

AXELRAD Herbert PHYSIOLOGIE

BACHELOT Anne ENDOCRINOLOGIE (Stagiaire) BELLANNE-CHANTELOT Christine GENETIQUE

BENOLIEL Jean-Jacques BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE

BENSIMON Gilbert PHARMACOLOGIE

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11 BORSOS Anne-Marie BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE

BOUTOLLEAU David VIROLOGIE BROUSSE Geneviève PARASITOLOGIE BUFFET Pierre PARASITOLOGIE

CARCELAIN-BEBIN Guislaine IMMUNOLOGIE

CARRIE Alain BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE

CHARLOTTE Frédéric ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES CHARRON Philippe GENETIQUE/CARDIOLOGIE

COLLET Jean-Philippe DEPARTEMENT DE CARDIOLOGIE COMPERAT Eva ANATOMIE PATHOLOGIQUE

CORVOL Jean-Christophe PHARMACOLOGIE COULET Florence GENETIQUE

COUSSIEU Christiane BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE DALOZ Madeleine ANESTHESIOLOGIE ET REANIMATION DANZIGER Nicolas PHYSIOLOGIE

DATRY Annick PARASITOLOGIE

DELERS Francisco BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE DEPIENNE Christel GENETIQUE (Stagiaire)

DUPONT-DUFRESNE Sophie ANATOMIE/NEUROLOGIE FOLLEZOU Jean-Yves RADIOTHERAPIE

FOURNIER Emmanuel PHYSIOLOGIE FRIJA Elisabeth PHYSIOLOGIE GALANAUD Damien RADIOLOGIE

GAYMARD Bertrand PHYSIOLOGIE 32.GIRAL Philippe NUTRITION/ENDOCRINOLOGIE GOLMARD Jean-Louis BIOSTATISTIQUES ET INFORMATIQUE MEDICALE

HABERT Marie-Odile BIOPHYSIQUE/MEDECINE NUCLEAIRE

HALLEY DES FONTAINES Virginie EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE HOANG VAN Catherine ANATOMIE et CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES KAHN Jean-François PHYSIOLOGIE

LACOMBE Catherine BIOPHYSIQUE/MEDECINE NUCLEAIRE LACOMBLEZ Lucette PHARMACOLOGIE

LACORTE Jean-Marc BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE LAURENT Claudine PEDOPSYCHIATRIE (Stagiaire)

LE BIHAN Johanne BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE LE GUERN Eric GENETIQUE

LESOURD Sylvie GENETIQUE

MAKSUD Philippe BIOPHYSIQUE/MEDECINE NUCLEAIRE MARCELIN-HELIOT Anne Geneviève VIROLOGIE

MAZIERES Léonore PHYSIOLOGIE

MORICE Vincent BIOSTATISTIQUES ET INFORMATIQUE MEDICALE NACCACHE Lionel PHYSIOLOGIE

N’GUYEN-KHAC Florence HEMATOLOGIE BIOLOGIQUE PERNES Jean-François BIOPHYSIQUE/MEDECINE NUCLEAIRE PIDOUX Bernard PHYSIOLOGIE

ROBERT Jérôme BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE

ROSENHEIM Michel EPIDEMIOLOGIE/SANTE PUBLIQUE ROSENZWAJG Michelle IMMUNOLOGIE

ROUSSEAU Géraldine CHIRURGIE GENERALE SANSON Marc ANATOMIE/NEUROLOGIE

SEBBAN Claude MEDECINE INTERNE / GERIATRIE

SEILHEAN Danielle NEURO-ANATOMIE PATHOLOGIQUE

SIMON Dominique SANTE PUBLIQUE / EPIDEMIOLOGIE

SOUGAKOFF Wladimir BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE

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12 STRAUS Christian PHYSIOLOGIE/EXPLORATION FONCTIONNELLE

TANKERE Frederic O.R.L.

TEZENAS DU MONTCEL Sophie BIOSTATISTIQUES et INFORMATIQUE MEDICALE THELLIER Marc PARASITOLOGIE

TRESCA Jean-Pierre BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE URIOS Paul BIOCHIMIE et BIOLOGIE MOLECULAIRE

VEZIRIS Nicolas BACTERIOLOGIE-HYGIENE (stagiaire) VITTE Elisabeth ANATOMIE/O.R.L.

WAROT Dominique PHARMACOLOGIE

Site Saint-Antoine

ABUAF Nisen HÉMATOLOGIE Hôpital TENON AMIEL Corinne VIROLOGIE Hôpital TENON

ANCEL Pierre Yves DÉPARTEMENT DE SANTÉ PUBLIQUE Hôpital TENON APARTIS Emmanuelle PHYSIOLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

BARBU Véronique BIOLOGIE CELLULAIRE Faculté de Médecine P. & M. Curie BELLOCQ Agnès EXPLORATIONS FONCTIONNELLES Hôpital TENON BENLIAN Pascale BIOCHIMIE B Hôpital SAINT-ANTOINE

BERTHOLON Jean François EXPLORATIONS FONCTIONNELLES RESPIRATOIRES Hôpital SAINT- ANTOINE

BIOUR Michel PHARMACOLOGIE Faculté de Médecine P. & M. Curie BOELLE Pierre Yves INSERM U707 Faculté de Médecine P. & M. Curie BOFFA Jean Jacques NÉPHROLOGIE ET DIALYSES Hôpital TENON BOULE Michèle PHYSIOLOGIE Hôpital TROUSSEAU

CARRAT Fabrice INSERM U707 Faculté de Médecine P. & M. Curie

CERVERA Pascale ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital SAINT-ANTOINE CHABBERT BUFFET Nathalie GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE Hôpital TENON COLOMBAT Magali ANATOMO-PATHOLOGIE Hôpital TENON

