• Aucun résultat trouvé

Oncologie : Article pp.168-172 du Vol.5 n°3 (2011)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Oncologie : Article pp.168-172 du Vol.5 n°3 (2011)"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

ARTICLE ORIGINAL /ORIGINAL ARTICLE DOSSIER

L ’ homéopathe, l ’ oncologue et le patient

The homeopath, the oncologist and the patient

J.-L. Bagot · O. Tourneur-Bagot

Reçu le 8 juillet 2011 ; accepté le 18 juillet 2011

© Springer-Verlag France 2011

Résumé Depuis quelques années, nous assistons à une modification du comportement des patients atteints de cancer puisqu’ils choisissent de plus en plus souvent (60 % en 2010) d’associer des médecines complémentaires à leur traitement conventionnel. Cette double relation thérapeutique ne va pas sans créer de nouvelles interactions entre les différents protagonistes : le patient et ses deux médecins, mais aussi entre ces deux derniers. À partir d’une expérience d’homéopathe spécialisé dans les soins de support en cancérologie, nous avons tenté de mettre en lumière les jeux de séduction et de pouvoir dans cette rela- tion triangulaire d’un nouveau type. Le patient, « ballotté » entre une médecine douce et une médecine dure, fait circu- ler son désir au gré des consultations au risque de mettre les médecins en rivalité. C’est dans le respect et la connais- sance de la pratique de l’autre qu’une vraie complémenta- rité médicale pourra émerger au service du patient. Pour citer cette revue : Psycho-Oncol. 5 (2011).

Mots clésCancer · Homéopathie · Homéopathe · Médecine complémentaire · Oncologue · Relation médecin–malade · Soins de support

AbstractIn recent years, we have witnessed a change in the behaviour of cancer patients since more and more of them

choose to add complementary medicine to their conventional treatment (60% in 2010). However, this dual therapeutic relationship affects, one could even say upsets, the interper- sonal relationships between the patient and their 2 doctors, and also between the latter two. Through the experience as a homeopath specialising in supportive care in oncology, we have tried to highlight the balance of attractiveness and power in this new type of triangular relationship. The patient, oscillating between conventional therapy and homeopathy in the course of different consultations, may well set up an element of rivalry between the physicians. It is by respecting and knowing each other’s practices that a true complementarity can be achieved for the benefit of the patient.To cite this journal: Psycho-Oncol. 5 (2011).

Keywords Cancer · Homeopathy · Homeopath · Complementary medicine · Oncologist · Patient–doctor relationship · Supportive care

Introduction

Une réalité rarement évoquée dans la littérature est celle des conséquences de la double relation thérapeutique du patient avec son oncologue référent et le médecin qu’il consulte pour des thérapies complémentaires. La notion de patient biappartenant modifie probablement la relation thérapeu- tique et interroge les médecins quant à leur déontologie et leurs relations confraternelles.

Les études de prévalence montrent une croissance régu- lière de l’utilisation des médecines alternatives et complé- mentaires (MAC) en cancérologie. Actuellement, près des deux tiers des patients atteints de cancer font appel à ces médecines [6,12,16,17,26]. Il s’agit là d’une nouvelle réalité qui nécessite une réflexion sur les conséquences relationnel- les qu’elle occasionne entre les différents intervenants. C’est à partir de notre pratique de l’homéopathie, la médecine complémentaire la plus utilisée en France dans les soins de support en cancérologie [26,27,29], que nous aborderons

J.-L. Bagot (*)

Cabinet de médecine générale, 5, place des Halles, F-67000 Strasbourg, France

e-mail : dr.jean-lionel.bagot@wanadoo.fr Centre de radiothérapie de la Robertsau, 184, route de la Wantzenau,

F-67000 Strasbourg, France

Service de soins palliatifs, groupe hospitalier Saint-Vincent, clinique de la Toussaint, 11, rue de la Toussaint,

F-67000 Strasbourg, France O. Tourneur-Bagot

Cabinet de gynéco-obstétrique, 5, place des Halles, F-67000 Strasbourg, France

DOI 10.1007/s11839-011-0326-2

(2)

les différentes problématiques que soulèvent les MAC en cancérologie du côté des patients comme des médecins.

Homéopathie et soins de support en cancérologie

Historique et définition

Découverte il y a plus de deux siècles par Samuel Hahnemann, l’homéopathie utilise des principes actifs d’origine minérale, végétale, animale ou chimique à dose ultrafaible selon la loi de similitude : « les substances qui, à doses pondérales, sont capables de provoquer chez des sujets sains et sensibles un tableau symptomatique donné peuvent faire disparaître ces mêmes symptômes chez les malades qui les présentent, si elles sont prescrites à très faibles doses» [1,10].

L’homéopathie est inscrite à la pharmacopée française depuis 1965, possède une AMM, un statut de médicament et un remboursement par la sécurité sociale [22]. Aujour- d’hui, 30 000 médecins prescrivent de l’homéopathie en France, 53 % des Français y font appel selon une enquête menée par l’Ipsos en juin 2010, et on évalue à 400 millions le nombre d’utilisateurs à travers le monde.

La prévalence de l’utilisation de l’homéopathie en cancérologie est en progression régulière en France

L’étude de Molassiotis et al. concernant l’Europe en 2005 [21] révèle une prévalence des MAC de 35,9 %. L’homéo- pathie avec 6,3 % d’utilisateurs arrive en deuxième position derrière la phytothérapie. La France n’ayant pas participé à ce travail, nous avons réalisé à Strasbourg la première étude sur ce sujet [27]. Elle montre que 28 % des malades utilisent des MAC, l’homéopathie arrivant en première position avec 18,4 % d’utilisateurs. Une deuxième étude effectuée quelques mois plus tard en région parisienne confirmera ces chiffres [29]. Quatre ans plus tard, l’étude MAC-AERIO de 2010 montre que le pourcentage a doublé avec 60 % d’utilisateurs dont un tiers pour l’homéopathie [26].

Cette évolution peut s’expliquer de deux manières : l’augmentation de l’utilisation de l’homéopathie dans la population générale (étude IPSOS 2010) et le développe- ment du Plan cancer. Celui-ci recommande (mesure 42) d’«assurer aux patients un accompagnement global de la personne, au-delà des protocoles techniques, par le déve- loppement des soins complémentaires et des soins pallia- tifs». Le Plan cancer favorise ainsi l’accès à une équipe de soins de support et fait de chaque patient un acteur plus engagé dans son parcours thérapeutique osant choisir en toute légitimité des médecines complémentaires lors de chaque étape du parcours de soins [20].

Existe-t-il un profil type d’utilisateurs ?

Le profil type est connu, il est sociologique et se retrouve aussi bien dans les études anglo-saxonnes que françaises [14,17,25,27,29]. Ce sont surtout des femmes, entre 20 et 50 ans, d’un niveau d’étude et d’une situation socio- économique élevés, qui utilisent ces traitements. Certaines de ces études relèvent que ce sont plus volontiers les patients présentant davantage d’effets secondaires et une moins bonne qualité de vie qui se tournent vers les MAC. Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre l’usage des MAC et le degré de participation du patient dans la prise de décision médicale [15]. Le recours aux MAC est corrélé à un sentiment de risque accru de récidive ou de mortalité [8]. Ce dernier élément nous paraît tout à fait inté- ressant à intégrer pour optimiser la prise en charge et l’ac- compagnement de ces patients.

La plupart des études effectuées ces dix dernières années confirment que l’utilisateur de MAC accepte les traitements comme tout autre malade et que leur observance est la même [15]. Henderson et Donatelle [17] vont jusqu’à montrer que le recours aux MAC ne témoigne pas d’une attitude négative à l’égard des soins médicaux classiques, mais plutôt d’une orientation à l’auto-soin dans l’optimisation de sa santé et de son bien-être.

Une étude auprès de patients atteints de mélanome méta- statique avancé [28] conclut également que l’utilisation des MAC se fait en complément des traitements standard. La motivation de ces patients est de lutter contre la passivité face à cette maladie au pronostic effroyable afin d’améliorer leur coping behaviour ou « comportement d’adaptation » face à l’inacceptable issue.

Sur le plan psychologique, les études divergent. Rako- vitch et al. [23] montrent qu’il n’y a pas d’association entre l’existence d’une anxiété ou d’un état dépressif et l’usage des MAC. Carpenter et al. [9] relèvent que les utilisatrices de MAC ont une plus grande sensibilité émotionnelle et davantage de problèmes médicaux que les non-utilisatrices.