DECRE Dominique BACTÉRIOLOGIE VIROLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE DELHOMMEAU François HÉMATOLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

DELISLE Françoise BACTÉRIOLOGIE VIROLOGIE Hôpital TENON DEVAUX Aviva BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION GH Pitié-Salpétrière DEVELOUX Michel PARASITOLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

EL ALAMY Ismaïl HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE Hôpital TENON

ESCUDIER Estelle DÉPARTEMENT DE GÉNÉTIQUE Hôpital TROUSSEAU FAJAC-CALVET Anne HISTOLOGIE EMBRYOLOGIE Hôpital TENON FERRERI Florian PSYCHIATRIE D'ADULTES Hôpital SAINT-ANTOINE FLEURY Jocelyne HISTOLOGIE EMBRYOLOGIE Hôpital TENON FRANCOIS Thierry PNEUMOLOGIE ET RÉANIMATION Hôpital TENON GARÇON Loïc HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE Hôpital SAINT-ANTOINE GARDERET Laurent HÉMATOLOGIE CLINIQUE Hôpital SAINT-ANTOINE GEROTZIAFAS Grigoris HÉMATOLOGIE Hôpital TENON

GONZALES Marie GÉNÉTIQUE ET EMBRYOLOGIE MÉDICALES Hôpital TROUSSEAU GOZLAN Joël BACTÉRIOLOGIE VIROLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

HAYMANN Jean Philippe EXPLORATIONS FONCTIONNELLES Hôpital TENON HENNEQUIN Christophe PARASITOLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

JOHANET Catherine IMMUNOLOGIE ET HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUES Hôpital SAINT-ANTOINE JOSSET Patrice ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital TROUSSEAU

JOYE Nicole DÉPARTEMENT DE GÉNÉTIQUE Hôpital TROUSSEAU

KIFFEL Thierry BIOPHYSIQUE ET MÉDECINE NUCLÉAIRE Hôpital SAINT-ANTOINE

(13)

13 LACOMBE Karine MALADIES INFECTIEUSES Hôpital SAINT-ANTOINE

LAGRANGE Monique IMMUNOLOGIE ET HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUES Hôpital SAINT-ANTOINE LAPILLONNE Hélène HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE Hôpital TROUSSEAU

LASCOLS Olivier INSERM U.680 Faculté de Médecine P. & M. Curie LEWIN ZEITOUN Maïté RADIOLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

MANDELBAUM Jacqueline HISTOLOGIE EMBRYOLOGIE CYTOGÉNÉTIQUE ORIENTATION BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION Hôpital TENON

MAUREL Gérard BIOPHYSIQUE ET MÉDECINE NUCLÉAIRE Faculté de Médecine P. & M. Curie MAURIN Nicole HISTOLOGIE Hôpital TENON

MOHAND-SAID Saddek OPHTALMOLOGIE CHNO des 15/20

MORAND Laurence BACTÉRIOLOGIE VIROLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE NETCHINE Irène EXPLORATIONS FONCTIONNELLES Hôpital TROUSSEAU

PARISET Claude EXPLORATIONS FONCTIONNELLES ET ENDOCRINIENNES Hôpital TROUSSEAU PICARD Arnaud CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE Hôpital TROUSSEAU

PLAISIER Emmanuel NÉPHROLOGIE Hôpital TENON

POIRIER Jean Marie PHARMACOLOGIE CLINIQUE Faculté de Médecine P. & M. Curie POIROT Jean Louis PARASITOLOGIE Faculté de Médecine P. & M. Curie

PORTNOI Marie France DÉPARTEMENT DE GÉNÉTIQUE Hôpital TROUSSEAU RAINTEAU Dominique INSERM U.538 Faculté de Médecine P. & M. Curie

RAVEL DARRAGI Nadège HISTOLOGIE BIOLOGIE REPRODUCTION Hôpital TENON ROBERT Annie HÉMATOLOGIE BIOLOGIQUE Hôpital SAINT-ANTOINE

ROSSIGNOL Sylvie EXPLORATIONS FONCTIONNELLES Hôpital TROUSSEAU ROUX Patricia PARASITOLOGIE Faculté de Médecine P. & M. Curie

SEBE Philippe UROLOGIE Hôpital TENON

SEBILLE Alain PHYSIOLOGIE Faculté de Médecine P. & M. Curie SELLAM Jérémie RHUMATOLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

SEROUSSI FREDEAU Brigitte DÉPARTEMENT DE SANTÉ PUBLIQUE Hôpital TENON SIBONY Mathilde ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital TENON

SIMON Tabassome PHARMACOLOGIE CLINIQUE Faculté de Médecine P. & M. Curie SOUSSAN Patrick VIROLOGIE Hôpital TENON

STANKOFF Bruno NEUROLOGIE Hôpital TENON

SVRCEK Magali ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES Hôpital SAINT-ANTOINE TANKOVIC Jacques BACTÉRIOLOGIE VIROLOGIE Hôpital SAINT-ANTOINE

THOMAS Ginette BIOCHIMIE Faculté de Médecine P. & M. Curie

VAN DEN AKKER Jacqueline EMBRYOLOGIE PATHOLOGIQUE ET CYTOGÉNÉTIQUE Hôpital TROUSSEAU

VAYLET Claire MÉDECINE NUCLÉAIRE Hôpital TROUSSEAU VIBERT Jean François INSERM U 444 Faculté de Médecine P. & M. Curie VIGOUROUX Corinne INSERM U680 Faculté de Médecine P. & M. Curie