Enfin, l’étude MAC-AERIO dans un article intitulé « Les jeunes oncologues à Eurocancer : la cancérologie confron- tée aux médecines alternatives» suggère que les utilisateurs de MAC présentent davantage d’idées erronées et de fausses conceptions sur la maladie cancéreuse [26]. Notre expé- rience nous donne plutôt le sentiment inverse, de patients bien informés sur leur maladie et sur leurs traitements.

L’homéopathie en cancérologie n’est pas une médecine alternative mais une médecine complémentaire

En effet, il n’est pas question de prendre en charge une mala- die comme le cancer autrement que par les traitements conventionnels ayant fait la preuve de leur efficacité. Il n’y a pas de médecine alternative ou parallèle en cancérologie,

(3)

sinon elle serait intégrée dans les traitements comme c’est déjà le cas pour certaines plantes utilisées en chimiothérapie (l’if, la pervenche de Madagascar…). Penser le contraire peut occasionner une perte de chance pour le patient, un retard dans la mise enœuvre des traitements efficaces ou, pire encore, un refus de soins. L’homéopathie, jusqu’à preuve du contraire, n’estpasun traitement du cancer. Elle peut par contre améliorer l’état général du patient, diminuer les effets secondaires des traitements et améliorer la qualité de vie [2].

À propos de notre expérience de médecin homéopathe en soins de support en cancérologie

Celle-ci s’appuie sur près de 4 000 consultations par an sur trois sites (cabinet libéral, centre de radiothérapie et service de soins palliatifs).

Comment les patients décident-ils de venir nous consulter ?

Dans notre pratique, nous avons observé qu’il s’agit souvent d’un conseil provenant de différentes personnes à la fois.

C’est larépétitiondu conseil qui lui donne toute sa valeur et procure souvent, avant même la première rencontre, un effet favorable pour cette relation en devenir. Par ordre de fréquence et d’importance, les conseilleurs les plus fréquents sont :

un ami ayant déjà eu un cancer et ayant bénéficié de soins de support homéopathiques ;

lentourage proche et la famille qui veulent par ce conseil aider le patient ;

les paramédicaux et les professionnels de santé : infirmiè- res libérales, infirmières d’annonce, pharmaciens, aides soignantes, manipulatrices radio, psychologues, socio- esthéticiennes, kinésithérapeutes, diététiciennes ;

les articles de la presse médicale grand public en faveur de l’homéopathie en cancérologie ;

le médecin traitant ;

loncologue référent, confronté à des effets secondaires qu’il ne peut résoudre seul.

L’aval de l’oncologue et une attitude favorable du méde- cin traitant nous paraissent essentiels pour l’instauration d’une relation de confiance avec le patient, le déculpabiliser le cas échéant et ainsi renforcer sa démarche. De même, le discours positif du médecin homéopathe sur la nature des traitements en cours et la compétence des médecins qui les mettent en œuvre améliore la relation thérapeutique du patient avec l’ensemble de ses soignants. Il nous paraît essentiel que « …les patients qui le souhaitent puissent

être acteurs de leur combat contre la maladie» (mesure 39 du Plan cancer). En le confirmant dans ses choix, on permet au patient de faire apparaître et de développer sonself empo- werment, c’est-à-dire sa capacité à exercer un contrôle sur la nature des changements qui le concernent [24], de devenir l’agent de sa propre destinée [7], comme nous l’avons décrit en 2010 à propos de l’éducation thérapeutique dans le cancer du sein [4].

Comment se passe la première consultation, le premier contact ?

« J’ai une chimiothérapie »est la phrase introductive la plus souvent prononcée. Il s’agit là d’une demande présentable et exprimable qui s’appuie sur des choses palpables comme les nausées ou la chute des cheveux. Toutefois, on peut se demander si elle ne vient pas occulter, dans les premiers moments de la consultation, l’inexprimable de l’angoisse de la maladie et de la mort.

« J’ai un cancer » est l’autre façon de se présenter. On remarquera que le patient ne dit jamais « je suis cancéreux ».

Cela témoigne d’une représentation extérieure à soi du cancer et du souhait inconscient de se tenir à distance de la maladie dans un premier temps.