WEISSENBURGER Jacques PHARMACOLOGIE CLINIQUE Faculté de Médecine P. & M. Curie

WOLF Claude LABORATOIRE DE SPECTROMÉTRIE DE MASSE Faculté de Médecine P. & M. Curie

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14

Liste des abréviations

 ACC : Artisans, Commerçants et Chefs d’enreprise

 ACM : Analyse des Correspondances Multiples

 AME : Aide Médicale d’Etat

 ANPE : Agence Nationale pour l’Emploi

 BEH : Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire

 CES : Centre d’Examens de Santé

 CHU : Centre Hospitalier Universitaire

 CMU : Couverture Médicale Universelle

 CMUc : Couverture Médicale Universelle complémentaire

 CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique

 DIV : Délégation Interministérielle à la ville

 DS3 : Déterminants Sociaux et de la Santé et du recours aux Soins

 EHESS : Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

 ENS : Ecole Normale Supérieure

 EPICES : Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les CES

 HCSP : Haut Comité de la Santé Publique

 IC : Intervalle de Confiance

 IMC : Indice de Masse Corporelle

 INRA : Institut National de la Recherche Agronomique

 INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

 INSERM : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale

 InVS : Institut de Veille Sanitaire

 IRDES : Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé

 IReSP : Institut de Recherche en Santé Publique

 IRIS : Ilots Regroupés pour l’Information Statistique

 OMS : Organisation Mondiale de la Santé

 OR : Odds Ratio

 ORS : Observatoire Régional de la Santé

 SIDA : Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise

 SIRS : Santé, Inégalités, et Ruptures Sociales

 UPMC : Université Pierre et Marie Curie

 VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

 ZUS : Zone Urbaine Sensible

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15

SOMMAIRE

I. Introduction ... 18

A. Le concept de précarité ... 19

B. Lien entre précarité et santé ... 20

II. Revue de la littérature des scores de précarité déjà existants ... 23

A. Les scores écologiques ... 24

B. Les scores épidémiologiques ... 25

1. Les scores épidémiologiques à l’étranger ... 25

2. Les scores français individuels de précarité ... 26

III. Matériel et méthode ... 31

A. La population étudiée : la cohorte SIRS ... 31

B. Méthodes statistiques ... 33

C. L’établissement du score ... 37

1. Les 14 caractéristiques sociodémographiques ... 37

2. L’évaluation de l’état de santé, du recours aux soins et de l’alimentation dans l’étude SIRS .. ... 41

D. Analyses des correspondances multiples ... 42

E. Les méthodes de validation ... 42

IV. Résultats ... 44

A. Description de la population SIRS 2010 ... 44

B. Etude des caractéristiques sociodémographiques en fonction des modalités de santé étudiées ... 46

C. Analyses en régression logistique univariée ... 64

D. Analyses en régression logistique multivariée ... 82

E. Le score de précarité et son seuil ... 101

F. Les graphiques ACM ... 103

G. La validation du score ... 105

1. La distribution du score par sous-groupe de population ... 105

2. La répartition du score par variable de santé ... 106

V. Discussion ... 109

A. Synthèse ... 109

B. Les limites du score ... 113

C. Les forces du score ... 118

D. Comparaison aux scores déjà existants ... 120

(16)

16

E. Perspectives ... 121

VI. Conclusion ... 123

VII. Bibliographie ... 124

VIII. Annexes ... 130

IX. Résumé ... 137

Liste des Annexes

Annexe 1 : Score de Pascal

Annexe 2 : Les six grands domaines couverts par le questionnaire de Handicap social

Annexe 3 : Critères de qualité utilisés pour l'évaluation de la méthodologie d'élaboration des scores (d’après Terwee et al.)

Annexe 4 : Les questions de l’étude SIRS

(17)

17

(18)

18

I. Introduction

Il est maintenant établi dans les esprits des professionnels de santé qu’il existe un lien entre précarité et état de santé. Très fréquemment dans notre pratique et ce quel que soit notre lieu d’exercice, nous sommes confrontés à cette précarité. Mais qu’est-ce que la précarité ? Que nous apporte la littérature sur les liens entre précarité et état de santé ?

Il est très difficile de pouvoir évaluer facilement la précarité en soins primaires.

Quels critères sociodémographiques simples et validés pourraient-être utilisés en pratique quotidienne de médecine générale, pour repérer facilement les situations sociales difficiles pouvant entraîner des conséquences sur l’état de santé ?

Effectivement, bien que quelques scores de précarité aient déjà été proposés, il n’en existe aucun qui soit à la fois validé, simple à mettre en œuvre au niveau individuel, multidimensionnel, pertinent, et représentatif de la population française. L’objet de cette thèse sera donc d’établir un tel score.

Pour cela, dans un premier temps, nous étudierons les différents scores déjà existants en France et à l’étranger, et nous tenterons d’expliquer pourquoi aucun d’entre eux ne permet d’évaluer de façon simple et validée la précarité en France en soins primaires.

Dans un deuxième temps, nous construirons ce score à partir de la troisième vague de données de la cohorte SIRS menée en 2010 (Santé, inégalités et ruptures sociales ; Investigateur principal : U707 Inserm, UPMC) auprès d’un échantillon représentatif de la population générale d’Ile de France. Pour cela, nous étudierons en analyse par régression logistique le lien entre caractéristiques sociodémographiques de la population étudiée et état de santé.

Dans un troisième chapitre, nous analyserons le score finalement établi, et nous le validerons par différentes méthodes.

Dans une dernière partie, nous discuterons des forces et faiblesses de ce score, des différents travaux qui pourraient encore être menés à partir de ce travail, et des retombées potentielles de ce score.

(19)

19

A. Le concept de précarité

Joseph Wresinski (1917-1988), prêtre français fondateur du Mouvement des droits de l’homme ATD Quart Monde , d éfinit en 1987 dans son fameux rapport (1) la précarité comme

"l'absence d'une ou plusieurs des sécurités, notamment celle de l'emploi, permettant aux personnes et familles d'assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux". La précarité ne caractérise pas une catégorie sociale particulière mais un ensemble de situations dont les contours sont souvent difficiles à appréhender. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle conduit à la grande pauvreté, quand elle affecte plusieurs domaines de l'existence, qu'elle devient persistante, qu'elle compromet les chances de réassumer ses responsabilités et de reconquérir ses droits par soi-même, dans un avenir prévisible.

Cette définition est celle retenue par le Haut Comité de Santé Publique dans son rapport sur la progression de la précarité en France et ses effets sur la santé (2).

Joseph Wresinski précise en outre que les situations de précarité se développent lorsque les conditions concernant « le niveau socio-économique, l’habitat, les réserves financières, le niveau culturel, d’instruction et de qualification professionnelle, les moyens de participation associative, syndicale et politique » sont défavorables.

Les dimensions de la précarité ainsi énumérées rejoignent les critères retenus dans la littérature anglo-saxonne, notamment par Peter Townsend en 1987 (3), pour caractériser les dimensions économiques et sociales de la précarité («material and social deprivation»).

Peter Townsend voit la défaveur sociale comme « un état observable et démontrable de désavantage relatif face à la communauté locale ou à l’ensemble de la société à laquelle appartient l’individu, la famille ou le groupe ». Il fait la distinction entre la défaveur matérielle qui se réfère aux biens ou aux commodités de la vie moderne, et la défaveur sociale (relations familiales, au travail ou dans la communauté) (4).

A la suite du rapport Wresinski, il faut noter que le terme de précarité va connaître un succès croissant, s’ajoutant, voire tendant à se substituer, à ceux, plus classiques, de pauvreté, de misère, de marginalité, de défaveur sociale.

Le terme précarité sera désormais souvent employé, à tort, comme synonyme de pauvreté

ou d’exclusion sociale. Cet amalgame est sûrement accentué par des terminologies

officielles inadéquates employées dans le milieu médical, par exemple « les consultations

précarité » à l’hôpital, qui en fait désignent les consultations faites dans le cadre des

permanences d’accès aux soins de santé (PASS), ou « les équipes mobiles psychiatrie

précarité ».

(20)

20 Cet amalgame contribue surtout à circonscrire de façon tout à fait néfaste une notion en réalité beaucoup plus large et transversale et, donc, à entretenir une opposition — qui, de notre point de vue, n’a pas lieu d’être — entre les approches « précarité – santé » et « inégalités sociales de santé », encore trop souvent opposées dans la recherche, les réflexions sur les pratiques de soins et la définition des politiques de santé (5).

Pour Serge Paugam, la notion de précarité renvoie à une accumulation, éventuellement transitoire et réversible, de conditions de vie instables, génératrices de difficultés diverses, qui ont en commun le risque d’une rupture progressive des liens sociaux qui apportent soutien et reconnaissance dans différentes sphères de socialisation : la famille, le milieu professionnel, le voisinage, le réseau amical notamment (6).

La notion de précarité ne caractérise pas une catégorie sociale particulière mais synthétise un ensemble multifactoriel de situations péjoratives.

Elle concerne donc, quantitativement et qualitativement, un nombre beaucoup plus large de personnes et de situations que les pauvres ou les « exclus ». Elle s’oppose aussi tout à fait à une vision dualiste d’une société qui serait partagée entre les « inclus » et les « exclus » de part et d’autre d’une fracture sociale — ou encore entre les « gagnants » et les « perdants » des reconfigurations sociales en cours, dans le domaine de l’emploi en particulier — et s’écarte également des catégories construites à partir des dispositifs publics (par exemple les RMIstes, les chômeurs en fin de droit, etc.) en considérant la vulnérabilité des situations indépendamment de leur prise en charge par le système d’aide sociale (7).

Finalement, l’évaluation de la vulnérabilité socio-économique individuelle doit prendre en considération non seulement l’emploi mais également les ressources, la famille, le logement, l’éducation, la protection sociale, la santé, les liens sociaux.

B. Lien entre précarité et santé

Contrairement à la vision biomédicale qui attribue principalement l’amélioration de la santé

à la qualité des services de santé et aux progrès de la biotechnologie, l’état de santé d’une

population est le résultat de l’influence de nombreux facteurs déterminants. L’étude de ces

déterminants n’est pas simple de part leur multiplicité et les nombreux liens qui existent

entre eux, ce qui rend difficile l’appréciation du rôle spécifique de chacun. La pauvreté et la

précarité agissent incontestablement comme des déterminants de l’état de santé, mais elles

exercent également une influence forte sur d’autres déterminants ce qui rend difficile

l’identification de ceux sur lesquels on peut agir (2).

(21)

21 Depuis 20 ans, de nombreuses recherches en France et dans le Monde ont clairement montré que la précarité s’accompagne d’un risque accru de morbidité et de mortalité. Ainsi, cela peut concerner le petit poids à la naissance (8) ; la grande prématurité (9) ; les maladies cardiovasculaires (10) (11) ; la santé mentale (12) (13) ; les maladies respiratoires (14) ; les cancers (15) (16). En ce qui concerne les cancers, il existe des facteurs pouvant expliquer un retard au diagnostic et donc au mauvais pronostic (17) tels qu’un moindre accès aux structures de soins, une moindre observance thérapeutique mais aussi une adhérence moins forte aux campagnes de dépistage (18) (19) (20) (21) (22).