Après cette première adresse, l’anamnèse médicale, encore appelée « histoire de la maladie », si elle est nécessaire à la consultation, ouvre aussi la possibilité au patient de raconter son histoire, de la récapituler, de la remémorer. Ce récit mélangeant aux considérations médicales le vécu intime du patient est le fondement de la relation thérapeutique et le début d’une appropriation psychique de la maladie pour le patient. À l’instar de Lemler [18] à propos du traumatisme, lorsqu’il propose d’amener le sujet à se poser la question

«quelle est ta part dans ce qui t’arrive ?», cette remémora- tion permet de « réinstaurer le sujet comme acteur de son histoire». Cette question n’a rien à voir avec la culpabilité ou la responsabilité du patient dans la survenue de son cancer, même si la recherche de la cause, voire de la « faute » ayant déclenché le cancer, plane sur la consultation. L’espace de parole ainsi offert ouvre la possibilité de trouver du sens à la maladie, de se l’approprier pour mieux l’apprivoiser et la combattre.

Interrogatoire homéopathique

Il a cela de particulier qu’il s’intéresse à toutes les modalités réactionnelles du patient sur le plan psychique comme sur le plan organique. L’expression spontanée des symptômes par le patient a beaucoup de valeur et est indispensable pour le choix du médicament « similimum », c’est-à-dire le plus homéo (semblable), pathique (souffrance). Ce faisant, « le patient qui décide de consulter un homéopathe est invité à laisser

(4)

tout se dire, se rapprochant ainsi, à l’insu parfois des deux protagonistes, des conditions d’une relation analytique. » [3].

Homéopathe, oncologue et patient : qui a le savoir ?

La tentation de l’homéopathe

L’apprentissage de l’homéopathie nous fait découvrir un élargissement « de l’art de guérir » et la possibilité de soigner des pathologies reconnues difficiles à prendre en charge par les médecines conventionnelles. Cependant, les résultats thérapeutiques encourageants et la perspective de pouvoir tout soigner ont égaré certains dans l’illusion de pouvoir guérir les cancers. On y trouvera plusieurs explica- tions : le désir de sauver son patient lors d’une relation transférentielle forte, la crainte partagée des traitements conventionnels, le rejet systématique des médicaments allopathiques et le désir de prouver la toute-puissance de l’homéopathie… et de l’homéopathe. Actuellement, les mentalités ont fort heureusement beaucoup évolué. L’amé- lioration de l’efficacité des chimiothérapies, la meilleure prise en charge de leurs effets secondaires et l’absence d’études randomisées montrant l’efficacité de l’homéopa- thie dans le traitement du cancer ont modifié les mentalités et les pratiques. De plus, avec un certain nombre de méde- cins homéopathes, nous disons et publions avec force que l’homéopathie n’est pas un traitement du cancer mais qu’elle a toute sa place dans l’accompagnement des effets secondaires et dans l’amélioration de la qualité de vie du patient [5].

L’oncologue

Alors que 84 % des médecins généralistes disent avoir besoin d’une meilleure formation en oncologie [19], les oncologues font état de la nécessité d’une meilleure connais- sance des MAC afin d’«offrir une information fiable aux patients »[25].

Dilhuydy en 2003 publie dans leBulletin du cancer[11]

que «certains médecins expriment plus ou moins discrète- ment leur mépris, si ce n’est leur colère, quand les patients évoquent la possibilité d’un traitement complémentaire.

Cette attitude peut être considérée par le malade comme la preuve d’une“arrogance scientifique” qui peut d’ailleurs cacher une certaine ignorance» [13]. Le risque d’une telle attitude est de conduire à la rupture de la communication médecin–malade et des médecins entre eux, au risque de se retrouver dans une posture perdant–perdant.

Nous avons interrogé les trois oncologues récemment diplômés en homéopathie. Pour eux, outre la possibilité de prendre en charge des effets secondaires jusqu’ici inaccessi-

bles par les traitements habituels, ils ont observé une modifi- cation de leur pratique en particulier dans leur écoute et dans la prise en charge globale du patient. L’intérêt porté sur tous les symptômes que verbalise le malade leur apporte un autre regard sur la médecine et un souffle nouveau.

Et le patient ?