Malgré le progrès biomédical et technologique continu au cours des 70 dernières années, et en dépit de l’élargissement de la protection maladie, les inégalités sociales de santé persistent, voire se sont aggravées au cours des dernières décennies dans l’ensemble des pays européens (23) et en particulier dans notre pays (24).

Les plus fortes disparités sociales de mortalité sont observées en France pour les causes liées à l'alcool. Viennent ensuite le diabète, les pathologies respiratoires, le cancer du poumon, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer de l'estomac, le suicide, les accidents, l'infarctus du myocarde, le cancer de l'intestin et le cancer du pancréas. Quelles que soient les causes de décès, on constate une augmentation dans le temps du niveau de la surmortalité du groupe « ouvriers-employés » par rapport au groupe « cadres supérieurs- professions libérales ». Les comparaisons européennes indiquent que c'est en France et en Finlande que les disparités sociales de mortalité sont les plus marquées. Pour la France, ces écarts plus importants s'observent pour la plupart des causes de décès. Le rôle de la consommation excessive d'alcool est mis en avant pour expliquer cette position spécifique de la France (25).

Les personnes précaires cumulent aussi les facteurs de risque et présentent des pathologies à un stade plus avancé que les autres lors du diagnostic. Par ce qu’elle implique comme perte des repères et des sécurités, par ce qu’elle entraîne en termes de perte de la confiance en soi, en autrui et en l’avenir, la précarité s’accompagne en effet du risque d’un affaiblissement du souci de soi et de sa santé.

On s’aperçoit que l’observation de l’état de santé des personnes précaires permet de compléter la description et d’approfondir l’analyse des inégalités sociales de santé, de mettre en lumière certains défauts de notre système de santé et de tirer des enseignements et des pistes d’amélioration qui sont susceptibles d’être utiles à tous (5).

La santé est définie par l’OMS en 1946 comme un état de bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie et d’infirmité.

La charte d’Ottawa organisée par l’OMS en 1986 (26) complète cette définition en précisant

les conditions nécessaires à la santé : « se loger, accéder à l’éducation, se nourrir

convenablement, disposer d’un certain revenu, bénéficier d’un écosystème stable, compter

(22)

22 sur un apport durable de ressources, avoir droit à la justice sociale et à un traitement équitable », conditions qui avaient été à la base de la charte d’Alma Ata en 1978 et du programme de l’accès à la santé pour tous (27).

Dans son rapport de 2008, intitulé Les soins de santé primaires : maintenant plus que jamais, la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, rappelle que « les valeurs qui sont au cœur de la constitution de l’OMS [il y a plus de 60 ans]

et celles qui ont inspiré la déclaration d’Alma-Ata [en 1978] ont fait leur preuve et ont montré toute leur pertinence » (28). Ainsi les soins de santé primaires restent considérés comme un moyen de garantir le droit à la santé pour tous et de réduire les inégalités de santé, d’atteindre un idéal de justice sociale.

Des travaux comparatifs ont ainsi montré que les systèmes se basant sur des soins de santé primaires « forts », comme l’Australie, le Canada, le Japon, la Suède, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas, l’Espagne, le Royaume-Uni, sont plus efficaces pour améliorer la santé des populations en moyenne que ceux ayant des soins primaires « faibles », — car plus équitables en termes d’accès aux soins, et avec des dépenses de santé mieux maîtrisées. En outre, les inégalités sociales de recours aux soins sont réduites dans les pays disposant de systèmes nationaux de santé, où le reste à charge des patients est limité et où les médecins généralistes jouent le rôle de « gatekeeper » (29).

Le système ambulatoire ou de soins primaires, parce qu’il est plus proche des patients et permet ces relations interindividuelles, peut donc en théorie contribuer à la réduction des inégalités de santé.

En conséquence, il est de notre devoir de repérer en soins primaires les populations les plus

vulnérables. Il n’existe à l’heure actuelle aucun outil validé en France qui permette de le

faire, même si de nombreux scores de précarité ont déjà été proposés et vont être

développés dans le prochain chapitre.

(23)

23

II. Revue de la littérature des scores de précarité déjà existants

Les données individuelles exhaustives sur les populations étant plus difficiles à obtenir, les indices composites de pauvreté (aussi appelés indices de défaveur sociale, ou encore indices de précarité) basés sur les caractéristiques de l’aire de résidence font légion comparativement aux indices épidémiologiques.

Deux types d’enquêtes : écologiques et épidémiologiques (2).

Dans les enquêtes « écologiques », le travail consiste à étudier la liaison entre des données agrégées correspondant à des groupes définis de personnes, chaque groupe étant l’unité statistique de l’enquête. Classiquement, en prenant comme unité statistique la population de chacun des pays, il s’agit de mettre en relation les taux de mortalité (générale, par cause, infantile, maternelle, etc.) et la richesse nationale (PIB par habitant). Ces enquêtes mettent souvent en évidence des corrélations tout à fait intéressantes, générant ainsi des hypothèses de travail. Mais, limitées à elles seules, elles ne permettent pas d’affirmer l’existence d’une liaison causale entre les deux groupes de données considérées, ni encore moins de préciser le sens de cette liaison. Ce n’est que par raisonnement et interprétation qu’on peut considérer cette liaison causale comme très probable. La principale limite de ce type d’analyse est que l’association observée parmi les groupes ne correspond pas forcément à une association entre les individus, c’est ce qu’on appelle le risque d’ « erreur écologique ».

Dans les secondes enquêtes dites « épidémiologiques », l’unité statistique est la personne.

Sur chaque individu appartenant à la population définie, on recueille une série

d’informations variées (par exemple : sa pathologie, la date et la cause de son décès, le

métier qu’il a exercé, la valeur de son revenu mensuel), et on étudie la liaison entre ces

variables au niveau de l’individu. Ces enquêtes épidémiologiques (principalement enquêtes

cas-témoins ou enquêtes de cohorte) permettent souvent, moyennant des précautions

méthodologiques, d’aller au-delà du simple constat d’une corrélation, mais de remonter –

avec prudence – au caractère causal des liaisons constatées. Par exemple, l’observation du

décès par cancer du poumon chez des sujets dont on connaît par ailleurs la consommation

individuelle de cigarettes, permet de donner une crédibilité très forte au tabac comme cause

du cancer du poumon, ce que n’aurait jamais permis une enquête écologique sur les taux de

mortalité par cancer du poumon de diverses populations et la quantité globale de tabac

consommée par chacune d’elles.

(24)

24

A. Les scores écologiques

Les premiers indices pour mesurer les inégalités sociales et économiques ont été proposés au Royaume-Uni dès les années 80 avec le score de Townsend (3), puis celui de Jarman (30), et enfin celui de Carstairs et Morris (31).

Ces scores initialement développés pour la planification des soins, et la distribution des allocations de l’état ont finalement été utilisés pour l’étude des inégalités sociales de santé, et servent maintenant comme gold-standard pour l’établissement des nouveaux scores

« écologiques » de précarité proposés dans beaucoup des pays du monde Occidental.

L’étude de la littérature a montré qu’il existait de tels scores aux Etats-Unis (32) (33) (34), au Canada (35) , au Japon (36), en Italie (37) (38), en Espagne (39) et en Belgique (40).

Des indicateurs composites français, inspirés des indices anglo-saxons sus-cités, ont été proposés dans différents territoires géographiques : en région Nord-Pas-de-Calais (41) ; dans les communes et cantons du département du Doubs (42) ; dans la communauté urbaine de Strasbourg (43).

En France, Lucas-Gabrielli et al (44) ont tenté de résumer les situations locales en quelques types essentiels. Pour se faire, ils ont défini des « paysages socio-sanitaires », qui se caractérisent par une identité de composition sociale, d’état de santé, d’offre et de consommation de soins, en utilisant comme unité d’observation les zones d’emploi.

Dans l’étude de Lasbeur et al (9), un lien a été établi entre grande prématurité et quartier de résidence à Paris et en Petite couronne. Pour cela, un score de privation pour chaque IRIS de Paris-Petite Couronne est calculé à partir des données de recensement afin d’établir quatre différents groupes de précarité. L’adresse des mères des enfants grands prématurés est ensuite recueillie afin d’être rattachée au code de son IRIS de résidence. Il est finalement trouvé que moins l’environnement est favorable, plus le risque de naissance très prématurée est élevé.

Les auteurs de ces différentes études menées en France ont montré des corrélations significatives entre les niveaux de précarité matérielle et/ou sociale mesurés par ces différents scores et les données sanitaires telles que la périnatalité, la morbidité ressentie, l’espérance de vie, les taux de mortalité (9) (44) (41).

Les études ont démontré que le fait de vivre dans un quartier pauvre peut avoir un effet néfaste sur la santé indépendamment des caractéristiques individuelles (45) (46) (47) (48).

Cet effet est lié à l’accessibilité aux soins, à l’insécurité et aux autres expositions à des

facteurs environnementaux. En l’absence de données sur les individus, l’analyse des

(25)

25 inégalités à partir de données collectives ne permet pas de faire la part entre effets individuels et effets agrégés ou contextuels (49) (50).

Ces nombreux indicateurs « écologiques » de précarité sont basés sur des données de recensement donnant une estimation au niveau de groupes de population, auxquels sont rattachées les personnes étudiées. Ces indicateurs sont peu précis au niveau individuel et peuvent conduire à des erreurs de classement.

Finalement, ces indices « territoriaux » permettent de décrire les liens avec la santé des résidents, l’adéquation avec l’implantation géographique des soins et des services de santé, ou de contrôler le rôle des facteurs socio-économiques dans l’analyse de l’impact de l’environnement local sur la santé des habitants, mais ils ne sont pas utilisables en soins primaires pour détecter et mesurer la précarité au niveau individuel.

B. Les scores épidémiologiques

1. Les scores épidémiologiques à l’étranger

Les scores épidémiologiques déjà proposés dans le monde sont :

- Le score néo-zélandais NZiDep proposé par l’équipe de Salmond (51) ; - Le score suisse DiPCare-Q proposé par l’équipe de Vaucher (52) ; - Le score turc FWID proposé par Eroglu (43) ;

- Une adaptation au niveau individuel du score de Townsend proposé par l’équipe britannique d’Adams (53).

Cependant, par essence, ces scores ne sont pas transposables à la population française, en raison des différences entre les habitudes sociales et culturelles de ces différents pays avec la France. A titre d’exemple dans le score Néo-zélandais, le fait d’avoir des chaussures trouées est un item de repérage de vulnérabilité sociale. Ceci est probablement adapté au contexte néo-zélandais, mais en France, ceci est juste une marque de pauvreté extrême.

Dans le score FWID, et le score d’Adams, le fait de ne pas posséder de voiture est considéré

comme facteur de vulnérabilité, ce qui dans les centres-villes français ne peut être considéré

comme un facteur de précarité.

(26)

26 2. Les scores français individuels de précarité

En France, les premiers scores mesurant la précarité au niveau individuel datent de 1984. Ils font suite aux travaux d’André Villeneuve sur les populations défavorisées (54).

Il n’existe à ce jour que trois scores individuels de précarité en France : le score établi par Jean Pascal en 2003 (55) à Nantes, le score EPICES (Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les CES) établi en 2006 (56), et le score de Handicap social établi en 2007 à Paris (57).