Il est ballotté entre l’homéopathe, qui possède l’avantage d’avoir été « choisi » et de pratiquer des médecines « douces », et l’oncologue, qui serait a contrario le tenant d’une médecine

« dure ». Cependant, la représentation de l’oncologue pour le patient est ambivalente. Il est, d’une part, l’oiseau de mauvais augure qui annonce le diagnostic et inflige le traitement redouté mais, d’autre part, celui qui détient la puissance théra- peutique et la possibilité de le sauver. Il est porteur de malheur mais aussi d’espoir. Il détient la connaissance sur la maladie et se trouve investi d’un pouvoir sur la mort.

L’homéopathe représente une part d’espoir supplémentaire dans une démarche volontaire qui témoigne d’une tentative d’appropriation de la maladie par le patient. Rares sont les malades venant chercher un remède « miracle » auprès de l’homéopathe. Dans notre expérience, pour la grande majorité d’entre eux, le référent ultime reste l’oncologue.

Alors, en définitive, qui de l’homéopathe ou de l’onco- logue a le savoir sur le patient et sa maladie ? Et si c’était le patient lui-même ?

Conclusion

La complémentarité de l’allopathie et de l’homéopathie ouvre un champ nouveau en cancérologie, offrant une meilleure prise en charge du patient atteint de cancer.

Ce ménage à trois n’est pas à l’abri d’un certain nombre d’écueils. Le patient peut être tenté de mettre en concurrence de manière consciente et surtout inconsciente ses deux médecins. Une rivalité peut apparaître entre les médecins pour de multiples raisons : prouver qu’on est le meilleur, gagner la confiance, voire la préférence du patient, recher- cher la reconnaissance de ses pairs, défendre une doctrine… C’est le respect de la spécificité et de la complémentarité de chacun qui permettra aux médecins de déjouer ces pièges et au patient de se retrouver en paix et en harmonie dans cette relation triangulaire particulièrement originale. Quant à la relation transférentielle, elle se moque bien du mode d’exercice du praticien !

Comment circulent le transfert et le désir dans une telle configuration ? C’est là une autre histoire…

Conflit d’intérêt : les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d’intérêt.

(5)

Références

1. Abecassis J (1981) La fabrication du médicament homéopa- thique. EMC, Paris, Homéopathie, 38015 A-10, 5

2. Bagot JL (2007) L’homéopathie dans les soins de support en cancérologie. Ed CEDH, Paris

3. Bagot JL, Bagot-Tourneur O, Mathelin C (2008) Lhoméopathie en gynécologie : une consultation comme les autres ? Gynecol Obstet Fertil 36(4):4845

4. Bagot JL, Bagot-Tourneur O (2010) Pertinence de léducation thérapeutique dans le cancer du sein. Psycho-oncol DOI 10.1007/s11839-010-0249-3 Springer-Verlag ed

5. Bagot JL (2011) Lhoméopathie dans les soins de support pour le cancer du sein. Cah Biother Paris, sous press

6. Boon HS, Olatunde F, Zick SM (2007) Trends in complementary/

alternative medicine use by breast cancer survivors: comparing survey data from 1998 and 2005. BMC Womens Health 7:4 7. Breton M (1989) Liberation Theology, Group Work and the

Right of the Poor and Oppressed to Participate in the Life of Community. Social Work with Group 12(3):518

8. Burstein HJ, Gelber S, Guadagnoli E, Weeks JC (1993) Use of alternative medicine by women with early-stage breast cancer.

N Engl J Med 40(22):17339

9. Carpenter CL, Ganz PA, Bernstein L (2009) Complementary and alternative therapies among very long-term breast cancer survi- vors. Breast Cancer Res Treat 116(2):387–96. Epub 2008 Aug 10. Demarque D (1981) Historique de lhoméopathie. EMC, Paris,

Homéopathie 38005 A-10-4-6-05

11. Dilhuydy JM (2003) Lattrait pour les médecines complémen- taires et alternatives en cancérologie : une réalité que les méde- cins ne peuvent ni ignorer ni réfuter. Bull Cancer 90(7):6238 12. Eisenberg DM, Davis RB, Ettner SL, et al (1998) Trends in alter-

native medicine use in the United States, 19901997: results of a follow-up national survey. JAMA 280(18):156975

13. Forum about complementary and alternative medicine (2000) Alternative cancers cures: looking for common ground. Lancet Oncol 1:54–9

14. Gerson-Cwilich R, Serrano-Olvera A, Villalobos-Prieto A (2006) Complementary and alternative medicine (CAM) in Mexican patients with cancer. Clin Transl Oncol 8(3):2007