 Le score établi par Jean Pascal (55) (Annexe 1), a été construit par un groupe pluridisciplinaire, constitué de médecins (Urgences, médecine interne, infectiologie, gastro- entérologie, hygiène, informatique médicale, santé publique), d’assistantes sociales et d’un odontologiste des hôpitaux de Nantes et de Saint-Nazaire. Le groupe a retenu 5 caractéristiques :

1. bénéfice de la couverture maladie universelle ou de l’aide médicale d’État ; 2. absence de mutuelle santé ou d’assurance maladie complémentaire ; 3. difficultés à payer les médicaments ou les examens médicaux ;

4. bénéfice d’un minimum social (excluant l’allocation supplémentaire invalidité, le groupe craignant une confusion avec la pension d’invalidité) sous forme de revenu minimum d’insertion (RMI), allocation adulte handicapé (AAH), allocation parent isolé (API), allocation solidarité spécifique (ASS), allocation d’insertion (AI), allocation de veuvage, minimum vieillesse ou allocation supplémentaire de vieillesse ;

5. recherche d’un emploi depuis plus de 6 mois ou d’un 1er emploi.

Une situation de vulnérabilité sociale a été définie par le groupe selon la règle de décision suivante : “être concerné par au moins 1 de ces 5 critères : 1 ou 4 ou 2 + 3 ou 1 + 5 ou 3 + 5”.

Ce score a ensuite été validé par confrontation avec les critères d’évaluation de la précarité de deux assistantes sociales. Il en découlait une sensibilité de 70% (IC95%=[64-76]) et une spécificité de 77% (IC95%=[71-82]).

Cependant, cet indicateur aborde principalement la dimension matérielle de la vulnérabilité.

Seul le critère recherche d’un emploi est un critère social et économique. Pourtant, la précarité est multidimensionnelle. Elle intègre des caractéristiques matérielles mais aussi sociales.

Même s’il n’existe pas de « gold-standard » en matière d’évaluation individuelle de la

précarité, cet outil a été évalué par rapport à un diagnostic de précarité établi

(27)

27 indépendamment par deux assistantes sociales. Cette démarche pourrait s’apparenter à une méthode de validation contre critère selon les critères de qualité utilisés pour l'évaluation de la méthodologie d'élaboration des scores (d’après Terwee et al.) (Annexe 3). Cependant, l’opinion de deux assistantes sociales pour définir la vulnérabilité ne peut pas être considérée comme un référentiel fiable, car il existe un biais de subjectivité.

Il semble difficile de généraliser cette étude à l’ensemble de la population consultant en soins primaires. En effet, la population consultant aux urgences d’un Centre Hospitalier Universitaire n’est pas représentative de la population française. Il est dommage qu’il n’est jamais été étudié dans d’autres populations car il a l’avantage d’être simple et rapide à utiliser ;

 Le score de Handicap social (57) (58) (59) (Annexe 2) comprend 111 items qui couvrent de nombreuses dimensions de la précarité. Ces items sont basés sur les travaux de l’INSEE menés depuis une vingtaine d’années. Il s’agit d’une forme réduite du questionnaire de Villeneuve (54). D’un point de vue méthodologique, les publications relatives à sa construction et à sa validation sont peu détaillées et son calcul demeure complexe.

Il est inenvisageable de pouvoir utiliser ce score en consultation de routine en raison de sa longueur. En revanche, l’un des atouts de ce score est de classer la population en trois catégories, et d’éviter la classification dichotomique et stigmatisante des « précaires » et des

« non précaires ». Cet indice envisage qu’il existe un continuum entre les différentes classes sociales ;

 Le score EPICES (56), quant à lui, aborde la précarité d’un point de vue plus

multidimensionnel en recouvrant des déterminants matériels et sociaux de la précarité. Il est

basé sur 11 questions binaires. Il est le score le plus habituellement utilisé dans les mesures

individuelles de la précarité.

(28)

28

Tableau 1 : les 11 questions du score EPICES

Les méthodes de validation du score EPICES restent cependant discutables. Le score EPICES ne répond à presque aucun des critères de qualité utilisés pour l’évaluation de la méthodologie d’élaboration des scores de Terwee et al. (60) (Annexe 3).

En effet, le coefficient de cohérence interne  de Cronbach a été mesuré à 0,410. Il est communément admis que la valeur de ce coefficient est considérée comme acceptable à partir de 0,7 (61). Cette valeur relativement basse est expliquée par les auteurs du score EPICES par le fait que chaque question du score EPICES a une valeur informative propre et que le score EPICES ne mesure pas une seule dimension de la précarité mais plusieurs (4).

Même s’il n’existe pas de gold-standard en matière d’évaluation individuelle de la précarité, le score EPICES n’a pas été validé contre critère. Il a simplement été comparé à l’article 2 de l’arrêté de 1992 (62), afin de montrer que cette définition ne recouvrait pas toutes les dimensions de la précarité, mais elle n’a pas été considérée comme un gold-standard (63).

Les critères de l’article 2 de l’arrêté de 1992 ont été proposés pour cibler les populations prioritaires à accueillir en centre d’examens de santé (CES) et sont les suivants : les ayants droit inactifs âgés de plus de seize ans, les demandeurs d'emploi et leurs ayants droit, les personnes affiliées à l'assurance personnelle et leurs ayants droit, les titulaires d'un avantage de retraite ou de préretraite et leurs ayants droit, les autres assurés inactifs et leurs ayants droit et les populations exposées à certains risques menaçant leur santé.

En ce qui concerne la validité du construit, le score EPICES ne détaille pas les hypothèses préalables à sa construction.

L’extrapolation de ce score à d’autres populations que celles accueillies en CES (Centre

d’Examens de santé, agissant pour le compte de la Caisse Nationale d’ Assurance Maladie)

est difficile. En effet, les auteurs du score Epices sont partis de la variable continue pour

étudier les relations entre les quintiles et certains déterminants socio-économiques comme

le niveau d’étude, la catégorie socioprofessionnelle et la stabilité de l’emploi mais il n’y a pas

(29)

29 eu d’analyses en sous-groupes, comme il est communément admis de faire pour le critère d’interprétabilité des résultats.

Ce score a été utilisé dans d’autres travaux de recherche sur la santé mais jamais en soins primaires. Il a été étudié soit à l’hôpital, soit dans le cadre des CES :

- Une étude sur des patients diabétiques hospitalisés dans le service d’endocrinologie à l’hôpital d’Avicenne à Bobigny (Seine-St-Denis) en 2005 (64).

- Une étude sur des personnes victimes de violences consultant au service de médecine légale du CHU de St-Etienne (65).

- Une étude sur les associations avec les troubles psychologiques (anxiété, dépression et perturbations des perspectives temporelles) menée au Centre d’Examens de Santé de Marseille (66).

- Une étude sur les associations avec les facteurs de risque de cancer qui était basée sur l’ensemble des consultants des CES en France entre 2002 et 2004 (16).

Le score EPICES n’est pas très discriminant : il est en effet très sensible, mais très peu spécifique lorsqu’on utilise le seuil communément utilisé de 30,17 pour distinguer les personnes précaires des non précaires (67).

Aussi, certaines des 11 questions de ce score peuvent paraître inadéquates, trop intrusives ou difficiles à poser au patient en consultation de routine de médecine générale.

Certaines des réponses à ces questions ne sont pas toujours univoques : qu’est-ce qu’une

« aide matérielle » ? Qu’entend-on par besoins dans la question : « Y-a-t-il des périodes dans le mois où vous rencontrez de véritables difficultés financières à faire face à vos besoins » ? En effet, certaines personnes ne prendront en compte que les besoins donnés en exemple (alimentation, loyer, électricité) et pas d’autres.

De plus, parmi ces questions, certaines sont probablement déjà obsolètes en cette période de crise économique et d’évolution des habitudes culturelles. Le nombre de personnes ayant renoncé à leurs vacances ou à leurs projets de vacances par manque d’argent est en progression en 2010 par rapport à 2005 (année d’établissement du score EPICES) (67). Les salles de spectacle sont moins fréquentées en raison de l’expansion des nouveaux médias à domicile.

Finalement, parmi les trois scores de précarité épidémiologiques existants en France, aucun

n’est à la fois validé pour tous les critères usuels habituellement utilisés pour l’élaboration

d’un score, et simple d’utilisation lors des consultations médicales.

(30)

30

C’est pourquoi l’objet de cette thèse est de construire un tel score, c’est-à-dire un score

multidimensionnel individuel de la précarité qui soit validé et simple d’utilisation en soins

primaires.

(31)

31

III. Matériel et méthode

A. La population étudiée : la cohorte SIRS

Pour les analyses présentées ici, nous nous sommes appuyés sur les données issues de la troisième vague d’enquête d’une cohorte représentative de la population générale d’Ile de France : la cohorte « Santé, inégalités et ruptures sociales » (SIRS).

L’objectif général du programme de recherche SIRS est d’étudier les relations entre les situations sociales des individus (individuelles et contextuelles) et leurs états et comportements de santé, ainsi que leurs stratégies et utilisation du système de soins. Il s’agit de mieux comprendre ce qui détermine les inégalités sociales et territoriales de santé constatées en France, en l’occurrence ici dans l’agglomération parisienne.

Pour ce faire, ce programme développe et maintient depuis 2005 la cohorte SIRS. Il s’agit de suivre dans le temps (d’où le terme de « cohorte ») un échantillon représentatif de plusieurs milliers de franciliens en les interrogeant, tous les 2 à 3 ans, sur leurs conditions de vie et leur santé (68). Après plusieurs enquêtes pilotes conduites en 2002 et 2003 pour définir la méthodologie, trois vagues d’enquêtes ont été réalisées, la première en 2005, la seconde en 2007 et la dernière en 2009 - 2010.

La cohorte SIRS est une première française. Il s’agit de la première cohorte de la métropole parisienne, constituée spécifiquement pour l’étude des déterminants sociaux et territoriaux de la santé interrogeant les habitants de tous les types de quartiers et de tous les milieux sociaux.

Le projet SIRS a bénéficié du soutien de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), de l’IReSP (Institut de recherche en santé publique), de la DIV (délégation interministérielle à la ville), de la Mairie de Paris, de la région Ile-de-France et du fonds social européen.

Ce programme de recherche a été développé et mené dans une collaboration étroite entre

l’équipe DS3 (Déterminants sociaux et de la santé et du recours aux soins) de l’INSERM et de

l’UPMC (Unité de recherche 707) dirigée par Pierre Chauvin -investigateur principal et garant

de la confidentialité des données nominatives- et l’équipe de recherche sur les inégalités

sociales du centre Maurice Halbwachs (CNRS-EHESS-ENS) dirigée par Serge Paugam. Il

associe également depuis 2009 d’autres équipes sur des thématiques plus spécifiques

notamment, l’Unité de recherche en alimentation et sciences sociales (ALISS) de l’INRA,

l’Unité de recherche Géographie-Cités (CNRS-Paris I-Paris VII), l’Institut de recherche et

documentation en économie de la santé (IRDES), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et

l’Observatoire Régional de la Santé (ORS) d’Ile-de-France. Il réunit des chercheurs en santé

publique, épidémiologie, démographie, sociologie et géographie de la santé.

Références

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