15. Hlubocky FJ, Ratain MJ, Wen M, Daugherty CK (2007) Comple- mentary and alternative medicine among advanced cancer patients enrolled on phase I trials: a study of prognosis, quality

of life, and preferences for decision making. J Clin Oncol 25 (5):54854

16. Nahleh Z, Tabbara IA (2003) Complementary and alternative medi- cine in breast cancer patients. Palliat Support Care 1(3):26773 17. Henderson JW, Donatelle RJ (2004) Complementary and alterna-

tive medicine use by women after completion of allopathic treat- ment for breast cancer. Altern Ther Health Med 10(1):527 18. Lemler D (2011) Répondre de sa parole, lengagement du psy-

chanalyste. Ed Arcanes apertura, Strasbourg, p 121

19. Marijnen P (2010) Première rencontre nationale des médecins généralistes face au cancer, Paris

20. Mathelin C, Bagot JL (2008) Lutilisation des médecines complé- mentaires et des soins de support par les patientes atteintes dun cancer mammaire. Gynecol Obstet Fertil 36(3):2457

21. Molassiotis A, Fernandez-Ortega P, Pud D, et al (2005) Use of complementary and alternative medicine in cancer patients: a European Survey. Ann Oncol 16(4):65563

22. Pharmacopée française (1983) Xeédition. Commission nationale de la pharmacopée. Ed Maisonneuve, Paris

23. Rakovitch E, Pignol JP, Chartier C, et al (2005) Complementary and alternative medicine use is associated with an increased per- ception of breast cancer risk and death. Breast Cancer Res Treat 90(2):13948

24. Rappaport J (1987) Terms of empowerment/exemplars of preven- tion: toward a theory for community psychology. Am J Commu- nity Psychol 15(2):12145

25. Richardson MA, Sanders T, Palmer JL, et al (2000) Complemen- tary/alternative medicine use in a comprehensive cancer center and the implications for oncology. J Clin Oncol 8(13):250514 26. Rodrigues M (2010) Utilisation des médecines alternatives et

complémentaires par les patients en cancérologie : résultats de létude MAC-AERIO EUROCANCER 2010. John Libbey Euro- text, Paris, pp 956

27. Simon L, Prebay D, Beretz A, et al (2007) Médecines complé- mentaires et alternatives suivies par les patients cancéreux en France. Bull Cancer 94(5):4838

28. Söllner W, Zingg-Schir M, Rumpold G, Fritsch P (1997) Attitude toward alternative therapy, compliance with standard treatment, and need for emotional support in patients with melanoma.

Arch Dermatol 133(3):31621

29. Träger-Maury S, Tournigand C, Maindrault-Goebel F, et al (2007) Utilisation de médecine complémentaire chez les patients atteints de cancer dans un service de cancérologie français. Bull Cancer 94(11):101725

Références

Documents relatifs

Les médecines alternatives doivent donc être clairement séparées des médecines complémentaires qui ont fait la preuve de leur amélioration de la qualité de vie des patients.

Keywords Cancer care · Complementary therapies · Integrative Oncology · Acupuncture · Massage · Music therapy · Yoga · Meditation.. Résumé Depuis les deux dernières décennies,

La crainte des séquelles liées au traitement classique, une mauvaise relation médecin – malade y compris dans la discussion sur les médecines parallèles et le souhait du patient d

Les dix études longitudinales randomisées montrent très peu d ’ effets de l ’ expression écrite des émotions liées à la maladie sur l ’ ajustement psychologique évalué

Les troubles de l ’ humeur, la souffrance psychique liée aux symptômes physiologiques de la greffe, la dépression et les stratégies d ’ adaptation inefficaces, qui sont

Dans cette perspective on pourrait envisager que certaines variables puissent modérer l ’ impact des perturbations de l ’ image corporelle comme la qualité de la relation avec

Résultats : Chez 70 % des 419 patients inclus dans l ’ étude, un score qualifiant pour un diagnostic d ’ alexithymie (TAS > 56) a été observé avec une corrélation négative

On trouve aussi des voix originales dans cet ouvrage : celles des malades qui ont peuplé l’histoire du cancer et de son humanisation.. Bernard Hoerni qui est l’ancien président